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Mélanges historiques IV

(Volume de 420 feuillets, 20 février 1885)

BnF, Fonds Périgord

Tome 182

Claude R. mars 2016

fol. 1 r°

DOMME[1]

 

Précis historique et chronologique sur la ville de DOMME au diocèse de Sarlat, offert en pur don, à la Bibliothèque du Roi, par M. le comte de Clermont-Toucheboeuf[2].

fol. 1 v° [à blanc]

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Donné 10 février 1809.

Par votre lettre du 18 janvier dernier, vous me demandez quelques notions statistiques sur la ville de Domme. Ce fut Philippe le Hardy qui en fut le fondateur en [espace laissé à blanc]. Cette ville avait certain privilège jadis puisque que ce même Philippe accorda aux habitants de Domme en 1280 l’existence et l’étendue de la sénéchaussée (on scait que dans les parties méridionales de la France repond au mot baillage dont on se sert dans les provinces septentrionales de ce royaume), et dans ses mêmes lettres de de 1280 le roi Philippe limite la juridiction.

Philippe le Bel confirme en 1285 les privilèges accordés aux habitans par ses prédécesseurs. En 1348, Philippe de Valois renouvella ces mêmes privilèges, et en 1381/2, le roi d’Angleterre se trouvant alors maitre de Domme nomma Paulin Michel baillif de la ville.

Situation de Domme, ses rues [-----------][3] les places.

La position avantageuse du Mont-de-Domme engagea Philippe le Hardy à en faire l’acquisition et à y batir une ville qui servit de barrière aux Anglois. C’étoit autrefois d’après les traditions la place la plus forte de toute la Guienne, des rochers taillés à pic la rendoient imprenable du côté du Nort, et du couchant, j’ai peine même à croire que la bombe ou le canon puissent l’endommager de ce côté. La hauteur du sol et la distance du côté opposé de la rivière la mettent hors de la portée de la bombe, le midy de cette ville sans etre bordé de rochers aussi escarpés se trouvent d’environ 500 pieds du niveau de la plaine et le levant se trouvant deffendu par une porte et par des murs à l’épreuve du bélier, la ville sembloit n’avoir rien à craindre que la famine, la trahison ou la surprise.

La vie de cette place est des plus agréables du coté du nort où domine une vaste plaine arrosée par la Dordogne qui forme un croissant devant la ville. Le midy est environné d’un

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amphitheatre de montagnes couvertes en été de verdure, la variété en rehausse l’éclat, vignes, bois, guérènes. Un savant auteur prétend avec raison que principalement dans les pays montagneux plus la vie d’un pays est ettendu(e) et varrié(e), plus les idée(s) des habitants sont [------][4] et les sentiments plus élevés.

Le caractère des habitants de Domme est généralement bon, et a du bon sens laborieux. Ennemi du luxe, prevenu en faveur de l’étranger, aimant les nouvelles, plein de respect et d’obéissance pour les autorités, son caractère distingtif est l’independence.

Domme a un pont au bas de la montagne [-----------][5] et sert d’entrepôt pour différents marchandises, les rives sont très libres pour les halages.

La population de cette ville ne parait pas encore déterminée d’une manière positive, attendu que d’après une nouvelle circonscription de parroisse, l’on ne peut pas évaluer la population réelle. Cependant nous savons que l’intra muros, la population peut-être porté à 1.500. Cette population a grandement décrue eu égard à l’ancienne qui étoit porté(e) - 6.000 à 7.000 ames.

Le commerce du port de Domme consiste principalement à vendre pour l’interieur seulement aujourd’hui, des vins, du feuillard en bois de noyer ou chataigner [-----------][6] l’esploitation des mines de fer pour les forges de l’arrondissement de Sarlat qui assure aujourd’hui la branche de commerce la plus interessante.

Il fut un tem(p)s que plusieurs particuliers avoient essayé de faire cuire des vins, mais aujourd’hui on a reconnu que cette met(h)ode donnoit aux vins une couleur factisse, qui disparaissoit nuisiblement. Les bois sont très rares pour faire des bar(r)iques dans ces contrées.

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Philippe Le Hardy en 1282 roy de France fait et jette les fondement(s) de la ville de Domme pour servir de bastille et retrete à ses gens de guerre sur la rivière de Dordogne ; la montaigne est achetée de Guilhaume de Domme damoiseau fils de Pons sieur du lieu assisté de Marguerite sa mère et de Guilhaume [Triau][7] ses tuteurs pour le pris de 500 livres tournoises noires avec reservation de la justice et autres choses portées par le contrat passé devant Raimond de Cornelian[8] eveque de Cahors. Le grand sénéchal de Normandie commissaire à ce député fait designer et proportioner l’enceinte, les places et les rues et met les maitres et manœuvres, après pour le payement desquels, il y fait dresser une batterie de monnoye mince.

Et pour rendre la ville bien habitée et populeuse, le roy octroye aux habitant(s) presens et à venir plusieurs beaux privileges entre lesquels sont ceux-cy :

-          qu’ils auront droit de college et communauté avec puissance de leur consuls

-          qu’il y aura cour et justice royalle sur l’etendue limitée par les confrontations y designées

-          qu’il y aura cour de petit sceau pour les obligations faites à la rigueur de prise de corps

-          qu’il y aura cour du sénéchal auxquels tous les lieux circonvoisins viendront playder leurs causes

-          qu’ils ne pourront etre commis en premiere instance devant le sénéchal, ains leur(s) cause(s) seront premierement traitées devant le juge ordinaire

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-          qu’ils seront exempts de tailles, emprunts et tous autres subsides

-          qu’ils seront toujours du domaine du roy sans en pouvoir etre démembrés pour quelque cause que ce soit

-          qu’ils pourront tenir fief franc et nobles, sans engager aucune finance

-          que chaque habitant pourra avoir four et moulin qu’ils seront exempts de tout péage

-          qu’ils payeront au roy six deniers seulement pour chaque maison et eyrial

-          que si quelque taxe ou juridiction devien(t) à la main du roy qui leur soit voisine, elle leur sera unie et la juridiction leur en appartiendra.

Les privilèges sont octroyés à Bordeaux l’an 1283 et à ceux en Gascogne l’an 1285.

Jusqu’à présent, les Anglois ne s’étoient pas approché de Sarlat plus près que Miremont et Villefranche, mais cette année 1346, par le moyen de quelque traitre, ils surprirent la ville de Dome et s’en rendirent maitres et fatigent tout le pays. En meme tem(p)s que les armes de l’un et de l’autre party étoient en Normandie et Picardie et que la bataille de Crécy fut donnée au désavantage du party de France.

Sur la fin de l’année, treve fut accordée entre les deux roys, mais elle ne fut pas observée en Périgord par les dits Anglois, qu’ils ne [----ent][9] pas pour cela d’entreprendre et faire le pis qu’ils pouvoient,

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à cause de quoy Guillaume de Monfaleon senechal du Périgord mest le siege devant Domme, le prend, en chasse les Anglois et remet la ville en l’obéissance de son roy naturel, au mois de juin 1347. Les habitants de Sarlat contribuerent beaucoup au siège fournissant hommes et vivres pour le desir qu’ils avoient d’oter ce voisinage.

La ville de Dome ayant été prise par les Anglois l’an 1346 et reprise en 1347, comme dit est, et les titres concernant les privileges s’estant perdus, les habitans presentent requete cette année 1348 au roy Philippe de Valois sur ce sujet, lequel par ces presentes leurs renouvelle et confirme tous leurs privileges pour en jouir comme auparavant la prise de la ville.

-       1369

Edouard met cette année trois armées auxdits champs pour arreter la revolte des villes et pour reprendre celles qu’ils avoient déjà abandonnées au comte de Lantebruze[10] et de Painbroc[11], en amenent une d’Angleterre de 3.000 hommes qui prend port en Bretagne et vient en Perigord assieger Bourdeilles, l’armée de Jean Candos[12], se joint avec l’armée de Robert Canole et vont mettre le siege devant Dome. Sur la fin du mois de may, là ils livrent plusieurs machines et font des grands efforts par l’espace de quinze jours, desquels perdant l’esperance de la pouvoir prendre, se retirent et s’en montent en Quercy.

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-       1383

Le penultieme d’avril 1383, le château de Dome Vieille qui appartenoit à Guibert de Dome est pris par les Anglois qui pretendoi(en)t aussi d’emporter la ville. La nouvelle étant publiée, plusieurs Anglois accourent au château et plusieurs François se rendent à la ville, entre lesquels est le seigneur de [Bay----e][13] avec des forces prises de sa taxe et les habitans de Sarlat et de Montignac, y envoyerent hommes et armes et vivres, les Anglois perdant esperance de gaigner la ville se retirent dans le château où ils sont assiégés, à Domme il y avoit une brède laquelle on fit jouer contre le château. Les Anglois réduits aux abois, quittent la place moyennant une somme d’argent de laquelle Sarlat paya 400 livres.

-       1385

Guibert de Dome chevailler et seigneur de Dome, par contrat du mois de mars 1385, donne à perpétuité et à titre de pure et simple donnation aux consuls et communauté de la ville de Dome tous et un chacun les biens que lui et ses feus freres Guibert et Pons avoient à Dome tant cens, rentes domaines, justice que tous droits nom et actions qu’ils avoient sur le fleuve de Dordogne et parroisse de Dome et St Front du [------][14] pour en faire par les donnataires. Les chateau et chatellenie de Domme Vieille qui sont dans la parroisse de Cenac ne sont pas compris dans cette donnation.

-       1393

Le 15 de mars qui est dix jours après la fin de [l---][15], les Anglois prennent Domme tant la ville que le château, mais

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(mais) ils ne le tiennent que quarante trois jours car au commencement d’avril 1393, qui est quinze jours apprès la surprise, Louis de Senserre marechal de France les assiège et le 27 dudit mois d’avril lee prend et remet tant la ville que le château en l’obeissance du roy de France.

-       1408

La monoye estoit encore de ce tems fabriquée à Domme.

-       1414

Le 9 juin 1414, Arnaud de Bordeille senechal du Périgord baille à Jacque de La Goute la garde et capitainerie du château de Dome Vieille pour huit ans.

-       1415

Guillaume de Merle lieutenant du senechal de Périgord fait crier cette année 1415 par plusieurs fois en la place publique de Dome de part le roy qu’inhibition et défense sont faites à tous les habitants de Dome de quiter la ville avec intention d’aller habiter ailleurs à peine de confiscation de leurs biens qu’ils avoient à Domme et meme defense à toutes personnes d’acheter les biens de ceux qui le vouloit vendre pour quitter la ville sur peine de perdre le bien en tel cas acheté. Les guerres avoient déjà rendu le pays si désolé que Domme où il souloit avoir mille habitants, chef de famille n’y en avoit pas en ce tem(p)s cent ou cent vingt, le peuple quittoit tout et s’en alloit en Espagne ou ailleurs.

-       1417

Le 13 septembre Bertrand Sernor capitaine anglais prend la ville de Domme avec les deux chateaux par le moyen de Bertrand d’Abjac sieur de Montastruc

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qui en étoit gouverneur pour le roy de France, lequel etant en volonté de changer de parti et prendre celluy d’Angleterre met la ville avec les deux chateaux au pouvoir des Anglois, à la charge que le gouvernement lui en demeurera.

-       1418

Les habitants de Sarlat pour avoir le commerce libre accordent et achètent la souferte des Anglois de Dome, de Castelnaud, Belvès, Siorac, Cleran, Montferran, Banes, Cuignac et Biron, places qui tenoient pour les Anglois et en moyenant quelques presents faits au capitaine, laquelle souferte fut accordée à Dome où plusieurs capitaines anglois étoient assemblés.

Bertrand d’Abzat seigneur de Montastrut gouverneur à Domme pour les Anglois acheta au seigneur de Baynac le château et chatellenie de Domme Vieille pour le prix de 8.800 livres par contrat du 17 avril de cette année 1418. Ce château et châtellenie avoient été de Guibert de Domme duquel le seigneur de Beynac l’avoit acquis.

-       1421

Au commencement de novembre, le capitaine de Montignac, les seigneurs Decars, de Vaillac et autres du party de France, assistés de leurs amis et des communautés du pays mettent le siège devant Domme, laquelle ils pren(n)ent le 12 novembre, mais noon le château de Domme-la-Vieille, à cause de quoy le siege continue pour avoir ce château tout le reste de novembre et decembre, et enfin annuyés de la resistance, quittent le siege au commencement de janvier, laissant la ville françoise et le château anglois.

-       1421

Le 5 fevrier les Anglais qui tenoient à Bomme le château de Domme la Vieille, surpren(n)ent la ville et (qui avait été) remise en l’obeissance du roy de France dès le 12 novembre dernier, et assiegeant les seigneurs de Peyruse qui commendoit à l’autre château, auquel Sarlat envoya des hommes et des vivres, le capitaine de Montignac y ac(c)ourt avec des forces, mais il

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trouvent tant de resistance que dans trois jours, le tout est rendu aux Anglais.

-       1428

La ville de Domme et le château de Domme Vieille qui avoit tenu pour les Anglois depuis l’an 1417, sont repris par les François sous la conduite de Jean de Carboniere sieur de Jayac, et Bertrand d’Abzac est pris dans le château avec Archambaud d’Abzac son frere et fait prisonnier ensemble la femme et famille dudit Bertrand, mais Jean et Gantonet d’Abjac ses enfans qui commendoient à la ville, voyant la surprise, se retranchent en un quartier où ils se defendent courageusement. Les habitans de Sarlat y accourent pour seconder les François, et bientôt après Jean d’Armagnac viconte de Loumagne lieutenant du roy en Guienne et le seigneur de Castelnaud de Bretenous y arrive(nt). Les Anglais ne pouvoient resister (à) toutes ces forces, capitulent, et pour convenir des articles le 15 septembre est faitte une assemblée à Gourdon, et là est passé un contrat reçu par Geraud Oustier et Jean Graulin notaires de Sarlat par lequel les dits Gantonnet et Jean d’Abjat promettent rendre la ville de Domme ès mains du sieur vicomte comme lieutenant du roy Charle(s), à la charge que ledit comte leurs fera bailler 3.000 reals d’or et leur fera rendre le château de Domme la Vielle ou autre place en justice de 300 livre de rente, de laquelle ils puissent paisiblement jouir à perpétuité, qu’il faira mettre en liberté Bertrand d’Abjat leur père, archambaud d’Abjat leur oncle, leur mere et autres de la famille de leurs dits père (et mere) qui avoient été fait prisonniers comme dit est, et leurs fera rendre leurs meubles ou 300 real(s) d’or pour la valeur, qu’il fera conduire en lieu assuré tous les Anglais qui pour lors etoient à Domme, que les habitans de Domme apres avoir juré fidelité au roy de France jouiront de toutes leurs anciennes libertés et franchises et pour cest effet le dit seigneur comte fera avec le roy que la cour du sceau et les assises accoutumées y seront rétablis et la monnoye d’or et d’argent y sera

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battue et tous autres privileges leurs seront remis en la forme qu’ils etoient avant que la ville taint le party d’Angleterre, et moyennant ce, les dits Jean et Gantonnet promettent que incontinent après la da delivrance des prisonniers tant eux deux qui contractent que leur père, mere, oncle preteront le serment de tenir avec toute fidelité la parti du roy de France et fairont tout ce qui leur sera possible de porter leurs sujets de seigneur de St Subra et Montastrut, d’en faire le meme, et le seigneur comte promet d’avoir l’abolission du roy, tant pour eux que pour tous les habitans de Domme et autres qui à leur incitation voudron(t) se rendre du parti français, toutes ces conditions furent accomplies et le roy Charles le sept pour recompenser Jean de Carboniere d’avoir ôté Domme des mains des Anglais luy en donna le gouvernement avec quelques rentes et domaines.

 

[16]Voicy l’histoire de Domme depuis 1292 que la montaigne fut achetée par Philippe Le Hardy, le contrat est passé par Raimond de Corneillan eveque de Cahors et tout ce qui s’est passé depuis cette epoque jusqu’en 1428.

His

.....

f°s 181 et suiv.

Fonds de Colbert à la bibliothèque du Roi vol. 181

Recueil de titres anciens depuis 1225, jusqu’en 1402. N° 2591 de Colbert, et 8448 du Roi. Folio xxxvi de l’ancienne cotte, et 12 de la nouvelle, art. viii. Année 1245.

Littera de xii denarii annui redditus, super quo (ou quod) dicitur hospicium ville Podii Sancti Frontonis.

Excellentissimo domino suo Ludovico Dei gratia illustrissimo Francorum Regi, major et universitas ville Podii Sancti Frontonis Petragoricensis, burgenses sui, salutem in eo qui dat salutem regibus. Majestatis regie per presentes litteras intimamus quod nos, omnibus dominis nostris Francorum regibus, in novitate sua, fidelitatis juramentum facere tenemur contra omnes homines qui possunt vibvere atque mori, et tradere totam villam predictam ad magnam vim et parvam, cum super hoc ab ipsis, vel eorum certo mandato fuerimus requisiti, tenemur etiam ipsos dominos vel [ad] eorum certum mandatum, ad pacem tenendam et repetenda jura sua, sequi in exercitu per totam Petragoricensem diocesesem , prout exire consuevit exercitus dicte ville. Vos enim et predecessores vestri nobis promisistis quod ipsam villam defendetis et custodietis, nec eam vos, aut aliis reges Francorum heredes vestri, a nostris [vestris] manibus removebitis in futurum. Existentes igitur excellentissime dominationis vestre, ut expedit amatores, et attendentes quam diligenti cura, ad defensionem nostram intendere propositis, vobis et heredibus vestris dominis regibus Francie, ipsam villam tenentibus, damus et concedimus in perpetuum, nomine communis in quolibet hospicio communitatis nostre, in quo paterfamilias tenens focum permanserit, duodecim denarios currentis monete, annuatim in dicta villa, in Nativitate Sancti Johannis Baptiste, vestro certo mandato persolvendos, volentes et concedentes ut cum de aliis terris Petragoricensis civitatis et diocesis, per mandatum vestrum commune levabitur de terris nostris extra dictam villam et burgos sibi contiguos existentibus, ipsum commune levetur, sicut est consuetum. Et hec omnia facimus ut majestas regia personas et res nostras, tanquam proprias semper custodiat et defendat, nostris nichilominus consuetudinibus, communitate, et consulatu, et sigillo et statutis edictis jurisdictione, cohercione, et libertatibus nobis salvis, et semper remanentibus, sicut sunt in presenti, et etiam consueverunt a tempore felicis memorie illustris Regis Philippi (*), avi vestri, usque modo in super supplicamus eidem majestati, ut si ei placuerit, et nobis concesserit, omnia que in presentibus litteris continentur, sigillum suum eisdem apponat, in robur et testimonium veritatis. Datum die dominica ante cathedram Sancti Petri Apostoli, anno domini millesimo ducentesimo XL V°.

Voy. Montfaucon, Bibl . Bibl. t. 2, fol. 961, où on lit ce sui suit sur le manuscrit : « Codex 2591 bibliothecae colbertinae, quae regiae adjuncta est ». Copie d’après les originaux, il y a environ 300 ans. Il paroit avoir été un chartulaire de la chambre des Comptes. Le livre est en velin, imparfait au commencement. Selon l’ancien numéro, il commence au 25e feuillet.

(*) Philippe Auguste. Voir charte de 1204, in registre JJ 7/8/9 f°LXXVI, sous l’entrée Archives Nationales de ce site.


[2] Il était maire de Besse en 1810.

[3] mots non compris.

[4] Mot non compris.

[5] 2 mots non compris.

[6] mots en surcharge non compris.

[7] Ce que nous lisons, sans assurance aucune.

[8] Raymond de Cornil.

[9] Verbe non compris.

[10] Ce que nous lisons.

[11] Jean de Hastings, comte de Pembroke.

[12] John Chandos.

[13] Peu lisible, non déchiffré.

[14] Toponyme non déchiffré

[15] Fin de ligne tronquée sur la copie numérique dont nous disposons.

[16] Ce passage est écrit verticalement, en travers de la page.