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Le « petit » musée lapidaire du vestibule gauche

Au fur et à mesure de l’avancement des travaux de maçonnerie préalables à la restauration des peintures de la voute, la maitrise d’œuvre a été confrontée à la nécessité de consolider les piliers de la voute, voire de les rebâtir entièrement. Ces travaux ont permis de découvrir sous les plâtras et enduits les chapiteaux originels de l’église, hélas en très mauvais état. Un seul, cependant, a pu être déposé et restauré dans de bonnes conditions. Il a été alors envisagé de réunir dans le vestibule (narthex) gauche de l’église, tous les éléments de pierre sculptés restant de l’église originelle (12^ème siècle).

En voici la liste :

- deux modillons obscènes déposés au dix-neuvième siècle, abandonnés sous les toits, et retrouvés lors de la restauration de la toiture préalable à la restauration des peintures.

- une sculpture représentant deux félins tête-bêche, qui se trouvait dans le mur « informe » de l’entrée de l’église, avant la construction du campanile vers 1885, et placés alors dans ce vestibule gauche de l’église.

- un Christ en majesté sculpté dans un décor ovale, portant des traces de polychromie, et provenant de même de l’ancien mur d’entrée.

- le chapiteau sauvé lors de la réfection des piliers de la voute.

(1) Les deux modillons obscènes, l’un mâle, l’autre femelle. Le mâle a visiblement vu ses attributs génitaux brisés intentionnellement.

(2) Les deux félins tête bêche. (« deux lions léopardés combattant tête-bêche » Jean Secret, Les églises du Ribéracois). Nous ne savons pas expliquer la symbolique de cette figure. Diverses hypothèses ne nous ont guère semblé convaincantes jusqu’ici. A noter que l’on trouve une sculpture similaire dans un mur de l’église voisine de Douchapt.

(3) Le Christ en majesté

« Christ assis et bénissant, inscrit dans une amande à têtes de clous » Jean Secret, Les églises du Ribéracois.

(4) Le chapiteau du pilier nord-ouest de la voute

Détails :

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