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Préambule Cl.R. : l’ouvrage présenté ici, a particulièrement retenu notre attention.

Il faut signaler tout d’abord la richesse des informations contenues notamment dans les notes et les observations : cette compilation est en tout point remarquable.

Mais ce qui nous a semblé digne d’être également souligné, c’est le caractère collectif, on dirait aujourd’hui collaboratif, de cet ouvrage. Le lecteur pourra observer ainsi l’importance et la diversité des multiples contributions.

Enfin, la rigueur des descriptions, la façon de choisir les attributs associés à chaque entité sceau et la méthode adoptée, sont très proches de celles opérées aujourd’hui par un analyste en systèmes d’information.

Le lecteur peut trouver ici le supplément à cet ouvrage, - source Gallica (http://gallica.bnf.fr/).

Par ailleurs, l’accès global aux planches photographiques se fait soit directement, ci-dessous, soit lors de la description d’un sceau individuel, lorsque nous disposons d’une reproduction correcte de ce sceau.

Il va de soi que nous publierons, avec indication de source, toute photographie de sceau du Périgord libre de droits, qui nous serait communiquée.

Le lecteur remarquera en effet la mauvaise qualité de certaines images de sceaux, liée à la reproduction de ces planches.

Enfin, pour la gestion des tables d’index, nous avons conservé la pagination originelle de l’ouvrage.

Ouvrages préférés :

-          M. Pastoureau, Les sceaux, Brepols, 1981; Bibliographie de la sigillographie française, Picard, 1982 M. Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Age occidental, Paris, Seuil, « La librairie du XXIe siècle », 2004

-          O. Guyotjeannin, J. Pycke et B-M Tock, Diplomatique médiévale, Brepols, Turnhout, 1993 & 3ème éd., 2006

PLANCHES ORIGINALES.

§  Planche I

§  Planche II

§  Planche III

§  Planche IV

§  Planche V

 

 

 

PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU PERIGORD.

(Annexe au Bulletin de la Société.)

SIGILLOGRAPHIE DU PERIGORD

PAR PH. DE BOSREDON

PÉRIGUEUX

IMPRIMERIE DUPONT ET Cie,  RUES TAILLEFER  ET DES FARGES.

1880

 

 « ... Propter amenitatem locorum et abundantiam fructuum et aquarum dulcedinem, idem episcopatus (Petragoricensis) regis Francice viridarium vocabatur. »

(Extrait d'une lettre adressée au roi, vers 1226, par le clergé du diocèse de Périgueux, et à laquelle sont appendus les sceaux de Ramnulfe, évêque de Périgueux, des chapitres de Saint-Etienne et de Saint-Front, des abbés d'Aubeterre, Boschaud; Brantôme, Cadouin, Chancelade, Châtres, Peyrouse, Saint-Amand, Saint-Astier et Terrasson, de l'archidiacre et de l’archiprêtre de Périgueux. (Archives nationales, J. 292, n° 1.)

AVANT-PROPOS.

Le Catalogue que j'ai l'honneur de présenter à la Société (1) contient la nomenclature et la description de plus de 400 sceaux se rapportant à l'ancien Périgord.

La plupart des sceaux compris dans cette liste sont conservés dans l'un des cinq dépôts suivants :

les Archives de l'État,

les fonds Clairambault et Gaignières,

la collection Périgord,

et le cabinet des titres, à la Bibliothèque nationale ;

(1)   Ce mémoire a été présenté  à la Société historique et archéologique du Périgord dans sa séance du 5 septembre 1878.

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Les archives du département des Basses-Pyrénées, qui renferment, comme on sait, les titres de l'ancien comté de Périgord ; Le Musée départemental, à Périgueux ; Les archives municipales de Périgueux.

Indépendamment des exemplaires conservés dans les dépôts publics, j'ai pu, grâce à des communications bienveillantes, donner la description d'un assez grand nombre de sceaux fort intéressants, conservés dans des archives de famille ou dans des collections particulières.

Parmi les personnes auxquelles je suis particulièrement redevable, je citerai M. le docteur Galy et M. Villepelet, qui m'ont aidé de leurs connaissances spéciales; M. Demay, archiviste aux Archives de l'État, et M. Robert, conservateur à la Bibliothèque nationale, qui m'ont ouvert les vastes dépôts confiés à leur érudition ; MM. Gaston et René de Gérard, qui ont mis à ma disposition leurs riches collections de sceaux du Sarladais ; M. le comte de Saint-Exupéry, qui m'a communiqué un document important, revêtu de deux sceaux inédits, dont l'un ajoute un nom nouveau à la nomenclature des abbés de Châtres ; mes honorables confrères de la Société historique et archéologique du Périgord, MM. le vicomte de Gourgues, le marquis de FayoUe, l'abbé Brugière, l'abbé Carrier, Carvès, le marquis de Chantérac, le comte de Cumond, Hoarau de la Source, de Laugardière, le marquis de Malet, du Mas-Paysac, Th. Sorbier, Taillefer, Alexandre de Bosredon, qui m'ont donné un concours empressé ; M. Dupuy, mon confrère également à la Société, qui m'a envoyé un travail précieux sur les sceaux de la ville de Bergerac, dont les archives sont placées sous sa direction ; M. le comte A. de Beaumont, M. l'abbé Fabre-Tonnerre, curé de Limeyrac ; M. le docteur Picaud, de Nontron ; M. Carré, pharmacien, à Bergerac, qui m'ont fourni d'utiles renseignements ; M. L. Guibert, vice-président de la Société archéologique et historique du Limousin, auteur d'un savant article sur la sigillographie de cette province, qui a bien voulu entreprendre pour moi des recherches spéciales dans les archives du département de la Haute-Vienne ; MM.  Gouget,  Lacombe, Tholin et Combarieu, archivistes de la Gironde, de la Corrèze, du Lot et du Lot-et-Garonne, qui ont fait des recherches analogues dans les archives de leur département. Je prie les personnes qui ont, avec une si parfaite obligeance, secondé mon travail, de recevoir tous mes remerciements (1).

(1) M. Hippolyte Dupuy, qui fait partie de la Société historique et archéologique du Périgord, a été chargé par elle de lithographier les sceaux du Musée de Périgueux et ceux dont j'ai pu me procurer des empreintes ou des moulages ; il a apporté à cette tâche, avec le talent du dessinateur, l'exactitude et le soin d'un archéologue.

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La description des sceaux des Archives nationales a été donnée d'après l'inventaire officiel publié par ordre du gouvernement (1), et celle des sceaux des archives de Pau, d'après l'ouvrage de M. Paul Raymond (2). Les autres ont été décrits d'après les matrices ou empreintes originales, ou, à défaut, d'après les articles qui les ont mentionnés et auxquels je renvoie.

Le sceau le plus ancien de tous ceux que j'ai pu relever, est celui de la ville de Périgueux, appendu au serment de fidélité prêté par la ville au roi Philippe-Auguste ; il date de 1204. Les plus récents sont du temps qui a immédiatement précédé la Révolution de 1789. J'ai cru devoir m'arrêter à cette dernière époque, par des motifs qu'il serait superflu d'indiquer. Aux xvne et xvin" siècles, le sceau proprement dit n'est plus guère usité que dans les chancelleries royales ; mais le cachet, s'il perd de son importance au point de vue historique, conserve de l'intérêt au point de vue de l'art, et nous pourrions citer des exemples remarquables à cet égard parmi nos cachets périgourdins, comme le cachet élégant et finement gravé de la ville de Sarlat (n° 40). Après 1789, le cachet devient banal, et de nos jours il est d'un emploi de moins en moins fréquent.

Je ne pouvais songer, sous peine d'étendre démesurément mon travail, à y ajouter une notice biographique, même abrégée, sur chacun des personnages auxquels ont appartenu les sceaux que je décris ; mais il m'a paru indispensable de donner quelques renseignements sommaires indiquant, autant que possible, leur filiation, leur alliance, l'époque de leur naissance et de leur mort. Je sollicite plus spécialement, pour cette partie de mon travail, l'indulgence de mes lecteurs. Mes notes ont été puisées aux sources les plus autorisées, mais les informations que celles-ci fournissent ne sont pas toujours précises ni toujours concordantes.

Dans cette longue série de personnages, on retrouvera presque toutes les illustrations périgourdines : les Talleyrand, Brantôme, Montaigne, La Force, Fénelon, Biron, Christophe de Beaumont, Belzunce.

Je ne donne pas, néanmoins, ma nomenclature comme complète ; pour la présenter comme telle, il faudrait avoir dépouillé les immenses collections de titres originaux

(1) Archives de l’Empire. Inventaires et documents publiés, par ordre de l'Empereur, sous la direction de M. de Laborde, directeur-général des Archives nationales. — Collection des sceaux, par M. Douet d'Arcq. — Paris, Imprimerie impériale, 1863-1868.

(2} Sceaux des archives du département des Basses-Pyrénées, par M. Paul Raymond. Pau, MDCCCLXXIV.

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que possède la Bibliothèque nationale, et d'autres dépôts qui fourniraient peut-être quelques exemplaires inédits. Je crois, du moins, pouvoir dire que j'ai consulté les fonds et analysé les recueils les plus importants, et que la plupart des sceaux qui peuvent intéresser le Périgord se trouvent compris dans mon travail.

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PREMIÈRE PARTIE.

SCEAUX LAÏQUES.

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A. - COMTES DE PÉRIGORD.

(DYNASTIE DES TALLEYRAND.)

N° 1 HÉLIE VI. (1)

1246.

Fragment de sceau rond, de 70mm, appendu à une promesse du comte au roi saint Louis de garder la paix faite avec les habitants du château de Saint-Front, datée de Paris, novembre 1246.

Légende. — S……. PETRAGORICENSIS.

(Sigillum [Helie, comitis] Petragoricensis.)

Dessin. — Sceau équestre, le bouclier aux armes des comtes de Périgord (de gueules, à trois lions d'or posés 2 et 1).

Revers.

Légende. — SIGILLVM : HELIE : COMITIS : PETR....IS.

(Sigillum Helie, comitis Petragoricensis.)

Dessin. — Ecu aux mêmes armes, accompagné dans le champ de trois fleurs de lys, deux en chef et une en pointe.

(Archives nationales, n° 1003.) Voir planche I, fig. 1 et 1 bis.

(1) Fils du comte Archambaud II; marié 1° à Brunissende, fille d'un seigneur nommé Augen; 2° à Gaillarde ; comte de Périgord de 1245 à 1251.

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N° 2 ARCHAMBAUD III. (l)

1272.

Fragment de sceau rond, de 25mm, appendu à un acte où le comte de Périgord se porte caution pour le comte d'Armagnac, condamné à une amende de 15,000 livres tournois; daté du 11 mars 1272.

Légende. — .... RET. ARCHAMBALDI COMIT PETRAG.

(Secretum Archambaldi, comitis Petragoricensis).

Dessin. — Sceau armorial : l'écu aux trois lions.

.(Archives nationales, n° 1004.) Voir planche I, fig. 2.

N° 3 LE MÊME.

1277.

Fragment d'un sceau rond d'environ 70mm, cire verte, appendu sur cordelette de fil blanc à un accord entre le comte de Périgord et les consuls de Périgueux, daté de Périgueux, le lundi après l'octave de saint Pierre et saint Paul (12 juillet) 1277.

Légende.  —   S. ARC...

(Sigillum Arcambaldi.....)

Dessin. — Equestre. Cavalier à droite, l'épée à la main, vêtu d'une cotte de mailles recouverte d'une robe flottante, casque carré, bouclier et housse du cheval aux armes (trois lions couronnés rampants); les lions du caparaçon sont tournés en sens contraire de ceux du bouclier, qui sont à gauche.

.Revers.

Légende.— ….. RACORICI.

Dessin. — Écu aux mêmes armes. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 822.) (Pièce 5 sceau 1 recto - Pièce 5 sceau 1 verso - photos Gabriel Foglia 2006)

(1) Fils du comte Hélie VI et de Gaillarde; marié 1° à Marguerite de Limoges, fille de Guy V, vicomte de Limoges; 2° à Marie d'Anduze, fille de Pierre Bermond, vicomte de Gévaudan, seigneur d'Anduze, veuve d'Arnaud-Othon, vicomte de Lomagne; comte de Périgord en 1251 ; mort en 1295.

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N° 4 LE MÊME.

1281.

Sceau rond, de 30mm, appendu à la vente faite par le comte au comte d'Alençon, d'un hôtel à Paris, appelé l’Hostel d’Osterriche(septembre 1281).

Légende. - S..;.. ARCAMBALDI COMS PETRAGOR.

(Sigillum Arcambaldi, comitis Petragoricensis.)

Dessin. — Sceau armorial. Ecu aux trois lions.

(Archives nationales, n° 1005. — Mentionné dans les Eléments de paléographie de M. Natalis de Wailly, t. II, p. 176.)

Voir planche I, fig. 3.

N° 5 LE MÊME.

1295.

Fragment d'un sceau rond d'environ 55mm, cire verte, appendu sur cofdelette de fil rouge et jaune, au testament d'Archambaud, comte de Périgord, daté du dimanche avant la Nativité de la Vierge, en septembre (4 septembre) 1295.

Légende détruite.

Dessin. — Cavalier à droite, vêtu d'une cotte de mailles et d'une robe dessus, l'épée à la main ; bouclier chargé de trois lions couronnés, posés 2 et 1 ; housse du cheval aux mêmes armes.

Contre-sceau.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 58.)

— 14 —

N° 6 HÉLIE TALEYRAND. (1)

1281.

Sceau rond de 30mm, appendu à la vente faite par le comte de Périgord au comte d'Alençon d'un hôtel à Paris appelé l'Hostel d'Osterriche. (Voir ci-dessus, n° 4.)

Légende. — S. HEL. ALAIRANDI VICE COMIT. LEOM et, dans le champ, ANIE.

(Sigillum Helie Talairandi, vice-comtois Leomanie.)

Dessin. — Sceau armorial. Ecu portant trois lions rampants, contournés, brisés d'un lambel de trois pendants mouvants du chef:

(Archives nationales, n° 1006.) — Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 591.

Voir planche I, fig. 4.

N° 7 LE MÊME, COMTE DE PÉRIGORD, SOUS LE NOM D'HÉLIE VII.

1301.

Sceau rond de 40mm, appendu à la cession faite au roi, par le comte, des vicomtes de Limoges et d'Auvillars (Saint-Germain-en-Laye, novembre 1301).

Légende. — S. HEL. TALAIRAN. COMITIS. PETG. VICEM. LEOMANIE. ET

ALTIVI....ARIS.

(Sigillum Helie Talairandi, comitis Petragoricensis, vicecomitis Leomanie et Altivillaris.)

Dessin. — Sceau armorial. Dans un champ à rinceaux, un écu écartelé, aux 1 et 4 des trois lions de Périgord, aux 2 et 3 d'une fleur de lys.

(Archives nationales, n° 1007.) Voir planche I, fig. 5.

(1) Fils du comte Archambaud III et de Marguerite de Limoges; marié 1° à Phelippe, vicomtesse de Lomagne, fille d'Arnaud-Othon, vicomte de Lomagne, et de Marie d'Anduze; 2° vers 1298, à Brunissende de Foix, fille de Roger-Bernard, comte de Foix, et de Marguerite de Béarn; comte de Périgord (1295-1311).

— 15 —

N° 8 LE MÊME.

1304.

Sceau rond, en cire rouge, de 22mm, appendu sur queue de parchemin à une quittance donnée par Hélie, par la grâce de Dieu, comte de Périgord, à Jean d'Arreblaye, sénéchal du Périgord et du Quercy, le lundi avant la Saint-Jean-Baptiste de l'an 1304.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu à trois lions.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXXIV.)

N° 9 LE MÊME.

1308.

Fragment de sceau rond, d'environ 35mm, appendu à une procuration du comte pour assister aux Etats de 1308, datée de Montanhac (Montignac), le samedi après la Saint-Marc 1308.

Légende détruite.

Dessin. — Sceau armorial. Au centre d'une rosace, l'écu aux trois lions des comtes

de Périgord.

(Archives nationales, n° 1008.)

Voir planche I, fig. 6.

— 16 —

N° 10 ARCHAMBAUD IV. (1)

1324.

Sceau rond, de 18 à 20mm, cire brune, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du Ier septembre 1324.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit à trois lions dans un trilobé.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.)

N° 11 LE MÊME.

1327.

Fragment de sceau rond, en cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 4 juin 1327.

Légende. — .... AR...... ……OR....

(Sigillum Arcambaldi, comitis Petragoricensis.)

Dessin. —- Ecu parti au 1, à un lion, et au 2, à trois barres.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXXIV). — Un autre exemplaire, presqu'entièrement détruit, mais qui paraît être identique au précédent, est appendu à une quittance datée du 22e jour du mois de ... 1327 (ibid).

(1) Fils du comte Hélie VII et de Brunissende de Foix ; comte de Périgord de 13I 1 à 1336 ; marié à Jeanne de Pons, dame de Bergerac, fille de Renaud de Pons, seigneur de Bergerac.

— 17 —

N° 12 ROGER-BERNARD. (1)

1353.

Sceau rond, 75°"°, cire rouge, appendu sur cordelette de fil vert à une cession de juridiction par le comte de Périgord aux consuls de Périgueux, datée de Périgueux, jour de Saint-Martial (30 juin) 1353.

Légende. — .... OGERI   ...ERNA ....ENCIS.

(Sigillum Rogerii Bernardi, comitis Petragoricensis.)

Dessin. — Equestre. Cavalier à droite, cotte de mailles sur l'armure, l'épée à la main ; bouclier et housse du cheval aux armes (trois lions couronnés rampants) ; selle et sangle du cheval très-apparentes ; champ treillissé à points.

Contre-sceau.

28mm.

Légende. — ROGIER BNART COTE DE PERREGORT.

Dessin. — Aux mêmes armes. Ecu penché, timbré d'un heaume à lambrequins cime d'un lion couronné, assis entre deux cornes, ornées chacune de deux houpettes, champ treillissé à étoiles.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 59.)

N° 13 LE MÊME.

1356.

Sceau rond de 30mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance dtt£ février 1356.

Légende. — ROGIER BERNART….. DE PIERREGORT.

(1) Fils du comte Hélie VII et de Brunissende de Foix; comte de Périgord (1336-1369) ; marié à Léonor de Vendôme, fille de Bouchard VI, comte de Vendôme, et d'Alix de Bretagne.

— 18 —

Dessin. — Ecu à trois lions, timbré d'un heaume surmonté d'un lion couronné ; fonds treillissé.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXXIV.) — Le même sceau est appendu à deux autres quittances des 17 et 21 février 1356 (ibid).

N° 14 ARCHAMBAUD V. (l)

1393.

Fragment d'un sceau rond, d'environ 60mm, cire rouge, appendu sur un cordonnet de soie rouge à une procuration donnée par le comte à son fils pour recevoir des hommages, datée du château de Montignac, 11 février 1892 (v. st.).

Rien d'utile de la légende.

Dessin. — Equestre. Cavalier couvert de la cotte de mailles, casque carré, l'épée à la main, le bouclier aux armes (trois lions couronnés, posés 2 et 1), répétées sur la housse du cheval. Le champ du sceau semé de têtes de lion de face et de têtes d'aigle de profil, dans un ornement composé de quadrilobes gothiques.

Contre-sceau.

30mm.

Légende. - S. ARCHAMBALDI COMIT. PETRAGORICE.

(Sigillum Archambaldi, comitis Petragoricensis.)

Dessin. — Aux mêmes armes. Ecu penché, timbré d'un heaume cime d'une tête de dragon à grandes oreilles droites, entre deux panaches, supporté de deux aigles.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 60.)

Voir la série H (SEIGNEURS) et la série U (PRELATS D'ORIGINE OU ^EXTRACTION PERIGOURDINE), aux mots Périgord et Talleyrand.

(1) Fils du comte Roger-Bernard et de Léonor de Vendôme; comte de Périgord (1369-1398); marié à Louise de Mastas.

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B. — COMTES DE PÉRIGORD.

(DYNASTIE D'ORLÉANS).

N°15 JEAN, BATARD D'ORLÉANS, COMTE DE PÉRIGORD. (2)

1430-1433.

Sceau rond, de 55mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à un certificat délivré, au sujet d'une vente faite pour le compte du duc d'Orléans, par « Jehan, bastard d'Orléans, comte de Pierregort, seigneur de Romorantin, grand-chambellan de France », en date du 5 novembre 1430.

Légende. — .... ORLE           PIERGORT, DE MORTAING ET DE REM....

Dessin. —Ecu aux armes d'Orléans (d'azur, à trois fleurs de lys d'or, au lambel de trois pendants d'argent), à un bâton d'argent posé en barre brochant sur le tout, surmonté d'un heaume et accosté de deux aigles.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Orléans.) — Un autre exemplaire est appendu à un acte du 31 juillet 1433.

(1) Parmi les sceaux des princes de la maison de Valois-Orléans et des sires d'Albret qui ont possédé le comté de Périgord, nous n'avons cru devoir comprendre dans notre recueil que ceux où la qualité de comte de Périgord est mentionnée. — Nous n'avons rencontré aucun sceau des comtes de la maison de Penthièvre-Bretagne et de celle de Bourbon-Navarre, qui portât cette mention.

(2) Né en 1403 ; fils naturel de Louis de France, duc d'Orléans, et de Mariette d'Enghien, dame de Cany ; seigneur de Mortaing en 1423 ; comte de Périgord de 1430 à 1439 ; seigneur de Romorantin en 1430 ; comte de Dunois en 1439, et de Longueville en 1443; marié 1° à Marie Louvet, fille de Jean Louvet, seigneur de Thais, Salinier et Mérindol; 2° en 1439, à Marie d'Harcourt, dame de Parthenay, fille de Jacques II d'Harcourt, baron de Montgomery, et de Marguerite de Melun, comtesse de Tancarville ; grand-chambellan de France; mort le 14 novembre 1468.

— 21 —

C. - COMTES DE PÉRIGORD.

(DYNASTIE D'ALBRET.)

N° 16 ALAIN, SIRE- D'ALBRET, COMTE DE PÉRIGORD. (1)

1497.

Fragment d'un sceau rond d'environ 60mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une charte relative à la réformation du domaine en Périgord et Limousin, datée de Nérac, 8 septembre 1497.

Légende. —    …..E DE PIEREG…..

Dessin. — Armes d'Albret (écartelé, 1 et 4 de France, 2 et 3 de gueules). L'écu penché, timbré d'un heaume à lambrequins, orné d'un collier de perles, cimier disparu (buste), supporté de deux lions.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 25.)

N° 17 LE MÊME.

1510.

Fragment d'un sceau rond, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une procuration datée de Montignac, 9 septembre 1510.

Légende inscrite sur une banderole flottante.

.... BRET... .OMTE DE....

(1) Fils de Jean Ier d'Albret, vicomte de Tartas, et de Catherine de Rohan ; marié à Françoise de Bretagne, comtesse de Périgord, vicomtesse de Limoges, fille de Guillaume de Bretagne, comte de Périgord, vicomte de Limoges, et d'Isabelle de la Tour.

— 22—

Dessin. — Equestre. Cavalier à droite ; il ne reste plus que le cheval, dont la housse est aux armes d'Albret, écartelé.

 (Archives des Basses-Pyrénées, n° 27.)

N° 18 LE MÊME.

1517.

Fragment d'un très-beau sceau rond d'environ 72mm, cire rouge, empreinte en papier, appendu sur simple queue de parchemin à une procuration datée de Casteljaloux, 14 février 1517 (v. s.).

Légende. — Sur une banderole flottant autour du sceau : SIG.... ALANI .... PETRAGO           

(Sigillum Alani, .... [comitis] Petragoricensis.)

Dessin. — Cavalier à droite armé, l'épée à la main, casque à lambrequins, cime d'un panache, le bouclier aux armes d'Albret, répétées sur la housse du cou du cheval. —- Il ne reste qu'un tiers environ de ce sceau d'une exécution remarquable.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 28.)

N° 19 HENRI II, SIRE D'ALBRET, ROI DE NAVARRE, COMTE DE PÉRIGORD. (1)

1551.

Sceau rond, de 44mm, cire rouge, empreinte en papier, appendu sur simple queue de parchemin à un dénombrement de Pierrot de Coppiac et Jean de Guadonneys, daté de Firbeys, 10 mai 1551.

Légende. -       VS R. N. VIC. …..PET. ET LEM….

(Henricus, rex Navarre, vicecomes Petragoricensis et Lemovicensis.)

Dessin. — Ecu droit écartelé : 1 Navarre, 2 Bretagne, 3 écartelé...., 4 deux léopards passants, l’un sur l’autre ; sommé d’une couronne ; fleurs de lys et rinceaux dans le champ.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 666.) — Ce sceau était celui de la cour de Chalus en Limousin.

(1) Fils de Jean II d’Albret et de Catherine de Foix ; sire d’Albret en 1516 ; roi de Navarre en 1517 ; marié en 1527 à Marguerite d’Orléans, duchesse de Berry et d’Alençon, sœur de François Ier, roi de France ; duc d’Albret en 1550 ; mort en 1555.

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D. – VILLES.

XIVe SIECLE

N° 20 BELVÈS. (l)

XIVe SIECLE.

Matrice plate en bronze, orbiculaire, munie de trois annelets plats posés en triangle. Sceau rond, de 58mm.

Légende. — S : CONSULUM : CASTRI : DE : BELLOVIDERE.

(Sigillum consulum castri de Bellovidere.)

Dessin. — Un château fort à trois tours carrées.

(Musée de Périgueux.)

Voir planche I, fig. 11.

(1) Il existe aux archives du département de la Gironde (fonds de l'archevêché de Bordeaux, G. 194) un projet de convention daté de 1727, non signé, entre l'archevêque de Bordeaux et les consuls de Belvès. Ce document contient la disposition suivante, qui ne paraît pas avoir été mise à exécution : «  13° Lesdits consuls et baillif auront un sceau commun qui comprendra les armes du seigneur et les trois tours de la ville, ou bien les consuls auront le leur, et ledit baillif aussi » (le sien, c'est-à-dire celui du seigneur) « de la manière susdite. » (Communication de M. Gouget, archiviste de la, Gironde.)

— 24 —

N° 21 BERGERAC.

VERS l322.(1)

Format et dimensions non connus.

Légende. — Sigillum consulatus et universitatis ville Brageriaci.

Dessin. — Ecu parti des armes des seigneurs de Bergerac et de celles de la ville, à savoir un dragon. (2)

Observations. — On ne connaît pas d'empreinte de ce sceau, mais on en trouve la description dans une charte de Charles IV, datée de juin 1322 (2) et conservée au Trésor des Chartes, qui ratifie une transaction passée entre Renaud de Pons, seigneur de Bergerac, et la ville. Cet acte s'exprime ainsi :
«.... Agitur et concordatum est inter partes predictas et idem dominus Brageriaci consensiticti syndici et habitatores Brageriaci, burgorum et claussussarum dicti loci, habeant ad perpetuum Corpus, Universitatem, Consulatum, Domum, Arcam et Sigillum communes.... Item concordatum est inter dictas partes.... quod in dicto sigillo arma seu signum domini sit ex parte una, et arma dicte ville ex altera, scilicet quidam draco insculptetur, et circumscriptio sit : SIGILLUM CONSULATUS ET UNIVERSITATIS VILLE BRAGERIACI. Item, quod dictum sigillum per très dictorum consulum in archa communi sub tribus clavibus formarum diversarum custodiatur. »

(1) Dans sa savante dissertation intitulée le Dragon de Bergerac (Bordeaux 1864), M. le vicomte de Gourgues exprime l'opinion que ce sceau doit remonter à l'origine de la commune (vers 1250 ; en admettant, ce qui ne nous paraît nullement prouvé, qu'il ait été fait usage, dès cette époque, d'un sceau aux mêmes armes, nous pensons, d'après les termes mêmes de la charte de 1322, que celui dont elle fait mention, et dont elle détermine pour l'avenir le dessin et la légende, est nécessairement postérieur à cette date.

(2) Dans l'édition imprimée des coutumes de Bergerac (Coutumes et Statuts de la ville de Bergerac, traduits du latin en français par M. Etienne Treliet, conseiller du roi en la cour du Parlement de Bordeaux et Chambre de l'Edit de Guienne, commentés par M. de Lamothe, avocat au Parlement de Bordeaux. A Bergerac, chez J.-B. Puynesge, imprimeur-libraire, Grande-Rue , près la fontaine des cinq Canelles. MDCCLXXXIX), on trouve, à propos du passage de la charte de 1322 relatif au sceau, la note ci-après : « Le sceau est parti, au Ier d'azur semé de fleurs de lys d'or, et au second d'argent, au dragon aîlé rampant, avec la couronne de comte. » Nous pensons que cette description, appliquée à tort au sceau de 1322, se rapporte à un autre plus récent (voir le n° 24).

(3) L'édition imprimée des coutumes donne la date du 21 janvier 1327.

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N° 22 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

AVANT   l38l.

Format et dimensions non connus.

Dessin. — Un dragon.

Observations. — Ce sceau, dont on n'a retrouvé jusqu'à présent aucune empreinte, est mentionné ainsi qu'il suit dans un inventaire de 1381, conservé aux archives de la ville de Bergerac : <c Item. Dos sagels de Cossolat e un contra-sagel. Soes assaber lo sagel ancia en que son tan solamen las armas ancienas de Cossolat, soes assaber un Griou. » Le mot grio ou griou signifie un griffon d'après M. Dessales (1), un dragon d'après M. de Gourgues (2). Nous avons cru devoir adopter cette dernière interprétation.

N° 23 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

1381.

Format et dimensions non connus.

Dessin. — Ecu parti de France et des armes de Bergerac, à savoir un dragon.

Contre-sceau.

Dessin. — Un dragon.

Observations. — Il ne subsiste non plus aucune empreinte connue de ce sceau, que l'inventaire de 1381 mentionne comme étant le sceau nouveau : « .... E lo sagel noel en loqual son las armas de nostre sire lo Rey de Franssa de la una part de l'escut, e en l'autra part las dichas armas de Cossolat, soes assaber un Griou. E en lo contra-sagel son tan solamen las armas de Cossolat sen plus. Del quai sagel noel e del contra-sagel al jorn duy son sagelas totas las letras de Cossolat.. »

(1) Les Armes de Bergerac, article publié dans le Journal de Bergerac du 20 février 1864.

(2) Le Dragon de Bergerac.

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N° 24 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

1647.

Sceau ovale, 18mm sur 14, apposé sur des lettres de bourgeoisie.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu parti, au 1 semé de fleurs de lys, au 2 à un dragon, cime d'une sorte de fleur de lys, sans couronne et sans supports ; bordure de grènetis.

(Communiqué par M. Dupuy, d'après des empreintes conservées aux archives municipales de Bergerac.)

Observations. — Cette empreinte est peut-être celle d'un des deux sceaux qui furent confectionnés en 15gi, d'après le livre des dépenses conservé aux archives de Bergerac et qui porte la mention suivante : « Le 21e dudit mois (21 avril 1591), Mons de Fontmartin a payé à Samuel Borimo, orphèvre, la somme de quatre escus pour luy payer journées et vacations par luy exposées à prendre, dans la maison du Consulat, les armoiries de la ville, faire deux cachets, l'un d'argent, l'autre de fer, et autre besoigne pour la ville, comme appert par quittance sur ce faicte, reçue par Valeton clerc, et pour ce XII livres. »

Plus tard, la ville, fit fabriquer deux autres cachets qui sont différents des deux que nous décrivons ci-après, ces derniers étant en cuivre et les autres en argent : « Le 29 dudit moys (29 juin 1651), on fait expédier des lettres de bourgeoisie à Samuel Mazet, maître orphèvre, moyennant deux cachets d'argent, l'un grand, l'autre petit, dans lesquels sont dépeintes les armoiries de la présente ville. » (ibid.)

On remarquera que le sceau nouveau (sagel noel) de 1381, les empreintes de 1647 et de 1787 et les deux sceaux-matrices qui seront décrits ci-après, portent les mêmes armes : parti, au 1 de France, et au 2 d'un dragon, qui est de la ville de Bergerac. C'est évidemment à ces armes que s'appliquent les vers mentionnés dans l'Inventaire de 1609 :

Le Dragon que tu vois gravé dessus mes armes

Avec trois fleurs de lys

Montre quels ont estes aux guerres et vacarmes

Nos citoyens jadis.

Pour le Roy, pour la Loy, pour la chère Patrie,

J'ay toujours guerroyé,

Et pour ces trois encor tout ce qu'auray de vie

Veux qu'il soit employé.

Notons toutefois que le dessin des armes de France a varié : sur l'un des sceaux-matrices, il est, comme l'indiquent les vers que nous venons de citer, à trois fleurs

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de lys ; sur l'empreinte de 1647 et le sceau de 1725, il est semé de fleurs de lys sans nombre; sur l'empreinte de 1787, semé de fleurs.de lys par rangées de 3 et de 2 alternées.

N° 25 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

XVIIe   SIÈCLE.

Sceau ovale, 4mm sur 25.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale parti, au 1 d'azur à trois fleurs de lys posées 2 et 1, au 2 a un dragon ; couronne de comte ; l'écu entouré de deux palmes.

(Communiqué par M. Dupuy, d'après la matrice en cuivre jaune conservée aux archives municipales de Bergerac.)

Voir planche V, fig. 1.

N° 26 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

1725.

Sceau ovale, 35mm sur 31.

Légende. - HOTEL. DE. VILLE. DE. BERGERAC.

Dessin. — Ecu parti, d'azur semé de fleurs de lys, et de gueules à un dragon ; couronne comtale; à droite et à gauche de l'écu, la date 17-25.

{Communiqué par M. Dupuy, d'après la matrice en cuivre jaune conservée aux archives municipales de Bergerac.)

Voir planche V. fig. 2.

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N° 27 BERGERAC. — AUTRE SCEAU.

1787.

Sceau ovale, 25mm sur 20, apposé sur des lettres de bourgeoisie. Pas de légende.

Dessin. — Ecu parti, au 1 semé de fleurs de lys (posées 3, 2, 3, 2 et 3), au 2 à un dragon ; couronne de comte ; l'écu entouré de deux palmes.

(Communiqué par M. Dupuy, d'après des empreintes conservées aux archives municipales de Bergerac.)

N° 28 CLÉRANS.

XIIIe   SIÈCLE.

Format, dimensions et dessin non connus.

Mentionné dans un titre du xme siècle, dont un extrait existe à la Bibliothèque nationale (fonds Périgord,t. XXXIII) : a Actum subsigillocomtnunitatisde Clarens...» (De Gourgues, le Dragon de Bergerac, p. 15.)

N° 29 DOMME.

1370.

Sceau rond en cire rouge, de 42ram, appendu sur queue de parchemin à une ordonnance de paiement datée de 1370.

Légende. — ....COSULATUS VILL            TIS DOME.

(Sigillum consulatus ville Montis-Dome.)

Dessin. — Au centre d'une arcature à six lobes en ogive, un ornement qu'on suppose être la représentation de trois rochers ou mamelons, accompagné, dans chacun

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des trois lobes supérieurs, d'une fleur de lys, dans le lobe inférieur d'une tige feuillée, et dans les deux autres d'un oiseau.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Dôme.) — Décrit et figuré : 1° dans les Documents  historiques sur la ville de Dôme (Dordogne), recueillis et publiés par J.-B. L. (Lascoux), Paris, 1836 ; 2° dans le Dragon de Bergerac, par M. de Gourgues, pi. II, fig. 3. — Voir également les observations de M. René de Gérard dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 174.

N° 30 EYMET.

1308.

Fragment de sceau rond, de 55mm, appendu à une procuration pour assister aux Etats-Généraux, en date du pénultième avril 1308.

Plus rien d'utile de la légende.

Dessin. — Ecu chargé d'un château à trois tours, accompagné en chef à dextre d'une étoile.

Contre-sceau.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu semé de fleurs de lys.

(Archives nationales, n° 5728.) — Décrit et figuré par M. de Gourgues dans le Dragon de Bergerac, pl. II, fig. 5.

N° 31 PÉRIGUEUX.

1204.

Sceau rond, de 65mm, cire brune, appendu sur double queue de parchemin au serment de fidélité de la ville de Périgueux (tota communitas ville de Petragoris) à Philippe-Auguste, daté à Rouen de mai 1204.

Légende. — SIGILLVM MAJORIS CONFRATRIE PETRAGORIC.

(Sigillum majoris confratrie Petragoricensis.)

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Dessin. — Une aigle.

(Archives nationales, n° 5729.) — Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 51, et le Dragon de Bergerac, par M. de Gourgues, pl. I, fig. 4. — Ce sceau figure, sous le n° 198, au Musée paléographique des Archives nationales. Il est cité dans les Eléments de paléographie de M. Natalis de Wailly, t. II, p. 205. — Voir la note II à la fin du volume.

Voir planche I, figure 12.

Observations. — La série des sceaux relatifs à Périgueux comprend :

Le sceau n° 31, au type de l'aigle (employé en 1204) ;

Le sceau n° 32, au type du sergent d'armes (employé en 1223) ;

Les sceaux n°s 33 et 34, qui, sauf des différences de détail, présentent sur l'une des faces une enceinte de ville fortifiée à cinq tours, et sur l'autre l'effigie d'un évêque (saint Front) : le sceau n° 33 employé en 1240,1245,1277,1278 ; le sceau n° 34 en 1308 et 1353 ;

Trois autres sceaux plus récents (n°s 35, 36 et 37), qui représentent une porte de ville fortifiée à deux tours surmontée d'une fleur de lys.

La ville de Périgueux ayant été, antérieurement à 1240, divisée en deux villes qui avaient une existence municipale distincte, la Cité et le Puy-Saint-Front, il convient de préciser autant que possible l'attribution des sceaux que nous venons d'énumérer. C'est ce que nous allons faire à propos de chacun d'eux, sauf pour les n°s 35, 36 et 37, à l'égard desquels il n'y a pas de doute possible et qui appartiennent sans contestation à la ville de Périgueux prise dans son ensemble.

Rappelons tout d'abord les termes du traité d'union de 1240, qui est un document essentiel dans"la question. Cet acte s'exprime ainsi : « ...Item, universitas unico et eo sigillo utetur quo, hujus compositions temporej consulatus et communia ville Podii-Sancti-Frontonis Petragoricensis utebatur, cum omni plenitudine consuetudinis etjuris quo illo utebatur. » Il résulte de ce texte :

Que le Puy-Saint-Front avait, au moment du traité d'union, un sceau particulier ;

Que ce sceau fut adopté comme sceau, de., la communauté nouvelle (universitas);

Que l'usage de tout autre sceau fut interdit pour l'avenir.

La Cité avait-elle, comme le Puy-Saint-Front, un sceau qui lui fût propre ? Le traité de 1240 est muet à cet égard. Que faut-il conclure de ce silence ?

La question a été et est encore controversée.

Le Mémoire sur la constitution politique de la ville et cité de Périgueux (1775), qui donne, un dessin très-incorrect de ce sceau, l'appelle Sceau de la Cité et ajoute : « L'aigle romaine qu'on y voit annonce le municipe romain, et l'inscription qu’on y lit indique de plus une confédération particulière des trois ordres de cette cité pour la défense de la liberté commune. » C'est cette confédération que le Mémoire appelle la première ou la principale confraternité, par opposition à la seconde confraternité, qui

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est celle du Puy-Saint-Front. Aussi traduit-il la légende Sigillum majoris confratrie Petragoricensis, par cette expression : Sceau de la première confraternité, et non, comme M. Dessalles Ta interprétée depuis : Sceau du maire de la confraternité. La première traduction était même si complètement admise qu'elle a entraîné des erreurs matérielles dans la transcription de la légende : c'est ainsi que le Mémoire servant de supplément pour les citoyens de Périgueux (1780) donne (p. 44) cette leçon défectueuse : Sigillum confratrie majoris, au lieu de la vraie : Sigillum majoris confratrie.

M. le docteur Galy, dans son Catalogue du Musée de Périgueux (n° 581), inscrit le sceau à l'aigle comme appartenant à la Cité, et il ajoute : « Le type de l'aigle, non pas conservé, mais reparaissant au moyen-âge dans cette ville pleine de souvenirs romains, est une réminiscence due à l'initiative de son administration, et non une succession non interrompue de ce symbole de l'ancien municipe. Si des monnaies gauloises de Vésone portent une aigle éployée et au revers la tête d'Apollon, il faut reconnaître que ce type était depuis longtemps oublié, quand il sembla convenable aux habitants de la Cité de rétablir l'aigle sur le sceau. La vue de quelque sculpture en fut probablement la cause déterminante, et on sait, d'après M. de Taillefer, qu'il existait autrefois à la Cité un bas-relief antique représentant des aigles. C'était alors assez fréquent que ce retour vers un passé glorieux. »

M. de Froidefond s.'est rangé à cette opinion dans sa Liste chronologique des maires de Périgueux (Périgueux 1873), p. 5 : « Le sceau était, pour la Cité, l'aigle antique, réminiscence du municipe ; pour le Puy-Saint-Front, un sergent d'armes tenant l'épée et le bouclier sur lequel était une croix, symbole à la fois de noblesse et du caractère militaire et religieux des habitants. » Il dit également dans son excellent article sur les armoiries de Périgueux (Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. Ier) : « ...Ces deux villes distinctes avaient chacune un sceau particulier : celui de la Cité, représenté par un aigle, réminiscence du municipe romain, et celui du Puy-Saint-Front, par un sergent d'armes... »

Toutefois, dans son Dictionnaire topographique de la Dordogne (V° Périgueux), M. de Gourgues s'est prononcé  en sens contraire : « On ne connaît pas », dit-il, ce de sceau particulier à la Cité.  Celui appendu à la charte portant le serment de fidélité juré par les hommes de Périgueux à Philippe-Auguste en 1204, par lequel ils s'engagent à lui livrer totam villam de Petragoris integre, représente une aigle éployée dans le champ,  avec cette légende : Sigillum majoris confratrie Petragoricensis. On a pu croire que pour représenter tous les hommes de Périgueux, on avait ajouté à l'aigle, emblème de la Cité, la légende particulière à la nouvelle ville ; car sur un sceau d'Agen, de la même époque, on retrouve cette même pensée d'association : dans le champ, un aigle, et autour : Sigillum majoris civitatis Agenni. Mais dans une charte de 1245, les chevaliers et habitants de la Cité, milites et cives, déclarent qu'ils n'ont pas de sceaux authentiques, tandis que le maire et la commune du Puy-Saint-Front font apposer leur sceau. Dès 1228, l'aigle avait disparu; dans le

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champ, un sergent d'armes... » — La charte de 1245, sur laquelle se fonde M. de Gourgues, contient, en effet, les deux passages suivants : «  Nos etiam milites et cives Petragor., quia sigillum authenticum non habemus, sigillis Reperendi Patris Episcopi Petragor. et Capituli supra dicti présentes litteras procuravimus sigillari. Nos etiam, major et communitas Podii-Sancti-Frontonis, in testimonium predictorum sigilla nostra presentis litteris duximus annectenda. » La citation de M. de Gourgues est donc exacte ; mais la conséquence qu'il en tire est peut-être erronée. Il ne nous paraît pas démontré que cette expression, « milites et cives Petragoricenses », représente exactement la Cité, et en admettant qu'il en fut ainsi, on ne saurait s'étonner que la Cité n'eût pas de sceau particulier. On l'a vu plus haut : à partir de 1240 la nouvelle commune (universitas) ne pouvait avoir qu'un sceau (unico), lequel était l'ancien sceau du Puy-Saint-Front (et eo... quo... communia ville PodiiSancti-Frontonis utebatur). Il n'y a donc rien à induire de la circonstance qu'en 1245 la Cité n'avait point de sceau.

M. Dessalles, archiviste du département de la Dordogne, a traité à fond la question dans un article que nous reproduisons, malgré son étendue, parce que l'historique des sceaux de Périgueux est loin d'être indifférent pour l'histoire même de la ville :

« L'organisation du bourg du Puy-Saint-Front en commune et la réunion de la Cité au bourg, appelé désormais ville de Périgueux, comme tous les événements d'une certaine importance qui se rattachent à l'histoire de notre province, ont été le sujet de conjectures, de suppositions et d'assertions qui ne reposent sur rien de positif. On a dit, d'un côté, que Vésone avait, dans la haute antiquité, pris l'aigle éployée pour emblème, tandis que, de l'autre, oh a avancé que cet emblème lui venait de sa qualité de municipe romain. En parlant de la révolution municipale, on a prétendu que le sceau pendant à l'hommage rendu à Philippe-Auguste en 1204, dont je parlerai tout à l'heure, et sur lequel on voit une aigle éployée, annonçait le municipe romain, et que l'inscription qu'on lit autour indiquait une confédération particulière des trois ordres de la Cité pour la défense de leur liberté commune ; que l'homme armé du sceau appendu à l'acte d'hommage de 1223, dont il va être aussi question, désignait assez clairement l’état militaire de la corporation du Puy-Saint-Front, qui n'était qu'un démembrement de la Cité, etc., etc. Avant de m'expliquer sur les sceaux qui nous ont été conservés et qui sont au nombre de quatre, trois anciens et un autre beaucoup plus moderne, je déclare que je décline complètement la solidarité de cette érudition aventureuse et que je me bornerai à signaler les faits résultant des actes authentiques.

» J'ai dit que le bourg du Puy-Saint-Front s'était surtout recruté et avait fini par devenir une agglomération de familles considérable, au détriment de la Cité, et que ses tentatives pour se donner des institutions municipales furent tellement heureuses qu'il était constitué au plus tard en 1188 ; ce qui signifie qu'à cette époque il avait un maire, des consuls et un sceau, comme on le verra bientôt ; et pourtant les circonstances au milieu desquelles il conquit sa liberté rendaient sa situation essentiellement difficile.

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» C'est au milieu de tous ces événements, de toute cette agitation, que nous voyons les bourgeois du Puy-Saint-Front dresser des chartes et les sceller de leur sceau, c'est-à-dire, en d'autres termes, faire acte d'association municipale.

» L’Instruction et procès-verbal des titres représentés par les citoyens de Périgueux et envoyés à la Chambre des comptes, d'après lesquels fut rendu l'arrêt du Parlement de Paris de 13333 reconnaissant lés droits et immunités de la ville, etc. (Recueil des titres, etc., pp. 216-233) nous fait connaître le plus ancien titre où il soit question de la commune de Périgueux. Il est de l'année 1188, dont j'ai parlé plusieurs fois, et d'après ce procès-verbal, ces lettres erant sigillate sigillo communitatis dicte ville... in quo sigillo erant caractère seu sculpture, videlicet quidam serviens armatus cum clipeo et ense. Il est évident que ce sceau est le même que celui qui existe encore aux Archives de l'Empire, pendant à un acte d'hommage de 1223, sur lequel on voit un sergent d'armes, le casque en tête, revêtu du hoqueton, l'épée haute, le bouclier peint d'une croix en avant, comme un guerrier prêt à combattre, avec cette légende, un peu endommagée, mais parfaitement lisible : Sigillum burgensium de Petragoris ; contre-sceau représentant un évêque mitre, revêtu de ses habits pontificaux, le bâton pastoral ou crosse d'une main et de l'autre un objet qu'on a cru être à la fois une palme et une branche d'olivier, avec cette légende : Secretum de Petragoris. Le procès-verbal donne cette image d'évêque pour celle de saint Front. La pièce de 1188 commençait par.ces mots : Communitas ville Sancti-Frontonis Petragoricensis. Une autre de 1203, avec le même sceau, par ceux-ci : Communitas burgensium de vilht Sancti-Frontonis de Petragoricensis. Le début de celle de 1223 est : Excellentissimo ac reverendissimo suo... Ludovico, Dei gracia illustri régi Francorum, major et universitas de Podio-Sancti-Frontonis Petragoricensis. Ajoutez à cela, ce qu'il importe, de ne pas perdre de vue, que ces pièces sont toutes trois datées du Puy-Saint-Front.

» En présence de ces faits, que deviennent les assertions dont j'ai parlé plus haut, que devient surtout cette priorité d'association assignée aux trois ordres de la Cité,, symbolisés par l'aigle éployée et la légende du sceau pendant à l'hommage de 1204 ? Evidemment elles rentrent dans le néant d'où elles n'auraient jamais dû sortir, surtout lorsqu'en lisant la charte qui porte ce sceau, on s'aperçoit qu'elle est datée de Rouen et non pas de Périgueux; car c'est précisément le lieu de la date qui va achever de jeter la lumière sur cette grosse affaire, dénaturée comme, pour ainsi dire, à plaisir.

» Il était d'usage absolu, d'obligation étroite de ne jamais déplacer le sceau d'une commune. <I} \\ n'y avait donc pas possibilité que les habitants du Puy-Saint-Front

(1) « Je n'en donnerai pour exemple que le passage suivant de la charte de Bergerac : « Le sceau sera gardé par trois desdits consuls, dans le coffre commun, sous trois diverses clefs. » Si Ton en veut d'autres, on n'a qu'à parcourir les chartes de commune passim dans le Recueil des ordonnances des rois de France. » (Note de M. Dessalles.)

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qui s'étaient rendus auprès de Philippe-Auguste, devant Rouen, dont ce roi faisait alors le siège, eussent porté avec eux le sceau de la commune de Périgueux. Il leur fallait cependant, en rendant hommage à ce prince, appendu à la charte commémorative de cet acte, un sceau authentique. Le maire, qui évidemment faisait partie de la députation, était seul porteur d'un sceau de cette nature. Voilà pourquoi le sceau de ce magistrat se trouve attaché à cette charte ; car il n'est pas possible de se méprendre sur la nature de ce sceau, qui porte pour légende : Sigillum majoris confratrie Petragoricensis, et non pas confraternitatis, comme on l'a dit partout ; légende qu'on ne peut traduire que par ces mots : Sceau du maire de la confrérie pétragoricienne.

» Voilà donc la preuve matérielle que le sceau à l'aigle éployée, au lieu de rappeler l'association des trois ordres de la Cité, n'a pas même trait à la Cité, et n'est tout simplement que le sceau d'un maire de la ville du Puy-Saint-Front. 11 n'y avait donc pas nécessité d'accumuler les invraisemblances à son sujet. Il reste cependant une réflexion à faire : l'aigle éployée était-elle seulement à l'usage du maire alors en fonctions, ou bien caractérisait-elle les armes du maire en général ? J'admettrais volontiers que l'aigle éployée appartenait en propre au maire en fonctions en 1204. Nous avons encore en Périgord plusieurs familles qui la portent dans leurs armes.

» Il pourrait cependant se faire que l'aigle éployée eût été attribuée au maire en qualité de premier consul, par souvenir des consuls de Rome.

» L'aigle de forme héraldique, découverte avec l'inscription du tombeau de Geoffroi Chatuel, maire de Périgueux en 1214, corrobore complètement cette conjecture. L'aigle était devenue l'attribut spécial des maires. C'était une réminiscence de l'aigle consulaire de l'ancienne Rome. Le maire de la ville de Périgueux, constituée en municipe, était le premier consul de l'administration consulaire que la corporation ou confrérie (confratria) s'était donné, et comme insigne il avait pris ou reçu l'aigle de forme héraldique. Ce fait est une démonstration de plus en faveur de mon opinion sur le sceau appendu à la charte de 1204.

» Que si par hasard il restait quelque doute au lecteur sur les explications qui précèdent, on n'aurait qu'à jeter un coup d'œîl sur le premier traité connu entre le Puy-Saint-Front et la Cité, et conclu en 1217, comme je l'ai dit plus haut, par l'entremise de Ramnulfe de Las Tours, alors évêque de Périgueux. On lit dans ce traité : In testimonium hujus rei, nos et ecclesie sanctorum Stephani et Frontonis et commune de Podio-Sancti-Frontonis presentem chartam sigillis nostris fecimus sigillari. (En témoignage de cette chose, nous avons fait sceller la présente charte de notre sceau? de ceux des églises de Saint-Etienne et de Saint-Front, et de celui de la commune du Puy-Saint-Front.) Pourquoi la Cité n'y a-t-elle pas apposé le sien ? Parce qu'elle n'en avait pas. C'est, du reste, ce que dit expressément un acte de 1247, inséré dans le Recueil des Titres, etc., p. 74, où il est dit : Nos vero milites et cives Petragoricenses, qui sigilla authentica non habemus…. (Pour nous, chevaliers  et citoyens de Périgueux, qui n'avons pas de sceau authentique....)

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» Le fait capital qui ressort de tout ce qui précède, c'est que le municipe romain ne concourut en rien à l'organisation municipale moderne de la commune de Périgueux, parce que cette organisation était le produit tout naturel des événements... Ainsi donc, non-seulement il n'y eut pas deux confréries ayant chacune son sceau,. mais même il n'y eut aucune espèce de mouvement à la Cité dans le sens communal,. jusqu'à l'époque du traité de 1240, qui eut pour objet de former une seule association municipale de la ville et de la Cité.

» Mais alors qu'était la Cité ? Elle ne formait plus, à l'époque du mouvement communal , qu'une agglomération d'habitations occupées par des damoiseaux , des chevaliers et des clercs, vivant noblement, selon la hiérarchie et les usages de la féodalité ; jouissant d'une indépendance en harmonie avec la position qui leur était faite, forts de leur homogénéité et n'ayant rien à démêler ni avec les seigneurs du voisinage ni même avec le comte, et toujours en paix avec tout le monde, tant qu'il n'y eut pas de démêlés entre eux et le Puy-Saint-Front. Il n'en fut pas de même après. le traité conclu en 1240 ; alors, leurs intérêts et ceux de la ville se trouvèrent confondus, et, dès ce moment, ils durent faire cause commune avec leur associée et, par suite, avoir pour ennemis ses ennemis. » (Arrondissement de Périgueux ; détails statistiques,. géologiques, historiques, archéologiques et agricoles sur cet arrondissement, par L. Dessalles ; publié dans les Annales de la Société d'agriculture de la Dordogne, t. XXV, 1864, pp. 35 et 87.)

L'argumentation de M. Dessalles, contre l'attribution à la Cité du sceau à l'aigle, se résume ainsi :

La Cité n'avait point de sceau propre ; si elle en avait possédé un, elle l'eût apposé. aux traités de 1223 et de 1240, comme le Puy-Saint-Front y a apposé le sien.

De plus, l'acte de 1245 constate formellement que la Cité n'avait effectivement pas. de sceau (nos etiam milites et cives Petragoricenses, quia sigillum non habemus).

Nous avons déjà réfuté ce dernier argument, qui est, à nos yeux, sans valeur. L'autre, au contraire, nous paraît fort sérieux, et nous le tiendrions pour concluant, si les diverses attributions proposées par M. Dessalles ne nous paraissaient elles-mêmes sujettes à contestation.

M. Dessalles, en effet, se fondant sur les termes de la légende (Sigillum majoris). qu'il traduit par sceau du maire, soutient que le sceau à l'aigle était, ou bien le sceau personnel du maire du Puy-Saint-Front alors en fonctions, ou bien le sceau permanent du maire, sceau attaché à l'office, quel que fût le titulaire.

La première hypothèse nous paraît inadmissible. Si le sceau eût appartenu à titre personnel au maire alors en fonctions, il porterait très-certainement le nom de ce maire : Sigillum N...., majoris, etc., au lieu de : Sigillum majoris.... Nous croyons-qu'on peut tenir ceci pour constant.

Il faut donc en revenir à la seconde hypothèse. On pourrait peut-être sur ce point se demander pourquoi M. Dessalles, si sévère pour ceux de ses adversaires qui, à

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propos de la Cité, ont invoqué les souvenirs du municipe romain, accueille lui-même complaisamment cette origine lorsqu'il s'agit ;du Puy-Saint-Front, et n'hésite pas à admettre que le maire de cette dernière ville avait adopté l'emblème de l'aigle en qualité de premier consul, à l'instar des premiers consuls de Rome. Nous nous bornerons à faire remarquer que le sceau du maire, au moyen-âge, n'était autre que celui delà ville, « Les maires », disent MM. Chassant et Delbarre (Dictionnaire de sigillographie pratique, p. 120), « n'eurent d'autre sceau que ceux de la commune». Il n'est donc pas admissible que le Puy-Saint-Front ayant à la même époque le sceau au sergent d'armes, le maire du Puy-Saint-Front eût de son côté le sceau à l'aigle : c’eût été avoir deux sceaux municipaux concurremment. L'Instruction de 1333, qui rappelle avec soin les anciens actes scellés du sceau du Puy-Saint-Front, ne mentionne point celui de 1204, ce qu'il eût fait assurément si ce sceau se fût rapporté, soit à la ville, soit au maire du Puy-Saint-Front. Enfin, les termes mêmes de l'acte auquel il est appendu, ne me paraissent nullement confirmer l'interprétation de M. Dessalles. D'après M. Dessalles, l'hommage de 1204 aurait été rendu au roi Philippe-Auguste par les habitants du Puy-Saint-Front. La charte s'exprime tout autrement ; en voici les termes : « Carta defidelitate HOMINUM PETRAGORICENSIUM quant fecerunt domino regi. Excellentissimo domino suo Philippo, Dei gracia Francorum regi, TOTA COMMUNITAS ville de Petragoris.... Et tenemus ei et heredibus suis tradere TOTAM VILLAM de Petragoris integre.... » Les lettres reversales du roi disent également : « Notum facimus.... quod OMNES HOMINES de Petragoris.... »

Nous pensons, quant à nous :

1° Que les mots Sigillum majoris signifient Sceau du maire, cette interprétation •étant, à notre avis, fixée d'une manière certaine par les sceaux très-nombreux de la même époque, où la même formule se retrouve et où elle ne peut avoir d'autre sens ;

2° Que le sceau était un sceau municipal, et non le sceau personnel du maire ;

3° Que l'attribution de ce sceau municipal au Puy-Saint-Front doit être, par les motifs que nous venons d'exposer, péremptoirement écartée ;

4° Que par conséquent le sceau à l'aigle doit être regardé comme celui du maire, représentant, soit l'universalité de la ville de Périgueux prise dans son ensemble, soit la Cité.

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N° 32 PÉRIGUEUX-PUY-SAINT-FRONT.

1223.

Fragment de sceau rond, de 67mm, appendu à une charte du mois de septembre 1223 par laquelle le maire et la commune de Puy-Saint-Front (maior et universitas burgensium de Podio-Sancti-Frontonis) promettent au roi de lui garder leur ville et de lui être fidèles dans l'affaire des Albigeois.

Légende. -…….IGILLVM BVRGENS...M DE PETRAG.

(Sigillum burgensium de Petragoris.)

Dessin. — Homme d'armes à pied, tourné à droite, l'épée haute et couvert d'un bouclier chargé d'une croix.

Contre-sceau.

Légende. — SECRETVM DE PETRAGORIS.

Dessin. — Un évêque vu de face, à mi-corps, mitre d'une mitre cornue, crosse et bénissant.

(Archives nationales, n° 5731.) —Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 582, le Dragon de Bergerac, par M. de Gourgues, et les Eléments de paléographie de M. Natalis de Wailly, t. II, p. 205.

Voir planche II, figures 2 et 2 bis,

Observations. — « C'est le sceau de la partie indépendante du Puy-Saint-Front, qui comptait encore deux autres pouvoirs, les abbayes de Saint-Front et de Saint-Silain. » (Dr Galy, Catalogue du Musée, n° 582.) — L'attribution de ce sceau au Puy-Saint-Front n'a soulevé aucune contestation. Le Mémoire sur la constitution de Périgueux en donne un croquis avec ce titre : « Sceau du Puy-Saint-Front ou de la seconde confraternité », et cette note : « L'homme armé désigne assez clairement l'état militaire de cette corporation, qui n'était qu'un démembrement de la Cité. »

L'exemplaire des Archives nationales, qui est le seul connu, date de 1223 ; mais, ainsi qu'il a été dit sous le n° précédent, il est fait mention du sceau dès 1188, ainsi que le constate le document intitulé Instruction et procès-verbal des titres représentés par les citoyens de Pêrigueux et envoyés à la Chambre des comptes, d'après, lesquels fut rendu l'arrêt du Parlement de Paris de 1333 (20 avril 1332), dont voici la teneur : « .... Qui quidem maior et consules... produxerunt et exhibuerunt quasdam patentes litteras regias et arresta regia..,ad probandum et hostendendum qualiter et quomodo

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iidem major et consules et eorum predecessores habent et habuerunt ab antiquo cognitionem executionemque omnium causarum tam civilium quam criminalium in villa Petrag. et civitatis ejusdem et ejus pertinentis et in parrochia Sancti-Frontonis Petrag., juxta arresta regia super hoc lata, habendi carceres, turrim, prisionem, consulatum et curiam judicem,... sigillum ad contractes, sigillum ad causas curie.... Necnon iidem major et consules predicti, ad faciendum fidem quod consulatus de Petragoris ab antiquo sigillum ad contractes habet,... exhibuerunt infinitas et antiquas litteras sigillo dicti consulatus cum cera alba sigillatas. Tenor vero designationum litterarum sigillo  consulatus predicto sigillatarum sequitur  sub hiis verbis. Pro-duxerunt quamplures litteras antiquissimas continentes diversos contractes inhitos dicta villa Petragorarum inter plures singulares personas, que littere erant sigillate sigillo communitatis dicte ville, quo tempore antiquo retroactis temporibus tune utebatur in eadem villa, in quo sigillo sunt et erant caractere seu sculpture, videlicet quidam serviens armates cum clypeo et ense, licet nunc quodam alio sigillo utantur, videlicet cum terre ab una parte et ymagine sancti Frontonis ex alia ; inter quas litteras erat una que sic incipiebat : Communitas ville Sancti-Frontonis-Petragoricensis, et est confecta sub data anno ab incarnatione Domini M° C° LXXXVIII. Item et quamdam aliam litteram que sic incipit : Communitas burgensium de villa Sancti-Frontonis-Petragoricensis, et est confecta sub data anno ab incarnatione Domini M° CC°  V°... Item et quamdam aliam confectam sub eadem data anno ab incarnatione Domini M° CC°IX°... [Suit la mention d'autres actes scellés en 1213, 1220, 1222, 1224, 1228, 1230, 1234.] ...Necnon producerunt et exhibuerunt multas alias litteras   antiquas sigillo predicte communitatis sigillatas...   »   (Recueil de titres employés dans le Mémoire sur la constitution politique de la ville et cité de Périgueux) p. 216.)

On remarquera que ce titre constate que le sceau au double type de la porte de ville et de saint Front a remplacé le sceau au type du sergent d'armes, mais sans préciser l'époque où cette substitution eut lieu.

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N° 33 PÉRIGUEUX-PUY-SAINT-FRONT.

1240-1266.

Sceau rond, de 75mm, appendu au traité d'union entre le Puy-Saint-Front et la Cité de Périgueux, daté du dimanche avant la fête de Saint-Mathieu (septembre) 1240.

Légende. — ..IGILL……..

(Sigillum…..)

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Dessin. — Evêque. (saint Front), assis, vu de foce, mitre, crosse et bénissant, encensé par deux anges nimbés. Champ semé de fleurs de lys.

Revers.

Légende. — ....ETRAGOR....

Dessin. — Une ville fortifiée à cinq tours, trois carrées et deux rondes.

(Archives municipales de Périgueux.) — M. de Froidefond a donné le dessin du sceau et du revers dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1.1er, 1874, fig. 12 et 13 de la planche. Il incline à voir dans l'enceinte fortifiée une représentation de la porte Taillefer (Liste chronologique des maires de Périgueux, p. 14).

Voir planche II, figures 3 et 3 bis.

Observations.— M. de Froidefond voit dans l'adoption de ce sceau la conséquence et, pour ainsi dire, le symbole de l'acte d'union : « En 1240, » dit-il, ce ces deux villes rivales adoptèrent un sceau unique, lequel, bien que modifié parfois dans sa forme, n'en a pas moins conservé, jusqu'en 1790, ses pièces principales : une porte de ville fortifiée.... » L'opinion de M. de Froidefond semble, au premier abord, très-plausible : antérieurement à l'union, la Cité a son sceau, au type de l'aigle ; le Puy-Saint-Front a le sien, au type du sergent d'armes ; au moment où les deux municipalités se fusionnent, un nouveau sceau est adopté, au type de la porte de ville fortifiée et de saint Front. Rien de plus rationnel ; mais cette explication ne concorde pas avec les documents historiques. Ainsi que nous l'avons déjà rappelé, le traité de 1240 est formel, et, d'après les stipulations qu'il contient, la communauté nouvelle doit faire usage, non d'un sceau nouveau, mais de celui dont le Puy-Sâint-Front se servait. Il nous paraît donc indubitable que le sceau n° 33 a appartenu d'abord au Puy-Saint-Front, où il avait succédé, pour des motifs que nous ignorons, au type du sergent d'armes, et que, postérieurement au traité d'union, il devint le sceau de la ville nouvelle.

Des exemplaires du même sceau sont appendus :

1° Au serment de fidélité prêté au roi par le maire et les habitants du Puy-Saint-Front de Périgueux (major etuniversitas ville Podii-Sancti-Frontonis Petragoricensis, burgenses sui), daté du 19 février 1245 (Archives nationales, n° 5732) ;

2° A un arbitrage prononcé par Renault de Mareuil, archidiacre de Périgueux, Geoffroy, abbé de Saint-Astier, Pierre d'Armagnac et Pierre Laudemar, bourgeois du Puy-Saint-Front, sur les différends élevés entre Archambaud II, comte de Périgord, et les habitants du Puy-Saint-Front (... et consules et communitatem predicti ville Podii-Sancti-Frontonis Petragoricensis), touchant le droit de battre monnaie, daté du samedi après la Toussaint 1266 (Archives des Basses-Pyrénées, E. 822) (Pièce 4 sceau sceau de l'archidiacre - photo Gabriel Foglia 2006);

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3° A un acte par lequel Archambaud II et les consuls de Périgueux (et consules ville Podii-Sancti-Frontonis et civitatis Petragoricensis) choisissent comme arbitres Itier de Sauzet, chevalier, Arnaud de la Roche, écuyer, Etienne d'Armagnac et Etienne de Jovenals, et promettent d'exécuter leurs décisions, convenant en même temps, si les arbitres ne peuvent s'entendre, de s'en remettre au jugement de Simon de Melun, sénéchal de Périgord; daté du lundi après l'octave de Saint Pierre et saint Paul 1277 (Archives des Basses-Pyrénées, E. 822) ;

4° A un accord relatif à la fabrication de là monnaie, conclu entre le comte de Périgord et les maire et consuls de Périgueux en 1278 (Archives municipales de Périgueux). .

.Bien que ces exemplaires soient identiques matériellement, en ce sens qu'ils proviennent tous du même sceau, nous pensons qu'on doit établir entr'eux une distinction au point de vue de leur attribution.

Il résulte, en effet, de la teneur des actes, que les exemplaires de 1245 et de 1266 se rapportent privativement au Puy-Saint-Front. Ce fait n'a rien de surprenant pour l'année 1245, car on sait que l'union, bien que conclue en 1240, ne rat réellement consommée qu'en 1250 ; mais, passé cette époque, il est singulier de voir le Puy-Saint-Front figurer en son nom personnel dans les actes, alors que, d'après le traité, il ne devait plus exister qu'une municipalité unique (universitas). Sans doute, il y avait eu absorption de la Cité par le Puy-Saint-Front plutôt qu'union à proprement parler, et le Puy-Saint-Front avait continué à avoir, au moins dans certains cas, une existence et une représentation particulières. Au surplus, le texte étant formel (consules et communitatem ville Podii-Sancti-Frontonis), nous pensons que le sceau de 1266 doit être attribué au Puy-Saint-Front.

Les exemplaires postérieurs, au contraire, se rapportent incontestablement à la ville de Périgueux dans son ensemble.

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N°33 (bis) PÉRIGUEUX.

1277-1278.

Sceau identique au précédent, apposé, ainsi qu'il a été dit ci-dessus :

1° A l'acte de 1277 par lequel Archambaud II, comte de Périgord, et les consuls de  Périgueux (consules  pille Podii-Sancti-Frontonis et civitatis  Petragoricensis) nomment des arbitres (Archives des Basses-Pyrénées, E. 822) ; (Pièce 5 sceau 2 recto - Pièce 5 sceau 2 verso - photos Gabriel Foglia 2006)

2° A l'accord de 1278 entre le comte de Périgord et les maire et consuls de Périgueux (maîstre P. Normans, maior de la vila. del Poy Sen Fron e de la ciptat de

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Peregurs, et li cossol companho daquel meîsch maior e Esteves de Jovenals e Bernabes Jôy de Dieu, borzes de la dicha villa). (Archives municipales de Périgueux.}

Ces exemplaires, ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut, se rapportent incontestablement à la ville de Périgueux prise dans son ensemble (universitas) ; nous les rangeons par ce motif sous un intitulé distinct.

N° 34 PÉRIGUEUX.

1308-1353.

Fragment de sceau rond, de 85mm, appendu à une charte datée du samedi- après la Saint-Marc (27 avril) 1308, par laquelle le maire et les consuls de Périgueux nomment des députés aux Etats-Généraux.

Légende. — ... M CONSULATUS ....IS PETRAG.... (1)

(Sigillum consulatus civitatis Petragoricensis.)

Dessin. — Une ville fortifiée sur champ treillissé à fleurs de lys.

Revers.

Légende. — ... UM ...NIVERSITATIS PETRAG...

(Secretum universitatis Petragoricensis.)

Dessin. — Evêque (saint Front) assis, vu de face, bénissant de la main droite et enfonçant de la gauche sa crosse dans la gueule d'un dragon qu'il foule à ses pieds. Champ treillissé à quintefeuilles.

(Archives nationales, n° 5730.) — Un autre exemplaire est appendu à une cession faite par Roger-Bernard, comte de Périgord, aux consuls de Périgueux (consules communitatis, ville et civitatis Petragoricensis), de la moitié de la juridiction du lieu, qui était partagée entre lui et le Chapitre de Saint-Front, ladite cession datée du 7 juillet 1353. (Archives des Basses-Pyrénées, E. 827.)

(1) Dans l'inventaire des Archives nationales, dont l'exemplaire ne porte que les lettres consul.... on a traduit la légende ainsi : Sigillum consulum ; mais, d'après les renseignements que M. Flourac, archiviste des Basses-Pyrénées, a bien voulu nous fournir, la légende, qui est plus complète sur l'exemplaire de Pau dont nous allons parler, doit être lue ainsi : Sigillum consulatus.

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Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 583, et le Dragon de Bergerac, par M. de Gourgues, pl. III, fig. 1. Le Mémoire sur la constitution politique de Périgueux donne un dessin très-incorrect du revers, qu'il appelle « contre-sceau du Puy-Saint-Front », par suite d'une confusion entre ce sceau et le précédent. — Le contre-sceau a été également reproduit par M.deFroidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 1er, 1874, fig. 14 de la planche. — Consulter, sur ce sceau et les autres sceaux de Périgueux qui précèdent, la note II à là fin du volume.

Voir planche II, figures 1 et 1 bis.

Observations. — Dans l'article que nous avons déjà cité, M. Dessalles s'exprime ainsi au sujet des sceaux postérieurs à 1240 :

« Cette réunion » (l'union de 1240) « eût pour conséquence obligée la transformation complète du sceau de la ville, devenu désormais celui de l'universalité des habitants des   deux centres de population. Au sergent et  à ses attributs, on substitua le symbole de cette universalité sous la forme d'une enceinte de ville flanquée de cinq tours crénelées avec chacune sa porte et sa double barbacane, dont la principale, celle de face, était surmontée d'une guérite du genre de celles dans lesquelles se tenaient les guettes ou sentinelles chargées de donner l'alarme, en cas de surprise, le champ losange et semé de fleurs de lys, en signe de la protection royale qui lui était acquise par les hommages, et pour légende : Sigillum universitatis Petragoricensis (sceau de l'université pétragoricienne). Le contre-sceau, de la même grandeur que le sceau, représentait saint Front, assis dans une chaire, revêtu de ses habits pontificaux, foulant aux pieds le dragon.de l'idolâtrie, tenant d'une main le bâton pastoral ou crosse, et de l'autre, dit-on toujours (car le seul exemplaire qui nous reste est trop endommagé pour y rien distinguer), une palme et une branche d'olivier, ce qui désignerait à la fois les travaux du saint, qui pourtant ne fut pas martyr, et la paix des deux corporations (je m'en tiens toujours à la branche d'olivier), le champ losange et semé de trèfles, avec cette légende : Secretum universitatis Petragoricensis (secret de l'université pétragoricienne). (1)

» Depuis lors ce sceau se modifia plusieurs fois, et on finit par substituer à l'enceinte aux cinq tours une simple porte de ville flanquée de deux tours crénelées

(1) «  Comme je l'ai dit, le seul exemplaire de ce sceau qui nous reste est tellement endommagé, qu'on ne voit plus d'un côté que ces lettres UNIVERSIT et de l'autre que celles-ci IS PETRAG ; mais ni l'une ni l'autre légendes ne peuvent être douteuses. Je dois faire observer seulement que M. Galy, dans son Catalogue du Musée, p. 121, a pris le contre-sceau pour le sceau, et réciproquement, en donnant au contre-sceau pris pour le sceau une légende (Sigillum commune Podii-Sancti-Frontonis Petragorarum) qui ne saurait se soutenir, et dont la forme est inadmissible. Il n'y avait cependant pas à balancer, puisque, d'une part, nous savions déjà que saint Front figurait dans le contre-sceau ou sceau du secret, et que, de l'autre, les fleurs de lys dont est semé le champ du sceau, en signe de protection royale, ne pouvaient pas être reléguées dans le sceau du secret. Quant aux losanges du fond du sceau du secret, ils n'encadrent pas des annelets, mais bien des trèfles. » (Note de M. Dessalles.)

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surmontées de fleurs de lys, avec la palme et la branche d'olivier pour support, pour timbre une couronne de comte, et pour devise : Fortitudo mea civium fides. (Ma force, c'est la foi des citoyens.)(1). L’Armorial de la Généralité de Bordeaux va même plus loin, car il se borne à dire que les armes de Périgueux sont de gueules à deux tours d'argent, mais il est bien entendu que ces deux tours doivent être liées entre elles. Quant aux fleurs de lys, elles surmontèrent toujours les tours jusqu'à notre époque.

» On a parlé aussi d'un contre-sceau de la Cité ; mais il n'exista pas plus que le sceau, et les cinq annelets dont on le composait ne figurèrent jamais que dans les armes du chapitre cathédral. »

Les critiques formulées par M. Dessalles au sujet de la description donnée dans le Catalogue du Musée sont fondées. Mais lui-même a commis une erreur en présentant le sceau qu'il décrit comme contemporain du traité d'union. C'est le sceau n° 33, dont il ne parait pas avoir eu connaissance, qui a été apposé à ce traité et aux actes subséquents; l'emploi du sceau décrit par M. Dessalles n'est constaté qu'à partir de 1308. Si nous relevons cette erreur, comme M. Dessalles lui-même avait relevé les inexactitudes du Catalogue du Musée, c'est afin de montrer combien il importe, en pareille matière, de suivre pas à pas les documents sigillographiques en les rapprochant du texte des chartes dont ils forment le complément.

(1) « La couronne comtale a sa raison d'être dans la prétention qu'auraient lés maires d'être substitués aux lieu et place des comtes, par suite de l'acquisition de leurs droits sur le Puy-Saint-Front, faite par la ville après la dépossession d'Archambaud V (1306-1308). (Voir mon livre de Périgueux et les deux derniers comtes de Périgord, etc. Preuv., p. 30 et suivantes.) C'est ce que fit valoir le maire aux Etats de 1588, pour avoir son rang immédiatement après celui du comte. L'origine de la devise n'est pas plus incertaine ; sa forme seule suffirait pour prouver qu'elle appartient au xviie siècle, et qu'elle date de l'expulsion des frondeurs de Périgueux ; mais ce qui ne permet pas de doute à cet égard, c'est la pièce de vers adressée à la très noble ville de Périgueux, par Jacques Chalup, qui s'était imposé la tâche de recueillir et d'imprimer les privilèges de cette ville. Cette pièce de vers se termine comme il suit :

Les membres estant réunis,

D'amour réciproque munis,

Formeront un corps qui résiste.

Le roi t'en donne les moyens :

Il veut que ta force consiste

Dans la foi de tes citoyens

.Le sceau moderne est une fantaisie sans cause ni but. Il n'a pas de raison d'être, les armes à quartiers n'étant que des armes de familles; mi-parties, elles rappellent une première alliance; divisées en trois, elles en supposent deux, écartelées trois, et ainsi de suite. A la rigueur, le Puy-Saint-Front et la Cité ayant formé une union, on pourrait composer le sceau actuel mi-partie des deux villes, si elles en avaient eu toutes deux ; mais elles n'en ont pas eu. Dans ce cas, puisqu'on voulait faire un sceau de fantaisie, on aurait dû l'établir mi-partie du sceau et du contre-sceau qui suivit l'union, avec le sergent d'armes pour support, la couronne comtale et la devise ; c'eût été un sceau historique. » (Note de M. Dessalles.)

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Les sceaux n°s 33 et 34 ayant entr'eux une grande ressemblance et ayant été souvent confondus, nous croyons devoir présenter ici un tableau destiné à faire ressortir les détails par lesquels ils se distinguent et pour lesquels on pourra d'ailleurs se reporter à la planche II.

SCEAU (n° 33 ET n° 33 bis)

DE 1240-1266 ET 1277-1278.

SCEAU  (n° 34)

DE 1308-1353.

FACE PORTANT UNE ENCEINTE DE VILLE A CINQ TOURS.

1° Champ uni.

2° Pas de guérite sur la tour du milieu..

1° Champ treillissé à fleurs de lys.

2° Une sorte de guérite sur la tour lieu.

FACE PORTANT L'EFFIGIE DE SAINT FRONT.

1° Champ semé de fleurs de lys.

2° Saint Front est encensé par deux anges.

3° Pas de dragon.

1° Champ treillissé à quintefeuilles.

2° Pas d'anges.

3° Saint Front enfonce sa  crosse dans la gueule d'un dragon.

 

N°35 PÉRIGUEUX.

1689.

Sceau octogone de 20mm, cire rouge, apposé sur des lettres de bourgeoisie accordées par les maire et consuls de Périgueux à Jacques Allabé, épicier, du 26 août 1689.

Pas de légende.

Dessin. — Une porte de ville entre deux tours; une fleur de lys en chef; au-dessous, deux palmettes en sautoir.

(Archives municipales de Périgueux.)

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N° 36 PÉRIGUEUX.

1745.

Cachet ovale, de 27mm sur 22, apposé sur un procès-verbal relatif à l'incendie d'une maison sise à Périgueux dans le quartier de l'Eguillerie et appartenant à M. Eyriaud de Mancy, ancien consul de la ville (15 février 1745).

Légende. - FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES.

Dessin. — Armes de la ville de Périgueux (de gueules, à une porte de, ville fortifiée d'argent, surmontée d'une fleur de lys d'or), dans un écusson ovale entouré de la légende, timbré d'une couronne de comte et accompagné d'une branche d'olivier à dextre et d'une palme à sénestre.

(Archives municipales de Pêrigueux.)—Reproduit par M. de Froidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. Ier, 1874, fig. 17 de la planche.

Observations. —La planche jointe au Mémoire sur la constitution politique de la ville de Périgueux donne sous ce titre : « Sceau de la Ville et Cité depuis Jeur réunion en 1240 », un dessin conforme au sceau décrit ci-dessus, à la seule différence près que la branche d'olivier et la palme sont placées dans le champ même de l'écusson. La note explicative de la planche est ainsi conçue : « Les tours et la porte marquent la réunion du Puy-Saint-Front et de la Cité, réunion qui, commencée en 1240, reçut toute sa solidité vers l'an 1250. Ce sceau devint ensuite particulier à la ville de Péri-gueux., et la mouvance de sa haute seigneurie, qui relève immédiatement de la couronne, est désignée par la fleur de lys qui domine les tours. La palme et l'olive, rapprochées dans l'écusson, offrent le symbole de la paix qui suivit la guerre longue et cruelle que la Cité et le Puy-Saint-Front s'étaient faite ; et la couronne qui surmonte cet écusson annonce que cette même seigneurie relevant du roi était un fief de dignité. » Cette note, rapprochée du dessin, pourrait faire croire que la fleur de lys, les branches d'olivier et de palmier et la devise figurent sur les sceaux immédiatement postérieurs à l'union de 1240. Ainsi qu'on l'a vu plus haut, il n'en est rien, et l'introduction de ces divers emblèmes dans le sceau de la ville de Périgueux ne s'est effectuée que beaucoup plus tard. Dans l'article cité ci-dessus, M. Dessales a rectifié cette erreur, que nous signalons de nouveau, parce que cette confusion entre les sceaux anciens au type de l'enceinte fortifiée, sans fleur de lys, et les sceaux modernes avec la porte de ville, la fleur de lys et la devise, s'est glissée dans plusieurs articles et même dans certains documents. C'est ainsi que le Mémoire  servant  de

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supplément pour les citoyens de Périgueux (1780) prétend que le sceau de 1245 était semé de fleurs de lys, avec la devise Fortitudo. (1)

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N° 37 PÉRIGUEUX.

XVIIe  OU  XVIIIe  SIÈCLE.

Cachet ovale, de 3jnm sur 28, apposé sur plusieurs actes de l'hôtel-de-ville de Périgueux.

Pas de légende.

Dessin. — Armoiries de la ville de Périgueux (de gueules, à une porte de ville fortifiée d'argent, surmontée d'une fleur de lys d'or), accompagnées en pointe d'un petit ornement.

(Archives municipales de Périgueux.) — Reproduit par M. de Froidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. Ier, 1874, fig. 18 de la planche.

N° 38 SARLAT.

1223.

Sceau rond, de 50mm, appendu à une charte du mois de septembre 1223, par laquelle les habitants de Sarlat promettent au roi de lui être fidèles dans l'affaire des Albigeois.

Légende. — CE EST LI SCIAVS AS BORGIES DE SARLAT.

Dessin. — Une fleur de lys.

(Archives nationales, n° 5733.) Voir planche II, fig.. 4.

(1) « En 1245, contrat ou accord de ces citoyens avec saint Louis, dont la forme, la teneur et les circonstances sont à remarquer : ces citoyens adressent à saint Louis des lettres scellées du nouveau sceau, semé de fleurs de lys, qu'ils avaient depuis leur inféodation (avec cette exergue si analogue à leur nouvelle qualité de citoyens féaux : Fortitudo mea civium fides). » (Mémoire, p. 54.)

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N° 39 SARLAT.

XVe   SIÈCLE.

Matrice plate en bronze, ayant la forme d'un écusson, de 42mm sur 37.

Pas de légende.

Dessin. — La lettre S sur le champ de l'écusson, au chef chargé de trois fleurs de lys.

(Musée de Périgueux.)

Observations. — Nous ne mentionnons ce sceau-matrice qu'avec doute, parce qu'il pourrait se faire que ce fût plutôt une marque ou un poids. En tout cas, il est fort curieux, et il montre que la salamandre qui [figure dans les armes de la ville de Sarlat était primitivement la lettre S, initiale du nom de la ville.

Voir planche II, fig. 5.

N° 40 SARLAT.

XVIIIe   SIÈCLE.

Matrice en cuivre. Sceau ovale, de 28mm sur 25.

Pas de légende.

Dessin. — Dans un cartouche style Louis XV, entouré de branches de myrte, un écusson ovale aux armes de la ville de Sarlat (de gueules, à une salamandre d'or couronnée du même, au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or), surmonté d'une couronne de comte.

(Communiqué par M. René de Gérard et par M. Carvès.)

Voir planche II, fig. 6.

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N° 41 VILLEFRANCHE-DE-LONGCHAPT.

XIVe SIÈCLE (?)

Sceau-matrice en cuivre, muni d'un appendice percé d'un trou. Sceau rond, de 50mm environ.

Légende. - S. COMMUNIE DE VILLAFRANCA.

(Sigillum communie de Villafranca.)

Dessin. — Trois léopards passants à dextre.

(La matrice de ce sceau a été découverte, vers 1852, pendant un.travail de fouilles qu'on effectuait pour la réparation de l'église de Villefranche-de-Longchapt ; elle paraît avoir été égarée depuis. Mais M. l'abbé Fabre-Tonnerre, aujourd'hui curé de Limayrac, qui se trouvait alors à Villefranclie et qui avait apprécié et signalé l'intérêt de cette découverte, avait eu le soin de prendre quelques empreintes de ce sceau ; c'est à une obligeante communication de sa part que je dois de pouvoir en donner la description.)

— 49 —

 

E. — SÉNÉCHAUSSÉES

ET

SÉNÉCHAUX.

N° 42 SIMON DE MELUN, SÉNÉCHAL DE PÉRIGORD, LIMOUSIN ET QUERCY. (1)

1280.

Fragment de sceau rdnd, de 38mm, appendu à une vente faite au roi l'an 1280. — « Simo de Meleduno, senescallus Petragoricensis, Lemovicensis et Caturcensis pro domino rege. »

Légende. —    SIMONIS DE MELE…. ……LITIS.

(Sigillum Simonis de Meleduno, militis.)

Dessin. — Ecu à sept besans (d'azur à sept besans d'or, 3, 3 et 1), sous un chef

(d'or) chargé de quatre canettes.

Contre-sceau.

Légende. — CTRA SIMON DE MELED.

(Contrasigillum Simonis de Meleduno.)

Dessin. — L'écu de la face.

(Archives nationales, n° 5140.) Voir planche I, fig. 9 et 9 bis.

(1) Fils de Jean II, vicomte de Melun, et d'Isabelle, dame d'Antoing et d'Epinoy; seigneur de la Loupe et de Marcheville; sénéchal de Périgord, Limousin et Quercy en 1280; maréchal de France en 1290.

— 50 —

N° 43 LE MEME.

1281.

Fragment d'un sceau rond d'environ 40mm, cire verte, appendu sur cordelette de fil blanc à une donation faite par le comte de Périgord à sa fille Aremborx, veuve d'Anissens de Caumont, datée (sans lieu) du mois de juin 1281.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu droit antique : sept besans ou tourteaux posés 3, 3 et 1, sous un chef chargé de quatre merlettes.

Contre-sceau. 23mm.

Légende. — CONTRASIGI. SIMON. DE MELED.

(Contrasigillum Simonis de Meleduno.)

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 707.)—Ce sceau présente de grandes ressemblances avec le précédent : il a la même dimension, le dessin du sceau et celui du contre-sceau sont les mêmes, et on serait porté à les considérer comme deux empreintes de la même matrice, s'il n'existait pas une différence dans un mot de la légende du contre-sceau : CTRA... dans l'exemplaire des Archives nationales, CONTRASIGI. dans celui des Archives de Pau.

N° 44  JEAN D'ARREBLAYE, SÉNÉCHAL DE PÉRIGORD ET DE QUERCY.

1292.

Fragment d'un sceau rond, 24mm, cire verte, appendu sur simple queue de parchemin à un vidimus daté (sans lieu) du mercredi, lendemain de Saint-Jean-Porte-Latine (17 mai) 1292.

Rien d'utile de la légende.

Dessin. — Dans un cercle à huit lobes, dont le champ est orné de trèfles, un écu droit à trois bandes componées.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 708.)

— 51 —

N° 45 LE MÊME.

1304.

Autre sceau rond, 19mm, cire verte, appendu sur double queue de parchemin à une charte relative à l'indemnité à accorder au comte de Perigord pour les terres que le roi d'Angleterre lui avait prises, datée de Cahors, 31 mai 1304.

Légende. — S. I. DE ARREBLAIO MILITI.

(Sigillum Johannis de Arreblaio, militis).

Dessin. — Dans une rosace gothique, un écu droit, bandé de six pièces.(Voir ici la photographie de G. Foglia - E 614 Pau Pièce n° 2)

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 709.)

N° 46 HENRI DE MONTIGNY, SÉNÉCHAL DE PERIGORD ET DE QUERCY.

1343.

Sceau rond, de 22mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance donnée par Henri, sire de Montigny (dominus Montiniaci), sénéchal de Perigord et de Quercy, en date du 15 mars 1343.

Légende. - HENRI. SIRE. DE…….

Dessin. — Ecu penché à un lion et à une bande brochant, surmonté d'un heaume ; fond losange.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Montigny.)

— 52 —

N° 47 LE MÊME.

1343-1345.

Sceau rond, de 10mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance en date à Mont-Dome, du 5 octobre 1343.

Légende. — Une lettre est placée dans chacun des quatre lobes de l'encadrement. Ces quatre lettres sont, autant que l'exiguité du sceau permet d'en juger, les suivantes : H. S. D. M. (Henri sire de Montigny.)

Dessin. — Un Agnus Dei avec une bannière, dans un quadrilobe.

(Bibliothèque nationale, ibid.). — Un autre exemplaire est appendu, sur queue de parchemin, à une quittance donnée par Henri de Montigny à Bernard Ramond, bailli royal de Périgueux, en date de Montcuq (in castris ante Montem Cucum), le 13 août 1345 (Bibliothèque nationale, Clairambault, t. CCXII).

N° 48 GUY SÉNÉCHAL, SIRE DE MORTEMER, SÉNÉCHAL ET CAPITAINE DE PÉRIGORD ET DE QUERCY.

1351.

Fragment de sceau, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée de Périgueux, le 27 septembre 1351.

Le sceau est presqu'entièrement détruit ; il paraît avoir représenté un écu droit dans une arcature à plusieurs lobes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. CIII.)

— 53 —

N° 49 ARNAULT D'ESPAIGNE, SÉNÉCHAL DE PÉRIGORD ET DE QUERCY.

1353-1355.

Sceau rond, en cire rouge, d'environ 22mm, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 23 juin 1353.

Légende.—S. ARN...V.... DESP....

(Scel Arnault Despaigne.)

Dessin. — Ecu penché à un lion, entouré d'une bordure chargée de besants, surmonté d'un heaume supporté par deux griffons, au-dessous duquel est placée, à sénestre de l'écu, une molette d'éperon.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XLIII.) — Le même sceau est appendu à des quittances datées des 6 août et 1er octobre 1353, du 12 novembre 1354 et de 1355.

N° 50 LE MÊME.

1354.

Fragment d'un sceau rond, en cire rouge (plus petit que le précédent), appendu sur queue de parchemin à une reconnaissance datée du 20 mai 1354.

Légende détruite.

Dessin. — Même écu sur fond losange.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

— 54 —

N° 51JEAN DE CHAMBRILHAC, SÉNÉCHAL DE PÉRIGORD.

XVe  SIÈCLE. (1)

Fragment de sceau rond, de 26mm, plaqué sur une lettre aux consuls de Sarlat, du 9 avril (sans indication d'année).

Légende. — ....MBRILHAC.

Dessin. — Ecu penché coticé (les armes ont disparu en partie, ainsi que le cimier), entouré de rinceaux.

(Archives départementales de la Dordogne.)

N°52 SÉNÉCHAUSSÉE DE PÉRIGORD. (2)

1304.

Fragment d'un sceau rond, cire verte, appendu sur cordelette de lin à une quittance d'Aude de Pons et du comte de Bruniquel, son mari, à Renaud de Pons, seigneur de Bergerac, datée de Dôme, jeudi après la Saint-André (3 décembre) 1304.

Légende détruite.

Dessin. — L'écu de France, sur un champ orné de grandes fleurs de lys.

Contre-sceau. Légende. — CONTRA SIGILLUM DOME.

Dessin. — Buste de roi de face, couronné.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 710.) — M. René de Gérard m'a communiqué, comme étant le sceau du bailliage royal de Domme, un autre exemplaire du même sceau, apposé à un acte du 14 août 1340,

(1)       Probablement entre 1401 et 1407, d'après les recherches de l'abbé Lespine sur les Sénéchaux du Périgord.

(2)       Hugues de Grandisson étant garde-scel à Mont-Dome, près Sarlat.

— 55 —

 

N° 53 SÉNÉCHAUSSÉE DE PÉRIGORD. — AUTRE SCEAU.

1334.

Fragment de sceau rond, de 32mm, appendu à une vente faite au roi le 29 avril 1334.

Légende. - ....SENESCA….

Dessin. — Ëcu fleurdelysé dans un encadrement gothique.

(Archives nationales, n° 4674.) Voir planche I, figure 10.

N° 54 SÉNÉCHAUSSÉE DE PÉRIGORD. — AUTRE SCEAU.

1372.

Sceau rond, de 38 à 40mm environ, empreinte sur papier, apposé sur une quittance donnée par Jacques Corant, écuyer, et élu de par le roi en l'élection de Périgueux, en date du 25 novembre 1372.

Légende effacée.

Dessin. — Ecu droit fleurdelysé.

. (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.) — Ce sceau paraît différer, tant par le dessin que par les dimensions, du précédent et du suivant; toutefois, on ne saurait l'affirmer, l'empreinte étant très-défectueuse.

N° 55  SÉNÉCHAUSSÉE DE PÉRIGORD. — AUTRE SCEAU.

1400.

Fragment d'un sceau rond, de 32mm, cire rouge, appendu sur double queue de parchemin à un vidimus daté de.Périgueux, 6 août 1400.

Légende. — S. DO….. ALLIE : PE………..IS.

(Sigillum do (?)            senescallie Petragoricensis.)

— 56 —

Dessin. — Dans un cercle gothique à huit lobes, un écu droit, semé de fleurs de lys.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 711.)

N° 56 SÉNÉCHAUSSÉE DE PÉRIGORD. — AUTRE SCEAU.

1476.

Sceau rond, de 32mm, cire rouge, empreinte en papier, appendu sur simple queue de parchemin à un exécutoire contre le seigneur de Beaupoil, daté de Périgueux 12 février 1475 (v. st.).

Légende. — SIGILLUM …….

Dessin. -— Dans une rosace gothique à huit lobes, écu fleurdelysé.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 712.)

N° 57 SÉNÉCHAUSSÉE DE SARLAT.

1546.

Sceau rond, de 26mm, empreinte en papier, apposé sur une sentence  de décret prononcé le 15 décembre 1546 par Antoine de Salis, lieutenant-général de Sarlat.

Légende effacée.

Dessin. — Ecusson à trois fleurs de lys, inscrit dans un cercle, les intervalles remplis par des rinceaux.

(Archives de Gérard.)

— 57 —

N° 58 SÉNÉCHAUSSÉE DE SARLAT. — AUTRE SCEAU.

1692.

Sceau ovale, de 30 mm sur 27, empreinte en papier, apposé sur l'extrait mortuaire de Gérauld de Martini, conseiller au présidial de Sarlat, daté du 16 octobre 1692.

Pas de légende.

Dessin. — Un écusson à trois fleurs de lys.

(Archives de Gérard.)

N° 59 SÉNÉCHAUSSÉE DE SARLAT. — AUTRE SCEAU.

1696

Sceau ovale, de 26mm sur 22.

Légende. — SENEC[HAUSSÉE DE] SARLAT. 1696.

Dessin. — Ecu ovale aux armes de France, timbré de la couronne royale.

(Communiqué par M. René de Gérard.) — La partie inférieure du cachet et par suite la partie de la légende comprise entre parenthèses manquent dans l'exemplaire que possède M. de Gérard; mais il ne peut y avoir de doute sur le texte de la légende.

— 59 —

F.-COURS, JURIDICTIONS, ETC.

N° 60 BELISLE (JUSTICE DE).

XVIIIe   SIÈCLE.

Sceau ovale de 37mm sur 30.

Légende. - JUSTICE DE BELLISLE.

Dessin. — Ecu ovale, écartelé : au Ier d'azur, à l'épée haute d'argent garnie d'or, au 2 et 3 d'argent, à trois roses de gueules sur une terrasse de sinople, feuillées et tigées de même, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, et au 4 d'azur au lion d'or. L'écu, posé sur un cartouche, est entouré des ordres du Saint-Esprit et de Saint-Michel, timbré d'une couronne ducale et supporté par deux lions accroupis. (Armes de Léonard-Jean-Baptiste de Bertin, seigneur de Bourdeille, de Belisle, etc.)

Décrit et figuré par M. de Froidefond (Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. V, 1878, p. 133).

N° 61 BESSE (JUSTICE DE).

XIVe  SIÈCLE  (?).

Sceau rond, de 24°".

Légende. — S. CVRIE. DNI. DE. BESSIA.

(Sigillum curie domini de Bessia.)

— 60 —

Dessin. — Deux écussons accolés aux mêmes armes (à une bande, à la bordure chargée de besants posés en orle). (1)

(Musée de Périgueux. — Empreinte provenant du fonds Mourcin.)

N° 62 DOMME (COUR DES CONSULS DE).

XIVe  SIÈCLE.

Sceau-matrice en cuivre, rond, de 25mm.

Légende. — S : CVRIE : CSVLIVM : MONTIS : DOME.

(Sigillum curie consulium Montis-Dome.)

Dessin. — Un quadrilobe inscrit dans un cercle renferme trois mamelons accolés recouverts de hachures indiquant de l'herbe, et de six fleurettes à trois pétales. Du mamelon supérieur sort une tige droite se terminant par une fleur de lys, et de chaque côté de la tige partent deux rameaux terminés par une rose à cinq feuilles.

(Collection de M. René de Gérard.) — Décrit et figuré par M. Lascoux (Documents historiques sur la ville de Dôme) et par M. de Gourgues (le Dragon de Bergerac, pl. II, fig. 2). M. René de Gérard en a donné (Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. x74)» une description plus complète, accompagnée d'une figure plus exacte.

Voir planche V, figure 3.

(1) Ces armes sont vraisemblablement celles de la famille de Fréjac, qui possédait, aux xiiie et xive siècles, la seigneurie de Besse, laquelle passa ensuite aux familles de Gaulejac et de Clermont-Touchebœuf.

— 61 —

N° 63 DOMME (BAILLIAGE ROYAL DE).

XVe SIÈCLE.

Matrice en cuivre jaune. Sceau rond, de 52mm.

Légende. — SIGILLUM. REGIUM. AUTTANTICUM. MONTIS. DOME.

Dessin. — Ecu fleurdelysé.

(Communiqué par M. Taillefer, député de la Dordogne.) — Ce sceau a été décrit et figuré par M. René de Gérard dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 175.

Voir planche V, figure 4.

N° 64 EYMET (CONSULS ET JUGE DE POLICE DE LA VILLE ET JURIDICTION D’).

1789.

Sceau ovale, de 40mm sur 26, plaqué sur un certificat délivré dans une procédure prévôtale.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale aux armes des ducs de Foix (écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois pals de gueules, qui est de Foix ; aux 2 et 4, d'or, à deux vaches passantes de gueules, accolées, accornées et clarinées d'azur, qui est de Béarn) ; couronne ducale ; supports, deux griffons.

(Archives départementales de la Dordogne, B. 831/123.)

Observations. — 11 est à noter que le sceau aux armes des ducs de Foix était encore en usage, bien que la seigneurie d'Eymet eût passé des ducs de Foix aux ducs de Biron.

— 62 —

N°65 MONTIGNAC (COUR DE).

1355.

Fragment d'un sceau rond, 18mm, cire brune, appendu sur simple queue de parchemin à une sentence datée de Montignac, vendredi après. Judica me (28 mars) 1354 (v. st.).

Légende. — ...PETR....

(.... Petragoricensis….)

Dessin. — Un écu droit, chargé de trois lions rampants, posés 2 et 1. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 674.)

N° 66 MONTIGNAC. (COUR DE). — AUTRE SCEAU.

1402.

Fragment d'un sceau rond, 18mm, cire verte, appendu sur simple queue de parchemin à un hommage de Mathe de Beaulieu, daté du château de Montignac, dimanche après Noël (31 décembre) 1402.

Légende. - ... GILLUM CV...

(Sigillum curie.....)

Dessin. — Ecu d'Orléans : trois fleurs de lys au lambel de trois pendants.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 675.) — Ce sceau était celui de la cour de Montignac sous Louis de France, duc d'Orléans, comte de Périgord.

— 63 —

N° 67 NONTRON (PRÉVOTÉ DE).

1399

Sceau rond, 19mm, cire verte, appendu sur double queue de parchemin à un vidimus daté de Nontron, 4 novembre 1399.

Rien d'utile de la légende.

Dessin. — Ecu droit, d'hermines.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 683.)

N° 68 PÉRIGORD (COUR DES APPELS DES COMTES DE).

1468.

Fragment d'un sceau rond, 33mm, cire jaune, empreinte en papier, appendu sur simple queue de parchemin à l'appel d'un jugement de la cour d'Hautefort, daté « de Cubis » (Cubas) 15 décembre 1468.

Légende effacée.

Dessin. — Ecu droit, chargé de trois lions, posés 2 et 1.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 688.)

N° 69 PÉRIGORD (CONTRATS DE LA COUR DE).

1289.

Fragment de sceau rond, cire verte, appendu à. une donation faite par Etienne de Malayoles au recteur de la paroisse d'Aygurande, datée du 2 des ides de juillet 1289.

Légende détruite.

— 64 —

Dessin. — Ecu droit, à trois lions.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXX.) — La légende ne subsistant plus, on ne peut déterminer d'une manière positive la destination de ce sceau ; mais il est très-probable, d'après la nature de l'acte, que c'était le sceau des contrats de la cour de Périgord sous Archambaud III.

N° 70 PÉRIGORD (CONTRATS DE LA COUR DE). — AUTRE SCEAU.

1316-1327.

Sceau rond, de 36mm, appendu à une donation de cinq sous de rente annuelle par Bernard Aicz à Gérard de Malayoles, en date à Monpaon (Monpont) du 24 juillet 1316.

Légende. — ....TIS PE.... ONTRACTVV IN HONORE MONTIS PAVONIS.

(Sigillum comitis Petragoricensis contractuum in honore Montispavonis.)

Dessin. — Ecu droit à trois lions.

Contre-sceau.

Rond, 20mm.

Légende. — CONTRASIGILLVM.

Dessin. — Même écu.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.) — Un autre exemplaire du même sceau est appendu, sur lacs de lin blancs, bleus et jaunes, à un acte passé entre Pierre Giraudon et Guillaume de Malayolis, en 1327 Çibid., t. LXXXII).

N°71 PÉRIGORD (CONTRATS DE LA COUR DE). — AUTRE SCEAU.

1335.

Sceau rond, 33mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une vente datée de Vergt, le mercredi après Saint-Hilaire (19 janvier) 1334(v. s.)

Légende. — ....COMITIS PETRAG... AD C....TVS.

(Sigillum comitis Petragoricensis ad contractus.)

— 65 —

Dessin. — Ecu droit, trois lions couronnés, rampants. Rinceaux dans le champ.

Contre-sceau.

17mm.

Légende. — CONTRA SIGILLUM.

Dessin. — Un lion couronné rampant. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 848.)

N° 72 PÉRIGORD (CONTRATS DE LA COUR DE). — AUTRE SCEAU.

1482.

Sceau rond, de 30mm, empreinte en papier sur cire brune, apposée sur queue de parchemin à une quittance délivrée par noble Marguerite de la Montpelarye, fille de noble Philippe de la Montpelarye, seigneur dudit lieu, à son frère Antoine « de Sto-Superio » (de Saint-Exupéry), seigneur de la Montpelarye, ledit acte passé infrà planum Montinhaci le 19 avril 1482.

Légende effacée.

Dessin. — Ecu droit écartelé, aux 1 et 4 de France, aux 2 et 3 champ uni (de gueules plein).

(Archives de M. le comte de Saint-Exupéry.) — Ce sceau, aux armes de la maison d'Albret, était le sceau des contrats sous Alain d'Albret, comme l'indiquent les termes mêmes de l'acte : « Nos, custos sigilli auctentici quo utitur ad contractus parcium apud Montinhacum pro excellentissimo principe et domino Domino Alano de Lebreto, comite.... Petragoricensi .... — .... Perinde ac coram nobis acta fuissent) sigillum predictum auctenticum, quo predicto domino comité in suo predicto comitaiu Petragoricensi utitur ad contractus, litteris presentibus duximus apponendum. »

N°  PÉRIGORD (CONTRATS DE LA COUR DE). — AUTRE SCEAU.

1487.

Sceau rond, de 65mm, plaqué entre papier, appendu sur queue de parchemin à un acte relatif aux dîmes de la paroisse de Saint-Pantaly.

Empreinte effacée. Le sceau est brisé en plusieurs fragments.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXIX.)

— 66 —

N° 74 PÉRIGUEUX (COUR DU PARIAGE DE SAINT-FRONT DE).

1285-1355.

Sceau rond, de 45mm.

Légende. - S. CVR. REG. FRANC. ET ECCE. SCI. FRONT. PETRAGORIC.

(Sigillum curie regis Francorum et ecclesie Sancti-Frontonis Petragoricensis.)

Dessin.— A dextre un écusson fleurdelysé, suspendu à une croix ; au-dessous, une plante à deux tiges ; à sénestre, un évêque crosse, mitre et bénissant.

Contre-sceau.

32mm.

Légende. — CONTRA SIGILLVM.

Dessin. — A dextre, trois fleurs de lys ; à sénestre, trois crosses en pal.

Des exemplaires de ce sceau sont appendus :

1° A un traité entre les habitants de Périgueux au sujet des contributions, daté à Périgueux du jeudi avant la Purification 1285; cire rouge, sur cordelette blanche (Archives municipales de Périgueux) ;

2° A une sentence rendue par le juge ordinaire de Périgueux entre Guillaume Dufaure (Fabri) et Laurent de Planquet, au sujet des charpentes et murailles d'une maison sise à Périgueux, en date à Périgueux du jeudi après la Saint-André 1299; cire rouge, sur cordelette blanche (Musée de Périgueux) ;

3° A une vente de rentes par Pierre Maury, bourgeois de Périgueux, datée de Périgueux le mardi après la Saint-Luc (19 octobre) 1316; cire rouge, sur cordelette de fil blanc et bleu (Archives des Basses-Pyrénées, n° 690) ;

4° A un accensement (mot rayé, au-dessus « reconnaissance », écrit à la main) fait à Périgueux le dimanche (date illisible) (mention rayée, « d’Oculi I «  écrit à lamain, dans la marge) 1326 ; cire rouge, sur cordelette blanche (Musée-de-Périgueux) (rayé, et suivi de « archives déptles » écrit à la main )

5° A une vente faite par Pierre Porte, «  morante in carrofiâ de Talhafer », datée du Puy-Saint-Front de Périgueux le vendredi après la Saint-Barthélémy (août) 1329; cire rouge, sur cordelette blanche (ibid.) ;

6° A une vente d'une terre sise à Boulazac, datée du Puy-Saint-Front de Périgueux, le dimanche après la Saint-Nicolas (décembre) 1329; cire rouge, sur cordelette blanche (ibid.) ;

7° A une vente' faite par Hélie et autre Hélie et Géraud de Bassas, à Hélie de Giraudo, de diverses rentes, datée à Périgueux le samedi après l'Epiphanie (janvier) 1330 ; cire rouge, sur cordelette blanche (ibid.) ; (mot rayé, suivi de « arch. de P. », écrit à la main)

8° A une donation faite par Regnaud Porte, datée à Périgueux du (le surplus de la date manque) 1335 ; cire rouge, sur cordelette jaune et bleue (ibid.).

— 67 —

Observations. — C'est probablement à ce sceau qu'il est fait allusion dans le passage.suivant du Mémoire sur la constitution politique de la ville de Périgueux (p. 230) :

«... Cet arrêt de 1290 fut regardé par le Chapitre comme une victoire signalée : fier de posséder, par indivis avec le roi, une petite seigneurie, qui ne produisait au total que 15 livres de revenu, monnoie de Périgord, il voulut la relever par de nouvelles prétentions. Il se fit faire un sceau auquel il voulut donner l'exécution hors de son territoire, sous prétexte que ce sceau lui étoit commun avec le Roi. Cette entreprise, condamnée d'avance par l'arrêt de 1290, qui avoit  attribué au consulat de Périgueux le droit de sceau exclusif, excita la réclamation du Maire et de la ville ; ils présentèrent une requête au Roi et la remirent entre les mains du Sénéchal de Périgord, qui, par des lettres du mercredi saint 1292, leur donna acte de leur plainte. Voici en quels termes ils s'expliquent : Item, cum capitulum Sancti-Frontonis Petragoricensis et Dominus Rex habeant communiter in Parrochia Sancti-Frontonis, intra mur os ejusdem ville, quandam jurisdictionem vilem et pedaneam, que non valet in universo, nisi quindecim libris Petragoricensis monete, capitulo et regi, et occasione communitatis jurisdictionis prœdicte dictum capitulum fierifecerit quoddam sigillum quod dicunt esse sigillum commune inter ipsos et Dominum Regem, et ultra dictam suam Parrochiam et jurisdictionem sub umbra et sub velamine dicti Domini nostri Regis et etiam per totum Regnum ipsum exerceant et utantur sigillo predicto in damnum et prejudicium dicti Domini Regis.  La même requête des Maire et Consuls du Puy-Saint-Front demande au Roi, que le Sénéchal soit  commis pour examiner si un traité passe autrefois entre le comte et la ville, et muni des sceaux de l'une et de l'autre, ne contient rien de contraire aux droits du Roi. On ne sait point ce que contenait ce traité ; mais vraisemblablement, il s'expliquait sur les droits respectifs des parties, et il  fut cause que le comte Archambaud ne réclama plus aucune juridiction dans la ville : si nous voulons nous livrer à des conjectures, nous serons portés à croire que ce traité était celui de 1286, qui contient la cession dont nous avons parlé plus haut, et qui, en effet, est muni des sceaux de la ville et du comte. Ce sont, pour celui-ci, les trois lions couronnés, et, pour la ville, les trois tours, qui sont encore aujourd'hui ses armes et sur le contre-sceau desquelles on voit l'image du Roi assis sur son trône. »

 — 68 —

N° 75 PÉRIGUEUX (COUR DU PARIAGE DE SAINT-FRONT DE). — AUTRE SCEAU. 1318.

Fragment de sceau en cire rouge, appendu sur cordelette à un vidimus de 1318 du titre d'union de 1240.

Légende. – SIGILLVM……

Dessin. — Ecu parti de France et du chapitre (trois crosses mises en pal, 2 et 1).

Contre-sceau.

Dessin. — Evêque ou abbé debout.

(Archives municipales de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 590.

N° 76 PÉRIGUEUX (PRÉSIDIAL DE).

XVIIIe SIÈCLE.

Sceau ovale, de 20mm sur 18, apposé sur des conclusions du procureur du roi.

Légende. — S. DE MRS LES GENS DV ROY AV S. PRES. DE PERIGX.

(Sceau de messieurs les gens du roy au siège présidial de Périgueux.)

Dessin. — Armes de France surmontées de la couronne royale.

(Archives départementales de la Dordogne, fonds de la sénéchaussée et du présidial de Périgueux, série B.)

— 69 —

N° 77 SARLAT (BUREAU DE L'ÉLECTION DE).

1787.

Matrice en cuivre, octogone, de 45min de diamètre, pourvue d'une tige.

Légende. - BUREAU DE SARLAT. E.

(Bureau de Sarlat. Election.)

Dessin. — Une fleur de lys.

(Musée de Périgueux.)

N° 78 THIVIERS (JURIDICTION ROYALE DE).

1747.

Sceau ovale, de 19mm sur 16, cire rouge, plaqué sur un certificat du juge royal de Thiviers, en date du 17 août 1747.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson d'azur, portant en abîme les lettres THS, accompagnées de trois fleurs de lys posées 2 et 1, et d'une croisette placée entre les deux fleurs de lys du chef; l'écusson entouré de palmettes ; couronne de comte.

(Archives départementales de la Dordogne, B. 542/117, 118.)

— 71 —

G.-OFFICES.

N° 79BAUDOT DE JULLY (NICOLAS), SUBDÉLÉGUÉ DE L'INTENDANT AU DÉPARTEMENT DE SARLAT. (1)

1755.

Cachet ovale, de 23mm sur 20, apposé au testament de Nicolas Baudot de JuUy, en date du 10 mars 1755.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une grappe de raisin tigée et feuillée, le tout d'argent ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

N° 80 CHABROL (BERNARD), SERGENT ROYAL EN  PÉRIGORD.

1500.

Sceau rond, 17mm, cire rouge, empreinte en papier, plaqué sur un exploit daté de Nontron, 7 décembre 1500.

Légende.   — S. B. CHABROLI.

(Sigillum Bernardi Chabroli.)

(1) Né en 1670; auteur d'ouvrages historiques estimés ; mort en 1759.

— 72 —

Dessin. — Un écu à trois fleurs de lys, une quintefeuille en cœur. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 738.)

N° 81 FAJOL (GUILLAUME DE}, AVOCAT DU ROI AUX SIÈGES SÉNÉCHAL ET PRÉSIDIAL DE SARLAT.

1679.

Sceau ovale, de 16mm sur 15, cire rouge, apposé aux conclusions criminelles données sous son seing dans l'affaire de l'assassinat de Me Jean de Ladieudye, sieur du Bos, par Jean-Jacques de Montesquiou, seigneur de Sainte-Colombe, Bernard de Commarque, seigneur de Beynac, et autres (juin 1679).

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson d'azur, à trois épées rangées d'argent, garnies d'or, la pointe haute (1), surmontées de trois molettes d'éperon aussi d'or; sommé d'un casque taré de face avec lambrequins.

(Archives de Gérard.)

Voir série V (Fajol).

N° 82 LADIEUDYE (JEAN DE), PROCUREUR DU ROI AUX SIÈGES SÉNÉCHAL ET PRÉSIDIAL DE SARLAT.

1672.

Sceau ovale, de 14mm sur 12, cire rouge, apposé à des conclusions remises en la Chambre criminelle du présidial, le 9 septembre 1672.

Pas de légende.

(1) L'Armorial de M. de Froidefond indique la pointe en bas.

— 73 —

Dessin. —Ecusson à un croissant, au chef chargé de trois étoiles; timbré d'un casque de trois quarts avec lambrequins.

(Archives de Gérard.)

N° 83 LAFAYE (GUILLAUME DE), JUGE DE MONTIGNAC.

1355.

Fragment d'un sceau rond d'environ 17mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une sentence datée de Montignac, le vendredi après Judica me (4 avril 1354) (v. st.).

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit où l'on ne distingue plus qu'un chevron.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 757.)

N° 84 MARQUESSAC (PIERRE DE), JUGE-MAGE ET LIEUTENANT-GÉNÉRAL EN LA SÉNÉCHAUSSÉE DE PERIGORD.

1581.

Sceau rond, de 28mm, empreinte en papier, plaqué sur une monstre datée du 3 octobre 1581.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit, écartelé : aux 1 et 4, à trois besans (d'azur, à trois besans d'argent, qui est de Marquessac); aux 2 et 3, à quatre aigles; à la croix chargée de...., brochant sur le tout; couronne de comte; rinceaux dans les intervalles entre l'écu et la bordure.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXXX.)

— 74 —

N° 85 MARTINI (JEAN DE), SIEUR DE LA MAURELIE, CONSEILLER AU SÉNÉCHAL ET PRÉSIDIAL DE SARLAT.

1697.

Cachet ovale, de 15mm sur 13, cire rouge, apposé sur une lettre de Catherine de Gérard, femme de Jean de Martini, à M. de Gérard du Barry, son cousin (21 septembre 1697).

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson de gueules, à un pin d'or, au lévrier d'argent, accolé de même, passant, brochant sur le tût de l'arbre.

(Archives de Gérard.)

N° 86 MONTAFILO (JEAN DE), PRÉVÔT DE NONTRON.

1352.

Sceau rond, 19mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à un acensement daté de Nontron, le mardi après Oculi mei (22 mars) 1351 (v. st.).

Légende, — .... FIL....

Dessin. — Dans un trilobé gothique, écu droit à un lion rampant ; sommé d'une aigle aux ailes éployées ; supporté à dextre et à sénestre d'un oiseau.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 761).

— 75 —

N° 87 MONTFAUCON (GUILLAUME DE), MARÉCHAL POUR LE ROI EN PÉRIGORD ET EN QUERCY.

1342-1347.

Sceau rond en cire rouge, de 25mm environ, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 21 octobre 1342.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu penché, à une croix accompagnée en bordure d'un trescheur, timbré du heaume, sur fond treillissé.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXVI.) — Le même sceau est apposé à deux autres quittances du 12 juin et du 26 octobre 1347 (ibid.).

N° 88 SAINT-CLAR (GÉRAUD DE), CONSEILLER-ASSESSEUR EN LA VICE-SÉNÉCHAUSSÉE DE SARLAT.

1709.

Cachet ovale, de 17mm sur 15, apposé au testament de Géraud de Saint-Clar, en date du 2 juillet 1709.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson d'or, à une cloche d'azur, au chef du même chargé de trois étoiles d'or ; casque taré de face, avec plumes et lambrequins.

(Archives de Gérard.)

— 76 —

N° 89 SUAU (GRATIEN DE), GREFFIER EN LA MARÉCHAUSSÉE.

1701.

Cachet ovale, de 15mm sur 13, apposé sur un testament du 19 juillet 1701.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson de gueules à trois molettes d'éperon d'or, posées 2 et 1 ; casqué taré de face, orné de lambrequins, cime d'une molette.

(Archives de Gérard.)

— 77 —

H.-SEIGNEURS.

N° 90 ABZAC (ARCHAMBAUD D'). (1)

1411.

Fragment de sceau rond, d'environ 33mm, appendu à un hommage-lige d'Archam-

baud « d'Absac », écuyer, à Louis duc d'Orléans, pour le château d'Auberoche en

Périgord (1411).

Légende. —    ……..DNI DABZAC.

Dessin. — Armorial. Ecu portant une bande à la bordure besantée (d'argent, à la bande et à la bordure d'azur chargée de neuf besans d'or posés 3, 3 et 3) ; l'écu penché, timbre d'un heaume à cimier ; support : deux femmes.

(Archives nationales, n° 1118.)

N°91 ABZAC (BERTRAND D'), SEIGNEUR DE LADOUZE ET DE MONTASTRUC. (2)

1421.

Sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu à une charte d'alliance avec le comte de Foix, datée de Mont-Dome, 3 mai 1421.

Légende. —……D ABZAC.

(1) Fils de Jean d’Abzac, damoiseau, et de N….. N……; mort entre 1411 et 1415.

(3) Fils d'Adhémar d'Abzac, damoiseau, seigneur de Montastruc, Bellegarde, etc., et de Guiliemecte de Boniface, dame de Ladouze, des maisons nobles de Périgueux, Beauregard, etc.; marié en 1414 à Jeanne de Beynac, fille de Pons de Beynac, seigneur de Beynac et de Comarque ; mort en 1438.

— 78 —

 

Dessin. — Armorial. Même écu que le n° précédent. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 76.)

N° 92 LE MÊME.

XVe  SIÈCLE.

Fragment de sceau rond, de 12mm environ, cire rouge, plaqué sur une lettre aux consuls de Sarlat, en date du 22 mars (sans indication d'année).

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, entouré de rinceaux.

(Archives départementales de la Dordogne, E. 4751.)

N° 93 ABZAC (N. D'), VICOMTE DE LADOUZE. (1)

1784.

Cachet ovale, de 23mm sur 21, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, en date du 8 mai 1784.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale écartelé : aux 1 et 4 d'Abzac, aux 2 et 3, d'or à la fasce de gueules accompagnée de six fleurs de lys d'azur, trois en chef et trois en pointe, qui est de Barrière ; sur le tout, de gueules à trois léopards d'or ; l'écu supporté par deux gantes et timbré d'une couronne de marquis cimée d'un buste de reine.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII.)

(1) Probablement Jean-Louis d'Abzac de Ladouze, né le 1er mars 1745, fils de Jean V d'Abzac, marquis de Ladouze, et de Marguerite de Combabessouze, page de la grande-écurie en 1760, sous-lieutenant en 1764, lieutenant en 1772, marié à Marie-Madeleine Tropet.

— 79 —

N° 94 ABZAC (JEAN V D'), MARQUIS DE LADOUZE. (1)

1785.

Cachet ovale, de 23mm sur 21, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 18 février 1785.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux mêmes armes. — Ce cachet paraît identique au précédent.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII).

N°95 ABZAC (JEAN VI D'), MARQUIS DE LADOUZE. (2)

1785-1786.

Cachet ovale, de 23mm sur 18, apposé sur des lettres adressées à l'abbé Lespine, en date des 11 mai 1785 et 28 juin 1786.

Pas de légende.

Dessin. —• Ecu ovale aux mêmes armes, sans supports, posé sur un cartouche, timbré d'une couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII)

(1)       Né le 19 avril 1700; fils de Jean IV d'Abzac, marquis de Ladouze, baron de Montancès, et d'Isabelle d'Alesme; lieutenant au régiment de Condé; marié à Marguerite de Combabessouze,• fille de Nicolas de Combabessouze, seigneur de Saint-Quentin et de Loupiac, et de Thérèse de Gascq ; mort le 28 juillet 1786.

(2)       Jean VI d'Abzac, marquis de Ladouze, né le 17 juillet 1729 ; fils de Jean V d'Abzac, marquis de Ladouze, et de Marguerite de Combabessouze ; brigadier des mousquetaires noirs ; lieutenant-colonel de cavalerie ; chevalier de Saint-Louis ; marié le 13 juin 1780 à Marguerite de Beaupoil de Sainte-Aulaire, fille d'Adrien-Biaise-François de Beaupoil, marquis de Sainte-Aulaire, et de Claire de Jehan de Preyssac ; mort le 23 décembre 1794.

— 80 —

N° 96 LE MÊME.

1788.

Cachet ovale, de 15min sur 12, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, en date du 15 décembre 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Lettrés DL entrelacées dans un médaillon ovale entouré d'une guirlande et timbré d'une couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII.)

N° 97ABZAC (FRANÇOIS D'), SEIGN    EUR DELA SERRE. (1)

1787-1788.

Cachet ovale., de 22mm sur 20, apposé sur des lettres à l'abbé Lespine, datées des 5 mai, 27 octobre, 14 novembre 1787 et 17 février 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale aux mêmes armes, posé sur un cartouche, supporté par deux .gantes et timbré d'une couronne de marquis cimée d'un buste de reine.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

(1) Fils de Pierre d'Abzac, seigneur de la Serre, de Maneyrac, etc., et de Jeanne-Louise de Cugnac de Giverzac ; marié le 7 août 1742 à Susanne Coulon, fille de Jean Coulon, seigneur de la Célérie, et de Marie Simon; mort en 1788 ou 1789.

— 81 —

N° 98 ABZAC (JOSEPH D'), SEIGNEUR DE LA SERRE. (1)

1787.

Cachet ovale, de 22mm sur 20, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 18 août 1787.

Pas de légende.

Dessin-— Ecu ovale aux mêmes armes ; mêmes ornements. — Ce cachet paraît être identique au n° précédent.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

N° 99 ANGLARS (LE CHEVALIER D').

1786.

Cachet ovale, de 2imm sur 17, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, datée du 25 juillet 1786.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en forme de cartouche, d'argent à trois fasces de gueules, celle du chef surmontée d'un léopard d'azur ; timbré d'une couronne de marquis et ayant pour support deux lions couchés.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

(1) Né en 1753 ; fils de François d'Abzac de la Serre et de Susanne Coulon; marié le 28 juillet 178g à Rose Camy-Aymare, fille d'Armand Camy-Aymare et de Delphine Jaubert de Rassiols ; mort le 18 janvier 1795.

— 82 —

N° 100 ARLOT (JEAN-JACQUES D'), MARQUIS DE FRUGIE ET DE LA COUSSIERE. (1)

1693.

Cachet ovale, de 20mm environ, cire rouge, apposé au testament olographe du marquis de Frugie, en date du 19 avril 1693.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu écartelé : aux 1 et 4 d'azur, à trois étoiles d'argent 2 et 1 et un croissant du même en chef, qui est d'Arlot (brisure des puinés) ; au 2 d'azur, à deux bœufs passants d'or, l'un sur l'autre, qui est de Clermont-Touchebœuf; au 3, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé, qui est de la Rochefoucauld ; l'écu timbré d'une couronne de marquis, entouré de deux palmettes.

(Archives de M. le comte de Cumond.)

N° 101 AYDIE (ODET D'), SEIGNEUR DE RIBÉRAC. (2)

1495.

Sceau rond, de 30mm, empreinte en papier, plaqué sur une quittance délivrée par « Odo de Aydie, dominus deRibayraco », en date du 19 janvier 1495.

Légende effacée.

Le dessin est indistinct et ne laisse voir qu'une arcature à plusieurs lobes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Aydie.)

(1)       Fils de N. d'Arlot, marquis de Frugie, et de N. de Clermont-Touchebœuf.

(2)       Second fils d'Arnaud d'Aydie ; marié le 14 février 1488 à Anne de Pons, vicomtesse de Ribérac.

— 83 —

N° 102AYDIE (FRANÇOIS D'), SEIGNEUR DE RIBÉRAC. (1)

1522.

Sceau rond, de 12mm, empreinte en papier, plaqué sur une quittance datée du 3i juillet 1522.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale écartelé : aux i et 4, à deux lapins courant l'un sur l'autre (2), aux 2 et 3, à une fasce chargée de trois bandes (3).

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Aydie.)

N° 103 AYDIE (ODET, ABBÉ D'). (2)

1789.

Cachet ovale, de 20mm sur 18, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, datée du 7 février 1789.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, de gueules à quatre lapins d'argent, posé sur un cartouche timbré d'une couronne de marquis accostée à dextre d'une mitre et à sénestre d'une crosse.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

(1)       Fils d'Odet d'Aydie et d'Anne de Pons, vicomtesse de Ribérac.

(2)       L'exiguité du cachet n'a sans doute permis de mettre que deux lapins, au lieu des quatre lapins (d'argent) courant l'un sur l'autre (sur champ de gueules), qui sont les armes de la famille d'Aydie. Des sceaux d'Odet d'Aydie, seigneur de Lescun et comte de Comminges, portent les quatre lapins, tantôt l'un sur l'autre, tantôt cantonnés. (Bibliothèque nationale, ibid.)

(3)       D'argent, à la fasce bandée d'or et de gueules de six pièces, qui est de Pons.

(4)       Odet d'Aydie, fils de Guy d'Aydie et de Marie de Beaupoil de Sainte-Aulaire; mort à Périgueux en 1792.

— 84 —

N° 104AYDIE (D'), SEIGNEURS DE RIBÉRAC.

XVIIIe   SIÈCLE.

Matrice en cuivre. Sceau rond, de 40mm.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu parti : au i, coupé d'Aydie et de Pons; au 2, à une bande accompagnée en chef d'un roc d'échiquier ; l'écu surmonté d'un rinceau et accompagné de deux palmettes.

(Communiqué par M. René de Gérard.)

N° 105 BADEFOL (BERNARD DE).

1341.

Sceau rond, de 12mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une reconnaissance du 20 décembre 1341.

Pas de légende.

Dessin. — Soleil à rais recourbés.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. IX.)

— 85 —

N° 106 BARDON (N. DE), BARON DE SEGONZAC.

1787-1788.

Cachet ovale, de 20mm sur 17, apposé sur des lettres à l'abbé Lespine, en date des 6 décembre 1787, 17 mai et 12 juin 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, d'or, à l'aigle de profil de sable, becquée et armée de gueules, empiétant un poisson du second émail, loré du troisième et lui becquetant la tête, posé en fasce sur une rivière d'azur mouvante de la pointe de l'écu ; le canton dextre du chef, chargé] d'une croisette de gueules. L'écu est posé sur un cartouche ayant pour supports deux griffons, l'un rampant, l'autre debout ; couronne de baron.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.)

N° 107 BARDON (N. DE), CHEVALIER DE SEGONZAC.

1787-1788.

Cachet ovale, de 19mm sur 16, apposé sur des lettres à l'abbé Lespine, en date des 30 janvier 1787, 19 février, 25 juillet, 17 décembre 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de Bardon, supporté par deux griffons debout contournés ; couronne de baron.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.)

— 86 —

N° 108 LE MÊME.

1787-1788.

Cachet ovale, de 22mm sur 19, apposé sur des lettres à l'abbé Lespine, en date des 12 avril et 17 août 1787, 25 mai 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de Bardon, supporté par deux griffons au repos et accompagné en pointe d'une croix de Saint-Louis ; couronne de baron.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 109 BEAUMONT (N. DE), SEIGNEUR DE LAROQUE.

1754.

Cachet ovale, de 26mm sur 23, apposé sur une lettre à M. de Lapeyre, du 26 décembre 1754.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson de gueules, à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur ; couronne de marquis ; supports, deux sauvages armés de massues.

(Archives de Gérard.)

— 87 —

N° 110 BERNARD (JEAN-LOUIS DU), MARQUIS DE MONTMÉGE, SEIGNEUR DE PELEVEZY. (1)

1776.

Cachet ovale, de 23mra sur 20, apposé sur une lettre à M. de Gérard du Barry, en date du 12 février 1776.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons accolés dans un cartouche : à dextre, d'azur, à trois épées d'argent, garnies d'or, la pointe en bas, qui est de Souillac ; à sénestre, d'azur, au bœuf passant d'argent; couronne de marquis.

(Archives de Gérard.)

N° 111 BEYNAC (GAILHARD Ier DE).

1238.

Sceau rond, de 50mm, appendu à la donation du château de Beynac, faite par Raimond VII, comte de Toulouse, à Gailhard de Beynac, moyennant l'hommage-lige, en date du 3 septembre 1238.

Légende. - S : GVALLARD : DE : BAINAC.

(Seel Guallard de Bainac.)

Dessin. — Equestre aux armes (quatre fasces) (2).

Revers. Dessin. — Ecu arrondi, portant quatre fasces. (Archives nationales, n° 1424.)

(1)       Marié à Thérèse de Boyer ; capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis.

(2)       Beynac : burelé d'or et de gueules de huit pièces (aliàs dix pièces.)

— 88 —

N° 112 BEYNAC (AYMAR OU ADHÉMAR DE), SEIGNEUR DE BEYNAC. (1)

1302.

Sceau rond, en cire brune, de 12mm, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 20 octobre 1302.

Légende. — ....AR. DE BAI…..

(Sigillum Ademari de Bainaco.)

Dessin. —  Ecu burelé (d'or et de gueules).

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XII.)

N° 113 LE MÊME.

1348.

fragment d'un sceau rond, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 16 juin 1348.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu burelé.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

(1) Fils de Pons de Beynac, seigneur de Beynac ; marié à Cébélie de Magnac; testa en 1348.

— 89—

N° 114 BEYNAC (PONS DE), SEIGNEUR DE BEYNAC ET DE COMARQUE.

1354.

Sceau rond, de 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 17 octobre 1354.

Légende. - S. PONS DE BEIGNAC SIRE DE COMARQUE.

Dessin. — Ecu droit burelé, dans un trilobé orné de fleurons.

. (Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.)

N° 115 LE MÊME.

1369.

Sceau rond, de 22mm, appendu sur queue de parchemin à une ordonnance de paiement datée du 20 août 136g.

Légende. — SAGEL DE PONS DE BEINAC.

Dessin. — Ecu droit, burelé, entouré de palmettes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.) — Des fragments de sceaux de Pons de Beynac sont appendus à des quittances en date des 19 octobre et 4 décembre 1380, 23 août 1383 et …. 1395 (Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XII et XIII); tous ces exemplaires nous paraissent identiques au sceau ci-dessus décrit.

— 90 —

N° 116 LE MÊME.

1370.

Sceau rond, de 24mm, cire rouge, appendu à une ordonnance de paiement datée du 19 juillet 1370.

Légende. — SAGEL. PONS. DE. BAYNAC.

Dessin. — Ecu penché, burelé, timbré d'un heaume surmonté de deux cornes de bœuf.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.)

N° 117 LE MÊME.

l395-l397.

Sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 3i janvier 1395.

Légende. — ... DE BEINA

Dessin. — Ecu burelé, surmonté d'un heaume et ayant pour supports un personnage et une licorne.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XIII. — Un autre exemplaire du même sceau est appendu à un acte de 1397.)

N° 118 BEYNAC (GAILHARD II DE.

1368.

Sceau rond, de 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une ordonnance de paiement datée du 11 février 1368.

Légende. - S. GVALHART DE BEINAC.

— 91 —

Dessin. — Ecu burelé, penché, timbré d'un heaume surmonté d'une tête de chien.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.)

N° 119 LE MÊME.

1369.

Sceau rond, de 23mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une ordonnance de paiement datée du 3i août 1369.

Légende. - S. GVALHART D. BAINAC CHR.

(Scel Gualhart de Bainac, chevalier.)

Dessin. — Ecu droit, burelé, dans un trilobé. (Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.)

N° 120 LE MÊME.

1372.

Sceau rond, de 20min, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une ordonnance de paiement datée du 18 septembre 1372.

Légende. — SCEL. GAILHARD. DE. BAINAC.

Dessin. — Ecu droit burelé, entouré de palmettes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Baynac.)

— 92 —

N° 121 BONET (N. DE), SEIGNEUR DE LA CHAPOULIE.

XVIIIe   SIÈCLE.

Empreinte ovale, 22mn sur 20.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu de gueules au lion d'or, au chef cousu d'azur chargéde trois étoiles d'or ; posé sur un cartouche de style Louis XV, timbré d'une couronne de comte et ayant pour supports deux hercules.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

N° 122 BORN (BERTRAND DE), SEIGNEUR D'HAUTEFORT. (1)

1346.

Fragment d'un sceau rond, 45mm, cire jaune, appendu sur cordelette de fil rouge et jaune à un acensement de terre daté d'Hautefort, le jour de saint Marc, évangéliste, (25 avril) 1346.

Rien d'utile de la légende.

Dessin. — Ecu droit écartelé : 1 et 4 à une paire de forces (d'or, à deux forces de sable, qui est d'Hautefort) (2), 2 et 3 au lévrier rampant (d'azur, à un lévrier d'argent passant, qui est de Born).

(1)       Fils de Renaud de Born, seigneur d'Hautefort et de Thenon, et de Souveraine de Comborn ; mort vers 1384.

(2)       D'après Y Armorial de M. de Froidefond, il y aurait trois forces posées 2 et 1 dans les armes d'Hautefort. On trouve en effet trois forces sur un cachet du vicomte d'Hautefort apposé à une lettre datée de 1792 et adressée à l'abbé Lespine (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CI.)

— 93—

Contre-sceau. Légende. — CONTRASIGILLVM. Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 170.)

N° 123 BOURDEILLE (ARNAULT Ier DE). (1)

1405-1407.

Sceau rond, en cire rouge, de 26mm, appendu sur queue de parchemin à une quittance donnée par « Arnault de Bordeille » le 26 mars 14... -Deux sceaux identiques sont appendus à d'autres quittances en date l'une du 4 septembre 1405, l'autre «  à Pierregueux » du 4 avril 1407.

Légende. - S. ARNAULT DE BOURDELIE.

Dessin. — Ecu à deux pattes de griffon (d'or, à deux pattes de griffon de gueules onglées d'azur, posées en contrebande l'une sur l'autre), surmonté du heaume et ayant pour supports, à dextre un griffon et un lion à sénestre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XVIII.)

N° 124 BOURDEILLE (ARNAULT II, SEIGNEUR DE), CAPITAINE DE BOURDEILLE. (2)

1448.

Sceau rond, 34mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une quittance de gages donnée à Bourdeille, 1er mars 1447(v. st.).

(1)       Fils d'Archambaud de Bourdeille et de Gaillarde Vigier ; sénéchal et gouverneur de Périgord ; marié à Jeanne de Chamberlac.

(2)       Fils d'Arnault Ier de Bourdeille et de Jeanne de Ghamberlac ; seigneur et baron de Bourdeille et de la Tour-Blanche ; marié 1° à Catherine de Mareuil ; 2° à Brunissende de Montberon.

— 94—

Légende. — S. ARNAUT DE BORDEILLE.

Dessin. — Trois badelaires, la pointe à sénestre. L'écu penché, timbré d'un heaume tortillé, cime d'une touffe d'herbes ; supporté à dextre d'un griffon et à sénestre d'un lion.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 174.)

N° 125  BOURDEILLE (FRANÇOIS, BARON DE). (1)

1497.

Sceau rond, de 45mm cire brune, appendu par le custos sigilli autantici du baron de Bourdeille à un titre du 28 septembre 1497.

Légende. — .... BARONIS DE ...DELIE.

(Sigillum .... baronis de Bourdelie.)

Dessin. — Ecu droit à deux pattes de griffon.

Contre-sceau. Rond, 17mm.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes.

(Bibliothèque nationale. Mss. Périgord, t. LXXXIV.)

N° 126 BOURDEILLE (YLAIRE DU FOU, DOUAIRIÈRE DE). {3)

XVe  SIÈCLE.

Matrice en bronze. Sceau rond, de 35mm.

Légende. - SCEL   DAMOIZELLE YLAIRE  DV  FOV DOVHERIERE DE BOVRDELIE.

(1)       Fils d'Arnaud II de Bourdeille, baron de Bourdeille et de la Tour-Blanche, et de Catherine de Mareuil ; marié à Ylaire du Fou.

(2)       Fille deX. du Fou, seigneur du Fou en Poitou ; sœur d'Yves du Fou, grand-veneur de France et gouverneur de l'Angoumois ; mariée à François, baron de Bourdeille, seigneur des Bernardieres, lils d'Arnaud II, baron de Bourdeille et de Catherine de Mareuil.

— 95— 

Dessin. — Ecu aux armes de Bourdeille, entouré de palmettes ; une petite fleur de lys est placée entre le commencement et la fin de la légende circulaire.

(Musée de Périgueux.)

Voir planche I, fig. 8.

N°127 BOURDEILLE (JEAN DE), ABBÉ COMMENDATAIRE DE BEAULIEU EN TOURAINE. (1)

1531.

Sceau ogival, 36mm sur 16, empreinte en papier, apposé à une quittance en date du 24 juillet 153I.

Légende indistincte.

Dessin. — Dans une niche, la Vierge tenant l'Enfant Jésus ; au-dessous, un moine à genoux.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Bourdeille.)

N° 128 BOURDEILLE (PIERRE DE), SEIGNEUR DE BRANTOME. (2)

1568.

Sceau rond, empreinte en papier, apposé sur une quittance du 28 mars 1568.

Pas de légende.

 (1) Fils d'Armand (?) de Bourdeille et d'Anne de Vivonne; mort en 1534 (Gallia Christiana). — Anne de Vivonne avait épousé François II, baron de Bourdeille; l'indication du Gallia Christiana est donc inexacte.

(2) Né vers 1540; fils de François II, baron de Bourdeille, et d'Anne de Vivonne ; abbé commendataire de Brantôme en 1558; seigneuret baron de Richemont, chevalier de l'ordre, gentilhomme de la Chambre des rois Charles IX et Henri III ; mort le 5 juillet 1614.

— 96 —

Dessin, — Ecu droit à deux pattes de griffon. (Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XVIII.)

N° 129 BOURDEILLE (ANDRÉ, SEIGNEUR DE). (1)

1568.

Sceau rond, de 25mm, empreinte en papier, appendu sur queue de parchemin à une quittance donnée par André de Bourdeille, « chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et capitaine de cinquante lances », en date du 10 janvier 1568.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit à deux pattes de griffon, surmonté d'un fleuron, la pointe empiétant sur la bordure inférieure.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Bourdeille.)

N° 130 LE MÊME.

1568.

Sceau rond, de 25mm, empreinte en papier, plaqué sur une quittance du 9 août 1568.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu aux mêmes armes, entouré du collier de l'ordre ; bordure de grènetis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXXIII.)

 (1) Fils de François II, baron de Bourdeille et de la Tour-Blanche, et d'Anne de Vivonne; marié à Jacquette de Montberon.

— 97 —

N° 131 LE MÊME.

1569.

Sceau rond, de 25mm, empreinte en papier, apposé sur une quittance datée du 9 juin 1569.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, placé au centre du sceau.

(Bibliothèque nationale. Mss. Pièces originales, Bourdeille.)

N° 132 LE MÊME.

1569.

Sceau rond, 35mm, empreinte en papier, apposé sur une quittance datée du 28 juin 1569.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, entouré du collier de l’ordre ; bordure festonnée.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXXIII.)

N° 133 LE MÊME.

1571.

Sceau ovale, de 25mm sur 20, empreinte en papier, apposé sur une quittance datée du 20 novembre 1571.

Pas de légende.

— 98 —

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, entouré du collier de l’ordre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Bourdeille.)

N° 134 BOURDEILLE (HENRI, BARON DE). (1)

1580.

Fragment de sceau, empreinte en papier, apposé, sous bandelette taillée dans le parchemin, à une quittance donnée par Henri de Bourdeille, seigneur d'Archiac, de Matha, de la Tour-Blanche et de la Commarche, capitaine de cinquante hommes d'armes, en date du 22 octobre 1580.

Dessin effacé.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Bourdeille.) Voir série V (Bourdeille).

N° 135 BRUSAC (MONDOT DE), CHEVALIER DU COMTÉ DE PÉRIGORD. (2)

1439.

Sceau rond, 29mm, cire rouge, appendu, sur double queue de parchemin, à une charte d'alliance avec le comte de Foix, datée de Morlaas, 12 février 1438 (v. st.).

Légende effacée.

Dessin. — Armorial. Lion rampant, dans une bordure. L'écu penché, timbré d'un heaume cime de panaches. Le champ du .sceau orné de rinceaux.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 185.)

(1)       Fils d'André, baron de Bourdeille, et de Jacquette dé Montberon; marié à Madeleine de la Châtre, fille de Gaspard de la Châtre, seigneur de Nançay, capitaine des gardes-du-corps ; mort en 1641

(2)       Probablement Mondot Flamenc, seigneur de Brusac, fils de Fortanier Flamenc, damoiseau, seigneur de Brusac, et de Jeanne Fouchier, fille d'Aimeric Fouchier, seigneur des Chabannes ; marié en 1452 à Agnette de Lastours. — Voir Flamenc.

— 99 —

N° 136 CALVIMONT (LE COMTE DE).

1788.

Cachet ovale, de 20mm environ, apposé sur une lettre adressée par le comte de Calvimont, capitaine au régiment de Royal Piémont, à l'abbé Lespine, en date du 7 novembre 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu écartelé : aux 1 et 4, de sable au lion d'or ; aux 2 et 3, de gueules à la tour d'argent ; sur le tout, de gueules à la bande d'or chargée d'un lion de sable ; l'écu, posé sur un cartouche et ayant pour support un lion couché, était probablement timbré d'une couronne qui est effacée.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

N°137 CAMPNHAC (AMANIEU DE).

XIVe SIÈCLE.

Sceau rond, de 28mm.

Légende. — S. AMANIO DE CANHIAC.

Dessin. — Ecu penché à une bande accompagnée en chef d'un oiseau ; l'écu surmonté d'un heaume ayant pour cimier une tête de cheval.

(Musée de Périgueux. — Empreinte provenant du cabinet de M. de Mourcin, qui y a joint une note ainsi conçue : « Sceau trouvé dans des décombres au château de Marzac-sur-Vézère, propriété des Campnhac dans le XIVe siècle. »)

— 100 —

N° 138 CARBONNIÈRES (1) (JEAN DE), SEIGNEUR DE LA CHAPELLE. (2)

1553.

Sceau ovale, de 35mm, empreinte en papier, apposé sur une quittance délivrée par Jehan de Carbonnières, chevalier, lieutenant de la compagnie des cent lances sous la charge de Monseigneur de Montmorency, en date du 25 juillet 1553.

Pas de légende.

Dessin. — Cartouche à trois bandes accostées de charbons ardents (d'argent, à trois bandes d'azur accostées de huit charbons de sable allumés de gueules, posés en bordure 1, 3, 3 et 1).

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Carbonnières.)

N° 139 CARBONNIÈRES (FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DE CHAMBÉRY (3)

1567.

Sceau ovale, de 22mm de hauteur, plaqué sur une quittance de 200 livres pour un mois de solde comme gouverneur de la citadelle de Lyon, donnée par François de Carbonnières, seigneur de Chambery, la Vigne et Montaudin, du 12 décembre 1567.

(1)       Les membres de la famille de Carbonnières dont nous donnons les sceaux, ne paraissent pas avoir été possessionnés en Périgord ; ils ne s'en rattachent pas moins à notre province, ayant appartenu à la branche de cette maison fixée en Périgord depuis 1417 (seigneurs de Jayac, Archignac, Pelvesy, etc.).

(2)       Fils d'Alain de Carbonnières, baron de Carbonnières, Merle, Pennières, etc., et de Marguerite de Gontaut-Biron ; seigneur de la Capelle-Biron, gentilhomme ordinaire de la chambre ; mort en 1557.

(3)       Fils d'Elie (alias Hugues) de Carbonnières, seigneur de Jayac, d'Archignac, etc., et d'Isabelle de Chapt; marié : 1° avant 1521 à Anne Guyot; 2° le 15 août 1569, à Françoise de la Bastie, fille d'Annet de la Bastie, baron de Châteaumorand, et de Marguerite de Pompadour.

— 101 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à trois bandes, sur un semé de charbons ardents dans un cartouche (d'argent, à trois bandes d'azur accostées de huit charbons de sable allumés de gueules, posés en bordure 1, 3, 3 et 1).

(Archives nationales, n° 5333.)

N° 140 CARBONNIÈRES (CHRISTOPHE DE), SEIGNEUR DE CHAMBERY. (1)

1568.

Sceau ovale, de 20mm sur 11, empreinte sur papier, apposé sur une quittance donnée, à la date du 25 août 1568, par ce Christofle de Carbonnières, seigneur de Chambery, gouverneur de Roqueroi ».

Point de légende.

Dessin. — Ecu aux mêmes armes que le n° précédent.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XXV.)

N° 141 LE MÊME.

1572-1578.

Sceau ovale, de 25mm sur 17, empreinte en papier, apposé à diverses quittances, en date des 3 octobre 1572, 3 et 12 septembre 1573 et 17 septembre 1578.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, entouré du collier de l'ordre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Carbonnières.)

(1) Fils de François de Carbonnières, seigneur de Chambery, et d'Anne Guyot; gentilhomme de la Chambre en 1563; gouverneur de Rocroi en 1568; chevalier de l'ordre en 1569; gouverneur de Lyon en 1575 ; mort sans postérité.

102

N° 142CARBONNIÈRES (JEAN DE), SIEUR DU PLESSY. (1)

1580.

Sceau ovale, de 20mm sur 17, empreinte en papier, apposé sur une quittance donnée par Jehan de Carbonnières, écuyer, sieur du Plessy, « enseigne de la compagnie des ordonnances du roi à la charge de monsieur de Biron, mareschal de France », en date du 20 octobre 1580.

Pas de légende.

Dessin. — Cartouche aux mêmes armes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Carbonnières.)

N° 143 CARBONNIÈRES (RENÉ-HENRI DE), (2) ABBÉ DE SAINT-VINCENT-AU-BOIS. (3)

1781.

Cachet ovale, de 22mm, apposé sur une présentation à la cure de Neuville, datée de novembre 1781.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu aux armes, supporté par deux sauvages.

(Archives de la Seine-Inférieure, archevêché de Rouen. — Communiqué par M. Demay.)

(1)       Fils de Charles de Carbonnières, seigneur de la Capelle-Biron, chevalier de l'ordre, et de Marie de Fumel-Montségur ; mort sans postérité.

(2)       Fils de François-Jean-Baptiste marquis de Carbonnières, comte de Saint-Brice, etc., et de Louise-Françoise-Armande de Rilhac.

(3)       Aujourd'hui département d'Eure-et-Loir.

— 103 —

N° 144CASTILLON (DE), SEIGNEURS DE LA JAUMARIE, ETC.

XVIIIe   SIÈCLE.

Cachet ovale, de 22mm sur 18, adapté à un étui en argent.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons accolés : celui de dextre, d'azur, au lion d'argent la tête contournée, appuyé sur une souche d'arbre de sinople, mouvante d'une terrasse de même, accompagné en chef d'une branche d'or posée en fasce, au chef cousu de gueules chargé d'une tour pavillonnée de deux pièces d'argent, maçonnée de sable, accostée de deux molettes d'éperon du même, qui est de Castillon ; celui de sénestre, d'azur, à trois grenades d'or feuillées et tigées de même, ouvertes de gueules, qui est de Crémoux. Les écussons sont posés sur un cartouche style Louis XV, timbré d'une couronne de comte et accompagné en pointe d'une croix de Saint-Louis.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

N° 145CAUMONT (NOMPAR, SEIGNEUR DE), SEIGNEUR DE CASTELNAU ET DE « BERBEGUEYRES. (1)

1428.

Fragment d'un sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu à une charte d'alliance avec le comte de Foix, datée de Caumont, 12 août 1428.

Rien d'utile de la légende.

Dessin. —Ecu penché où l'on distingue à peine les trois léopards des armes de Caumont (d'azur, à trois léopards d'or, l'un sur l'autre, lampassés, armés et couronnés de gueules), timbré d'un heaume dont le cimier a disparu. Le champ du sceau est orné de branches fleuries.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 225.)

(1) Fils de Guilhem-Raimond II, seigneur de Caumont, Samazan, Montpouillant et Berbiguières, et de Jeanne de Cardaillac.

— 104 —

N° 146CAUMONT (JACQUES-NOMPAR DE), SEIGNEUR DE LA FORCE. (1)

1590.

Signet ovale, de 25mm sur 19, empreinte en papier, apposé sur une quittance datée de la Force, 9 août 1590.

Pas de légende.

Dessin. — Médaillon ovale à trois léopards.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Caumont.)

N° 147 LE MÊME, LIEUTENANT-GÉNÉRAL EN BEARN ET EN NAVARRE.

1596.

Signet ovale, 21mm sur  18, empreinte en papier, plaqué sur une lettre à M. de Mesplis, procureur-général en Navarre, datée de Pau, 21 juin 1596.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à un lion rampant, timbré d'un heaume à lambrequins.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 227.)

(1) Né en 1550, ; fils de François de Caumont, seigneur de Castelnau, etc., et de Philippe de Beaupoil, dame de la Force, de Masdurand, d'Eymet et de Montbayer, vicomtesse de Mas-Jezy ; marié 1° le 5 février 1577 à Charlotte de Gontaut, fille d'Armand de Gontaut, seigneur de Biron, maréchal de France ; 2° à Anne de Mornay, fille .de Philippe de Mornay, seigneur du Plessis-Marly, veuve de Jacques des Noues, seigneur de la Tabarière ; 3° à Isabelle de Clermont-Gallerande, veuve de Gédéon Borzelaert, baron de Longuerach et du Saint-Empire; maréchal de France en 1622; duc-pair de la Force en 1637 ; mort en 1652.

— 105 —

N° 148 LE MÊME.

1597.

Sceau rond, 37mm, empreinte en papier, plaqué sur une ordonnance de paiement datée de Pau, 22 avril 1597.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à trois léopards (1) passants l'un sur l'autre ; timbré d'un heaume à panaches et à lambrequins, entouré de deux palmes d'olivier.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 226.)

N° 149 LE MÊME.

1613.

Sceau ovale, 40mm sur 31, empreinte en papier, plaqué sur une ordonnance relative aux frais du collège de Béarn, datée de Pau, 3 avril 1613.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à trois léopards passants l'un sur l'autre ; timbré d'une couronne de marquis, entouré de deux palmes.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 228.)

N° 150 LE MÊME, DUC DE LA FORCE ET MARÉCHAL DE FRANCE.

1647.

Signet ovale, de 34mm sur 28, empreinte en papier, apposé sur une commission' donnée au sieur de Saint-Denis, commissaire-général à la conduite du régiment des gardes suisses, en date du 17 février 1647.

(1) L'ouvrage de M. Raymond indique des lions ; mais c'est évidemment par erreur.

— 106 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à trois léopards, timbré de la couronne ducale et posé sur un manteau d'hermines accompagné de deux bâtons de maréchal en sautoir.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Caumont.)

N° 151 LE MÊME.

1651.

Cachet ovale, de 18mm sur 16, cire rouge, apposé sur une sauvegarde donnée à la paroisse du Coux le 16 décembre 1651. Pas de légende.

Dessin. — Ecu aux armes, accompagné de deux bâtons de maréchal en sautoir, posé sur un manteau de duc et pair et timbré de la couronne ducale.

(Archives de Gérard.)

N° 152 CAUMONT (ARMAND DE), MARQUIS DE LA FORCE, (1)

1612.

Sceau ovale, de 25mm sur 18, empreinte en papier, apposé sur une quittance datée du 3 juillet 1612.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit à trois léopards.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Caumont.) — Un autre exemplaire est apposé sur une quittance du 27 décembre 1612.

(1) Fils de Jacques-Nompar de Caumont, duc de la Force, et de Charlotte de Gontaut; grand-maître de la garde-robe; maréchal de France et duc-pair de la Force en 1652 ; marié 1° à Jeanne de la Rochefaton, 2° en. 1667 à Louise de Belsunce; mort le 16 décembre 1675.

— 107 —

N° 153 CHAUNAC DE LANZAC (JEAN DE), SEIGNEUR DE MONBETTE.

1766.

Cachet ovale, de 22mm sur 19, apposé au testament de Jean de Chaunac, en date du 28 septembre 1766.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'argent, au lion de sable, lampassé, armé et couronné de gueules, à la bordure de gueules chargée de huit besants d'argent ; couronne de comte ; supports, deux lions la tête contournée.

(Archives de Gérard.)

N° 154 CHAYLARD (GUY DU), SEIGNEUR DE LA QUERELIE ET DE LA FLEUNIE.

1751.

Cachet ovale, 26mm sur 20, cire rouge, apposé sur une lettre du Ier février 1751. Pas de légende.

Dessin .— Ecusson ovale dans un cartouche, d'azur, à un vol d'émerillon d'argent accosté de deux tours du même ; couronne de comte.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 108—

N°155 CONSTANTIN (N. DE), SEIGNEUR DE PÊCHAGUT.

1752.

Cachet ovale, 22mm sur 19, apposé sur une lettre à M. de Jully, du 17 mai 1752.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'or, à l'aigle de sable, au chef chargé de trois croisettes d'argent ; dans un cartouche timbré d'une couronne de marquis.

(Archives de Gérard.)

N° 156 DOME (GILBERT DE), SIRE DE VITRAC, CAPITAINE DE DOME ET DU « CHASTEL ROYAL DE MONT DE DOME. »

1349.

Sceau rond, de 30mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance en date du 10 octobre 1349.

Légende. —.S. GISBERT .... DE VITRAC.     -

Dessin. — Ecu penché à un besant, entouré d'une bordure, timbré d'un heaume cime d'un besant, sur fond treillissé à fleurons.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Dôme.)

— 109 —

N° 157                                                                       LE MÊME

1353-1358.

Sceau rond, de 35mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 2 avril 1354.

Légende. - GILBERT DE DOME.

Dessin. — Ecu penché à un besant, entouré d'une bordure, timbré d'un heaume surmonté d'un besant ; fond losange sans fleurons.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XLI). — Le même sceau est apposé i d'autres quittances datées des 2 avril, 10 mai et 8 décembre 1353, 1er juin 1354, 23 février et 15 avril 1355, 8 novembre 1356 et 28 mai 1358. (Ibid.), et du 11 mai 1354- (Ibid., Pièces originales, Dôme).

N° 158 LE MÊME.

1355.

Sceau rond, d'environ 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 7 juin 1355.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu droit à un besant, entouré d'une bordure.

(Bibliothèque nationale, Mss. Ibid.). — Le même sceau est apposé à d'autres quittances en date des 3 juillet et 2 août 1355.

N° 159 LE MÊME.

1358-1374,

Sceau rond, de 30mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 18 novembre 1358.

— 110 —

Légende. — S. GISBERT ... DOME CHIBR.

(Scel Gisbert de Dôme, chiballer [chevalier].)

Dessin. — Ecu penché à un besant, entouré d'une bordure, timbré d'un heaume cime d'un besant et accosté de deux griffons ; fond treillissé.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XLI). — Un autre exemplaire mieux conservé est appendu à une ordonnance de paiement du 23 décembre 1374 (ibid., Mss. Pièces originales, Dôme). C'est d'après ce dernier exemplaire que le sceau a été figuré par M. Lascoux (Recherches historiques sur la ville de Dôme (Dordogne), par M. J.-B. L.) et par M. de Gourgues (leDragon de Bergerac, pl. II, fig. 4).

N° 160 ESTISSAC (N., SEIGNEUR D'). (1)

1551.

Signet rond, de 17mm, plaqué au dos d'une lettre adressée à Henri II, roi de Navarre, sur des débarquements de troupes à la côte de Guyenne, datée de la Brosse, 27 février 1551.

Pas de légende/

Dessin. — Ecu paie (d'argent et d'azur) de six pièces.

(Archives des Basses-Pyrénées, n6 562).

(1) M. Raymond (Sceaux des archives du département des Basses-Pyrénées, p. 178) attribue ce sceau à N. de La Rochefoucaud, seigneur d'Estissac. Nous pensons qu'il y a là une erreur : en effet la seigneurie d'Estissac n'a passé qu'en 1587 dans la maison de La Rochefoucauld, par suite du mariage (1581) de Claude d'Estissac, fille de Louis, baron d'Estissac, et de Françoise de la Béraudière, héritière en 1587 de son frère,, dernier rejeton mâle de la maison d'Estissac, avec François IV, comte de La Rochefoucauld, fils de François III, comte de La Rochefoucauld, prince de Marsillac, et de Sylvie Pic de la Mirandole. 11 esta noter que l'écu représenté sur le sceau est aux armes d'Estissac, sans addition de celles de La Rochefoucauld.

— 111 —

N° 161 EYQUEM (MICHEL), SEIGNEUR DE MONTAIGNE. (1)

XVIe SIÈCLE.

Matrice cubique en acier. Sceau rond, de 32mm.

Légende. — MICHEL SEIGNEVR DE MONTAIGNE.

Dessin. — Ecu droit à une patte de lion posée en fasce sur un champ semé de trèfles, entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel ; bordure de grènetis.

(Cabinet de M. de Gourgues.)

Observations. — Le dessin de ce sceau a été donné par M. le docteur Payen, qui y a joint la note suivante : « Le cachet authentique qu'on voit au recto de ce feuillet est le sceau ou scel qui a appartenu à Michel Montaigne. Il est assez imparfaitement gravé en creux sur un cube d'acier qui ne pouvait pas être appliqué seulement avec la main et devait être réservé pour les actes importants. Cette précieuse relique se trouve en la possession de M. le vicomte de Gourgues, qui a bien voulu me la communiquer et m'a autorisé à la publier. Du temps de Montaigne, on ne représentait pas les émaux par des hachures ; j'ai cru ne pas devoir suppléer à cette lacune; du reste, notre philosophe portait d'azur semé de trèfles d'or, avec une patte de lion du même, armée de gueules, mise en fasce». (Recherches sur Montaigne, documents inédits recueillis et publiés par leDr J.-F. Payen. Paris, Techener, 1856.)

N° 162 LE MÊME.

1590.

Cachet ovale, de 22mm sur 18, apposé sur deux lettres adressées par Montaigne au roi Henri IV, le 18 janvier et le 2 septembre 1590.

(1) Né au château de Montaigne le 28 février 1533, fils de Pierre Eyquem, seigneur de Montaigne, et d'Antoinette de Louppes; conseiller à la cour des.aides de; Périgueux.en 1555 ; conseiller au Parlement de Bordeaux en 1557 marié le 23 septembre 1565 à Françoise de la Chassaigne, fille de Joseph de la Chassaigne, président au Parlement de Bordeaux ; chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1571 ; gentilhomme de la chambre vers 1576 ; maire de Bordeaux, en. 1581 ; auteur .des Essais; mort, le 13 septembre 1592.

— 112 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux armes, entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel ; deux filets pour bordure.

(Bibliothèque nationale, Mss. Fonds Dupuy, tomes LXI et LXIII.)

Observations. — Ce cachet a été reproduit dans deux des brochures consacrées à Montaigne par le docteur Payen. L'intérêt qui s'attache à tout ce qui concerne l'auteur des Essais est trop vif pour que nous ne croyions pas devoir transcrire les deux passages du docteur Payen à ce sujet : a La feuille [de la lettre du 18 janvier 1590] était pliée transversalement en six, puis en deux sur cette longueur ; elle était fendue près du bord libre et fixée par une bandelette de papier indépendante maintenue par un pain à cacheter blanc, qui porte l'empreinte très-distincte des armes de Montaigne. Un examen nouveau de la lettre [du 2 septembre 1590] nous a fait connaître qu'elle portait aussi un cachet un peu moins complet que le premier, mais d'un relief plus intact en quelques points, et en combinant ces deux empreintes, nous avons pu arriver à figurer ainsi que nous le donnons ici le cachet de Montaigne. » (Nouveaux documents inédits ou peu connus sur Montaigne, recueillis et publiés par le Dr J.-F. Payen. Paris, Jannet, 1850). — « J'ai fait connaître antérieurement le petit cachet que je reproduis cî-dessous ; la preuve que l'autre était le sceau réservé, c'est que Montaigne employait celui-ci même en écrivant au souverain, car je l'ai calqué sur des lettres adressées à Henri IV. »  (Recherches sur Montaigne, documents inédits recueillis et publiés parle Dr J.-F. Payen. Paris, Techener, 1856.)

N°163 FAUBOURNEY (N. DE), SEIGNEUR DE MONTFERRAND ET DE MONTRÉAL.

1783.

Cachet ovale, de 26mm sur 21, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine,  datée du 8 septembre 1783.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, écartelé d'or et de gueules, entouré de guirlandes ; couronne de comte ; supports, deux lions.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.}

— 113 —

N° 164 FAYOLLE (GRIMON DE). (1)

1354.

Fragment de sceau, cire rouge, de 25mm environ, appendu sur queue de parchemin à une quittance délivrée par Grimon de Fayolle, chevalier, seigneur de Fayolle, à Jean Chauvel, trésorier des guerres; en date à Limoges du 20 juin 1354. — Le même sceau est appendu sur queue de parchemin à une autre quittance du 6 septembre 1354.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu parti : au 1, à un lion couronné ; au 2, à une bande ; l'écu placé dans un quadrilobe ogival dont chaque lobe renferme un sautoir.

(Bibliothèque nationale, Mss. Titres originaux, Fayolle.)

 

N° 165 FAYOLLE (DAUPHINE DE LA BROUSSE DE VERTEILLAC, DAME DE). (2)

FIN  DU  XVII* SIÈCLE OU  COMMENCEMENT DU  XVIIIe.

Empreinte ovale, 22mm sur 20.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu losange, écartelé aux 1 et 4 de Fayolle, aux 2 et 3 d'or, au chêne terrassé de sinople fruité de douze glands d'or, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, qui est de la Brousse de Verteillac ; timbré d'une couronne de marquis.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

(1) Appelé dans d'autres titres Grimoard. Fils d'Hélie de Fayolle, chevalier, seigneur de Fayolle, jet de Marguerite de Saint-Astier ; marié, par contrat passé la veille de la Saint-Rémy 1340, à Marguerite de Brémond, fille d'Hélie de Brémond, chevalier, seigneur de Saint-Maigrin.

(1) Fille de Thibaud de la Brousse, seigneur de Verteillac, et de Bertrande du Chesne; mariée le 24 février 1664 à Gaston-Isaac de Fayolle, chevalier, seigneur de Fayolle, fils d'Antoine de Fayolle, chevalier, seigneur de Fayolle, et de Catherine de Foucaud de Pontbriand ; veuve vers 1680.

— 114 —

N°166 FAYOLLE (SEIGNEURS, PUIS MARQJJIS DE).

XVIIe SIÈCLE'(?).

Cachet en fer, ovale, de 12mm sur 10.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, d'azur, au lion d'argent lampassé, armé et couronné de gueules, timbré d'une couronne de marquis et ayant pour tenants deux sauvages armés de massues.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

N° 167 FAYOLLE (MARQUIS DE). — AUTRE SCEAU.

XVIIIe   SIÈCLE.

Empreinte ovale, de 20mm sur 17.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale aux mêmes armes que le précédent, timbré de même et ayant les mêmes tenants ; au bas, un petit ornement en forme de coquille.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

N° 168 FAYOLLE (MARQUIS DE). — AUTRE SCEAU.

XVIIIe   SIÈCLE.

Empreinte ovale, 24mm sur 21.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu aux mêmes armes que le précédent, timbré de même, posé sur un cartouche enguirlandé style Louis XV.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.).

— 115 —

N° 169 FLAMENC (HÉLIE), CHEVALIER. (1)

1256.

Fragment de sceau rond, de 28mm, appendu à une charte d'Aimeri, vicomte de Rochechouart, relative à la tenure féodale du château de Birusac, au diocèse de Périgueux.

Légende. —........LIE. FLAMEN. MILI......

(Sigillum Helie Flamen, militis.)

Dessin. — Armorial : un lion (de sable, au lion d'or lampassé, armé et couronné de gueules).

(Archives nationales, n° 2168.)

Observations. — Dans l'Inventaire officiel, le nom est écrit à tort Hélie Le Flament, bien que l'acte auquel on se réfère ait reproduit le nom très exactement : «  Helyas, dictus Flamenc, miles ».

N° 170 FLAMENC (OLIVIER), CHEVALIER.

1354.

Fragment de sceau rond, de 23mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée de Limoges, le 10 novembre 1354.

Légende. — S. OLIV.... MIL.

(Sigillum Oliverii [Flamenc], militis

Dessin. — Ecu droit à un lion.

(Bibliothèque nationale. Mss. Pièces originales, Flamenc.)

(1) Fils de Guy Flamenc, damoiseau, seigneur de Brusac.

— 116 —

N° 171 FLAMENC (HÉLIE), SEIGNEUR DE BRUSAC. (1)

1369-1370.

Sceau rond, de 22mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin   à deux ordonnances de paiement en date du 6 mars 1369 et du ..... 1370.

Légende. —......LIE. FLAMEN. DNI. D. BRVS....

(Sigillum Helie Flamen, domini de Brusac.)

Dessin. — Ecu droit à un lion, accompagné de deux palmettes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Flamenc.)

N° 172 GÉRARD (ANTOINE DE). (2)•

ENTRE l652 ET 17l5.

Sceau-matrice en argent. Sceau ovale, de 22mm sur 19.

Pas de légende.

Dessin. —Ecusson ovale, d'azur, au croissant d'argent soutenant une palme du même, accompagné de cinq étoiles mal ordonnées d'or, 3 à dextre et 2 à sénestre ; le tout dans un cartouche. Couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

(1)       Fils d'Hélie Flamenc, seigneur de Brusac, et de Béatrix de Comborn.

(2)       Seigneur de Palomières, les Yvières, la Gasconnerie, etc. ; né vers 1652; fils de noble François de Gérard, écuyer, seigneur de Latour, Palomières, etc., et de Catherine de Costes de La Calprenède ; marié en 1686 à Peyronne de Rupe ; mort vers 1715.

— 117 —

N° 173 GÉRARD (MARC DE), CHEVALIER DU BARRY. (1)

1731.

Cachet ovale, de 25mm sur 21, apposé sur une lettre à M. de Gérard, seigneur du Barry, son cousin (14 février 1731).

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale d'azur, au croissant d'argent posé en abîme (2), accompagné de cinq étoiles d'or, rangées en orle ; l'écusson entouré de deux palmettes.

(Archives de Gérard.)

N° 174 GÉRARD (FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DU BARRY ET DE SAINT-QUENTIN. (3)

1734-1740.

Cachet ovale, de 23mm sur 20, cire rouge, apposé sur une attestation en faveur de Raymond de Pignol, chanoine de Sarlat, en date du 4 juillet 1734, et sur lé testament de François de Gérard, en date du 7 juillet 1740.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux mêmes armes ; couronne de comte ; supports, deux lions la tête contournée.

(Archives de Gérard.)

(1)       Fils de messire Armand de Gérard, écuyer, seigneur du Barry et de Saint-Quentin, et de Marie de Goudin de la Roussie ; brigadier des armées du roi, commandant le gouvernement de Sedan, chevalier de Saint-Louis.

(2)       L’Armorial de M. de Froidefond indique par erreur le croissant d'or.

(3)       Né le 8 octobre 1685 ; fils de messire Antoine de Gérard, chevalier, seigneur du Barry et de Saint-Quentin, et de Jeanne de Javel de Giverzac ; marié en 1719 à Marie Baudot de Jully, fille de Nicolas Baudot de Jully, subdélégué de l'intendant au département de Sarlat, et de Marie Hogu ; conseiller du roi, lieutenant-général de robe et d'épée en la sénéchaussée de Périgord et siège présidial de Sarlat; mort le 10 juillet 1764.

— 118 —

N° 175 GÉRARD DU BARRY (ANTOINE DE), SEIGNEUR DE LA RICARDIE. (1)

1739.

Cachet ovale, de 21mm sur 18, apposé sur le testament d'Antoine de Gérard, en date du 24 avril 1739.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale aux mêmes armes ; supports, deux lions, la tête contournée ; couronne de comte ; en pointe, la croix de Saint-Louis.

(Archives de Gérard.)

N° 176 GÉRARD DU BARRY (JEANNE DE), FEMME DE PIERRE DE GERARD-LATOUR, ÉCUYER, SEIGNEUR DE LATOUR. (2)

1755.

Cachet ovale, de 20mm sur 17, apposé sur le testament de Jeanne de Gérard, en date du 18 février 1755. Pas de légende. Dessin. — Ecusson ovale aux mêmes armes ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

(1)       Né le 6 janvier 1682 ; fils de noble Armand de Gérard, écuyer, seigneur du Barry et de Saint-Quentin, et de noble Marie de Goudin de la Roussie ; commandant le second bataillon du régiment d'Anjou, chevalier de Saint-Louis ; mort en 1740 (?).

(2)       Né le 14 mars 1723 ; fille de François de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint-Quentin, etc., et de Marie Baudot de Jully; mariée en 1754 à messire Pierre de Gérard-Latour, chevalier, seigneur de Latour, Sainte-Nathalène, etc., premier président en l'élection, et de Marie-Anne de Rupe ; mort après 1785.

— 119 —

N° 177 GÉRARD (MARIE-ANNE DU BOYS DE GASQUE, FEMME DE FRANÇOIS DE). (1)

1763.

Cachet ovale, de 19mm sur 16, apposé sur un testament en date du Ier mai 1763.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'argent, à l'aigle éployée de sable ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

N° 178 GISSON (JEAN-JACQUES DE), SEIGNEUR DE LA FOUSSADE. (2)

1778.

Cachet ovale, de 23mm sur 20, cire noire, apposé sur l'extrait baptistaire de noble Guillaume de Philopald, daté du 7 mars 1778.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'argent, à trois roses de gueules, tigées et feuillées de sinople, mouvantes de la pointe de l'écu, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

(1)       Fille de messire Armand du Boys, chevalier, seigneur de Gasque, et de Marie-Anne de La-brousse de Lacombe ; mariée à François de Gérard, chevalier, seigneur du Barry et de Saint-Quentin, officier au régiment de Normandie, né le 6 novembre 1724, fils de messire François de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, et de Marie Baudot de Jully.

(2)       Conseiller du roi, lieutenant-général de robe et d'épée en la sénéchaussée et siège présidial da Sarlat.

— 120 —

N° 179 GISSON (ETIENNE-BERTRAND DE). (1)

XVIIIe SIÈCLE.

Cachet ovale, de 22mm sur 19.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, parti, au 1 de Gisson, au 2 de sinople (probablement par erreur au lieu d'argent), à un lion (de sable) couronné (de gueules), qui est de Chaunac.

(Archives de Gérard.)

N- 180 GONTAUT (SEGUIN Ier DE), SIRE DE BADEFOL. (2)

1328.

Fragment de sceau rond, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance en date du 7 juin 1328.

Plus rien d'utile de la légende.

Dessin. — Ecu écartelé (d'or et de gueules), à la bordure (d'azur) chargée de six tours (d'or).

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LIV.)

(1)       Marié à Anne de Chaunac de Lanzac.

(2)       Fils de Gaston de Gontaut, seigneur de Badefol.

— 121 —

N° 181 GONTAUT (SEGUIN II DE), SEIGNEUR DE BADEFOL. (1)

1342.

Fragment de sceau rond, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 28 octobre 1342.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu à un lion, entouré d'une bordure chargée de besants. — Sceau d'emprunt.

(Ibid.)

N° 182 LE MÊME.

1353-1354.

Fragment de sceau rond, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 20 août 1353.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu écartelé, à bordure chargée de six tours, sur champ quadrilobé.

(Ibid.) — Le même sceau est appendu à une autre reconnaissance datée du ier septembre 1354.

(1) Fils de Pierre II de Gontaut, seigneur de Badefol, et de Marguerite de Born ; marié en 1329, à Marguerite de Bérail, fille de Raimond de Bérail, seigneur de Sessac et de Thémines, et d'Anne de Sauve.

— 122 —

N- 183 GONTAUT (HÉMERI DE), SIRE DE MONTFERRANT. (1)

1346.

Fragment de sceau rond, de 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 24 février 1346.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu écartelé (d'or et de gueules) portant en abîme un petit écusson dont les armes ne sont pas distinctes. L'écû n'est pas en bannière ; il a la forme ordinaire avec pointe triangulaire allongée.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.)

N° 184 GONTAUT-BIRON (ARMAND DE). (2)

FIN DU XVe SIÈCLE  (AVANT 1492). (3)

Matrice en bronze. Sceau rond, de 32mm.

Légende. - SIGILLUM ARMANDI DE BIRON.

Dessin. — Ecu écartelé (d'or et de gueules), surmonté d'une croix tréflée.

Décrit et reproduit par M. de Froidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord (tome II, année 1875, p. 140 et planche).

(1)       Aimery (ou Amalric) de Gontaut, sire de Montferrand ; fils de Gaston IV de Gontaut, baron de Biroh, de Montaut, de Montferrand, etc., et de Marguerite de Biron, dame de Montferrand ; marié à Catherine de Cavagnac ; mort sans postérité vers 1399.

(2)       Fils de Gaston de Gontaut, baron de Biron, seigneur de Montferrand, Carbonnières, Clarens, Montaut, Puybeton, etc., et de Catherine de Salignac ; évêque de Sarlat en 1492 ; démissionnaire en 1519 ; archevêque de Nazareth in partibus en 1519 ; mort le 13 septembre 1531.

(3)       Nous pensons, comme M. de Froidefond, que le sceau, ne portant pas les attributs épiscopaux, est antérieur à la nomination d'Armand de Biron à l'évêché de Sarlat. — (Voir série K).

— 123 —

N° 185 GONTAUT (ARMAND DE), BARON DE BIRON. (1)

1553.

Sceau ovale, de 20mm sur 15, cire rouge, apposé sur deux quittances datées du 8 mai et du 9 août 1553.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu écartelé (d'or et de gueules).

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LIV.)

N° 186 LE MÊME.

1563-1573.

Sceau ovale, de 30mm sur 20, empreinte en papier, plaqué sur des quittances en date des 22 juillet 1563, 6 septembre 1564, 22 mai 1572 et 27 février 1573.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière, écartelé, sans casque ni couronne, entouré du collier de l’ordre.

[Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.)

(1) Né en 1518 ; fils de Jean Ier de Gontaut, baron de Biron, et de Renée-Anne de Bonneval; marié le 6 août 1559 à Jeanne d'Ornezan de Saint-Blancard, fille de Bernard d'Ornezan, seigneur de Saint-Blancard, et de Jeanne de Comminges; chevalier de l'ordre en 1562; maréchal de camp en 1567*, grand-maître de l'artillerie en 1570; maréchal de France le 2 octobre 1577; chevalier du Saint-Esprit le Ier janvier 1581 ; mort le 26 juillet 1592.

— 124 —

N°187 LE MÊME.

1571.

Fragment de sceau ovale de dimension plus grande que le précédent, cire rouge, apposé sur une quittance datée du 6 décembre 1571.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ecartelé (d'or et de gueules).

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 188 LE MÊME.

1573.

Sceau ovale, de 26ram sur 20, apposé sur le rôle d'une montre des hommes d'armes passée près de la Rochelle, en date du 19 février 1573.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière, ecartelé, sans casque ni couronne, entouré du collier de l'ordre ; au-dessous, deux canons en sautoir (attributs du grand-maître de l'artillerie}.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXXVII.)

N° 189 LE MÊME.

1575.

Sceau ovale, de 28mm sur 20, empreinte en papier, plaqué sur un certificat du 17 août 1575.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ecartelé (d'or et de gueules), en bannière, surmonté d'un casque, entouré du collier de l'ordre et ayant pour supports deux canons en sautoir.

— 125 —

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.) — Un autre exemplaire de ce sceau, plaqué sur un certiacat du 12 mars 1573, a été décrit par le Chroniqueur du Périgord, t. II, p. 114, qui n'indique pas le dépôt où se trouve ce dernier document.

N° 190 LE MÊME

1579-1580.

Sceau ovale, de 23mm sur 12, empreinte en papier, plaqué sur une ordonnance de paiement datée du 12 octobre 1579 et sur une pièce intitulée : Liste des Espagnols et Portugais quiprestent mil écus au Roy, datée du 23 mai 1580.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière, écartelé, timbré d'un casque à lambrequins, entouré du collier de l'ordre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.)

N° 191 GONTAUT (CHARLES DE), BARON DE BIRON. (1)

1597.

Sceau ovale, de 23mm sur 18, empreinte en papier, plaqué sur une quittance datée du 25 novembre 1597.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière, écartelé (d'or et de gueules), timbré d'une couronne de baron et entouré des deux colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.)

(1) Né en 1562; fils d'Armand de Gontaut, baron de Biron, maréchal de France, et de Jeanne d'Ornezan de Saint-Blancard ; amiral de France en 1592 ; maréchal de France en 1594; gouverneur et lieutenant-général au duché de Bourgogne et pays de Bresse en 1595 ; duc-pair de Biron en 1598; décapité le 31 juillet 1602.

— 126 —

N° 192 GONTAUT (JEHAN II DE), SIRE DE SAINT-GENIÈS. (1)

1571.

Sceau ovale, de 20mm sur 15, cire rouge, apposé sur une quittance datée du 22 août 1571.

Pas de légende.

Dessin, — Ecu écartelé, au 1 champ uni (d'or), aux 2 et 3 coticé (d'azur à trois cotices d'or), au 4 champ uni (de gueules).

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LIV.)

N° 193 GONTAUT (ARNAULT DE), SEIGNEUR DE SAINT-GENIÈS ET D'AUDOUX. (2)

1571.

Sceau ovale, de 27mm sur 22, empreinte en papier, plaqué sur une quittance datée du 8 septembre 1571.

Pas de légende.

Dessin. •— Ecu écartelé : aux 1 et 4 contr'écartelé d'or et de gueules; aux 2 et 3 coticé (d'azur à trois cotices d'or) ; entouré d'un collier formé de grains arrondis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Gontaut.)

(1)       Fils de Guy de Gontaut, baron de Saint-Geniès et de Badefol ; marié à Françoise d'Andaux, fille de Roger, seigneur d'Andaux, et de Jeanne de Lautrec.

(2)       Arnault (alias Armand) de Gontaut, seigneur de Saint-Geniès et d'Audoux, baron de Badefol, etc.; fils de Jean II de Gontaut, seigneur de Saint-Geniès, Badefol, etc., vicomte du Rouzel, et de Françoise d'Audoux; marié à Jeanne de Foix, fille de Frédéric de Foix et de Françoise de Silly; sénéchal de Béarn en 1564; chevalier des ordres du roi en 1565; gentilhomme de la Chambre en 1567 ; gouverneur et lieutenant-général pour le roi de Navarre.

— 127 —

N° 194 GONTAUT-BIRON (DE), DUCS DE BIRON.

XVIIIe SIÈCLE.

Empreinte ovale, 24mm sur 21.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière, aux mêmes armes, timbré de la couronne ducale et ayant pour supports deux griffons.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

N° 195 GOUDIN DE PAULIAC (MARC-JOSEPH DE). (1)

1782.

Cachet ovale, de 21mm sur 19, cire rouge, apposé sur des provisions de juge de la terre de la Roussie et Proissans, du 8 octobre 1782.

Pas de légende.

Dessin.— Ecusson ovale, de sinople à trois champignons d'argent posés 2 et 1 ; couronne de marquis ; supports, deux lions.

(Archives de Gérard.)

(1) Seigneur de la Roussie, Pauliac, Proissans, Chaussenejouls, etc.; fils d'Antoine-Joseph de Gou-din, seigneur des mêmes lieux, et de Marie-Josèphe de Meynard; marié à Françoise de Cadrien-Puy-calvary.

— 128 —

N° 196 GRAMONT (FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DE MUSSIDAN. (1)

1434.

Sceau rond, de 34mm, cire rouge, appendu sur double queue de parchemin à une charte d'alliance avec le comte de Foix, datée de Pau, 3 novembre 1434.

Légende. — S. FRANC... DE GRAMOT E DE MUSSIDA.

(Sagel Francès, senhor de Gramont et de Mussidan.)

Dessin. — Armorial. Ecartelé 1 et 4 au lion rampant (d'or, au lion d'azur, qui est de Gramont), aux 2 et 3 denché (d'argent, au chef denché de trois pièces d'azur, qui est de Mussidan). L'écu penché, timbré d'un heaume cime d'un lion issant entre deux cornes. Le champ du sceau est orné de fleurs, feuillages et draperies flottantes.

(Archives des Basses-Pyrénées. n° 339.)

N°197 GRÉSINHAC (BRAT DE).

XIVe  SIÈCLE.

Sceau rond, de 25mm.

Légende. — S. BRAT (?) DE GRESINHAC.

Dessin. — Ecu à trois roses posées 2 et 1, dans un encadrement triangulaire à plusieurs lobes.

(Musée de Périgueux. — Empreinte provenant du fonds Mourcin.)

(1) François Ier, seigneur de Gramont, prince souverain de Bidache, rico-hombre et maréchal de Navarre, comte de Blaye, seigneur de Mussidan, etc.; fils de Jean Ier de Gramont, prince souverain de Bidache, et de Marie de Montaut (fille de Raimond, seigneur de Mussidan); marié à Isabelle de Montferrand; mort en 1463.

— 129 —

N° 198 GRÉZEL (BARTHÉLÉMY DE), SEIGNEUR DU GRIFFOUL. (1)

1767.

Cachet ovale, de 20mm sur 18, apposé à un testament du 20 juillet 1767.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'azur au chevron d'or chargé d'un soleil de gueules, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'un souci d'or tige et feuille de même ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

N° 199 JAVEL (FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DE GIVERZAC ET DE DOMME EN PARTIE. (2)

1726.

Cachet ovale, de 21mm sur 19, cire rouge, apposé à l'acte de nomination faite par lui, le 28 novembre 1726, de messire Jean-Charles de Javel, prêtre, bachelier en théologie, comme chapelain de la chapellenie de Saint-Charles, fondée dans l'église Sainte-Marie de Sarlat par feu messire Charles de Javel, jadis chanoine théologal.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'azur à une javelle ou gerbe d'or liée de sinople ; couronne de comte; tenants, deux sauvages armés de massues et couronnés de lierre.

(Archives de Gérard.)

(1)       Premier président au présidial de Sarlat.

(2)       Président trésorier de France ; marié à Jeanne de Grézel.

— 130 —

N° 200 JAVEL (ANTOINE-FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DE GIVERZAC ET DE DOMME EN PARTIE. (1)

1727.

Cachet ovale, de 22mm sur 19, cire noire, apposé sur un testament en date du 18 novembre 1727.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale aux mêmes armes, dans un cartouche entouré de deux palmes ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

N° 201 JAVEL (MARIE-MADELEINE DE LAPIZE DE LA PANNONIE, VEUVE DE JEAN-BAPTISTE DE). (3)

1757.

Sceau octogonal, de 17mm sur 16, apposé sur un testament daté du 2 juillet 1757.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale : une bande et une bordure chargée de huit étoiles ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

(1) Fils de François de Javel, seigneur de Giverzac et de Domme en partie, et de Jeanne de Grézel; marié en 1714 à Marie de Touchebœuf-Çlermont, fille de François de Touchebœuf, comte de Gler-mont, et d'Anne de Drouart ; président-trésorier de France.

(2) Jean-Baptiste de Javel, seigneur de Giverzac.

— 131 —

N° 202 JOBERT (PIERRE), SEIGNEUR DE NANTIAC, ECUYER.

1365.

Fragment de sceau rond, en cire rouge, de 25mm environ, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée de 1365.

Légende. — SCEL

Dessin. — Ecu armorié (dessin effacé) (1).

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXX.)

N° 203 LA BORIE (GÉRAUD DE), MARQUIS DE CAMPAGNE. (2)

1774

Cachet ovale, de 20mm sur 17, cire noire, apposé sur un testament du 17 juillet 1774.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à trois fers de cheval d'argent cloutés de sable, posés 2 et 1, accompagnés en chef d'un croissant d'argent ; couronne de marquis ; supports, deux lions.

(Archives de Gérard.)

(1)       Jobert ou Jaubert de Nantiac : d'azur, à la fasce d'or accompagnée de trois fleurs de lys du même, deux en chef et une en pointe.

(2)       Seigneur de Bonnefonds, de Tayac, etc.

— 132 —

N° 204 LA CROPTE DE BEAUVAIS (URANIE DE), PRINCESSE DE SAVOIE-CARIGNAN, COMTESSE DE SOISSONS. (1)

ENTRE 1702 ET 1717.

Cachet ovale, de 20mm sur 18, cire noire, apposé sur une lettre sans date (2) signée « la contesse de Soissons » et adressée « à monsieur le comte de Chantérac, à Chantérac, par le Chalard ».

Pas de légende.

Dessin. — Dans un cartouche, deux écussons accolés (Savoie et La Cropte de Beau-vais), surmontés d'une couronne ducale et entourés du cordon de veuve.

L'écusson de dextre (Savoie) est écartelé : au premier grand quartier, de Chypre, qui est écartelé, au 1 de Jérusalem (d'argent, à la croix potencée d'or, accompagnée de quatre croisettes coupées de même) ; au 2 de Lusignan (burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules couronné, lampassé et armé d'or, la queue fourchue et passée en sautoir, brochant sur le tout) ; au 3, d'Arménie (d'or, au lion de gueules, armé et couronné d'or, lampassé d'azur) ; au 4, de Luxembourg (d'argent, au lion de gueules la queue fourchue et passée en sautoir, couronné et armé d'or, lampassé d'azur) ; — au second grand quartier, de pourpre au cheval effaré et contourné d'argent, qui est de la Haute Saxe, parti de là Saxe moderne (fascé d'or et de sable de huit pièces, au crancelin de sinople posé en bande brochant sur le tout) ; la pointe de ce quartier entée en forme de triangle, d'argent à trois bouterolles de gueules, qui est d'Angrie ; — au troisième grand quartier, au lion de sable lampassé et armé de gueules, l'écu semé de billetes de sable, qui est de Chalais, parti de sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules, qui est d'Aoste ; — au quatrième grand quartier, parti de Genève (cinq points d'échiquier d'or équipollés à quatre points d'azur) et de Montferrat (d'argent, au chef de gueules) ; — sur le tout, de gueules à la croix d'argent, qui est de Savoie.

L'écusson de sénestre (La Cropte) est écartelé : aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'or accompagné de deux fleurs de lys de même, qui est de La Cropte ; aux 2 et 3, d'or, à trois marteaux de gueules posés 2 et 1, qui est de Martel.

(Archives de M. le marquis de Chantérac.)

(1)       Fille de François-Paul de la Cropte de Chantérac, seigneur de Beauvais, et de Charlotte-Marie Martel ; mariée le 12 octobre 1680 à Louis-Thomas prince de Savoie-Carignan, comte de Soissons, fils d'Eugène-Maurice de Savoie, duc de Carignan, comte de Soissons, et d'Olympe Mancini ; veuve en 1702; morte en 1717.

(2)       Cette lettre ayant été écrite pendant le veuvage de la comtesse de Soissons, la date doit en être fixée entre 1702 et 1717.

— 133 —

N° 205 LA CROPTE DE CHANTÉRAC (BONAVENTURE-MARGUERITE LE BLANC DE MAUVESIN, MARQUISE DE). (1)

1787.

Cachet ovale, de 21mm sur 16, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 14 mai 1787.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons ovales accolés, le premier aux armes de La Cropte, le second aux armes de Le Blanc de Mauvesin, timbrés d'une couronne de marquis, supportés par deux lions, l'un debout et l'autre couché.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII.)

N° 206 LA CROPTE DE BOURZAC (LE VICOMTE DE).

1787.

Cachet ovale, de 23mm sur 18, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, en date du 22 juin 1787.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de La Cropte, dans un cartouche enguirlandé, timbré d'une couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. C.)

Voir série V (La Cropte de Bourzac).

(1) Fille de messire Antoine Le Blanc, chevalier, seigneur de Mauvesin, et de Marguerite-Thérèse de Gombault ; mariée en 1772 à Gabriel-Louis de La Cropte, marquis de Chantérac, fils de François-David de La Cropte, seigneur de Chantérac, de Pouquet, de Beauvais et de Mas-de-Montet, et d'Etiennette-Charlotte-Hippolyte de Salignac-Fénelon.

— 134 —

N° 207 LARIGAUDIE (N. DE BARDON, DAME DE).

1787.

Cachet ovale, de 21mm sur 16, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, en date du 3 février 1787.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons ovales accolés, le premier aux armes de Larigaudie (d'argent à quatre fasces de gueules et une bordure d'azur chargée de huit besants d'or), le second aux armes de Bardon de Segonzac (d'or, à l'aigle de profil de sable, becquée et armée de gueules, empiétant un poisson du second émail, loré du troisième, et lui becquetant la tête, posé en fasce sur une rivière d'azur mouvante de la pointe de l'écu ; le canton dextre du chef, chargé d'une croisette de gueules); couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIL)

N° 208 LA ROCHE (JEAN DE), SEIGNEUR DE LA ROCHEBEAUCOURT.

1534.

Sceau rond, de 25mm, empreinte en papier, plaqué sur le rôle de la « monstre et reueue des gens d'armes » de la Rochebeaucourt, en date du 30 novembre 1534.

Légende effacée.

Dessin. — Ecu à.sept losanges, posés 3, 3 et 1, entouré de rinceaux.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXX.)

— 135 —

N° 209 LA SERRE (PIERRE DE). (1)

1706.

Cachet ovale, 17mm sur 15, cire rouge, apposé sur une lettre à Antoine de Gérard, seigneur du Barry, en date du 20 avril 1706. Pas de légende.

Dessin. — Ecusson d'argent, au cerf passant de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent ; casque de face, avec lambrequins.

(Archives de Gérard,)

N° 210 LESTRADE (MARIE-JEANNE-CLAUDE-VICTOIRE DE LASTEYRIE DU SAILLANT, MARQUISE DE). (2)

1788.

Cachet ovale, de 24mm sur 19, apposé sur deux lettres à l'abbé Lespine, en date des 6 septembre et 6 décembre 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons ovales accolés, posés sur un cartouche et timbrés d'une couronne de marquis ; celui de dextre aux armes de Lestrade (d'or, à la fasce d'azur chargée de trois étoiles d'argent, accompagnée de quatre mouchetures d'hermine de sable, trois en chef et une en pointe), celui de sénestre aux armes de Lasteyrie (coupé : au 1 d'azur, à l'aigle d'or au vol abaissé, au 2 d'argent, au lambel de gueules en fasce).

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII.)

(1)       Seigneur de la Maletie, du Blanchet, de Molières ; sénéchal de la vicomté de Turenne.

(2)       Fille de Jean-Baptiste-Claude de Lasteyrie, comte du Saillant, marquis de Saint-Viance, vicomte de Comborn et Ajot, seigneur de la Morélie, de la Bastide et de Montbrun, co-seigneur d'Allassac et de Voutezac, grand-sénéchal du haut et bas Limousin, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite-Charlotte de Lastic de Saint-Jal ; mariée le 24 mars 1762 à Jean-Baptiste-Claude, marquis de Lestrade, baron de la Cousse, seigneur de Coulaures, Verrières, la Roche, Gandumas, la Morélie, etc., fils de Gabriel de Lestrade, seigneur de la Cousse, et de Jeanne-Louise-Catherine de Lasteyrie du Saillant.

— 136 —

N° 211 LOSSE (JEAN II DE). (1)

1562.

: Sceau ovale, 25mm sur 21, empreinte en papier, plaqué sur une quittance délivrée

par Jehan de Losse, lieutenant de la compagnie de Monsieur le prince de Navarre,

en date du 15 novembre 1562.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit à neuf étoiles (d'azur, à neuf étoiles d'or posées 3, 3, 2 et 1), entouré du collier de l'ordre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Losse.) — Ce sceau paraît être identique à un autre sceau apposé sur une quittance délivrée par Jehan de Losse, chevalier de l'ordre du roi et capitaine de sa garde écossaise, en date du 24 mars 1568 (Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXVII).

N° 212 LE MÊME.

1568.

Sceau ovale, de 21mm sur 17, empreinte sur papier, plaqué sur des quittances délivrées par Jehan de Losse, sieur dudit lieu, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, gouverneur et lieutenant-général de Verdun et du Verdunois, en date des Ier mai, 3i juillet et 20 août 1568.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux armes, entouré du collier de l'ordre ; bordure de filets.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXVII.)

(1) Jean II de Losse, seigneur et marquis de Losse, seigneur de Thonac, Saint-Léon, Thenon, Peyrignac, Gaubert, Saint-Rabier, Bannes, etc.; fils de Pierre de Losse et d'Anne de Saint-Asjier ; gouverneur de la ville et citadelle de Verdun et du pays de Verdunois en 1561 ; lieutenant du prince de Navarre ; gouverneur de Bourges en 1562 ; maréchal de camp ; capitaine de la première compagnie des gardes-du-corps en 1563 ; conseiller au conseil privé en 1569; chevalier de l'ordre; gouverneur de Guyenne; chevalier du Saint-Esprit en 1578.

— 137 —

N° 213 LE MÊME.

1569.

Sceau ovale, de 20mm sur 16, empreinte sur papier, plaqué sur une quittance délivrée par Jehan de Losse, sieur dudit lieu, capitaine et gouverneur de la citadelle de Verdun, en date du 3i janvier 156g.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes ; fleuron au dessus de l’écu.

(Bibliothèque nationale, Mss. Ibid.)

N° 214 LE MÊME.

1570-1573.

Sceau ovale, de 22mm sur 17, empreinte en papier, plaqué sur une quittance délivrée, le 18 janvier 1573, par Jehan de Losse, seigneur dudit lieu, chevalier de l’ordre du roi, conseiller en son privé Conseil, premier capitaine de ses gardes, gouverneur et lieutenant-général pour Sa Majesté en la ville de Verdun et pays de Verdunois.

Pas de légende.

Dessin. —Ecu droit aux armes (12mm) entouré du collier de l’ordre, bordure de grènetis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Losse.) — Un sceau qui paraît identique est plaqué sur une quittance du 14 août 1570.

N° 215 LE MÊME.

1574.

Sceau rond, de 33mm, empreinte en papier sur cire rouge, plaqué sur une commission délivrée par Jehan de Losse, chevalier de l’ordre du roi, premier capitaine de ses gardes et son lieutenant-général, gouverneur de Guyenne deçà la rivière de Garonne, en date du 20 mai 1574.

— 138 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux armes, entouré du collier de l'ordre.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Losse.) — Un autre exemplaire est plaqué sur une ordonnance de paiement en date du 26 mai 1574.

N216 LOSSE (JEAN III DE). (l)

1572.

Sceau ovale, 21mm sur 17, empreinte sur papier, plaqué sur une quittance délivrée par Jehan de Losse, sieur dudit lieu, guidon de la compagnie de Monseigneur le duc de Longueville, en date du 28 avril 1572.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux armes ; grosses étoiles ; bordure festonnée.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Losse.)

N° 217 LE MÊME.

1573.

Sceau ovale, 22mm sur 20, empreinte en papier, plaqué sur une quittance délivrée par Jehan de Losse, sieur dudit lieu, « guidon d'une compagnie de cinquante lances des ordonnances du roi dont avait la charge et conduicte deffunt Monseigneur de Longueville », en date du 20 octobre 1573.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux armes (10mm), moins allongé que le précédent et à étoiles plus petites ; entouré du collier de l’ordre (2).

(Bibliothèque nationale, Mss., ibid.)

(1)       Jean III de Losse; fils de Jean II de Losse et d'Anne de Puymartin; gouverneur de Verdun; commandant d'une compagnie des gardes-du-corps ; marié en 1571 à Isabelle de Roquefeuil.

(2)       C'était probablement un cachet de Jean II de Losse, père de Jean III.

— 139 —

N° 218 LOSTANGES (HENRI, MARQUIS DE). (1)

1786.

Cachet ovale, de 20mm sur 16, apposé sur deux lettres à l'abbé Lespine, des 3 mai et 25 juillet 1786.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale (d'argent, au lion de gueules, lampassé, armé et couronné d'azur, accompagné de cinq étoiles du second émail, en orle), posé sur un cartouche entouré de branches d'olivier et timbré d'une couronne de marquis accompagnée d'un heaume.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CII.)

N° 219 MAILLARD (FRANÇOIS DE), SEIGNEUR DE LAFAYE. (2)

1724.

Sceau-matrice. Cachet ovale, de 24mm sur 20.

Pas de légende.

Dessin. — Sur un cartouche, deux écussons accolés : celui de dextre d'argent, à trois pommes de pin d'azur posées 2 et 1, qui est de Maillard ; celui de sénestre, écartelé, aux 1 et 4 d'or, à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules, qui est de Galard, aux 2 et 3 d'or, à deux vaches passant de gueules, accornées, accolées et clarinées d'âzur, qui est de Béarn ; couronne de marquis.

(Communiqué par M. le marquis de Maillard de Lafaye.)

(1)       Fils d'Arnaud-Louis-Marie-Stanislas, marquis de Lostanges, et de Marie-Elisabeth-Charlotte-Pauline Galluccio de Lhospital.

(2)       Né le 12 juin 1685 ; fils de François de Maillard, seigneur de Lafaye, de St-Sulpice, etc., et de Jeanne de Vassaigne de Chyssac, marié le 21 février 1724 à Magdeleine de Galard de Béarn, fille de François de Galard de Béarn, seigneur d'Argentine, et de Charlotte de Galard de Béarn de Brassac.

— 140 —

N° 220 MALET DE PUYVALLIER (LOUIS III DE), SEIGNEUR DE ROQUEFORT ET DE ROQUENEUVE. (1)

1740.

Cachet ovale, de 34mm sur 29, cire rouge, apposé sur un titre de 1740.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale déprimé, écartelé, aux 1 et 4 de gueules, à trois fermaux d'or, qui est de Malet, aux 2 et 3 de gueules, à la levrette courante d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, qui est de la Jorie ; l'écu posé sur un cartouche et timbré d'une couronne de marquis.

(Ce sceau a été figuré dans une Notice historique et généalogique sur la maison de Malet, publiée par M. Borel d'Hauterive; Paris, 1843) (2).

N° 221 MALET DE LA JORIE (CONSTANCE-GERTRUDE DE). (3)

1772.

Cachet ovale, de 25mm sur 22, cire rouge, apposé sur le testament de Coristance-Gertrude de Malet, daté du 20 juillet 1772.

(1)       Né le 30 septembre 1715 ; fils de Louis II de Malet de la Jorie, chevalier, seigneur de Roquefort en Bazadois, d'Autreville et de Puyvallier en Périgord, et d'Isabeau de Bonneau deFonrocque ; marié, parcontrat du 31 mars 1736, à Marguerite-Laurence Melet de Maupas, fille de Guillaume-Samuel Melet, seigneur de Maupas, et de Suzanne-Henriette de Casaux.

(2)       Cette Notice donne le dessin de plusieurs autres sceaux qui proviennent de la maison de Malet, mais dont nous ne reproduisons pas la description, parce .qu'ils remontent à une époque où cette famille n'était pas encore établie en Périgord, ou se rapportent à des branches étrangères à notre province. Ce sont les suivants : Jean III Malet, sire de Guérarville (1355); Robert IV Malet, sire de Guérarville (1380) ; Guillaume Malet, seigneur de Cramesnil (1399) ; Jean V Malet, sire de Graville, grand-maître des arbalétriers de France (1417) ; Louis Malet, sire de Graville, grand-amiral de France (1474) ; Louis-Robert Malet de Cramesnil, comte de Graville (1759).

(3) Née le 20 octobre 1751 ; fille de François de Malet, chevalier, seigneur de la Jorie, de Doussac, d'Eyssendieras, du Chatenet et de Mérignac, et de Bertrande de Bertin ; religieuse à Coiroux en Limousin.

— 141 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à trois fermaux d'or, posé sur un cartouche et timbré d'une couronne de comte. Supports, deux coqs.

(Figuré dans la notice précitée.)

N° 222 MAREUIL (RAYMOND DE), SEIGNEUR DE VILLEBOIS. (1)

1362.

Sceau rond, de 36mm, cire brune, appendu sur double queue de parchemin à un acte portant vente et quittance du prix, par Guillaume de Villebovis, d'une maison et de ses dépendances à Arnauld de Chan..., moyennant quatre sous de rente annuelle, en date du 26 mars 1362.

Légende. — …..ON DE MARO….. …... DE VILL....

([Sigillum] Raimondi de Marolio, [domino] de Villebovis.)

Dessin. — Un lion.

Contre-sceau.

20mm.

Légende. - CONTRE SCEL.

Dessin. — Un lion.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.)

(1) M. de Gourgues a décrit, clans son Dictionnaire topographique de la Dordogne, d'après la Statistique de la Charente de M. l'abbé Michon, un sceau d'Itier de Villebois et le sceau aux contrats de cette châtellenie. Nous ne croyons pas devoir les considérer comme se rattachant au Périgord. Il est vrai que Villebois (aujourd'hui la Valette), qui est actuellement située dans la Charente, dépendait autrefois du diocèse de Périgueux et était même le siégé d'un archîprêtré ; mais, sauf pour ce qui concernait la circonscription ecclésiastique, la châtellenie relevait de l’Angoumois et non du Périgord.

— 142 —

N° 223 MAREUIL (GABRIELLE DE), DAME DE MAREUIL ET DE VILLEBOIS, MARQUISE DOUAIRIÈRE DE MÉZIÈRES.

1574.

Sceau ovale, de 27mm sur 22, empreinte en papier, plaqué sur un hommage rendu à Gabrielle de Mareuil par Pierre Janvier, daté d'Angoulême, 3 septembre 1574.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en losange, parti, au 1 .... , au 2 d'un lion (probablement de gueules, à un chef d'argent et un lion d'azur, lampassé, armé et couronné d'or, brochant sur le tout, qui est de Mareuil) ; l'écu entouré d'une cordelière ; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.)

N° 224 MAS-PAYSAC (DU), SEIGNEURS DU MAS, DE PAYSAC, DE LA LANDE, ETC.

XVIIe SIECLE (?).

Cachet en fer, en forme d'écusson, 24mm sur 20.

Pas de légende.

Dessin. — Armoiries (d'azur, au lion d'argent rampant, fixant une étoile d'or, au chevron d'or, à trois croissants d'argent rangés en chef) ; l'écu timbré d'un casque et ayant pour support deux griffons.

(Communiqué par M. du Mas-Paysac.)

— 143 —

N° 225 LES MÊMES.

XVIIIe SIÈCLE.

Cachet en argent, ovale, 24mm sur 20.

Pas de légende.

Dessin. — Mêmes armoiries.

(Communiqué par M. du Mas-Paysac.)

N° 226 LES MÊMES.

XVIIIe   SIÈCLE.

Empreinte ovale, 30mm sur 22.

Pas de légende.

Dessin. — Mêmes armoiries ; l'écu supporté par deux griffons et timbré d'une couronne de comte.

(Communiqué par-M. du Mas-Paysac.)

N° 227 MEYNARD (JULIEN DE), SEIGNEUR DE MELLET.

1752.

Fragment d'un cachet ovale, apposé aune lettre du 17 août 1752.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons accolés, celui de dextre de gueules, à une main de ...., au chef d'azur chargé d'un croissant accompagné de deux étoiles ; celui de sénestre, d'azur, à une fleur de lys (?); couronne de marquis.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 144 —

N° 228 LE MÊME. 1778.

Fragment d'un cachet ovale, de 25mm sur 19, apposé sur une lettre du 25 mars 1778. Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules, à une main de...., au chef d'azur, chargé d'un croissant accompagné de deux étoiles ; l'écusson entouré de deux branches d'olivier ; couronne de marquis.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.j

N° 229 MONTAGU (DE), SEIGNEURS DE LA SIGUENIE.

XVIIe  SIÈCLE.

Cachet ovale en argent, en forme de breloque, de 17mm sur 15.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale écartelé : aux 1 et 4, à une montagne de six coupeaux de sable, accompagnée en chef d'une étoile d'azur accostée de deux croissants de même, qui est de Montagu ; aux 2 et 3, à trois coqs (ou merlettes ?) ; fleurons autour de l'écu,qui n'a ni casque ni couronne.

(Trouvé à Saint-Cyprien et communiqué par M. Carvès.) — Bien que la gravure n'indique pas les émaux et qu'elle soit de plus très-défectueuse, l'identité des armories avec celles de la famille de Montagu paraît certaine.

— 145 —

N° 230 MONTALEMBERT (JACQUES DE), SEIGNEUR DE LA BOURLIE. (1)

1788-1789.

Cachet ovale, de 20mm sur 17, apposé sur une lettre écrite au commencement de 1789.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, d'argent à la croix ancrée de sable, timbré d'une couronne de marquis et posé sur un cartouche.

(Communiqué par M. le comte de Cumond.) — Le même cachet est apposé sur une lettre du 4 juin 1788 (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIII).

N° 231 MONTARD (DE), SEIGNEURS DE MONGUYARD, DE CAMPAGNIAC, ETC.

XVIIIe  SIÈCLE.

Empreinte ovale, 20mm sur 17.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, parti, au 1, d'or à trois bandes de gueules, au 2, d'azur à deux pattes de griffon d'or contournées ; timbré d'une couronne de comte et ayant pour supports deux griffons.

(Communiqué par M. du Mas-Paysac.)

(1) Né le 14 décembre 1732 ; fils de Joseph de Montalembert, seigneur de la Bourlie, Urval, etc., et d'Anne d'Arlot de Frugie; marié 1° à Louise de Saint-Exupéry ; 2° à Anne-Marie-Thérèse de Fau-bournet-Montferrand ; mort en 1808.

— 146 —

N° 232 MONTOZON (DE), SEIGNEURS DE LÉGUILHAC, ETC.

XVIIIe   SIÈCLE.

Empreinte ovale, 20mm sur 18.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'azur, à un oiseau d'argent essorant d'une montagne d'or et regardant un soleil du second émail posé à l'angle dextre de l'écu ; Pécusson est placé sur un cartouche style Louis XV et timbré de la couronne de comte.

(Communiqué par M. du Mas-Paysac.)

N° 233 MOSNIER (ADHÉMAR), SEIGNEUR DE PLANEAUX. 1551.

Signet rond, 17mm, cire rouge, empreinte en papier, plaqué au bas d'une réception de dénombrement datée de Pipeaux, 12 mai 1551.

Pas de légende.

Dessin. — Cartouche écartelé : 1 et 4, à un chevron accompagné de trois quinte-feuilles, dont 2 en chef et 1 en pointe (1) ; 3 et 4, à la croix pommetée.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 492.)

(1) D'après M. de Laugardière (Recherches sur l'arrondissement de Nontron), les armes de 'lu famille Mosnier de Planeaux sont d'azur, à un chevron brisé d'argent, accompagné de trois besants du même ; M. de Froidefond (Armorial du Périgord) indique d'autres armoiries.

— 147 —

N° 234 NOAILLES (ADRIEN-MAURICE, DUC DE), COMTE DE MONTFORT, AILLAC ET CARLUX. (1)

1726.

Cachet ovale, 23mm sur 19, cire rouge, apposé sur une lettre adressée à François de Gérard, seigneur du Barry et de Saint-Quentin, en date du 12 juillet 1726.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à la bande d'or; couronne ducale, manteau ducal, colliers de Saint-Michel, du Saint-Esprit et de la Toison d'or.

(Archives de Gérard.)

N° 235 PÉRIGORD (JEANNE DE), DAME DE LAVARDAC. (2)

1341.

Fragment d'un sceau rond d'environ 27mm, cire verte, appendu sur double queue de parchemin à une quittance datée de Lavardac, 28 ajril 1341.

Légende. — .... ARD ....

Dessin. — Dans une rosace gothique il reste deux écussons (il y en avait peut-être trois) ; celui de dextre porte une aigle éployée, celui de sénestre, trois lions rampants posés 2 et 1 (Périgord).

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 525.)

(1)       Né le 29 septembre 1678; fils d'Anne-Jules, duc de Noailles, pair et maréchal de France, et de Marie-Françoise de Bournonville ; marié à Françoise d'Aubigné, fille de Charles, comte d'Aubi-gné; duc et pair en 1708, grand d'Espagne de première classe, gouverneur du Roussillon, président du conseil des finances en 1715, membre du conseil de régence en 1718, maréchal de France en 1733, ministre d'Etat en 1747 ; mort en 1766.

(2)       Fille d'Archambaud III, comte de Périgord.

— 148 —

N° 236            PÉRIGORD (TALEYRAND DE), (1)

1372.

Fragment d'un sceau rond d'environ 30mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une quittance en faveur du comte de Périgord, datée de Toulouse, 17 mai 1372.

Rien d'utile de la légende.

Dessin. — Il ne reste des armes qu'un lion couronné. L'écu penché, timbré d'un heaume-carré à couronne perlée, cime d'une tête de lion couronnée entre deux panaches, supporté à dextre d'un griffon (le support de sénestre a disparu).

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 526.)

N° 237 LE MÊME.

XIVe SIÈCLE.

Sceau rond, 30mm, cire rouge. — Sceau détaché.

Légende. — ...LERANT DE PIEREGOR...

Dessin. — Trois lions rampants, couronnés, posés 2 et 1. L'écu penché, timbré d'un heaume cime d'une tête de lion, supporté de deux griffons. — Sceau plus artistique que le précédent.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 527.)

(1) Fils de Roger Bernard, comte de Périgord, et de Léonor de Vendôme ; mort en 13yit d'après le P. Anselme (date erronée, ainsi que le prouve le sceau ci-dessus).

— 149 —

N° 238 PONS (1) (RENAUD II DE), SEIGNEUR DE BERGERAC ET DE MONTIGNAC. (2)

1230.

Fragment de sceau rond, de 47mm, appendu à une vente de rente sur le grand fief d'Aunis, faite au roi par Reginaldus de Ponte, dominus ejusdem loci, de Brageraco et de Montigniaco, domicellus.

Légende. - .. REGIN ....

Dessin. — Armorial : écu parti de deux pattes de griffon (3) (d'or, à deux pattes de.

griffon de gueules, posées en fasce, qui est de Bergerac), et d'une fasce (d'argent, à

la fasce bandée d'or et de gueules de six pièces, qui est de Pons).

(Archives nationales, n° 3275). — Reproduit par M. de Gourgues dans le Dragon de Bergerac,  pl. IV, fig. 3.

Voir planche V, fig. 5.

N° 239 PONS (GEOFFROY IV DE), SEIGNEUR DE PONS ET DE MONTIGNAC. (4)

1257.

Fragment d'un sceau rond, d'environ 50mm, cire verte, appendu sur double queue de parchemin à une assignation de dot par Geoffroy, seigneur de Pons et Montignac,

(1)       Ce sceau et les quatre suivants (n°s 239-242) appartiennent à la branche aînée de la maison de Pons (seigneurs de Bergerac et de Montignac).

(2)       Fils de Geofroy III de Pons, sire de Pons, et d'Agnès d'Oléron ; marié vers 1200 à Marguerite de Périgord, dame de Montignac, fille de Talleyrand de Périgord, seigneur de Montignac; frère d'Hélie V, comte de Périgord.

(3)       L'Inventaire des archives nationales explique à tort par deux serres d'aigle les armes des seigneurs de Bergerac.

(4)       Fils de Renaud II de Pons et de Marguerite de Talleyrand-Périgord, dame de Montignac, mariéà Agnès de Lusignan, fille de Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, et d'Isabelle, comtesse d'Angoulême; mort avant 1260.

— 150 —

en faveur d'Archambaud de Comborn, son gendre, daté (sans lieu) du jour de saint Gilles (1er septembre) 1257.

Légende détruite.

Dessin. — Un écu droit à l'antique, vairé à une fasce.

Revers.

Dessin. — Un portique (ou un pont) dont il reste trois colonnes soutenant des arcades plein cintre, l'architrave (ou parapet) maçonnée, à trois assises.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 544.)

N° 240 PONS (RENAUD DE), DIT HÉLIE RUDEL, SEIGNEUR DE BERGERAC ET MONTIGNAC. (1)

1317

Sceau rond, de 35mm, appendu à un aveu rendu conjointement par Amauri de Craon et Helias Rudelli, dominus Brageriaci, daté de Paris le 12 juillet 1317.

Légende. — .... ELIE. RV..... DNI. BRAGERIA....

(Sigillum Elie Rudelli, domini Brageriaci.)

Dessin. — Armorial : dans une rosace, écu parti, au 1 de deux pattes de griffon mouvantes du flanc sénestre (Bergerac), au 2 d'une fasce (Pons).

(Archives nationales, n° 3479.)

Voir planche V, fig. 6.

N° 241 LE MÊME.

1318.

Fragment d'un sceau rond, d'environ 58mm, cire verte, appendu sur cordelette de soie rouge à une donation viagère de la châtellenie de Bergerac par Hélie Rudel,

(1) Né en 1296 ; fils de Renaud IV de Pons, seigneur de Bergerac, Montignac, etc., et d'Isabeaa de Levis ; marié à Mathe d'Albret, fille d'Amanieu VII, sire d'Albret, et de Rose du Bourg, dame de Verteuil et de Vayres ; mort vers 1334 sans postérité.

— 151—

seigneur de Bergerac, à Mathe d'Albret, sa femme, datée du samedi avant la Pentecôte (10 juin) 1318.

Légende détruite.

Dessin. — Dans un quadrilobe gothique, un écu droit parti : au 1, deux pattes de griffon (Bergerac), 2 une fasce (Pons). Le champ du sceau est orné en chef d'un lion léopardé passant, à dextre et à sénestre d'un griffon, en pointe d'un dragon.

Contre-sceau.

24mm.

Légende. — CONTRA SIGILLUM et une étoile.

Dessin. — Dans un cercle gothique à huit lobes, écu droit aux mêmes armes. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 154.)

N° 242 LE MÊME.

1322.

Fragment de sceau rond, de 55mm, appendu à un hommage-lige de Reginaldus de Ponte, alias dictus Helias Rudelli, dominus Pontis et Brageriaci, au roi (1322).

Légende. — ......VM : REGINALDI : DNI : PO

(Sigillum Reginaldi, domini Pontis.....)

Dessin. — Armorial. Ecu parti de deux pattes de griffon (Bergerac) et d'une fasce (Pons) ; l'écu dans un quadrilobe et accompagné, au sommet, d'un lion, aux flancs, de deux griffons, et, au bas, d'un dragon.

Contre-sceau.

Légende. — CONTRA SIGILLVM.

Dessin. — Ecu aux armes de la face, dans une rosace.

(Archives nationales, n° 3276). — Reproduit par M. de Gourgues dans le Dragon de Bergerac, pl. IV, fig. 4.

Voir planche V, fig. 7 et 7 bis.

— 152 —

N° 243 PONS (1) (GEOFFROY V DE), SEIGNEUR DE RIBÉRAC, VICOMTE DE TURENNE. (2)

1301.

Sceau rond, de 60mm, appendu à un acte relatif à une contestation avec les consuls de Martel, daté de Martel, l'an 1301.

Légende. — S. GAVFR1DI. DE. PONTE.

(Sigillum Gaufridi de Ponte.)

Dessin. — Ecu parti, au i d'azur, à une fasce d'argent surmontée d'un lambel de même, qui est de Pons (brisure de la branche cadette), au 2 coticé d'or et de gueules, qui est de Turenne; à la bordure de gueules chargée de dix ecussons d'or à deux pattes de griffon de gueules posées en fasce, qui est de Bergerac.

Contre-sceau.

Dessin. — Ecu aux mêmes armes.

(Justel, Preuves de l'histoire de la maison de Turenne, p. 71.)

N° 244 PONS (RENAUD IV DE), SEIGNEUR DE RIBÉRAC, VICOMTE DE CARLAT. (3)

1324.

Sceau rond, 29mm, cire verte, appendu sur une cordelette blanche à une charte par laquelle Renaud de Pons ordonne à ses vassaux d'obéir au sire d'Albret, datée de Bergerac, samedi après la Madeleine (28 juillet) 1324.

(1)       Ce sceau et les trois suivants (n°s 244-246) appartiennent à la branche cadette de la maison de Pons (seigneurs de Ribérac, Espeluches, etc., vicomtes de Turenne).

(2)       Fils de Renaud III de Pons, seigneur de Bergerac, Montignac, etc., et de Marguerite Rudel de Turenne, dame de Bergerac ; marié le 24 mars 1290 à Isabelle de Rodez, fille de Hugues II, comte de Rodez, vicomte de Cariât, et de Marquise de Baux ; mort vers 1317.

(3)       Fils de Geofroi V de Pons, seigneur de Ribérac, et d'Elisabeth de Rodez, vicomtesse de Cariât ; sire de Pons, seigneur de Bergerac, Montignac, etc., en 1334; marié en 1319 à Jeanne d'Albret, fille d'Amanieu VII, sire d'Albret, et de Rose du Bourg, dame de Verteuil.

— 153 —

Légende. — …..DE ……IBER…..

( …..de Ribérac.)

Dessin. — Dans un trilobé, écu penché, timbré d'un heaume à panaches flottants. Armes effacées.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 545.)

N° 245 LE  MÊME.

1331.

Sceau rond, de 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 20 novembre 1331.

Légende. — ... DE PO….

Dessin. — Ecu droit parti, au 1 à une fasce (Pons), au 2 à une bande.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXXXVII.)

N° 246 LE MÊME.

1342.

Sceau rond, de 22mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 21 août 1342.

Légende détruite.

Dessin. — Dans un trilobé, écu droit à une fasce (Pons), surmonté d'une aigle.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

 — 154 —

N° 247 PUJOLS (HUGUES DE), SEIGNEUR DE BLANQUEFORT, CAPITAINE DE SAUVETERRE EN « PIERREGORT ».

1352-1355.

Sceau rond, de 25mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à' une quittance datée du 9 janvier 1352.

Légende. - SI   UGO. DE. POIOLS.

(Sigillum Ugonis de Poiols.)

Dessin. — Ecu penché, de ..... au chef de…., timbré d'un heaume orné de deux cornes, fonds treillissé à étoiles.

Le même sceau est appendu à plusieurs autres quittances datées des 22 janvier 1352, 2 mars, 10 mai 1353, 18 février, 1er avril, 1er juin 1354, 7 juin, 20 juillet, 20 août, 1er décembre 1355.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. LXC.)

N° 248 LE MÊME.

1353.

Sceau rond, en cire rouge, de 25mm, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 6 novembre 1353.

Légende. — S. G. FERRIOL.

(Scel Guillaume Ferriol.)

Dessin. — Ecu droit écartelé, aux 1 et 4 à un lion, aux 2 et 3 à trois chevrons.

Observations. — Sceau de Guillaume Ferriol, emprunté par Hugues de Pujols « en l'absence du mien ».

(Bibliothèque nationale, ibid.)

— 155 —

N° 249 LE MÊME.

1355.

Sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 14 mai 1355.

Légende. —    UGONIS DE

(Sigillum Ugonis de Puiols.)

Dessin. — Ecu penché, de….. au chef de ……., timbré d'un heaume orné de deux

cornes, sur fonds treillisse à étoile ; le heaume diffère par ses ornements de celui du sceau n° 247.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 250 PUJOLS (PONS DE),

CAPITAINE DE VEXEFRANCHE EN «  PIERREGORT « 

1353-1356.

Sceau rond, de 20mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 2 avril 1353.

Légende. — S. PONS. D. POIOLS.

Dessin. — Ecu droit, aux mêmes armes, chargé d'un lambel à trois pendants, dans un ornement à trois lobes en ogive; et trois lobes rectangulaires ; une rose dans les trois lobes en ogive, et dans les autres une arcature ogivale.

Le même sceau est appendu à d'autres quittances datées des 1er juin et 1er juillet 1354, 10 septembre 1355 et 22 mai 1356.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXC.)

— 156 —

N° 251 LE MÊME.

1354.

Sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 2 juillet 1354.

Légende. — .... DE PO

Dessin. — Ecu penché, aux mêmes armes, timbré d'un heaume accosté de deux cornes, sur fonds treillissé à étoiles. — Ce sceau paraît être identique à celui d'Hugues de Pujols (n° 249).

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 252 LE MÊME.

1356.

Sceau rond, de 25mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 4 août1356.

Légende. — .... PO... E POILS.

(Sigillum Pontii de Poiols.)

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes chargé d'un lambel à trois pendants.

(Bibliothèque nationale, ibid.}

N° 253 PUJOLS (RAIMOND DE), CAPITAINE DE VILLEFRANCHE EN « PIERREGORT ".

1352-1353.

Sceau rond, de 28mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du i" mars 1352.

Légende. — ….YOLIS.

— 157 —

Dessin. —  Dans une arcature à plusieurs lobes ornées d'un rameau, écu droit, aux mêmes armes, à un franc-quartier d'or à un lion.

Le même sceau est appendu à d'autres quittances en date des 13 août, 17 septembre et 13 novembre 1353.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LXC.)

N° 254 RAVILHON (JEAN-JOSEPH DE), SEIGNEUR DE BUSSOU. (1)

XVIIIe  SIÈCLE.

Cachet ovale, de 20mm sur 18, ciré rouge, appendu sur une lettre sans date (XVIIIe siècle).

Dessin. — Ecusson de gueules, à la tour d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, dans un cartouche orné de guirlandes de fleurs et de fruits ; couronne de marquis ; supports, deux griffons en baroque.

(Archives de Gérard.)

N° 255 ROYÈRE (LE VICOMTE DE).

1784.

Cachet ovale, cire rouge, de 23mm sur 12, apposé sur une lettre datée de …. 1784.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu de gueules, à trois fasces de vair, posé sur un cartouche entouré de guirlandes de fleurs, timbré d'une couronne de marquis.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

(1) Seigneur du Vignal et de Bouscatel ; né en 1729 ; fils de messire Philippe-Joseph de Ravilhon et de Marguerite des Maisons de Saint-Vincent ; capitaine au régiment de Montboissier ; marié le 11 mai 1751 à Marguerite Grezès de Rouffillac ; mort le 17 décembre 1801.

— 158 —

N° 256 LE MÊME.

1784.

Cachet ovale, cire rouge, de 23mm sur 12, apposé sur une lettre datée du 17 octobre 1784.

Pas de légende.

Dessin. —Deux écussons accolés : celui de dextre, de gueules à trois fasces de vair, qui est de Royère ; celui de sénestre, d'azur à trois besants d'argent, qui est de Marquessac.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

Voir série V (Royère).

N° 257 RUDEL (HÉLIE Ier), SEIGNEUR DE BERGERAC. (1)

1224.

Fragment de sceau rond, d'environ 75mm, appendu à un hommage de Helias Ridelli, dominus Brieraci, au roi, daté de Reims, novembre 1224.

Légende. — ....LVM HELIE....

(Sigillum Helie ....)

Dessin. — Equestre aux armes (trois annelets).

Revers.

Légende. — .... RVDELLI DE ....

Dessin. — Dans le champ, une patte de griffon.

(Archives nationales, n° 3478.). — Reproduit par M. de Gourgues (le Dragon de Bergerac, pl. IV, fig. 1).

Voir planche V, fig. 8 et 8 bis.

(1).Fils de Geoffroy, seigneur de Bergerac, et de Mabirie de Clermont ; marié vers 1210 à Géraude de Gensac, fille d’Adhémar, seigneur de.Gensac ; mort vers 1251.

— 159 —

N° 258 RUDEL (HÉLIE II), DIT LE JEUNE, SEIGNEUR DE BERGERAC. (1)

125l.

Sceau rond, de 60mm, appendu au testament d'Helitz de Turenne, femme d'Hélie Rudel, daté de 1251.

Légende. — S. HELIAE RVDELLI DOMINI BRAGERIACI.

(Sigillum Helie Rudelli, domini Brageriaci.)

Dessin. — Un écu droit à deux pattes de griffon (d'or à deux pattes de griffon de gueules posées en fasce).

 (Bibliothèque nationale.) — Reproduit par Justel (Preuves de l’Histoire de la maison de Turenne, p. 47), et par M. de Gourgues (le Dragon de Bergerac, pl. IV, fig. 2).

N° 259 LE MÊME.

1254.

Fragment d'un sceau rond d'environ 65mm, cire jaune, appendu sur une cordelette blanche au testament d'Hélie Rudel, daté du 30 avril 1254.

Légende détruite.

Dessin. —Equestre. Un cavalier à gauche portant un écu triangulaire à deux pattes

de griffon.

Revers.

Ecu à une patte de griffon.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 152.)

(1) Fils d'Hélie Rudel Ier, seigneur de Bergerac, et de Géraude de Gensac, dame de Gensac et Blaye; marié à Hélis de Turenne, fille de Raimond IV, vicomte de Turenne, et d'Hélis d'Auvergne; compétiteur de Raimond VI, vicomte de Turenne, dans la possession de la vicomte de Turenne ; mort vers 1254.

— 160 —

N° 260 RUDEL DE BERGERAC. (1)

1254.

Fragment d'un sceau rond, 30mm, cire jaune, appendu sur double cordelette blanche au testament d'Hélie Rudel, daté du 30 avril 1254.

Légende. ….. BRAGEYRAC

Dessin. — Ecu droit presque triangulaire, à deux pattes de griffon.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 153.)

N°261 RUDEL (MARGUERITE), DAME DE BERGERAC, VICOMTESSE DE TURENNE. (2)

1289.

Sceau rond, de 45mm, appendu au testament de Marguerite de Turenne,  daté de 1289.

Légende. — S. MARGARETE DE TVRENA DOMINA BRAGERIACI.

(Sigillum Margarete de Turene, domina [pour domine] Brageriaci).

Dessin. — Ecu droit à une patte de griffon.

(Bibliothèque nationale.) — Reproduit par Justel (Preuves de l'histoire de la maison de Turenne, p. 49) et par M. de Gourgues (le Dragon de Bergerac, pl. V, fig. 1.)

(1)       Second fils d'Hélie Rudel Ier, seigneur de Bergerac, et de Géraude de Gensac, marié à Attalasie.

(2)       Fille d'Hélie Rudel II, seigneur de Bergerac, Gensac et Blaye, et d'Hélis de Turenne; marié vers 1251 à Renaud III, sire de Pons, seigneur de Montignac, Peyrignac, etc.

— 161 —

N° 262 SAINT-ASTIER (HÉLIE DE), SEIGNEUR DE L'ISLE. (1)

l302.

Sceau en cire verte appendu à une quittance donnée le jeudi avant la Saint-Michel (septembre) 1302.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit chargé d'une aigle dont la tête est accompagnée en chef, à dextre, d'une molette ou étoile à six rais, et à sénestre d'une autre étoile aussi à six rais.

(Généalogie historique de la maison de Saint-Astier, d'après une pièce faisant partie du cabinet du Saint-Esprit, à la Bibliothèque nationale.)

 

 

N° 263 LE MÊME.

l302.

Sceau rond, de 20mm, cire brune, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 17 décembre 1302.

Légende. — S. ELIE DE SCO ASTERIO.

(Sigillum Elie de Sancto Asterio.)

Dessin. — Un cavalier armé de toutes pièces,, tenant de la main droite l'épée haute et de la gauche un écu chargé de trois aigles, le cheval caparaçonné, rehaussé d'aigles.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. VII.)

(1) Fils de Bernard de Saint-Astier et d'Armande de Saint-Astier; marié à Alix de Roiard; mort avant 1339).

— 162 —

N° 264 SAINT-ASTIER (HÊLIE DE), SEIGNEUR DE MONTRÉAL. (1)

1308.

Sceau rond, de 15mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 18 décembre 1308.

Légende. — HELIAS DE …..

Dessin. — Ecu à une fasce (armes de la branche de Montréal), dans un fleuron à trois lobes et à trois pointes, orné d'une étoile dans chaque lobe.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. VII.)

N° 265 SAINT-ASTIER (MAINFROY DE).

1342.

Sceau en cire rouge appendu à une quittance donnée au trésorier des guerres et datée à Périgueux du 6 août 1342.

Légende?

Dessin. — Empreinte effacée, dont l'écusson paraît être mi-parti, à dextre à un lion, à gauche à quatre bandes.

(Généalogie historique de la maison de Saint-Astier, d'après une pièce faisant partie du cabinet du Saint-Esprit, à la Bibliothèque nationale.)

(1) Fils d'Arnaud IV de Saint-Astier, seigneur de Crognac ; marié à Marquèse de la Tour, fille d'Itier de la Tour (ou de la Tour-Blanche), seigneur de Léguillac et de Verteillac, et de Raimonde ; mort avant 1335.

— 163 —

N° 266 SAINT-ASTIER (ITIER DE). (1)

1345.

Fragment de sceau rond, de 20mm environ, cire rouge, appendu, sur queue de parchemin, à une quittance donnée par Itier de Saint-Astier, miles, à Marcho de Proboleno, thesaurario domini nostri Francorum regis in senescallia Petragoricensi et Caturcensi, en date du 20 juillet 1345.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu droit à trois aigles (d'argent, à trois aigles de sable posées 2 et 1), dans une arcature à sept lobes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Saint-Astier.)

N°267 SAINT-ASTIER (RENAUD DE).

1407.

Sceau appendu à une quittance donnée au trésorier des guerres, en date du 15 février 1407.

Légende. — RENAVD DE S. ASTIER.

Dessin. « Ecu penché, à une fasce surmontée d'une étoile à l'angle dextredu chef, l'écu sommé, sur l'angle sénestre, d'un casque antique, chaperonné, ayant pour cimier une tête et un col de héron ou de grue, vue de profil.

(Généalogie historique de la maison de Saint-Astier, d'après une pièce faisant partie du cabinet du Saint-Esprit, à la Bibliothèque nationale.)

(1) Itier de Saint-Astier, seigneur de l'Isle, de la Cour, de Saint-Pardoux et de Dionne, l'an 1402 capitaine de Bergerac et de Montraveau ; marié à Blanche de la Tour, dame de la Tour-Blanche et de Chapdeuil (ibid.), — D'après la Généalogie historique de la maison de Saint-Astier, par M. de Courcelles, Itier de Saint-Astier était fils d'Hélie VI de Saint-Astier, seigneur de Lisle, et d'Alix de Roiard; il aurait épousé, par contrat du vendredi après le dimanche de Quasimodo 1317, Marie de Blanhac, fille d'Hélie de Blanhac, donzel, seigneur de Saint-Front, près Mussidan. L'alliance indiquée par la note de la Bibliothèque nationale serait un second mariage ; mais, d'après M. de Courcelles, ce dernier n'est nullement prouvé.

— 164 —

N° 268 SAINT-ASTIER (JACQUES DE), SEIGNEUR DES BORIES. (1)

1558.

Sceau rond de 11mm, empreinte sur papier, apposé sur une quittance donnée par Jacques de Saint-Hastier, enseigne de la compagnie de monseigneur le prince de Navarre, en date du 8 janvier 1558.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit burelé (d'or et de gueules de dix pièces), sur champ orné de rinceaux.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Saint-Astier). — Le même sceau est apposé à des quittances en date des 19 janvier 1559, 18 novembre 1562, 14 janvier 1567, 31 mai 1570. Ces quittances sont signées Bories. Dans les deux premières, Jacques de Saint-Astier est qualifié de seigneur des Bories, enseigne de la compagnie du prince de Navarre ; dans les deux autres, de seigneur des Bories, lieutenant d'une compagnie de cinquante lances des ordonnances du roi.

N° 269 LE MÊME.

1569.

Sceau ovale, de 30mm sur 22, empreinte en papier, apposé sur une quittance donnée par Jacques de Saint-Astier, seigneur des Boryes, chevalier de l’ordre du roi,

(1) Jacques de Saint-Astier, écuyer, seigneur des Bories, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de cinquante hommes dermes de ses ordonnances, fut rétabli lieutenant de la compagnie de cent hommes d'armes du prince de Navarre l’an 1572, de laquelle il s'était absenté l’an 1568 ; fut ensuite gouverneur de la ville de Périgueux et capitaine de cinquante lances, par commission donnée, le 10 octobre 1572, par Honnorat de Savoie, amiral de France, et fut tué à la tête de sa compagnie pour la défense de la ville de Périgueux. Il avait épousé le 23 septembre 1548 Marguerite de Cauna, fille d'Etienne, seigneur et baron de Cauna, et de Jeanne d'Abzac de la Douze. Il était fils de Jean de Saint-Astier, seigneur des Bories, de Sarillac (Sarliac), Anthone, Savignac, de la maison noble de Saint-Astier dans la;ville de l'Isle et de Chanzé dans la paroisse de Saint-Astier, marié, par contrat du 3 août 1520, à Catherine Martel (Ibid.), — La Généalogie de M. de Courcelles, qui mentionne le sceau ci-dessus décrit, dit.qu’il est inexact que Jacques de Saint-Astier ait été tué ; elle affirme qu'il mourut de maladie, le 12 février 1573.

 — 165 —

 

capitaine de cinquante lances de ses ordonnances et gouverneur pour S. M. en sa ville de Périgueux, en date à Périgueux du 2 juillet 1569 ; autre exemplaire sur une quittance datée, à Saint-Pardoux, du 14 mai 1569.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit burelé, entouré du collier de l’ordre.

(Bibliothèque nationale, Ibid.)

N° 270 LE MÊME.

1572.

Sceau ovale, de 26mm sur 20, empreinte en papier, apposé sur une quittance donnée par Jacques de Saint-Astier, chevalier, seigneur des Bories, lieutenant de la compagnie du prince de Navarre, en date du Ier janvier 1572. -

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit burelé, entouré du collier de l'ordre. Les coquilles du collier sont plus petites que celles du sceau précédent.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 271 SAINT-ASTIER (PIERRE-ASTIER, MARQUIS DE). (l)

1784-1785.

Cachet ovale, de 25mm sur 20, apposé à deux lettres adressées à l'abbé Lespine, en date des 7 juillet 1784 et 19 juillet 1785.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'argent, à trois aigles de sable posées en chef 2 et 1, et

(1) Fils de Charles II de Saint-Astier, marquis'des Bories, seigneur d'Antonne, Sarliac, Savignac-les-Eglises, etc., et d'Anne d'Abzac de Ladouze; marié par contrat du 13 décembre 1777, à Ursule de là Beaume de Forsac ; sous-lieutenant  au  régiment des dragons du roi en 1768; capitaine. En 1778; colonel en 1788; maréchal de camp en 1797; lieutenant des gardes-du-corps en. 1814; lieutenant-général en 1816.

— 166 —

en pointe à trois cloches du même émail, bataillées d'or, posées de même ; 'supports, deux sauvages, l'un debout, l'autre assis ; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIII).

N° 272 SAINT-ASTIER (URSULE DE LA BEAUME DE FORSAC, MARQUISE DE). (1)

1787-1789.

Cachet ovale, de 21mm sur 16, apposé sur deux lettres à l'abbé Lespine, en date des 15 septembre 1787 et 22 février 1789.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons accolés, le premier aux armes de Saint-Astier, le second aux armes de la Beaume de Forsac (écartelé : aux 1 et 4 d'argent, à l'aigle de sable becquée et membrée de gueules ; aux 2 et 3, d'azur, au loup passant d'or ; sur le tout, d'or à la fleur de lys de gueules) ; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIII.)

Voir série J (Pierre de Saint-Astier.)

N° 273 SAINTE-AULAYE (BRÉMOND DE), CHEVALIER.

1339.

Petit sceau rond.

Légende. — S….. MOND…..

Dessin. — Deux alérions posés en pal.

(Statistique de la Charente, par l'abbé Michon.)

 (1) Fille de Jean-Annet de la Beaume de Forsac, chevalier, seigneur de la Beaume, et de Catherine de Belcier; mariée, par contrat du 13 décembre 1777, à Pierre-Astier, comte de Saint-Astier, marquis des Bories.

— 167—

N° 274 SALIGNAC (HÉLEE DE).

1286.

Fragment de sceau rond, de 25mm environ, appendu sur cordelette au testament de Géraud Aymoin, chevalier, daté die lune in quindecima beati Joannis-Baptiste 1286.

Pas d'indication de légende.

Dessin. — Ecu droit dans une bordure orbiculaire ; dessin indéterminé.

(D'après un dessin conservé, avec la copie de l'acte, à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Salignac.) — L'attribution du sceau est déterminée d'après le rang qu'il occupait parmi les neuf sceaux appendus au testament.

N° 275 SALIGNAC (GÉRAUD DE). (1)

1289.

Fragment de sceau rond, cire jaune, appendu sur cordelette à un acte de notoriété donné le, mardi avant la Noël 1289 par Maynard et Géraud de Salanhiac, frères, Boson de Salanhiac, damoiseau, et autres, tous seigneurs en partie du château de Salanhiac, pour l'exécution du testament de Géraud Aymoin, chevalier.

Légende. — S. GERALDI DE SAL....AC.

Dessin. — Ecu droit à plusieurs bandes (d'or, à trois bandes de sinople) sur fond orné de rinceaux.

{D'après un dessin conservé, avec la copie de l'acte, à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces. originales, Salignac.)

(1) Fils d'Aimeri IV, seigneur de Salignac, et d'Anne de Ferrières.

— 168 —

N° 276 SALIGNAC (RAYMOND DE). (1)

1404.

Fragment de sceau rond, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance délivrée par Reymon, sire de Salanhac, le 2 octobre 1404.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu penché aux mêmes armes, timbré d'un heaume surmonté d'une tête de lion, et ayant pour supports une femme et un sauvage.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Salignac.)

N° 277 LE MÊME.

1411.

 Sceau rond, de 27mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance délivrée par Raymon, seigneur de Salaignac, le 24 juin 1411.

Légende. — RAYMON SIRE DE…..

Dessin. — Analogue à celui du numéro précédent.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 278 LE MÊME.

1430.

Sceau rond, de 30mm, apposé sur queue de parchemin à une quittance donnée par Raymon, sire de Salignac, le 20 juillet 1430.

(1) Fils de Jean de Salignac et de Gaillarde de Montauriol; marié à Mélie de Pérusse des Cars, fille d'Audoin de Pérusse, damoiseau, seigneur des Cars, co-seigneur d'Allassac.

— 169 —

Légende. — RAMON SEIGR DE ...LOINIAC.

Dessin. — Ecu penché aux mêmes armes, ayant les mêmes supports et timbré d'un heaume surmonté d'un panache.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 279 SALIGNAC (PIERRE DE). «

1413.

Fragment de sceau rond, apposé sur une quittance du 3 juin 1413.

Pas de légende.

Dessin. —Ecu penché aux mêmes armes, surmonté d'un griffon.

(D'après un dessin conservé, avec la copie du titre, à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Salignac.)

N° 280 SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON (BERTRAND DE). (2)

1570.

Cachet ovale, de 25mm sur 20, apposé sur une quittance délivrée par Bertrand de Salignac-Fénelon, à raison des frais de son ambassade près la reine Elisabeth d'Angleterre, en date, à Saint-Germain-en-Laye, du 21 juillet 1570.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit aux mêmes armes, entouré du collier de l'ordre, dans une bordure ovale formée de grènetis.

(Archives nationales, n° 3570). — Un autre exemplaire de ce cachet est apposé sur papier à une quittance du 22 janvier 1570 (Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Salignac).

(1)       Fils de Jean de Salignac et de Gaillarde de Montauriol.

(2)       Fils de Henri de Salignac, seigneur de Fénelon, de la Mothe, de Gaulejac, Mareuil, etc., et de Catherine de Ségur de Théobon ; seigneur de la Mothe-Fénelon, vicomte de Saint-Julien, baron de Loubert ; chevalier de l'ordre, conseiller d'Etat, capitaine de cinquante hommes d'armes, ambassadeur en Angleterre et en Espagne; chevalier du Saint-Esprit; mort le 13 août 1595 sans avoir été marié.

 — 170 —

 

N°281 SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON (PONS DE). (1)

1660.

Sceau ovale, de 15mm sur 13, apposé sur le testament de Pons de Salignac, en date du 22-avril 1660.

Pas de légende.

Dessin, — Ecartelé, aux 1 et 4 de Salignac, aux 2 et 3 de la Cropte ; couronne de comte.

(Archives de Gérard.)

Voir série V (Salignac).

N° 282 SAURET (JEAN DE), SEIGNEUR DE PEYRIGNAC. (2)

1751

Cachet ovale, de 20mm sur 23, cire rouge, apposé sur un testament du 6 août 1753.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à deux épées en sautoir, la pointe haute, surmontées chacune d'une couronne ; couronne de comte ; supports, deux lions ; la croix de Saint-Louis au bas de l'écu.

(Archives de Gérard.)

(1) Vicomte de Saint-Julien, baron, puis marquis de la Mothe-Fénelon ; fils de François de Salignac, baron de la Mothe-Fénelon, et de Marie de Bonneval ; marié : 1° à Isabeau d'Esparbès de Lussan; 2° en 1647, à Louise de la Cropte de Saint-Abre.

(2) Fils de Jean de Sauret, seigneur de Lasfonds et la Sauvetat, chevalier d'honneur au présidial de Sarlat, et de Marie de Lapeyre; chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de Penthièvre.

— 171 —

N° 283 LE MÊME.

XVIIIe  SIÈCLE.

Sceau-matrice en cuivre, ovale en largeur, de 28mm sur 23. Pas de légende.

Dessin. — Ecusson carré aux mêmes armes ; même couronne et mêmes supports. (Communiqué par M. Gaston de Gérard.)

N° 284 SÉGUIN (ADHÉMAR), DAMOISEAU DE SAINT-PARDOUX-LA-RIVIÈRE.

1303.

Sceau rond, 28mm, cire rouge, appendu sur double queue de parchemin au testament d'Adhémar Séguin, daté (sans lieu) du 5 des calendes de mai (27 avril) 1303.

Légende. —…..SE…..OMISEL....

(.... Seguini domiselli.)

Dessin. — Un écu droit à la bande chargée d'une traînée dentelée et de huit besants ou, tourteaux, quatre d'un côté, quatre de l'autre, alternés, accompagnée de six billettes, trois en chef et trois en pointe.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 593.)

— 172 —

N° 285SORBIER (JACQUES DE), CONSEILLER DU ROI EN SES CONSEILS, PRÉSIDENT A LA COUR DES AIDES DE BORDEAUX.

XVIIIe   SIÈCLE.

Sceau-matrice en cuivre. Sceau ovale, de 22mm sur 19.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, écartelé : au 1, au sorbier arraché ; au 2, au lion passant ; au 3, à trois billettes de gueules posées 2 et 1 ; au 4, à cinq points équipollés (1). Couronne de comte. Supports, deux lions, celui de sénestre dressé, la tête contournée, celui de dextre en baroque. Cartouche Louis XV.

(Communiqué par M. Gaston de Gérard.)

N° 286 TAILLEFER (AUDOYNOT DE), SEIGNEUR DE TAILLEFER, MAURIAC, LA GRIMOARDIÈRE. (2)

1404-1407.

Sceau rond, de 20mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance donnée par Audoynot de Taillefer, « capitaine deGrignhoux », au trésorier ordinaire ce en Pierregort », datée du jeudi après Toussaint 1404.

Légende. — ….. GRIMOUARD.

Dessin. — Ecu penché, à deux poissons adossés, accostés de deux fleurs de lys,

(1)       L’Armorial de M. de Froidefond donne les armes suivantes : d'or, à un arbre de sinople accosté de deux lions affrontés de gueules, au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'argent.

(2)       Né en 1368 ; fils d'Hélie II de Taillefer, damoiseau de Grignols, et de Pétronille Grimoard; substitué à sa mère par un testament de Guillaume Grimoard, son oncle maternel, à la charge de porter les nom et armes de Grimoard ; marié en 1390 à Assalide Bouche. — Un autre exemplaire du même sceau est appendu à une quittance donnée par le même, sous le nom d'Audoynot Grimoard, le 4 avril 1407 (Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. LV).

— 173 —

L’une en chef et l'autre en pointe (l) ; surmonté d'un heaume à un loup issant. (Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Taillefer.)

287 TAILLEFER (DANIEL-GRIMOARD DE). (2)

1704.

Cachet apposé au testament de Daniel de Taillefer, seigneur de Mauriac, et de Henriette d'Aubusson, sa femme, en date du 19 octobre 1704.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson écartelé de Taillefer et d'Aubusson (d'or, à la croix ancrée de gueules).

(D'après une note de l'abbé Lespine, Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXIII.)

N° 288 TAILLEFER (HENRI-FRANÇOIS-ATHANASE-WLGRIN, COMTE DE). (3)

1788-1789.

Cachet en forme d'écusson, 27mm sur 22, apposé sur des lettres à l'abbé Lespine en date des 5 mars, 22 et 28 novembre 1788, 14 février 1789.

(1)       De gueules, à deux poissons adossés, accostés chacun d'une fleur de lys d'or l’Armorial de M. de Froidefond). Dans le blason donné par M. de Froidefond, les fleurs de lys sont placées à dextre et à sénestre ; sur le sceau, en chef et en pointe.

(2)       Seigneur de Mauriac, Douzillac, la Tour, etc.; fils de François de Taillefer, seigneur de Mauriac, Douzillac, Leissandie, Châteaumerle, etc., et de Marie Marchais ; marié 1° à Jacquette de Ségur, fille de Bérard de Ségur, vicomte de Cabanac, et d'Esther de Polignac ; 2° à Henriette d'Aubusson, fille de Jean d'Aubusson, seigneur de Beau regard, Mortemard, Bardou, etc., et de Jeanne de Loudat.

(3)       Né en 1758; fils de Henri-Jacques de Taillefer, chevalier, marquis de Barrière et de Vergt, seigneur du Breuil, d'Eglise-Neuve, de Marsaneix, d'Atur, de Chateau-Missier, etc., et de Susanne-Thérêse d'Arlot de Frugie de la Roque; sous-lieutenant en 1777; colonel de cavalerie en 1798; maréchal-de-camp en 1817; chevalier de Saint-Louis ; auteur des Antiquités de Vésone; marié-: 1° le 31 décembre 1800 à Marie-Hippolyte Bulté, morte le 20 mars 1812; 2° le 21 février 1814, à Charlotte-Pauline-Henriette de Lostanges, morte ie 16 février 1815; 3° à Geneviève de Brételz ; mort en 1833.

— 174 —

Pas de légende.

Dessin. — Ecu droit, parti au 1 de Taillefer (de gueules, au dextrochère de carnation, paré d'argent, mouvant de l'angle dextre supérieur, tenant une épée du même en bande, garnie d'or, taillant une pièce, de fer de sable en barre, accompagnée de deux , molettes d'éperon d'or à huit rais, une en chef, l'autre en pointe), au 2 d'Angoulême ancien (losange d'or et de gueules) ; couronne comtale antique et fermée, cimée d'un dextrochère de carnation mouvant d'un nuage d'argent paré de même et tenant un badelaire d'or ; au dessus, une banderole portant la devise : Non quot, sed ubi.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.)

N° 289 LE MÊME.

1788.

Cachet ovale, 20mm sur 15, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 7 mai 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu penché, parti de Taillefer et d'Angoulême, adossé à un fut de colonne surmonté de la couronne comtale fermée, avec le même cimier et la même banderole que le n° précédent.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 290 TALEYRAND DE PÉRIGORD (PHELIPPE, VICOMTESSE DE LOMAGNE, FEMME D'HÉLIE). (l)

1281.

Fragment d'un sceau ogival, d'environ 60mm sur 35. Même provenance que le n° 4.

Légende. — ....LIPPE. VICECOMITISSE. LE…..

(Sigillum Philippe, vicecomitisse Leomanie.)

(1) Fille d'Arnaud-Othon, vicomte de Lomagne, et de Marie d'Anduze; mariée à Hélie Taleyrand (depuis Hélie VII, comte de Périgord) ; morte avant 1298.

— 175 —

Dessin. — La vicomtesse debout, accostée à dextre d'un lion rampant, à sénestre d'une fleur de lys.

(Archives nationales, n° 1009.) Voir planche I, fig. 7.

N° 291                                                           TALLEYRAND (HÉLIE Ier DE),

SEIGNEUR DE GRIGNOLS. (1)

XIIIe  OU  XIVe  SIÈCLE.

Sceau rond, de 35mm de diamètre.

Légende. — ...HEL. TALAIRAN S .....ANHOL.

(Scel Helie Talairand, seigneur (ou sire) de Granhol.)

Ecu droit écartelé (d'or et de gueules).

(Décrit et figuré par M. de Gourgues dans le Dragon de Bergerac, pl. V, fig. 4, d'après l'original conservé à la Bibliothèque nationale.)

N° 292 TALLEYRAND (RAYMOND DE), SIRE DE GRIGNOLS ET DE CHALAIS. (2)

1337.

Sceau en cire rouge, appendu à une quittance du 28 juillet 1337.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à quatre fasçes.

(D'après une note conservée à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Talleyrand.)

(1)       Fils d'Hélie V, comte de Périgord, et de N. de Turenne, fille de Raimond II,  vicomte de Turenne ; marié à Agnès de Chalais.

(2)       Fils d'Hélie de Talleyrand, chevalier, seigneur de Grignols, et d'Agnès de Chalais ;  marié à Marguerite de Beynac, fille d'Adhémar de Beynac, seigneur de Beynac.

— 176 —

N° 293 LE MÊME.

1337.

Sceau rond, d'environ mm, cire rouge, apposé sur queue de parchemin, à une quittance du 26 novembre 1337.

Légende. — .... ALE ….

Dessin. — Ecu droit écartelé, aux 1 et 4 champ uni, aux 2 et 3 à trois fasces.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. CV.) — Un autre exemplaire est apposé à une quittance du 21 décembre 13Zy (Ibid. Pièces originales, Talleyrand).

N° 294 TALLEYRAND (PIERRE DE).

1351-1352.

Fragment de sceau en cire rouge, appendu, sur queue de parchemin, aune quittance délivrée par Pierre de Tallerant, écuyer, en date du 26 juin 1351.

Légende. —S. PIERRE D TA....ERAN.

Dessin. — Ecu droit à trois coquilles dans une arcature à plusieurs lobes"'.

(Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Talleyrand.) — La description du sceau et l'indication de la légende ont été complétées d'après des notes, accompagnées d'un dessin, qui se trouvent dans le même dossier et qui se rapportent à deux exemplaires du même sceau, apposés sur des quittances des 26 juin et 20 août 1352, dont la copie seule fait partie des pièces.

(1) On remarquera que ces armes différent, et de celles des comtes de Périgord, et de celles des sires de Grignols et de Chalais.

— 177 —

N° 295 TALLEYRAND (HÉLIE II DE), SEIGNEUR DE GRIGNOLS. (1)

1383-1386.

Sceau rond, de 30mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin -à une quittance délivrée par Elie de Tallerant, en date de septembre 1383.

Légende. — .... TALE…. …..GRANHO ....

Dessin. — Ecu penché, écartelé aux 1 et 4 contre-écartelé, les deux écartelures sur champ uni, aux 2 et 3 à plusieurs fasces ; timbré d'un heaume accompagné de deux anges.

Le même sceau est appendu à d'autres quittances datées du 23 décembre 1384, 1er avril 1385, 4 mai, 20 mai et 4 décembre 1386.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. CV.)

N° 296 TALLEYRAND-PÉRIGORD (N., COMTE DE).

1754.

Cachet ovale, de 20mm sur 17, cire rouge, apposé sur une lettre adressée par le comte de Talleyrand-Périgord, colonel du régiment de Normandie, à François de Gérard, seigneur du Barry, officier au même régiment, en date du 15 janvier 1754.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à trois lionceaux couronnés d'or ; couronne de marquis ; supports, deux sirènes tenant un miroir.

(Archives de Gérard.)

Voir série V (Talleyrand-Périgord).

(1) Fils de Boson de Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais ; marié à Assalide de Pomiers, dame et vicomtesse de Fronsac ; chambellan du roi Charles VI ; mort vers 1400.

— 178 —

N° 297 TOUR-BLANCHE (PIERRE DE LA), DAMOISEL.

XIVe   SIÈCLE.

Matrice plate munie d'un appendice percé d'un trou. Sceau orbiculaire, de 44mm.

Légende. - S : PETRI : DE : TURE : ALBA : DOMICELLI.

(Sigillum Pétri de Ture-Alba, domicelli.)

Dessin. — Au centre, dans un quadrilobe gothique et orné de fleurons, un écu à la porte donjonnée de trois pièces et maçonnée.

(J. Charvet, Description des collections de sceaux-matrices de M. E. Donge. Paris, MDCCCLXXIII. — N° 250.) — Empreinte moderne au Musée de Périgueux.

Voir planche IV, fig. I.

N° 298 VASSAL (N. DE MONTFERRAND, DAME DE).

1781.

Cachet ovale, 22mm sur 17, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 18 juin 1781.

Pas de légende.

Dessin. — Deux écussons ovales, accolés, celui de dextre aux armes de Vassal (d'azur, à la bande d'argent remplie de gueules, chargée de trois besants d'or et accompagnés de deux étoiles du même, l'une en chef et l'autre en pointe), celui de sénestre aux armes de Faubourney-Montferrand (écartelé d'or et de gueules); couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIII.)

— 179 —

N° 299 LA MÊME.

1787.

Cachet ovale, 21mm sur 16, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, en date du 2 mai 1787.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, écartelé de Vassal et de…..; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

N° 300 VASSAL (N. DE), SEIGNEUR DE LA VASSALDIE.

1788.

Cachet ovale, 21mm sur 17, apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 15 novembre 1788.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, aux armes de Vassal, posé sur un cartouche orné de rinceaux ; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.)

N° 301 VASSAL (N. DE), BARON DE VASSAL-SAINT-GHES.

1789.

Cachet ovale (fragment), apposé sur une lettre à l'abbé Lespine, du 28 janvier 1789.

Pas de légende.

— 180 —

Dessin. — Ecu ovale écartelé de Vassal et de...., posé sur un cartouche; couronne de marquis.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV.)

N° 302 VAUCOCOURT (SARRANT DE). (1)

XVIIIe SIÈCLE.

Empreinte ovale, 19mm sur 17.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale (d'azur à trois fleurs de lys d'or, au chef d'argent chargé de trois yeux au naturel veillants de face), posé sur un cartouche de style Louis XV, timbré d'une couronne de comte et ayant pour supports deux lions, celui de dextre debout, celui de sénestre passant ; au bas, la croix de Saint-Louis.

(Communiqué par M. du Mas-Paysac.)

N° 303 VIGIER (BERNARD), CHEVALIER. (2)

1286.

Sceau rond, de 26mm, appendu sur cordelette au testament de Géraud Aymoin, chevalier, daté die lune in quindecima beati Joannis-Baptiste 1286.

Légende. — S. B. VIGERI. MIL.

Dessin. — Un faucon surmonté d'un croissant, dans une bordure orbiculaire.

(D'après un dessin conservé, avec la copie de Pacte, à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales, Salignac.)

(1)       Fils de Gaston de Vaucocour, sieur de Château, et de Lucresse de Loupdat ; marié à Suzanne de Buade.

(2)       Bernard Vigier appartenait sans aucun doute à la famille des Vigier, seigneurs de Carlux et de Paluel (voir la notice de M. Marmier sur le château de Paluel, dans les Annales de la Société d'agriculture de la Dordogne, mars et avril 1870.)

— 181 —

I. - BOURGEOIS & PAYSANS.

N° 304 ANSA (PIERRE DE).

1315.

Fragment de sceau rond, de 17mm, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une sentence arbitrale relative à deux serfs de Nontron, datée du mercredi avant la fête de la Chaire de Saint-Pierre (20 février) 1314 (n. st.).

Légende. — ... AN....

Dessin. — Ecu droit semé de fleurs de lys.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 854.)

N° 305 JUVENALS (ETIENNE DE) BOURGEOIS ET CONSUL DE PÉRIGUEUX.

1276.

Sceau triangulaire, en cire verte, appendu sur cordelette blanche à un accord entre Archambaud III, comte de Périgord, et la ville du Puy-Saint-Front et de la Cité de Périgueux au sujet de la monnaie du Périgord, daté du jeudi avant la Saint-Etienne d’août 1276.

Légende. — S. STEPH. DE. IVVEN.

(Sigillum Stephani de Juvenals.)

Dessin. — Ecusson à un lion.

 (Archives municipales de Périgueux.)

— 182 —

N° 306  GREGORI (PIERRE), BOURGEOIS D'EXCIDEUIL,

1308.

Sceau rond, de 28mm, appendu à une adhésion au procès de Boniface VIII, datée du Ier mai 1308.

Légende. — P. GREGORI DORZE ....

Dessin. — Ecu à trois fleurs de lys, posées 2 et 1, sous un chef chargé de trois (yeux?).

(Archives nationales, n° 4092.)

Voir planche IV, fig. 2.

N° 307 QUIHIRIAC (JOHANOT DE), PAYSAN DE BIRON.

1414.

Sceau rond, 22mm, cire rouge, appendu sur simple queue de parchemin à une quittance datée de Biron, 19 août 1414.

Légende. – S….. VIHIRIAC.

Dessin. — Une fleur de lys accompagnée en chef de deux étoiles.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 872.)

— 183 —

DEUXIÈME  PARTIE.

SCEAUX  ECCLÉSIASTIQUES.

— 185 —

J. - ÉVÊQUES DE PÉRIGUEUX.

N° 308 RAMNULFE DE LA TOUR. (1)

VERS   1220.

Fragment de sceau ogival, de 64mm sur 45, appendu à des lettres par lesquelles l'évêque et le clergé de Périgueux demandent au roi de leur envoyer un bon sénéchal. Il y est dit que l'évêché de Périgueux est regardé comme le verger de la France : « a propter amenitatem locorum et abundantiam fructuum et aquarum dulcedinem, idem episcopatus regis Francie viridarium vocabatur ». — Sans date (vers 1226).

Légende. — ..AMNVLF....

(Sigillum Ramnulfi….)

Dessin. — Evêque debout, vu de face, mitre et bénissant.

Contre-sceau.

Légende. - PAX VOBIS.

Dessin. — Un Agnus Dei.

(Archives nationales, n° 6810.)

Voir planche II, fig. 7 et 7 bis.

(1) Evêque de Périgueux en 1210 ; vivait encore en 1231.

— 186 —

N° 309 PIERRE II DE SAINT-ASTIER. (1)

1240.

Fragment de sceau probablement ogival, cire verte, appendu sur cordelette à l'acte d'union de 1240 entre la Cité de Périgueux et le Puy-Saint-Front.

Légende. — ... CIA ....

Dessin. — Saint Front debout, tenant la crosse et bénissant.

(Archives municipales de Périgueux). - Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 584. — Ce sceau est peut-être le même que le suivant.

N° 310 LE MÊME.

1240.

Sceau ogival, de 58mm sur 40, appendu à une charte où l’évêque se porte garant de la fidélité d'Aimeri de Castelnau envers le roi, datée de Compiègne, juillet 1240.

Légende. —S. P. DEI GRACIA. PETRAGORICEN. EPS.

(Sigillum Petri, Dei gratia Petragoricensis episcopi.)

Dessin. — Evêque debout, vu de face, mitre, crosse et bénissant, accompagné de trois fleurs de lys, deux à dextre, une à sénestre.

Contre-sceau.

Légende. - PAX VOBIS.

Dessin. — Une main bénissante. (Archives nationales, n° 6811.)

Voir planche II, fig. 8 et 8 bis.

(1) Né vers 1200; fils de Pierre II de Saint-Astier et d'Umberge; évêque de Périgueux en 12..; démissionnaire vers 1266; mort le 8 juillet 1275. « On prétend qu'à l'heure de sa mort les cloches sonnèrent d'elles-mêmes miraculeusement ; c'est en mémoire de ce fait que les seigneurs de Saint-Astier auraient ajouté à leurs armes trois cloches de sable ». (Note au dossier Saint-Astier, Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales.)

— 187 —

N°311 LE MÊME.

1247.

Sceau ogival de 50mm sur 32, appendu à une charte par laquelle le maire et plusieurs chevaliers de Périgueux s'engagent envers les envoyés du roi à payer à ce dernier une certaine somme dans le cas où leur comte ne tiendrait pas ses conditions avec le roi, datée de Périgueux, juillet 1247.

Même légende qu'au n° précédent.

Dessin. — Evêque debout, vu de face, mitre, crosse et bénissant.

Contre-sceau.

Même contre-sceau qu'au n° précédent. (Archives nationales, n° 6812.) Voir planche II, fig. 9.

N°312 HÉLIE DE PELET. (1)

1274.

Sceau de format et dimensions non connus.

Légende. — ECCE VIDEO CŒLOS APERTOS.

Dessin. — Saint Etienne.

(D'après un document cité par l'abbé Lespine (fonds Périgord, t. XXX), qui indique que le sceau doit être attribué, soit à l'évêque de Toulouse, soit à celui d'Autun, soit à celui de Périgueux, mais qui se prononce pour ce dernier.)

(1) Ou de Pilet ou de Paletisis.

— 188 —

N° 313 RAYMOND VI D'AUBEROCHE. (1)

1285.

Sceau ogival de 57mm sur 37, appendu à une charte de l’évêque qui confirme l'élection d'un abbé de Sarlat (1285).

Légende. -S. RAIMUNDI. DEI GRA..... …ET..RICENS.... EPI.

(Sigillum Raimundi, Dei gratia Petragoricensis episcopi.)

Dessin. — Evêque debout, vu de race, mitre, crosse, bénissant et accosté de deux

croix à doubles branches.

Contre-sceau.

Rond, 21mm.

Légende. — DNE NE STATVAS .... (le reste douteux).

(Domine, ne statuas ....)

Dessin. — La lapidation de saint Etienne. (Archives nationales, n° 6813.) Voir planche III, fig. 1 et 1 bis.

N°314 RAYMOND VII DE DURFORT. (2)

1317.

Sceau ogival, de 58mm sur 30, appendu à un pouvoir donné par l’évêque pour assister aux Etats-Généraux, daté de Périgueux, le vendredi avant la Saint-Georges 1317 (22 avril 1318).

Légende. — S. RAIMVNDI. DEI. G...... ....PI. PETRAGORICEN.

(Sigillum Raimundi, Dei gratiâ episcopi Petragoricensis.)

Dessin. — Sous une arcade gothique, evêque debout, vu de face, mitre, crosse et

(1) Evêque de Périgueux dès 1283 ; était encore sur le siège épiscopal en 1294.

(2) Fils d'Arnaud Ier de Durfort et d'Olpaïs de Ungaco.

— 189 —

bénissant ; les côtés de l'arcade posés sur deux écus, celui de dextre à un lion (de gueules,.au lion d'argent), celui de sénestre à une bande (d'argent, à la bande d'azur).

(Archives nationales, n° 6814.)

Un autre exemplaire du même sceau, en cire rouge, est appendu sur cordelette verte à un acte par lequel Bernard, abbé de Châtres, délégué par l'évêque de Périgueux, règle, avec arbitres, une contestation qui s'était élevée entre Raymond La Combe, recteur de l'église de Vilhac, et Gouffier Flamenc, damoiseau, au sujet de la moitié de la dîme de terres vaines ou nouvellement défrichées, ledit acte daté à Vilhac du 19 novembre 1320 et suivi de la confirmation de. la sentence par l'évêque de Périgueux, en date à Badefol du 30 septembre 1321.

Cet acte portait trois sceaux : 1° celui de Bernard de Verneuil, abbé de Châtres (voir série V) ; 20 celui de Raymond La Combe, curé de Vilhac (voir série R) ; 3° celui de Gouffier Flamenc, damoiseau ; ce dernier a été détruit, et il ne reste que la cordelette à laquelle il est appendu. Postérieurement on annexa à l'acte principal la ratification de l'évêque de Périgueux, et le sceau de l'évêque fut attaché aux deux actes réunis, entre celui de l'abbé de Châtres et celui du curé de Vilhac. (Archives de M. le comte de Saint-Exupéry.)

Voir planche III, fig. 2.

N° 315 GABRIEL II DU MAS. (1)

1490.

Sceau rond, de 25mm, empreinte sur papier, apposé sur une quittance donnée par l'évêque de Périgueux, « conseiller du roi notre sire », à maître Antoine Bayard, trésorier et receveur-général en pays de Languedoc, datée du 12 août 1490.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à une fasce accompagnée de trois besants posés 2 et 1.

(Bibliothèque nationale, Mss. Gaignières, fr. 20, 886.)

(1) Evêque de Mirepoix; évêque de Périgueux en 1486; vivait encore en 1497.

— 190 —

N° 316 GUY  I  DE CASTELNAU. (1)

1517.

Sceau rond, de 23mm, empreinte en papier, apposé sur queue de parchemin à une ordonnance datée du 26 mars 1511.

Légende. — .... STRONOVO ...TRAGS.

(.... de Castronovo, episcopi Petragoricensis.)

Dessin. — Ecu droit, écartelë : aux 1 et 4, de gueules, à la tour ouverte, crénelée et sommée de trois pièces d'or; aux 2 et 3, d'or, au lion de gueules.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXV.)

N° 317 JEAN IV DE PLAS. (2)

1528.

Sceau rond, de 26mm, empreinte sur papier, apposé sur queue de parchemin à une ordonnance datée du 13 mars 1528.

Légende effacée.

Dessin. — Ecu droit, d'argent, à trois jumelles de gueules posées en bande.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXV.)

(1)       Fils de Jean, baron de Castelnau, et de Marie de Culand; évêque de Cahors; évêque de Périgueux (1513-1523).

(2)       Fils d'Antoine, seigneur de Plas, et de Marie de Miramont; conseiller au Grand-Conseil en 1508; ambassadeur en Ecosse; évêque de Périgueux en 1524; transféré en 1532 à l'évêché de Bazas; mort en 1554.

— 191 —

N° 318 JEAN V DE LUSTRAC. (1)

1550.

Sceau rond, de 35mm, empreinte en papier, appendu sur queue de parchemin à une attestation délivrée par François de Senectère, évêque de Sarlat, datée du 6 avril 1549 avant Pâques (1550 n. st.), et donnée pour Jean de Lustrac, évêque de Périgueux, et sous le sceau de ce dernier (predicti reverendissimi episcopi Petragoricensis.)

Légende. —    PETRAGOR.

(..... Petragoricensis.)

Dessin. — Ecu écartelé : aux 1 et 4, à un lion ; aux 2 et 3, à plusieurs barres. (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXV.)

N° 319 GUY II BOUCHARD D'AUBETERRE. (2)

1555-1556.

Signet plaqué sur papier, rond, de 30mm, appendu sur queue de parchemin à une attestation délivrée à François Lestrade de Cubjac par Pierre Pradeau, chanoine de l'église de Périgueux, « necnon vicarius universalis in spiritualibus et temporalibus reverendissimi domini episcopi », datée du 2 mai 1556, sous l’épiscopat de Guy-Bouchard d'Aubeterre.

Légende. - GVIDO DE ALB...... A EPISCOPVS PETRAG.

(Guido de Albaterra, episcopus Petragoricensis.)

(1)       Abbé de Saint-Maurice au diocèse d'Agen ; vicaire-général de Sarlat; évêque de Périgueux le 25 juin 1548 ; mort en juillet 1550.

(2)       Fils de Louis Bouchard, seigneur d'Aubeterre, et de Marguerite de Mareuil de Villebois; évêque de Périgueux en 1554 ou 1555.

— 192 —

Dessin. — Ecu écartelé : aux 1 et 4, losange; aux 2 et 3, à trois léopards (1); une crosse derrière l'écu.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXV.) — Le même sceau est appendu à une autre

attestation du 7 mars 1555 (ibid.).

N° 320 JEAN VII MARTIN. (2)

1601.

Sceau ovale, 22mm sur 15, empreinte en papier, apposé sur une ordonnance portant nomination d'un vicaire à Saint-Paul-la-Roche, datée du 17 juillet 1601.

Légende.— ….TIN ….. PETRAGORICE..

Dessin. — Ecu (dessin effacé) surmonté d'une crosse à dextre et d'une mitre à sénestre.

(Bibliothèque nationale. Mss. Périgord, t. XXXII.)

N° 321 LE MÊME.

1603.

Sceau ovale, de 30mm sur 24, empreinte en papier, apposé sur une ordonnance autorisant Pierre Reynier, écuyer, sieur de Glane, Latour et Antissat, à faire bâtir un couvent à Thiviers pour y établir des Récollets, daté de la Cité de Périgueux, 27 mai 1603.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu écartelé : aux 1 et à 4, une tour (d'azur, à la tour d'argent maçonnée

(1)       Ecartelé : aux 1 et 4, losange d'or et d'azur, au chef de gueules, qui est de Raimondi d'Aubeterre; aux 2 et 3, de gueules, à trois léopards d'or passants, armés et lampassés d'argent, qui est Bouchard.

(2)       Evêque de Périgueux en 1600 ; mort, le 5 janvier 1612.

 — 193 —

de sable); aux 2 et 3, de..., à une fasce de     ; l'écu sommé à dextre d'une crosse, la volute en dedans, à sériestre d'une mitre, sans couronne ni chapeau épiscopal, et accompagné de deux branches d'olivier.

(Communiqué par M. l'abbé Brugière.)        '

N° 322 FRANÇOIS  II  DE LA BÉRAUDIÈRE. (1)

1615.

Sceau rond, de 70mm, empreinte sur papier, apposé sur une ordonnance nommant Jean Ticier à la cure de Saint-Etienne-d'Eyguerande, datée du 11 juillet 1615.

Légende. — FRANCISCVS DE LA BERAVDIERE DEI GRATIA EPISCOPVS

PETRAGORISSENSIS.

Dessin. —- Ecu écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la croix d'argent dentelée à ses extrémités ; aux 2 et 3, d'or,- à une aigle éployée de gueules ; l'écu surmonté d'une mitre et d'une crosse et entouré de branches d'olivier.

(Bibliothèque nationale, Mss. Gaignières, fr. 20, 886.)

N° 323 PHILIBERT DE BRANDON. (9)

1650.

Sceau rond, 34mm, empreinte en papier, plaqué sur une ordonnance portant approbation d'un contrat passé entre Gabriel de la Beaume de Forsac, abbé de Saint-Astier et en cette qualité curé de Neuvic, et Me Bertrand de Lespine, au sujet d'une fondation dans la chapelle de Valereuil (5 mai 1650).

Légende. — PHILIBERT      PETRAGORICENSIS.

(1)       Abbé de Nobiliac ; évêque de Périgueux en 1614.

(2)       Marié à la nièce du chancelier Séguier, puis clerc; évêque de Périgueux en 1648; mort en 1652.

— 194 —

Dessin. — Ecusson d'azur, à l'aigle éployée d'or, les deux têtes surmontées chacune d'une étoile du même ; cime d'une mitre à dextre et d'une crosse à sénestre (sans couronne) et sommé d'un chapeau épiscopal.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXI.)

N° 324 GUILLAUME V LE BOUX. (1)

1681.

Cachet ovale, de 35mm sur 31, empreinte en papier sur cire rouge, apposé sur un acte portant concession, par Mgr Le Boux, évêque de Périgueux., en faveur de M. de Beauvais-Chantérac, du droit de prélation sur la terre et seigneurie de Bourzac, daté à Périgueux du Ier décembre 1681.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu d'argent, au chevron d'azur, accompagné en chef de deux hures de sanglier arrachées de sable et en pointe d'une tête de limier de gueules accolée d'argent, l'écu posé sur un cartouche, timbré d'une couronne de comte accompagnée à dextre d'une mitre, à sénestre d'une crosse, et surmontée du chapeau épiscopal.

(Archives de M. le comte de Cumond.) — Décrit par M. de Cumond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 277.

N° 325 PIERRE  VIII  CLÉMENT. (2)

ENTRE   1703   ET   1721.

Matrice plate en bronze, munie d'une emmanchure. Sceau ovale, de 33mm sur 30.

(1)       Né le 30 juin 1621 ; fils de Pierre Le Boux et de Barbe Lecourt ; évêque de Dax (1658) ; nommé évêque de Mâcon (nomination sans effet) en 1665 ; évêque de Périgueux en 1666 ; mort le 6 août 1693.

(2)       Evêque de Périgueux en 1702 ; mort en 1719.

— 195 —

Légende. — PETRVS. CLEMENT. EPISCOPVS. PETRAGORIENSIS.

Dessin. — Ecusson rond, de gueules au vol d'argent, accompagné de la mitre et de la crosse et timbré du chapeau épiscopal.

(Musée de Périgueux.)

Voir planche III, fig. 3.

N° 326 JEAN-CHRÉTIEN DE MACHECO DE PRÉMAUX. (1)

1733.

Sceau ovale, 36mm sur 32, empreinte en papier, plaqué sur une ordonnance relative à l'acquit d'une messe fondée par Pierre Lespine dans l'église de Vallereuil (9 mai 1733).

Légende. - JOANN.   CHR.  DE  MACHECO DE PREMAUX, EPS PETRACHORENSIS.

(Joannes-Christianus de Macheco de Prémaux, episcopus Petrachorensis.),

Dessin. — Ecusson d'azur, au chevron d'or accompagné de trois têtes de perdrix arrachées d'or, timbré d'une couronne de comte et surmonté du chapeau épiscopal,

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXI.)

N° 327 LE MÊME.

1759.

Fragment de cachet en cire rouge, rond, de 20mm environ, apposé sur une lettre du 9 février 1759,

Pas de légende.

(1) Né en 1698 ; chanoine de Soissons ; évêque de Périgueux le 25 mai 1732 ; mort le 28 novembre 1771.

 — 196 —

Dessin. — Ecusson aux mêmes armes, surmonté du chapeau épiscopal. (Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

N° 328 EMMANUEL-LOUIS DE GROSSOLLES DE FLAMARENS.

1773.

Cachet ovale, 34mm sur 30, empreinte en papier, plaqué sur un certificat daté du 25 novembre 1773.

Légende. — EMM. LUD. DE. GROSSOLLES. DE. FLAMARENS. EPISCOPUS.J

PETROCORENSIS.

(Emmanuel-Ludovicus de Grossolles de Flamarens, episcopus Petrocorensis.)

Dessin. — Sur un cartouche Louis XV, un écusson ovale, d'or, au lion de gueules issant d'une rivière d'argent mouvante du bas de l'écu, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. Couronne ducale, accompagnée d'une mitre à dextre et d'une crosse à sénestre, surmontée d'un chapeau épiscopal ; bordure festonnée.

{Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 197 —

K.-ÉVÊQUES DE SARLAT.

N° 329 ARMAND DE GONTAUT-BJRON. (l)

ENTRE   1492 ET l519.

Sceau aux armes de Gontaut, apposé à .une ordonnance épiscopale accordant à François de la Cropte, seigneur de Lanquais, l'autorisation d'avoir une chapelle dans son château.

(Communication de M. de Gourgues.)

N° 330 FRANÇOIS Ier DE SENECTERE (SAINT-NECTAIRE). (2)

ENTRE   l546  ET   l561.

Sceau rond, de 18mm.

Pas de légende.

Dessin, — Ecu à cinq fusées surmontées d'un lambel (d'azur, à cinq fusées d'argent posées en pal, au lambel du même), entouré de rinceaux.

(Communiqué par M. René de Gérard.)

 (1)      Voir le sceau n° 184.

(2)       Fils de Jean de Senectère, seigneur de Clavelier, et d'Antoinette de Mantmorin; évêque de Sarlat en 1546 ; mort en 1567.

— 198 —

N° 331 LOUIS Ier DE SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON. (l)

1590.

Sceau ovale, apposé sur une quittance de la somme de 550 écus, partie de plus forte somme imposée par le roi aux Etats du Périgord pour le remboursement des frais par lui soufferts au siège de 1587, datée à Sarlat du 21 juillet 1590.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de Salignac, sommé à dextre de la mitre, à sénestre de la crosse abbatiale (volute intérieure), le tout entouré de deux palmes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Fonds latin 17028, Gaignières.) — Une empreinte conservée à la même Bibliothèque (Pièces originales, Salignac) et apposée à une quittance du 28 juillet 1590 nous paraît se rapporter au même sceau.

N° 332 JEAN DE LINGENDES. (2)

1644.

Sceau ovale, de 33mm sur 22, empreinte en papier, apposé sur le procès-verbal d'une visite pastorale à Cadouin, portant confirmation de l'authenticité du Saint Suaire, non daté (3).

Pas de légende.

Dessin. — Ecu d'azur, à trois glands d'or, sommé à dextre d'une mitre et à sénestre d'une crosse et surmonté du chapeau épiscopal.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. XII.)

(1)       Né en 1558 ; fils d'Annet de Salignac, seigneur de la Mothe-Fénelon, Mareuil, Gaulejac, etc., et d'Anne de Massinhac, dame de la Poncie ; évêque de Sarlat en mars 1578 ; conseiller d'Etat en 1596 ; mort le 6 février 1598.

(2)       Né en 1595 ; évêque de Sarlat en 1642 ; conseiller du roi en ses conseils et prédicateur ordinaire de S. M. ; transféré en 1650 au siège de Mâcon; mort le 2 mai 1665.

(3)       Le procès-verbal est probablement de 1644, la visite pastorale ayant eu lieu le 10 septembre de cette année.

— 199 —

N° 333 FRANÇOIS III DE SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON. (1)

1660.

Sceau ovale, de 30min sur 27, empreinte en papier, apposé sur une permission de faire, célébrer la messe dans la chapelle du château du Barry, accordée le 5 août 1660 à Armand de Gérard, seigneur du Barry, lieutenant-général de la sénéchaussée de Sarlat.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de Salignac, sommé à dextre de la mitre, à sénestre de la crosse, et surmonté du chapeau épiscopal ; cercle de grènetis.

(Archives de Gérard.)

N° 334 LE MÊME.

1678.

Sceau ovale, de 20mm sur 17, cire rouge, apposé sur un acte d'excommunication de certains habitants de la paroisse de Proissans qui ont refusé d'obéir à un monitoire et de venir à révélations en matière criminelle, en date du 16 juillet 1678.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson aux armes de Salignac, sommé à dextre de la mitre, à sénestre de la crosse abbatiale (volute intérieure) (2), le tout entouré de deux palmes.

(Archives de Gérard.)

(1)       Fils de François de Salignac, seigneur de Fénelon, de la Mothe, de Mareuil, vicomte de Saint-Julien, etc., et de Marie de Bonneval ; né en 1605; doyen de Carennac; évêque de Sarlat en 16S9; mort en 1688.

(2)       « C'est peut-être le sceau dont François de Salignac se servait avant son élévation au siège épiscopal de Sarlat, alors qu'il était doyen de Carennac. » (Note de M. Gaston de Gérard.)

— 200 —

N° 335 LE MÊME.

1683.

Sceau ovale, de 36mm sur 33, empreinte en papier, apposé sur une permission de faire construire une chapelle dans l'église de Saint-Quentin, accordée, le 2 août 1683, à dame Marie de Goudin, veuve de messire Armand de Gérard, seigneur du Barry et de Saint-Quentin.

Légende. — FRANCISCVS. EPISCOP. ET DOM. SARLATENSIS.

(Franciscus, episcopus et dominas Sarlatensis)

Dessin. — Ecusson aux armes de Salignac, sommé à dextre d'une mitre, à sénestre d'une crosse, et surmonté du chapeau épiscopal ; au-dessous, deux palmes ; cercle de grènetis.

(Archives de Gérard.)

N° 336 PIERRE-FRANÇOIS DE BEAUVAU DU RIVAU. (1)

ENTRE   l688   ET   1701.

Sceau ovale, de 31mm sur 28.

Légende. — PETRUS FRANC. DE BEAUVAU EPISCOP. AC DOM. SARLATENSIS.

(Petrus Franciscus de Beauvau, episcopus ac dominus Sarlatensis.)

Dessin. — Ecu en bannière, d'argent, à quatre lionceaux de gueules, armés, lam-passés et couronnés d'or, au bâton écoté d'azur péri en bande; timbré d'une couronne ducale et surmonté du chapeau épiscopal.

(Musée de Périgueux.)

(1) Fils de Jacques II de Beauvau, seigneur du Rivau, de la Bessière, etc., et d'Isabelle de Clermont-Tonnerre ; évêque de Sarlat en 1688 ; mort en 1701.

— 201 —

N° 337 LE MÊME.

ENTRE   1688  ET   1701.

Sceau ovale, de 20mm sur 16.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu en bannière aux mêmes armes.

(Communiqué par M. René de Gérard.)

N° 338 LE MÊME.

1694.

Sceau ovale, de 40mm sur 35, empreinte en papier, apposée sur une permission de faire célébrer la messe dans la chapelle de la Bourgonnie, accordée le 25 novembre 1694.

Légende. — PETRUS. FRANC. DE. BEAUVAU. EPISCOP. AC. DOM. SARLATENSIS.

(Petrus Franciscus de Beauvau, episcopus ac dominus Sarlatensis.)

Dessin. — Ecu en bannière aux mêmes armes.

(Archives de Gérard.)

N339 PAUL DE CHAULNES. (1)

1715.

Sceau ovale, de 40mm sur 35, empreinte en papier, apposé sur une reconnaissance des reliques de saint Victor et autres, envoyées de Rome au couvent de Sainte-Claire de Sarlat par Me Antoine de Philopald, lazariste, en date du 17 juin 1715 (archives des Pénitents Blancs de Sarlat).

(1) Fils de Claude de Chaulnes et de Marguerite de Chiffai de la Marcousse ; évêque de Sarlat en 1702.

— 202 —

Légende. — PAULUS. DE. CHAULNES. EPISCOPUS. SARLATENSIS.

Dessin. — Ecusson ovale, d'azur, au chevron d'or accompagné de trois clous de la Passion du même, 2 en chef, 1 en pointe, timbré d'une couronne de marquis, accostée d'une mitre à dextre et d'une crosse à sénestre et surmontée du chapeau épiscopal.

(Archives de Gérard.)

N° 340 LE MÊME.

1717.

Cachet rond, en cire rouge, de 18mm, plaqué sur une ordonnance donnée par l'évê-que de Sarlat au sujet d'une concession de sépulture dans l'église de Ladornac, datée à Ladornac du 29 avril 1717.

Pas de légende.

Dessin. — Dans un cartouche, écu ovale aux mêmes armes.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

N- 341 DENIS-ALEXANDRE LE BLANC.

1728.

Cachet rond, cire rouge, de 20mm environ, plaqué sur deux ordonnances relatives à des concessions de sépulture dans l'église de Ladornac et dans celle de Chavagnac, datées à Térrasson du 19 avril 1728.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu armorié ovale dans un cartouche (d'or, à l'aigle éployée de sable), timbré d'une couronne de marquis accompagnée d'une mitre à dextre et d'une crosse à sénestre et surmontée du chapeau épiscopal.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 203 —

N° 342 LE MÊME.

1740.

Matrice en cuivre. Sceau ovale, de 48mm sur 44.

Pas de légende.

Dessin. — Dans un ovale en grènetis, écu ovale aux mêmes armes que le précédent, timbré et cime de même.

(Collection de M. René de Gérard.) — Une empreinte de ce sceau, en papier, est plaquée sur une ordonnance du 22 décembre 1740, relative aux obits de l'église d'Issigeac (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. XXXVI).

N° 343 HENRY-JACQUES DE MONTESQUIOU. (1)

1747-1778.

Sceau ovale, de 25mm sur 21.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale, d'or à deux tourteaux de gueules, posdsurun cartouche, timbré de la couronne ducale surmontée du chapeau épiscopal et accostée d'une mitre à dextre et d'une crosse à sénestre.

(Communiqué par M. René de Gérard.)

N° 344 JOSEPH-ANNE-LUC DE PONTE D'ALBARET.

1785-1789.

Cachet ovale, de 27mmsur23, apposé sur un monitoire délivré par M. de Loqueyssie, official, le 20 mai 1785.

Pas de légende.

(1) Né en 1710; fils de Melchior de Montesquiou, seigneur de Poylobon, et de Marguerite de la Mazère ; évêque de Sarlat en 1747 ; mort en 1778.

— 204 —

Dessin. — Eçusson ovale, d'argent au sautoir de gueules, posé sur un cartouche, timbré d'une couronne de marquis accostée à dextre d'une mitre et à sénestre d'une crosse et surmontée du chapeau épiscopal.

(Archives de Gérard.) —• Un exemplaire du même cachet est apposé sur une lettre du 27 février 1789 (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CIV).

— 205 —

L.-OFFICIALITÉS

N° 345 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX.

1286.

Sceau rond, de 22mm, appendu sur lacs de chanvre au testament de Jean La Porte, ville Podii-Sancti-Frontonis Petragoricensis, daté de Périgueux, 14 mars 1286.

Légende. — S.....E E...SCO…. ….TRAGO….

(Sigillum curie episcopi Petragoricensis.)

Dessin. — Ecusson coupé au 1 d'une figure assez semblable à des pals serrés ou à un vairé très-allongé ; au 2, champ uni (?); l'écu entouré de trois rinceaux. Ces armes étaient probablement celles de l'évêque.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.)

N° 346 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

1291-1346.

Sceau ovale, de 40mm sur 25.

Légende. — S. CVRIE PETRAGORICENSIS,

(Sigillum curie Petragoricensis.)

Dessin. —-Agneau nimbé, passant de dextre à sénestre, regardant vers la dextre ; derrière lui, une bannière à trois pendants, accompagnée de deux étoiles, l’une à dextre, l'autre à sénestre ; au-dessous, une fleur de lys.

— 206 —

Des exemplaires de ce sceau sont appendus :

A une sentence rendue par l'officialité de Périgueux en 1307 ; cire jaune, sur queue de parchemin (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXII) ;

Au testament de Jehan de Saint-Quintin, daté du mardi avant la fête de la Nativité de la Sainte-Vierge, l’an 1311; cire jaune, sur cordelette verte, blanche et jaune (Ibid.);

A un acte souscrit par Itier de Malayolis, chanoine de l’église Saint-Etienne de Périgueux, le mercredi avant la fête de saint Fabien et saint Sébastien (janvier) 1339; cire brune, sur cordelette verte, blanche et brune (Ibid., t. LXXXIII) ;

A une sentence de l'officialité de Périgueux rendue entre Bernard Lafaurie et autres le mercredi avant la fête de saint Simon et saint Jude (octobre) 1344 ; cire jaune, sur queue de parchemin (Ibid., t. CXI);

A une obligation souscrite par Jean Boysche au profit de Pierre Porte, en date du 18 février 1346 ; cire jaune, sur queue de parchemin (Ibid., t. LXXXIII).

Le même sceau est appendu à trois actes conservés au Musée de Périgueux :

1° Un contrat d'acquisition de rentes dans la paroisse de Trélissac, daté du mercredi-avant la Purification 1291 (cire jaune, sur cordelette jaune) ;

2° Une reconnaissance souscrite par Etienne Soloys et sa femme en faveur d'Itier Le Castanet, au sujet d'une maison sise en la paroisse Saint-Front, datée du jeudi après la fête de saint Nicolas (mai) 1332 (cire jaune, sur cordelette jaune) ;

3° Une donation faite par Renaud Porte de biens et rentes sis dans la paroisse de Boulazac, datée du mercredi après l'Epiphanie (janvier) 1335 (cire jaune, sur cordelette jaune, blanche et verte).

N° 347 PÉRIGUEUX (OFFICIALITÉ DE). — AUTRE SCEAU.

1295.

Sceau ogival, 35mm sur 22, cire jaune, appendu sur cordelette blanche au consentement d'Archambaud et de Boson, fils du comte de Périgord, à l'exécution du testament de leur père, daté de Périgueux, 7 des calendes d'octobre (25 septembre) 1295.

Légende. - S. CVRIE CAPLI PETRAGORICEN....

(Sigillum curie capituli Petragoricensis.)

Dessin. — Agneau passant à gauche, portant une bannière marquée d'une croix. (Archives des Basses-Pyrénées, n° 970.)

— 207 —

Observations. — M. Paul Raymond attribue ce sceau au chapitre lui-même; mais nous pensons, tant d'après les termes exprès de la légende que d'après le dessin, que c'est un sceau d'officialité. En effet, le chapitre de Saint-Etienne et celui de Saint- Front, dans leurs actes capitulaires, avaient pour emblème chacun l'effigie de son patron ; l'agneau était celui de l'officialité.

N° 348 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

1299.

Sceau ogival, 34mm sur 23, cire jaune, appendu sur corde à un acensement de terre daté (sans liéii) du 7 des calendes de juin (25 mai) 1299.

Légende. — S. OF….. PE...AGORICENSI.

(Sigillum officialis Petragoricensis.)

Dessin. — Un agneau nimbé passant, portant une bannière à trois pendants, accompagné d'une étoile à dextre et à sénestre. Au-dessous de l'agneau, une fleur de lys.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 991.)

N° 349 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

1331.

Fragment de sceau ogival en cire jaune, appendu sur cordelette jaune et bleue à une sentence rendue par l'officialité de Périgueux entre l'abbaye de Ligueux et « magister Petrus Porte, clericus », en date du premier dimanche de Carême (17 février) 1331.

Légende. — ...E DNI E....

([Sigillum] curie domini episcopi [Petragoricensis].)

Dessin. -— Le sceau étant brisé, il est impossible d'en déterminer le dessin.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXIV.)

— 208 —

N° 350 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

XVe   SIÈCLE.

Matrice plate en bronze, munie d'un appendice percé d'un trou. Sceau ogival, de 40mm sur 25.

Légende. — S. CVRIE OFFICIALIS PETRAGORISSEN...

(Sigillum curie officialis Petragorissensis.)

Dessin. — Agneau passant de senestre à dextre ; derrière, une bannière accompagnée de deux étoiles ; au-dessous, un écusson aux armes de Pierre de Durfort, évêque de Périgueux (d'argent, à la bande d'azur).

(Musée de Périgueux.) Voir planche III, fig. 4.

N° 351 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

XVIe   SIÈCLE.

Matrice plate en bronze. Sceau ogival, de 40mm sur 22.

Légende. — S. CVRIE PETRAGORICENSIS.

(Sigillum curie Petragoricensis.)

Dessin. — Au milieu d'un ove perlé, agneau passant de senestre à dextre, regardant à senestre ;-derrière lui, une bannière carrée, coticée, dont la hampe repose sur une fleur de lys et la partie supérieure porte une croix ; une étoile à six rais à dextre.

(Musée de Périgueux). — Voir le Catalogue du Musée, n° 587.

Voir planche III, fig. 5.

— 209 —

N° 352 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

ENTRE   l524 ET   l530.

Matrice plate en bronze.

Sceau ogival, de 35mm sur 20.

Légende. - S. CVRIE. OF. PETRAGOR.

(Sigillum curie officialis Petragoricensis.)

Dessin. — Agneau passant de sénestre à dextre, regardant à sénestre ; derrière l'agneau, une croix portant une bannière, accompagnée de deux étoiles, l'une à dextre l'autre à sénestre. Au-dessous, les armes de Jean de Plas, évêque de Périgueu: (d'argent, à trois jumelles de gueules posées en bande).

(Musée de Périgueux.) Voir planche III, fig. 6.

N° 353 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

ENTRE  l576  ET   I600.

Matrice en cuivre, munie d'un appendice percé d'un trou. Sceau ogival, de 42mm sur 26.

Légende. — SIGILLVM. CVRIE. EPALI. PETRAGORIC.

(Sigillum curie episcopalis Petragoricensis.)

Dessin. — Un agneau passant de sénestre à dextre, regardant à sénestre ; derrière l'agneau, une bannière à deux flammes surmontée d'une croix ; une étoile à dextre ; au-dessous de l'agneau, un écu aux armes de François de Bourdeille, évêque de Périgueux (d'or, à deux pattes de griffon de gueules, posées l'une au-dessus de l'autre, onglées d'azur).

(Musée de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée, n° 587. Voir planche III, figure 7.

— 210 —

N° 354 OFFICIALITÉ DE PÉRIGUEUX. — AUTRE SCEAU.

ENTRE   l666   ET   1693.

Matrice en cuivre munie d'une emmanchure. Sceau ovale de 45mm sur 40.

Légende. — SIGILLVM OFFICIALITATIS PETRAGORICENSIS.

Dessin. — Au centre d'un ove étoilé, un écu aux armes de Guillaume Le Boux, évêque de Périgueux (d'argent, au chevron d'azur, accompagné en chef de deux hures de sanglier arrachées de sable et en pointe d'une tête de limier de gueules accolée d'argent), l'écu timbré d'une couronne de comte, surmonté du chapeau épisco-pal et accompagné en pointe de deux palmettes.

(Musée de Périgueux.)

Voir planche III, figure 8.

N°355                                                OFFICIALITÉ DE SARLAT.

1656.

Empreinte sur papier, ovale, de 32mm sur 25, plaquée sur une attestation délivrée par le sieur Monméja, greffier de l'officialité, datée à Sarlat du 14 novembre 1656, sous l'épiscopat de Nicolas Sevin.

Légende. — PONE ME VT SIGNACVLVM. — NICOLA~ EP~ SARLAT~.

(Pone me ut signaculum. Nicolaus, episcopus Sarlatensis.)

Dessin. — Un crucifix.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 211 —

N° 356                                    OFFICIALITÉ DE SARLAT. — AUTRE SCEAU.

1739.

Sceau ovale, de 32mm sur 29, empreinte en papier, apposé à un monitoire délivré par M. Durand, chanoine, official de Sarlat, le 24 décembre 1739.

Légende. - SIGILLVM. OFFICIALIS. CVRIE. SARLATENSIS.

Dessin. — Ecusson ovale aux armes de Mgr Le Blanc, évêque de Sarlat (d'or, à l'aigle éployée de sable), sommé d'une couronne de marquis accostée à dextre de la mitre, à sénestre de la crosse, le tout surmonté du chapeau épiscopal.

(Archives de Gérard.)

— 213 —

M. - ÉGLISES & CHAPITRES.

N- 357 PAYZAC (ÉGLISE DE).

XIVe SIÈCLE.

Sceau-matrice. Sceau ogival, de.40mm sur 25.

Légende. — SIGILLV. ECCE. DE. PAYZAC.

(Sigillum ecclesie de Payzac.)

Dessin. — Deux clefs adossées posées en pal, accompagnées en pointe de deux petits fleurons.

(Mairie de Payzac-de-Montignac.)

Voir planche IV, figure 3.

N° 358 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE DE).

1240.

Fragment de sceau en cire verte, appendu sur cordelette à l'acte d'union de 1240.

Légende. — …..EPHI PE…..

([Sigillum capituli Sancti-St]ephani Petragoricensis.)

Dessin. — Personnage assis (saint Etienne).

(Archives municipales de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée de Périgueux, n° 584.

— 214 —

Observations. — Il existe aux Archives nationales un sceau plus ancien, appendu à la lettre écrite au roi, vers 1226, par le clergé du 'diocèse de Périgueux; mais le fragment qui subsiste est si petit qu'il est impossible d'apprécier s'il constituait un type différent de celui de 1240 ; on y distingue toutefois un lambeau de vêtement qui donne lieu de croire que l'exemplaire représentait saint Etienne et provenait du même sceau-matrice. Il est même probable que le sceau dont il s'agit était employé dès 1219 : un vidimus cité par l'abbé Lespine (Périgord, t. LXX) mentionne une empreinte en cire verte appendue à un acte de cette époque par laquelle le chapitre de Saint-Etienne confirme la fondation du prieuré de la Faye, situé dans la paroisse de Léguillac-de-Lauche : « Sigillatum sigillo viridi in quo apparet effigies sancti Frontonis ». On a pris l'effigie de saint Etienne pour celle de saint Front.

N°359 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE DE). — AUTRE SCEAU.

1411.

Sceau en cire jaune, appendu à une collation de canonicat faite le 26 septembre 1411 par le chapitre de Saint-Etienne.

Légende. — SGM. SCI. STEPH. PETRAGORIC.

(Sigillum Sancti-Stephani Petragoricensis.)

Dessin, — Saint Etienne nimbé, assis, tenant la palme du martyre et le livre des Evangiles.

Ce sceau a été décrit et figuré par M. de Gourgues (Annales agricoles et littéraires de la Dordogne, t. III, année 1842, p. 256 et n° 1 de la planche), d'après une empreinte dont il est possesseur.

— 215 —

N° 360 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE DE). — AUTRE SCEAU.

1553.

Matrice plate en cuivre rouge (fragment). Sceau ovale, de .. mm sur 40.

Légende. — .. LV... ECCLIE CATHEDR……

(Sigillum ecclesie cathedralis)

Dessin. — Personnage debout, en robe et dalmatique (saint Etienne), et la date 1553.

(Musée de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée, n° 585.

N° 361 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE DE). — AUTRE SCEAU.

XVIe  SIÈCLE.

Matrice plate en bronze munie d'une tige en fer. Sceau ovale, de 60mm sur 44.

Légende. — CAPITVLVM  PETROCORENSE.

Dessin. —Personnage debout tenant la palme du martyre, au centre d'un ove perlé ; sur les côtés, l'inscription S. ST. (Sanctus Stephanus).

(Musée de Périgueux.)

Voir planche III, fig. 12.

— 216 —

N° 362 PERIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-FRONT DE).

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, de 70mm sur 45. Même provenance que le n° 308.

Légende. — ...IGILLVM CA….. FRONTON….

(Sigillum capituli Sancti-Frontonis.)

Dessin. — Evêque debout, vu de face, mitre, crosse et bénisssant.

(Archives nationales, n° 7271.) Voir planche III, fig. 9.

N° 363 PERIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-FRONT DE). — AUTRE SCEAU.

1245-1276.

Sceau ogival, de 65mm sur 45, appendu à la cession faite au roi, par l'évêque et le chapitre de Perigueux, de la moitié de la justice temporelle du Puy-Saint-Front, datée de Paris, février 1245.

Légende. — S. CAPITVLI SCI. FRONTONIS PETRAGOR.

(Sigillum capituli Sancti-Frontonis Petragoricensis.)

Dessin. — Evêque debout, vu de face, mitre, crosse et bénissant.

Contre-sceau.

.Rond, 28mm.

Légende. — CAPVD BEATI FRONTASII.

Dessin. — Tête de face, entourée d'un cercle de perles.

(Archives nationales, n° 7272.) — Un autre exemplaire du même sceau, avec empreinte du contre-sceau, est appendu (cire brune, cordelette bleue et jaune) à une ordonnance du chapitre, en date du 5 des ides de juillet 1276 (Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV).

Voir planche III, figures 10 et 10 bis.

— 217 —

N° 364 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-FRONT DE). — AUTRE SCEAU.

XIIIe SIÈCLE.

Matrice plate en bronze, munie, dans sa partie supérieure, d'un petit anneau. Sceau ogival, de 72mm sur 45.

Légende. — S : CAPITVLI : SGI : FRONTONIS : PETRAGOR.

(Sigillum capituli Sancti-Frontonis Petragoricensis.)

Dessin.— Evêque debout, crosse, mitre et bénissant.

(Musée de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée, n° 589. — Décrit et figuré par M. de Gourgues dans les Annales agricoles et littéraires de la Dordogne, t. III, année 1842, p. 256, n° 2 de la planche.

Observations. — Ce sceau, qui, dans sa disposition générale, présente une grande ressemblance avec le précédent, en diffère par sa dimension, par les bordures qui sont en grènetis au lieu d'être en filet, et par les détails du costume de l'évêque.

Voir planche III, figure 11.

N° 365 PÉRIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE ET SAINT-FRONT DE). (l)

1773.

Sceau rond, de 43mm, empreinte en papier, apposé sur bande de parchemin, à un acte par lequel le chapitre et les chanoines de l'église cathédrale de Saint-Etienne et Saint-Front de Périgueux nomment Jean Roubenc-Dumeynot, chanoine prébende, en qualité de promoteur, daté du 3 avril 1773.

(1) On sait que la réunion des deux chapitres fut prononcée par Mgr Le Boux, en 1669.

— 218 —

Légende. - SIGILLVM CAPITVLI PETRACHORIGENSIS.

Dessin. — A dextre, saint Etienne nimbé, tenant de la main droite une pierre et de la main gauche là palme du martyre ; à senestre, saint Front nimbé, mitre, tenant la crosse de la main droite et de la gauche un globe surmonté d'une croix.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXV.) — Un autre exemplaire est apposé à une délibération du 13 juin 1773, portant collation, en faveur d'Antoine Roubenc du Meynot, de la cure de Saint-Hilaire de Menzac, avec son annexe de Notre-Dame de Lopchat de Villefranche (Ibid.).

N° 366 PERIGUEUX (CHAPITRE DE SAINT-ÉTIENNE ET SAINT-FRONT DE). — AUTRE SCEAU.

1788.

Sceau rond, de 45mra. Empreinte sur papier, plaquée sur l'acte de nomination de messire Pierre Lespine, en qualité de chanoine de la cathédrale de Perigueux, en date à Perigueux du 4 juin 1788.

Légende. - SIGILLUM CAPITULI ECCLESIE PETROCORENSIS.

Dessin. — Saint Front en mitre .et en chape, portant la crosse, et saint Etienne, revêtu d'une dalmatique de diacre, ayant à là main droite étendue un objet symbolique qui est probablement une pierre (1).

(Papiers de la famille Dutard, alliée à la famille Lespine.) — Voir le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1876, p. 248.

(1) Une pierre comme symbole de la lapidation, et non une bourse, ainsi qu'on l’a interprété, à tort suivant nous, dans l'article du Bulletin.

— 219 —

N° 367 SAINT-ASTIER (CHAPITRE DE).

XVIIe  SIÈCLE (?).

Matrice en bronze. Sceau rond, de 45mm.

Légende. — SIGILLVM CAPITVLI SANCTI ASTERII.

Dessin. — Ecu chargé d'une cloche (de gueules., à une cloche d'or).

(Musée de Périgueux.) — Décrit dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord t. II, 1875, p. 142 et planche.

N° 368 SAINT-ASTIER (CHAPITRE DE). — AUTRE SCEAU.

1655-1713.

Matrice en bronze pourvue d'une emmanchure. Sceau rond, de 45mm.

Légende. — SIGILLVM. SANCTI. ASTERII.

Dessin. — Ecu parti : au premier, écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au loup passant d'or, aux 2 et 3 d'argent, à l'aigle de sable becquée et membrée de gueules, et sur, le tout d'or, à la fleur de lys de gueules, qui est de la Beaume de Forsac ; au deuxième, de gueules, à une cloche d'or, qui est du chapitre de Saint-Astier.

(Musée de Périgueux.) — Décrit et figuré par M. de Froidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 131.

N° 369 SARLAT (CHAPITRE DE).

1734.

Sceau ovale, de 35mm sur 28, empreinte en papier, plaquée sur une attestation en faveur de Raymond -de Pignol, chanoine de Sarlat, en date du 7 juillet 1734.

— 220 —

Légende. - SIG. CAPITVL   ATENSIS.

(Sigillum capituli [ecclesie] Sarlatensis.)

Dessin. — Saint Sacerdos vêtu pontificalement, mitre, crosse et bénissant.

(Archives de Gérard.)

— 221 —

N. - VICAIRES-GÉNÉRAUX.

N° 370 DELPY DE SAINT-GEYRAC (FRANÇOIS), VICAIRE-GÉNÉRAL DU DIOCÈSE DÉ PÉRIGUEUX. (1)

1754.

Cachet ovale, de 18mm sur 15, plaquésur une lettre adressée à Me Gautier, avocat en la Cour, au sujet d'une contestation entre ce dernier et le curé de Brassac, datée à Périgueux du 13 novembre 1754.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu coupé : au 1 d'argent, à cinq mouches d'hermine posées 3 et 2, au 2e d'azur fretté d'argent ; timbré d'une couronne de marquis, accompagné d'une mitre et d'une crosse (3) et supporté par deux lions.

(Appartient à M. l'abbé Brugière.) — Décrit et figuré par M. de Froidefond dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 132 et planche.

(1)       Né vers 1714; chanoine et archidiacre de Périgueux ; vicaire-général du diocèse de Périgueux ; moitié 17 septembre 1774.

(2)       La crosse et la mitre sont les attributs de la dignité d'abbé de Saint-Cybar en Angoumois, dont François Delpy de Saint-Geyrac fut revêtu en 1753.

— 222 —

N° 371 GÉRARD-LATOUR (ARMAND DE), VICAIRE-GÉNÉRAL DU DIOCÈSE DE SARLAT. (1)

1693.

Cachet ovale, de 13mm sur n, cire rouge, apposé sur une lettre à dom Mabillon, du 27 août 1693.

Pas de légende.

Ecusson aux armes de Gérard ; couronne de comte ; derrière l'ecusson, un bâton prioral (?).

(Bibliothèque nationale, Mss. Fonds Picardie, t. XLIX, p. 47.)

(1)Né en 1720 (?); fils de noble Antoine de Gérard, écuyer, seigneur de Latour, les Yviêres, Palomières, lieutenant-général au sénéchal de Sarlat, premier président de l'élection de Sarlat, et de Catherine de Salis; chanoine et vicaire-général de Sarlat ; mort en 1693 (?).

— 223 —

O - CHANOINES.

N° 372 MAGNAC (ADHÉMAR DE), CHANOINE DE SAINT-FRONT DE PÉRIGUEUX.

1287.

Sceau ogival, 35mm sur 22, cire jaune, appendu sur double queue de parchemin à une donation faite par Seguin de Saint-Pardoux, datée (sans lieu ni jour) de novembre 1287.

Légende. — S. ADEMA. D. MA …..FRON. PETRAG….

(Sigillum Ademarii de Manhaco, Sancti-Frontonis Petragoricensis [canonici].)

Dessin. — Sous une niche d'architecture gothique, flanquée de deux tourelles, buste de la Vierge tenant l'enfant Jésus assis sur son bras gauche ; au dessous, un prêtre dans une arcatùre ogivale.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 998.)

— 225 —

P. - ARCHIPRÊTRES.

N° 373 CAPDROT (L'ARCHIPRÊTRE ET LE CHAPITRE DE NOTRE-DAME DE).

XVe  SIÈCLE.

Matrice plate munie d'un appendice percé d'un trou trilobé.

Sceau ogival, de 68mm sur 44.

Légende. — S. ARCHIPBRI. ET. CAPLI. ECCE. BEATE. MARIE. DE. CAPDROTO.

(Sigillum archipresbyteri et capituli edclesie beate Marie de Capdroto.)

Dessin. — Dans le champ, sous un dais de style ogival secondaire, la Vierge assise, couronnée, tenant une palme et portant l'Enfant Jésus ; au-dessous du dais, le buste d'un ange.

(J. Charvet, Description des collections de sceaux - matrices de M. E. Dongé, Paris MDCCCLXXIII. — N° 14.) — Empreinte moderne au Musée de Périgueux.

Voir planche V, figure 9.

— 226 —

N° 374 NONTRON (P. DE MONTE-VALERIO, ARCHIPRÊTRE DE).

1246.

Fragment de sceau ogival, de ....mm sur 24 environ, appendu à une reconnaissance de Pierre Songout, sergent, devant maître P. de Monte-Valerio, chanoine de Saint-Junien et archiprêtre de Nontron, datée du 17 des calendes d'avril 1246.

Légende. — ….A...CH…..

(.... .archipresbyteri.....)

Dessin. — Personnage debout, en robe longue ; à gauche paraît être la partie inférieure d'un autre personnage placé plus haut. Le dessin ne peut être précisé davantage, la partie supérieure du sceau ayant disparu.

(Archives de la Haute-Vienne, dossier du prieuré grandmontain d'Etricos ou Estrigcorn (de Stricto Cornu), près Chabanais. — Communiqué par M. L. Guibert, vice-président de la Société historique et archéologique de Limoges.)

N° 375 PÉRIGUEUX (HUMBERT, ARCHIPRÊTRE DE).

VERS   1220.

Fragment de sceau rond, de 35mm. Même provenance que le n° 308.

Légende. — SIGIL. VMB. ARCHIPB...

(Sigillum Umbertii archipresbyteri.)

Dessin. — Une aigle.

(Archives nationales, n° 7950.) — Reproduit par M. de Gourgues dans le Dragon de Bergerac, pl. VII, fig. 2. D'après M. de Gourgues, la légende serait : SIGILLUM B. ARCHI...

Voir planche III, figure 13.

— 227 —

N° 376 VÉLINES (ARNAULT DE CERVOLE, ARCHIPRÊTRÉ DE). (1)

1352-1356.

Fragment de sceau rond, en cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance datée du 4 juillet 1352.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu penché à un cerf passant, surmonté du heaume ; champ losange.

(Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, titres scellés, t. XXVI.)

Le cabinet des titres contient un autre exemplaire de ce sceau, appendu sur queue de parchemin à une quittance dans laquelle Arnault de Gervole prend le titre de chevalier, capitaine en aucunes parties de Normandie, sans mention de l'archiprêtré dont il était bénéficiaire (Evreux, 9 juin 1356). Il ne reste qu'un fragment du sceau original, mais on en trouve le dessin complet sur une copie de la quittance. En voici la description d'après ce dessin :

Sceau rond, de 28mm.

S. ARNAVLT DE CERVOLE.

Ecu penché à un cerf passant, timbré d'un heaume à un buste de cerf, sur fond guilloché.

(Ibid., Pièces originales, Cervole).

N° 377 LE MÊME.

1359.

Sceau rond, de 22mm environ, cire rouge, appendu sur queue de parchemin à une quittance du 23 mai 1359. — Dans cet acte, Arnault de Cervole est qualifié de conseiller du roi (Jean II) et de monsieur le Régent (le dauphin, depuis Charles V) et leur lieutenant à Bourges.

Légende détruite.

Dessin. — Petit écusson à un cerf, à une bordure besantée, timbré d'un heaume dont le cimier a disparu.

(Bibliothèque nationale, ibid.)

(1) Né en 13..; marié à N. de Châteauvilain, fille de Jean III, seigneur de Châteauvilain; mort en 1366. — On sait qu’Arnault de Cervole fut pourvu, quoique laïque, de l'archiprêtré de Vélines.

— 229 —

Q.-ARCHIDIACRES.

N° 378 PÉRIGUEUX (R. ARCHIDIACRÉ DE);

VERS   1226.

Fragment de sceau rond, de 34mm. Même provenance que le n° 308.

Légende. - S. R. ARCHI..CONI…. ….RAGO….

(Sigillum R., archidiaconi Petragoricensis.)

Dessin. — Tête laurée, de profil, à gauche.

(Archives nationales, n° 7430.) Voir planche III, figure 14.

N° 379 PÉRIGUEUX (FORTANIER, ARCHIDIACRE DE).

1282.

Fragment d'un sceau ogival, 40mm sur 27, cire jaune, appendu sur cordelette de fil blanc à une cession de droits sur la châtellenie de Monpont par Geoffroi Donet, damoiseau, au comte de Périgord, datée (sans lieu) du lundi avant la Saint-Martin d'hiver (9 novembre) 1282;

Légende. — …..ANERII. ARCHID. PETRAGOR....

(Sigillum Fortanerii, archidiaconi Petragoricensis.)

Dessin. — Un enfant présente un objet (une branche fleurie ?) à un personnage

— 230 —

vêtu d'une robe longue, dont la tête manque. Au-dessous, dans une arcade à angle aigu, un prêtre à genoux les mains jointes.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 993.)

N° 380 PÉRIGUEUX (GUILLAUME DE LA TOUR, ARCHIDIACRE DE).

1397.

Sceau ogival, en cire brune, de 45mm sur 30, appendu à une transaction datée du 4 des calendes de juin 1397.

Légende. - S. GVILL DE TVRRE ...CHID. PETGORICN.

(Sigillum   Guillelmi de   Turre,   archidiaconi   Petragoricensis.)

Dessin. — Dans une niche d'architecture gothique; un personnage en robe longue tenant un livre.

(Musée de Périgueux) (ligne rayée, remplacée par la mention manuscrite : II E 23, Calho)

— 231 —

R. -CURÉS & CHAPELAINS.

N° 381 BERGERAC (HÉLIE VAYSSIÈRE, CURÉ DE SAINT-MARTIN DE).

1305.

Fragment d'un sceau ogival, cire verte, appendu sur double queue de parchemin au testament de Renaud de Pons, seigneur de Bergerac, daté de Bergerac le samedi après l'Exaltation de la Croix (18 septembre) 1305.

Légende. — ... P.... L.... SCI MA....

(…..capellani sancti Martini....)

Dessin. — Pierre antique représentant un cavalier (un empereur?) à gauche, suivi d'un soldat (le sceau est brisé à mi-corps du cavalier).

(Ce sceau n'est attribué à Hélie Vayssière, nommé dans le testament, qu'à cause du rang qu'il occupe parmi sept autres.)

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1005.)

— 232 —

N° 382 SAINT-ÉTIENNE-LE-DROUX (ADHÉMAR DE MARSIELH, CURÉ DE).

1322.

Fragment d'un sceau ogival, 33mm sur 25, cire verte, appendu sur double queue de parchemin à une transaction entre Adhémar de Marsielh et Itier de Magnac, datée (de Limoges) le 6 des ides d'août (8 août) 1322.

Légende. — ... AD.... MAR...I…..

Dessin. — Sous une double niche ogivale à colonnettes, à dextre un personnage nimbé, à sénestre un autre plus petit. Au-dessous, un-buste dont on ne voit que la tête.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1322.)

N° 383 MONSAC (W. DELAVALADE, CURÉ DE).

XVe  SIÈCLE.

Matrice plate, munie d'un  petit appendice percé d'un trou.

Sceau ogival, de 43mm sur 25.

Légende. — S. W. DELAVALADA RECTOR DE MONSAC.

(Sigillum Willelmus Delavalada, rector de Monsac.)

Dessin. — Dans le champ, un abbé crosse., mitre et bénissant ; à Tentour, on lit de droite à gauche, en lettres majuscules retournées, S. FRONTO.

(J. Charvet, Description des collections de sceaux-matrices de M. E. Dongé. Paris, MDCCCLXXIII — N° 131). — Empreinte moderne au Musée de Périgueux.

Voir planche V, figure 10.

— 233 —

N° 384 PÉRIGUEUX (P. DEMIER, CHAPELAIN DE SAINT-GEORGES DE).

XIIIe   SIÈCLE.

Matrice plate en bronze, munie d'un anneau à sa partie supérieure. Sceau ogival, de 42mm sur 25.

Légende. - S. P. DEMIER. CHAPELSA....I DE SEN GORGI.

(Sigillum Petri Dernier, chapellani de Sen-Georgio.)

Dessin. — Cavalier portant l'armure (saint Georges) ; en haut, une palme et divers ornements ; au bas, une fleur de lys.

(Musée de Périgueux.)

N° 385 SALIGNAC (PIERRE LEVIDA, CHAPELAIN DE).

1286.

Fragment de  sceau ogival,  appendu sur cordelette au  testament de Géraud Aymoin, chevalier, daté die luna in quindecima beati Joannis-Baptiste 1286.

Pas d'indication de légende.

Dessin. — Au-dessus d'une arcature ogivale, deux personnages dont l'un paraît représenter un enfant ou un disciple accueilli par l'autre personnage.

(D'après un dessin conservé, avec la copie de l'acte, à la Bibliothèque nationale, Mss. Pièces originales; Salignac.) — L'attribution du sceau est déterminée par le rang qu'il occupait parmi les neuf sceaux appendus au testament.

— 234 —

N° 386 VILHAC (RAYMOND LA COMBE, CURÉ DE).

1320.

Fragment de sceau ogival, cire brune, appendu sur cordelette jaune et verte à un acte par lequel Bernard, abbé de Châtres, règle une contestation entre Raymundus La Comba, capellanus et rector ecclesie de Vilhaco, et Gouffier Flamenc, damoiseau, au sujet de la dîme (19 novembre 1320).

Légende. — …...COMBA CAP. ET RECT. DE….

([S. R.] La Comba, capellani et rectoris de [Vilhaco] )

Dessin indistinct.

(Archives de M. le comte Octave de Saint-Exupéry. — Voir le n° 314.)

— 235 —

S.-ÉCOLATRES.

N° 387 LEJEUNE (RAYMOND), ÉCOLATRE DE PÉRIGUEUX.

1323.

Fragment de sceau ogival, de 65mm, appendu à un vidimus de plusieurs bulles, donné le 9 avril 1323 par « Raymundus Juvenis, scolasticus Petragoricensis, domini pape generalis auditor. »

Légende. — .... AVDITOR. CAMERE. DOMINI ..APE.

(...Auditor camere domini pape.)

Dessin. — Les apôtres saint Pierre et saint Paul dans un édicule gothique au-dessus duquel se voit la Vierge. Au-dessous, dans un cadre ogival, une tête vue de face qui était accostée de deux écus. Il ne reste que l'écu de dextre, qui est chargé de deux clefs en sautoir.

(Archives nationales, n° 7672.) Voir planche IV, figure 4.

— 237 —

T. - CLERCS.

N° 388 BRUCIA (N. DE), CLERC.

1286.

Sceau rond, de 22mm, appendu sur lacs de chanvre au Lestament de Jean La Porte, pille Podii-Sancti-Frontonis Petragoricensis, en date à Périgueux du 14 mars 1286.

Légende. — S….E ...VC..... ....ERICI.

(Sigillum ....de Brucia, clerici.)

Dessin. — Un écusson dont les armes ne sont pas apparentes.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. CXIV.)

— 239 —

U. - PRÉLATS

D'ORIGINE OU D'EXTRACTION PERIGOURDINE-

N° 389 BEAUMONT (CHRISTOPHE DE), ARCHEVÊQUE DE PARIS. (1)

1748-1768.

Sceau ovale, 22mm sur 20, cire rouge, plaqué sur une lettre datée de Paris, 26 mai 1748.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu de gueules, à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys , sommé d'une couronne surmontée d'une croix archiépiscopale soutenant un chapeau à glands ; entouré du cordon du Saint-Esprit ; le tout posé sur un manteau d'hermines.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 899.) — Le même cachet est apposé sur une lettre à M. Bouvier du 10 mars 1768 (Musée de Périgueux).

(1) Né le 26 juillet 1703 ; fils de François de Beaumont, chevalier, comte de La Roque, seigneur du Repaire, et de Marie-Anne de Lostanges de Sainte-Alvère ; évêque de Bayonne en 1741 ; archevêque de Vienne en 1745 ; archevêque de Paris en 1746 ; commandeur de l'ordre du Saint-Esprit en 1746 ; duc de Saint-Cloud, pair de France, en 1750 ; mort le 12 décembre 1781.

— 240 —

N° 390 LE MÊME.

ENTRE 1750 ET 1781.

Sceau ovale, de 55mm sur 50.

Légende. — CHRISTOPHORUS DE BEAUMONT ARCH. PARIS. DUX ET PAR FRANC.

(Christophorus de Beaumont, archiepiscopus Parisiensis  dux et par Francie.)

Dessin. — Mêmes armoiries ; bordure composée de petits fleurons.

(Communiqué par M. le comte de Beaumont, qui possède le sceau-matrice en cuivre dans ses archives.)

Voir planche IV, figure 5;

N° 391 LE MÊME.

1753.

Cachet ovale, 34mm sur 21, cire rouge,  plaqué sur une lettre datée de Paris, 16 mars 1753.

Pas de légende.

Dessin. — Mêmes armes qu'au numéro précédent.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 899.)

N° 392 LE MÊME.

1753-1780.

Sceau ovale, de 45mm sur 40, empreinte en papier, plaqué sur une permission au comte de la Massais de faire célébrer la messe dans la chapelle du château de Chauvry, datée de Paris, le 17 mai 1753.

— 241 —

Légende. — CHR. DE BEAUMONT ARCH. PAR. DUX ET P. FR. REG. ORD. S.

SPIR.  COMM.

(Christophorus de Beaumont, archiepiscopus Parisiensis, dux et par Francie, regii ordinis Sancti

Spiritus  commendator.)

Dessin. — Mêmes armoiries, bordure de grènetis.

(Musée de Périgueux.) — Des exemplaires de ce sceau sont apposés sur un titre testimonial d'ordres mineurs, du 17 décembre 1768 (Archives de Gérard) et sur un certificat du 10 décembre 1780 (Archives nationales, n° 6339). Le sceau-matrice est conservé dans les archives de M. le comte A. de Beaumont.

N° 393 BELZUNCE (HENRI-FRANÇOIS-XAVIER DE), ÉVÊQUE DE MARSEILLE. (1)

1753.

Cachet ovale, de 46mm sur 42, plaqué sur une lettre d'ordination datée du 22 décembre 1753.

Légende. - HENRICVS XA. DE BELZVNCE EPISCOPVS MASSILIENSIS.

Dessin. — Ecusson ovale, écartelé : au 1 , tiercé en bande d'or, de gueules et d'azur, qui est de Caumont-Lauzun ; au 2, d'azur, à trois léopards d'or, l'un sur l'autre, armés, lampassés et couronnés de gueules, qui est de Caumont-La-Force ; au 3, contr'écartelé d'or et de gueules,, qui est de Gontaut; au 4, de gueules, à trois chevrons d'argent; sur le tout, écartelé, aux 1 et 4,d'or,à deux vaches de gueules, àccornées, accolées et clarinees d'azur, qui est de Béarn ; aux 2 et 3, d'argent, à une hydre à sept têtes, de sinople, dont une coupée tient au col, d'où s'échappent quelques gouttes de sang, qui est de Belzunce. L'écu timbré d'une couronne de marquis, accompagnée à dextre d'une mitre, à sénestre d'une crosse, et surmontée d'un chapeau épiscopal ; ornements au dessous de l'écu.

(Archives du département des Bouches-du-Rhône.)

Voir planche IV, figure 6.

(1) Né le 4 décembre 1671 au château de La Force; fils d'Armand, marquis de Belzunce, baron de Gavaudun, et d'Anne de Caumont-Lauzun ; évêque de Marseille le 3 avril 1709 ; mort le 4 juin 1755.

— 242 —

N° 394 BOURDEILLES (HENRI-JOSEPH-CLAUDE DE), ÉVÊQUE  DE SOISSONS. (1)

1769.

Sceau ovale, de 40mm, appendu à des lettres de tonsure, en date du 23 septembre 1769.

Légende. — HENRICVS IOSEPHVS CLAVDIVS DE BOVRDEILLES EPISCOPVS

SVESSIONENSIS.

Dessin. — Armorial : écu d'or à deux pattes de griffon de gueules onglées d'azur, posées en contrebande l'une sur l'autre ; timbré d'une couronne entre une mitre et une crosse et surmonté d'un chapeau.

{Archives nationales, n° 6880.)

N° 395 LA CROPTE DE BOURZAC (JEAN-FRANÇOIS DE), ÉVÊQUE-COMTE DE NOYON. (2)

ENTRE   1733   ET   1766.

Cachet ovale, de 26mm. Matrice originale.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu rond, d'azur à la bande d'or, accompagné de deux fleurs de lys du même, couronné et surmonté d'un chapeau d'évêque.

(Demay, Inventaire des sceaux de la Picardie, n° 1105.)

(1)       Né le 7 décembre 1720; fils d'Henri, marquis de Bourdeilles, comte de Mastas, et de Marie-Suzanne Prévost de Sansac ; grand-vicaire de Périgueux en 1753 ; abbé commendataire des abbayes de la Trinité de Vendôme ; évêque de Tulle en 1762 ; évêque de Soissons en 1764.

(2)       Né en 1696; fils de François-Isaac Ier de la Cropte, seigneur de Bourzac et de Vendoire, et de Marie-Anne van Gangelt ; abbé commendataire de Saint-Martial de Limoges en 1729 ; évêque comte-pair de Noyon le 28 août 1733 ; mort le 23 janvier 1766.

— 243 —

N° 396 MONTAIGNE (RAYMOND DE), ÉVÊQUE DE BAYONNE. 1632.

Sceau ovale, de 36mm sur 27, empreinte en papier, plaqué sur une confirmation d'indulgences datée de Bordeaux, 15 septembre 1632.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à une patte de lion posée en fasce sur un champ semé de trèfles (1), sous un chef chargé d'une mitre et d'une crosse ; surmonté d'un chapeau à glands.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 912.)

N° 397 PÉRIGORD (HÉLIE TALEYRAND DE), ÉVÊQUE D'ALBANO, CARDINAL. (2)

1361.

Petit fragment d'un sceau en cire rouge, appendu sur double queue de parchemin à une procuration datée d'Avignon, 6 décembre 1361.

Légende détruite.

Dessin. — Ecu à trois lions rampants, posés 2 et 1, à la bordure billettée.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 880.)

(1) M. P. Raymond explique ainsi les armes : ce Ecu à une serre, accompagné de six bouquets de cerises ou trèfles... » Nous avons cru devoir rectifier cette description : Raymond de Montaigne appartenait A la famille de l'auteur des Essais (Gallia christiana, t. 1er, col. 1322) et en portait certainement les armoiries, dont le dessin ci-dessus décrit présente une reproduction exacte, quoique défectueuse dans l'exécution.

(2) Né en 1301 ; fils d'Hélie VII, comte de Périgord, et de Brunissende de Foix ; évêque de Limoges en 1324; évêque d'Auxerre en 1329; cardinal en 1331 évêque d'Albano en 1348; mort le 17 janvier 1364.

— 244 —

N° 398 ROYÈRE (JEAN-MARC DE), ÉVÊQUE DE CASTRES.

1781.

Sceau ovale de 33mm, apposé à un état des revenus des religieuses bénédictines de la Salvétat, diocèse de Castres, du 9 décembre 1781.

Pas de légende.

Dessin. — Armorial : écu de gueules à trois fasces de vair, timbré d'une couronne et surmonté du chapeau épiscopal.

(Archives nationales, n° 6552.)

N° 399 SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON (FRANÇOIS DE), ARCHEVÊQUE-DUC DE CAMBRAI, (1)

1708.

Cachet ovale, 20mm, apposé sur une nomination à la cure de Fontaine-Notre-Dame, en date du 25 mai 1708.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu à trois bandes (d'or, à trois bandes de sinople), timbré d'une couronne ducale et d'une croix, surmonté d'un chapeau de cardinal, sur un manteau d'hermines.

(Archives du département du Nord. — Demay, Inventaire des sceaux de la Flandre, n° 5873.)

(1)Néle 6 août 1651, à Sainte-Mondane, diocèse de Sarlat; fils de Pons de Salignac, comte de La Mothe-Fénelon, et de Louise de La Cropte de Saint-Abre ; précepteur des Enfants de France en 1689; membre de l'Académie française en 1693 ; abbé de Saint-Valery en 1694; archevêque-duc de Cambrai en 1695 ; mort le 7 janvier 1715.

— 245 —

N° 400 LE MÊME.

1710.

Cachet ovale, 33mm, apposé à une nomination à la .cure de Sainte-Elisabeth de Cambrai, datée du 2 août 1710.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu aux mêmes armes, timbré et couvert de même.

(Archives du Nord. — Demay, Inventaire des sceaux de la Flandret n° 5874.)

N° 401 SALIGNAC DE LA MOTHE-FÉNELON (LÉON-FRANÇOIS-FERDINAND DE), ÉVÊQUE ET SEIGNEUR DE LOMBEZ. (1)

1772.

Sceau ovale, de 45mm sur 40, empreinte en papier, apposé sur un titre de vicaire-général du diocèse de Lombez, en date du 20 juin 1772.

Légende. — LEO FRANC. FERD. DE SALIGNAC DE LA MOTHE FENELON.  EPISC.

LOMBARIENSIS.

(Leo-Franciscus-Ferdinandus de Salignac de la Mothe-Fenelon, episcopus Lombariensis.)

Dessin. — Ecu d'or à trois bandes de sinople, posé sur un cartouche, timbré d'une couronne ducale accompagnée à dextre d'une mitre et à sénéstre d'une crosse, et surmonté du chapeau épiscopal.

(Archives de M. le comte de Cumond.)

(1) Né le 30 mai 1734; fils d'Henri-Gabriel-Jacques de Salignac, marquis de La Mothe-Fénelon, et de Louise-Françoise Le Peletier de Villeneuve.

— 246 —

N° 402 LE MÊME.

1775.

Sceau ovale, de 30mm, apposé à un état du bâtiment des Ursulines de Gimont, diocèse de Lombez, en date du 3 décembre 1775.

Pas de légende.

Dessin. — Armorial : écu d'or à trois bandes de sinople, timbré d'une couronne et surmonté de la barrette.

(Archives nationales, n° 6669.)

N° 403 TALLEYRAND-PÉRIGORD (ALEXANDRE-ANGÉLIQUE DE), ARCHEVÊQUE-DUC DE REIMS, (1)

1782.

Sceau ovale, de 42mm, apposé sur des lettres de tonsure du 21 décembre 1782.

Légende. — ALEXANDER ANGELICUS DE TALLEYRAND PERIGORD ARCH. DUX

REMEN. PRIM. PAR FRANC.

(Alexander-Angelicus de Talleyrand-Périgord, archiepiscopus-dux Remensis, primus par

Francie.)

Dessin. — Armorial : écu de gueules à trois lions rampants couronnés d'or, timbré d'une couronne ducale surmontée d'une croix patriarcale et d'un chapeau épis-copal ; posé sur un manteau d'hermines.

(Archives nationales, n° 6359.)

(1) Né en 1736 ; fils de Daniel-Marie-Anne, marquis de.Talleyrand-Périgord, comte de Grignols, et de Marie-Elisabeth de Chamillart ; archevêque-duc de Reims, premier pair de France, en 1777 ; député aux Etats-Généraux en 1789 ; grand-aumônier et pair de France en 1814; archevêque de Paris et cardinal en 1817; mort en 1821.

— 247 —

N° 404 TALLEYRAND-PÉRIGORD (CHARLES-MAURICE DE), ÉVÊQUE D'AUTUN. (1)

ENTRE   1788   ET   1791.

Sceau ovale, de 40mm sur 35.

Légende. — CAROLUS MAURITIUS DE TALLEYRAND PERIGORD EPISC. AEDUENSIS. (Carolus-Mauritius de Talleyrand-Périgord, episcopus Aeduensis.)

Dessin. — Ecu de gueules, à trois lionceaux d'or, armés, lampassés et couronnés d'azur, dans un cartouche timbré de la couronne ducale et du chapeau et accosté de la mitre et de la crosse.

(Archives de l'évêché d'Autun.)

N° 405 LE MÊME.

ENTRE 1788 ET 1791.

Sceau ovale, de 32mm sur 20. Pas de légende.

Dessin. — Semblable au précédent; entre le cartouche et la couronne est inscrite, sur une banderole, la devise : RE QUE DIOU.

(Archives de l'évêché d'Autun.)

(1) Né le 13 février 1754; fils de Charles-Daniel, comte de Talleyrand-Périgord, et d'Alexandrine-Victoire-Eléonore de Damas d'Antigny; évêque d'Autun le 1er septembre 1788, démissionnaire en 1791 ; membre de l'Assemblée des Notables (novembre 1788); député aux Etats-Généraux v'mai 1789); ministre des relations extérieures (du 15 juillet 1797 au 20 juillet 1799 et du 9 novembre 1799 au 9 août 1807); grand-chambellan (1804-1809); prince de Bénévent (1806); vice-grand-électeur et archi-chancelier d'Etat (1808); membre et président du Gouvernement provisoire (ier avril 1814);pair de France; ministre des affaires étrangères (12 mai 1814) et plénipotentiaire de France au Congrès de Vienne; ministre des affaires étrangères (du 9 juillet au 28 septembre 1815); grand-chambellan (1815); ambassadeur de France à Londres (1830-1834); membre de l'Institut (1832) ; mort le 17 mai 1838.

— 249 —

V- CLERGÉ RÉGULIER.

N° 406 AUBETERRE (N., ABBÉ D’). (1)

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune. Même provenance que le n° 308.

Légende. — ….GNO ...RVCIS.

(.... signo crucis ....)

Dessin. — Une croix à deux branches. (Archives nationales, J. 292, n° 1.)

N° 407 BOSCHAUD (N., ABBÉ DE).

VERS  1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune. Même provenance que le n° 308. Légende détruite. Dessin. — Type abbatial.

(Archives nationales, J. 292, n° 1.)

(1) Peut-être Aimeric de Longa. — Ce sceau n'est attribué à l'abbé d'Aubeterre que parce que cet abbé est mentionné dans le préambule de la charte et que, parmi les quinze sceaux qui y sont appen-dus, celui-là seul peut lui appartenir. Encore y a-t-il lieu de remarquer que, d'après l'ordre des mentions, le sceau de l'abbé d'Aubeterre devrait être le treizième, tandis qu'il n'est qu'au quatorzième rang. Cette anomalie s'expliquerait peut-être si le sceau a réellement appartenu à l'abbé Aimeric de Longa, qui était en même temps chanoine de Périgueux, et qui peut avoir, en cette qualité, apposé son sceau entre ceux de l'archiprêtre et de l'archidiacre de Périgueux.

— 250 —

N° 408 BRANTOME (BERNARD (?), ABBÉ DE). (1)

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune. Même provenance que le n° 308.

Légende. — ....R..TOSME

(….Brantosmensis.)

Dessin. — Type abbatial : l'abbé tient de la main droite sa crosse tournée en dedans et de la gauche un livre appuyé sur la poitrine.

Contre-sceau.

Rond.

Légende. — S……

Dessin. — Deux personnages : celui de dextre a la main gauche levée et tenant un objet ; il semble arrêter de l'autre main le personnage placé à sénestre, qui tient de la main gauche un bâton (la scène représente peut-être l'apparition de N.-S. Jésus-Christ à saint Pierre, patron de l'abbaye de Brantôme?).

(Archives nationales, J. 292, n° 1.)

N° 409 BRANTOME (ABBAYE DE).

XIIIe SIÈCLE.

Matrice plate en bronze, sans appendice. Sceau ogival, de 45mm sur 25.

Légende.— S. SACRISTE MONASTII BRANTHOLM.

(Sigillum sacriste monasterii Brantholmensis.)

Dessin. — Deux clefs posées en pal, accompagnées de quatre étoiles et surmontées d'une croix à quatre branches égales recroisetées.

(Musée de Périgueux.)

(1) En supposant exacte la date de 1226, le sceau est probablement celui de Bernard, abbé en 1217 et 1226.

— 251 —

Observations, — La légende est peu apparente entre la lettre initiale S (Sigillum) et les lettres STE. D'après une note conservée au Musée, on devrait lire S. EC. CVSTE (Sigillum Ecclesie custodie), leçon qui nous paraît très-douteuse, ou S. ...CVSTE (Sigillum custodie), leçon qui laisse subsister une lacune et paraît également contestable. Nous inclinons, quant à nous, à lire : S. SACRISTE (Sigillum sacriste). — Le sacristain de Brantôme est mentionné spécialement dans la Pancarte du diocèse de Périgueux (Organisation des deux diocèses du Périgord, par l'abbé Bernaret, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. Ier, p. 373).

Voir planche III, figure 15.

_______________________

BRANTOME (PIERRE DE BOURDEILLE, ABBÉ COMMENDATAIRE DE).

1568.

Voir le n° 128.

N° 410 CADOUIN (CONSTANTIN (?), ABBÉ DE). (1)

VERS  1226.

Sceau ogival de 40mm sur 25. Même provenance que le n° 308

Légende. — SIGILLVM. ABBATIS. CADVNU.

Dessin. — Type abbatial.

(Archives nationales, n° 8573.)

Voir planche III, figure 16.

(1) En supposant la date de 1226 exacte, le sceau se rapporte à Constantin, qui était abbé en cette même année.

— 252 —

N° 411 CADOUIN (JEAN BOUHIER, ABBÉ DE).

1450.

Fragment d'un sceau ogival de 55mm sur 40, cire verte, appendu sur double queue de parchemin au vidimus d'une charte d'aumône imposée à Charles, sire d'Albret, pour obtenir l'absolution, datée de l'abbaye de Cadouin, 4 juillet 1450.

Légende. — ...GILLVM…..

(Sigillum.....)

Dessin. — Dans une niche d'architecture gothique, un abbé, coiffé d'une mitre à rebords, tient dans la main droite une tige fleurie recourbée en forme de crosse ; le champ de la niche est orné de feuillages ; sous les pieds de l'abbé, un écusson dont les armes sont effacées.

Il y avait un contre-sceau, mais il est effacé. On distingue la forme d'un écu et une trace de légende.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1029.)

N° 412 CHANCELADE (ETIENNE II D'AURIAC (?), ABBÉ DE). (l)

VERS   1226.

Sceau ogival de 49mm sur 36. Même provenance que le n° ( ?)

Légende. — SIGILL. ABBIS. SCE. MARIE. CANCELL..E.

(Sigillum abbatis Sancte-Marie Cancellate.)

Dessin. — La Vierge assise avec l'enfant Jésus. (Archives nationales, n° 8613.) Voir planche III, figure 17.

(1) En supposant la date de 1226 exacte, le sceau se rapporte à Etienne d'Auriac, qui gouverna l’abbaye de 1222 à 1232.

— 253 —

N° 413 CHATRES (RAYMOND, ABBÉ DE). (1)

VERS  1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune. Même provenance que le n° 308.

Légende. —    ASTR....

(... Castris....)

Dessin. — Type abbatial, la crosse tournée en dedans.

(Archives nationales, J. 292, n° 1.)

N° 413 CHATRES (BERNARD DE VERNEUIL, ABBÉ DE).

1320.

Fragment de sceau ogival, de ....mm sur 25, cire jaune, appendu sur cordelette rose à un acte par lequel Bernardus, miseratione divina humilis abbas monasterii beate Marie de Castris, ordinis sancti Augustini, Petragoricensis dyocesis, règle une contestation entre Raymond La Combe, recteur de l'église de Vilhac, et Gouffier Flamenc, damoiseau, au sujet de la dîme (19 novembre 1320).

Légende. — .. DE VERNOL….. MARIE D….

([S. B.] de Vernolio, [abbatis B.] Marie de [Castris].)

Dessin. — Type abbatial ; le champ semé de fleurs de lys.

Contre-sceau.

Rond, 20mm.

Légende. — CTR       M. DE CASTR.

(Contra-sigillum [abbatis beate] Marie de Castris.)

(1) Probablement le même que R., qui signa en 1223 une charte de l'abbaye de Dalon (Gallia christiana).

— 254 —

Dessin. — Un bras tenant une crosse.

(Archives de M. le comte Octave de Saint-Exupéry. — Voir le n° 314.)

Observations. — Le nom de Bernard; de Verneuil ne figure ni dans le Gallia christiana ni sur les listes de Lespine ; il doit prendre place dans le catalogue des abbés de Châtres, entre Jean Ier et Adhémar de Rovello.

N° 415 CHATRES (GILBERT-CÉLESTIN DE RAYMOND, ABBÉ DE).

1778.

Fragment d'un cachet ovale, apposé sur une lettre écrite en 1778.

Pas de légende.

Dessin. — Sur un cartouche Louis XV, un écusson ovale parti d'azur à un ciboire (?) de...., et de.... à une cloche (?) de....

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

N° 416 COUZE (GEORGES DE FAJOL, PRIEUR DE).

1784.

Cachet ovale, de 23mm sur 19, apposé à un testament du 17 février 1784.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson ovale aux armes de Fajol (voir n° 81) ; couronne de marquis; supports, deux lions, celui de droite dressé, la tête contournée, celui de gauche en baroque.

(Archives de Gérard.)

— 255 —

N° 417 DALON (1) (GUILLAUME, ABBÉ DE).

1279.

Sceau ogival, de 84mm de hauteur, appendu à un partage entre l'abbé et le roi (1279).

Légende. - SIGILL. ABBATIS DALONIS.

(Sigillum abbatis Dalonis.)

Dessin. —Type abbatial.

(Archives nationales, n° 8692.)

N° 418 DALON (PIERRE, ABBÉ DE).

1317.

Sceau ogival, de 48mm de hauteur, appendu à une charte de 1317

Légende. — SIGILLVM ABBATIS D....NIS.

(Sigillum abbatis Dalonis.)

Dessin. — Type abbatial dans une niche gothique. (Archives nationales, n° 8693.)

N° 419 LIGUEUX (ALMOÏS II DE PONS D'AGONAC, ABBESSE DE).

1331.

Fragment de sceau ogival en cire verte, appendu sur cordelette jaune et verte à une sentence rendue par rofficialité de Périgueux entre l'abbaye de Ligueux et Pierre Porte, en date du premier dimanche de carême (17 février) 1331.

(1) On sait que l'abbaye de Dalon ne faisait pas partie du Périgord et dépendait du diocèse, de Limoges; nous avons cru devoir toutefois mentionner ce sceau et le suivant, là localité dont il s'agit étant aujourd'hui située dans le département de la Dordogne.

— 256 —

Légende détruite.

Dessin. — Femme drapée, debout, probablement l'abbesse.

(Bibliothèque nationale, Mss. Périgord, t. LXXXIV.)

N° 420 LIGUEUX (ABBAYE DE).

1331.

Empreinte apposée au revers du sceau d'Almoïs de Pons d'Agonac, abbesse de Ligueux (voir le numéro précédent).

Légende détruite.

Dessin. — Sainte drapée, debout (probablement la Sainte-Vierge, l'abbaye étant sous son vocable).

(Bibliothèque nationale. Mss. Périgord, t. LXXXIV.)

N° 421 LIGUEUX (MARQUISE OU MARQUÈSE DE JOVELLE, ABBESSE DE).

VERS   1391.

Matrice plate en bronze, munie d'un appendice plein. Sceau ogival, de 50mm sur 28.

Légende. — ...RQVISE DEI G. ABBA

(Sigillum   Marquise,   Dei   gratia  abbatisse. )

Dessin. — Type abbatial. Sous un dais d'architecture ogivale, une abbesse debout, tenant de la main droite une crosse et de la main gauche un livre ; au-dessous, un écusson à un lion.

(Musée de Périgueux.) Voir planche IV, figure 7.

— 257 —

N° 422 NONTRON (GARDIEN DES CORDELIERS DE).

1294.

Matrice en bronze, munie d'un appendice percé d'un trou. Sceau ogival, 35mm sur 24.

Légende. - S. GARDIANI : FRM : MINOR : DE NOTROIO.

(Sigillum gardiani Fratrum Minorum de Nontronio.)

Dessin. — Saint François nimbé montre les stigmates.

(Appartient à M. le docteur Picaud, de Nontron.) — Une empreinte originale de ce sceau est ap-pendue sur double queue de parchemin au testament de Seguin de Saint-Pardoux-la-Rivière, daté de Limoges, le 7 des ides de juin (7 juin) 1294 (Archives des Basses-Pyrénées, n° 1064).

N° 423 PÉRIGUEUX (MONASTÈRE DE SAINT-FRONT DE).

XIIIe   SIÈCLE.

Matrice plate en cuivre, munie d'un appendice percé de trois trous. Sceau ogival, de 75mm sur 45.

Légende. — S. SANCTY FRONTONIS VILLE PETRAGORARV.

(Sigillum Sancti-Frontonis ville Petragorarum.)

Dessin, — Dans le champ d'un ove perlé et en chef, saint Front assis sur la cathedra, crosse, mitre et bénissant. Au-dessous, un losange chargé du type monétaire de la ville, les cinq oeils.

(Musée de Périgueux.) — Voir le Catalogue du Musée, n° 588.

Observations. — Ce magnifique sceau a été décrit et figuré par M. de Taillefer (Antiquités de Vésone, t. II, p. 676, et pl. XXIV, fig. 3), comme étant celui du chapitre de Saint-Front. Il a été également reproduit par M. de Gourgues (Essai

— 258 —

sur les monnaies frappées en Périgord, dans les Annales agricoles et littéraires de la Dordogne (t. III, 1842, p. 25 et pl. II); suivant lui, rien ne prouve que ce sceau appartienne au Monastère plutôt qu'à la Ville. Voici ce qu'il dit à ce sujet : a L'abbé Leydet, qui a laissé des notes sur le Périgord, a écrit que Géraud de Gourdon décria les monnaies qui n'étaient pas au coin de l'abbaye de Saint-Front ; ceci est, je crois, une erreur, en ce sens que le chapitre Saint-Front aurait eu le droit de battre monnaie. Il existe un sceau attribué à ce chapitre, portant au-dessous de l'image du saint un écusson avec les cinq œils qui sont sur le denier, et la légende S. SANCTY FRONTONIS PETRAGORICENSIS. Il est manifeste que la défense de l'évêque portait contre toutes espèces non frappées à ce type ; mais cette circonstance ne donne pas un coin au chapitre. Il ne me paraît pas d'ailleurs évident que ce sceau soit plutôt à l'abbaye qu'à la ville; les sceaux de la ville sont presqu'identiques à ceux-ci. Ils portaient très-anciennement un chevalier armé avec Tépée et le bouclier, ensuite une tour d'un côté et de l'autre l'image de saint Front. M. de Mourcin possède un sceau du chapitre avec la légende S. CAPITVLI SCI FRONTONIS PETRAGOR., et l'écusson n'y est pas ; de plus, le sceau de la cour commune du rot de France et de l'église Saint-Front portait, en 1326, trois fleurs de lys à droite, trois crosses à gauche. Je pencherais donc à attribuer à la ville le sceau sur lequel est l'écusson. » (Vte de Gourgues, loc. cit.). — Nous serions nous-même disposé à penser, sans pouvoir d'ailleurs fournir aucune preuve à l'appui de cette conjecture, que le sceau dont il s'agit a été, comme l'indique M. de Taillefer, celui du chapitre de Saint-Front, et que le chapitre en faisait usage avant l'époque où fut employé le sceau du pariage : ce dernier sceau lui était commun avec le roi, l'autre était peut-être le symbole d'un droit de seigneurie revendiqué par le chapitre à titre de droit exclusif. Consultez ci-dessus les observations concernant le n° 74.

Voir planche IV, figure 8.

Depuis que les lignes qui précèdent ont été écrites, nous avons eu la satisfaction de retrouver les mêmes conjectures dans une note inédite de M. de Mourcin, dont nous devons la communication à l'obligeance de M. le docteur Galy :

« Le monastère de Saint-Front », dit M. de Mourcin, a avait sa justice particulière; il lui fallait donc des armes et un sceau particulier. C'est le revers de nos monnaies communes qu'il prit pour modèle. C'était rationnel, puisqu'elles offrent le type auquel il tenait le plus, le plan de sa principale église. Seulement, pour que ce type fût mieux approprié à sa nouvelle destination, on y ajouta l'effigie du saint. » [Suit la description du sceau.]

» Le chapitre de Saint-Front doit être considéré sous deux points de vue différents : comme prêtres, les membres de cet antique monastère formaient un corps religieux, «'occupant des choses ecclésiastiques ; comme seigneurs d'un domaine, ils en devaient régler le temporel. C'étaient deux choses bien distinctes, pour lesquelles nécessairement ils avaient deux sceaux particuliers. C'est, je crois, celui des affaires civiles que je viens de faire connaître. L'autre représente l'apôtre du Périgord, debout et sans aucun attribut étranger. Je sais que quelques personnes voudraient attribuer à la ville du Puy-Saint-Front le sceau au type des cinq œils. Il appartient bien réellement à une section de cette commune»

— 259 —

puisqu'il est celui du chapitre collégial qui en était seigneur et y avait sa justice particulière ; mais je ne comprends pas comment il serait celui de la ville entière, lorsqu'il est bien reconnu qu'elle était divisée en trois ou quatre justices distinctes qui avaient chacune un emblème différent. Et en effet le chapitre de Saint-Front avait sa justice, celui de Saint-Silain avait la sienne, et une troisième partie de la commune était complètement indépendante, se gouvernant par ses propres lois. Le comte y avait aussi quelques prétentions. C'étaient autant de sceaux particuliers ; malheureusement on n'a aucune connaissance de celui de Saint-Silain. »

L'opinion de M. de Mourcin nous confirme dans la pensée que le sceau ci-dessus décrit était le sceau seigneurial du monastère de Saint-Front, dont le chapitre faisait usage, pour les affaires ecclésiastiques, du sceau n° 362.

N° 424 PÉRIGUEUX (B., PRIEUR DES FRÈRES PRÊCHEURS DE).

1266.

Petit fragment d'un sceau ogival, cire brune, appendu sur cordelette de fil au testament d'Archambaud II, comte de Périgord, daté dans le couvent des Frères Prêcheurs de Périgueux, 3 des ides d'avril (11 avril) 1266.

Légende. — .....GORICE..S.

(... Petragoricensium )

Dessin. — Un ange sonne de la trompette et deux morts couverts de linceuls sortent du tombeau.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1069.)

— 260 —

N° 425 PÉRIGUEUX (LE PRIEUR DES FRÈRES PRÊCHEURS DE).

1296.

Sceau ogival, 40mm sur 27, appendu sur double queue de parchemin au testament de Gérard de Puytort, daté (sans lieu) du 16 juin 1296.

Légende. — PRIORIS. FRM. PREDICATOR. PETRAGORIC.

(Sigillum prioris Fratrum Predicatorum Petragoricensium.)

Dessin. — Un ange sonne de la trompette.et trois morts sortent du tombeau.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1070.)

N° 426 PÉRIGUEUX (CONFRÉRIE DES CINQ PLAIES DU CHRIST, DANS L'ÉGLISE DE SAINT-SILLAIN DE).

XVIe  SIÈCLE.

Matrice plate en bronze munie d'un petit anneau. Sceau rond, de 45mm.

Légende. — S : C : V : PLAG : XPI : IN : ECCLIA : S : SILLANI : PETRAG.

(Sigillum Confratrie quinque Plagarum Christi, in Ecclesia Sancti-Sillani Petragoricensis.)

Dessin. — Une croix portant un cœur entouré de la couronne d'épines, et accompagnée des autres instruments de la Passion.

(Musée de Périgueux.)

— 261 —

N° 427 PÉRIGUEUX (COUVENT DES AUGUSTINS DE).

XVIIe   SIÈCLE.

Matrice plate en cuivre, munie d'un appendice percé. — Sceau ogival, de 50mm sur.33.

Légende. — CONVENT. ORD. E. S. AVG. PETRAGORENSIS.

(Conventus ordinis eremitarum sancti Augustini Petragorensis.)

Dessin. — Un évêque (saint Augustin) debout, vu de face, mitre, la tête entourée d'une gloire, tenant la crosse de la main gauche et de la main droite un cœur embrasé et percé d'une flèche ; posé sur un tertre d'où émergent deux fleurs.

(Musée de Périgueux.)

N° 428 PEYROUSE (JEAN Ier, ABBÉ DE).

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune. Même provenance que le n° 308.

Légende. — …..IS DE PETR……

( ……abbatis de Petrosa.)

Dessin. — Type abbatial.

(Archives nationales, J. 292, n° 1.)

— 262 —

N° 429 PEYROUSE (GUILLAUME Ier, ABBÉ DE).

1275.

Fragment d'un sceau ogival d'environ 35mm sur 24, cire verte, appendu sur cordelette de fil blanc, jaune et bleue à une vente datée (sans lieu) des ides de janvier

(13 janvier) 1274 (v. st.).

Légende. —    BBATIS D…..

(.... abbatis de.....)

Dessin. —- Moine debout, tenant un bâton (crosse) de la main droite et un livre de la gauche.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1036.)

N° 430 PEYROUSE (ABBAYE DE).

1345.

Fragment d'un sceau ogival, cire brune, appendu sur double queue de parchemin à une quittance de l'abbé de Peyrouse à Itier de Magnac, datée (sans lieu) du mercredi avant l'Epiphanie (5 janvier) 1344 (v. st.).

Légende détruite.

Dessin. — Sous une niche ogivale flanquée de colonnettes, ornée de sculptures et dont le fond est treillisse, la Vierge couronnée tient sur son bras gauche l'Enfant Jésus assis.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1035.)

— 263 —

N° 431 RIVES (BERTRAND DE CLARENS, PRIEUR DE). (l)

XVe SIECLE.

Sceau rond, de 33mm.

Légende. — S. BERTDI DE CLARENS PORIS DE RIPIS.

(Sigillum Bertrandi de Clarens, prioris de Ripis.)

Dessin. — Ecusson triangulaire, à la bande de sable, à la bordure chargée de huit étoiles.

(Communiqué par M. Carré, pharmacien à Bergerac, qui possède le sceau-matrice en cuivre.) Voir planche V, figure 11.

N° 432 SAINT-AMAND-DE-COLY (HUGUES, ABBÉ DE). (2)

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, de 55mm, cire jaune. Même provenance que le n° 308.

Légende. — ....GILLVM VG           TIS.

(Sigillum Ugonis, abbatis.)

Dessin. — Type abbatial, le livre se présentant en dehors du corps. (Archives nationales, J. 292, n° 1)(3).

(1)       Rives est aujourd'hui située sur le territoire du département de Lot-et-Garonne ; mais le prieuré dépendait du diocèse de Périgueux (Voir de Gourgues, Dictionnaire topographique de la Dordogne, et l'abbé Bernaret, Organisation des deux diocèses du Périgord, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. Ier, p. 386).

(2)       Le nom de cet abbé Hugues ne se trouve pas dans le Gallia christiana.

(3)       Ce sceau est attribué, dans l'Inventaire officiel, à l'abbé de Châtres, qui, comme celui de Saint-Amand, a signé la charte de 1226 ; mais il y a eu confusion entre les deux sceaux ; celui de l'abbé de Châtres (voir n° 413) porte la légende ....ASTR.... (Castris), qui ne laisse pas de doute.

— 264 —

N° 433 SAINT-AMAND-DE-COLY (PIERRE Ier, ABBÉ DE).

1279.

Fragment de sceau ogival, de 48mm, appendu à un pariage entre le roi et l'abbé de Dalon, de 1279.

Légende.— ....LL.... PETRI ABBATIS SCI AMAN....

(Sigillum Petri, abbatis Sancti-Amandi.)

Dessin. — Type abbatial accompagné de trois rocs d'échiquier, 2 aux flancs, 1 sous les pieds.

Contre-sceau.

Légende. — …..ECRETI.

(Sigillum secreti.)

Dessin. — Un Agnus Dei,

(Archives nationales, n° 9007.) Voir planche IV, figure 12.

N° 434 SAINT-ASTIER (N., ABBÉ DE).

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, cire jaune.

Légende. — .... BB.... .....RAGOR.

(.... abbatis  ..  Petragoricensis.)

Dessin. — Un abbé, dont il ne reste que le buste ; il tient ses mains sur sa poitrine.

(Archives nationales, J. 292, n° 1.)

— 265 —

N° 435 SAINT-ASTIER (GEOFFROY, ABBÉ DE).

1260.

Sceau ogival, 40mm sur 26, appendu sur cordelette de fil blanc et rouge à une sentence arbitrale entre le comte de Périgord et les habitants de Périgueux, datée (sans lieu) du samedi après la Toussaint (6 novembre) 1260.

Légende. — S.... FRIDI AB....IS SCI ASTERII.

(Sigillum Gaufridi, abbatis Sancti-Asterii.)

Dessin. — Sous une niche d'architecture gothique dont l'ogive est très-peu accentuée, un moine debout, le capuchon relevé, tient un livre sur la poitrine.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1042.)

N° 436 SAINT-ASTIER (HÉLIE DE LA PORTE, ABBÉ DE).

1282.

Sceau ogival, 40mm sur 26, cire jaune, appendu sur cordelette de fil blanc à une cession de droits sur la châtellenie de Monpont par Geoffroy Donet, damoiseau, au comte de Périgord, datée (sans lieu) du lundi avant la Saint-Martin d'hiver (9 novembre) 1282.

Légende. — .... HEL.... ….RTA A......S SCI ASTERII.

(Sigillum Helie de Porta, abbatis Sancti-Asterii.)

Dessin. — Sous une arcade ogivale, flanquée de deux tourelles à clochetons, un moine tenant un livre sur la poitrine.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1043.)

— 266 —

N° 437 SAINT-JEAN-DE-COLE (GUILLAUME, PRIEUR DE).

1276.

Sceau ogival, de 45mm sur 30, appendu sur double queue de parchemin à une donation faite par Guy de Born, chevalier, à Adhémar de Magnac, chanoine de Saint-Front de Périgueux, datée (sans lieu) du lundi avant la fête de saint Mathieu, apôtre (14 septembre) 1276.

Légende.-S. PRIORIS ET CONVEN           COL.

(Sigillum prioris et conventus………Cola.)

Dessin. — Un moine debout, un bâton dans la main droite, un livre dans la gauche,.à dextre une fleur de lys, à sénestre une étoile, au-dessous une fleur de lys.

Contre-sceau.

20mm.

Légende. — CONTRASIGILLVM.

Dessin. — Un agneau nimbé passant à gauche, portant une bannière.

{Archives des Basses-Pyrénées, n° 1032.)

Observations. — M. P. Raymond attribue ce sceau à « Guillaume, prieur de Millac, diocèse de Limoges », aujourd'hui Milhac-de-Nontron (Dordogne). Mais nous nous croyons autorisé par la légende à penser qu'il s'agit du prieuré de Saint-Jean-de-Côle; en effet, le mot COL nous paraît impossible à expliquer dans la première hypothèse, tandis qu'il est aisé à interpréter dans la seconde : SIGILLVM] PRIORIS ET CONVEN[TVS STI JOHANNIS DE] COL[A]. A l'appui de cette opinion, il y a lieu de constater :

1° Que le prieur de Saint-Jean-de-Côle, à l'époque dont il s'agit, portait précisément le nom de Guillaume ;

2° Que ce Guillaume avait un sceau particulier ; qu'en effet il scella en 1273 un acte de vente consenti en faveur de Géraud de La Marthonie par Hélie Girard (Etudes sur l'arrondissement de Nontron, par M. de Laugardiere, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. V, 1878., p. 422) ;

3° Qu'Adhémar de Magnac, chanoine de Saint-Front, qui figure, à côté de

— 267 —

Guillaume, prieur de Saint-Jean-de-Côle, dans l'acte de 1273, figure également dans-l'acte auquel se rapporte le sceau dont nous nous occupons : coïncidence digne de remarque et qui, sans être une preuve absolue, vient encore confirmer nos conjectures.

Nous ajouterons enfin que nous ne croyons pas qu'il ait existé un prieuré de Milhac, ou Millac, ni dans le diocèse de Limoges, ni dans celui de Périgueux.

N° 438 SAINT-JEAN-DE-COLE (PRIEURÉ DE).

XVIIe SIÈCLE.

Matrice en cuivre massif avec tige en forme de poignée de cachet. Sceau ovale, de 35mmsur25.

Légende. — SIGIL. PRIORIS S. IOA. DE COLLA ORD. CAR. REG. CONG. GALL. (Sigillum prioris Sancti-Johannis de Colla, ordinis Caritatis, regie congregationis Gallie.)

Dessin. — Au-dessous d'une main sortant des nuages et élevant vers le soleil un cœur embrasé et percé d'une flèche, l'inscription : SUPEREMINEAT CHARITAS.

(Musée de Périgueux.)

Voir planche IV, figure 10.

N° 439 SAINT-PARDOUX-LA-RIVIÈRE (ARMAND DE LA BRANDIE, PRIEUR DE).

1303.

Sceau ogival, 35mm sur 24, cire brune, appendu sur double queue de parchemin au testament d'Adhémar Séguin, daté (sans lieu) du 5 des calendes de mai (27 avril) 1303.

Légende. — ....IORIS DE SCO PAR ....LPHO ORA P. MICH.

(Sigillum prioris de Sancto Pardulpho. — Ora pro michi.)

Dessin. — Sous une arcature ogivale, la Vierge couronnée, à mi-corps, l'enfant

— 268 —

Jésus à sa gauche ; plus bas, sous un arc ogival, un moine tourné à droite, à genoux, les mains jointes.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1045.)

N° 440 SARLAT (GÉRAUD III, ABBÉ DE).

1238.

Sceau ogival, de 50mm, appendu à un serment de fidélité au roi (novembre 1238).

Légende. — S. G. ABBATIS SARLATENSIS.

(Sigillum Geraldi, abbatis Sarlatensis.)

Dessin. — Type abbatial. (Archives nationales, n° 9083.)

N° 441 SARLAT (ABBAYE DE).

1254.

Sceau rond, de 54mm, appendu à une charte par laquelle le prieur et le couvent de l'abbaye de Sarlat demandent au roi d'approuver l'élection de Gérard d'Aubusson pour leur abbé, datée de la veille de la Saint-Barthélémy (23 août) 1254.

Légende. - S. PRIORIS ET CONVÊTVS SARLATEN.

(Sigillum prioris et conventûs Sarlatensis.)

Dessin. — Sur champ à arabesques, évêque debout, de face, mitre, crosse et bénissant.

(Archives nationales, n° 8405.)

— 269 —

N° 442 SARLAT (BERNARD, ABBÉ DE).

1289.

Sceau ogival, de 52mm, appçndu à un accord conclu entre l'abbé et le roi (1289).

Légende. — S. BERNARDI ABBATIS SARLATEN.

(Sigillum Bernardi, abbatis Sarlatensis.)

Dessin. — Type abbatial.

Contre-sceau.

Rond, de 25mm.

Légende. — S. B. ABBATIS SARLATN.

(Sigillum Bernardi, abbatis Sarlatensis.)

Dessin. — Un Agnus Dei.

(Archives nationales, n° 9084.) Voir planche IV, figures 12 et 12 bis.

N° 443 SARLAT (LAZARISTES DE).

XVIIIe   SIÈCLE.

Sceau ovale, de 22mm sur 19.

Légende. — CONG. MISSIONIS. SUP. DOM. SARLATENSIS.

(Congregatio missionis superioris domus Sarlatensis.)

Dessin. — Un cercle de grènetis ; au centre, figure de Jésus enseignant.

(Communiqué par M. Gaston de Gérard, d'après un exemplaire conservé dans les archives des Pénitents blancs de Sarlat.)

— 270 —

N° 444 SARLAT (MADELEINE D'AYMERIQUE, EN RELIGION SŒUR SAINT-HILAIRE, ABBESSE DES CLARISSES DE).

XVIIIe SIÈCLE.

Sceau ovale, 27mm sur 24.

Pas de légende.

Dessin. — Une abbesse tenant de la main droite un flambeau allumé et de la main gauche une crosse.

(Communiqué par M. René de Gérard.)

N° 445 SARLAT (PÉNITENTS BLANCS DE) OU ARCHICONFRÉRIE DE NOTRE-DAME-DU-GONFALON.

XVIIe   SIÈCLE.

Sceau ovale, de 26mm sur 23.

Légende. — SIG   SOCIETATIS. GONFALONIS. SAR.

(Sigillum Societatis Gonfalonis Sarlatensis.)

Dessin. — Ecusson ovale, de gueules à un Agnus Dei tenant une bannière dont la banderole porte l'inscription : ECCE AGNUS DEI. L'écusson est posé sur une croix de Malte cantonnée de quatre fleurs de lys.

(Communiqué par M. René de Gérard)

— 271 —

N° 446 SARLAT (PÉNITENTS BLEUS DE).

XVIIIe   SIÈCLE.

Sceau rond.

Pas de légende.

Dessin. — Ecusson à un lion, sommé d'une chape cardinalice (1).

(Renseignements communiqués par M. G. de Gérard.)

N° 447 TERRASSON (RAMOND (?), ABBÉ DE).(2)

VERS   1226.

Fragment de sceau ogival, de 50mm. Même provenance que le n° 308.

Plus rien d'utile de la légende.

Dessin. — Type abbatial.

Contre-sceau.

Rond, de 25mm.

Légende. — SECRE….

(Secretum.)

Dessin. — Personnage en buste, vu de trois quarts à droite, senestré d'une croix.

(Archives nationales, n° 9112.) — Le sceau et le contre-sceau ont été reproduits par M. l'abbé Pergot dans la Vie de saint Sour, p. 406 et nos 1 et 1 bis de la planche.

Voir planche IV, figures 13 et 13 bis.

(1)       La compagnie des Pénitents bleus de Sarlat était sous le vocable de saint Jérôme, dont les attributs sont le lion et la chape cardinalice. (Note de M. G. de Gérard.)

(2)       En supposant la date de 1226 exacte, l'abbé auquel se rapporte ce sceau serait Ramond, abbé de 1220 à 1236.

— 272 —

N° 448 TERRASSON (HUGUES LA ROCHE, ABBÉ DE).

1279.

Sceau ogival, de 40mm sur 25, appendu à un pariage avec le roi, du x des calendes d'avril (23 mars) 1279 (v. st.).

Légende. - .... HVGONIS. ABBATIS. TERRACINENSIS.

(Sigillum Hugonis, abbatis Terracinensis.)

Dessin. — Type abbatial.

Contre-sceau.

Rond, de 17mm.

Légende. — SECRETVM. M..M.

(Secretum meum.)

Dessin. — Un roc d'échiquier (armes parlantes).

(Archives nationales, n° 9123.) — Le sceau et le contre-sceau ont été reproduits par M. Tabbé Pergot, dans la Vie de saint Sour, p. 407, nos 2 et 2 bis de la planche.

Voir planche IV, figures 14 et 14 bis.

N° 449 TERRASSON (ABBAYE DE).

1686.

Sceau rond, de 28mm, cire rouge, apposé sur une attestation délivrée par le prieur et les religieux de l'abbaye de Terrasson au sujet de reliques données par eux aux religieux de Sainte-Quitterie de Cahors, en date à Terrasson du 17 octobre 1686.

Pas de légende.

Dessin. — Dans un ove perlé, un abbé mitre, saint Benoît vu de face, tenant la crosse de la main droite et les clefs de la main gauche ; au bas les lettres S. B (Sanctus Benedictus).

(Archives de l'église de Salignac.) — Ce sceau a été décrit et figuré par M. Tabbé Pergot (Vie de saint Sour), p. 408, n3 3 de la planche.

— 273 —

N° 450 TOURTOIRAC (N., ABBÉ DE).

1279.

Fragment de sceau ogival, de 50mm, appendu à un pariage entre le roi et l'abbé de Dalon {1279).

Légende. — S…… I D. CLAREN….(1).

Dessin. — Type abbatial accompagné de deux soleils et de deux étoiles.

Contre-sceau.

Légende. — CONTRA SIGILL.

(Contra-sigillum.)

Dessin. — Un bras mouvant à senestre, tenant une clef à double panneton, accompagnée d'un croissant et d'une étoile.

(Archives nationales, n° 9139.)

Voir planche IV, figure 15.

N° 451 TOURTOIRAC (ABBAYE DE).

XIIIe SIECLE.

Matrice plate en bronze, munie d'un appendice percé d'un trou. Sceau ogival, de 53mm sur 23.

Légende. — S. CONVENTVS MONASTERII TVSTVRIACN.

(Sigillum conventus monasterii, Tusturiacensis.)

Dessin. — Deux personnages vêtus d'une longue robe, placés en regard l'un de l'autre; celui qui est à senestre tient de la main droite une sorte de bâton pastoral, et de la main gauche un livre.

(1) Le mot Claren.... semble indiquer un nom nouveau à intercaler, dans la liste des abbés, entre Bertrand Ier et Olivier.

— 274 —

 (Communiqué par M. l'abbé Fabre-Tonnerre, curé de Limayrac, qui a bien voulu me fournir les renseignements suivants : « Ce sceau a été trouvé à Nailhac, près Hautefort, dans une fouille à côté du nouveau presbytère, et sur l'emplacement d'un ancien prieuré dépendant de l'abbaye de Tourtoirac. Ce prieuré avait été probablement construit au-dessus d'une grotte creusée dans le grès tendre, qu'on voit encore et qui sans doute dut être l'habitation d'un ermite qui se fit l'apôtre de la localité. » M. l'abbé Fabre-Tonnerre pense que les deux personnages figurés sur le sceau représentent saint Pierre et saint Paul.)

Voir planche V, figure 12.

N° 452 TOURTOIRAC (ADHÉMAR DE NEUVILLE, ABBÉ DE).

1293-1303.

Sceau ogival, 48mm sur 33, cire verte, appendu sur cordelette de fil blanc à une donation dé terre par Bernard Géraud, archiprêtre d'Oléron, à Agnès, sa nièce, datée de Tourtoirac, v des ides de décembre (9 décembre) 1293.

Légende. —S. ADEM...... …..BIS. TVSTVRIAC.

(Sigillum Ademari, abbatis Tusturiaci.)

Dessin. — Sous une arcature ogivale, surmontée de trois clochetons, un abbé debout, la crosse dans la main droite, un livre dans la gauche.

Contre-sceau.

20mm.

Légende. — CONTRA SIGILL.

(Contra-sigillum.)

Dessin. — Un dextrochère tenant deux clefs adossées ; dans le champ, à dextre là lune, à sénestre le soleil.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1049.) — Ce sceau paraît être le même que celui qui est conservé aux Archives nationales sous le n° 9140, et dont l’Inventaire officiel donne la description suivante :

Fragment de sceau ogival, de 48mm, appendu à une adhésion au procès de Boniface VIII (1303).

Légende. — S. ADEMAR

(Sigillum Ademari....)

Dessin. — Type abbatial dans une niche gothique.

— 275 —

Contre-sceau.

Un bras mouvant à sénestre, tenant une clef à double panneton, accompagnée d'un croissant et d'une étoile.

Voir planche IV, figure 12.

N° 453 TOURTOIRAC (HELIE II, ABBÉ DE).

1314.

Fragment d'un sceau ogival, cire verte, appendu sur cordelette de fil blanc à une vente datée (sans lieu) du lundi avant les Cendres (26 février) 1313 (v. st.).

Légende. — S. HELYE ……TIS TVSTV……

(Sigillum Helye, abbatis Tusturiaci.)

Dessin. — Sur un triangle ajouré d'un quadrilobe, l'abbé debout, sa crosse dans la main droite. Dans le champ, rinceaux et oiseau.

Contre-sceau. 22mna.

Légende. — S. H……. TVSTVRIAC.

(Sigillum Helye, [abbatis] Tusturiaci.)

Dessin. — Une crosse et une clé adossées, un point entre les deux.

(Archives des Basses-Pyrénées, n° 1050.)

— 277 —

X. - ORDRE

DE SAINT-JEAN-DE-JÉRUSALEM.

N° 454 CONDAT (JEAN DE ROLAND DE RELHANETTE, ADMINISTRATEUR DE LA COMMANDERIE DE).

1692.

Cachet ovale, de 25mm sur 20, cire rouge, plaqué sur une procuration donnée par « messire frère Jean de Roland de Relhanette, chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Hiéruzalem, commandeur de Soulet du Moulin, administrateur de la commanderie de Condat, Sariac (Sergeac), etc., et procureur-général en icelle de messire frère Henry-Thomas de Lavalette, chevalier aussi dudit ordre, seigneur et commandeur des commanderies du grand et du petit Saint Jean de Montpeiller en Languedoc et dudit Condat, Sariac et ses membres en dépendants », datée du château de Condat, le 30 juin 1692.

Pas de légende.

Dessin. — Ecu ovale, d'azur, à un cor de chasse d'argent surmonté d'un lambel du même à trois pendants, au chef de gueules à la croix d'argent ; l'écu entouré d'un collier de perles et posé sur une croix de Malte ; couronne ducale ; bordure de grènetis.

(Communiqué par M. Alexandre de Bosredon.)

— 279 —

TROISIÈME  PARTIE.

SCEAUX DE PROVENANCE PERIGOURDINE,

MAIS DONT L'ATTRIBUTION EST DOUTEUSE.

— 281 —

 

N° 455 BONNIS (GIRAUT DE).

XVe  SIÈCLE.

Sceau-matrice en bronze, muni d'un appendice percé. — Sceau rond, de 25mm.

Légende. - GIRAUT DE BONNIS.

Dessin. — Ecu penché à un lion, timbré d'un heaume surmonté de trois étoiles ; feuillages à dextre et à sénestre.

(Communiqué par M: Th. Sorbier, maire de Montignac, membre du Conseil général de la Dordogne.) — Ce sceau a été trouvé dans un jardin, à Montignac.

Observations. — Nous avions d'abord classé le sceau de Giraut de Bonnis parmi ceux dont l'attribution est incertaine ; mais nous croyons être aujourd'hui en mesure, grâce à un renseignement qu'un heureux hasard nous a fait découvrir, de déterminer cette attribution d'une manière, sinon positive, du moins très-vraisemblable. M. Villepelet, dans son analyse de l'Inventaire des archives de Pau (l), cite des comptes présentés, de 1422 à 1425, par Girault de Bonnys, receveur du domaine pour le compte du duc d'Orléans (comte de Périgord). Il y a identité quant au nom (sauf une différence d'orthographe qui ne tire pas à conséquence) ; il y a concordance quant à l'époque, et enfin le sceau a été trouvé à Montignac où, sans contredit, l'officier chargé de percevoir les revenus du comté devait avoir une résidence, sinon

(1) Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. III, 1876, p. 261, et t. IV, 1877, p. 433.

— 282 —

habituelle, au moins très fréquente. De ces circonstances réunies nous croyons pouvoir inférer que le propriétaire du sceau n'était autre que le receveur du domaine dont les comptes sont conservés aux archives de Pau.

N° 456 DAGUES (M.-A.), LICENCIÉ  ÈS-LOIS.

XVe   SIÈCLE  (?).

Sceau rond, de 30mm.

Légende. — S. M. A. DAGVES. IN. LEGIBVS. LICENCIATI.

(Sigillum M. A. Dagues, in legibus licenciati.)

Dessin. — Ecu à deux dagues posées en sautoir, la pointe en haut, accostées de trois tiges dé pavot, posées 2 et 1.

(Communiqué par M. le marquis de Fayolle.)

Voir planche V, figure 13.

N° 457 DESTORT (JEAN).

XVe SIÈCLE (1)

Sceau rond, de 20mm.

Légende. — S. IOHAN. DESTORTA.

(Sigillum Johannis Destorta.)

Dessin. — Un château à trois tours surmonté d'un oiseau.

(Communiqué par M. Meissonnier (1), d'après un sceau-matrice trouvé au Petit-Change, près Périgueux.)

(1) Je dois la communication de ce sceau et de quelques autres dont on trouvera la description ci-après, à M. Meissonnier, commis à l'administration des tabacs à Toulouse, qui, pendant qu'il exerçait dès fonctions analogues dans le département de la Dordogne, s'est occupé fructueusement d'archéologie et a recueilli notamment plusieurs sceaux dont il a bien voulu m'envoyer les empreintes.

— 283 —

N° 458 FRIGIDO-PODIO) (HUGUES DE).

XVe  SIÈCLE (?).

Sceau rond, de 29mm.

Légende. - S. UGONIS. D. FRIGIDO. PODIO.

(Sigillum Ugonis de Frigido-Podio.)

Dessin.— Un ornement figurant une sorte de bonnet surmonté d'une houppe. (Communiqué par M. Meissonnier, d'après un sceau-matrice trouvé au Salon, près Vergt.)

N° 459 GRAULET (P. DE).

XIVe  SIÈCLE  (?)

Sceau rond, de 20mm.

Légende. — S. P. DE GRAVLETO. CLERlCl.

(Sigillum Petri (?) de Grauleto, clerici.)

Dessin. — Un corbeau (graulo) surmonté de trois tiges trifoliées.

(Musée de Perigueux.) — Empreinte moderne. (M. Bouillon fils, architecte, possédait le sceau-matrice.)

Observations. — D'après la noté jointe à l'empreinte conservée au Musée, ce .sceau doit être attribué à la famille de Graule ou de Graulet, qui à existé à Perigueux et qui paraît avoir donné son nom au lieu dit le Port de Graule (?). —On trouve aux archives de Pau un hommage rendu au comte de Périgord par Bertrand de Graulet (Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. IV, 1877, p. 142).

— 284 —

N° 460 GLEIA (JEAN DE LA).

XVe   SIÈCLE   (?)

Matrice plate en plomb. Sceau rond, de 20mm

Légende. — S. IONIS DE LA.GLEIA.

(Sigillum Johannis de la Gleia.)

Dessin. — Le portail d'une église : la travée inférieure maçonnée, avec une porte en plein-cintre au milieu ; la travée supérieure est maçonnée en diagonale ; au milieu, une sorte de clocher à double arcade.

(Communiqué par M. Théodore Sorbier, maire de Montignac.) — Ce sceau a été trouvé dans les ruines de l'abbaye de Saint-Amand-de-Coly.

Voir planche IV, figure 17.

N° 461 HARBET (DENIS?)

XVe   SIÈCLE   (?)

Sceau rond, de 25mm.

Légende. — SEEL : ADEN : HARBET.

Seel à Denis (?) Harbet. (1)

Dessin. — Ecu penché, aune fasce accompagnée en chef de trois canettes et en pointe de trois autres canettes posées 2 et 1 ; l'écu timbré d'un heaume cimé d'une tête d'âne et accompagné, à dextre et à sénestre, d'un groupe de deux feuilles posées en pal qui paraissent être des feuilles de chardon.

(Sceau-matrice appartenant à M. Hermann, membre de la Société historique et archéologique du Périgord, à Excideuil.)

Observations. — Ce sceau a été trouvé à Excideuil. Il a été présenté à la Société dans sa séance d'août 1878. M. le Dr Galy a exprimé, à cette occasion, l'opinion que

(1) Nous avons quelques doutes sur cette leçon : les lettres ADEN ne paraissent former qu'un seul mot.

— 285 —

le sceau était celui d'une confrérie badine ; nous ne partageons pas cet avis : la disposition du sceau est conforme à celle qui était en usage à cette époque ; les heaumes étaient fréquemment cimes de têtes d'animaux, et la légende paraît confirmer complètement une attribution individuelle.

N° 462 JAL (JOHANDAU).

XVe   SIÈCLE (?)

Matrice en cuivre, munie d'un appendice trilobé. Sceau rond, de 23mm.

Légende. — S. IOHANDAV. IAL. CLERC.

(Scel Johandau Jal, clerc.)

Dessin. — Ecu à un chevron accompagné de trois coqs, 2 en chef et 1 en pointe, les deux premiers affrontés.

(Communiqué par M. l'abbé Carrier, curé de Saint-Amand-de-Coly.) — Ce sceau a été trouvé dans les ruines de l'abbaye de Saint-Amand.

Observations. — Les armoiries sont des armes parlantes : les trois coqs rappellent en effet le nom du propriétaire du sceau, Jal, qui en patois signifie coq.

Voir planche V, figure 14.

N° 463 NÉE   (JEAN).

XVe SIÈCLE (?)

Sceau-matrice en argent massif, pourvu d'un .manche conique et hexagone, au sommet duquel se trouvait un anneau qui a été cassé. Sceau rond, de 24mm.

Légende : SIGILLVM : IONIS : NEE.

(Sigillum Johannis Née.)

Dessin. — Ecu droit, à deux clefs en sautoir, suspendu par une courroie entre les deux rameaux d'un arbre posé en cimier.

(Cabinet de M. l'abbé Pergot, curé de Terrasson.) — Ce sceau a été trouvé au pied de la grotte de

— 286 —

Saint-Sour, près Terrasson ; il parait avoir appartenu à un dignitaire de l'abbaye de Terrasson. Il a été décrit et figuré par M. l'abbé Pergot (Vie de saint Sour, p. 409 et n° 6 de la planche). Voir également, au sujet de ce sceau, une dissertation publiée par M. de Merlhiac dans le Chroniqueur du Périgord (t. III, p. 125), qui est curieuse, quoique dépourvue de toute valeur scientifique.

N° 464 PERSONNAGE INCONNU.

XIVe   SIÈCLE  (?)

Sceau-matrice en cuivre, rond (20mm), pourvu d'une tige hexagonale terminée par tm appendice trilobé.

Légende. —    AG...... (le reste illisible).

Dessin. —; Au centre d'un cercle formé de gros points, une merlette accompagnée en chef d'une étoile et d'un croissant et en pointe d'une fleur de lys ; autour du cercle, la légende, qui n'est accompagnée d'aucune bordure. Travail très-grossier.

(Communiqué par M. Hoarau de La Source, qui y a joint le renseignement suivant : « Ce cachet a été trouvé dans une ancienne maison de Saint-Julien d'Eymet, qui faisait partie de l'ancien château».)

N° 465 ROMIGIRAS (G. DE).

XVe SIÈCLE (?).

Sceau rond, de mm.

Légende. — S. G. DE ROMIGIRAS.

(Scel G. de Romigiras.)

Dessin. — Un oiseau surmonté d'une étoile.

(Communiqué par M. Meissonnier, d'après un sceau-matrice trouvé à Sainte-Alvère.)

— 287 —

N° 466 TARAVELA (GUILLAUME), DAMOISEAU.

XVe  SIÈCLE (?)

Sceau-matrice hexagone, de 23mm, en bronze.

Légende. — S. W. TARAVELA. DONZEL.

(Sigillum Willelmi Taravela, donzelli.)

Dessin. — Ecu penché, burelé de douze pièces, surmonté d'un heaume dont le cimier est supporté par deux mains ; une étoile de chaque côté du cimier.

(Communiqué par M. Hoarau de La Source.) — Ce sceau, qui est d'une jolie exécution, a été trouvé dans les ruines du château de Gorse, commune de Sainte-Eulalie-d'Eymet.

N° 467 VEUNAS (HÉLIE DE), PRÊTRE.

XIVe  SIÈCLE   (?)

Sceau ogival, de 30mm sur 25.

Légende. — S : HEL : DE : VEVNAS : PBRI.

(Sigillum Helie de Veunas, presbyteri.)

Dessin. — Un agneau passant de dextre à sénestre ; derrière l'agneau, une bannière accompagnée à dextre d'un soleil et d'un croissant, et à sénestre d'une petite croix.

(Communique par M. Meissonnier, d'après un sceau-matrice trouvé dans les environs de Périgueux.)

— 289 —

NOTES.

— 291 —

NOTES.

I.

SUR LA REPRODUCTION TYPOGRAPHIQUE DES LÉGENDES

DES SCEAUX.

Une reproduction fidèle-de la légende des sceaux est un des principaux mérites d'une sigillographie ; c'est aussi une des principales difficultés d'une publication de ce genre. Pour la surmonter, c'est-à-dire pour figurer les légendes avec des signes typographiques rappelant le style de chaque époque, M. Douët d'Arcq, dans l'Inventaire des sceaux des Archives de l'Etat, a dû recourir aux ressources spéciales que possède l'Imprimerie nationale et faire usage de six corps de caractères différents. Malgré tous les soins que la maison Dupont a apportés à l'impression de mon ouvrage et dont je tiens à la remercier ici, je ne pouvais évidemment disposer des mêmes ressources ni prétendre aux mêmes 'résultats ; la reproduction typographique des légendes présente donc forcément des imperfections qu'il m'a été impossible d'éviter et qui seront, j'ose l'espérer, jugées avec indulgence.

II

SUR LES SCEAUX DE LA VILLE DE PÉRIGUEUX.

Dans un savant article intitulé le Dragon de Bergerac, auquel nous avons eu occasion de renvoyer plusieurs fois, M. le vicomte de Gourgues a traité la question de l'attribution des sceaux de Périgueux. Ses conclusions étant, quoique peut-être moins

— 292 —

précises et moins affirmatives, les mêmes que celles de M. Dessalles, nous nous sommes abstenu de les insérer à la suite de celles-ci, dans la crainte de donner un développement excessif à des citations déjà fort étendues. Mais nous tenons à reproduire ici ses observations, tant en considération de l'autorité qui s'attache au nom de leur auteur, qu'à cause de l'intérêt que présentent les sceaux de Périgueux, non-seulement au point de vue purement sigillographique, mais surtout à raison des données qu'ils fournissent et des conséquences qu'on en déduit au sujet de l'histoire de Périgueux et de la constitution municipale de cette ville au moyen-âge.

Voici la dissertation de M. de Gourgues :

«PERIGUEUX. — Le procès-verbal de 1332, inséré dans le Recueil de Titres et que rappelait dernièrement M. Dessalles, fait connaître qu'à cette époque le maire ayant à justifier le droit de la Communauté d'avoir un sceau aux contrats, produisit un grand nombre de lettres, dont la plus ancienne, de l'année 1188, commençait ainsi : Communitas ville Sancti-Frontonis Petragoricensis, et était scellée du sceau dont on se servait alors : videlicet guident serviens armatus cum clypeo et ense.

» Le maire énonça ensuite que de son temps on se servait d'un autre sceau : videlicet cum turre ex una parte et ymagine Sancti-Frontonis ex alia (p. 819).

» Cette déclaration, quelqu'incomplète qu'elle soit, est bien importante, à raison de la date de 1188, que nous ne trouverions pas ailleurs; car puisque le sceau de la ville de Beauvais, appartenant à l'an 1182, date de sa commune, est considéré comme l'un des plus anciens qui soient connus, il en résulte que la commune de Périgueux est du même temps que les premières communes établies dans le nord sous la protection du roi de France.

» L'inventaire des sceaux existant aux archives de l'Empire permet de compléter la déclaration faite en 1332.

» Le premier sceau est évidemment le même, comme le dit M. Dessalles, que celui pendant à un acte d'hommage de 1223, inscrit sous le n° 5731.

» Ce sceau, qui a été gravé dans le Trésor de glyptique, est ainsi décrit :

» Un homme marchant à droite, coiffé d'un casque à plate-forme, revêtu d'une cotte de mailles, portant au cou un bouclier ovale chargé d'une croix et tenant de la droite une large épée nue.

» Lég. : SIGILLUM BURGENSIUM DE PETRAG….

» Contre-sceau : Un évêque vu à mi-corps, décoré du pallium, tenant de la main gauche une crosse et donnant la bénédiction de la droite.

» Lég. : SECRETUM DE PETRAGORIS.

» Le second sceau de la déclaration de 1332 existe aussi aux archives de l'Empire sous le n° 5732. Il a été figuré au Trésor de glyptique, et est ainsi décrit :

» Sur un champ semé de fleurs de lys, saint Front assis, revêtu du costume épiscopal. De chaque côté deux anges.

Lég. : …..COM….

» Contre-scea u : Enceinte des murs de la ville ; légende détruite.

» Quelques années après (1300), ce sceau avait reçu une modification. Sur un champ losange et

— 293 —

orné de petites rosaces, saint Front assis, enfonce le bout de sa crosse dans la gueule d'un dragon sur lequel ses pieds reposent.

» Lég. : ...VNIVERS.... S. PETR.

» Contre-sceau : Enceinte fortifiée.

» Lég. : ....M CONS….IS PETRAG…

» A quelle époque peut-on présumer que le type de l'enceinte murale a été substitué au type de l'homme armé ?

» Une vente avait été faite en 1222 devant le maire Brunet et scellée du vieux sceau du Puy-Saint-Front. Renouvelée en 1279, on y apposa le nouveau, selon cette mention inscrite au bas de l'acte :

» Aquela charta sotz la suel del cumenal de la vila noel que lo cumenalh uza [Périgord, suppl. franc., 41, à la Bibliothèque impér.)

» Cette expression, cumenal de la vila noel, confirme ce que dit M. Dessalles à ce sujet. La réunion de la Cité et du Puy-Saint-Front nécessita la transformation du sceau de la ville ; au sergent et à ses attributs on substitua un signe pour l'Universalité nouvelle, et cette forme fut l'enceinte de ville qui la renfermait, selon un usage généralement adopté alors par les nouvelles communes.

» Ainsi, les sceaux de Périgueux sont entièrement conformes aux principes généraux ci-dessus énoncés ; les emblèmes qui y furent gravés constatent que le choix a été fait par la ville, dans une complète indépendance de l'autorité féodale exercée par le comte de Périgord.

» Au droit : saint Front bénissant comme évêque et apôtre du diocèse. La figure du patron se trouve ainsi dans bien des localités : à Bazas et à Saint-Jean d'Angélv, la décollation de saint Jean-Baptiste; à Pamiers, le martyre de saint Antonin; l'image de la Sainte Vierge à Clermont et à Bayonne ; saint Macaire, à Saint-Macaire ; sainte Foy, à Sainte-Foy, etc.

» L'apostolat de saint Front a donc été choisi, comme l'emblème religieux, à Périgueux, dès la création de la commune, dès le milieu du XIIe siècle.

» Au revers, le sergent d'armes à pied, bouclier suspendu au col et l'épée haute, comme à Soissons, Senlis, Abbeville, Corbie, Noyon, Péronne, avec cette seule différence que le serviens armatus de Périgueux est désigné comme major communie dans les communes du Nord.

» L'enceinte de murs crénelés avec tours et porte est une représentation presque générale : Cambrai, Beauvais; et dans le Midi : Agen, Bayonne, Moissac, Pamiers, etc.

» Je ne parle que pour mémoire du sceau avec la légende : Sigillum majoris confratrie Petragoricensis, et l'aigle éployée dans le champ. Il suffit ici de rappeler encore une fois que ce sceau apposé par les bourgeois de Périgueux en témoignage de leur serment de fidélité au roi, avait été choisi par eux dans une complète indépendance de l'autorité féodale ». [Le Dragon de Bergerac, p. 11).

Plus loin, M. de Gourgues ajoute :

» Les deux sceaux de Périgueux, mentionnés dans le procès-verbal de 1332, sont-ils les seuls dont cette ville ait fait usage ?

» Il est certain que la déclaration qu'il contient est exclusive de tout autre sceau jusqu'au xive siècle; cependant, en fait, un autre sceau a été appendu à l'hommage de fidélité rendu par Périgueux au Roi de France en mai 1204 devant Rouen.

» Ce sceau, qui existe aux archives de l'Empire, porte dans l'Inventaire le n° 5729. Il représente un aigle avec la légende : Sigillum majoris confratrie Petragoris. Point de contre-sceau.

» Une certaine division s'est produite pour l'explicalion de ce sceau,

— 294 —

» M. le Dr Galy avait dit à son sujet, dans une note (page 120 du Catalogue du Musée de Périgueux) « Le type de l'aigle, non pas conservé, mais reparaissant au moyen-âge dans cette ville pleine de » souvenirs romains, est une réminiscence due à l'initiative de son administration, et non une » succession non interrompue de ce symbole de l'ancien municipe... C'était alors assez fréquent que » ce retour vers un passé glorieux. »

« M. Dessalles a eu occasion de traiter la même question dans le numéro de février 1864 des Annales d'agriculture du département, et il semble d'abord annoncer une solution définitive.

En achevant, dit-il, «  de jeter la lumière sur cette grosse affaire dénaturée comme pour ainsi dire à plaisir, etc. »

» Il établit : 1° que le sceau à l'aigle ne pouvait appartenir à la Cité puisqu'elle déclare, en 1247, n'avoir pas de sceau authentique t1), et 20 qu'il n'a pas dû non plus être celui de la Communauté du Puy-Saint-Front.

» Il l'attribue au maire de la commune, par une juste application de la légende : Sigillum majoris confratrie Petragoris.

» Mais il ajoute : « Il reste cependant une réflexion à faire :

» L'aigle éployée était-elle seulement à l'usage du maire alors en fonctions, ou bien caractérisait-elle les armes du maire en général ?

» J'admettrais volontiers que l'aigle éployée appartenait en propre au maire en fonctions en 1204. Il pourrait cependant se faire que l'aigle éployée eût été attribuée au maire, en qualité de premier consul, par souvenir des consuls de Rome. »

» L'aigle, de forme héraldique, découverte avec l'inscription du tombeau de Geoffroi Chatuel, maire » de Périgueux en 1214, corrobore complètement cette conjecture. L'aigle était devenu l'attribut » spécial des maires ; c'était une réminiscence de l'aigle consulaire de l'ancienne Rome. »

« M. Dessalles, par ces dernières paroles, réduit beaucoup l'intervalle qui le séparait de M. Galy.

» En premier lieu, M. Dessalles ne veut pas que le type de l'aigle ait été l'emblème du sceau de la commune de Périgueux ; mais il lui donne cependant un caractère communal pour le Puy-Saint-Front, puisqu'il en fait l'attribut spécial de ses maires.

» D'un autre côté, puisque ce type est pour lui une réminiscence de l'aigle romaine, cette tradition n'ayant pu se conserver que par la cité romaine, c'est donc là que le Puy-Saint-Front a été le prendre.

» Je crois que M. Dessalles va trop loin en faisant de ce type l'attribut spécial des maires; l'aigle éployée est sur le sceau apposé par le maire de 1204; elle est aussi sur la pierre tombale de Chatuel, maire en 1214.

» Mais nous la trouvons aussi sur le sceau de B……, archidiacre de Périgueux, dont le sceau est un des quinze qui sont apposés à la charte par laquelle le clergé demandait au Roi d'envoyer un sénéchal en Périgord (n° 7950 de l'Inv. des Arch. imp.) Le quinzième sceau de cette charte porte une tête

(1) « Cependant je ne sais s'il faut prendre à la lettre cette expression de la déclaration faite en 1247 par les habitants de la Cité, quia sigilla authentica non habemus, comme une reconnaissance formelle qu'ils n'avaient pas de sceau. Au moyen-âge, rien de plus fréquent que de faire sceller par un autre et de faire une semblable déclaration, quoiqu'on eût le droit d'avoir un sceau. Si les habitants de la Cité eussent été, comme dit M. Dessalles, des hommes vivant noblement, selon la hiérarchie et les usages de la féodalité, je croirais difficilement qu'ils n'eussent pas de sceau, malgré le texte cité. Mais je pense qu'il n'y avait entre eux aucun lien féodal et qu'ils vivaient comme derniers survivants dans cette condition d'hommes libres qui était celle de toutes les villes du temps de Charlemagne. Ils en étaient encore, pour les institutions, à peu près au temps de la législation romaine qui avait établi l'évêque défenseur de la cité ; et c'est pourquoi, dans tous leurs débats, ils se couvrent toujours de la protection épiscopale et recourent à l'emploi de son sceau. (Note de M. de Gourgues.)

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d'empereur romain (Ibid. n° 7430), empruntée à une médaille antique, selon un usage dont il y a de nombreux exemples.

» Je crois qu'avant le XIIe siècle, époque à laquelle apparut la famille toute nouvelle des types ecclésiatiques, seigneuriaux et municipaux, c'était aux souvenirs antiques que l'on avait recours pour apposer à un écrit un signe qui lui donnât foi. Parmi ces souvenirs, il n'y en a pas eu de plus vivaces que la tête d'une monnaie romaine et l'aigle romaine. C'étaient à ces types qu'avaient recours les contractants : chacun prenait l'emblème qui lui convenait, mais le choix était tout personnel et ne se transmettait pas aux familles. Ainsi, dans un nombre très-restreint d'années, l'aigle se trouve sur le sceau d'un maire, la tombe d'un autre maire et le sceau d'un archidiacre de Périgueux, sans que cette identité de signe établisse un rapport nécessaire de famille entre eux.

» L'aigle se voit sur quelques sceaux de ville dans le Midi : Avignon, Arles, Périgueux, Agen.

» Le sceau d'Avignon représente d'un côté l'aigle éployée, de l'autre, le pont et les murs de la ville-C'est, selon une note du Trésor de Glyptique, une concession de l'empereur Barberousse, qui avait accordé à la ville le droit de se gouverner.

» Une origine semblable peut s'appliquer à Arles, mais non à Périgueux, ni à Agen. Il est à présumer que ces deux villes, qui au VIIe siècle ont eu un rapport si étroit pour leurs écoles, ont dû à la même influence la représentation de l'aigle sur leurs sceaux. Elles étaient d'abord composées des mêmes éléments, avaient chacune une cité et un bourg, et dans la charte d'Agen, il est fait mention expresse que le sceau avec l'aigle est celui des hommes de la cité comme de ceux du bourg : Nos predicti consules et homines Agenni, universi et singuli, tam civitatis quant burgi, pressentent, paginam sigillo nostro universitatis seu civitatis nostre sigillamus (Arch. de l'Empire, I. 305, n° 33.)

» A Périgueux, l'aigle est une réminiscence romaine, selon MM. Galy et Dessalles; ce qui confirme cette très-juste présomption, c'est que dans cette contrée, ce type a été très-longtemps un des emblèmes les plus populaires. L'aigle avait été sur une monnaie gauloise que l'on rencontre à Vésone (Catalogue du Musée, n° 562). Les Romains l'avaient remise en honneur partout; et comme souvenir particulier au Périgord, mentionnons le bas-relief que M. de Taillefer a vu dans la Cité, et l'aigle en pierre existante aujourd'hui au château d'Eymet, et qui a été trouvée dans les ruines de la villa de Blis près de cette ville.

» La pose de l'aigle est semblable à celle de l'aigle du sceau du maire de Périgueux. La tête paraît par devant, être sur un nimbe, et, par derrière, appuyée sur une coiffure à bandelettes pendantes. »

Nous n'avons que quelques courtes observations à présenter au sujet de l'article de M. de Gourgues.

En ce qui concerne le sceau n° 31 (au type de l'aigle), M. de Gourgues, comme M. Dessalles, traduit la légende Sigillum majoris confratrie par Sceau du maire de la confraternité (et non par Sceau de la confraternité principale). Nous avons nous-même adopté cette interprétation, sur laquelle nous n'avons pas à revenir.

Rien de particulier à mentionner en ce qui touche le sceau n° 32 (type du sergent d'armes).

Quant aux sceaux n°s 33 et 34 (enceinte fortifiée et effigie de saint Front), M. de Gourgues cite un document fort intéressant, mais qui malheureusement n'est pas suffisamment précis : c'est l'acte de vente de 1279 constatant qu'à cette date on se servait d'un sceau nouveau (suel noel).

Quel était ce sceau nouveau? C'est évidemment, suivant M. de Gourgues, le sceau au type de l'enceinte de ville. « La réunion de la Cité et du Puy-Saint-Front nécessita,

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dit-il, «  la transformation du sceau de la ville; au sergent et à ses attributs, on substitua un signe pour l’Universalité nouvelle, et cette forme fut l'enceinte de ville. »

Sans contester cette opinion, nous rappellerons que la transformation du sceau de la ville ne fut pas, en fait, la conséquence de l'union, puisque le traité est scellé du sceau à l'enceinte fortifiée et qu'il énonce en propres termes que la nouvelle commune se servira du sceau du Puy-Saint-Front.

De plus, il y a deux variantes du sceau au type de l'enceinte de ville : le sceau n° 33 (saint Front sur champ fleurdelysé), le sceau n° 34 (saint Front sur champ à quinte-feuilles). Lequel des deux était le sceau nouveau de 1279 ?

Sans s'expliquer positivement à ce sujet, M. de Gourgues semble indiquer qu'il s'agit du sceau n° 33.

Mais nous ferons remarquer que l'emploi de ce sceau remonte à 1240. Il y avait donc, en 1279, près de quarante ans qu'on en faisait usage. De là on peut inférer qu'il ne pouvait être qualifié de sceau nouveau que par opposition au sceau portant le type du sergent d'armes ; mais celui-ci était depuis longtemps abandonné, et on s'explique assez malaisément qu'il ait été fait allusion à cet ancien sceau dans la charte de 1279.

Peut-être s'agissait-il tout simplement de la substitution du sceau n° 34 (saint Front sur champ à quintefeuilles) au sceau n° 33 (saint Front sur champ fleurdelysé). On ne peut donner cette opinion qu'à titre de conjecture ; mais elle n'est du moins contredite par aucun document, car le dernier titre scellé du sceau n° 33 est daté de 1278, un an précisément avant l'époque où il est parlé du ce sceau nouveau ».

Notons en terminant que, suivant M. de Gourgues, l'effigie de saint Front serait au droit pour les deux sceaux dont il s'agit, et l'enceinte de ville au revers, tandis que d'après l’Inventaire des sceaux des Archives nationales, l'effigie de saint Front serait au droit pour le n° 33, au revers pour le n° 34, et l'enceinte de ville au revers pour le premier, au droit pour le second, ainsi que nous l'avons indiqué dans la description des deux sceaux. Nous avons cru devoir nous conformer aux indications du savant M. Douët d'Arcq, qui sont vraisemblablement fondées, soit sur la façon dont les sceaux sont appendus à l'acte, soit sur la présence des fleurs de lys dans une des faces.

Nous pensons toutefois qu'on ne doit pas attacher d'importance à cette distinction entre les deux sceaux, et nous inclinons à penser que, tout en modifiant légèrement le dessin, on avait eu l'intention, en fabriquant le deuxième sceau, d'imiter purement et simplement la face et le revers du premier. Nous croyons également devoir reproduire ici une note inédite (1) dans laquelle M. de Mourcin expose comment il y avait, dans les diverses fractions de la ville de Périgueux, des sceaux concomitants, et recherche par quels  motifs le type à l'enceinte

(1) Communiquée par M. le docteur Galy.

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fortifiée fut substitué à celui du sergent d'armes, pour le sceau du Puy-Saint-Front :

« J'ai fait connaître les armes des diverses autorités de la ville de Périgueux et de celle du Puy-Saint-Front. La première était une cité entièrement libre et souveraine; sa constitution reconnaissait trois ordres : le clergé, la noblesse et le tiers-état ; et, bien que la théocratie et l'aristocratie y fussent dominantes, tout se faisait néanmoins au nom de ses trois ordres de citoyens; ils étaient réunis dans une espèce de confraternité commune. .

» La ville du Puy-Saint-Front, au contraire, était composée de trois domaines distincts : l'abbaye de Saint-Front, celle de Saint-Silain, et une portion indépendante qui était entièrement démocratique et ne reconnaissait qu'un ordre de citoyens. C'est cette troisième portion qui grandit successivement, prit de l'importance et finit par absorber presque entièrement l'autorité des deux autres, bien qu'elles fussent ses aînées et lui eussent donné naissance. Au xie siècle, elle avait commencé de construire des remparts qui devaient ceindre la commune entière; ils furent achevés dans les premières années du xme, et ce fut alors que les bourgeois du Puy-Saint-Front purent braver impunément leurs autorités ecclésiastiques et la vieille métropole, qui ne faisait que s'affaiblir de plus en plus. Ce fut alors aussi qu'on tenta des traités d'union : le plus important est celui de 1240.

» Par ce traité, l'autorité particulière et la vieille constitution de Vésone disparurent en entier t l'antique cité subit les lois de sa fille rebelle, comme les avaient subies les deux monastères ses fils aînés; elle ne fut plus qu'une partie intégrante de ce corps social, de cette nouvelle communauté qui resta toujours entièrement démocratique. Seulement, comme toute démocratie est fière et tracassière, insolente, jalouse de ses droits et toujours prête à méconnaître ceux d'autrui, la plupart des familles distinguées par leur fortune ou par leur position sociale quittèrent successivement le pays, et la Cité se trouva pour ainsi dire abandonnée.

» Avant le traité d'union, la ville du Puy-Saint-Front avait déjà abandonné son sceau particulier ; il avait l'inconvénient de rappeler un fractionnement d'autorité, et d'ailleurs les nouveaux remparts de la commune étant la gloire des bourgeois qui les avaient fait construire, ils trouvèrent rationnel de les prendre pour emblème, et ils choisirent la partie la plus importante, la porte de Taillefer; par le traité d'union, ce type devint le sceau de toute la communauté. »

III.

SUR LES SCEAUX DE LA VILLE DE SARLAT.

Le tome LII du fonds Périgord à la Bibliothèque nationale contient une note fort intéressante, dont l'auteur n'est pas nommé, et qui a été rédigée dans le courant et probablement vers la fin du xviir3 siècle. Elle donne le dépouillement des principaux actes contenus à cette époque dans les archives de la ville de Sarlat et fournit quelques indications, malheureusement très-sommaires, sur les sceaux dont plusieurs de ces actes étaient revêtus. L'une des mentions de la note se rapporte à un sceau dont la ville de Sarlat aurait fait usage en 1260 et en 1331, et qui diffère de ceux que j'ai cités. Nous n'avons pas cru devoir, en l'absence de tout exemplaire actuellement

— 298 —

subsistant, et sur une description ancienne qu'il est impossible de contrôler, comprendre le sceau dans notre recueil ; mais nous reproduisons ici le passage qui s’ y rapporte :

« Antiquissimum vidimus communitatis sigillum quod in anteriori parte triplicem pro se ferebat figurant viri togati ac paludati, cum sceptro quasi liliorum figurant in summitatibus habenti, quin et manus benedicens è nubibus supra capita pendentibus. »

Et plus loin :

« Sigillum vero communitatis ante descriptum vidimus pro maxima parte conservatum in membrana que dicitur mense januario scripta. (A Sarlat, el mes de jenier Pan de la incarnacio de nostre senhor MCCLX... e confirmares del sagel dels cossols e del cumerial de la vela de Sarlat en testimoni e en durabla memoria de totas las sobre dichas causas.) »

Une autre mention constate que le même sceau est appendu à une convention entre l'évêque et les consuls de Sarlat, en 1331.

IV.

SUR LES SCEAUX DES SÉNÉCHAUX DE PERIGORD.

La note que nous venons de citer au sujet d'un sceau de la ville de Sarlat contient également quelques mentions sommaires sur les sceaux de plusieurs sénéchaux.

1273. —Anselme de Saint-Yon (e Sancto-Yono), sénéchal. — Sceau à six fasces, dont les deux supérieures sont réunies par une sorte de lambel.

1294. — Guichard de Marsiac (de Marziaco), sénéchal de Périgord. — Sceau à un roc entouré de fleurs de lys.

12ç)5. — Le même. — Sceau à trois fasces, surmontées, la première de deux grenades, la seconde de trois, la troisième de quatre.

1299. — Bernard Flotte, sénéchal de Périgord. — Petit sceau à trois fasces et une bande au dessus.

1356. —Arnault d'Espaigne, sénéchal de Périgord et de Quercy. — Sceau à un trescheur, avec cette légende : Sigillum regie senescallie Petragoricensis et Caturcensis.

— 299 —

V.

SUR UN SCEAU SE RAPPORTANT A LA SÉRIE F

(COURS ET JURIDICTIONS).

La même note mentionne, parmi les actes faisant partie des archives de Sarlat, un titre du 11 février 1477 relatif à une requête présentée, au sujet de l'entretien des francs-archers, par Jean GrifFoul, licencié ès-lois, comme syndic et procureur des consuls, manants et habitants de la ville de Sarlat, par-devant M. Jean Dupuy et Jean de Leymarie, « licentiés en droit et lieutenants commis des élus ordonnés en Périgord sur le fait de l'équivalent aux aides par le roi...... D'après la note, ce titre était pourvu d'un sceau représentant un cerf et portant cette légende, dont la transcription nous paraît douteuse : LES HELLUS DE PERGUEX (les élus de Périgueux).

VI.

SUR LES SCEAUX DE JEAN DE LADIEUDYE

ET DE JEAN DE MARTINI (N°s 82 ET 85).

L'Armorial général de 1696, conservé à la Bibliothèque nationale, contient une description des armes de ces deux magistrats qui n'est pas exactement conforme à celle que nous en avons donnée. L'Armorial général ajoute aux armes de Jean de Martini un chef cousu d'azur à trois étoiles d'or, et il donne ainsi qu'il suit celles de Jean de Ladieudye : d'azur, à une bande ondée d'argent, chargée de trois étoiles de gueules et accostée de deux croix d'or au pied fiché, l'une en chef et l'autre en pointe, chacune supportée d'un croissant d'argent.

M. Gaston de Gérard, à qui nous avons signalé ces divergences, a bien voulu revoir les empreintes originales, et il s'est assuré que les armes étaient exactement reproduites dans mon texte. « On sait d'ailleurs », comme le rappelle M. de Gérard dans la note qu'il a bien voulu nous envoyer, « que l'Armorial de 1696 a été dressé dans un but fiscal, et que si un grand nombre de familles consentirent à faire la déclaration prescrite, beaucoup d'autres refusèrent de s'y prêter, soit dans le désir d'échapper à la taxe, soit comme n'ayant pas besoin de cette constatation. Aussi l'Armorial renferme-t-il, à côté des armes des familles qui se sont présentées, celles

— 300 —

d'un grand nombre d'autres qui ont été inscrites d'office. Les premières sont souvent inexactes, comme celles de Jean de Martini ; les secondes sont presque toujours fausses, comme celles de Jean de Ladieudye. »

La description que nous avons donnée est donc, nous le répétons, la reproduction fidèle des empreintes originales. Toutefois nous n'avions pu indiquer les émaux du blason de Jean de Ladieudye ; l'obligeante communication de M. de Gérard nous permet de combler cette lacune. La famille de Ladieudye portait : d'azur, au croissant d'argent, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.

VII

SUR LE SCEAU DE JEAN DE LA ROCHE,

SEIGNEUR  DE   LA   ROCHEBEAUCOURT  (N° 208).

L'examen d'un autre exemplaire apposé sur une monstre du 31 mai 1533 (1) nous a permis de reconstituer la légende du sceau de Jean de La Roche. Elle est ainsi conçue :

[GOV]VERN[EMENT] D'ENGOLMOIS ET DE XANTONGE.

Il est donc très probable que les armes figurées sur le sceau sont celles d'Angoulême ancien : losange d'or et de gueules.

Toutefois l'acte s'exprime ainsi : « Nous, Jehan de la Roche, chevalier, seigneur de la Rochebeaucourt, conseiller et chambellan ordinaire du roy notre sire, son séneschal en Xainctonge et gouverneur d'Angolmois, commissaire en ceste partie à faire la dicte monstre, et en tesmoing de ce, avons signé ces présentes de notre main et fait sceller du scel de nos armes. »

Du rapprochement de ces divers détails il nous paraît résulter que ce sceau était propre à Jean de La Roche, mais que celui-ci s'en servait en sa qualité de gouverneur de l'Angoumois.

(1) Bibliothèque nationale, Mss. Clairambault, t. CXX.

— 300 —

VIII.

SUR LE SCEAU N° 296 (N., COMTE DE TALLEYRAND-PÉRIGORD).

Ce sceau doit être attribué à Gabriel-Marie de Talleyrand-Périgordj comte de Périgord et de Grignols, prince de Chalais, marquis d'Excideuil et de Théobon, baron de Mareuil, grand d'Espagne de première classe; né le Ier octobre 1726; fils de Daniel-Marie-Anne, marquis de Talleyrand, comte de Grignols et de Mareuil, et de Marie-Guyonne de Rochefort-Théobon ; enseigne (1741) et lieutenant (1744) au régiment de Normandie ; colonel du même régiment (1745); gouverneur du Berry (1753); brigadier de cavalerie (1756); maréchal-de-camp (1761); chevalier commandeur des ordres du roi (1767) ; gouverneur-général de la Picardie (1770) ; lieutenant-général (1780); marié à Marie-Françoise-Marguerite de Talleyrand, princesse de Chalais, fille de Louis-Jean-Charles de Talleyrand, prince de Chalais, et de Marie-Françoise de Rochechouart-Mortemart ; mort en 1797.

IX.

SUR LES VARIANTES DU MOT PETRAGORICENSIS DANS

LA LÉGENDE DE DIVERS SCEAUX DES ÉVÊQUES DE PÉRIGUEUX.

Dans son Dictionnaire topographique de la Dordogne (vis Périgord et Périgueux), M. de Gourgues a noté les formes suivantes du mot Petragoricensis : Petrachoricensis, Petrocoriensis, Petrochorensis, Petrogorensis. Les légendes des sceaux des évêques de Périgueux nous permettent d'y ajouter les variantes ci-après : Petrachorensis Petragoriensis, Petragorissensis, Petrocorensis.

— 302 —

X.

SUR LES SCEAUX D'ARNAULT DE CERVOLE.

Il existe aux Archives nationales deux sceaux d'Arnault de Cervole. En voici la description :

N° 468 CERVOLE (ARNAULT DE), SEIGNEUR DE CHATEAUNEUF.

1353.

Sceau rond, de 25mm, appendu à un hommage rendu au roi (13 mars 1353).

Légende. - ... .AVT D. CERVOLA…… D. CHASTIAVN

(.... Arnault de Cervola, ….de Chastiauneuf.)

Dessin. — Ecu chargé d'un cerf rampant ; penché, timbré d'un heaume couronné, cime d'une tête de cerf et supporté de deux hommes sauvages.

(Archives nationales, n° 1667.)

N°469                                                            LE MÊME.

1362.

Sceau rond, de 27mm, appendu à une quittance, donnée par Arnault de Cervole, de toutes les sommes qu'il pouvait réclamer au roi (7 juillet 1362).

Légende. — ....NALT DE CERVOLE.

(Scel Arnalt de Cervole.)

Dessin. — Ecu chargé d'un cerf rampant, à la bordure besantée, penché, timbré d'un heaume à bourrelets, cime d'une tête de cerf et supporté de deux lions.

(Archives nationales, n° 1668.)

— 303 —

XI.

ADDITIONS ET RECTIFICATIONS DIVERSES.

N° 16                                      (ALAIN D'ALBRET, COMTE DE PÉRIGORD.)

Ajouter : D'après un exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale (Pièces originales, Albret), le cimier est un buste de reine.

N° 21                                                 (VILLE DE BERGERAC.)

Page 14, ligne 26, au lieu de : Treliet, lire : Trelier.

N° 22                                                             (IDEM.)

Page 25, ligne 9 au lieu de ; Dessales, lire : Dessalles.

N° 36                                                 (VILLE DE PÉRIGUEUX.)

Page 45, ligne 29, au lieu de : Dessales, lire : Dessalles.

N° 155                                                                       (N. DE CONSTANTIN.)

Ajouter : Ce cachet doit être attribué à Pierre de Constantin, chevalier, seigneur de Montegut, de Péchagut, etc., fils de Jean de Constantin, seigneur de Péchagut, et de Jeanne de Lascases de Roquefort, demoiselle de Saint-Germain ; marié le 15 février 1732 à Marie de Saint-Clar.

N° 204                                                           (URANIE DE LA CROPTE-BEAUVAIS.)

Page 132, ligne 22, au lieu de : billetes, lire : billettes.

N° 229                                               (DE MONTAGU, SEIGNEURS DE LA SIGUENIE.)

Ajouter : Que le champ de la principale écartelure est d'argent.

N° 242                                               (RENAUD DE PONS, DIT HÉLIE RUDEL.)

Ajouter : Ce sceau nous paraît identique au précédent (n° 241) ; toutefois, comme les deux descriptions présentent quelques différences et qu'il nous était impossible de confronter les deux exemplaires, nous avons cru devoir les mentionner séparément.

— 304 —

N° 261                                                           (MARGUERITE RUDEL.)

Page 160, ligne 14, au lieu de : Turene, lire : Turena.

N° 270                                               (FRANÇOIS DELPY DE SAINT-GEYRAC.)

Page 221, ligne 9, au lieu de : cinq mouches d'hermine, lire : cinq mouchetures d'hermine.

— 306 —

TABLES.

— 308 —

INDEX CHRONOLOGIQUE.

XIIIe SIÈCLE.

(8l    SCEAUX.)

 

1204. — Ville de Périgueux (n° 31).

1223. — Ville de Périgueux-Puy-Saint-Front (n° 32).

» — Ville de Sarlat (n° 38).

1224. — Hélie Ier Rudel, seigneur de Bergerac (n° 257).

Vers 1226. — Ramnulfe de La Tour, évêque de Périgueux (n) 308).

» — Chapitre de Saint-Front-de-Périgueux (n° 362).

» — Humbert, archiprêtre de Périgueux (n° 375).

» — R., archidiacre de Périgueux (n° 378).

» — N., abbé d'Aubeterre (n) 406).

» — N., abbé de Boschaud 5n° 407).

» — Bernard, abbé de Brantôme (n° 408).

» — Constantin, abbé de Cadouin (n° 410).

» — Etienne d'Auriac, abbé de Chancelade (n° 412).

» — Raymond, abbé de Châtres (n° 413).

» — Jean Ier, abbé de Peyrouse (n° 428).

» — Hugues, abbé de Saint-Amand-de-Coly (n° 432).

» — N., abbé de Saint-Astier (n° 434).

» — Ramond, abbé de Terrasson (n° 447).

1230. — Renaud II de Pons, seigneur de Bergerac et Montignac (n° 238).

1238. —G ailhard Ier de Beynac (n° 111).

» — Géraud III, abbé de Sarlat (n° 440).

1240. — Ville de Périgueux-Puy-Saint-Front (n° 33).

» — Pierre de Saint-Astier, évêque de Périgueux (n° 309).

» — Le même (autre sceau) (n° 310).

» — hapitre de Saint-Etienne-de-Périgueux (n° 358)

1245-1276. — Chapitre de Saint-Front-de-Périgueux (n° 363).

1246. — Hélie VI, comte de Périgord (n° 1).

» — P. de Monte-Valerio, archiprêtre de Nontron (n° 374).

1247 — Pierre de Saint-Astier, évêque de Périgueux (n° 311).

— 308 —

1251. — Hélie II Rudel, seigneur de Bergerac (n° 258).

1254. — Le même (autre sceau) (n) 259).

» — Rudel de Bergerac (n° 260).

» — Abbaye de Sarlat (n° 441).

1256. — Hélie Flamenc (n° 169).

1257. — Geoffroy IV de Pons, seigneur de Pons et de Montignac (n° 239).

1260. — Geoffroy, abbé de Saint-Astier (n° 435).

1266. — B., prieur des Frères-Prêcheurs de Périgueux (n° 424).

1272. — Archambaud III, comte de Périgord (n° 2).

1274. — Hélie de Pelet, évêque de Périgueux (n° 312).

1275. — Guillaume, abbé de Peyrouse (n° 429).

1276. — Etienne de Juvenals, consul de Périgueux (n° 305).

» — Guillaume, prieur de Saint-Jean-de-Côle (n° 437).

1277. — Archambaud III, comte de Périgord (n° 3).

1277-78. — Ville de Périgueux (n° 33 bis).

1279. — Guillaume, abbé de Dalon (n° 417).

» — Pierre, abbé de Saint-Amand-de-Coly (n° 433).

» — Hugues La Roche, abbé de Terrasson (n° 448).

» — N., abbé de Tourtoirac (n° 450).

1280. — Simon de Melun, sénéchal de Périgord (n° 42).

1281. — Archambaud III, comte de Périgord (n° 4).

» — Hélie Talleyrand, depuis Hélie VII (n° 6).

» — Phelippe, vicomtesse de Lomagne (n° 290).

» — Simon de Melun, sénéchal de Périgord (n° 43).

1282. — Fortanier, archidiacre de Périgueux (n° 379).

» — Hélie de La Porte, abbé de Saint-Astier (n° 436).

1285. — Raimond d'Auberoche, évêque de Périgueux (n° 313).

1285-1355. — Cour du pariage de Saint-Front-de-Périgueux (n° 74).

1286. — Hélie de Salignac (n° 274).

»— Bernard Vigier, chevalier (n° 303).

»— Officialité de Périgueux (n° 345).

»— P. Levida, chapelain de Salignac (n° 385).

»— N. de Brucia, clerc (n° 388).

1287. — Adhémar de Magnac, chanoine de Saint-Front-de-Périgueux (n° 372).

1289. — Contrats de la Cour de Périgord (n° 69).

» — Marguerite Rudel, dame de Bergerac, vicomtesse de Turenne (n° 261).

» — Géraud de Salignac (n° 275).

» — Bernard, abbé de Sarlat (n° 442).

1291-1346. — Officialité de Périgueux (n° 346).

1292. — Jean d'Arreblaye, sénéchal de Périgord (n° 44).

1293-1303. — Adhémar de Neuville, abbé de Tourtoirac (n° 452).

1294. — Le gardien des cordeliers de Nontron (n° 422).

1295. — Archambaud III, comte de Périgord (n° 5).

» — Officialité de Périgueux (n° 347).

1296. — Le prieur des Frères-Prêcheurs de Périgueux (n° 425).

1299. — Officialité de Périgueux (n° 348).

XIIIe siècle. — Commune de Clérans (n° 28).

»— Chapitre de Saint-Front de Périgueux (n° 364).

— 309 —

XIIIe siècle. — P. Dernier, chapelain de Saint-Georges de Périgueux (n° 384).

» Le sacristain de l'abbaye de Brantôme (n° 409).

» — Monastère de Saint-Front de Périgueux (n° 423).

» — Abbaye de Tourtoirac (n° 451).

XIIIe ou XIVe siècle. — Hélie de Talleyrand, seigneur de Grignols (n° 291).

XIVe SIÈCLE.

(l17  SCEAUX.)

1301. — Hélie VII, comte de Périgord (n° 7).

» — Geoffroy V de Pons, seigneur de Ribérac, vicomte de Turenne (n° 243).

1302. — Aymar ou Adhémar de Beynac (n° 112).

» — Hélie de Saint-Astier, seigneur de l'Isle (n° 262).

» — Le même (autre sceau) (n° 263).

1303. — Adhémar Séguin, damoiseau de Saint-Pardoux-la-Rivière (n° 284).

» — Armand de La Brandie, prieur de Saint-Pardoux-la-Rivière (n° 439).

1304. — Hélie VII, comte de Périgord (n° 8).

» — Jean d'Arreblaye, sénéchal de Périgord (n° 45).

» — Sénéchaussée de Périgord (n° 52).

1305. — Hélie Vayssière, curé de Saint-Martin de Bergerac (n° 381).

1308. — Hélie VII, comte de Périgord (n° 9).

» — Ville d'Eymet (n° 30).

» — Hélie de Saint-Astier, seigneur de Montréal (n° 264).

» — P. Gregori, bourgeois d'Excideuil (n° 306).

1308-1353. — Ville de Périgueux (n° 34).

1314. — Hélie, abbé de Tourtoirac (n° 453).

1315. — Pierre de Ansa (n° 304).

1316-1327. — Contrats de la Cour de Périgord (n° 70).

1317. — Renaud de Pons, dit Hélie Rudel, seigneur de Bergerac (n° 240).

» — Raymond de Durfort, évêque de Périgueux (n° 314).

» — Pierre, abbé de Dalon (n° 418).

1318. — Cour du pariage de Saint-Front de Périgueux (n° 75).

» — Renaud de Pons, dit Hélie Rudel, seigneur de Bergerac (n° 241).

1320. — Raymond La Combe, curé de Vilhac (n° 386).

» — Bernard de Verneuil, abbé de Châtres (n° 414).

Vers  1322. — Ville de Bergerac (n° 21).

1322. — Renaud de Pons, dit Hélie Rudel, seigneur de Bergerac et de Montignac (n° 242).

» — Adhémar de Marsielh/curé de Saint-Etienne-Ledroux (n° 382).

1323. — Raymond Lejeune, écolâtre de Périgueux (n° 387).

1324. — Archambaud IV, comte de Périgord (n° 10).

» — Renaud IV de Pons, seigneur de Ribérac (n° 244).

1327. — Archambaud IV, comte de Périgord (n° 11).

— 310 —

1328. — Séguin Ier de Gontaut, sire de Badefol (n° 180).

1331. — Renaud IV de Pons, seigneur de Ribérac (n° 245).

» — Officialité de Périgueux (n° 349).

» — Almoïs de Pons d'Agonac, abbesse de Ligueux (n° 419).

» — Abbaye de Ligueux (n° 420).

1334. — Sénéchaussée de Périgord (n° 53).

1335. — Contrats de la Cour de Périgord (n° 71).

1337. — Raymond de Talleyrand, sire de Grignols et de Chalais (n° 292).

» — Le même (autre sceau) (n° 293).

1339. — Brémond de Saint-Aulaye (n° 273).

1341. — Bernard de Badefol (n° 105).

» — Jeanne de Périgord, dame de Lavardac (n° 235).

» — Séguin II de Gontaut, seigneur de Badefol (n° 181).

» — Renaud IV de Pons, seigneur de Ribérac (n° 246).

» — Mainfroy de Saint-Astier (n° 265).

1342-1347. — Guillaume de Montfaucon, maréchal pour le roi en Périgord (n° 87).

1343. — Henri de Montigny, sénéchal de Périgord (n° 46).

» — Le même (autre sceau) (n° 47).

1345. — hier de Saint-Astier (n° 266).

» — Abbaye de Peyrouse (n° 430).

1346. — Bertrand de Born, seigneur d'Hautefort (n° 122).

» — Hémeri de Gontaut, sire de Montferrand (n° 183).

1348. — Aymar ou Adhémar de Beynac (n° 113).

1349. — Gilbert de Dôme, sire de Vitrac (n° 156).

1251. — Guy Sénéchal, sire de Mortimer, sénéchal de Périgord (n° 48).

» — Pierre de Talleyrand (n° 294).

1352. — J. de Montafilo, prévôt de Nontron (n3 86).

1352-1353. — Raymond de Pujols (n° 253).

1352-1355. — Hugues de Pujols, seigneur de Blanquefort (n° 267).

1352-1356. — Arnault de Cervole, archiprêtre de Vélines (n° 376).

1353. — Roger-Bernard, comte de Périgord (n° 12).

» — Seguin II de Gontaut, seigneur de Badefol (n° 182).

» — Hugues de Pujols, seigneur de Blanquefort (n° 248).

» — Arnault de Cervole, seigneur de Châteauneuf (n° 468).

1353-1355. — Arnault d'Espaigne, sénéchal de Périgord (n° 49).

1353-1356. — Pons de Pujols (n° 250).

1353-1358. — Gilbert de Dôme, sire de Vitrac (n° 157).

1354. — Arnault d'Espaigne, sénéchal de Périgord (n° 50).

» — Pons de Beynac (n° 114).

» — Grimon de Fayolle (n° 164).

» — Olivier Flamenc (n° 170).

» — Pons de Pujols (n° 251).

1355. — Cour de Montignac (n° 65).

» — Guillaume de Lafaye, juge de Montignac (n° 83).

» — Gilbert de Dôme (n° 158).

» — Hugues de Pujols, seigneur de Blanquefort (n° 249).

1356. — Roger-Bernard, comte de Périgord (n° 13).

» — Pons de Pujols (n° 252).

— 311 —

1358-1374. — Gilbert de Dôme (n° 159).

1359. — Arnault de Cervole, archiprêtre de Vélines (n° 377).

1361. — Hélie Talleyrand, évêque d'Albano, cardinal (n° 397).

1362. — Raymond de Mareuil, seigneur de Villebois (n° 222).

» — Arnault de Cervole (n° 469).

1365. — Pierre Jobert, seigneur de Nantiac (n° 202).

1368. — Gailhard II de Beynac (n° 118).

1369. — Le même (autre sceau) (n° 119).

» —Pons de Beynac (n° 115).

1369-1370. — Hélie Flamenc, seigneur de Brusac (n° 171).

1370. — Ville de Domme (n° 29)

» — Pons de Beynac (n° 116).

1372. — Sénéchaussée de Périgord (n° 54).

» —Gailhard de Beynac (n° 120).

» — Talleyrand de Périgord (n° 236).

Avant 1381. — Ville de Bergerac (n° 22).

1381. — Ville de Bergerac (n° 23).

1383-1386. — Hélie II de Talleyrand, seigneur de Grignols (n° 295).

1391. — Marquèse de Jovelle, abbesse de Ligueux (n° 421).

1393. — Archambaud V, comte de Périgord (n° 14).

1395-1397. — Pons de Beynac (n° 117).

1397. — Guillaume de la Tour, archidiacre de Périgueux (n° 380).

1399. — Prévôté de Nontron (n° 67).

1400. — Sénéchaussée de Périgord (n° 55).

XIVe siècle. — Ville de Belvès (n° 20).

» —Ville de Villefranche-de-Longchapt (n° 41).

» — Justice de Besse (n° 60).

» — Cour des consuls de Domme (n° 62).

» —Amanieu de Campnhac (n° 137).

» — Brat de Grésinhac (n° 197).

» — Talleyrand de Périgord (n° 237).

» — Pierre de la Tour-Blanche (n° 297).

» — Eglise de Payzac (n° 3 5 7).

» — P. de Graulet, clerc (n° 459).

» —Personnage inconnu (n° 464).          •'

» — Hélie de Veunas, prêtre (n° 467).

XVe SIÈCLE.

(48   SCEAUX.)

1402. — Cour de Montignac (n° 66).

1494. — Raymond de Salignac (n° 276).

1404-1407. — Audoynot de Taillefer (n° 286).

1405-1407. — Arnault Ier de Bourdeille (n° 123).

— 312 —

1407. — Renaud de Saint-Astier (n° 267).

1411. — Archambaud d'Abzac (n° 90).

» — Raymond de Salignac (n° 277).

» — Chapitre de Saint-Etienne-de-Périgueux (n° 359).

1413. — Pierre de Salignac (n° 279).

1414. — Johanot de Quihiriac, paysan de Biron (n° 307).

1421. — Bertrand d'Abzac (n° 91).

1428. — Nompar, seigneur de Caumont (n° 145).

1430. — Raymond de Salignac (n° 278).

1430-1433. — Jean, bâtard d'Orléans, comte de Périgord (n° 15).

1434. — François de Gramont, seigneur de Mussidan (n° 196).

1439. — Mondot de Brusac (n° 135).

1448. — Arnault II de Bourdeille (n° 124).

1450. — Jean Bouhier, abbé de Cadouin (n° 411.

1468. — Cour des appels des comtes de Périgord (n° €8).

1476. — Sénéchaussée de Périgord (n° 56).

1482. — Contrats de la Cour de Périgord (n° 72).

1487. — Idem (autre sceau) (n° 73).

1490. — Gabriel du Mas, évêque de Périgueux (n° 315).

Avant 1492.— Armand de Gontaut-Biron (n° 184).

Entre 1492 et 1519. — Le même, évêque de Sarlat (n° 329).

1495. — Odet d'Aydie, seigneur de Ribérac (n° 101).

1497. — Alain, sire d'Albret, comte de Périgord (n° 16).

»    — François, baron de Bourdeille (n° 125).

1500. — Bernard Chabrol, sergent royal en Périgord (no 80).

XVe siècle. — Ville de Sarlat (n° 39).

» — Jean de Chambrilhac, sénéchal de Périgord (n° 51).

» —- Bailliage royal de Domme (n° 63).

» — Bertrand d'Abzac (n° 92).

» — Ylaire du Fou, douairière de Bourdeille (n° 126).

» — Officialité de Périgueux (n° 350).

» — L'archiprêtre et le chapitre de Notre-Dame de Capdrot (n° 373).

» — W. Delavalade, curé de Monsac (n° 383).

» — Bertrand de Clarens, prieur de Rives (n° 431).

» — Giraut de Bonnis (n° 455).

» — N. A. Dagues, licencié ès-lois (n° 456).

» — Jean Destort (n° 457).

» — Hugues de Frigido-Podio (n° 458).

» — J. de La Gleia (n°460).

» — Denis Harbet (n° 461).

» — Johandau Jal (n° 462).

» — Jean Née (n° 463).

» — G. de Romigiras (n° 465).

» — Guillaume Taravela, damoiseau (n° 466).

— 313 —

XVIe  SIÈCLE.

(60 SCEAUX.)

1510. — Alain, sire d'Albret, comte de Périgord (n° 17).

1517. — Le même (autre sceau) (n° 18).

» — Guy de Castelnau, évêque de Périgueux (n° 316).

1522. — François d'Aydie, seigneur de Ribérac (n° 102).

Entre 1524 et 1530. — Officialité de Périgueux (n° 352).

1528. — Jean de Plas, évêque de Périgueux (n° 317).

1531. — Jean de Bourdeille, abbé commendataire de Beaulieu (n° 127).

1534. — Jean de La Roche, seigneur de La Rochebeaucourt (n° 208).

1546. — Sénéchaussée de Sarlat (n° 57).

Entre 1546 et 1567. — François de Senectère, évêque de Sarlat (n° 330).

1550. — Jean de Lustrac, évêque de Périgueux (n° 318).

1551. — Henri II, sire d'Albret, roi de Navarre, comte de Périgord (n° 19).

» — N., seigneur d'Estissac (n° 160).

» — Adhémar Mosnier, seigneur de Planeaux (n° 233).

1553. — Jean de Carbonnières, seigneur de La Chapelle (n° 138).

» — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 185).

» — Chapitre de St-Etienne de Périgueux (n° 360).

1555-1556. — Guy Bouchard d’Aubeterre, évêque de Périgueux (n° 319).

1558. — Jacques de Saint-Astier, seigneur des Bories (n° 268).

1562. — Jean II de Losse (n° 211).

1563-1573. — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 186).]

1567. — François de Carbonnières, seigneur de Chambéry (n° 139).

1568. — Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme (n° 128).

» — André, seigneur de Bourdeille (n° 129).

» — Le même (autre sceau) (n° 130).

» — Christophe de Carbonnières, seigneur de Chambéry (n° 140).

» — Jean II de Losse (n° 212).

1569. — André, seigneur de Bourdeille (n° 131).

» — Le même (autre sceau) (n° 132).

» — Jean II de Losse (n° 213).

» — Jacques de Saint-Astier, seigneur des Bories (n° 269).

1570. — Bertrand de Salignac (n° 280).

1570-15 73. — Jean II de Losse (n° 214).

1571. — André, seigneur de Bourdeille (n° 133).

» — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 187).

» — Jean II de Gontaut, sire de Saint-Geniès (n° 192).

» — Arnault de Gontaut, seigneur de Saint-Geniès et d'Audoux (n° 193).

1572. — Jean III de Losse (n° 216).

» — Jacques de Saint-Astier, seigneur des Bories (n° 270).

1572-1578. — Christophe de Carbonnières, seigneur de Chambéry (n° 141).

1573. — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 188).

— 314 —

1573. — Jean III de Losse (n° 217).

1574. — Jean II de Losse (n° 215).

» — Gabrielle de Mareuil, dame de Mareuil et de Villebois, marquise douairière  de Mézières (n° 223).

1575. — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 189).

Entre 1576 et 1600. — Officialité de Périgueux (n° 353).

1579-1580. — Armand de Gontaut, baron de Biron (n° 190).

1580. — Henri, baron de Bourdeille (n° 134).

» — Jean de Carbonnières, seigneur du Plessy (n° 142).

1581 — Pierre de Marquessac, juge-mage et lieutenant-général en la sénéchaussée de Périgord (n°84).

1590. — Jacques-Nompar de Caumont, seigneur de La Force (n° 146).

» — Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (n° 162).

» — Louis de Salignac de la Mothe-Fénelon, évêque de Sarlat (n° 331).

1596. — Jacques-Nompar de Caumont, seigneur de La Force (n° 147).

1597. — Le même (autre sceau) (n° 148).

» — Charles de Gontaut, baron de Biron (n° 191).

XVIe siècle. — Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (n° 161).

» — Officialité de Périgueux (n° 351).

» — Chapitre de Saint-Etienne de Périgueux (n° 361).

» — Confrérie des Cinq-Plaies, dans l'église de Saint-Silain de Périgueux (n° 426).

XVIIe SIÈCLE.

(43   SCEAUX.)

1601. — Jean Martin, évêque de Périgueux (n° 320).

1603. — Le même (autre sceau) (n° 321).

1612. — Armand de Caumont, marquis de La Force (n° 152).

1613. — Jacques-Nompar de Caumont, seigneur de La Force (n° 149).

1615. — François de La Béraudière, évêque de Périgueux (n° 322).

1632. — Raymond de Montaigne, évêque de Bayonne (n° 396).

1644. — Jean de Lingendes, évêque de Sarlat (n° 332).

1647. — Ville de Bergerac, (n° 24).

» — Jacques-Nompar de Caumont, duc de La Force (n° 150).

1650. — Philibert de Brandon, évêque de Périgueux (n° 323).

1651. — Jacques-Nompar de Caumont, duc de La Force (n° 151).

Entre 1652 et 1715. — Antoine de Gérard, seigneur de Palomières, etc. (n° 172).

1655-1713. — Chapitre de Saint-Astier (n° 368).

1656. — Officialité de Sarlat (n° 355).

1660. — Pons de Salignac, comte de La Mothe-Fénelon (n° 281).

» — François de Salignac de La Mothe-Fénelon, évêque de Sarlat (n° 333).

Entre 1666 et 1693. — Officialité de Périgueux (n°1354).

1672. — Jean de Ladieudye, procureur du roi aux sièges sénéchal et présidial de Sarlat (n° 82).

— 315 —

1678. — François de Salignac de La Mothe-Fénelon, évêque de Sarlat (n° 334).

1679. — Guillaume de Fajol, avocat du roi aux sièges sénéchal et présidial de Sarlat (n° 81).

1681. — Guillaume Le Boux, évêque de Périgueux (n° 324).

1683. — François de Salignac de La Mothe-Fénelon, évêque de Sarlat (n° 335).

1686. — Abbaye de Terrasson (n° 449).

Entre 1688 et 1701. — Pierre-François de Beauvau du Rivau, évêque de Sarlat (n° 336).

» — Le même (autre sceau) (n° 337).

1689. — Ville de Périgueux (n° 35).

1692. — Sénéchaussée de Sarlat (n° 58).

» — Jean de Roland de Relhanette, administrateur de la commanderie de Condat (n° 454).

1693. — Jean-Jacques d'Arlot, marquis de Frugie et de La Coussière (n° 100).

» — Armand de Gérard-Latour, vicaire-général de Sarlat (n° 371).

1694. — Pierre-François de Beauvau du Rivau, évêque de Sarlat (n° 338).

1696. — Sénéchaussée de Sarlat (n° 59).

1697. — Jean de Martini, conseiller au sénéchal et présidial de Sarlat (n° 85).

XVIIe siècle. — Ville de Bergerac (n° 25).

» — Seigneurs de Fayolle (n° 166).

» — Seigneurs du Mas-Paysac (n° 224).

» — De Montagu, seigneur de la Siguenie (n° 229).

» — Chapitre de Saint-Astîer (n° 367).

» — Couvent des Augustins de Périgueux (n° 427).

» — Prieuré de Saint-Jean-de-Côle (n° 438).

» — Pénitents blancs de Sarlat, ou Archiconfrérie de Notre-Dame du Gonfalon (n° 44).

XVIIe ou XVIIIe siècle. — Ville de Périgueux (n° 37).

Fin du XVIIe ou commencement du XVIIIe siècle. — Delphine de La Brousse de Verteillac, dame de Fayolle (n° 165).

XVIIIe SIÈCLE.

(120   SCEAUX.)

1701. — Gratien de Suau, greffier en la maréchaussée de Sarlat (n° 89).

Entre 1702 et 1717. — Uranie de la Cropte de Beauvais, comtesse de Soissons, princesse de.Savoie-Carignan (n° 204).

Entre 1703 et 1721. — Pierre Clément, évêque de Périgueux (n° 325).

1704. — Daniel-Grimoard de Taillefer, seigneur de Mauriac (n° 287).

1706. — Pierre de La Serre, seigneur de La Maletie (n° 209).

1708. — François de Salignac de La Mothe-Fénelon, archevêque-duc de Cambrai (n° 399).

1709. — Géraud de Saint-Clar, conseiller-assesseur en la vice-sénéchaussés de Sarlat (n° 88).

1710. — François de Salignac de La Mothe-Fénelon, archevêque-duc de Cambrai (n° 490).

1715. — Paul de Chaulnes, évêque de Sarlat (n° 339),

1717. — Le même (autre sceau) (n° 340).

1724. — François de Maillard, seigneur de Lafaye (n° 219).

1725. — Ville de Bergerac (n° 26).

1726. — François de Javel, seigneur de Giverzac (n° 199).

— 316 —

1726. — Adrien-Maurice, duc de Noailles, comte de Montfort, Aillac et Carlux (n° 234).

1727. — Antoine-François de Javel, seigneur de Giverzac (n° 200).

1728. —- Denis-Alexandre Le Blanc, évêque de Sarlat (n° 341).

1731. — Marc de Gérard, chevalier du Barry (n° 173).

1733. — Jean-Chrétien de Macheco de Prémaux, évêque de Périgueux (n° 326).

Entre 1733 et 1766. — Jean-François de La Cropte de Bourzac, évêque-comte de Noyon(n° 395).

1734. — Chapitre de Sarlat (n° 369).

1734-1740. — François de Gérard, seigneur du Barry et de Saint-Quentin (n° 174).

1739. — Antoine de Gérard du Barry, seigneur de la Ricardie (n° 175).

» — Officialité de Sarlat (n° 356).

1740. — Louis de Malet de Puyvallier (n° 220).

» — Denis-Alexandre Le Blanc, évêque de Sarlat (n° 342).

1745. — Ville de Périgueux (n° 36).

1747. — Juridiction royale de Thiviers (n° 78).

Entre 1747 et 1788. — Jean-Jacques de Montesquieu, évêque de Sarlat (343).

1748-1768. — Christophe de Beaumont, archevêque de Paris (n° 389).

Entre 1750 et 1781. — Le même (autre sceau) (n° 390).

1751. — Guy du Chaylard, seigneur de La Querelie et de La Fleunie (n° 154).

1752. — N. de Constantin, seigneur de Pechagut (n° 155).

» — Julien de Meynard, seigneur de Mellet (n° 227).

1753. — Jean de Sauret, seigneur de Peyrignac (n° 282).

» — Christophe de Beaumont, archevêque de Paris (n° 391).

» — Henri-François-Xavier de Belzunce, évêque de Marseille (n° 393).

1753-1780. — Christophe de Beaumont, archevêque de Paris (n° 392).

1754. — N. de Beaumont, seigneur de Laroque (n° 109).

» — Gabriel-Marie, comte de Talleyrand-Périgord (n° 296).

» — François Delpy de Saint-Geyrac, vicaire-général de Périgueux (n° 370).

1755. — Nicolas Baudot de Jully, subdélégué de l'intendance à Sarlat (n° 79).

» — Jeanne de Gérard du Barry (n° 176).

1757. — Marie-Madeleine de Lapize de La Pannonie, veuve de Jean-Baptiste de Javel, seigneur de Giverzac (n° 201).

1759. — Jean-Chrétien de Macheco de Prémaux, évêque de Périgueux (n° 327).

1763. — Marie-Anne du Boys de Gasque, femme de François de Gérard (n° 177).

1766. — Jean de Chaunac de Lanzac, seigneur de Monbette (n° 153).

1767; — Barthélémy de Grézel, seigneur de Griffoul (n° 198).

1769. — Henri-Joseph-Claude de Bourdeilles, évêque de Soissons (n° 394).

1772. — Constance-Gertrude de Malet de La Jorie (n° 221).

» — Léon-François-Ferdinand de Salignac de La Mothe-Fénelon, évêque de Lombez (n° 401).

1773. — Emmanuel-Louis de Grossolles de Flamarens, évêque de Périgueux (n° 328);

» — Chapitre de Périgueux (n° 365).

1774. — Géraud de La Borie, marquis de Campagne (n° 203).

1775. — Léon-François-Ferdinand de Salignac de La Mothe-Fénelon, évêque de Lombez (n° 402).

1776. — Jean-Louis du Bernard, marquis de Montmége, seigneur de Pelevezy (n° 110).

1778. — Jean-Jacques de Gisson, seigneur de La Foussade (n° 178).

» — Julien de Meynard, seigneur de Mellet (n° 228).

» — Gilbert-Célestin de Raymond, abbé de Châtres (n° 415).

1781. — René-Henri de Carbonnières, abbé de Saint-Vincent-au-Bois (n° 143).

» — N. de Montferrand, dame de Vassal (n° 298).

— 317 —

1781. — Jean-Marc de Royère, évêque de Castres (n° 398).

1782. — Marc-Joseph de Goudin de Pauliac, seigneur de La Roussie (n° 195).

» — Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, archevêque duc de Reims (n° 403).

1783. — N. de Faubourney, seigneur de Montferrand et de Montréal (n° 163).

1784. — Le vicomte d'Abzac de Ladouze (n° 93).

» — Le vicomte de Royère (n° 255).

» — Le même (autre sceau) (n° 256).

» — Georges de Fajol, prieur de Couze (n° 416).

1784-1785. — Pierre-Astier, marquis de Saint-Astier (n° 271).

1785. — Jean V d'Abzac, marquis de Ladouze (n° 94).

» — Joseph-Anne-Luc de Ponte d'Albaret, évêque de Sarlat (n° 344).

1785-1786. —Jean VI d'Abzac, marquis de Ladouze (n° g5).

1786. — Le chevalier d'Anglars (n° 99).

» — Henri, marquis de Lostanges (n° 218).

1787. — Ville de Bergerac (n° 27).

» —Bureau de l'Election de Sarlat (n° 77).

» — Joseph d'Abzac, seigneur de La Serre (n° 98).

» — Bonaventure-Marguerite Le Blanc de Mauvesin, marquise de La Cropte de Chantérac (n° 205).

» — Le vicomte de La Cropte deBourzac (n° 206).

» — N. de Bardon, dame de Larigaudie (n° 207).

» — N. de Montferrand, dame de Vassal (n° 299).

1787-1788. — François d'Abzac, seigneur de La Serre (n° 97).

» — N. de Bardon, baron de Segonzac (n° 106).

» — N. de Bardon, chevalier de Segonzac (n° 107).

» — Le même (autre sceau) (n° 108).

1787-1789. — Ursule de la Beaume de Forsac, marquise de Saint-Astier (n° 272).

1788. — Jean VI d'Abzac, marquis de Ladouze (n° 96).

» —Le comte de Calvimont (n° 136).

» — Marie-Jeanne-Claire-Victoire de Lasteyrie, marquise de Lestrade (n°, 210).

» — Henri-François-Athanase-Wlgrin, comte de Taillefer (n° 289).

» — N. de Vassal, seigneur de La Vassaldie (n° 300).

» — Chapitre de Périgueux (n° 366).

1788-1789. — Jacques de Montalembert, seigneur de La Bourlie (n° 230).

» — Henri-François-Athanase-Wlgrin, comte de Taillefer (n° 288).

Entre 1788 et 1791. — Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun (n° 404).

» — Le même (autre sceau) (n° 405).

1789. — Consuls et juge d'Eymet (n° 64).

» — Odet, abbé d'Aydie (n° 103).

» — N. de Vassal, seigneur de Saint-Gilles (n° 3011).

XVIIIe siècle. — Ville de Sarlat (n° 40).

» — Justice de Bellisle (n° 60).

» — Présidial de Périgueux (n° j6).

» — D'Aydie, seigneurs de Ribérac (n° 104).

» — N. de Bonet, seigneur de La Chapoulie (n° 121).

»— De Castillon, seigneurs de La Jaumarie (n° 144).

» — Marquis de Fayolle (n° 167).

» — Les mêmes (autre sceau) (n° 168).

— 318 —

XVIIIe siècle. — Etienne-Bertrand de Gisson (n° 179).

» — De Gontaut, ducs de Biron (n° 194).

» — Seigneurs du Mas-Paysac (n° 225).

» — Les mêmes (autre sceau) (n° 226).

» — De Montard, seigneurs de Montguyard (n° 231).

» —-De Montdzon, seigneurs de Léguillac (n° 232).

» — Jean-Joseph de Revilhon, seigneur de Busson (n° 254).

» — Jean de Sauret, seigneur de Peyrignac (n° 283).

» — Jacques de Sorbier (n° 285).

» — Sarrant de Vaucocour (n° 302).

» — Lazaristes de Sarlat (n° 443).

» — Madeleine d'Aymerigue, abbesse des Clarisses de Sarlat (n° 444).

» — Pénitents bleus de Sarlat (n° 446).

— 319 —

INDEX ALPHABÉTIQUE.

ABBAYES. — Voir Clergé régulier.

ABBES. — Voir Clergé régulier.

ABBESSES. — Voir Clergé régulier.

ABZAC (Archambaud d’)                                                                                                  77

—        (Bertrand d'), seigneur de Ladouze et de Montastruc                                                         77

—        (François d'), seigneur de La Serre. ...                                                                                 80

—        (Jean V d'), marquis de Ladouze ....                                                                        79

—        (Jean VI d') marquis de Ladouze ....                                                                        79

—        (Joseph d’), seigneur de La Serre                                                                             81

—        (N. d’), vicomte de Ladouze                                                                                    78

AILLAC. — Voir Noailles.

ALAIN, sire d'Albret. — Voir Albret.

ALBARET (Ponte d’). — Voir Ponte d'Albaret.

ALBRET (Alain, sire d’), comte de Périgord.                                                                                21-303

—        (Henri II, sire d’), roi de Navarre, comte de Périgord                                                         22

ANGLARS (le chevalier d')                                                                                                81

ANSA (Pierre de). .                                                                                                             181

ARCHAMBAUD III, comte de Périgord                                                                          12

—        IV,      id.                                                                                                                 16

—        V,        id.                                                                                                                 18

ARCHICONFRERIE  de N.-D. du Gonfalon, à Sarlat                                                     270

ARCHIDIACRES                                                                                                              229

ARCHIPRETRES                                                                                                               225

ARLOT (Jean-Jacques d’), marquis de Frugie et.de la Coussière                                       82

ARREBLAYE (Jean d'), sénéchal de Périgord. .                                                                50

AUBEROÇHE (Raymond d'), évêque de  Périgueux                                                                    188

AUBETERRE (N., abbé d').                                                                                                           249

—        Bouchard d'). - Voir Bouchard d'Aubeterre.

AUGUSTINS de Périgueux (couvent des)                                                                         261

AURIAC (Etienne d'), abbé de Chancelade                                                                       252

AYDIE (D’), seigneurs de Ribérac                                                                                     84

—        (François d'), seigneur de Ribérac.                                                                           83

—        (Odet, abbé d')                                                                                                         83

—        (Odet d’), seigneur de Ribérac .                                                                               82

AYMERIQUE (Madeleine d’), abbesse des Clarisses de Sarlat                                         270

B., prieur des Frères Prêcheurs de Périgueux.

BADEFOL (Bernard de)                                                                                                     84

—        (Gontaut, seigneurs de). — Voir Gontaut.

BARDON (N. de), baron deSegonzac                                                                                85

—        (N. de), chevalier de Segonzac                                                                                85

—        (N. de), dame de Larigaudie.                                                                                   134

BAUDOT DE JULLY (Nicolas), subdélégué de l'intendance à Sarlat.                             71

BAYNAC. — Voir Beynac.

BEAUME de Forsac (La). — Voir Saint-Astier.

BEAUMONT (Christophe de), archevêque de Paris                                                                      239

—        (N. de), seigneur de Laroque.                                                                                              86

BEAUVAIS (La Cropte de). — Voir La Cropte de Beauvais.

BEAUVAU du Rivau (Pierre-François de), évêque de Sarlat                                                        200

BELISLE (Justice de)                                                                                                                     59

BELVES (Ville de)                                                                                                             23

BELZUNCE (Henri-François-Xavier de), évêque de Marseille                                          241

BERAUDIERE (François de La), évêque de Périgueux                                                    193

BERBIGUIERES. — Voir Caumont.

BERGERAC (Hélie Vayssière, curé de)                                                                             231

—        (Seigneurs de) —Voir Pons et Rudel.

BERGERAC (Ville de)                                                                                                       24-303

BERNARD, abbé de Brantôme                                                                                          250

—        , abbé de Sarlat                                                                                                         269

—        (Jean-Louis du), marquis de Montmëge, seigneur de Pelevezy.                              87

BESSE (Justice de)                                                                                                              59

BEYNAC (Aymar ou Adhémar de)                                                                                    88

—        (Gailhard 1er de)                                                                                                      87

—        (Gailhard II de)                                                                                                        90

—        (Pons de), sire de Beynac et de Comarque                                                              89

BIRON. — Voir Gontaut.

BLANC (LE). — Voir Le Blanc.

BONET (de), seigneurs de La Chapoulie                                                                            92

BONNIS (Giraut de)                                                                                                           281

BORIE (La). — Voir La Borie.

BORN (Bertrand de), seigneur d'Hautefort.                                                                                   92

BOSCHAUD (N., abbé de).                                                                                               249

BOUCHARD DIAUBETERRE (Guy), évêque de Périgueux                                                      191

BOUHIER (Jean), abbé de Cadouin                                                                                   252

BOURDEILLE (André, seigneur de)                                                                                             96

—        (Arnault Ier de). .                                                                                                     93

—        (Arnault II, seigneur de)                                                                                          93

—        (François, baron de).                                                                                                94

—        (Henri, baron de)                                                                                                      98

—        (Henri-Joseph-Claude de), évêque de Soissons                                                       242

—        (Jean de), abbé de Beaulieu.                                                                                    95

—        (Pierre de), seigneur de Brantôme.                                                                           95

—        (Ylaire du Fou, douairière de).                                                                                            94

BOURGEOIS ET PAYSANS                                                                                            181

BOURLIE (La). — Voir Montalembert.

BOURZAC (LaCropte de). — Voir La Cropte de Bourzac.

BOUX (Le). — Voir Le Boux.

BOYS de Gasque (du). — Voir Gérard.

BRANDIE (Armand de La), prieur de Saint-Pardoux-la-Rivière                                       267

BRANDON (Philibert de), évêque de Périgueux.                                                              193

BRANTOME (Abbaye de)                                                                                                 250

—        (Bernard, abbé de)                                                                                                   250

—        (Pierre de Bourdeille, seigneur de). — Voir Bourdeille.

BROUSSE (La) de Verteillac. — Voir Fayolle.

BRUCIA (N. de), clerc                                                                                                       237

BRUSAC (Flamenc, seigneurs de). —V. Flamenc.

BRUSAC (Mondot de)                                                                                                       98

BUSSOU — Voir Ravilhon.

CADOUIN (Constantin, abbé de)                                                                                      251

—        (Jean Bouhier, abbé de)                                                                                            252

CALVIMONT (le comte de)                                                                                               59

CAMPAGNE. — Voir La Borie.

CAMPAGNIAC — Voir Montard.

CAMPNHAC (Amanieu de)                                                                                               99

CAPDROT (Parchiprêtre et le chapitre de N.-D.de)                                                                      225

CARBONNIERES (Christophe de),  seigneur  de Chambery                                                       101

—        (François de), id.                                                                                                      100

—        (Jean de), seigneur de Lachapelle                                                                            100

—        (Jean de), seigneur du Plessy.                                                                                              100

—        (René-Henri de), abbé de Saint-Vincent-au-Bois .                                                  102

CARLUX. — Voir Noailles.

CASTELNAU (Guy de), évêque de Périgueux                                                                  190

CASTILLON (de), seigneurs de La Jaumarie.                                                                    103

CAUMONT (Armand de) marquis de La Force.                                                                105

—        (Jacques-Nompar de), seigneur et plus tard duc de La Force                                              104

—        (Nompar de), seigneur de Castelnau et de Berbiguières                                          103

CERVOLE (Arnault  de), archiprêtre de Vélines                                                               227-302

CHABROL (Bernard), sergent royal en Périgord.                                                              71

CHALAIS. — Voir Talleyrand. CHAMBRILHAC (Jean de), sénéchal de Périgord.                  54

CHANCELADE (Etienne d'Auriac, abbé de).                                                                   252

CHANOINES                                                                                                                                 223

CHANTERAC (La Croptede). — Voir Cropte de Chantérac.

CHAPITRES. — Voir Eglises et Chapitres.

CHATRES (Bernard de Verneuil, abbé de).                                                                                   253

—        (Gilbert-Célestin de Raymond, abbé de)                                                                 254

—        (Raymond, abbé de)                                                                                                 253

CHAULNES (Paul de), évêque de Sarlat                                                                           201

CHAUNAC DE LANZAC (Jean de), seigneur de Monbette                                                        107

CHAYLARD (Guy du), seigneur de La Querelie et de La Fleunie.                                              107

CLARENS (Bertrand de), prieur de Rives                                                                         263

CLEMENT (Pierre), évêque de Périgueux.                                                                         194

CLERANS (commune de)                                                                                                  28

CLERCS                                                                                                                              237

CLERGE REGULIER.                                                                                                       249

COMTES DE PERIGORD                                                                                                 11

CONDAT (Jean de Roland de Relhanette, administrateur de la commanderie de)                       277

CONFRERIE des Cinq-Plaies du Christ, dans l'église Saint-Silain de Périgueux              260

CONSTANTIN, abbé de Cadouin.                                                                                     251

—       (N. de), seigneur de Pechagut.                                                                                             108

CORDELIERS de Nontron (gardien des)                                                                          257

COURS ET JURIDICTIONS                                                                                                        59

COUSSIERE (La). —Voir Arlot.

COUZE (Georges de Fajol, prieur de)                                                                                            254

CROPTE (La). —Voir La Cropte.

DAGUES (M.-A.), licencié ès-lois                                                                                      282

DALON (Guillaume, abbé de)                                                                                                        255

—        (Pierre, abbé de)                                                                                                       255

DELAVALADE (W., curé de Monsac)                                                                              232

DELPY de Saint-Geyrac, vicaire-général de Périgueux                                                      221-304

DEMIER (P.), chapelain de Saint-Georges de Périgueux                                                   233

DESTORT (Jean)                                                                                                                 282

DOME — Voir Domme.

DOMME (ou DOME) (Bailliage royal de)                                                                          61

—        (Cour des Consuls de).                                                                                             60

—        (Gilbert de)                                                                                                               108

—        (Ville de)                                                                                                                  28

DURFORT (Raymond de), évêque de Périgueux.                                                              188

EGLISES ET CHAPITRES                                                                                                213

ESPAIGNE(Arnaultd'), sénéchal de Périgord.                                                                   53-298

ESTISSAC (N., seigneur d’)                                                                                               110

EVEQUES de Périgueux                                                                                                     185

—        de Sarlat.                                                                                                                  197

EYMET (Consuls et juge d')                                                                                               61

—        (Ville d'). .                                                                                                                29

EYQUEM (Michel), seigneur de Montaigne.                                                                                 111

FAJOL (Georges de), prieur de Couze.                                                                               254

—        (Guillaume de), avocat du roi aux sièges sénéchal et présidial de Sarlat.               72

FAUBOURNEY (N. de), seigneur de Montferrand et de Montréal           ,                                 112

FAYOLLE(Dauphine de La Brousse de Verteillac dame de)                                                        113

—        (Grimon de)                                                                                                              113

—        (Seigneurs, puis marquis de)                                                                                    114

FENELON. — Voir Salignac.

FLAMARENS. — Voir Grossolles.

FLAMENC (Hélie)                                                                                                              115

—        (Hélie), seigneur de Brusac                                                                                      116

—        (Olivier)                                                                                                                    115

FLEUNIE (La). — Voir Chaylard (Du).

FLOTTE (Bernard), sénéchal de Périgord                                                                           298

FORCE (La). — Voir Caumont.

FORSAC (La Beaumede). —Voir Saint-Astier.

FORTANIER, archidiacre de Périgueux                                                                             229

FRERES PRECHEURS de Périgueux                                                                                           259

FRIGIDO-PODIO (Hugues de)                                                                                         283

FRUGIE. — Voir Arlot.

GEOFFROY, abbé de Saint-Astier                                                                                     265

GERARD (Antoine de)                                                                                                       116

—        du Barry (Antoine de), seigneur de La Ricardie                                                      118

—        (François de), seigneur du Barry et de Saint-Quentin                                                         117

—        du Barry (Jeanne de)                                                                                                118

—        (Marc de)                                                                                                                  117

—        (Marie-Anne du  Boys de  Gasque, femme de François de)                                               119

GERARD-LATOUR (Armand de), vicaire-général de Sarlat)                                                       222

GERAUD, abbé de Sarlat                                                                                                   268

GISSON (Etienne-Bertrand de)                                                                                          120

—        (Jean-Jacques   de),   seigneur de  La Foussade                                                       119

GIVERZAC — Voir Javel,

GLEIA (Jean de La).                                                                                                           284

GONTAUT (Armand de), baron de Biron                                                                          123

—        Biron (Armand de)                                                                                                   122

—        Biron (Armand de), évêque de Sarlat.                                                                                 197

—        (Arnault de), seigneur de Saint-Geniès et d'Andaux. .                                                        126

—        (Charles de), baron de Biron                                                                                    125

—        (De), ducs de Biron .                                                                                                127

—        (Hémery de), seigneur de Montferrand                                                                               122

—        (Jean II de), sire de Saint-Geniès.                                                                            126

—        (Séguin Ier de), sire de Badefol.                                                                              120

GONTAUT (Séguin II de), seigneur de Badefol.                                                               121

GOUDIN de Pauliac (Marie-Joseph de)                                                                             127

GRAMONT (François de), seigneur de Mussidan.                                                             128

GRAULET (P. de)                                                                                                              283

GREGORI (Pierre), bourgeois d'Excideuil.                                                                        182

GRESINHAC (Brat de)                                                                                                      128

GREZEL (Barthélémy de), seigneur de Griffoul.                                                               129

GRIFFOUL. — Voir Grézel.

GRIGNOLS. — Voir Talleyrand.

GRIMOARDIERE (La). — Voir Taillefer.

GROSSOLLES de Flamarens (Emmanuel-Louis de), évêque de Périgueux                                  196

GUILLAUME, abbé de Dalon                                                                                           255

—        abbé de Peyrouse       262

—        prieur de Saint-Jean-de-Côle                                                                                    266

HARBET (Denis)                                                                                                                284

HAUTEFORT. — Voir Born.

HELIE II, abbé de Tourtoirac                                                                                                         275

—        VI, comte de Périgord                                                                                                         11

—        Taleyrand, depuis Hélie VII, comte de Périgord                                                     14

HENRI II, sire d'Albret, roi de Navarre, comte de Périgord                                                          22

HUGUES, abbé de Saint-Àmand-de-Coly                                                                          263

HUMBERT, archiprêtre de Périgueux                                                                                            226

JAUBERT. — Voir Jobert.

JAUMARIE (LA). — Voir Castillon.

JAL (Johandau)                                                                                                                   285

JAVEL (Antoine-François de), seigneur de Giverzac et de Domme                                              130

—        (François de), seigneur de Giverzac                                                                                    129

JEAN Ier, abbé de Peyrouse             2                                                                                61

—        bâtard d'Orléans, comte de Périgord.                                                                                 19

JOBERT (Pierre), seigneur de Nantiac                                                                                            131

JORIE (La). — Voir Malet,

JOVELLE (Marquèse de), abbesse de Ligueux                                                                  256

JULLY. — Voir Baudot de Jully.

JURIDICTIONS. — Voir Cours et Juridictions.

JUVENALS (Etienne de), bourgeois et consul de Périgueux.                                                        181

LA BEAUME DE FORSAC. — Voir Saint-Astier.

LA BORIE (Géraud de), marquis de Campagne.                                                               131

LA BROUSSE DE VERTEILLAC — Voir Fayolle.

LA CHAPOULIE. — Voir Bonet.

LA COMBE (Raymond), curé de Vilhac                                                                            234

LA CROPTE de Beauvais (Uranie de), princesse de Savoie-Carignan, comtesse de Soissons      132-303

—        de  Bourzac   (Jean-François de), évêque-comte de Noyon.                                               242

—        de Bourzac (le vicomte de)                                                                                      133

—        de Chantérac (Bonaventure-Marguerite Le Blanc de Mauvesin, marquise de)                   133

LADIEUDYE (Jean de), procureur du roi aux sièges sénéchal et présidial de Sarlat.                   72-299

LADOUZE. — Voir Abzac.

LAFAYE (François de Maillard de). — Voir Maillard.

—        (Guillaume de), juge de Montignac                                                                         73

LA FORCE. — Voir Caumont.

LA JORIE. — Voir Malet. LA LANDE. — Voir Mas-Paysac (du).

LA MOTHE-FENELON. — Voir Salignac.

LANZAC. — Voir Chaunac.

LARIGAUDIE (N. de Bardon, dame de)                                                                          134

LA ROCHE (Hugues), abbé de Terrasson                                                                          272

—        (Jean de), seigneur de La Rochebeaucourt                                                              134-300

LA ROCHEBEAUCOURT. — Voir La Roche.

LAROQUE. — Voir Beaumont.

LA SERRE (Pierre de), seigneur de La Maletie.                                                                 135

LA TOUR (Guillaume de), archidiacre de Périgueux                                                                     230

—        (Ramnulfe de), évêque de Périgueux.                                                                                  185

LA TOUR-BLANCHE (Pierre de)                                                                                     178

LAZARISTES de Sarlat                                                                                                     269

LE BLANC (Denis-Alexandre), évêque de Sarlat.                                                             202

LE BOUX (Guillaume), évêque de Périgueux.                                                                               194

LE-DROUX (Adhémar de Marsielh, curé de Saint-Etienne-)                                                        232

LEGUILHAC — Voir Montozon.

LEJEUNE (Raymond), écolâtre de Périgueux                                                                                235

LESTRADE  (Marie-Jeanne-Claude-Victoire de Lasteyrie du Saillant, marquise de).                  135

LEVIDA (Pierre), chapelain de Salignac                                                                            233

LIGUEUX (Abbaye de).                                                                                                     256

—        (Almoïs de Pons d'Agonac, abbesse de)                                                                 255

—        (Marquèse de Jovelle, abbesse de).                                                                         256

LINGENDES Jean de), évêque de Sarlat                                                                           198

LOMAGNE (Phelippe, vicomtesse de)                                                                               174

LOSSE (Jean II de)                                                                                                             136

—        (Jean III de)...                                                                                                                     138

LOSTANGES (Henri, marquis de)                                                                                     130

LUSTRAC (Jean de), évêque de Périgueux                                                                                    191

MACHECO de Prémaux (Jean-Chrétien de), évêque de Périgueux                                               195

MAGNAC (Adhémar de), chanoine de Saint-Front-de-Périgueux                                    223

MAILLARD (François de), seigneur de Lafaye                                                                 139

MALET de La Jorie (Constance-Gertrude de).                                                                   140

—        de Puyvallier (Louis III de), seigneur de Roquefort et de Roqueneuve.                 140

MAREUIL (Gabrielle de), dame de Mareuil et de Villebois, marquise douairière de Mézières

                                                                                                                                             142

                (Raymond de), seigneur de Villebois.                                                                                 141

MARSIAC (Guichard de), sénéchal de Périgord.                                                               298

MARSIELH (Adhémar de), curé de Saint-Etienne-Le-Droux                                                       232

MARTIN (Jean), évêque de Périgijeux                                                                               192

MARTINI (Jean de), sieur de La Maurelie                                                                         74-299

MAS (Gabriel du), évêque de Périgueux ..                                                                          189

MAS-PAYSAC (DU), seigneurs du Mas, de Paysac, de La Lande                                               142

MAURELIE (La). — Voir Martini.

MAURIAC. — Voir Taillefer.

MELLET. — Voir Meynard.

MELUN (Simon de), sénéchal de Périgord.                                                                                   49

MEYNARD (Julien de), seigneur de Mellet.                                                                                  143

MEZIERES  (Gabrielle   de Mareuil,  marquise douairière de)                                                      142

MONASTERE de Saint-Front de Périgueux.                                                                                 257

MONBETTE. — Voir Chaunac.

MONSAC (W. Delavalade, curé de)                                                                                              232

MONTAFILO (Jean de), prévôt de Nontron.                                                                     74

MONTAGU (De), seigneurs de La Siguenie.                                                                                 144-303

MONTAIGNE (Michel Eyquem, seigneur de                                                                                111

                (Raymond de), évêque de Bayonne.                                                                                   243

MONTALEMBERT (Jacques de), seigneur de La Bourlie.                                                145

MONTARD (De), seigneurs de Monguyard, de Campagniac, etc                                     145

MONTASTRUC. — Voir Abzac.

MONTESQUIOU (Henri-Jacques de), évêque de Sarlat                                                    203

MONTE-VALERIO (P. de), archiprêtre de Nontron                                                                     226

MONTFAUCON (Guillaume de), maréchal pour le roi en Périgord                                              75

MONTFERRAND. — Voir Faubourney, Gontaut et Vassal.

MONTFORT. — Voir Noailles.

MONTGUYARD. — Voir Montard.

MONTIGNAC (Cour de)                                                                                                    62

—        (Guillaume de Lafaye, juge de).                                                                              73

                (Seigneurs de). — Voir Pons.

MONTIGNY (Henri de), sénéchal de Périgord.                                                                 51

MONTMEGE. — Voir Bernard (Du).

MONTOZON (De), seigneurs de Léguilhac                                                                       146

MONTREAL.  — Voir Faubourney et  Saint-Astier.

MOSNIER (Adhémar), seigneur de Planeaux.                                                                   146

MOTHE-FENELON (La). — Voir Salignac.

MUSSIDAN. — Voir Gramont.

N., abbé d'Aubeterre                                                                                                            249

—        , abbé de Boschaud                                                                                                  249

—        , abbé de Saint-Astier                                                                                               264

NANTIAC (ou Nanthiat). — Voir Jobert.

NAVARRE (Henri  II,  sire d'Albret, roi de), comte de Périgord                                      22

NEE (Jean)                                                                                                                           285

NEUVILLE (Adhémar de), abbé de Tourtoirac.                                                                274

NOAILLES (Adrien-Maurice, duc de), comte de Montfort, Aillac et Carlux                               147

NONTRON (Jean de Montafilo, prévôt de)                                                                                   74

—        (le gardien des Cordeliers de)                                                                                              257

—        (P. de Monte-Valerio, archiprêtre de)                                                                                  226

—        (Prévôté de)                                                                                                              63

OFFICES                                                                                                                             71

OFFICIALITE de Périgueux                                                                                                          205

—        de Sarlat                                                                                                                   210

ORDRE de Saint-Jean-de-Jérusalem.                                                                                             277

ORLEANS (Jean, bâtard d'), comte de Périgord.                                                               19

PAYSAC. — Voir Mas-Paysac (Du).

PAYSANS. — Voir Bourgeois et Paysans.

PAYZAC (Eglise de)                                                                                                          213

PECHAGUT. — Voir Constantin.

PELET (Hélie de), évêque de Périgueux. .                                                                          187

PELEVEZY. — Voir Bernard (Du).

PENITENTS blancs de Sarlat                                                                                                         270

—        bleus de Sarlat                                                                                                                      271

PERIGORD (Comtes de).                                                                                                   11

—        (Contrats de la Cour de)                                                                                          63

—        (Cour des appels des comtes de).                                                                             63

—        (Hélie Taleyrand de), évêque d'Albano, cardinal                                                     243

—        (Jeanne de), dame de Lavardac.                                                                              147

—        (Sénéchaussée de).                                                                                                   54

—        (Sénéchaux de)                                                                                                         49

PERIGUEUX (Archidiacres de)                                                                                         229

—        (Archiprêtres de)                                                                                                      226

—        (Augustins de)                                                                                                                     261

—        (Chanoines de)                                                                                                                     223

—        (Chapelain de Saint-Georges de).                                                                            233

—        (Chapitre de Saint-Etienne de).                                                                               213

—        (Chapitre de Saint-Etienne et Saint-Front de)                                                                     217

—        (Chapitre de Saint-Front de)                                                                                    216

—        (Confrérie des Cinq Plaies du Christ, dans l'église de Saint-Silain de)                               260

—        (Cour du pariage de Saint-Front de)                                                                        66

—        (Elus de)                                                                                                                   299

—        (Etienne de Juvenals, consul de)                                                                              181

—        (Evêques de).                                                                                                           185

—        (Frères prêcheurs de).                                                                                                           259

—        (Monastère de Saint-Front de)                                                                                 257

—        (Officialité de)                                                                                                                     205

—        (Présidial de)                                                                                                           68

—        (Raymond Lejeune, écolâtrede).                                                                              235

—        (Ville de).                                                                                                                 29-291

PERIGUEUX-PUY-SAINT-FRONT (Ville de).                                                               37-291

PERSONNAGE.INCONNU                                                                                                         286

PEYWGNAC. — Voir Sauret.

PEYROUSE (Abbaye de)                                                                                                   262

—        (Guillaume Ier, abbé de)                                                                                          262

—        (Jean Ier, abbé de)                                                                                                    261

PIERRE, abbé de Dalon                                                                                                      255

—        abbéde Saint-Amand-de-Coly                                                                                             264

PLANEAUX. — Voir Mosnier.

PLAS (Jean de), évêque de Périgueux                                                                                            190

PONS (Geoffroy IV de), seigneur de Pons et de Montignac.                                                        149

—        (Geoffroy V de), seigneur de Ribérac; vicomte de Turenne                                               152

—        (Renaud de), dit Hélie Rudel, seigneur de Bergerac et de Montignac                                150

—        (Renaud II de), seigneur de Bergerac et de Montignac                                                      149

—        (Renaud IV de), seigneur de Ribérac, vicomte de Carlat                                        152

PONS D'AGONAC (Almoïs de), abbesse de Ligueux                                                       255

PONTE D'ALBARET (Joseph-Anne-Luc de), évêque de Sarlat                                       203

PORTE (Hélie de La), abbé de Saint-Astier.                                                                                  265

PRELATS d'origine ou  d'extraction périgourdine                                                             239

PREMAUX. — Voir Macheco.

PRESIDIAL de Périgueux                                                                                                  68

PRIEURS. — Voir Clergé régulier.

PUJOLS (Hugues de), seigneur de Blanquefort, capitaine de Sauveterre                          154

—        (Pons de), capitaine de Villefranche.                                                                       155

—        (Raymond de), capitaine de Villefranche                                                                156

PUYVALLIER. — Voir Malet.

QUERELIE (La). — Voir Chaylard (Du).

QUIHIRIAC (Johanot de), paysan de Biron.                                                                                 182

R., archidiacre de Périgueux                                                                                                229

RAMOND, abbé de Terrasson                                                                                            271

RAVILHON (Jean-Joseph de), seigneur de Bussou                                                                       157

RAYMOND, abbé de Châtres                                                                                            253

—        (Gilbert-Célestin de), abbé de Châtres                                                                     254

RELHANETTE. — Voir Roland.

RIBERAC (Seigneurs de). — Voir Aydie et Pons.

RIVAU (Beauvau du). — Voir Beauvau.

RIVES (Bertrand de Clarens, prieur de)                                                                             263

ROCHE (LA). — Voir La Roche.

ROCHEBEAUCOURT (LA). — Voir La Roche-beaucourt.

ROGER-BERNARD, comte de Périgord                                                                           17

ROLAND DE RELHANETTE (Jean de), administrateur de la commanderie de Condat            277

ROMIGIRAS (G. de).                                                                                                                    286

ROYERE (Jean-Marc de), évêque de Castres.                                                                    244

—        (le vicomte de)                                                                                                        157

RUDEL de Bergerac 160

(Hélie Ier), seigneur de Bergerac.                                                                                        158

—        (Hélie II),        id.                                                                                                      159

—        (Marguerite), dame de Bergerac, vicomtesse de Turenne                                        160-303

—        (Renaud de Pons, dit Hélie), seigneur de Bergerac et de Montignac.                                 150

SAINTTAMAND-DE-COLY (Hugues, abbé de).                                                             263

—        (Pierre, abbé de)                                                                                                       264

SAINT-ASTIER (Chapitre de)                                                                                           219

—        (Geoffroy, abbé de)                                                                                                 265

—        (Hélie de), seigneur de Lisle.                                                                                   161

—        (Hélie de), seigneur de Montréal                                                                              162

—        (Hélie de La Porte, abbé de).                                                                                   265

—        (Itier de)                                                                                                                   163

—        (Jacques de), seigneur des Bories                                                                             164

—        (Mainfroy de)                                                                                                           162

—        (N., abbé de)                                                                                                            264

—        (Pierre-Astier, marquis de).                                                                                      165

—        (Pierre de), évêque  de   Périgueux                                                                          186

—        (Renaud de)                                                                                                             163

—        (Ursule de La Beaume de Forsac, marquise de)                                                      166

SAINT-CLAR (Géraud de), conseiller-assesseur en la vice-sénéchaussée de Sarlat                      75

SAINTE-AULAYE (Brémond de)                                                                                     166

SAINT-GENIES. — Voir Gontaut.

SAINT-GEYRAC. — Voir Delpy.

SAINTJEAN-DE-COLE (Guillaume, prieur de).                                                               266

—        (Prieuré de).                                                                                                              267

SAINT-JEAN-DE-JERUSALEM (Ordre de)                                                                                277

SAINT-PARDOUX-LA-RIVIERE (Adhémar Séguin, damoiseau de)                             171

—        . (Armand   de    La Brandie, prieur de)                                                                  267

SAINT-YON (Anselme de), sénéchal                                                                                             298

SALIGNAC de La Mothe-Fénelon (Bertrand de).                                                             169

—        de La Mothe-Fénelon (François de), archevêque-duc de Cambrai.                         244

—        de La Mothe-Fénelon (François de), évêque de Sarlat-.                                          199

—        de La Mothe-Fénelon (Léon-François-Ferdinand de), évêque de Lombez             245

SALIGNAC de La Mothe-Fénelon (Louis de), évêque de Sarlat. .. .                                            198

—        de La Mothe-Fénelon (Pons de)                                                                              170

—        (Géraud de)                                                                                                              167

—        (Hélie de)                                                                                                                 167

—        (Pierre de)                                                                                                                 169

—        (P. Levida, chapelain de)                                                                                         233

—        (Raymond de).                                                                                                                     168

SARLAT (Abbaye de)                                                                                                        268

—        .   (Bernard, abbé de)                                                                                               269

—        (Bureau de l'élection de)                                                                                          69

—        (Chapitre de).                                                                                                           219

—        (Evêques de)                                                                                                            197

—        (Géraud III, abbé de)                                                                                               268

—        (Lazaristes de)                                                                                                                      269

—        (Madeleine d'Aymerique, abbesse des Clarisses de)                                                270

—        (Officialité de) ;                                                                                                       210

—        (Pénitents blancs de)                                                                                                270

—        (Pénitents bleus de)                                                                                                  271

—        (Ville de)                                                                                                                  297

SAURET (Jean de), seigneur de Peyrignac.                                                                        170

SCEAUX de  provenance  périgourdine,  mais dont l'attribution est incertaine.

—        ecclésiatiques                                                                                                            183

—        laïques                                                                                                                      9

SEGONZAC. — Voir Bardon.

SEGUIN (Adhémar), damoiseau de Saint-Pardoux-La-Rivière                                         171

SEIGNEURS    77

SENECHAUSSEE de Périgueux                                                                                        54

—        de Sarlat. .                                                                                                                56

SENECHAUX de Périgord                                                                                                49

SENECTERE (François de), évêque de Sarlat.                                                                   197

SENECHAL (Guy), sire de Mortemer, sénéchal de Périgord                                                        52

SERRE (LA) — Voyez Abzac et La Serre.

SIGUENIE (LA) — Voir Montagu.

SORBIER (Jacques de).                                                                                                      172

SUAU (Gratien de), greffier en la maréchaussée.                                                               76

TAILLEFER (Audoynot de).                                                                                                         172

—        (Daniel Grimoard de).                                                                                                          173

—        (François-Athanase-Wlgrin, comte de)                                                                    137

TALEYRAND. — Voir Talleyrand.

TALLEYRAND (Hélie Ier de), seigneur deGrignols)                                                                    175

—        (Hélie II de), id.                                                                                                       177

—        (Pierre de)                                                                                                                 176

—        (Raymond de), sire de Grignols et de Chalais                                                                     175

TALLEYRAND DE PERIGORD. — Voir Lomagne et Périgord.

TALLEYRAND-PERIGORD (Alexandre-Angélique de), archevêque-duc de Reims.                246

—        (Charles-Maurice de), évêque d'Autun.                                                                   247

—        (Gabriel-Marie, comte de)                                                                                        177-301

TARAVELA (Guillaume)                                                                                                   287

TERRASSON (Abbaye de).                                                                                               272

               (Hugues La Roche, abbé de).                                                                                272

                  (Ramond, abbé de)                                                                                             271

THIVIERS (Juridiction royale de)                                                                                      69

TOUR (LA). — Voir La Tour.

TOUR-BLANCHE (Pierre de La)                                                                                      7

TOURTOIRAC (Abbaye de)                                                                                                          273

—        (Adhémar de Neuville, abbé de).                                                                             274

—        (Hélie II, abbé de)                                                                                                    275

—        (N., abbé de)                                                                                                            273

VASSAL (N. de Montferrand, dame de)                                                                           178

—        (N. de), baron de Vassal-Saint-Gilles.                                                                                 179

—        (N. de), seigneur de La Vassaldie                                                                            179

VAUCOCOUR (Sarrant de)                                                                                               180

VAYSSIERE (Hélie), curé de Saint-Martin-de-Bergerac                                                   231

VELINES (Arnault de Cervole, archiprêtre de).                                                                 227

VERNEUIL (Bernard de), abbé de Châtres                                                                       253

VERTEILLAC (La.Brousse de). —Voir Fayolle.

VEUNAS (Hélie de), prêtre                                                                                                287

VIGIER (Bernard), chevalier                                                                                                         180

VILHAC (Raymond La Combe, curé de)                                                                           234

VILLEBOIS. — Voir Mareuil.

VILLES                                                                                                                               23

VITRAC. — Voir Domme.

VILLEFRANCHE-DE-LONGCHAPT                                                                             48

    327 —

    TABLE DES MATIÈRES.

Pages

AVANT-PROPOS                                                                                                              5

PREMIÈRE PARTIE. — SCEAUX LAÏQUES                                                9

A.        — COMTES DE PERIGORD (dynastie des Talleyrand)                                      11

B.        — COMTES DE-PERIGORD (dynastie d'Orléans)                                                          19

C.        — COMTES DE PERIGORD (dynastie d'Albret)                                                 21

D.        — VILLES                                                                                                              23

E.        — SENECHAUX ET SENECHAUSSEES                                                                       49

F, — COURS, JURIDICTIONS, ETC                                                                               59

G. — OFFICES                                                                                                                   71

H. — SEIGNEURS                                                                                                            77

L — BOURGEOIS ET PAYSANS                                                                                   181

DEUXIÈME PARTIE. — SCEAUX ECCLÉSIASTIQUES                           183

J. — EVEQUES DE PERIGUEUX                                                                                   185

K. — EVEQUES DE SARLAT                                                                                         197

L. — OFFICIALITES                                                                                                        205

M. — EGLISES ET CHAPITRES                                                                                     213

N. — VICAIRES-GENERAUX                                                                                        221

O. — CHANOINES                                                                                                           223

P.   — ARCHIPRÊTRES                                                                                                    228

Q. — ARCHIDIACRES                                                                                                    229

|R. — CURES ET CHAPELAINS                                                                                     231

S.  — ECOLATRES                                                                                                           235

T. — CLERCS                                                                                                                    237

U. — PRELATS D'ORIGINE OU D'EXTRACTION PERIGOURDINE                                  239

V. — CLERGE REGULIER                                                                                                         249

X. — ORDRE DE SAINT-JEAN-DE-JERUSALEM                                                       277

TROISIÈME PARTIE. — SCEAUX DE  PROVENANCE PÉRIGOURDINE,

MAIS DONT.L'ATTRIBUTION EST DOUTEUSE                                        279

— 328 —

NOTES.

I. — SUR LA REPRODUCTION TYPOGRAPHIQUE DE LA LEGENDE DES SCEAUX. 289

II. — SUR LES SCEAUX DE LA VILLE DE PERIGUEUX.                                                   291

III.      — SUR LES SCEAUX DE LA VILLE DE SARLAT                                                     297

IV.      — SUR LES SCEAUX DES SENECHAUX DE PERIGORD                                       298

V. — SUR UN SCEAU SE RAPPORTANT A LA SERIE F (COURS ET JURIDICTIONS)  199

VI. — SUR LES SCEAUX DE JEAN DE LADIEUDYE ET DE JEAN DE MARTINI (N°s 82 ET 85)                                                                                                                                                      299

VII. — SUR LE SCEAU DE JEAN DE LA ROCHE, SEIGNEUR DE LA ROCHEBEAUCOURT (N° 208)                                                                                                                                             300

VIII. — SUR LE SCEAU N° 296 (N., COMTE DE TALLEYRAND-PERIGORD)                 301

IX. — SUR LES VARIANTES DU MOT Petragoricensis DANS LA LEGENDE DE DIVERS SCEAUX DES EVEQUES DE PERIGUEUX                                                                                301

X. — SUR LES SCEAUX D'ARNAULT DE CERVOLE                                                                      302

XI. — ADDITIONS ET RECTIFICATIONS DIVERSES                                                                      303

TABLES.

INDEX CHRONOLOGIQUE                                                                                                       307

INDEX ALPHABETIQUE                                                                                                            319

 

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