Les Syndics
(suite et fin)
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Transcription
Ce nouveau texte consacré à l’élection d’un syndic général à Saint Méard, illustre à nouveau notre propos précédent sur le rôle des syndics dans le fonctionnement du pouvoir sous l’absolutisme royal, ou comme il est précisé ici, « pour recevoir les ordres qui leur seront adressés pour le service du Roi ».
Les critères de sélection sont liés de façon évidente aux biens dont doivent disposer ceux qui prétendent à cette charge. La rotation de la fonction sur une période très courte (une année) semble également un principe bien établi[1].
Ce qui surprend le plus ici, c’est le fonctionnement quasi oligarchique du pouvoir à cet échelon terminal. Cette fameuse « majeure partie » de la population d’une paroisse de plusieurs centaines d’habitants se réduit en tout et pour tout à une quinzaine de personnes, qualifiés ici comme dans le texte précédemment présenté, de gens de biens, intelligents, capables, solvables et qui semblent se partager par cooptation et sans contestation la parcelle locale du pouvoir qui leur est dévolue.