BnF, Fonds Périgord, TOME 11
(Prunis & Leydet)
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Volume de 460 feuillets, plus les feuillets 171bis, 342 bis.
Les feuillets 4, 29-41, 57-69, 106, 259, 260 sont blancs.
Les feuillets 152, 154, 155, 158, 159, 163, 343, 359, 364, 380, 403, 405, 406, 460 sont mutilés
(28 janvier 1899)
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Quelques repères pour le lecteur (note Cl. R.) :
- Inventaire du Trésor des chartes, tome IX, miscellanea (fol. 1 à 96)
- Portefeuille de Mr de Gaignières, inventaire et extraits du Président Doat (fol. 100 à 149)
- Inventaire des titres de Pau (fol. 150 à 169
- Chroniques des comtés de Périgord et vicomtés de Limoges (fol . 170 à 275)
- Extraits faits à l’abbaye de St Germain (fol. 276 à 298)
- Extrait des manuscrits de D. CLAUDE ESTIENNOT, à la Bibliothèque de Saint-Germain (fol. 300 à 342)
- Extraits des registres secrets du Parlement de Bordeaux (fol. 379 à 406)
- Relevés des registres du Parlement de Bordeaux (fol. 407 jusqu’à la fin du volume)
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f° 1r° / Invent. du Thresor des chartes, tome IX, miscellanea.
Foi et homage entre les mains de Geoffroi Chandaurauches chevalier, et autres, sauf le droit du vicomte de Limoges 1227.
Angleterre II. Depuis l’an 1200 jusqu’en 1252[1]
[2]Traité de trêves pour cinq ans entre le roi Philippe Auguste et le roi Jean d’Angleterre. Les conservateurs de la treve pour le roi d’Angleterre sont Hubert de Bourg senechal de Poitou, Regnaut de Pons, le vieil abbé de St Jean d’Angeli et le doyen de Saintes, de la part du roi de France Pierre Savari, Gui Turpin, l’abbé de Marmoutier et l’archidiacre de Tours, qui jugeront des contraventions.
Angleterre III. Depuis l’an 1250 jusqu’en 1280.
[3]Articles de la paix accordee à Paris le mardi après la quinzaine de la Pentecôte 1258 entre le roi St Louis et le roi d’Angleterre. Le roi donne au roi d’Angleterre et aux siens trois pays et dioceses : Limosin, Querci et Perigord, retient à lui les hommages de ses freres s’ils y tiennent quelque chose, se charge de recompenser ledit roi d’Angleterre de ce qui etoit audit pays et ne pouvoit être par privilege être mis hors de la couronne de France, promet rendre l’Agenois au roi d’Angleterre, decharge de tous engagemens au cas qu’il echet au roi St Louis ou aux siens de par Jeanne comtesse de Toulouse qui le tenoit lors et cependant baillé la valeur chacun an sur son thresor, et si l’Agenois echoit et autres, l’hommage et la valeur appartiendront à l’Anglois de même la terre qu’Alfonse comte de Poitiers tenoit en Querci de par la dite Jeanne de Toulouse sa femme etc.
Angleterre IV. Depuis l’an 1280 jusqu’en 1300.
[4]Traité de paix entre le roi Philippe le Bel et Edouard Ier roi d’Angleterre duc de Guienne par lequel est convenu que tout ce qui etoit ez pays de Limosin, Perigord, Querci seroit pour le regard du roi audit roi d’Angleterre, specialement Brantome, excepté toutefois les acquets faits par les rois de France depuis la paix de l’an 1259, les hommages des freres du roi St Louis fors du comte Alphonse de Poitiers décédé sans enfans, et les privileges de ne pouvoir être mis hors la couronne delaissée audit roi Philippe 3eme, par le traité d’Amiens en 1272, fut declaré que les privilegiés n’avoient lors des privileges octroyez, etc. 1286.
Angleterre V. Depuis 1300 jusqu’en 1320.
[5]Rapport fait au roi par ses ambassadeurs de ce qu’ils avoient fait en Gascogne. Disent qu’ils trouverent le senechal de Gascogne armé pour une guerre qui etoit entre Jourdain de Lisle et Alexandre de Caumont 1312.
f° 1v°/ Invent. du Thresor des chartes. Normandie I.
[6]Privileges et franchises octroyés aux Normants par Charles le Bel, en 1315.
[7]Promesse de secourir le roi en la conquete d’Angleterre par Raoul comte d’Eu, Jean Malet sire de Montagu, Guillaume Martel, Richard d’Ivetot, Jean Martel de Bacqueville, déc. 1339
[8]Accord entre le procureur du roi d’une part et Gui Malet chevalier, seigneur de Graville, 1321.
[9]Angleterre VI. Depuis 1320 jusqu’en 1330.
[10]Acte de l’hommage fait par Edouard III roi d’Angleterre en personne au roi Philippes de Valois pour le duché de Guienne et pairie de France à Amiens le 6 juin 1329. [--miles] [11] de Noyers, le sgr de Caumont, Ameron de Fossat, Arnaut Dufort, le sgr de Lescun, Bertrand Caillac, le senechal des Landes, Raimond Bern de Ste Foi, Alexandre de Caumont sire de Tournebu qui ont été cause des mouvemens dudit pays ausquels combien qu’ils eussent forfait corps et biens, ledit roi de France en faveur de la reine d’Angleterre convertit ladite peine en bannissement à la charge d’obéir au ban, et d’abattre les forteresses desdits bannis etc., 1326.
Angleterre VII. Depuis 1330 jusqu’en 1350.
[12]Procès-verbal de la saisie faite par le commandement du roi Philippe de Valois des duchés et pairies de Guienne sur le roi d’Angleterre, le 13 de juin 1337. Les commissaires deputés par le roi etoit le senechal de Perigord qui avoit commis Helias de Sudor clerc et Pierre de Motis lieutenant du senechal de Perigord ; ils s’adresserent au senechal de Gascogne pour le roi d’Angleterre, etant à Libourne, declarant lesdits commissaires que le roi de France, par l’avis de son Conseil, avoit mis en sa main le duché de Guienne et pairie de France appartenant audit roi d’Angleterre, declarerent qu’ils etoient venus pour l’execution de ladite resolution, ce qu’ils firent en presence de plusieurs, enjoignant audit senechal de les mettre pour le roi de France en possession... Le senechal repondit qu’il n’obeiroit et apres que lesdits commissaires eurent fait venir audit senechal les lettres duroi, il demanda qu’ils eussent pour agreable qu’il prit conseil à Bordeaux, chef du duché, et qu’à Libourne où il etoit, il n’y en avoit pas. Le senechal, sur le refus des commissaires, protesta d’en appeler au roi de France et à sa cour garnie de pairs en la grand-chambre où l’on plaide la cause des pairs de France.
Suivent les lettres du roi au senechal de Perigord par lesquelles il lui mande qu’après plusieurs rebellions du roi d’Angleterre son homme-lige et entre autres parce qu’il avoit retiré Robert d’Artois jadis comte de Beaumont son ennemi capital, il a ordonné de mettre en sa main le duché de Guienne et lui enjoint d’executer le dit arret. Donné à Vincennes le 24 mai 1337.
Suit la commission donnée par le dit senechal aux susdits commissaires. Donné à Bragerac, le 3 juin 1337.
f° 2r° / Invent. du Thresor des chartes, tome V, Guienne, Languedoc.
PERIGORT
[13]Lettre de Ramnulfe evêque de St Etienne de St Front de Perigueux et des abbés et prelats dudit diocèse au roi par laquelle, après lui avoir remontré que d’ancienneté les rois de France avoient coutume d’envoyer des senechaux prevots pour le gouvernement dudit evêché que Raimond evêque dudit lieu et les prelats avoient envoyés auprès dudit sgr roi sur même sujet, qui leur promit lesdits ecclesiastiques leur faisant serment de fidelité qu’il y pourvoiroit à leur consentement ; ils supplierent le roi de leur envoyer un senechal dessus la terre pour punir les mechans, defendre les bons, conserver les droits de l’eglise, tenir la main que la foi catholique soit maintenue, et les ordonnances du roi observées. Sans datte, scellée de 5 sceaux. Est dit que l’eglise de France est « regis Franc. viridarium ».
[14]Lettre par laquelle Elie comte de Perigord reconnoit avoir fait hommage lige au roi (Philippe Auguste) du comté de Perigort, et obligé ses successeurs d’en faire de même. Donné au camp devant Rouen, mai 1204, scellée.
[15]Lettre d’Elie comte de Perigord, par laquelle il promet au roi St Louis d’entretenir la paix faite avec ceux du château St Front et qu’il ne permettra leur etre fait dommage. Promet de mettre entre les mains du bailli du roi ceux qu’il tient dudit château, reconnoit avoir amandé au roi la faute par lui commise de n’avoir delivré lesdits prisonniers au commandement du roi. 1246. Scellée.
[16]Compromis entre Helie comte de Perigord pou lui et pour ceux qui s’etoient retirés du Pui St Front, le chapitre de Perigord et autres d’une part, et les maire et consuls et communauté dudit Pui St Front d’autre, promettant de croire, tenir et executer ce qui sera ordonné touchant leurs differents par Pierre de Hernencourt chevalier, Guillaume de Limoges et Garnier clercs du roi envoyés pour ce par le roi en Perigort, 1247. Scellée de 8 sceaux.
f° 2v°
[17]Lettre de Itier de Perigort et ses enfans auxdits envoyés par le roi, par laquelle le decès arrivé de leur père, ils promettent tenir ce qu’ils ordonneront. Juillet 1247, scellée.
[18]Lettres du doyen et chapitre de Perigueux au roi se soumettant à l’arbitrage des susdits deputés, suppliant le roi d’ordonner que les torts qui leur ont été faits soient reparés. 1247. Scellée.
[19]Guienne
Morans Mouleydier : Procedures faites au parlement par le mr le procureur general contre le sr de Pontbriant pour faire rentrer le roi dans les terres de Morans et Montleydier comme étant du domaine. Au nombre de 9 pièces.
[20]Perigueux et dixmes de Bragerac.
Privileges de la ville de Perigueux.
Foi et hommage faits au roi par les consuls de Perigueux. Inventaire par le chapitre de l’eglise de Perigueux contre mr le procureur general touchant les dixmes de St Martin de Bergerac, de la Madeleine et de St Christophe.
[21]Languedoc
[22]Lettre par laquelle P. evêque de Perigueux tenant le lieu de l’abbé de St Front, demande que le roi prenne leur defense. 1245, scellée.
[23]Vente faite au roi par Guillaume de Doma damoiseau, fils de Pons de Doma, de la tour et de ce qu’il avoit au Mont-de-Doma. 1280, scellée.
[24]Dont fait au roi du château de Bergerac par Renaud de Pons chevalier, sire de Ribérac, à lui appartenant tant par le testament de Marguerite de Bergerac son ayeule que par une transaction faite entre lui et le sr de Bergerac. 1338, scellée.
[25]Toulouse
[26]Don (fait à) Raimond comte de Toulouse par Aimar de Durfort de tous les droits que ledit Aimar avoit au fief de Durfort. 1205, nov.
f° 3r°
Angleterre VIII. Depuis l’an 1350 jusqu’en 1360.
[27]Traité de trêve entre le roi Philippe de Valois et le roi d’Angleterre. Les gardiens de la treve des parties de Flandres furent messires Gui de Nelle marechal de France, m. Jean de Landas et le gouverneur d’Artois, ez parties de Languedoc et de Poitou et de toute la Guienne, les comtes de Perigord et de Ventadour, messire Foulques de Matas, en Bretagne le sire de Craon.
Angleterre XI. Depuis l’an 1361 jusqu’en 1365.
[28]Acte par lesquels les commissaires depués par le roi reconnoissent avoir reçu de mrs des Comptes à Paris les comtes de Poitou, Limousin, Xaintonge, Bigorre, Angoumois, Querci, Agenois, Perigord, Belleville Ponthieu l’an 1361.
Angleterre XII. Depuis l’an 1366 jusqu’en 1399.
[29]Vingt promesses en obligations d’adherer ou poursuivre les appellations interjettées en la Cour de Parlement de Paris par le comte d’Armagnac du prince de Galles : tenir le partir du roi Charles V, et de lui aider de leurs forteresses par Albert sire de Courtine, Nicolas de Beaufort sr de Linseville, Jean de Rochefort sr de Chastelvert, Le Borgne de Trouillet gentilhomme de Limosin, Raymond de Mareuil gentilhomme de Guienne, François Ithier de Perace chevalier de St Jean de Jer., commandeur de Belle Chassagne, Renaud sire de Pons, Jean de St Chamant 1369.
Angleterre XIV. Depuis l’an 1407 jusqu’en 1443.
[30]Conference et traité fait entre les ambassadeurs du roi d’Angleterre et ceux du roi à Paris. Les 1ers demandoient que le roi restituat les hommages, souveraineté et domaine de Normandie, Touraine, Anjou, du Maine, Bretagne, Flandres et de tout ce que le roi tenoit en Guienne etc. Les reponses furent que le roi pour venir à une bonne paix donneroit au roi d’Angleterre outre ce qu’il a en Guienne le pays d’Agenois où il y a trois cités : Agen, Condom et La Tour, le pays de Perigord où il y a Perigueux et Sarlat, le pays de Xaintonge, le pays de Querci etc. 13 mars 1414.
Angleterre XXIIème. Sans datte.
[31]Copie des lettres envoyées par le roi aux villes de Guienne sur le fait de la souveraineté sur icelle, sur le sujet des appellations du comte d’Armagnac et d’Albret.
[32]Gros rouleau contenant plusieurs demandes des Anglois ensuite du traité de paix où sont les defenses du roi, les repliques des Anglois et les reponses du roi.
Les seigneurs de Bourdeille se disent sgrs de Brantome.
Melanges de bulles et divers papiers sur plusieurs sujets principalement sur les provisions des eveches de France.
[33]Bulle de Nicolas IV en faveur du chapitre de Perigueux contre Elie de Malomonte doyen de St Iriex qui plaidoit ledit chapitre en cour de Rome, anno 10. Sub plumbo.
f° 3v°
Bulle du pape Jean XXII au roi lui recommandant Raymond qu’il a pourvu de l’evêché de Sarlat etant le 1er evêque après l’érection faite par lui de l’abbaye dudit lieu, anno 2. Sub plumbo.
Avis, etc. Bonnes villes.
Avis donnés au roi l’an 1516 par les deputés des bonnes villes du royaume assemblés à Paris etc. Sur quelques articles concernant le commerce, les monnoyes, les prix etc., la police generale et le transport d’argent à Rome. Communiqués auxdits deputés par mr le Chancelier etc.
Services dus au roi
[34]Procès-verbal fait par mr de La Chassagne conseiller au Parlement de Bordeaux de ce qu’il a fait en l’execution des lettres par lesquelles le roi l’a commis pour se transporter par devers les archevêques de Bordeaux et d’Auch et les evêques de Perigueux, Sarlat, Condom, Bazas, Lectoure, Tarbes, Acqs, Bayonne, Agen, Comminge et Couserans pour les exciter à payer avec leur clergé les trois decimes qu’ils avoient promis au roi et pour informer sa majesté des refus qu’ils en pourroient faire au mois de juin 1536 et jours suivants.
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folio 4 (recto & verso) à blanc.
f° 5 r°
[35]Toulouse. Second sac
[36]De la jurisdiction des consuls de la ville de Perigort, Querci, Toulouse et Carcassone.
Toulouse 4e sac
[37]Ordonnance faite du commandement du roi par Jean d’Arrablay chevalier senchal de Beaucaire touchant les garnisons et munitions des châteaux et forteresses de Poitou, Xaintonge, Gascogne, Agenois et Perigord ensemble des gages des officiers desdits lieux. 1299
[38]Lettres de Henri duc de Normandie et d’Aquitaine et comte d’Anjou à ses baillis par lesquelles il leur donne avis d’avoir donné permission aux sujets du comte de Toulouse de trafiquer en son pays de Gascogne et d’y amener des marchandises. Au camp devant Bergerac. (année) 38 de son regne.
Toulouse 5e sac
[39] Lettres d’aveu de Gaillac de Rainar par lesquelles il reconnoit tenir à foi et hommage de Raimond comte de Toulouse le château et ville de Rainar au diocèse de Perigueux. 1238. Scellées des sceaux dudit Gaillard.
[40]Lettres par lesquelles l’abbé et couvent de Sarlat donne à Raimond comte de Toulouse le droit et fief qu’il avoit ez ville et château de Baynac au diocèse de Perigueux. Ledit comte promet de prendre en sa garde lesdits abbé et couvent. 1238, septembre.
Toulouse 7e sac
[41]Inventaire de plusieurs titres des provinces du Perigord.
Toulouse 8e sac
Lettres de Guillaume duc et comte de Toulouse, d’Albi, de Cahors, de Lauden, de Perigort, de Carcassonne, d’Agenois et d’Anstarac par lesquelles il confirme au couvent de St Pons de Thomiers le don fait audit monastere par son bisayeul Pons duc d’Aquitaine. 1080, au mois de juin. Du consentement de sa femme Emone et en presence du comte Raimond son frere et du comte Bertrand son neveu fils dudit Raimond, de Bernard Raimon de Toulouse, de Aimeri de Roquafort, d’Arnaud Pons de Clermont.
Copie de plusieurs lettres :
[42]La 1ère est d’Amauri comte de Toulouse et sgr
f° 5 v°
de Montfort par laquelle il remet tout la haine qu’il pouvoit avoir contre Helie Rudel sgr de Bergerac. 1224, novembre.
La 2e est du roi St Louis par laquelle il promet audit sgr de Bragerac qui lui avoit fait la foi et hommage pour le dit château de Bergerac de ne ceder ledit droit de feodalite à aucun autre, ains le conserver sous sa seigneurie et protection et celle de ses hoirs. A Reims 1224, novembre.
La 3e est une autre lettre dudit roi St Louis au senechal de Perigord par laquelle il lui mande qu’il aye à requerir de la part des gens du roi d’Angleterre de se retirer du siege du château de Bragerac appartenant à Renaud de Pons lors prisonnier dudit roy, jusqu’à ce qu’il ait été jugé de qui le château est mouvant, ou du roy d’Angleterre ou du roi St Louis. 1254.
La 4e est une sentence arbitrale de Marguerite reine de France touchant les differents qui etoient entre Henri roi d’Angleterre et Edouard son fils d’une part, et Renaud de Pons et Marguerite sa femme d’autre, touchant la restitution du château de Bergerac et ses appartenances. 1263. (Ladite Marguerite femme de Renaud etoit fille d’Elie Rudel).
[43]Regale 1.
[44]Lettres de Pierre evêque de Perigueux au roi à ce qu’il lui plaise donner main levée de la regale à Geraud d’Aubusson élu abbé de Sarlat, confirmé par lui en 1254, scellées.
[45]Lettres du couvent de Sarlat aux mêmes fins ajoutant que leur abbé a été ôté par l’evêque de Perigueux, autoritate domini legati. En 1254. Scellées.
[46]Acte de Raimond evêque de Perigueux par lequel il certifie avoir confirmé l’election de l’abbé du monastere de Sarlat, auctoritate ordinarii. 1285, scellées.
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Lettre par laquelle Renaud de Ponte autrement dit Helias Rudelli sgr de Pons et de Bergerac se soumet à ce qu’il plaira au roi d’ordonner des pretentions qu’il a aux comtés de la Marche et d’Angouleme, Fougeres et baronies de Lusignan etc., que possedoit Hugues Le Brun et Guiard de La Marche freres ses oncles, Ioland leur sœur son ayeule, et par les mêmes lettres, il donne au roi ses prétentions. 1322. Scellée.
f° 6 r°
[47]Dix procurations d’abbés et autres religieux par lesquelles ils s’excusent de ne pouvoir comparoir en personne devant le roi et donnent pouvoir d’adhérer et consentir à tout ce qu’il fera pour l’affaire que dessus. La 1ère de l’abbé Chantrenens. o. St. Aug. Claromentensis diocesis, 2e : abbatis Tristaviacensis Petragoricensis diocesis. Etc.
[48]Acte fort exprès du prieur de Cassanhola diocese de Cahors pour consentir à l’appel etc. 1303 (inutile à extraire).
[49]Pareil acte de la ville d’Angouleme, 1303. (id.)
[50]Pareil acte de l’abbé de Montauban diocèse de Cahors, 1303. (id.)
[51]Pareil acte de l’abbé de Tulle diocèse de Limoges, 1303. (id.)
[52]Pareil acte de la ville de Limoges, 1303. (id.)
[53]Pareil acte de l’abbaye de Bassac diocèse de Saintes, 1303. (id.)
[54]Pareil acte de la ville et communauté de Nobiliac diocèse de Limoges, 1303. (inutile à extraire)
En cette liasse sont les actes de ceux qui n’ont consenti audit appel.
[55]Acte des Freres Precheurs de Limoges par lesquels ils declarent ne vouloir adherer audit appel. 1303.
Hommages I.
[56]Obligations de Raimond vicomte de Fronsac d’entretenir le traité par lui fait avec Charles d’Espagne comte d’Angouleme et connétable de France pour le roi, 23 janvier 1352, et certification qu’avec lui sont tournés en l’obeissance du roi contre le roi d’Angleterre. L’abbé et habitants de Guitres, chateaux d’Abzac et Coutras, Guillaume Ais et Pierre de Bar chevaliers, Ogier de St Quentin, Guillot de Segur, Pierre Josselin, Pierre de Vaux, Jean du Lac et autres ecuyers, 1353, scell.
Hommages II.
[57]Lettres de Raimond vicomte de Turenne par laquelle il promet qu’au cas que le roi lui veuille remettre son château de Turenne, de faire jurer fidélité à tous ses chevaliers, bourgeois et sujets pour le service du roi, promet servir le roi fidellement et de mettre ses châteaux entre ses mains à grande et petite force et que tous les ans à perpetuité ses successeurs feront ce serment. 1253.
f° 6 v°
[58]Lettre par laquelle Henri vicomte de Rochechouard avoue tenir du roi le château de Brizac en Perigord. 1256.
[59] Liasse contenant 20 roles de l’an 1316
Le 16e contient les hommages de la senechaussée de Perigort et de Caorsin (Querci).
Serment de fidelité de plusieurs villes.
[60]Promesse de fidelité de ceux de Perigueux au roi, 1204. Scell.
[61]Quatre lettres pareilles de Hesdin St Omer, Bapaulme et Aire promettant au roi Philippe , de la servir contre son fils Louis leur seigneur au cas qu’il aille contre son service, et tant que le dit seigneur lui veuille faire raison en sa cour. 1211. (inutile)
39 lettres en 2 liasses. La 1ère des villes de Lens, Arras, Noyon etc.. La 2e de Limoges, de l’evêque dudit lieu, Mante, Roye, Laon etc., de l’an 1228, par lesquelles lesdites communautés promettent de garder fidelité, le corps, membre et la vie et honneur terrien, du roi de la reine sa mere et de ses enfans et de les secourir envers et contre tous.
[62]Pareille lettre de l’abbé de Sarlat, 1238. Scellée.
[63]La Marche
[64]Confederation entre le roi et Audomar comte d’Angouleme après qu’il eut reçu quelque disgrace du roi d’Angleterre, et son frere Aimar vicomte de Limoges, promet d’assister le roi, qu’il rentrera en ses droits et en ses biens comme en avoient joui son père et Volgrinius son frere, que le roi pour le regard de la Marche : rectum ei faciet in curia sua. L’an 1199. Scellé. D’un côté il y a un homme à cheval qui tient un lion.
La Marche
[65]Transaction entre Amauri sgr de ….. et Elie Rudel, sr de Bergerac sur ce qu’il leur appartenoit au comté de la Marche et d’Angouleme et à Fougères qui avoient appartenu à Hugues Le Brun et à son frere, l’an 1307. Scellé de deux sceaux.
Auvergne I
[66]Lettres des consuls du châtel de Limoges declarant au roi et à la reine Blanche sa mere, qu’ils leur ont fait la (…)[67]
f° 7 r°
[68]Transactions et traités entre les rois de France et plusieurs particuliers.
[69]Lettre d’Aynau vicomte de Limoges par laquelle il se joint et unit avec le roi Philippe Auguste et promet l’aider comme son sgr pour le venger des injures à lui faites et à Audemar comte d’Angouleme son frere par Richard roi d’Angleterre. 1199, avril. Scellées.
Ratification faite par l’abbé et couvent et les consuls de la ville de Sarlat de l’accord fait par eux avec le roi se reserver le ressort et la superiorité en ladite ville de plusieurs autres droits y specifiés, permettant ainsi au roi lui bailler à sa volonté les clés de la ville et forteresse d’icelle, ne pourrront aussi lever des gens de guerre sans la permission du roi. 1300. Scellée.
Pariages ou associations
[70]Lettres du couvent de Sarlat approuvant et ratifiant l’association faite par leur abbé de leur justice, murs portes, fossés, tours, poids et mesures de la ville de Sarlat. 1287. Scellée.
[71]Lettres contenant l’association faite par l’abbé et couvent de Sarlat avec le roi de leurs justices avec plusieurs conditions apposées, que la punition des religieux appartiendra à l’abbé seul, si ce n’est qu’à son défaut le roi par appellation connaitra de la punition des moines, en conservation de ladite association, le roi leur promet toute protection. 1287. Scellée.
[72]Ratification de l’associaion ci-dessus par l’abbé de Sarlat. 1289. Scellée.
[73]Lettre de Boson sgr de Bordellia et de Castrolucio par laquelle il promet au roi de lui remettre le château de Lux[74] à sa volonté. 1267. Scellée.
Templiers 2
Liasse contenant 25 procurations de plusieurs sgrs pour se trouver à Tours et autres lieux en l’assignation à eux donnée par le roi pour aviser au fait des Templiers et sont dattées des mois de mai et juin 1308. Scellées.
f° 7 v°
De Richard de Baujeu, de Tymar de Poitiers comte de Valentinois, de Robert comte de Flandres, de Jeanne de Lisle dame Mailly, B. Dei gratia comes Astar., Louis fils ainé du comte de Flandres etc., Jean ainé fils du duc de Bretagne vicomte de Limoges, Helie Talleyrand comte de Perigord, etc.
Lettre du roi en execution de laquelle a été faite la convocation de tout le royaume contre les Templiers … et enjoint de se trouver à Tours dans trois semaines, pour aviser à cette affaire. A Melun, 25 mars 1307. Scellée.
[75]Croisade ou passage d’Outre-mer 11.
[76]Deux vidimus des lettres du roi Philippe le Long à tous les baillis et senechaux de son royaume pour faire assigner les prelats, abbés et autres personnes, barons et nobles du royaume pour se trouver à Paris, à certain jour, pour aviser sur le passage d’outre-mer et autres affaires concernant la paix du royaume, le 8 mars 1316. Scellés.
[77]205 procurations d’archevêques, evêques, abbés, prelats, villes et communautés nommées en icelles pour se trouver en vertu des precedentes lettres à Paris prez le roi pour aviser au passage d’outre-mer, l’an 1317.
Grosse liasse – Croisades.
Bulle d’Urbain IV aux ecclesiastiques de France, leur representant la misere de la Terre Sainte et le dessein que le roi Louis (St Louis) a d’y aller pour le 2e fois avec ses trois enfans et plusieurs barons, que pour cet effet il a grand besoin de deniers. Il les exhorte de contribuer de la decime ordonnée. Maii, anno tertio.
Comme ces sortes de bulles sont generales, il est inutile d’en prendre copie. Elles tiennent à l’Histoire generale, et sont imprimées partout.
f° 8 r°
Liasse de plusieurs roles sans datte.
Trois roles contenant les noms des chevaliers de l’hotel du roi St Louis croisés, et combien chacun doit avoir de chevaux. Est fait mention du comte d’Auxerre, de Gilles de Mailly, Mathieu de Voye, de Raoul de Nelle, de Hardouin de Mielly, d’Aubert de Longueval, de Godefroi frere du duc de Brabant, de Raoul Flamens, du sire d’Ossemont, de Vincent de Melun etc.
Monnoye
[78]Role contenant l’avis de ceux du châtel de Limoges qui deconseillent le changement, et au cas qu’il se fasse, donnent avis pour bien s’y comporter, et des inconveniens qu’il y a aux dites monnoyes, et de leur prix. Donnent avis qu’il faudroit que les monnoyes des barons du royaume et hors du royaume n’ayent cours.
[79]Avis pour le fait des monnoyes des villes de Toulouse, Montpellier, Narbonne, Carcassonne, Cahors, Figeac, de la Rochelle, de St Jean d’Angeli et de Limoges. Reduire la monnoye telle qu’elle etoit au temps (de) St Louis, que les monnoyes etrangeres seront decriées.
[80]Lettres par lesquelles le roi ayant declaré qu’il n’appartient qu’à lui d’ordonner et instituer monnoye en son royaume, abolit toutes les fausses monnoyes mises sus par aucuns de ses sujets à Nontron, Aisse, St Yrié, Masseré, Cerniere, Montignac Charente, Angouleme, etc., 28 mars 1430, à Poitiers. Scellées.
Quittances I
[81]Lettre de Marie comtesse de Perigord reconnoissant avoir reçu du roi au nom et pour la fille Philippes fille du vicomte d’Auvillars la somme de 300 # l’an 1279. Scellée.
[82]Lettre par laquelle Arnaud de Cervole chevalier sire
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de Chateauneuf, quitte le roi de tout ce qu’il pouvoit lui demander pour la somme de 35.000 florins qu’il lui a promis faire payer, et jusqu’auquel payement jouira ledit Cervole du châtel de Caissery dans l’empire appartenant au roi. 1362. Scellé.
[83]Procès contre Boniface VIII.
Lettres patentes de Philippe le Bel par lesquelles ayant narré la grande assemblée qu’il avoit faite à Paris de tous les ordres de son royaume où l’on avoit representé les enormes faits et scandaleux du pape Boniface et arreté qu’il seroit bon de convoquer un concile pour mettre ordre et pour faire voir l’innocence dudit pape Boniface, il promet qu’il aidera à ladit convocation du concile. Juillet 1303.
[84]Neuf actes de même teneur contenant 1° la plainte faite par Louis fils du roi de France comte d’Evreux, Gui de St Paul, Jean comte de Dreux en pleine assemblée contre la mechanceté du pape Boniface VIII demandant au roi, tanquam ecclesiae defensor, qu’il eut à faire convoquer un concile general, prout ad eum pertinet, afin d’en connaoitre la verité[85]. 2° Suit l’acte de Guillaume de Plasiano qui contient toutes les accusations contre le dit Boniface, par lequel il pretend montrer que ce pape etoit heretique et qu’il portoit une ame mortelle contre les François, et pour ce il appelle au futur concile par Guillaume de Nogaret. En 3e lieu le roi ayant ouï lesdits articles, demande l’avis de la compagnie et adhera avec lesdits Duplessis et Nogaret à ladite appellation, et d’abondant appelle à generale concilium et ad verum et legitimum futurum S. Pontific. En 4e lieu les evêques souscrivent à cet appel à Paris au Louvre en la chambre du roi. 1303, 13 juin.
[86]Acte par lequel ceux des senechaussées de Rodez et de Carcassonne adherent audit appel, 1303. Scellé (inutile à extraire).
[87]Meme acte de la ville de Limoges, août 1303. Scellé (inutile à extraire).
[88]Meme acte de ceux de Bourges, 1303. Scellé (inutile à extraire).
[89]Pareil acte de ceux de Poitiers, 1303. Scellé (inutile à extraire).
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[90]AVRIL 1245
Excellentissimo domino suo Ludovico, Dei gratia illustrissimo Francorum regi, major et universiyas ville Podii Sancti Frontonis Petragoricensis, burgenses sui, salutem in eo qui dat salutem regibus. — Majestati regie per presentes litteras intimamus quod nos omnibus dominis nostris, Francorum regibus, in novitate sua fidelitatis juramentum facere tenemur contra omnes homines qui possint vivere atque mori, et tradere totam villam predictam ad magnam vim et parvam, cum super hoc ab ipsis vel eorum certo mandato fuerimus requisiti. Tenemur etiam ipsos dominos, vel eorum certum mandatum, ad pacem tenendam et repetenda jura sua sequi in exercitu per totam Petragoricensem diocesim, prout exire consuevit exercitus dicte ville. — Vos enim et predecessores vestri nobis promisistis quod ipsam villam defendetis et custodietis, nec eam, vos aut alii reges Francorum, heredes vestri, a vestris manibus removebitis in futurum. — Existentes igitur
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excellentissime dominationis vestre, ut expedit, amatores, et attendentes quam diligenti cura ad defensionem nostram intendere proponitis, vobis et heredibus vestris, dominis regibus Francie, ipsam villam tenentibus, damus et concedimus in perpetuum, nomine communis, in quolibet hospitio communitatis nostre, in quo pater familias tenens focum permanserit, duodecim denarios currentis monete annuatim in dicta villa, in Nativitate Sancti Johannis Baptiste, vestro certo mandato persolvendos; volentes et concedentes ut, cum de aliis terris Petragoricensis civitatis et diocesis per mandatum vestrum commune levabitur, de terris nostris, extra dictam villam et burgos sibi contiguos existentibus, ipsum commune levetur, sicut est consuetum. — Et hec omnia facimus ut majestas regia personas et res nostras tanquam proprias semper custodiat et defendat, nostris nichilominus consuetudinibus, communitate
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et consulatu, et sigillo et statutis, edictis, juridictione, cohercitione et libertatibus nobis salvis et semper remanentibus, sicut sunt in presenti et esse consueverunt a tempore felicis memoris illustris regis Philippi, avi vestri, usque modo. Insuper supplicamus eidem majestati ut, si ei placuerit et nobis concesserit omnia que presentibus litteris continentur, sigillum suum eisdem apponat in robur et testimonium veritatis. — Datum die dominica ante Cathedram Sancti Petri apostoli, anno Domini millesimo ducentesimo XLV°.
Enlassé d’un cordon de soie blanche et rouge où pend un sceau de cire jaune.
Collationné à l’original en parchemin etant au Thresor des Chartes, laiette obligations I, Num. III, par Nous, Guillaume François Joly de Fleury, chevalier, conseiller ordinaire du roy
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en son conseil d’Etat, le procureur general, garde des titres, chartes, papiers et registres de la Couronne, à Paris le six may mil sept cent soixante seize.
Ainsi signé : Joly de Fleury.
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Mr PRUNIS
[91]EXTRAITS DES ARCHIVES DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE PARIS
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Enquête pour prouver que Marguerite de Beaufort femme de Gerard de Ventadour a fait Raymond de Turenne son heritier (1381)
A tous ceux qui ces presentes lettres verront et orront, Hugues Aubriot chevalier garde de la prevôté de Paris, salut, savoir faisons que, par devant Pierre de Montigny et Etienne de Mirabel clers notaires jurés du roi notre seigneur de par lui etabliz en son Chatelet de Paris, furent personnellement establis nobles hommes mons. Raymond de Turenne chevalier et Bertrand de Maumont escuyer nes de l’evesché de Limoges de l’aage de quarante ans ou environ et Bernart Duboys escuyer sgr de Bruzelles au diocese de Caours de l’aage de 26 ans ou environ et Jacob le Bastard de Poitiers ecuyer du pays de Valentinois de l’âge de vingt ans ou environ, lequel mons. Raymond requist ausdits notaires que sur ce que il dit et maintient que noble dame madame Marguerite de Beaufort sa tante, femme (de) mons. Gerart de Vantedour chevalier l’avoit et a fait son heritier en tous ses biens meubles et immeubles et en tout son douaire et que elle comme son heritier les lui avoit donnes, voulussent oyr temoignage et deposition desdits escuyers et de leur temoignage lui baillier lettres sous le scel de ladite prevosté de Paris, apres laquelle requeste iceux notaires firent jurer lesdits escuyers par leurs saremens faits aux Saints Evangiles de Dieu que ils de ce diroient ce qu’il en scauvoient, et que par faveur ne autrement ne mentiroient et porteroient bon et loyal tesmoignage, et ce fait, premierement requirent et demanderent auxdits Bertrand qu’il savoit, de ce lequel dist par son serement et foi que, au mois de juing derrenierement passé à certain jour dont il n’est remembrant, ladite dame le manda que il venist à elle en la ville de Donzenac où elle estoit et que il, par son mandement, vint à elle incontinent audit lieu et quant il fu devers elle, elle lui dit en la presence d’aucuns serviteurs
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et officiers de son dit mari et d’autres ces paroles :
« Bertran mon ami je vous ai mandé pour ce que l’on m’a dist que mons. mon mari dist et maintient que je me suis mauvaisement gouvernée et que j’ay dissippé et degasté ses biens et les miens et que par ces paroles que l’en lui a fait entendre, lesquelles ne sont pas vrayes, comme vous savez bien, et plusieurs ses officiers et autres le scavent, il m’a voulu et veult mal, et qu’il me menasse de moy faire mourir si comme j’ai entendu pour quoy ne scai les aventures, vous scavez que tous les biens que j’ai sont venus de ceux de mon lignage de Beaufort pour laquelle chose veu et consideré l’amour que j’ay envers mons. Raymond de Turenne mon nepveu, icely je fai et, institue et establi des maintenant mon propre heritier en tous mes biens meubles que j’ay en l’hostel de Donzenac et en tous autres lieux qu’ils seroient et pourroient estre au jour de mon trespassement et de tous mes biens immeubles quelconques et de tout mon douaire que auroie et tendroie audit jour, et les li donne par ladite manière comme à mon heritier et que ad ce heure la elle lui monstra plusieurs anneaux de grosses pierres comme rubins [--ais] [92], esmeraudes et plusieurs atours de perles pour la teste et d’autres perles environ onze cordées, lesquelles choses elle lui bailha pour les lui garder et il les bailla en garde à certain homme de ladite ville, et ycelles choses son dit mari les osta à ycelui homme », requist sur ce et dist que plus n’en savoit. Item le dit Bernart Duboys dist par son serement que il scavoit bien que environ le XVe jour du mois de juing derrenierement passé il vint devers ladite dame en la dite ville de Donzenac où elle estoit environ la nuit, et quand elle le vist, elle
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l’appella et luy dist : « Bernard, venez ça je suis morte, et il luy respondi, comment, madame, vous estes en bon point, je ne vis oncques si belle mort comme vous estes, et adonc lui dist la dite dame, par ma foy, dist-elle, je me tieng pour morte et fay peu compte de ma vie, car l’on m’a envoiée une lettre par laquelle lui estoit mandé que son seigneur de mari la devoit faire emprisonner ou mourir mauvaisement pour quoy je vous prie que vous me recommandez à mon nepveu mons. Raymond de Turenne, auquel j’ay plus de fiance que en autre personne, et que il me veuille aidier et revengier, et vueil et ordonne que mon dit nepveu soit mon propre heritier, et ait comme mon heritier tous les biens, joyaux et autres choses que j’ay en cest hostel, et tout le douaire que j’ay en icelui », requis sur ce, et dist que plus n’en scavoit. Item, ledit Jacob le Bastart requis par son serement, et dist que : « il, au mes de juing derrenierement passé il fut en l’ostel du seigneur de Donzenac et oyt dire à la dite dame que elle feroit et faisoit son heritier ledit Raymon son nepveu en tous ses biens », requis sur ce, et dist que plus n’en scavoit. En tesmoing de ce nous à la relation desdits notaires, avons mis à ces lettres le scel de la prevosté de Paris. Ce fut fait le jeudi XVIIIe jour d’octobre, l’an de grace M CCC IIIIxx un.
Signés : Mirabel , P. de Montigny. Original en parchemin
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Repertorium de notis et instrumentis tangentibus negocio et contractus facta pro magnifico et potenti viro domino Guillelmo de Bellaforti vicecomite de Turenne et domino Raymundo de Turena ejus filio naturali militibus condam ac etiam de quamplurimis aliis de eorum genere et consanguinitate, tam de matrimoniis et dotibus quam aliis diversis emptionibus etc., per
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providos viros magistros Nicolaum Cor., Johannem Guardini de Ternieno, Johannem Aubrieti alias de Maudas, Egidium Coleti, Johannem Choati, Johannem Cerbessam, Petrum Gile, Reginaldum Verneti notarios publicos quondam ac eorum substitutos.
[93]Et primo anno a nativitate Domini M CCC LXXI fuit facta venditio domino Bertrando de Chavanhaco militi Sarlatensis diocesis etc.
[94]Item, 1375, 13a octobris, nobilis vir dominus Raymundus Garsavali dominus Sancti Germani Aniciensis diocesis vendidit domino vicecomiti Turenne castrum sancti Germani cum omni jurisdictione, fortalitio et mixto imperio.
Item procurationem ad denuntiendum domino episcopo Aniciensi venditionem dicti castri.
[95]Item tractatus matrimonii Johanne de Belloforti cum domino Guidone de Chauvigni.
[96]Item inventarium bonorum repertorum in Castrobanen et aliis terris per Johannam de Belloforti relictam domini Raymundi de Baucio, tutricemque Johannis de Baucio et Elixe, liberorum dicti domini de Baucio.
Item quittatio sex millium francarum constitutarum in dotem domine Alienordis filie domini vicecomitis ac uxore nobilis Odoardi de Bellojoco.
[97]Item, emptio castrorum et castellaniarum de Malamorte et de Bergino et locorum de Ussaco et de Sto Hymario Lemovicensis diocesis, pretio XIIm scutorum. Item procurationem ad vegendum et gubernandum dicta castra et terras.
[98]Item recognition debiti IIIIxx francorum auri facta per nobilem Bertrandum Malafayda domino Bertrando de Chavanhaco militi.
[99]Item recognitio feodalis pro dicto domino vicecomite facta per dominum Petrum de Furcata militem de castro de Furcata ac toto tenemento ejusdem et cum homagio recepto in manibus dicti vicecomitis.
Item cessio et donatio facta dicto vicecomiti per nobilem
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Johannem de Bosco dominum de Floraco Caturcensis diocesis de redditibus acquisitis per condam Geraldum de Stracta Bastardum in et super portu Montis Valentis.
Item alia recognitio cum homagio terre de Chavanhaco Caturcensis diocesis facta per Galhardum Guichardi domino dicti loci de Cavanha co domino vicecomiti ut homo ligius.
Item venditio censuum, jurium et reddituum que fuerunt nobilis viri Hugonis Baboti de Sancta Speria in Sancto Sereno in parrochia de Freschiniis.
Item venditio medietatis castri de Pellisana Aquensis diocesis cum juribus et pertinentiis suis facta per nobilem virum Aymericum de Gardia militem vicecomiti Turenne.
Item ratificatio facta per dominum Bertrandum de Gardia fratrem germanum prefati dicti Aymerici de venditione medietatis dicti castri.
Item donatio facta per dictum vicecomitem nobili domino Raymundo de Turenna filio suo emancipato de omnibus terris et castris suis existentibus in Guienna et hoc in favorem matrimonii inter ipsum dominum Raymundum et dominam Mariam de Bonnia filiam domini comitis Bononie et Alvernie.
Item, quittantia IIc florenorum pro domino vicecomite facta per nobilem Petrum de Sancto Martiale in quibus tenebatur domine Helidi de Roserio castri de Merle Tutellensis diocesis.
Item venditio terre Castrinovi Lemovic. diocesis IIc libris rendualibus et aliis in nota declaratis facta per Johannem de Petrabufferia filium emancipatum dicti Johannis de Petrabufferia militis pretio IIIm francorum.
Item quittatio viginti octo librarum turonensium facta per dominam Margaretam de Malamorte monialem Beatae Mariae Santonensis diocesis pro duabus pensionibus annualibus sibi debitis ut alibi continetur.
Item venditio fructuum videlicet quatuordecim librarum pensionalium super redditibus locarum et castrorum de Malamorte , de Vergino, de Ussaco
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et de Sancto Hylario Lemovicensis diocesis facta per dominam Margaritam de Malamorte monialem dicto vicecomitate Turenne
Item, testamentum nobilis ac potentis viri domini Bertrandi de Chavinaco militis domini dicti loci Sarlatensis diocesis
Item quittatio facta per dominum Guarinum de Apcherio militem dominae. Marie de Belloforti ejus matri etc.
Item alia donatio pro nobili Raymundo de Apcherio facta Guarinum ejus fratrem de licentia domini Marquesii de Belloforti et specialiter de castro et castellania Sancti Albani cum juribus.
Item quittatio quatuor millium et VIIIc francorum auri pro dicto domino vicecomite solutorum domino Guidoni de Malamorte in diminutionem Xm XIIc francorum in quibus sibi tenebatur occasione venditionis terre de Malamorte et de Sancto Hylario.
Item alia quittatio IIc francorum per dominum Aymericum de Malemorte fratrem domini Guidonis in diminutionem Xm CC francorum ratione venditionis de Sancto Hylario.
Item obligatio debiti IIm et quingentorum francorum auri facta per nobiles viros dominum Hugonem de Ruppe dominum loci de Tornelio et Petrum ejus filium milites domino Raimondo de Turena militi ratione unius frumalli auri cum imagine unius aquile ubi sunt novem lapides pretiosi balesii et novem saphiri et quadraginta septem diamans, quod frumallum ipsi milites habuerunt a Nicoleto de Fratia et Petro Vincentii tradendum nomine dicti domini Raymundi ratione mutui.
Item homagium cum recognitione feudali pro dicto domino vicecomite factum per nobilem Arnaudum de Sancto Asterio, dominum de Cronhaco Petragoricensis diocesis, de sua terra et loco de Gardia diocesis Tutellensis, et prestitit sacramentum fidelitatis et recognovit in feudo nobili.
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Item recognitio debti ducentorum francorum auri de pecunia propria domini vicecomitis Turenne facta per dominum Aymericum de Malamorte ratione puri mutui.
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Premier livre de l’inventaire, deuxième liasse, première partie, commençant au folio 17.
Noverint universi ..... quod anno M CCC XLIX, XXIII novembr. ...... nobilis et potens vir Guillelmus Rogerii de Belloforti filius emancipatus spectabilis et magnifici viri domini Guillelmi Rogerii comitis Bellifortis ... constituit et ordinavit suos ..... procuratores et nuntios nobiles viros dominos Hugonem de Ruppe dominum Castrinovi et Tornolii et Guibertum de Veyraco dominum de Paolhano milites et venerabiles ..... G. de Podio ..... et Petrum de Campanhaco ...... ad emendum ..... ab egregia et magnifica domina D. Cecilia de Convenis vicecomitissam ( ?) Argeris et Turenne ..... vicecomitatum Turenne et nominatim castrum et castellaniam Turenne, castrum et castellaniam S. Sereni, castrum et castellaniam Serverie, loca de Saussaco, Sancti Medardi , de Bastida et de Aussenaco, castrum et castellaniam de Gaunaco, castrum et castellaniam Montis Valentis [effacé] de Chamayraco, vigeriam seu bailliam de Lestrada et bayliam de Croyches, baylias de Brivesio, de Cosagio et de Croixerio et eam partem castri de Malamorte necnon et villarum Brive, Belliloci ..... in presentia et testim. R. in Xpo patrum et dominorum Guillelmi Bracharensis archiepiscopi ..... Hugonis de Crozo militis, Petri et Guillelmi Clareti fratrum Bernardi de Bratz, Petri de Ahento domicellorum dominorum Petri Germani, Petri Pogeti, et mei Guillelmi Severii castri de Pedenatio, Agathensis diocesis. Original en parchemin.
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Magnificus vir dominus Arnaudus vicecomes Caramanni, nobiles viri dominus Bernardus de Faudoas, Marquerius de Spina dominus de Pogeto testes in instrumento oppositionis quam fecit venditioni supradicta vicecomitatis Turenne, nobilis et potens vir dominus Johannes comes Insulae ut heres condam domini Bertrandi de Insula patris sui et Bernardi de Insula avo sui, qui vicecomitatus erat eis obligatus
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in magnis pecuniarum quantitatibus. 1350.
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In nomine D. N. J. Ch., noverint universi ..... quod constitutis personaliter ..... illustri et magnifica domina Cecilia de Convenis comitissa Convenarum et Urgelli et vicecomitissa Ageris et Turenne, filia inclite recordationis domini Bernardi comitis Convenarum ac vicecomitis Turenne patris sui defuncti et herede universali ejusdem ..... et spectabili et magnifica domina Matha de Insula matre ejusdem domina Cecilie ipsiusque domini comitis relicta ac spectabili viro domino Petro Raymundi comite Convenarum de licentia, consensu et auctoritate nobilis domini Johannis de Neerio militis curatoris sui ibidem presentis ..... et magne nobilitatis et potentie viro domino Guidone de Covenis patruo ipsarum domine Cecilie et domini Petri Raymundi necnon et domina Johanna de Covenis ipsius domine Cecilie sorore et ejusdem domine Mathe filia, de consensu expresso dicti domini Petri Raymundi comitis Convenarum viri sui et prefate domine Mathe curatricis sue ...... et venerabilibus ..... Galhardo de Podio ...... et Petro de Campnhaco ...... procuratoribus ...... egregie et potentis domine Alienordis de Convenis filia etiam dicte domine Mathe et prefate domine Cecilie sororis uxorisque nobilis et potentis viri Guillelmi Rogerii de Belloforti filii emancipati spectabilis et magnifici viri domini Guillelmi Rogerii comitis Bellifortis ac vicecomitis Mote ...... et nobili viro domino Hugone de Ruppe milite domino Castrinovi et Tornolii procuratore ...... dicti Guillelmi Rogerii de Belloforti ...... prenominata domina Cecilia ...... intelligi dedit dicto domino Hugoni procuratori ..... Guillelmi Rogerii de Belloforti ea que sequuntur, videlicet quod vicecomitatus Turenne et castra ac castellanie videlicet Turenne et Sancti Sereni, Serverie et loca de Saorssaco, et Sancti Medardi, et medietas loci de Bastida, et castra et castellanie de Betalha, de Gannaco, de Montevalenti, et loca de Aussenaco, necnon et baylivia de Lestrada
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et baylivia de Brivesio, de Cozagio et de Crocxesio et loca de Chamayraco et de Dampnhaco et ea pars castri de Malamorte et villarum Brive, Martelli et Belliloci cum nomine statu, honore et dignitate et juribus omnibus dicti vicecomitatus Turenne, necnon cum forttalitiis, muris vallatis, turribus etc., et ipsa domina Cecilia ..... vendidit et titulo puro vere et perfecte, et irrevocabilis perpetuoque valiture venditionis cessit, transtulit dicto procuratori presenti et ipsius Guillelmi Rogerii nomine ..... dictum vicecomitatum suum Turenne ..... nominatim castrum et castellaniam Turenne cum universis juribus et pertinentiis suis et castrum et castellaniam Sancti Sereni cum universis etc., et castrum et castellaniam Serverie cum etc., et loca de Saorssaco et sancti Medardi et medietatem loci de Bastida cum universis etc., et castrum et castellaniam de Gannaco cum etc., et castrum et castellaniam de Betalha cum etc., et castrum et castellaniam Montis Valentis cum universis etc., et locum de Aussenaco cum etc., item vigeriam seu bayliam de Lestrada cum etc., item bayliam de Croysses cum etc., item bayllias de Crocxerio, de Cosatgis et de Brivesio cum universis etc., item loca de Dampnhaco et de Chamayna cum etc., item et eam partem castri de Malamorte necnon et villarum Brive, Martelli et Belliloci, prout ad ipsam dominam Ceciliam spectant et pertinent ..... cum nomine honore ac dignitate et integro statu et omni jure vicecomitatus Turenne predicte, et cum universis castris, fortalitiis, turribus, meniis, domibus, officiis, vallatis et munitionibus quibuscumque, necnon et cum juribus patronatus et jure conferendi vicarias capellas et hospitalia ac leprosarias et cum jure disponendi quomodolibet de eisdem et cum decimis et fructuum perceptionibus et cum jure cognoscendi de portibus et itineribus publicis et cum ipsis portibus
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publicis et jure percipiendi et exigendi pontanagia, pedagia, batatgia, dralhas, guidatgia, aspagia, leudas et cum jure venandi, piscandi, aucupandi venationes et piscationes et aucupationes hujusmodi prohibendi et permittendi et cum alta, media et bassa justitia, necnon et mixto imperio et omnimoda jurisdictione, et cum jure creandi et destituendi locumtenentem, senescallum, bailivum seu capitaneum, judices appellationum et ordinarios ac delegatos vigerios, bajulos, castellanos, executores, notarios, scriptores et servientes et alios officialos tenendique palam et publice assisias et carceres habendi et de quibuscumque causis tam civilibus quam criminalibus cognoscendi, definiendi ordinarie vel extraordinarie ad instantiam partis vel ex officio mero decidendi, exequendi, relegandi, banniendi et ad membri mutilationem vel ad ultimum supplicium condempnandi et exequendi bona relegatorum seu alias dampnatorum annontandi, proscribendi, confiscandi, et suis commodis applicandi muletas et penas pecunarias et temporales indicendi, imponendi et exigendi ac infligendi statuta temporalia et perpetua et edicta faciendi, ordinandi, publicandi et ea servari faciendi spilloria seu costellos, furcas et alia patibula exigendi et recrigendi , ac origi et recrigi pro exercitio justitie mandandi et faciendi et omnia alia et singula facienda ac exercendi jure ratione et nomine predicti vicecomitatus et ipsius Guillelmi emptoris que ad altam, mediam et bassam justitiam pertinent ..... pretio videlicet centum quadraginta quinque millium florenorum auri ..... Acta fuerunt hec 1350, Biterris, 26 aprilis, in presentia n. et p. virorum Arnaldi vicecomitis Caramanii, Bernardi de Aspello domino de Castro Aceto,
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Raumundi Bernardi de Montefalcone domini de Gossenihis, Rogerii de Convenis somine de Monteblanco, Stephani Lestrada domini de Floyraco, Petri de Sozo domini dicti loci, Raimundi de Caponibus militum etc. Johannes de Fresta notarius publicus.
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Noverint universi et singuli ..... quod anno Domini M° CCC° quinquagesimo, IIa die julii ..... in presentia mei notarii ..... et Petri Fayditi de Tersaco domicelli ac Petri Bayrani burgensis de Martello testium ad hec vocatorum ..... apud Sanctum Serenum persone infrascript. recognoverunt ..... se habuisse ..... in bona pecunia renumerata ...... ab egregio et magnifico viro domino Arnaldo vicecomite Caramanni absente, me notario infrascripto, ratione mei publici officii stipulante pro eodem domino absente et a nobilo viro domino Stephano Lestrada milite domino de Floiraco presente ..... summas pecuniarum infrascriptas in quas idem dominus vicecomes et dictus dominus de Floiraco tenebentur ratione promissionis per eos facte de solvendis debitis et legatis vicecomitatus Turenne ..... et primo Guarinus Vernol sexag. solidos ..... item Hugo Montran de Sancto Floreno ..... Geraldus Savi pro se et nomine Petri Labrunia ..... dominus Johannes de Maniols ..... dominus Stephanus Salvelli ..... Petrus de Beune nomine Guillelmi de Beune et ut here ipsius ..... Petrus Lafon ..... Geraldus La Fregaria ..... Petrus la Oliviera ..... Geraldus la Bordaria ..... Petrus de Vernhol ..... Stephanus Baboti nomine heredum Johannis Penchenie ..... Bernardus Amalvi ..... Geraldus Manha ut heres Raimundi Lavernha ..... item Petrus de Palhies pro se et nomine et ut heres Petri de Palhies …. Item Guillelmus de Palhies ..... Geraldus de Palhies ..... item dominus Bernardus de Solhols heres domini Geraldi de Solhols ..... Petronilla de Salgis relicta Ameli de
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Salgis nomine liberorum suorum .... Petrus Delcam filius condam Stephani Delcam .... Hugo Gari nomine Geraldi Gari ….. dominus Guarinus Daraqui canonicus Bottaric ….. item magister Johannes de Ebray ut heres Bernardi de Corbo ….. item Guillelm. de Sanhas ut heres Petri de Sanhas. Bernardus de Faydito notarius regis.
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1332, a nativitate Domini die 2a mensis aprilis indictione quinta decima, pontificatus sanctissimi in Xpo patris et Domini nostri domini Johannis divina providentia pape XXII anno sexto decimo ..... magnifici viri domini Bertrandus de Insula, Bertrandus de Cardelhaco dominus de Bieule, Almaricus vicecomes de Lautriaco dominus de Ambrecio, Raymundus de Martres condominus dicti loci, Raymundus de Murel dominus de La Malegrasseilhe, Robertus dominus de Montargues, milites. Testes in instrumento [---antionis] [100] inter vicecomitem Turenne et Reginaldum de Pontibus, ratione vicecomitatus de Turenne
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Nobilis Simon Vigerii Villenove Sancti Andree avinionensis diocesi, 350, testis.
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Premier livre de l’inventaire, cinquième liasse, 2ème partie, folio 78 – 105 v°
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen. Cnoguda causa sia que lo noble et poderos senhor et baron moss. Raimond de Montaut cavoy senhor de Muyssidan et de Blaya ..... ordona son testament darrey de sa darreyra voluntat en la manyera que plus bas s’ensec ..... a dat, quitat et laissa aus ssenhors abbat, religios, gentios homes, borges et habitans de la vila et castellania de Blaya, que aras son et per temps seran, tota la costuma
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de las rondelas du vin qui d’aissi en avant salhiran ou seran traytas foras deu poder de ladicha villa et castellania de Blaya, de las quaus rondelas dud. vin sen a areyri lod. senhor testaire ave la coustumat à far prendre et levar la coustuma par sos officiers dud. loc de Blaya si cum d’una pipa de vin laquau causa no se deve farsi cum disso et per asso vole autreyet, commandet et ordenet lod. senhor testaire que d’aissi en avant nulla rondella de vin que sia trayta ni salhira foras de la d. villa, poder et castellaya de Blaya degun no soa tengut de pagar nulha coustuma no servitud en deguna maniera. Et plus a dat a la nobla dona Marguerita de Muyssidan sa filha ..... cent sols de renda ..... par et otra lo matidatge que lod. senhor testaire li donet et autreyet quand la maridet am lo senhor de Limuelh ..... a madona Matha de Muyssidan sa filha .... cent sols de renda par et otra lo maridatge que lod. senhor testaire li donet et autreyet quand lo maridet ab lo senhor Dermoux ..... à Mondot de la Rocha son nebot filh que fo de la nobla dona Rosina de Muyssidan filha que fu deud. senhor testaire ..... XX libras de renda part et otra lo maridatge que lod. senhor testaire li donet et autreyet quand la maridet ab lo noble homme mons. Gay de la Rocha senhor de Barbesieu ..... a Mariota de Muyssidan sa filha et à sos heritiers tot lo loc, vila et castellania de Blaya ab totz sos appartenensas ..... plus a lad. Mariota ..... six cent escus velh daur chacun an de renda que lod. senhor testaire disso que ave sobre la coustuma deus vins que son acoustumatz cascun an au castel de Lombreyria de Bordeu ..... plus tota la ganga deus
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vins de la porterna du castel de Lombreyra de Bordeu ensemps ab toz los profits que à lad. ganga et à la dicha portana se appartenen ..... sobre loquau gauga lod. senhor testaire disso que lo captau ave et prine cascun an CC libras de lad. monoye par la main dud. senhor testaire o par la man daquel o daquets que assensaran lad. gauga deu quau loc, vila et castellania de Blaya ab totz sos appartenensas ..... Item disso lod. senhor testaire que sa en reyre era estat, traitat et parlat de far celebration de matrimoni ente lo noble Gaston de Greili filh deu noble e poderos senhor lo comte de Foix d’una part e la d. Mariota de Muyssidan filha dud. senhor testaire d’autra part, loquau matrimoni en caras no era estat mes a fin et conclusion sperasso lod. senhor testaire volo ordenet et octroyet que se lo plaisir dud. senhor lo comte de Foix ces que lod. matremoni sia feit et accomplit lod. senhor testaire disso et volo que a luy plaise que lod. matremoni fut feist et acomplit en tau forma, maniera et condition que lod. Gaston sia e voelha estre Anglies e tenir se de la partida et hobedienssa du rey d’Anglaterra nostre senhor e en oltra que lod. senhor comte de Foix fassa, instituissa et ordene que après sa mort et decès lod. Gaston sia captau de Buch, viscomte de Benauges et de Castillon et en cas que lodit Gaston pro volia estre Angloys ni tenir se de la partida e hobedienssa du rey d’Anglaterra nostred. senhor, en laquel cas lod. senhor testaire volo, commandet e ordenet que la d. Mariota de Muyssidan sa filha sia maridada e se maride ab autre homme de son estat de ley que sia e vulha estat Angles ... plus a dat e leyssat lod.
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senhor testaire au noble homme monsenhor Jean de Muyssidan son filh si tant es causa que Dius vulha que veugna de las partidas des Sarrazins ont era anat grant temps ave tot lo loc, castel, vila et castellania de Muyssidan et tot lo loc, castel et castellania de Blanchal ..... plus la terra de Sen Front et la terra de Montanhac sur la Creussa, la terra de Beleyma Saint Julien lo Sauvetat e Douvilla et lo part de S. Maine devers Douvilla e l’onor e poder de S. Chastey e lo bailiage de S. Privat e lo loc, poder e castellania de Pelagrua ..... e en cas que lod. mons. Jean de Muyssidan no vindre de lasd. partidas de Sarrazins en aquel lod. senhor testaire volo, instituit e ordenet que losd. locs, vila e castellania de Muyssidan, de Blanchal e de Pelagrua ..... sia dona damma e usfructuayrier la nobla dona madama Marguarita de Labrit sa mulher au terma de la vita de lad. madona .... plus a la nobla dona Johanna de Muyssidan sa filha, los castels e castellanias de Sta Lomaya deu Caudray e d’Aubaterra ab totz lors appartenenssas ..... son exequteurs d’aqueu testamen ..... lo reverend père en Dieu monsenhor l’archevesque de Bordeu ..... l’officiau de Bordeu ..... los nobles e poderos senhors e barons monsrs Bertran senhor de Monferran, mons. Bertrand de Lesparra senhor de la Barda, Amanio d’Angladas donzet d’Entre Duas Mars, Johan Brun de Borssat donzet de Blaye, Bertrand de Cleyrac, Jean de Lagut donzel, .... Acta fuerunt hec et concessa apud Blaviam in castro dicti loci ... die jovis 10a junii M° CCCC° VI°, indictione XIIII.
Ledit sgr de Montaut possedoit encore plusieurs objets à Castilhon de Peyregort, e en lo poder dud. Castilhon.
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Franciscus filius nobilis Bertrandi del Saelhen testis anno 1444, in testamento Petri comitis Bellifortis vicecomitis Turenne.
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4 juillet 1445, nobles hommes Jean de Tanies, Guorus du Clusel, Loys de La Faxe, Bertrand du Boschel ecuyers, procureurs de Jean sgr de Valoie, oncle d’Anne de La Tour
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Ludovicus Dei gratia Francorum rex amico et fideli suo Raymundo vicecomiti Turenne salutem et dilectionem. Noverit dilectio vestra quod nos volumus ut vos in perpetuum adhereatis corone regni Francie et heredes vestri successive vobisque benigne concedimus quod neque vos nec heredes vestros a nobis separabimus neque commuterabimus quandiu nobis et heredibus nostris sicut debueritis fideliter adherebitis. Actum apud Meledunum, anno Domini M° CC° vicesimo nono mense septembris
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Philippus Dei gratia Francorum rex universis ad quos presents littere pervenerint, salutem. Notum facimus quod nos vicecomitem Turenne nolumus alicui jugo nove subjectionis subici ratione servitii nobis ab ipso de gratia prestiti pio exercitu nostro Navarre, concedentes eidem quod sibi vel successoribus suis ratione servitii predicti prejudicium generetur. Datum apud Mermendum die sabbat. post festum beati Martini hyemalis, anno Domini M° CC° LXXmo sexto.
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[101]Charles ... à nos amés et feaulx les gens notre present Parlement .... comm’à la requête des amis de notre amé et feal Raymond de Turenne chevalier, nous avons octroyé audit Raymond nos autres lettres, dont la teneur s’ensuit ... Charles ..... comme à notre amé et feal Raimond de Turenne chevalier, à la requête de Bertrand de Malmont ait été
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adjourné à comparoir personnellement par devant nous en cas de gaige de bataille sur ce que ledit Bertrand disoit que il etoit vray que icellui Bertrand etoit un ecuyer issu et extrait de bel, bon et grand lignage et de grande ancienneté, et tant de par père comme de par mere estoit d’iceulx de Maumont qui sont moult anciens et de grand renom et d’arme, et portoit ledit Bertran les armes anciennes de Maumont et que les predecesseurs dudit Bertrand et icellui Bertran ont esté toujours bons et loyaux François, aimé et servi toujours les roys et la couronne de France, et ... par especial ledit Bertran ... en Alexandrie en la conquête que fit le roi de Chippre, en Pruce, en Espagne et en France en la compagnie de nostre .... et que le père dudit Bertran appelé Guillaume de Maumont ... etoit huissier d’armes et chatellain de Losiette en Guienne pour nostres chiers père et ayeul ..... et jaçoit que le pays de Guienne par ancien tems ait eté en la main de nostre adversaire d’Angleterre ou du prince de Galles, toutes voyes les dessus dits Guilleme et Bertran son fils qui estoient dudit pays, ne tinrent oncques le parti des Anglois ne pour eux ne se armerent, mais s’en alla ledit Guillem demeurer hors dudit pays et ledit Bertran ez voyages desuusdits ..... et que tout au contraire fu et a esté dudit Raymond de Turenne, car, tant comme le dit pays de Guienne a esté en la main desdits Anglois, ledit Raymond a eté plus fort ennemi de nous et de nostre royaume que les propres Anglois et par aucun tems escuyer de la princesse de Galles et que le dit pays de Guienne retourné en nostre abeissance, retourner ne voulut le dit Raymond, mais toujours se tint Anglois, et son père aussi et tenoit ses chateaux, mesr. Bernard de La Salle qui etoit l’un des plus grands capitaines
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anglois, jusques au grand tems que le dit pays se fut retourné, et furent les derniers du Limosin qui se retournassent à nostre obeissance, et que ledit Raymond revenu dit alié avant le trepassement de notre très chier sgr de père ... en 1380 ... manda par ledit Bertran lors demeurant avecques lui Peirot de Fontaines autrementdit le Bidernois anglois et nostre ennemi publique , lequel tenoit lors le chtel de Saint-Chamans et en faisoit guerre ouverte à nous, à nos subgiez et à nostre royaume, ce que ignorer ne pouvoit ledit Raymond, mais bien le savoit, que il venist par devers lui en son chastel de Turenne, ce que lui dit le dit Bertrand par le commandement dudit Raymond, et que le dit Perrot en obtemperant audit commandement y alla à grand nombre de gens d’armes anglois et tous armés et par ledit Raymond furent receus en son chastel de Turenne et tres grandement festoyés et y demeurerent un jour et une nuit et que ledit Raymond fit avecques icellui Perrot alliances et defendi à toutes ses gens que des lors en avant ils ne fissent guerre et ne portassent aucun dommage audit Perrot ou à ses gens, et que assez tot après, le dit Perrot accompagné de grand nombre d’arbaletriers estans aux gaiges dudit Raymond et d’autres gens d’armes anglois et à l’aide d’iceulx prit la forteresse de Chamaret empres Treignal qui lors estoit en notres obeissance, en laquelle forteresse fu pris un homme d’armes des gens dudit Raymond, lequel homme d’armes fu tantost delivré et envoyé tout quittement à icelluy Raymond, par quoi appert clairement qu’il y avoit alliance entre ledit Raymond et ledit Perrot et que ladite prise avoit eté faite
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par le conseil et aide dudit Raymond et que assez tot après ledit Raymond manda audit Perrot etant audit lieu de Chamaret et par ledit Bertrand que il lui envoyast son connétable nommé le Boudaut avecque gens d’armes anglois et il lui bailleroit le gouvernement de son chastel d’Ussac pour nen faire guerre à nous et à nostre royaume et que ledit Bertran par le commandement dudit Raymond y alla et dit oultre ledit Raymond audit Bertran que il vouloit avoir les Anglois près de lui et que il se fioit plus en eulx que en nul autre et mesmement audit Boudaut ..... et manda ledit Raymond audit Perrot par le dit Bertran telles paroles : « Perrot, tu voyes et cognoys bien l’amour que messr. Raymond de Turenne a à toy, et tu voys bien où tu es par les choses qu’il t’a dites et enseignées, et par ce qu’il veut ton avancement, il te mande que tu t’envoires vers les parties de Berri et de France à tout gens d’armes et que tu y trouveras plus plain pays et plus gras pour gagnier, car chacun jour tu trouveras de mieulx en mieulx et ne faut pas doutter d’aller es parties dessudites, car il n’y a nulles gens d’armes pour ce que le marechal de France a cessé de la guerre et a cassé les gens d’armes », et que le dit Bertrant dit audit Raymond quant il le chargea dudit mandement faire audit Perrot et de lui dire lesdites paroles pourquoy il le chargeoit de tel message, et que il le mettoit en grand peril, auquel repondit ledit Raymond : « tu lui puer bien dire que moy-mesme luy ai dit », et que ledit Perrot ensuivant et accomplissant le mandement et paroles dessusdites et par le conseil dudit Raymond, accompagné de plusieurs gens d’armes anglois se transporta dudit lieu de Chamaret assez tot après es parties de Berri et de France
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et là fist gran guerre et destruit le pays en icelle chevauchée, prist par force le chastel et ville de Chalusset, dont plusieurs inconvenients s’en sont ensuis en nostre royaume, et avec ce prist et occuppa les chasteaux et forteresses de Ramefort, de Rancon, de Pontarion, St Supery, Charnal, en la prise desquels et durant le tems que occuppés feront par ledit Perrot et ses complices, furent et ont esté faiz plusieurs omicides, ravissemens de femmes, feux boutés et eglises violées, etc., dont est coupable ledit Raymond et que il est vray que quand le comte de Boukingam oncle de notre adversaire d’Angleterre fist s’armée et chevauchée par notre royaume, et que nos ..... oncles les ducs de D’anjou et de Berri, de Bourgogne et de Bourbon accompagnés de grande quantité de gens d’armes allerent à l’encontre en intention de le combattre, ledit Bertran qui etoit en l’ost et en la compagnie d’iceluy Raymon dit audit Raymon que il vouldroit que Diex donnast à nosdits oncles la bataille et la victoire, et que ce seroit besogne moult honorable si elle y escheoit, à quoy ledit Raymon respondi que il ne le vouldroit pas que les Françoys gagnassent, car ils seront trop et si orgueilleux que l’on ne pourroit vilvre entour eux, et que pour le temps que le sire de Mussidan fu à Paris pour certaines besognes, ledit Raymon fu et estoit toujours avecques luy tenoit compagnie tres souvent et estoient et parloient ensemble à secret, et que quant icelui sire de Mucidan se veult partir de Paris et retourner en son pays, iceluy Raymon le fist mener pour veoir et visiter les forteresses et chasteaux et commanda à ses gens que en iceulx il fut grandement reçus et festoyé afin qu’il peust voir si comme il disoit comment ledit Raymon lui povoit
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garder ce de quoy ils avoient parlé ensemble et qu’il vist le povoir d’icelluy Raymond lequel de Mucidan fu grandement reçu et festoié par le commandement et ordonnance dudit Raymon et que ledit Raymon y voult envoyer ledit Bertrand, et de fait luy dist qu’il allast avec ledit de Mucidan pour luy mener voir et visiter lesdits chasteaux et forteresses dudit Raymon, mais oncques ne veult aller iceluy Bertrand ne obeir en ce audit Raymond, et combien ledit Bertran ne s ache quelles paroles et quelles alliances eurent et firent ensemble ledit Raymon et le sire de Mucidan à celle fois ne pour quoy il luy fist montrer ses chasteaux et forteresses, toutes voyes ne doit-on avoir aucun presomption de bien, mais toute presomption de mal, mesmement que le dit de Mucidan qui fieschement de parole s’estoit lors fait françois, devint anglois et se rendist plus fortement ennemi sitost que il fu en son pays qu’il n’avoit devant esté ..... et que ledit Bertran meu de bonne volonté et affection qu’il a à nous et à nostre royaume comme bon et loyal françois ..... a dit revelé les choses dessus dites, et en tant que de besoing lui estoit et est, a de nous obtenu grace et a été habilité en toutes choses, et que en cette matiere concourent les quatre cas qui sont requis à ce que gaige de bataille soit jugé contre aucun, 1erement car les faiz et cas ci-dessus proposés et maintenus par le dit Bertran contre ledit Raymon ..... sont tels et si griefs qu’ils requierent de leur nature, et s’en devroit ensuyr mort ou autrement suffisant estoient prouvés ..... suppose ..... que iceulx ..... prouver ne pourroit par tesmoins ou autrement suffisamment ledit Bertran contre ledit Raymon que de son corps contre le sien en cas de gaige de bataille
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et tant ait esté sur ce procedé ..... que ledit Bertran a obtenu trois defauts ..... neantmoins obstant la guerre qui a esté entre nostre S. Père, le comte de Valentinois et autres d’une part, et ledit Raymon d’autres pour plusieurs grands haynes et rancunes conçues par plusieurs grans et puissants hommes contr ledit Raymon pour occasion d’icelles guerres ..... iceluy Raymon pour [d---te][102] de sa personne ne soit venus ni comparus aux jours à lui assignés combien que contre les exces dessus dits il ait bonnes raisons, justifications, lequel il est prêt de faire proposer par devers nous ..... en nous humblement suppliant que attendu le traitée de la paix fait par nostre moyen entre nostre S. Père d’une part et ledit Raymon d’autre, par lequel iceluy Raymon doit estre restitué à tous ses droits , nous sur ce lui veulhons pourvoir gracieusement pour quoy nous consideré ledit traité ..... acertenés de l’estat dudit Raymon .... annulons et mettons du tout au neant lesdits deffauts ..... si vous mandons etc. Donné à Paris VI decembre M CCC IIIIxx XII, de notre regne le 13e.
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Choses accordées entre messire Jean Pelerin, mess. Guill. Bocquel chevaliers et procureurs de la reine de Jerusalem et de Sicile, et mess. Raymon de Turenne d’autre part, sur les demandes, droits que le dit mess. Raymon demandoit à madite dame et à son pays de Provence (1392).
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Traité de paix accordé sous l’autorité du roi entre le pape, l’evêque de Valence, le comte de Valentinois d’une part, et Raimond vicomte
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de Turenne d’autre. Philipppes eveque de Noyon, Bureau de la Rivière chevalier et premier chambellan, Jean d’Estourteville furent deputés par le roi à cet effet (1392).
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Lettres du roi Charles qui prolonge le tems fixé pour la paix entre le pape, l’evêque de Valence, le comte de Valentinois d’une part, et Remon de Turenne chevalier jusques au dernier decembre 1392.
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Accord entre Marie reine de Sicile et Raimond de Turenne 22 septembre 1391, procuratores dicte Marie erant nobiles et egregii viri domini Johannes Pelerini, Guill. Becquel milites, Brocardus archiepiscopi domicellus praef. reginae scutifer.
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Demandes que mess. Raimon comte de Beaufort et vicomte de Turenne fait à n. S. P. le pape et à son chambellan, avec des notes à coté.
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Traité de paix entre R. P. en Dieu mess. le chambellan de n. S. P. le pape et mons. Loys sire de Montjoie marechal de n. S. Père pour la partie de notredit S. Père et monsgr Raimond de Touraine d’autre part sur la reduction dudit Raymond à la grace dudit S. Père, et sur ses pretentions et demandes. 1387.
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Quittance de 300 florins d’or donnée par noble Maurel homme d’armes à Me Compral Mosse juif pour sa rançon, 1386.
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Lettre faisant mention que au contrat de mariage de mons. Raymond fils de Guill. vicomte de Turenne et de dite Marie de Boulogne fille de Jean comte de
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Boulogne, mondit comte promit de faire vendre auxdits mariés le pays de Combraille que possedoit mr le cardinal de Boulogne, ce qui fut fait en 1375.
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Premier livre de l’inventaire, folio 25 & 26 v°, 2e liasse, 4ème partie,
Chose notoire ..... que l’an mil CCCC III le XV octobre, Maistre Pierre Michel licentié ez loix, et Pierre Mauran, au nom de tres puissant et magnific sgr mons. Remond comte de Beaufort et d’Alest, vicomte de Torena et de Valerna .... ont .... requeri Me Guillaume de Ceris soi-disant estre commissaire deputé et ordené par la noble cort de Parlement, que comant il menoit les ennemis mortels et capitals de mossenhor tous jours armez avec soi allans, venants et passants pour la terra de mons. à la gran desonor et prejudici de moss. et de las cryas feyas pour mons. quar moss. de Beaufort avoyt feyt ..... cryer et inhibir per tota sa terra et sur payna de perdre corps et bians arnoys et chavaus que nul ne fus si ardi de aller armes per sad. terra senon las gens desson hostal et ses officiers ..... deputés pour garder et defendre son pays essa terra ...... et pour ce si led. Me Guillaume de Ceris dobtoyt de sa persona o de ses bians que ..... las gens de moss. l’acompanheroient per tota sa terra per tot la ont le playroit aller fere et explecter toutes les commissions qu’il monstreroit qu’il avoit du roy ne de son parlement ..... totas foys ..... ils notifioient aud. Guillaume de part moss., qu’il ne vouloit point qu’il menat armez les ennemis de mons. per tota sa terra, et protestoient de tous dampnatges ..... qui pourroient avenir pour cela causa. Original en parchemin avec le sein du notaire :
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Steve de Digo diocese de Langres
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[103]Nobles hommes mess. Tristan de Beaufort [-----] de Comarca senhor de Pelvisi e Johan [d----] Johan de Royera, e Gorge de Sartigas [-----], Esteve de Plas, presens à un acte par lequel [-----] Piquet, ecuyer d’écurie du roi promet au [-----] de Beaufort de lui faire remettre par le maréchal de Boucicaut les chateaux et baronies de [-----] du Fay, de Servisses, et de St Gervais. II décembre [-----]. Original en parchemin.
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1397. Enquête pour prouver que la ville S. [-----] est de la chatellenie de S. Seré dependante [-----] vicomté de Limoges. Témoins noble Gui [-----] Pierre de Calaneis damoiseau du diocese de [-----], Jean David damoiseau, Jean de Vespalies [-----] de Cornil, noble Mosse de Rochebaron, noble [-----] Guillaume Rigal damoiseau de [Sanc---tias] [104], noble [-----] Rigal damoiseau, diocèse de S. Papoul.
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Lettres de Jean de Vienne amiral de France à Raymond vicomte de Turenne
Messire Raymond de Torena, je, Jehan de Vienne sgr [-----] Roulans admiral de France, vous fais savoir que [-----] vint par devers moi Kalabre le roi d’Anjou [he-----], lequel me dit de par vous que vous lui [a-----] que je avoye dit que vos gens qui vous servent [-----] faux et mauvais et en tant que dit l’a [-----] avois menti à quoi sur ce je vous repons [-----] est bien vrai que j’ai dit à aucuns de vos [-----] qui sont du royaume de France que [-----] qu’ils vous ont servi et servent contre le roi [-----] Jerusalem .... votre seigneur, attendu que son [-----] est le fait du roi de France mon souverain [-----]
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et le votre sont faux, desloiaux et mauvais et pour pire je vous tien, et si vous dites ou voulez dire le contraire, et que vous ne soyez tel, je dis que vous mentez et mentirez tant de fois que vous le direz et le vous prouverai, maintiendrai ...... et vous assigne jour ..... le jour de St Michel prochainement venant pour reppondre sur ce à tout ce que je vous vouldray demander ... et se en aucune manière vous vous douttez pour vos meffais de y comparoir ou venir je vous prometz de vous faire avoir à mon pooir bon et sauf conduit pour y venir en cas que vous me le requerrez ... Donné en mon logis devant les Baux, soubz mon scel. Le 7e juillet 1393.
Réponse de M. Raimon de Turenne.
Messire Jehan de Vienne, je, Raymon de Torena, ay reçu une vostre lettre scellée de vostre scel, en quoi se contenoit que Kalabre le roi d’Anjou heraut avoit rapporté que je disoye que vous aviez dit à mes gens que pour ce qu’ils me servent, ils etoient faux et mauvais, vous distes plus, car vous dites à Guiot de Messac que tous ceux qui sont du royaume de France fussent mes hommes ou autres qui me servoient estoient traitres, si dis à Kalabre que toutes fois, comme vous disiez que ceux qui me servent estoyent traytres, je disois que vous mentiez, et encore le vous dy. Quand à ce que vous dites, que le roy Loys est mons., je dis que vous ne dites pas vray, car il n’est pas monsr quant à present ne chouse que la reine sa mere m’aye promise ne jurée ne obligée, elle ne m’a parfaitement attendüe, ains ne ha accomencée guerre contre sous serement comme plus clairement je puis bien monstrer toutes cestes choses par bonnes quartes lignées de seings de notaires et scellées de son scel, et quant à ce que vous dites que
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(que) les besognes du roi de France et du roy Loys sont toute unes, ne ne le croys pas car pensé que je suis home du roi de France, pour ce ne suis-je pas tenus de servir son linage si je ne me veulh ne s’ils m’ont tort que je ne puisse bien demander le mien, ne s’ils me accomencent guerre que je ne me doye deffendre et ne leur courre sus toutes fois fust-il convenu en Avignon devant mr de la Riviere .... l’eveque de Noyon .... le gouverneur du Dauphiné, Jean de Touteville et devant le bailli de Macon qui etoient là tramis part le roi pour la paix du pape et de moi et du comte de Valentinois ..... que de chose qui fut faite en l’empire le roi n’avoit riens à punir en son royaume nene pouvoit faire nul commandement à nul de ses subgies en l’empire de chouse qui ne touchat sa couronne, quant à ce que vous dites que pour ce que je fais guerre au roi Loys, que je suis faux et mauvais et desloial et que je suis tel et que vous le maintenirez devant le roi notre souverain sgr, à ce vous respons-je que vous mentez par votre gorge et m’en deffendrai devant le roi mis que je aye mes ennemis en la subjection que je les pense mettre dans petit de tems avec l’aide de Dieu, et quant à ce que vous me donnez journées à la St Michel, à ce vous respons que je ne feroye rien pour vous, car je suis cor cest pays chief de guerre, et unis n’estes la qu’un lieutenant et un soudrier, et la guerre me touche plus que ne fait à vous, quant à ce que vous dites que se je veul avoir sauf conduit ne assehurance du roi que vous me le ferez avoir, à ce vous repons que je ne veul point que vous vous en mellez de riens, car je eny trop, le roi m’a pris en sa sauvegarde et en sa assehurance et sont si bons que vous par vostre puissance ne le pourriez faire avoir meilleure. Donné aux Baux, soubs mon scel, VII juillet 1397.
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Lettre de moss. Girart de Bourbon à Guiot de Messac
Guiot de Messac, je, Girard de Bourbon, sgr de Montproux ai bien vu ce que tu m’as escript . Si vueilles savoir que je n’ay rescript à nul fors que messire Remon de Torena lequel ne m’a fait point de responce de ce que je li avois escript et vueil bien qu’il saiche que les paroles que je li ai mandées que tous joursje les maintiendrai contre luy ou contre home de son linage, car je suis aussi gentilhome de père de mere comme il est, et quant à toy, je te connays bien, car tu n’es pas homs que je doye reien respondre ne riens fere en armes, mais se tu veus tien dire ne maintenir en contre l’onneur de mons. l’admiral de France ne de home de sa compaignie, je te trouverai home de ton estat et de mellour qui t’acomplira tout ce que tu en voudras dire ne requerir. Donné au logis devant les Baux, soubz mon propre scel. Le IX juillet 1393.
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Réponse de Guiot de Messac à Girart de Bourbon
Girard de Bourbon, je, Guiot de Messac, ay receu une lettre treuve scellée de ton scel, en quoi tu m’escris que devant yer tu ne m’escrivoiez point mais escrivoiez à mons. Si saches que mons. ne te digneroit en riens escrire, mais je di ainsi que de ce que tu as desmenti mons., tu as menti mauvaisement par ta gorge, ainsi comme je t’ai escript en l’autre lettre quant tu dis que je ne suis pas homs à fere armes à toy et que tu me vaudras un qui vaudra bien moy, je vueil que tu saches que je suis d’aussi bon linage de part père et de part mere comme tu es, et vueil que tu saches que à la journée, je me
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feray chevalier afin que tu ne puisses prendre nulle excusation et par ma foy tu devras avoir grant honte de ce que tu escrips à mons., pensé que tu fusses digne de le combattre car comme tu sces il ha pareilles avec mons. Jehan de Vienne et saiches que tous nous autres, te pourrons bien tenir pour lache se tu n’ouses maintenir ce que tu as escript. Escript aux Baux soubz le scel de Jehan de Beaunichies, en l’absence de mon scel. 12 juillet 1393.
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Hommage du sr Etienne Faure ecuyer sr de Mirandol et de Capcieux pour raison de quelques rentes à Montal (1601). Inventaire, f° 537.
Hommage de François Fabri de Martel, folio 40, aux registre d’hommages reçus par de Rotis en 1490.
Hommage de noble Bertrand Ademart consgr de Lostanges. Fol. 1, même registre.
Hommage de La Faurie ou Fabri de Martel sgr de Mirandol. Fol. 234, Registre d’hommages rendus en 1488 et 1493 à Antoine de La Tour.
Hommage de Bernard Adamart sgr de Lostanges coseigneur de Beyssac, fol. 2, idem.
Hommage de noble Pierre Ademart consgr de Lostanges. Fol. 36, d’un registre d’hommages rendus à m. Anne de La Tour, depuis 1470, jusques en 1480.
Hommage de Bertrand Aymardi de Lostanges pour villages et paroisses d’Arnac et Tuveil. Fol. 82 d’un livre d’hommages de l’an 1350, inventaire fol. 529 v°.
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Echange entre Raymond vicomte de Turenne et Guillaume Aymar savoir le tenement et les hommages de Langlade sis en la paroisse de Lostanges etc. Echange entre les srs de Lostanges, Tudel et Marcilhac. 1278. Fol. 339. Inventaire.
Vente à Guilhaume d’Ornhac par Raymond vicomte de Turenne de tous les hommages que Guillaume Aymar, Hugues de Plas et Pierre Meyssier lui pouvoient devoir dans la paroisse de Lostanges etc. 1283. Vente. Greffe. Invent. fol. 339 AAA 24e L.
Hommage rendu au vicomte de Turenne par Raymond Eymar de plusieurs villages en la paroisse de Lostanges par indivis avec Hugues du Pouget. 1334. Hommages, fiefs. AAA 24 L.
Trois actes dont le 1er, du 10 juillet 1404, est un acte appellatoire contre Pierre de La Brande alias Aymar de Lostanges, et Jean et Pierre de La Brande ses fils etc. Greffe AAA 24 L.
Contrat d’hommage fait par noble Pierre Emar consgr de Lostanges pour lui et Jean son fils, au maréchal de Boucicaut vicomte de Turenne, du 16 mars 1414. AAA 24 L. Hommages, fiefs.
Autre hommage par noble Pierre Emar fils d’un autre de plusieurs villages ez paroisses de Lostanges et Tudeil.1420. Idem.
Autre (hommage) rendu par noble Bertrand Eymar consgr de Lostanges et de Beynat de ce qu’il a au dit lieu de Lostanges. 14 janvier 1493. Hommages, fiefs, idem.
f° 27 r° / page n° 31
Copie d’une transaction entre noble Pierre Aymar sgr de Lostanges comme administrateur de son fils Bertrand d’une part, et dit Celine de Maysse administraresse de sa fille Galharde etc. Greffe AAA 24e liasse.
Hommage de noble Gilles de Lostanges consgr du dit lieu de Beynac, de Puy D’Avout, 1er fevrier 1519. Idem.
Hommage de noble Hugues Aymar consgr de Curemonte et de St Michel de Bannieres etc. 12 mai 1456. Fiefs NNN 35e liasse.
Hommage rendu par Guillaume et François Fabri ou Faure au vicomte de Turenne, d’un moulin appellé de Lapreix en la chatellenie de Croixe paroisse Ste Catherine etc. 8 fevrier 1459. Hommages, fiefs. YYY 44e liasse.
Main levée à M. François Fabri leutenant general de Martel de tout le droit qu’il avoit sur le village de La Garrigue, etc. 1493. Greffe. YYY 44e liasse.
Hommage de honorable François Fabri ou Faure, bourgeois de Martel et sr de Mirandol du château et repaire de Mirandol, paroisse de Gliye etc.19 novembre 15000 YYYY 44e liasse. Fiefs.
1253. Accord et transaction entre Raymonds 5 et les consuls de Beaulieu par laquelle la demande faite par Alemande vicomtesse de Turenne et Boson son fils ausdits consuls et habitans de la somme de 200 # lui est accordée pour l’envoyer audit Raymond vicomte de Turenne.
f° 27 v° / page n° 32
qui lors etoit au voyage d’Outremer etc. En datte de l’an 1253, escrite en langage du pays, scellée de 3 scels, l’un de la dite dame ayant l’effigie d’une femme portant une épée au poing, l’autre de l’abbé d’Obazine qui est perdu, l’autre du sgr de Malemort et des consuls de Martel, arbitres nommés en la transaction. En parchemin. [105]
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Hugues de Merle chevalier, 1279. Inventaire Turenne fol. 288.
Foulques de Merle chevalier, 1297. Idem.
Noble Guilhem de Merle, 1402. Idem.
Noble Estore de Merle, 1412. Idem. Fol. 285 v°.
Noble Astorg de Merle consgr d’Alboy, 1415. Idem.
Noble Beraud de Merle, 1417. Fol. 286.
Noble Raymond de Merle, consgr d’Alboy. 1462
Noble Hugues de Carbonieres, Rigaud son père, 1279. Fol. 289. Dame Anne femme dudit Hugues, Rigaud et Garin ses freres. Hugues de St Chaman, donzel.
Dame Anne veuve de Hugues de Carbonnieres, Rigal fils dudit Hugues, 1296.
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Un cahier de 8 feuilles de papier qui sont des memoires et extraits du sr Hugonis touchant Malemort, Le Peschier et Maisse, pour les hommages qui sont dus à M. de Ventadour pour raison des terres du Peschier, Maisse et Malemort. Cotté XX, 22e liasse.
Neuf pieces en papier attachées ensemble qui sont des extraits de titres produits par le sgr
f° 28 r° / page n° 33
de Donzenac contre le sgr vicomte de Turenne touchant l’hommage du Peschier, dans lesquelles pièces, il y a copie d’hommages rendus par le sgr d’Ornhac sr du Peschier au sgr G. de Malemort sgr de Donzenac ; comm’aussi est copie des lettres de concession que ledit sgr de Malemort fit audit d’Ornhac, de mettre des fourches patibulaires prez le lieu du Peschier etc. Cotté XX, 22e liasse. Fol. 329 de l’inventaire.
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Les folios 28 verso à 41 verso de ce tome 11 sont blancs.
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f° 42 r°
Archives de la chambre des Comptes / Languedoc.
Hommage de François de Lambertie chevalier, sr dudit lieu de Lambertie, Montbrun, Meslet, Puissabe, La Robiniere, Giral et autres lieux pour raison du fief, terre et seigneurie de Giral située en la paroisse de St Michel en Angoumois, le 10 mai 1647.
Hommage de Pierre de Brisay chevalier sgr de la terre, jurisdiction et vicomte de Montbazilhac située en la seneschaussée de Perigueux relevant du duché de Guienne et couronne de France, à lui appartenant au moyen de la donation qui lui en a été faite par dame Marie de Brisay Montbazilhac, veuve de Mre Louis Bouchard d’Aubaterre vivant chevalier sgr de Montbazilhac, sa tante paternelle. 9 août 1662
Homagium Johannis de Vezis militis domini de Bugarag de hiis quae a nobis tenet in feudum. Senescallis Carcassone et Tholose. 8 octobr. 1383, et regni nostri tertio.
Carolus etc., senescallo ac thesaurario seu receptori Petrag.. Notum facimus vobis quod nos dilecto nostro Johanni episcopo Sarlatensi aetatis centum annorum vel circa sue debilitatis et antiquatis consideratione concessimus et de gratia speciali concedimus per presentes respectum et sufferentiam de nobis faciendo homagium et fidelitatis juramentum que nobis prestare tenetur ratione sui episcopatus predicti et temporalitatis ejusdem usque ad biennium a data presentium computandum ...... proviso tamen quod dictus episcopus nobis debita, consueta solvere etc. et fidelitatis juramentum facere per procuratorem suum infra tres menses ... in manibus vestri senescalli teneatur. Datum Tholosae 28 decembre 1389.
f° 42 v°
Carolus etc., notum vobis facimus dilectum nostrum et fidelem Petrum abbatem abbatie bullians ordinis Sisterciensis et commendatorem perpetuum abbatie de Caduino ejusdem ordinis fidelitatis juramentum quod causa temporalitatis abbatie de Caduino facere tenebatur hodie nobis in manu .... cancellarii nostri prestitisse etc. 25 septembre 1457.
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(3525) Hommage d’Amauri de Vezins sgr de Pesans et de Cussac, terres mouvans du chatel de Carcassone. 18 octobre 1449.
La vicomté de Montbazilhac, Coulombier et St Christophe. Noté à la cote 3616. Elle confronte à la division de la jurisdiction de La Barde au ruisseau de la Gardonete au chemin tendant de Pomport à Bergerac à la jurisdiction de la Monzie à la jurisdiction de St Nexans, icelle vicomté située située en Périgord, senechaussée de Bergerac. Suit le nom de ceux qui relevent de la dite terre faisant la 4e partie de la terre, seigneurie et chatellenie de Moncuq, de laquelle elle a été demembrée par transaction passée par devant Chadirac notaire royal à Bordeaux, le 7 septembre 1600 entre dame Marguerite Bertran dame douairiere marquise de Trans, et le sr comte de Riberac et audir sr comte échu par le partage du 28 avril 1601, et par ledit sr comte vendu à feu Louis Bouchart vicomte d’Aubeterre par contrat du 8 juin 1607, à laquelle terre de Moncuq tous les droits appartenoient suivant l’echange passé entre le roi Philippes et le comte de Perigord au mois de mars 1339, le tout mouvant de la couronne de France.
[106]Hommage de Gilles le Comte, baron de la Chaume et sgr de la prevoté de Champagne pour les dites terres (cour au Parlement de Toulouse) de la Chaume et Champagne à lui advenues par la succession de feu François Arthur le Comte son père conseiller au Parlement de Bordeaux, 19 septembre 1667. C 3747. N° 170.
f° 43 r°
Hommage de Gaston de Roquelaure marquis de Puyguillem dudit marquisat senechaussée de Bergerac, composé de 14 paroisses et de deux annexes, lesdites paroisses appelées St Jean de Puy-Gerosme, Ste Eulalie, Fonroque, Ste Innocence, St Julien, Flaugeac, Mescoule, Parthuz ou Sigoulez, Monboscq, Lestignac, Cunege, Lenville ou la Bastide, Coutures et Cenac, et dans celle de la Bastide, sont compris les villages des Quentins et le Claux de Monestier, qui sont pour le spirituel de la paroisse Sausignac. Ledit marquisat confronte avec la seigneurie de Moncuq, le ruisseau de la Garonete entredeux d’une part avec les seigneuries de Bridoire et de Razac, le ruisseau de Reveillon entredeux, et avec les terres et seigneuries d’Aymet, de Sourmazac et de Theobon, et encore avec les seigneuries de Saussignac et de Razat.
Aveu de la terre, baronie et seigneurie de Biron, par François de Gontaut-Biron, en titre de 1ère baronie consistant en la ville de Biron et ez paroisses de St Michel Notre-Dame, le Verd, Foulore, et en partie de celle de Bertis, Aigues, Parses, St Sarnin et Gaujac avec leurs appartenances et dependances etc., laquelle terre etoit advenue audit François par la substitution faite par feu messire Jean de Gontaut de Biron son bisayeul, mouvant de sa majesté immediatement et confrontant du levant et midi avec la terre et jurisdiction de Blanquefort en Agenois, et vers le midi avec la terre et jurisdiction de La Chapelle Mimout et avec la terre et jurisdiction de Paulliac, et tendant sur le couchant avec la jurisdiction et terre de Villeréal et de Peyrelevade et aussi au couchant avec la jurisdiction de Villeréal et du nord avec la terre et jurisdiction de Montpazier, contenant la dite baronie de Biron y compris les domaines et fiefs du sgr, 3497 sexterées 2 pugnerées de terre,
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sur laquelle terre, baronie et paroisses, dependances on leve de rente argent 149 # 5 s., avec autant d’acapte, froment 39 charges, 3 pugnerées, 4 boisseaux ½, segle 136 charges 2 pugnerées 4 boisseaux, avoine 149 charges, payables lesdits grains à chaque fête St Michel. A pouvoir ledit sgr d’établir juges, lieutenant de juge, procureur fiscal, notaires, greffier, sergens et autres officiers pour l’exercice de la justice avec droit de guet et garde, peages, espaves, droit de batardise que de droit baillage, foires et marchés, leude, droit de peche et de chasse actif et prohibitif, taille aux quatre cas, moulin baneret dans l’etendue de ladite terre, hommagers, droit de mesurage et de halle.
Hommage au roi, de la terre, seigneurie, baronie et chatellenie de Montferrand, diocèse et senechaussée de Sarlat, consistant ez paroisses de St Cristofle de Montferrand, St Avit Rivière, Ste Croix, St Romain Lolmé, et partie des paroisses de St Avit Seigneur, Bouillac, Vallere et St Marcory, avec toute justice etc., confrontant par entier du levant avec la terre et jurisdiction de Belvez et du sr de Campagnac du Rafene, du midi avec la terre et jurisdiction de Montpazier, du couchant avec la terre et jurisdiction de Puybeton, et au nord et du couchant avec les terres et jurisdiction de St Avit Seigneur, Badefolz, La Salvetan et Boullac, contenant madite terre, baronnie et chatellenie la quantité de 2978 sexterées de terre perche dudit Montferrand, distrait ce que je tiens en mon propre. Sur laquelle terre, je prends et leve de rente : froment 168 charges 3 pugn., segle 73 charges 6 pugn. 2 boisseaux, avoine 104 charges, 9 pugnerées mesure de Montferrand, argeant 458 # 5 sols, poules 2, plus poules deux pour chaque feu, poulets 8, canards 2, chapons 4, misterées 6 charges 8 pugnerées, foin 4 quintaux. 17 avril 1648.
f° 44 r°
Fait le denombrement des biens. Plus nobostant ce que dessus, je declare que c’est sans prejudice à l’ancienne possession de la justice haute, moyenne et basse du bourg de Capdrot, en la jurisdiction de Montpasier et au pariage avec sa majesté de la basse justice et de la moitié des fours, fournage, boucherie, marché, leudes etc. qui m’appartiennent dans la dite jurisdiction, comme aussi la prestation et serment de fidelité qui m’est dû par les habitans de Montpazier conjointement avec sa dite majesté, de même la faculté de créer un juge pour y exercer la justice conformement à la sentence arbitrale passée entre Edouard roi d’Angleterre duc d’Aquitaine d’une part et ses commis, et Pierre de Gontaut Biron sgr et baron de Biron un de mes ancetres d’autre, et dattée du 8 janvier 1284, auquel ledit de Gontaut donne le lieu pour y bâtir la ville de Montpasier dans mon detroit et jurisdiction de Biron.
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Par devant Jean de Maraud lieutenant particulier en la seneschaussée se Limoges, se présente, le 23 octobre 1624, noble homme François Fauvel ecuyer de mr le marquis s’Exideuil, lequel dit avoir charge dudit sgr marquis de présenter audit de Maraud les lettres patentes de sa majesté et commission sur icelles obtenue de la chambre des Comptes à Paris aux fins de la verification du denombrement par ledit sr marquis donné pour raison des terres d’Exideuil, Rouffiac, comté de Grinhols et baronie de Marueil (Mareuil) etc., etc., et pour justifier que ledit sr d’Exideuil tient et possede la comté de Grinhols avec les droits et devoirs portés dans le dit denombrement, nous a été exhibé l’extrait d’un petit livre d’hommages et autres procedures qui se sont trouvées dans le ressort de
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Nerac et archives des lettres de Perigord et Limosin au chapitre des hommages cotté I. / 2415, et délivré audit sgr de Grignols par ordonnance de la chambre des Comptes dudit Nérac du 18 novembre 1607, par Dupuy, secretaire de ladite chambre et garde dudit thresor dans lequel extrait est inseré le contrat de change fait au mois de novembre de l’an 1301, à St Germain-en-Laye, entre le roi Philippe et Helie de Talleran comte de Perigord auteur dudit sr marquis d’Exideuil, et duquel il est venu en droite ligne, ensemble des lettres données par le roi Philippes à Lion au mois de novembre 1305, par lequel contrat d’echange et lettres patantes le dit sgr roi baille audit comte de Perigord toute ladite chatellenie de Grinhols par entier, avec tous fiefs et arriere-fiefs, sans autre reserve que l’hommage-lige en suite duquel ledit Helies de Talleran fut mis en possession de ladite chatellenie par mre Geral Flotte senechal de Perigord en vertu des lettres patantes dudit roi Philippe, lequel, en presence dudit senechal, se fit rendre les foi et hommage par tous les vassaux de ladite chatellenie de Grinhols. De plus, il cede par ledit titre, tout ce qu’il a en la terre de St Astier et le repaire de Chaluz, où à present est bâti le château appelé de Puy-Ferrat, lequel aussi est relevant à foi et hommage dudit sgr marquis, comme plus au long est contenu par ledit contrat et lettres et par nous justifiée, ainsi que la terre de Neuvic consistant en 2 paroisses qui sont Neuvic et Valerye dependant de la dite comté,
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ensemble la terre de St pol de Vern tenue par la dame de St Pol, consistant en 2 paroisses qui sont St Pol et Grin.
Suit la teneur de susdit echange etc., qualiter rex pro premissis tradidit Podium Normaniae et infrascripta. Rex vero in recompensationem premissorum tradidit, assignavit eidem comiti pro se et suis heredibus 2550# 9 s. 2 den. tur., modo qui sequitur, videlicet castrum Podii Normandi pro 263# 10 s. chipotentis valentes 210# et 16 # t., bastidam de Lochas Villam Francam cum bonis mansis que fuerunt Petri de Barch[107] et ejus uxoris pro 103# et 3 sol. chipotensibus, valentibus 82# 10 s. 5 d. tur.
Item totum id quod dictus rex habet apud sanctum Asterium et honorem dicti locis cum mansis Grimouardi de Chassanens pro quinque et viginti libris et 15 sol. petragor., valentibus 54# 8 sol. et 10 den. tur. , bastidam Belli Regardi cum mansis ville de Claromonte cum feodis et pertinenciis pro 63#, bastidam de Lindia et per asperiam dicti loci et locum de Loriget qui est de pertinentiis dicte bastide pro octaginta septuaginta duabus libris, 10 sol. petrag., valentibus 698# tur., castrum de Grimolio cum mansi dicti Grimouardi Chassanens pro 320# 9 sol. 4 den. petragor. valentibus 256# 7 sol. 6 den.
Castrum Altumitis et bastidam Mirabelli cum his que habebat apud Cleracum et in honore de eis que sunt de pertinentiis dictorum locorum pro 754# 8 sol. 1den. caturc. valentibus quingentas duas # 18 sol. 8 den. , vero 256# 9 sol. 3 den. tur. parv., restantium ad assignandum eidem comiti de summa 2150 # 9 sol. 2 den. tur. assignandorum et assignamur percipendos in thesauro nostro per ipsum, donec ei alibi in certis et competentibus locis duxerimus assignandum. Datum apud Sanctum Germanum in Laya, 1301, mense decembri.
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Suit une lettre instrumentaire comme noble homme Geral Flotte chevalier senechal de Perigord et de Querci mit en possession et saisine noble et puissant sgr messire Helies de Talleran comte de Perigord de la ville et de la bastide de Lalinde et ses appartenances avec la pecherie jouxte la forme et teneur d’un echange fait entre lesdits roi et comte, et commande ledit senechal à tous les habitans dudit lieu qu’ils obeissent audit comte, comme à leur sgr, est entré en l’eglise dudit lieu et illec les consuls de ladite ville pour eux et pour tout le public lui obeirent et lui firent serment ainsi qu’il est accoutumé de faire en tel cas, et les baillis d’icelle année déposa de leur office, et puis les y retourna durant son bon plaisir, et en prit le serment.
Item et en celui lieu de Lalinde : Archambaud d’Estissac, autrement Vert Amanaieu de Celebrunes, Guillem et Aymeric de Clarens fils comme ils disoient de Clarens, chacun pour sa part et pour les autres six dudit lieu de Clarens firent hommage lige audit comte pour raison dudit lieu de Clarens de genoux.
Item, le dimanche après, vinent en la bastide de Beauregard et firent le serment et l’hommage : messire Helie de Fayoles, messire Pierre de Coussans, Helix et Garnon de Clarens, Geraud Bertrand, Guillem de Clermont le Vieux et Guillem de Clermont le Jeune, Grimouard de Clarens, Arnald de Cabanas, Arnaud de Puyredon, et Archambaud Talhefort seigneurs chacun pour sa partie comme ils disoient de Clermont, et pareillement le procureur de dame Forte de Bataud veuve de Bernard de Monclar dudit lieu de Monclar pour sa partie dudit lieu de Clermont et Rudel de Monclar fils de
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de ladite Bataud promirent faire l’hommage pour ledit château de Monclar.
Item ledit jour au lieu de Beauregard Pierre Vincent et Bertrand Sicard et Pierre de Longua et Poncet Heyroux chacun pour sa part feront hommage et pareillementreconnurent qu’ils lui doivent bailler le château de Longa à son nouvel avenement couroussé ou appaisé à requete de lui ou de ses gens, et ledit comte les promet tenir en ses mains un jour et une nuit, et ainsi le promirent faire.
Item le lundi suivant se transporterent au château de Grinhols et pareillement l’en mit en possession et deposa le chatelain et autres officiers et ledit comte les y mit en son nom et lui firent serment et hommage messire Armand Tailhefer et Raymond de Clermont donzel, tant pour Raymond de Jaure son neveu dont il avoit la cure, Bernard de Couzans, Raymond de Mouriac, Pierre de Treinac, Helias de Frastel dit Dompayre, Pierre et Amblard de Grinhols, Helias de Frastel dit de La Motte, Helias Massole, Helias Ytier, Helias Daudiman, Pons Milon, Helias Geraud, Helie Grimouard, Aymeric de Toussac, Grimont de Mousac pour lui et ses neveux desquels avoit la cure, Guillem de Carbonieyras, Raymond Gautier, Raymond Esbrard, Pierre et Guillem Hebrard, Helias Mousson, Pierre Chabot pour soi et ses neveux dont il avoit la cure, [P----][108] de Cousans, Helias Huard donzel et messire Amalvin de Carbonieres pretre, tant pour lui que pour ses neveux dont il avoit la cure, pour toutes les choses qu’ils tiennent audit comté, chatel et chatellenie de Grinhols, lui firent
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hommage lige et serment de fidelité ainsi qu’il est accoutumé de faire, et plusieurs autres qui le lui devoient faire dudit lieu de Grinhols, présents temoins à ce appelés messire Pierre de Rossilhe docteur ez loix et plusieurs autres.
Item le mardi ensuivant se transporterent au château d’Estissac et illec le mirent en possession dudit lieu et toutes ses appartenances et des confiscations de Fergand d’Estissac, et y mit officiers par serment et Guillen Mazin lui fit hommage plein pour les choses qu’il tient et doit tenir dudit comte au château et chatellenie d’Estissac, protestant ledit comte que s’il trouve que ladite maison lui dut faire hommage-lige, qu’elle le feroit.
Item, et pour ce que Olivier de St Astie,r pour lui et pour sa femme, et Bertrand d’Estissac, pour soi, refuserent à lui faire hommage de ce qu’ils tiennent en la dite chatellenie d’Estissac, disant qu’ils ne savent point qu’ils lui dussent faire hommage, les mit en sa main tout ce qu’ils avoient en ladite chatellenie.
Item Helias Girard donzel d’Estissac et Guillem de Villard clerc firent hommage-lige audit comte pour ce qu’ils tiennent en ladite chatellenie, toutefois ils protesterent qu’ils ne lui devoient hommage plain et plusieurs autres lui firent hommage.
Item le mercredi suivant se transporterent au lieu de St Astier en la commune place dudit lieu et illec le mit en possession des choses que le roi avoit dudit lieu, et en tout l’honneur et de la confiscation dde Grimouard de Chassens, et y mit Raymond de S. ( ?) qui bailli de par lui durant son plaisir.
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Hommage rendu par Foucaut vicomte de Rochechouart le 20 decembre 1461 de la vicomté de Rochechouart mouvant de la comté de Poitou et de la baronnie et chatellenie de Tonnay-Charente, et des fontaines de Burle, mouvantes de la comté de Saintonge et chatel de St Jean d’Angely. Cotté 130.
Hommage rendu par Marguerite Aisse 26 janvier 1462 de certain fief en la chatellenie de Talmon sur Gironde, mouvant de ladite chatellenie. Cotté 131 bis.
Hommage rendu par Jaques de Losme, 10 janvier 1462, du mesurage, gobelage, sirages de vin et autres breuvages, et d’huiles et profits accoutumés à prendre en la cité et suburgs de Saintes et des maisons franches sizes en ladite ville, mouvant le tout de la duché de Guienne. Cotté 131.
Hommage rendu par Jean de Caremany, 22 mai 1462, de la vicomté de Caremaing de la baronie de St Felix, de la terre de Pomarede, de Fontarde, de partie de la baronie d’Auriac, de la baronie de Blenville, des terres de Baux et Montmaur, le tout mouvant de la comté de Tholose. Cotté 131 bis.
Les deux dernieres cottes sont des souffrances pour des terres qui ne sont pas specifiées. 132 et 132 bis.
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DEUXIEME LIASSE
Délai donné à l’evêque de Lodève de fournir l’aveu et denombrement du temporel dudit evêché dont il avoit fait serment de fidelité jusques au jour de Pâques. Fait à Paris, 6 août 1462. Cotté 133.
Délai donné à Louis de Beaufort comte d’Alais marquis de Canillac, vicomte de La Motte, de fournir son dénombrement des terres qu’il tient du roi, 12 août 1462. Cotté 133 bis.
f° 47 v° / p. 72
Délai donné à l’evêque de Chalons-sur-Saône pour 6 mois de rendre le serment de fidelité à cause du temporel dudit evêché. Donné à Bayeux, 19 août 1462. C. 134.
Serment de fidelité fait par l’evêque de Carcassonne à cause de son evêché., 8 septembre 1462. Cotté 134 bis.
Hommage de la terre et seigneurie de Rochefort fait par Olivier de Coetivi chevalier seigneur de Taillebourg et dudit Rochefort, situé dans le gouvernement de La Rochelle et relevant du roi à cause de son chastel de La Rochelle. Fait à Poitiers, 18 décembre 1462. C. 135.
Délai de fournir denombrement donné au comte de La Marche pour raison dudit comté de La Marche pairie de France, des comtés de Castres et de Perdriac, de la vicomté de Carlat, de la terre et seigneurie de Montagu en Combrailles mouvant du roi à cause sa couronne, des terres et seigneuries de Cuilly, Guideboeuf, Bois-Norman et Morny mouvant du duché de Normandie, de la terre et seigneurie de Dargiers mouvant de la prevôté de Paris, des chatel et chatellenie de Doullmer mouvant du bailliage de Tournesis, 12 janvier 1463. C. 135 bis.
Hommage d’une partie du village, terre et seigneurie de Montferrier, montant ladite part et portion à chacun an 15 # tournois ou environ de rente, fait par Jean de la Manhegine pretre, sgr en partie dudit lieu de Montferrier relevant du roi à cause de la baronie de Montpellier mouvant de la senechaussée de Beaucaire et de Nismes, 23 fevrier 1463. C. 136.
Délai de fournir aveu et denombrement à Jean de Montballier chevalier, des terres et seigneuries de Montbailler, de Montrilz, d’Aubusson, de Boussonelles et Vauxmandés, relevant du roi et mouvant du bailliage de Montferrand. 2 septembre 1463. C. 136 bis.
f° 48 r° / p. 73
Délai de fournir aveu et denombrement à Jean de Poupette evêque de Chalons-sur-Saône, à cause du temporel dudit evêché, 17 septembre 1463. C. 137.
Hommage de la baronie, terre et seigneurie de Partenay et autres lieux relevants du roi à cause de la Tour-de-Montbergeon, Vouvent, Merenant, Secondigne, Le Couldray, Sallebart, de Poitiers, fait par Charles comte du Maine, dernier avril 1464. C. 137 bis.
Souffrance de delay à frère Aymar Dupui grand prieur d’Auvergne de faire serment de fidelité à cause des benefices dudit prieuré, 13 avril 1464. C. 138.
Souffrance de foi et hommage, aveu et denombrement donné à Isabeau de La Tour, dame d’Orval et de Lespare, veuve d’Amanieu de Le Bret, de la dite terre et seigneurie de Lespare. A Nogent-le-Roi, pebultième avril 1464. C. 138 bis.
Hommage fait par Jean de Vendôme sgr de Chabenois, Confolens et Loubert au comte d’Angoulême pour raison de ladite seigneurie. 21 mai 1464. C. 139.
Hommage de la terre et seigneurie de Tailbourg fait par Olivier de Coetivi sgr dudit lieu relevant du roi à cause de son châtel de St Jean d’Angely. A La Rochelle, 18 decembre 1464. C. 139 bis.
Hommage fait par Jean de Merishon à cause de Marie de Partenay sa femme, pour la terre de La Prohe et Laisse d’Andilly, ses appartenances et dependances tenus et mouvant du roi à cause de son chastel de La Rochelle. A Chinon 7 janvier 1462 (sic). C. 140.
Souffrance de foi et hommage donné à Louis de La Trimouille, à cause de sa comté, terre et seigneurie de Benon en Saintonge relevant du roi. Fait le 10 juillet 1455 (sic) C. 140 bis.
f° 48 v° / p. 74
Délai et souffrance donné à Louis d’Amboise vicomte de Touars, à cause de la terre et seigneurie de Marans relevant du roi, 13 juillet 1466. C. 141.
Hommage rendu par Louis sgr de Belleville pour raison de la dite bailie de Rochefort autrement dite de Fronsac, de la terre et seigneurie de Marennes, terre et seigneurie de Montendie, de la baronie de La Lande, de la chatellenie de Vandrynes, terre et seigneurie de Conac, mouvant du roi. 22 août 1466. Cotté 141 bis.
Hommage de la seigneurie de Banes située en la senechaussée de Perigort rendu par Jean de Faulcon, mouvant de la couronne ou de la chatellenie de Belmont, 27 juin 1467. C. 142.
Hommage de la chatellenie de Montreal rendu par Michel de Montreal «écuyer, mouvant du duché de Guienne, 5 fevrier 1461. C. 142 bis.
Hommage rendu par l’abbé de St Freine à cause du temporel de la dite abbaye, mouvant du duché de Guienne, 19 fevrier 1469. C. 143.
Hommage de la baronie de Salinac mouvant du duché de Guienne fait par Antoine de Durfort comme procureur de Marguerite de Cazeton sa mere, 15 fevrier 1469. C. 143 bis.
Hommage de partie de seigneurie et justice de Themines, du lieu de Sendolis et de la justice, Spedeilhac, de la 5e partie de la baronnie de Cardalhac, du mas nommé de La Cambellas, Vieilles et Nouvelles, du mas de Serres, du mas de Gernoil, du château et ville de Gourdon, de la Vornene prez ladit ville de Gordon, de Villeneuve, du lieu de Faiole, de Nozac, de Patinhac, Nadaillac,
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Roche-de-Vols, de Cogneu, St Cyr de Mandalou, Connetille, Rossilhac, Proulhac, Mandore, la moitié de Beaufort, le château de Loberac, le tout mouvant du duché de Guienne, 15 fevrier 1469. C. 144.
Hommage fait par Guillaume de Cardalhac de la 5e partie de la baronie dudit lieu de Cardailhac, de la Poursche, de la Vadayre, de la Vayre, de Salvinhac alias de St Georges, le tout mouvant du duché de Guienne, 15 fevrier 1469. C. 144 bis.
Hommage du château, vicomté, ville, terres et seigneuries, haute, moyenne et basse justice de Montclar, situé en la senechaussée de Querci, mouvant de la duché de Guienne, fait par Antoine de Montclar, 15 fevrier 1469. C. 145.
Hommage fait par Jean de Cadilhac de la baronie de Cadilhac, du château et lieu de St Cir, de Dapopye, de Coucostz, de Angeols, de Biars, St Michel de Vayrolz, d’Estampes, de Siorac, d’Eclausuls, le tout mouvant du duché de Guienne, 15 fevrier 1469. C. 145 bis.
Hommage fait par Olivier de Penne, alias de Gordon, pour raison de la chatellenie dudit Gordon, du châtel et lieu de St Jean de Laune, du lieu de Lymogue, du châtel de Senebiere, des lieux de Tolozaine, de Lugnanac, du châtel de Cornuz, des lieux de Puchfore et de Gaiffierre, du châtel et baronie de Puch, de La Garde, de St Martin-la-Vobal, mouvant du duché de Guienne, 15 février 1469. C. 146.
Hommage rendu par Guillaume de Cardilhac pour raison de la part et portion de la seigneurie de Cardillac, du lieu de Bieul, du château, port et péage d’icelui, item du lieu de Cabricti avec les circonstances
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et dependances mouvant du duché de Guienne, 15 février 1469. Cotté 146 bis.
Hommage rendu par Raimond de Biart, pour raison de la baronie, châtel et chatellenie de Bastide-Fortanes chatellenie de Caulnac, Athis et Quissac, Sabadel et Sentilhac, Oulhac, Connac, Locayre, Nogeyrac et Cohannée etc., Bressac, d’Estranolles, Caborce et Gourdon, Rian, Rianz et Folhadossa, St Martin de Labobal, Cornustz, Concostz, la Tolsanne, Calmihac chatellenie de St Cyr de la Popis, des lieux appartenans au college Pelerin de Carnes, le tout mouvant du duché de Guienne, 15 février 1469. C. 147.
Hommage rendu par Pierre de ........... sgr de Negreplisse pour raison dudit Negreplisse, St Etienne de Tolomont, Cerjac, Albias, Mouricoux, Leonac, Baronnie, Pilleport, moitié de Drudas, Caubiac, Garac, moitié de Catcasac-Vicomte sis en Guienne et Querci, le tout mouvant du duché de Guienne, 15 février 1469. C. 147 bis.
Hommage rendu par Jean de Calande du 20 fevrier 1469 pour raison des terres de Brede, de Combriere, de Solley, d’un hôtel noble siz Entre-deux-Mars appelé La Motte de Calende, du peage general qu’il prend à Bordeaux sur le sel qu’on mene contremont la riviere, d’un hôtel noble appelé La Motte de Bothyrou, de la 4e partie de l’Isle-St-Georges, et tout ce qu’il tient en la prevôté de Brassac, mouvant du duché de Guienne. C. 148.
Hommage rendu par Raymond Beral, sgr de
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Casillac, de la seigneurie de Lyvernon et Saunac mouvant du duché de Guienne, 20 fevrier 1469. C. 148 bis.
Hommage rendu par Guibert de Cardillac, de la 5e partie de la baronie de Cardillac, de la seigneurie de Maynual de Rudelfe, de St Sernin, de la moitié de la seigneurie et paroisse de la Batude, et d’autres villages de la paroisse d’Anglers, le tout mouvant du duché de Guienne, 20 fevrier 1469 C. 149.
Hommage rendu par Naudons de Lustrac en datte du 20 fevrier 1469 de la seigneurie de Cassareuil, de la seigneurie de La Bastide, de Mechemont, de Durillac, de Calmac, de la moitié de la seigneurie de Moissaquel, de la seigneurie de La Motte, des lieux et châtel de Behony, du village d’Espramont, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 149 bis.
Hommage rendu par Anne de Naudonne de Lustrac, 20 fevrier 1469, de la terre et seigneurie de Lustrac, de La Bastide, de Mechemont, de Durillac, de Calmac, du lieu de Cassareuil, de la chatellenie de Gavaudon, de Parlhac, de la seigneurie de Moissagueil, de La Motte-Dante, des lieux et châtel de Behony, du village d’Espramont, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 150.
Hommage rendu par jean Dax, 20 fevrier 1469, de deux hôtels, l’un assis en la ville Dax, et l’autre assis prez ladite ville appelé l’hôtel St Paul, mouvant du duché de Guienne. C. 150 bis.
Hommage rendu par Bertran de Montferrand
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en date du 20 fevrier 1469, de la baronnie de Montferrand, du châtel, terre et seigneurie de Veyrenes, des châtel, terre et seigneurie de Langreyran, du châtel, terre et seigneurie de Cupizac et Cupezagues, du châtel, terre et seigneurie de Salsac, des ville, châtel, terre et seigneurie de Sespuech, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 151.
Hommage rendu par Jean de La Lande, 20 fevrier 1469, de la chatellenie de La Brede, de l’hôtel noble assis aupres du château de Combriere à Bourdeaux, appelé l’hôtel de La Lande, de l’hôtel siz en la rue Neuve de Bordeaux appellé l’hôtel de Solley, d’un hôtel noble assis aux Deux-Mars, appelé La Motte de La Lande, du péage qu’il prend audit Bordeaux sur le sel qu’on mène contremont la riviere, d’un hôtel noble appelé La Motte de Bothiron, de la 4e partie de l’Isle-St-Georges, et de tout ce qu’il tient en la paroisse de Barsac, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 151 bis.
Hommage rendu par Thomas Ausiny-Andron, dit de Lossac, en date du 20 fevrier 1469, de la seigneurie d’Ambres, des péages de la dite seigneurie, d’une maison sise en la terre de Bonnoy appelée la maison de Faussac, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 152.
Item d’une maison sise en la ville de Bordeaux, appelée la maison de Bequey.
Hommage rendu par M. Hugues Desprez, 20 fevrier 1469, de la chatellenie de Montpezat, des villages et seigneuries de Thimont, de Rodille, des Places etc.
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1er volume des aveux du Languedoc
[109]Don à Roger Pice de la 4e partie des fours et moulins de Pensiac, pro duobus modiis annone et dimidio ad modium Pensiaci annuatim, reddendis nobis ... Actum Parisis anno incarnationis Dominice M CL XX secundo, astantibus in palatio nostro quorum nomina et signa subscripta fuerunt. Signum comitis Theobaldi Dapiferi, Sti Mathei camerarii, Sti Guidonis butticularii, Sti Radulfi constabularii. Ludovicus (en abr.)
1407. Jean de Aruvol ecuyer, avoue tenir à foi et hommage-lige du roi, à cause de sa senechaussée de Beaucaire, en fié franc et honoré appelé le châtel de Bor assiz en ladite senechaussée, avec tout le tenement et appartenances d’icelui, auquel appartient toute jurisdiction, haute moyenne et basse. Item le lieu et manoir de Garans assiz prez dudit chastel de Bor, avec haute justice, et la moitié de la basse par indivis avec le prieur du couvent de Bagneux en ladite senechaussée, auquel chatel et lieu appartiennent les bois seant audit lieu, item les paturages de tout le terroir dudit lieu, la chasse de toute grosse bete, soit rouge soit noire etc. Au mois d’août 1407. Cotté XXVIII – XXX.
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Aveu au roi à cause de la senechaussée de Beaucaire par Bremon ..... 1° de la ville du Caylar confrontant à la terre et jurisdiction de St Laurens ..... Item un hôtel en ladite ville confrontant à Gilles Arnaut et à Guillaume Aymar, item la haute justice dudit lieu, item les ports d’Anglas du fleuve de Vistre où ledit Bremon perçoit le peage, item la tour d’Anglas, item la vende du sel qui se charge audit lieu de Caylar. Item un moulin pres ladite ville lieu-dit Condamen, item une terre près des Ayres, item une terre appelée Le Cros du chastel confrontant aux deux chemins, item la terre des Amandiers confrontant au chemin public, item une vigne en friche confrontant aux deux chemins, item un jardin confrontant et tenant au four et aux fossés de la clausure de la dite ville du Caylar, item en ladite ville un mas feriere et estables de pourceaux et de chevaux avec une cour et un jardin tenant ensemble, item un grand pré tenant aux deux chemins publiques, item le pré de Mancipe, item le pré de Carrielle, item, au lieu de Poule, deux faisseaux de prés, item un bois appelé Pacures tenant à la mete du moulin de Caylar, item un autre boys appellé La Tourrousselle au pont de Calavez tenant à la rivière de Vistre de trois parts, item un pesquier prez le moulin de Caylar, item un pré situé au Viguier confrontant à Jacques de Montredon. Item le châtel de Montmirat avec un hôtel et les cens qui sont dûs, savoir 44 setiers d’orge, trois setiers et emine froment, trois emines et un carton d’huile d’olive, un setier de blé mêlé, un chapon, 3 gelines, 3# 2 sols. 9 den. d’argeant. Item le village de Manasargues et les cens sur ledit village, 4 setiers orge, deux seizainnes de blé mêlé, 6 sols d’argeant. Item le village de Montaignac avec les cens, savoir 4 setiers orge, une emine de blé mêlé, huile une quarte, argeant
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15 sols 10 deniers et obole, item le village de Montlasan avec les cens, orge 21 setiers, une mine et deux douzaines froment, 4 setiers et une mine blé mêlé 3 quartons, espeaute trois setiers, trois gelines, huile cinq quartons, argeant 14 sols 9 deniers. Item le village de Clayes et les cens : orge 5 setiers et 5 sezainnes, froment un setier, avoine 6 quartons, argeant 15 sols. Item le village de Crespien avec les cens : orge 12 setiers et VI quartons, huile deux setiers une mine, argeant 12 livres, 5 sols, 9 deniers. Item le village de Vic avec un moulin à une roue, orge 14 setiers et une quarte blé mêlé, trois setiers et une mine, avoine une mine, huile 3 mines et une quarte, une geline, argeant 3 livres 17 sols 8 deniers. Item la haute jurisdiction du village Del Festz avec 2 setiers d’orge, une mine d’huile, 7 sols 10 deniers d’argeant, auxquels villages et terres ledit Bremont a la haute, moyenne et basse justice, et juge d’appeaux. Item le mandement de Montlaur avec le chatel : orge 4 setiers et mine, avoine ou cyvade 19 setiers 3 quartons, 25 sols 3 oboles argeant. Item le village de St Bauzily avec le mas de Borries : orge 7 quartons et une douzaine, avoine 18 setiers, une mine et une douzaine ½, argeant 14 sols 7 deniers. Item le village de St Jean de Cormas : froment 2 douzaines ½, orge 25 setiers, avene 11 setiers et un quarton. Item au village de St Hilaire : orge 2 setiers et une mine, argeant 7 sols 1 denier. Item le lieu de Junas et l’hôtel dudit Bremont : orge 34 setiers deux douzaines 1/2, froment une mine, segle 3 setiers 3 seizaines, argeant 4 livres 17 sols, huile 2 setiers une mine, 3 gelines, 7 poules. Item le village de Nages avec une vigne : 14 livres d’argeant, 30 setiers d’orge, 5 setiers d’huile. Item le lieu d’Albas avec un châtel, un hôtel, un pesquier, un jardin, un pré, un moulin d’olive, 8 livres d’argeant, 20 setiers d’orge, 3 setiers huile avec toute justice. Donné au mois de mars 1408.
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Aveu de Jean de Montlaur ecuyer sgr des Murles, au roi, à cause de sa baronie de Montpellier : 1° de la moitié de toute la jurisdiction haute, moyenne et basse au chatel et appartenances de Montarnaut, item la souveraineté du ressort et juge d’appeaux audit lieu, item les hommages qui ensuivent : 1° de Muiola tient sa part de la moitié de la jurisdiction dudit lieu de Montarnaut en hommage. Item Arnaut Ademar, Guillo Dalmas et autres tiennent en hommage la moitié de la jurisdiction indivisée et rentes qu’ils ont au lieu de Montarnaut, et le devez de La Romeyra de Montarnaut de Jean de Montlaur à cause de la moitié qui tient du roi notre seigneur. Item une alberque de cinq chrs à cause du Mas-Dieu assiz en la paroisse et jurisdiction de Montarnaut. Item les hoirs de Bertrand Azemar une alberque de 2 chrs. Item Guill. Calvel un setier avoine, item Raimon Gros deux emines d’avoine, item Raimon Sabatier doit un setier d’orge, Bernard Costa 2 setiers avoine et douze deniers en rentes, item sur le commun du lieu de St George au diocese de Maguelonne pres le lieu de Pomha, de rente perpetuelle 30 setiers d’orge, 30 deniers malgorrois, et tout le peage qui se leve au lieu de Montarnaut. 23 juillet 1411. C. XXXI – XXXIII.
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16 octobre 1411. Pierre Oger avoue tenir à foi et hommage du roi à cause de sa senechaussée de Beaucaire 10 livres de rente annuelle et perpetuelles par lui acquises de mess. Gme de Montlaur chevalier sgr de Fournez, tant sur les terres, cens, rentes etc., dudit lieu de Fournez, comme sur les profits et revenus des bac, port et pontonage de la riviere de Gardon assiz entre le dit lieu de Fournez et le lieu de Sergnac. Signé P. Oger. C. XXXII – XXXIIII.
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Commission au senechal de Perigort par les gens des Comptes de mgr duc de Guienne pour contraindre le procureur du sgr de Badefol à laisser construire une peschiere au lieu de La Linde. Ordonnance du senechal à ce sujet, et appel de l’ordonnance à la dite Chambre des Comptes. Le procureur s’opposoit à la reconstruction d’une peschere à Lalinde, parce qu’il prétendoit que la moitié de la riviere de Dordogne appartenoit au sgr de Badefol (Patrix Foucard), ainsi que le lieu sur lequel on vouloit bâtir. Le procureur general de la Chambre des Comptes disoit au contraire que le lieu de La Linde appartenoit au duc d’Angouleme, toute la riviere de Dordogne, etc. 6 mars 1471.
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Aveu de Jean Gillebert escuyer sgr de la Charriere en partie, à foi et hommage-lige du roi à cause de son chastel de Niort sous le devoir d’un arc de aubourc et un bousson et une fleche enferrée d’un fer barbu du prix de 10 sols. Savoir en paroisses de Price et de Charriere : 1° son harbegement ancien avec ses appartenances, et la moyenne vayrie jusques à 60 sols. 1 denier, et basse vayrie jusques à 7 sols 6 deniers, lequel harbegement est assiz pres de l’église dudit lieu de Charriere, item une garenne et un pré gentilz Gaymault enclos dedans la garène assise, ladite garenne devant mon harbergement, les Douches entre deux, et tient d’une part au pré qui fut de Catherine Viale et d’autre au fossé du Cours de l’Aine qui va des Maisons-Neuves envers le four dudit lieu de la Charriere. Item les bois prez vergers, chenebaux et harmes heritages appartenans audit harbergement. Item un harbergement neuf avec ses dependances assis au lieu de la Charriere tenant d’une part auprès de la maison Joulien et d’autre au chemin par lequel l’on va de l’eglise du lieu de la Charriere à la Fricaudiere. Item le four dudit lieu de la Charriere assiz devant mon harbergement ancien et pres de ladite église dudit lieu. Item le four de l’eglise dudit lieu et les cimetieres avec l’hotel du curé, fons, places et vergers appartenant audit curé, lesquelles choses sont encloses des le chemin du cimetiere de la Charriere ainsi comme le grand chemin en lievel envers le soleil levant jusques à une dusine. Item l’albergement qui
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fut aux Morins et une piescher qui fut aux Barbalos et mes prez qui sont assis jouxte ma garene et le pré qui fut à Catherine Viale tenant au long de ma dite garene le cours de Laine (ou Lame) entremy. Item les terres qui sont prez de la maison aux Gougaus, les pres et terres qui furent à Hilaire Gorzine et au Gayau qui sont jouxte le pré Julien. Item une ousche que tient de moi Jean Margueron tenant d’une part au bois du sgr d’Orfeuille et d’autre au chemin aux Pellerin. Item un vergier et mazureau assis devant la gran-porte de l’église dudit lieu de la Charriere que tient de moi ledit Jean Margueron. Item une ousche qui est de Jeanne Gougaude tenant d’une part audit grand chemin public et d’autre au fié de Fors et d’un des bouts au chemin par lequel on va aux Fenestraux, et mon verger et mes terres assises devant mondit four dudit lieu de La Charriere, et les harbergements et vergers qui furent aux Martins. Item les terres qui sont devant la maison aux Gayraux, et une piece de vigne assise jouxte lesdites terres qui sont entre les deux chemins par où l’on va de Bousseau au lieu de La Charriere. Item une maison assise devant La charriere, tenant d’une part à mes terres du Pas-des-Bonnes et d’autre à la terre de Guillem de Cursay et d’un des bouts au boys dudit Guillaume de Cursay. Item un fié de vignes vulgairement appellé Digne-Chien, tenant d’une part au fié de La Court, et d’autre au fié de Fors, et est tenant d’un des bouts à la voye Foveresse. Item mes vignes et terres de Texon tenant d’une part au chemin par lequel l’on va de la forest d’Argenson au Trueil de Fors, et d’autre au chemin de Tesson. Item deux journaux de terre assis à Tesson, tenants d’une part aux terres de La Couve et d’autre aux près de la vigne dudit Guillaume de Cursay et est tenant d’un des bouts au chemin dessusdit. Item un fié de vignes et terres assises devant Bousseau, tenant d’une part au fié dudit Guillaume de Cursay et d’autre à la voye Rimbaude et d’un des bouts au fié de Rimbaut. Item le gran four de Bousseau que tient de moi le sgr de Père. Item tous et chacun les prés qui sont à la riviere de La Fricaudiere, excepté le pré de Guillaume de Cursay et une partie du pré du curé de la Charriere. Item un fié de vignes et terres assises devant La Fraynée, que tient de moi le sire de Fors à un gand
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blanc du prix de 2 sols 6 deniers, tenant d’une part au fié de La Fraynée, au fié Bernart, au fié de La Faye-Montjau et d’autre au fié de Fors. Item le fief du Pui-Rousseau qui tient de moi le sire de Fors à l’hommage-lige à 15 sols de devoir de plait de mortemain. Item le fié aux hoirs de feu Micheau prevost de Prehest assis en la paroisse de La Charriere, lequel tiennent de moi lesdits hoirs à l’hommage-lige à 5 sols de devoir de plait de mortemain. Item une piece de pré qui fut aux hoirs Laurens Ussoce tenant au chemin par où l’on va de Condemarche à l’hotel de Guillaume de Cursay. Item un piece de pré en la rivière de la Charriere que tient de moi Jeanne Garnier femme de Simon Julien, tenant d’une part au pré dudit curé de La Charriere, d’un des bouts au chemin dessus dit. Item un fié vulgairement appelé le fief Julien assis prez des fenestreaux que tient de moi Jean Toupin au devoir de 5 sols , tenant d’une part au fié Bernard, et de l’autre au fié de Fors, et est tenant à la voye par où l’on va de Beauvoir à Condemarche, avec la maison Julien et ses appartenances. Item un fié de terres tenant d’une part aux Prés-Noyaux et d’autre au chemin par où l’on va de Condemarche au pont d’Angles et les terres que j’ai à Pelovaille prez de la forêt d’Argenson, et est tenant au chemin par lequel on va de Rimbaut à Bousseau. Item un fief de terres assis audessus des Prés-Nouveaux tenant d’une part au fossé Rouyet et d’autre à la voye de Belleville. Item deux journaux de terres enclos de fossés assis aux Prés-Nouveaux. Item 1 journal ½ de terre à Condemarche tenant au fié de Fors. Item un fié de terre contenant en soi cinquante journaux ou environ tenant au fié de Fors, et au fief Bernart. Item un fié de terre contenant 20 journaux assis au grand chemin aux Pelerins, tenant au fief de Fors et au fief Bernart. Item un fié de terres appelé La Guignerie contenant 12 journaux, tenant au chemin aux Pellerins et au fief Michau prevost de Prehet. Item 2 journaux de terre tenant aux terres dessus dites. Item 2 journaux de terre tenant au chemin aux Pellerins, et au fié de Fors. Item une mothe et verger tenant à madite garenne
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un fossé entre-deux. Item une piece de terre contenant trois journaux tenant d’un bout au fossé qui vient de La Boucherie au Pas-aux-Bonnes. Item les terres que tiennent de moi Pierre Jacob, Robert Saillation, Jehan Viaut tenant au chemin de La Veycherie. Item un fief de terre assis devant La Fricaudiere contenant 12 journaux tenant au chemin de La Sablere, et au fief de Fors, des deux bouts au fief Bernard. Item deux journaux de terre assis devant Le Brulis, tenant au chemin des Brulis à La Charriere. Item deux journaux de terre assis à Croize d’un bout au chemin de Croise, d’autre au fief de Fors. Item deux journaux de terre près du cimetiere de La Charriere tenant au chemin de La Charriere à Beauvoir et au fié Bernard. Item trois journaux de terre tenant au grand chemin de Beauvoir à La Charriere et au fief Michau. Item 4 journaux de terre assis à Tesson. Item un journal ½ de terre assis devant Les Brulis. Item deux journaux de terre assisà Tesson. Item trois journaux de terre autrefois vignes tenant au fief du Puy-Rousseau. Item un fief de terre contenant 10 journaux, appelé le fief des Gravelles, tenant au fief de Fors. Item 10 journaux de terre assis au fief des Aygaux. Item un journal ½ de terre assis aux Maisons-aux-Sertons. Item un fief de terre es Essars et Excepis contenant 50 journaux tenant au fief de Guillaume de Cursay et au fié de Fors. Item 3 journaux de terre assis à Balon, tenant à la borne qui divise les 4 seigneuries, item une ousche contenant 2 journaux de terre assis aux Excepis. Item le fié des Ornezaux tenant au fossé Merigot. Item toutes les ousches, verges, terres, maisons assises prez de la terre de La Court et du chemin par où l’on va de la chapelle au grand four. .Item une enquoysommier de terre assise à Bousseau. Item un fief de terres assis aussi à Bousseau. Item les terres et vignes de la Prevenche. Item deux journaux de terre assis prez de la Fricaudiere. Item 2 journaux prez les prés de La Charriere. Item 3 journaux prez le moulin de la Fricaudiere. Item une piece de vigne aupres des plantis des Fors ( ?).
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Item un journal ½ de terre assis à La Garniere. Item les verges, motes et chenebaux qui sont à la Garniere. Item 3 journaux assis à Tesson. Item 4 journaux assis au dessus de Tesson. Item 2 journaux près du fié Bernard. Item 2 journaux à Tesson. Item 4 journaux entre les Chirons de Tessons. Item 2 journaux ½ à Tesson près le fief de Fors. Item une piece de vigne à La Chambre. Item un fief de terres appelé le Fief Commun assis à Condemarche. Item mes prés nouveaux qui sont assis devant Condemarche. Item 2 journaux de terre à Condemarche. De l’an 1477. Signé Soreau. [110]
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Aveu de François de Curzay ecuyer sous le devoir d’une maille d’or, ou 10 sols de plait de mortemain, de son hotel et seigneurie de la Charriere, relevant du château de Niort, avec La Faye et La Guarene, confrontant à Filoger en venant du chemin de St Severin au village de Bouceau, d’autre au fié Rimbaud, d’autre à Beauvoir, d’autre au fié de La Faye-Monjau, d’autre aux prés nouveaux, d’autres aux sableres de la Fricaudiere, et la moitié du four à ban de la Charriere. Item le dit de Curzay avoue tous ses hommes levants et couchants ez paroisses de St André, du lieu de La Charriere, de St Jean de Prisce, et toute moyenne basse jurisdiction et toute cohertion de 60 sols 1 denier. Item tout le fié Bernard. Item un hommage plein à 10 sols de devoirs que fait audit de Cursay Jean Boucheroiche pour ce qu’il prend au fief Bernard. Et peut valoir le tout ci-dessus avoué 50# de rente. Du 23 septembre 1477. Signé Herbert. [111]
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Aveu de Jean de Lezay ecuyer sgr de Suruneau sous le devoir de deux besans d’or appréciés 40 sols, pour son hotel et herbergement de Suyrin pres de Niort en la paroisse de Ste Pezenne avec toutes ses appartenances encloses entre le chemin qui va de Nyort à St Gelays
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et le chemin qui va du Bouschel à Murssay et dudit lieu de Murssay comme l’eau de la Seurre en lievel en allant audit hotel de Suyrin jusques au dessus de Croyze et dudit lieu en allant droit au chemin de St Gelays. Item les dessens et pescheries des eaux dès le moulin de Compayre jusques au moulin de Asne. Item ledit de Lezay avoue 25 sols de rente que doivent certaines personnes sur certains heritages etant à Niort, et sur certaines vignes assises pres de Nyort. Item 25 sols de devoir que lui doit Charlot Rogiers, pour son herbergement de la Borlande avec ses appartenances encloses entre les chemins et eaux sus declarées. Item 10 sols de rente que lui doit Gillet de St Michea pour les domaines, cens, rentes qu’il prend au lieu de Suyrin. Et en toutes les choses susdites avoue tenir justice, jurisdiction basse et droit d’assise, le tout relevant du châtel de Niort. Du 7 janvier 1479. Signé Richard. [112]
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Aveu de Jean Gillebert ecuyer sgr de La Charriere en partie sous le devoir d’un arc, d’un bousson et d’une fleche ferrée d’un fer barbu, estimé 10 sols., pour tout ce qu’il tient ez paroisses St Jean de Prisce, et lieu de La Chabriere, savoir son herbergement ancien assis pres de l’eglise, avec la moyenne vayrie jusques à 60 sols 2 deniers, et basse vayrie jusques à 7 sols 6 deniers. Item sa garenne et un pré gentils gaymaut enclos dans ladite garenne et ladite garenne devant ledit herbergement les douches entre-deux. Item les bois, prés, vergiers dudit herbergement. Item un herbergement neuf avec ses appartenances assis au lieu de La Charriere tenant au chemin de La Charriere à La Fricaudiere. Item le four dudit lieu de La Charriere, les fons de l’eglise et le cimetiere avec l’hôtel du curé, fons, places et vergers dudit curé. Item l’albergement qui fut aux Morins et une ousche qui fut aux Barbalos, et les préz assis près de la garenne. Item les terres prez de la maison aux Gougaux. Item une ousche que tient dudit Gillebert Jean Margueron. Item un verger
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et masureau devant la grande porte de l’eglise de La Charriere que tient aussi ledit Maigueron. Item une ousche tenant au grand chemin et au fief de Fors. Item les terres devant la maison aux Gongaux et une piece de vigne prez des terres qui sont entre les deux chemins de Bousseau à Charriere. Item une maison devant ledit lieu de La Charriere. Item un fié de vignes appelé Digne-Chien tenant aux fiefs de La Court et de Fors. Item ses prés et vignes tenant au chemin de la forêt d’Argenson au trueil de Fors. Item 2 journaux de terre à Tesson. Item un fief de vignes et terres devant Bousseau tenant d’un bout au fief Rimbaud. Item le grand four de Bousseau que tient le sgr dePerestein. Item tous les prés de la riviere de La Fricaudiere, excepté celui de Guill. de Curzay. Item un fief de vignes et terres assis devant La Fraygnée que tient dudit Guillebert le sire de Fors à ungs gans blancs tenant au fief de La Fraygnée, au fief Bernard, au fié de La Faye-Monteau. Item le fief du Puy-Rousseau que tient aussi le sire de Fors sous l’hommage de 15 sols de devoir de plait de mortemain. Item le fief aux hoirs de feu Michaut prevost de Prehet en la paroisse de La Charriere que tiennent dudit Gillebert les dits hoirs sous l’hommage-lige de 5 sols. Item une piece de terre prez du chemin de Condemarche. Item une piece de terre en la riviere de La Charriere. Item le fief Julien assis pres des fenestraux que tient Jean Toupin, sauf le devoir de 5 sols, tenant au fié Bernard, avec la maison Soulien et ses appartenances assis pres de La Charriere. Item un fief de terre tenant aux Prés-Nouveaux et au chemin de Condemarche, au pont d’Angles et les terres de La Pellovaille prez de la forêt d’Argenson, tenant au chemin de Rimbaut à Bousseau. Item un fief de terres assis au-dessus des Prés-Nouveaux tenant au fossé royal
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Item deux journaux de terre enclos de fossés assis au Prés-Nouveaux. Item un fié de terre contenant 50 journaux tenant au fié de Fors et au fié Bernard. Item un fié de terres contenant 20 journaux assis au grand chemin aux Pellerins, tenant au fief de Fors et au fié Bernard. Item 2 journaux de terre assis devant Le Bruslis. Item 2 journaux à Croize. Item 2 journaux près du cimetiere de La Charriere. Item 4 journaux à Tesson. Item in journal ½ devant les Bruslis. Item 2 journaux à Tesson. Item 6 journaux de terre autrefois vignes tenant aux fiefs du Puy-Rousseau et de Fors. Item un fief contenant 10 journaux appellé le fief des Gravelles.
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Les folios 57 recto à 69 verso de ce tome 11 sont blancs.
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f° 70 r°
Inventaire des titres des comtes et comtesses d’Angouleme et de leurs vassaux apportés en la Chambre après leur suppression de celles dudit Angouleme
1ère liasse
Lettres du don du comté de Perigord fait par le roi Charles VI au duc d’Orleans en date du 23 fevrier 1399, avec le vidimus du 26 mars 1399. C. 1ère.
Double de l’hommage des comtes d’Angouleme et de Perigord fait par le comte d’Angouleme au roi Louis XI en datte du 7 septembre 1461, avec l’expedition d’icelui hommage, mercredi dernier septembre 1461. C. 3.
Seconde liasse
Vidimus du don fait par Louis XI roi de France à mr le duc d’Orléans de la comté de Périgord et d’autres seigneuries, du 22 octobre 1480. C. 87.
Double de la vendition par Louis d’Orleans dudit comté faite l’an 1437 à Jean de Bretagne vivomte de Limoges, pour la somme de 16000 reaux d’or. Le vidimus en dattte du 27 juin 1497. Attaché audit don. Cotté 88.
Lettres royaux accordés par Charles VII à Jean comte d’Angouleme pour racheterbledit comté de Périgord, du 13 juillet 1445, attachées audit don. Cotté 89.
Lettres patentes de Louis XII par lesquelles les terres et baronnies de Civrai, de St Maixent, et la seigneurie de Vitrezai sont données à Mme Louise de Savoye, comtesse d’Angouleme comme tutrice de ses enfans, en recompense de la tierce partie du comté de Perigord du 14 août 1498, avec l’attache de la Chambre des Comptes du Parlement et des thresoriers de France.
f° 70 v° / pages 90 & 91
Du 19 septembre 1499
Lettres de Louis de Sancerre marechal de France du tems de Charles V roi de France, par lesquelles il mande au seneschal d’Angouleme d’imposer deux francs d’or sur chaque feu de ladite senechaussée, ainsi que lui avoit été accordé par les nobles dudit pays pour chasser les Anglois. Du 5 octobre 1376, avec l’assiette faite dudit impot. C. 95.
Vidimus de la donation faite par Charles V à mre Raymond de Marueil (Mareuil) du chatel et chatellenie de Villeboys, du mois de juin 1369, et le vidimus du 11 mai 1443. Cotté 100.
4e liasse : 0
5e liasse : 0
6e liasse : 0
7e liasse : 0 etc.
17e liasse :
Contrat de mariage de Archambaut fils de comte de Perigord et de Louise de Mathas, de l’an 1369. Cotté 750.
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f° 71 r°
[113]Charles etc., au senechal d’Angouleme, etc. Savoir faisons que notre amé et féal chervalier Raymond de Marueilh (Mareuil) sire du chastel et chatellenie de Villeboys nous a faict hommage et est entré dans nostre foy à cause dudit chastel et chastellenie et de toutes ses appartenances et dependances lequel chastel et chastellenie se tient de nous, auquel hommaige nous l’avons receu, sauf notre droit et l’autruy etc. Donné en nostre chastel du Bois de Vincennes, le 6 avril ll’an de grace 1383, et le tiers de notre regne. Souz nostre sel ordene en l’absence du grand. Par le roy, mr de Bourbon, present Changrel.
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[114]Charles etc., à nos amis et feaulx gens de nos Comptes et thresoriers à Paris, au seneschal de Pierregord, etc. savoir vous faisons que aujourd’huy nostre tres chier et tres amé frere le duc d’Orliens nous a faict foy et hommage des comté, ville, chastel et cité de Pierregort et de toutes les appartenances et dependances d’icelle comté que nagaires li avons donnez auquel foy et hommagez nous l’avons receu, sauf nostre droit et l’autruy etc. Donné à Paris, le 23 janvier l’an de grace 1399, et de nostre regne le 20e. Par le roy en son conseil auquel mrs les ducs de Berry, de Bourgogne et de Bourbon, vous et plusieurs autres, estiés. Beraut.
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Charles etc., au seneschal et juge maige de Perigord, etc. Savoir faisons que nostre amé Guy de Roussignac escuier sgr de la chastellenie de Vergn en Pierregort nous a aujourd’huy, tant en son nom comme au nom de Catherine La Mothe sa femme fait hommage et est entrez en nostre foy de la dit chastellenie de Vergn et de ses appartenances etc. mouvans et tenuez de nous en foy et hommage à cause de nostre duchié de Guienne etc. Donné à Paris le 4 septembre 1404. Par le roy, Meauville.
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f° 71 v°
[115]Charles etc. à nos amés et feaulx gens de nos Comptes, etc. à nostre seneschal de Pierregueux etc. Savoir vous faisons que notre bien amé Richard de Gontault escuier seigneur de Bade nous a aujourd’huy faict ez mains de amé et feal chancelier les foy et hommage-lige que tenus nous estoit de faire pour les terres et seigneuries de St Marsal et Natalie et de leurs appartenances etc. … audit Richard appartenans à cause de Jehanne de Salignac dlle sa femme, tenuez et mouvans de nous en fief icelles terres etc. Donné à tous le 6 août 1449. Par le roy à la relation du Conseil, Froment.
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Charles etc. à nos amés et feaulx gens de nos Comptes et thresoriers et senechaux de Limosin et de Pierregort etc. savoir vous faisons que nostre bien amé Jean Beaupoil escuier sgr de La Force et de Masduran nous a aujourd’huy fait les foy et hommage lige qu’il nous estoit tenu de faire pour raison du chastel et chastellenie de La Force et de la terre et seigneurie de Masduran et aussi de l’ostel de la prevosté et ses appartenances d’icelui etant en la ville de Bergerac, avec la justice et jurisdiction des lieux de La Force et de Masduran, haute, moyenne et basse, mouvans et tenus de nous à cause de nostre baronnie terre et seigneurie de Bergerac en ladite seneschaussée de Pierregort, etc. Donné à Seez le 2 mai 1450. Par le roy à votre relation, Pichon.
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Charles etc. à nos amés etc. (supra) savoir vous faisons que notre amé et feal chevalier Bertrand de Fouillac nous a aujourd’huy fait en sa personne de nostre amé et feal chancelier les foy et hommage que tenu nous estoit faire pour raison du lieu d’Azerac et de ses appartenances, tenu de nous à cause de ladite senechaussée ou comté
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Pierregort etc. Donné en nostre ville de Bordeaux, le 5 juillet 1451. Par le roy à votre relation, Aude.
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Charles etc. à nos amés et feaulx gens de nos Comptes et thresoriers aux seneschaux de Pierregort, Limousin et Quercin etc. Savoir vous faisons que notre amé et féal chevalier et chambellan Anne de La Tour vicomte de Turenne nous a aujourd’huy faict les foy et hommages que tenu nous estoit faire pour raison des terres, seigneuries et chatellenie de Limueil, Miremont, Clarenx, Pannatt, Tremolat, La Linde, Grant-Castaing, St Supery, Chambon, Rosiers et Molieyres mouvans de nous à cause de notre duché de Guienne etc. Donné à Bourges le 23 août 1452. Par le roy, les sires de Villequier, de Montsceau, de Roqueferiere et autres presens. Roland.
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Charles etc. à nos amés et feaulx gens de nos Comptes à nostre seneschal de Pierregort, etc. Savoir vous faisons que notre amé et féal chevalier Arnaut sgr de Bourdeille, de Brantome et de la Tour-Blanche nous a aujourd’huy faict les foy et hommage que tenu nous estoit faire, à cause de ses seigneuries et droits des communs des lieux et paroisses de Bourdeille, de St Julien de Craissac, de Boulonnois, de St Crespin de Valueil, de Possac assis en la chatellenie dudit lieu de Bourdeille, des communs du bourg et paroisse de Coustures, de la ville et circonstances de Branthome, des bourgs et paroisses de St Pardoul et de Quentilac pres dudit Branthome, et du lieu et appartrnances de St Jean d’Escoles appartenances et dependances, le tout es pais et diocese de Perigort, lesdits communs tenus et mouvans nuement en fief de nous à cause de notre duchié de Guienne, comme il dict. Donné à Gannat le 16 septembre 1456. Par le roy à votre relation. Courtinelles.
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Charles etc. savoir faisons que notre bien amé Anthoine de Semel escuier nous a aujourd’huy faict ez mains de notre amé et feal chancelier les foy et hommages que tenu nous estoit faire à cause de la justice, terre et seigneurie (de) Sermet, de la terre seigneurie et paroisse de St Sernin des Boys et de certains cens et rentes assis à Villefranche de Perigort etc. Donné à Bourges le 27 septembre 1460. Par le roy à votre relation. Brinon.
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Charles fils et frere de roy de France duc de Guienne, etc. Savoir faisons que notre amé et feal Michel de Montreal escuier nous a aujourd’huy faict à nostre personne les foy et hommage lige qu’il estoit tenu nous faire pour raison du chastel, chatellenie et seigneurie de Montreal et ses appartenances reservés certains enclaux qu’il tient de nostre tres chier et amé cousin le comte de Pierregort, tenu et mouvant de nous à cause de nostre duchié de Guienne etc. Par mgr le duc. Daniel.
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Charles fils et frere de roys de France etc. (supra) Savoir faisons que nostre amé et feal François Bouchard chevalier sgr d’Aubeterre nous a aujourd’huy fait en notre personne les foy et hommage que tenu nous estoit de faire pour raison de la vicomté terre seigneurie, appartenances et dependances de Castilhon-de-Perigort tenu et mouvant de nous à cause de notre duchié de Guienne. Donné à La Rochelle, le 16 juillet 1469. Par mgr le duc les sires de Malicorne, de Menou et autres presens. De Villiers.
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Charles fils et frere de roys de France etc. (supra) Savoir faisons que nostre tres cher et tres amé feal Jean sgr d’Estissac nous a aujourd’huy fait en notre personne les fois et hommage que tenus nous estoit de faire pour raison des baronies, chateaux, chatellenies, terres et seigneuries, appartenances et dependances quelconques
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d’Estissac, de Montclar, de La Barde, de Cusac, de Sauseignac, de Pigneul, de Montolon et de La Quinte, le tout tenu et mouvant de nous à cause de notre duchié de Guienne. Donné en notre ville de La Rochelle le 18 juillet 1469. Par mgr le duc, les sires de Malicorne et de Menou presens. De Villiers.
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Charles fils et frere de roys de France etc. Savoir faisons que nostre amé Guy de Pons ecuyer nous a aujourd’huy fait en nos mains les foy et hommage lige que tenu nous estoit faire, à cause de la vicomté de Turenne de laquelle dependent les chasteaux, chatellenies, terres et seigneuries de Montfort, Riberac, Espeluche, Larche, Terrasson, Carluz, Ailhac, Croixe, Marteaulx et tout ce qu’il a en la ville de Sarlat avec les hommages de Salanhac, St Genys, Comarque, Jayac et Pellevesin tenus et mouvans de nous à cause de notre duché de Guienne etc. Donné à notre ville de Xaintes, le 5 août 1469.
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Charles fils et frere des roys de France etc. Savoir vous faisons que nostre amé Guy de Pons ecuyer nous a aujourd’huy fait en nos mains les foy et hommage que tenu nous estoit faire, à cause du chastel, chatellenie, terre et seigneurie de Gursson avec ses appartenances et dependances, tenus et mouvans de nous à cause de notre duché de Guienne etc. Donné à notre ville de Saintes, le 5 août 1469. Par mgr le duc, le sire de Malicorne et premier chambellan present. Paumier.
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Charles fils et frere des roys de France duc de Guienne etc. Savoir vous faisons que nostre amé et feal chevalier Richard de Badefol dictt de Gontaut nous a aujourd’huy fait à la personne de notre amé et feal conseiller l’evesque d’Angers à ce par nous commis les foy et hommage lige que tenu nous estoit faire pour raison des terres et seigneuries de St Marsal, de Natalie
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et des baux et paroisses de Borie et de Campagne et de toutes et chacunes leurs appartenances et dependances à luy appartenants à cause de Jehanne de Salignac sa femme etc. Donné à La Rochelle le 5 août 1469. Par mgr le duc à la relation de l’eveque d’Angers. De Villiers.
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Charles fils et frere des roys de France duc de Guienne etc. Savoir vous faisons que nostre amé et feal Pierre abbé de l’abbaye de Cadouin de L. O. D. C. diocese de Sarlat nous a aujourd’huy faict à la personne de notre amé et feal conseiller l’eveque d’Angers les foy et hommage lige et serment de feaulté que tenu nous estoit de faire pour raison de la temporalité de ladite abbaye etc. Donné à Auray le 10 octobre 1469. Par mgr le duc à la relation de l’eveque d’Angiers. De Villiers.
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Charles etc. duc de Guienne etc. A nos amis et feaulx gens de nos comptes et thresoriers aulx seneschaux de Guienne et Pierregort ou à leurs lieutenants et à nos procureurs et receveurs ez dites seneschaussées, salut. Savoir faisons que notre tres cher et feal cousin Alain d’Alebret conte de Penthievre et de Pierregort nous a aujourd’huy fait à notre personne les foi et hommage lige que tenus nous estoit faire pour raison de ladite comté de Pierregort à luy appartenant à cause de notre tres chere et amée cousine Françoise de Bretagne sa femme, icelle conté tenue et mouvant neuement de nous à cause de notre duché de Guienne etc. Donné à Coulonges les Royaulx le 19 septembre 1469. Par mgr le duc, les conte de Villars et sire de Malicorne presens. De Villiers.
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Charles etc. duc de Guienne etc. Savoir vous faisons que notre bien amé François de Montbron ecuyer vicomte d’Aunay et sgr de Maulevrier nous a aujourd’huy fait à notre personne les foy et hommage lige que tenu nous estoit de faire pour raison de la conté de Pierregort et des baronies, terre et seigneuries de Mataz, Royan, Mornac, Mortagne etc., la dite conté de Pierregort mouvant de nous à cauze de notre duché de Guienne etc., Mataz, Royan etc., à cause de notre conté de Saintonge etc. Donné à Auniez le 11 octobre 1469.
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Charles etc. duc de Guienne etc. Savoir vous faisons que notre bien amé Jehan de La Cropte escuyer nous a aujourd’huy fait les foy et hommage lige qu’il estoit tenu nous faire pour raison des chastel, chatellenie de Lancays, de la paroisse de Lencays toute entierement, des paroisses de Lencays, de St Aubin de Monmaydales aussi de toute la seigneurie etant ez dite paroisses de deux hostels nobles nommes les hostels de Mons et de La Pradelle, ainsi que des rentes, possessions etc., que ledit ecuyer tient ez paroisses de Beaumont, de Mousac, de Faux, de Verdun, de Mons, de Pontous, de St Anthoine de Ponromiou en la seneschaussée de Pierregort etc. Donné à St Jean d’Angely le 2e decembre 1469. Par mgr le duc, les evêques d’Angers et de Saintes, les sire de Malicorne et de Menou presens. Daniel.
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Charles etc. duc de Guienne etc. Savoir vous faisons que notre amé et feal Hugues abbé de Terrasson nous a aujourd’huy fait le serment de feaulté qu’il nous estoit tenu faire à cause de la temporalité de sadite abbaye etc. Donné à St Jean d’Angely, le 3e decembre 1469. Par mgr le duc, l’evêque d’Angers present. De Savoyes.
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Charles fils et frere des roys de France duc de Guienne etc. Savoir faisons que notre chier et bien amé Helies Beaupoil dit Prevost escuier au nom et comme procureur de notre amé et feal chevalier Jean Beaupoil son père nous aujourd’huy fait à notre personne les foy et hommages lige que sondit père nous estoit tenu de faire tant en son propre et privé nom comme ayant le bailh et administration des enfans de luy et de feue Marie Prevoste jadis sa femme, pour raison des chhateaux, chatellenies terres et seigneuries de La Force et de Masduran et de l’hostel de la prevosté de Beergerac, tenu et mouvant de nous à cause de notre duchié de Guienne etc. Donné à St Jean d’Angely, le 5 decembre 1469. Par mgr le duc en son conseil. Paumier.
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Charles etc. duc de Guienne etc. Savoir faisons que notre amé et feal chevalier Richard de Badefol dict de Gontaut nous a aujourd’huy faict à la personne de notre amé et feal conseiller l’evêque d’Angiers, à ce par nous commis, les foy et hommage lige que tenu nous estoit de faire pour raison de son chastel, chatellenie, seigneurie et appartenances de Badefol tenu et movans de nous à cause de notre seigneurie de Bergerac etc. Donné à La Rochelle, le 5 septembre 1469. Par mgr le duc à la relation de l’eveque d’Angiers. De Villiers.
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Charles etc. duc de Guienne etc. Savoir faisons que notre bien amé Joubert Regnier abbé seculier de St Astier au dioces de Perigueux nous a aujourd’huy faict à la personne de notre amé et feal conseiller et president de notre grand Conseil l’evêque d’Angers ayant la garde de notre scel, le serment de feaulté que tenu nous estoit de faire pour raison de la temporalité de ladite abbaye, tenu et mouvans de nous à cause de notre duchié de Guienne etc. Donné à St Jean d’Angely, le 7 decembre 1469. Par mgr le duc à la relation de l’evêque d’Angers. Daniel.
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Charles duc de Guienne etc. Savoir faisons que notre bien amé Gaston de Gontaut escuyer sgr du chastel, chatellenie et baronie de Biron et 1er baron dudit pays de Perigort nous a fait aujourd’huy en nos mains les foy et hommage lige que tenu nous estoit faire à cause du chastel, chatellenie et baronie dudit Biron, du chastel et chatellenie de Puy-Beton et de la terre et seigneurie de Monteton, tenus et mouvans de nous lesdites choses à cause de notre duchié de Guienne etc. Donné à St Jean d’Angeli, le 11 decembre 1469. Par mgr le duc en son conseil. Paumier.
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Louis par la grace de Dieu roy de France etc. Savoir faisons que notre tres chier et amé cousin le sgr de Lebret nous a aujourd’huy fait en nos mains les foy et hommage lige qu’il nous estoit tenu de faire à cause de notre chere et amée cousine Françoise de Bretagne comtesse de Perigord, dame de Riberac et de Tarrasson sa femme pour raison de ladite comté de Perigord et desdites terres, chatellenies et seigneuries de Riberac et Terrasson tenues et mouvans de nous à cause de notre duchié de Guienne qui puis naguères est revenu et escheu ez nos mains et à notre couronne par le trépas de feu notre frere le duc de Guienne. Du 21 juillet 1472, par le Roy. Bernard.
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Hommage rendu par Bringon de Roquefueil ecuyer de tout ce qui lui appartenoit ez seigneuries et honneurs de Villefranche, de Montpazier, de Villeréal assis en la seneschaussée de Perigort. 15 fevrier 1483. Par le roy, à votre relation. Menou.
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Charles etc. à mes amés et feaulx les gens de nos Comptes et thresoriers à Paris, senechaux de Perigord etc. Comme notre tres cher et amé cousin le comte d’Angouleme etc. nous ait dit et remontré que par aucun
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tems en sa, la tierce partie du comté de Perigord, les appartenances et dépendances d’icelle tierce partie, c’est assavoir la chatellenie et seigneurie d’Auberoche, du comté et et seigneurie de Bourdeille, des chateaux, chatellenies et seigneuries de Montignac et de Razac, de la terre de Vernh, du château et terre de Roussilhe, de la ville et chatellenie de Montpaon, du château et chatellenie de Benevent, du château de Montignac dit le Petit, du Puy de Chaluz, de la terre de la paroisse de Prisac, de la ville de Caussade, du lieu de [Montp---][116], Molieres Villefranche, Bordes au payz de Toulouze, aussi de la tierce partie de la jurisdiction dudit comté, droit, prééminences etc., fiefs arriere-fiefs, collations, patronages etc. ont été adjugés et declarés apparteniir à notre dit cousin, à cause de ses predecesseurs par arrêt de notre cour de Parlement à Paris etc., nous a tres humblement requis que, attendu que le dit comté de Perigord a d’ancienneté acoustume par les possesseurs seigneurs d’icelui en foi et hommage de nous et de la couronne de France sans moyen, notre plaisir soit le recevoir à foy et homage lige de la tierce partie d’icelui comté etc., auquel foy et homage l’avons eu. A Paris 9 juillet 1493.
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Hommage fait à Louis XII de la comté de Perigord et de la terre et seigneurie de Bré au vicomté de Limoges mouvant nuement de nous à cause de notre couronne etc. par le roy de Navarre à Blois, 22 mai 1502. Par le roy mgr le cardinal d’Amboise legat en France, vous et autres presens. Robertet.
Serment de fidelité d’Antoine d’Estaing eveque d’Angouleme pour raison de la temporalité dudit evêché, le 4 avril jour de Pâques 1507. Par le roy, mgr le cardinal de Prie eveque de Bayeux. L’eveque de Perigueux grand aumonier et autres presens. Deslandes.
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Louis etc. Savoir faisons que notre amé et feal conseiller mre Guy de Castelnau licentié en chacun droit eveque de Perigueux nous a aujourd’huy fait en nos mains le serment de fidelité que tenu nous estoit de faire à cause de la temporalité dudit evêché duquel puis nagueres il a été justement et canoniquement pourveu, comme l’on dit. Donné à Blois le 10 avril 1579. Par le roy, l’evêque de Paris et d’autres presens. De Sauzay.
Hommage rendu à François 1er par Bertrand de Boysse, l’un des cent gentilshommes de notre Hotel pour raison de toute la terre et seigneurie de Roquepine et ce qu’il tient en fief de nous en la bastille et seigneurie de Beaumont et aussi de la maison noble et seigneurie de Coignac (forte Cugnac) tenus et mouvans de nous à cause de notre pays et comté de Perigord, et aussi de ce qu’il tient de nous en fief de la terre, bastille et seigneurie de Villereal et de Castilhonnys aussi tenue et mouvans de nous à cause de notre pays d’Agenois etc. Donné à Paris le 21 avril 1515.
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Hommage rendu à François 1er par Etienne Bonnal ecuyer sgr de Miremont, de la terre et seigneurie de Miremont tenue et mouvant de nous tant à cause de notre couronne que du duché de Guienne. Donné à Paris le 8 avril 1517.
Serment de fidelité de l’abbaye de Vertueil par François de Nilhac de l’O. S. A. pour la temporalité de ladite abbaye de laquelle il a été pourvu par N. S. Père le pape, à notre priere et requete, et en suyvant les Concordats et saints decrets d’entre sa Sainteté et nous etc. Donné à Paris le 29 janvier 1518. Par le roy à votre relation. Deslandes.
François etc. Savoir faisons que notre amé et féal conseiller Foucaud de Bonneval eveque de Perigueux nous a aujourd’huy fait le serment de fidelité que tenu nous estoit faire à cause de sondit eveché, de laquelle il a été justement et canoniquement pourvu. Donné à Villemonble 8 septembre 1531. Par le roy l’evêque de Lisieux grand aumonier present. Dorne.
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François etc. Savoir faisons que notre bien amé Me François Ranconnet ecuyer licentié en droit sgr de Pollignac et d’Escoyre nous a aujourd’huy fait les foy et hommage lige qu’il nous etoit tenu faire pour raison de sa terre et seigneurie d’Escoyre etc., tenue de nous à cause de notre duché de Guienne. Donné à Dijon le 21 octobre 1535.
François etc. Savoir faisons que notre chier et bien amé Jean de Monsignac archier de la garde de notre corps nous aujourd’huy fait les foi et hommage lige qu’il nous etoit tenu faire pour raison de la maison noble de La Poncie assise en la ville de Bergerac, et aussi du droit de peage du sel qu’il a droit de prendre sur la riviere de Dordogne etc., à luy appartenant à cause de Marguerite de Biderenc damoiselle, file et heritiere de feu noble Berlix de Biderenc son père, le tout mouvant de nous à cause de notre chatellenie de Bergerac. Donné à Paris, 2 janvier 1538.
François etc. Savoir faisons que notre amé et feal Jaques de Fumel chevalier sgr et baron de Fumel nous a fait l’hommage qu’il nous etoit tenu de faire pour raison de ladite baronie de Fumel., de la maison noble de La Caussade acquise par lui du baron de Biron, de la place et maison noble de Crozefont par lui acquise de Laurens de Fumel chevalier sgr de Montsigur, le tout assis en la jurisdiction de Montflanquin, etc. 4 janvier 1539.[117]
Hommage rendu par François de Fumel ecuyer d’ecurie de notre cher fils le dauphin, pour raison de la terre, seigneurie etc. de Hautes-Vignes à luy appartenant à cause de Gabrielle de Verdun damoiselle sa femme tenue de nous à cause de notre senechaussée d’Agenois. Du 5 janvier 1539. [118]
Hommage d’Amanieu de Tymbroune ecuyer sgr de Valence pour ses fiefs, terres et seigneuries situées en Agenois. Du 15 juillet 1539. [119]
Hommages de Charles de Sorbier ecuyer sgr des maisons nobles et chateau de Tairac-Fontanilhes, St Pierre Aval et Riguaulis en Agenois Du 15 juillet 1539. [120]
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Aveu de la ville, terre, seigneurie et jurisdiction de Puyguilhem par François de Caumont chevalier, laquelle terre se confronte avec les terres, seigneuries et jurisdiction de Moncuq, de Gageac, de Saulcinhac, de Theobon, de Sommensac, d’Aymet, de Razac, de Bridoire, et vaut de revenu 713 # 6 deniers, charges portées. [121]
Hommage de Bertrand de Baulme ecuyer pour raison de la maison de Lamothe de Meyssan et peage appartenant à cause d’icelle à la ville de Bergerac et de la maison de Rambeaulx dite la Molme et de la tour de Cinquanval, tenus et mouvans de nous à cause de notre chatellenie de Bergerac. Du 30 mai 1546.
Le prieuré de St Martin de Fressine dependant de l’abbaye de St P. Listerpe diocese de Perigueux. Aveu dudit prieuré, 1548.
L’an 1548 a comparut dans la chambre ordinaire du bureau de la thresorerie ordinaire de Toulouse : Me Jean d’Arlock procureur de dame Catherine de Gonhault veuve de feu Jacques de Minut en son vivant chevalier, conseiller president de Toulouse, dame de Castera, Praderes et Larmont, tant de son propre nom que comme mere de Gabriel de Minut son fils, lequel deduisit que le feu roi Louis XI en recompense du tres agreable et recommandable service de fidelité que feu Nicolas de la Chesnaye son maître d’hotel lui avoit rendu en l’ayant preservé de la machination et conspiration de mort que aucuns ses amys luy avoient preparée, sollucitée et pratiquée par poison, fit audit de La Chesnaye et à ses hoirs successeurs et ayant cause, don et transport des terres et seigneuries de Castera, Praderes et Larmont et dependances, qui lui fut depuis confirmé par le roi Charles VIII. En vertu de quoi ledit Nicolas et Jean son fils jouirent pendant leur vie desdites terres, ainsi que ladite Gonhaut et Minut jouissent comme ayant cause dudit de La Chesnaye, et le roi François 1er les a exceptés et n’a entende qu’ils fussent comprins ez lettres de revocation
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Hommage et aveu de Jean de Foucaud ecuyer comme procureur fondé de Jerome de Foucauld son fils aussi ecuyer du fief, terre et seigneurie du Puy de Neufville mouvant de la chatellenie de Bouteville à lui appartenants par la donation que lui en a fait Jean de Foucauld son père. Du dernier mars 1549. [122]
Hommage des villes, terres et seigneuries de Royan, Mornac, Blaye, Bergerac, Genssac, Moncuq, Montfort, Carlus, Ailhac, Crusse, Martel, Larche et Terrasson par Antoine de Pons, 27 mai 1549.
Le dernier août 1549, François de La Roche chevalier avoue tenir du roi, à cause de son duché d’Angoumois et châtel d’Angouleme, à foi et hommage lige les deux châteaux, vieux et nouveau, et sa chatellenie de La Rochebeaucourt en ce qu’elle poursuit et comprend en Angoumois, en tous droits de peage, barrage, guets, scels à contrats, justice et jurisdiction h., m. et b., grande et petite, assise et tous autres droits dependants de chatellenie avec son hotel noble de La Vaure, laquelle chatellenie en ce qui est du coté et pays d’Angoumois se poursuit et s’etend ez paroisses de Combiers, de Esdon, de Haultefaye et Rougnac selon les limites que suivent, c’est à savoir de la riviere de Nyzonne faisant separation du pays d’Angoumois et de Perigort, tyrant au Pas-de-Pompeigne au village de La Chaussade et dudit village droit à Hautefaye, à main droite du coté et en la chatellenie de La Rochebeaucourt, descendant contre-bas le chemin par lequel on va de ladite eglise à Angouleme, jusqu’au chemin par lequel on va de Villebois à Rougnac, suivant icelui chemin jusqu’au moulin du Repaire et de là, suivant le dit chemin, jusqu’au Maine, aux Verrieres tirant à une borne faisant separation
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des seigneuries de La Rochebeaucourt et de Charras jusqu’au lac appelé le Lac Rouge, et d’illec allant droit au lac de Saufons[123] en comprenant la forêt Pouffons appelé de Combiers et de ce allant à la Croix-des-Granges suivant les bornes plantées faisant divises entre les seigneuries de La Rochebeaucourt et de Marueil (Mareuil) et jusqu’au pré des Charettes assis sur la riviere de Nyzonne, illec suivant contre-bas jusqu’au Pas-de-Compeigne, 1ère confrontation au-dedans desquelles etendues, les hommes, fiefs, cens, rentes, manoirs, tenemens, domaines et heritages sont des domaines de ladite chatellenie, le surplus de laquelle et par delà la rivière de Nyzonne s’etend et se comporte au pays et comté de Perigord et par lui tenu homagement du roi de Navarre à cause de son vicomté de Limoges.
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Hommage de la terre, seigneurie et jurisdiction d’Esquoire mouvant du duché de Guienne par Guillaume Forestier au nom et comme procureur fondé de notre tres cher et bien amé Me Bertrand de Renconnet licentié ez droits, avocat en Parlement à Bordeaux. Du 18 avril 1550 après Pâques.
Hommage de Berard de Segur baron de Pardaillan sgr de Lamothe Salle de Lugnan pays de Bourdelois et terre gasque à luy appartenans à cause de Stive Bruni damoiselle sa femme, mouvans du duché de Guienne. 18 novembre 1552. [124]
Hommage de Louis de La Porte ecuyer sgr de Fleurac en Angoumois etc. 16 mai 1556. [125]
Hommage de la seigneurie de Gayac en Perigord mouvant du duché de Guienne par Pierre Essenault avocat [-----][126] Parlement de Bordeaux, à lui advenue par acquisition qu’il en a faite de Louis de Pierre-Buffiere et Ysabeau de Segur damoiselle sa femme. Du 17 septembre 1558.
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Hommage d’Antoine de Pons pour les terres, chateaux, seigneuries etc.de Royan, Blaye, Riberac, Bergerac, Gensac, Moncuq, Montfort, Carlus, Arlac, Crusse, Martel, Terrasson tenus et mouvans de nous à cause de notre duché de Guienne, comté de Saintonge et Perigord. Du 20 janvier 1560.
François etc. Savoir vous faisons que notre amé et feal conseiller juge magistral criminel de Perigord Me Pierre Faure procureur etc. de nos bien amés les maire, consuls, bourgeois, manans et habitans de notre ville, cité, banlieue de Perigueux nous a aujurd’huy fait ez mains de notre chancelier les foi hommage et fidelité qu’ils doivent et sont tenus de nous faire à la cause de ladite ville, cité, banlieue de Perigueux avec tout le droit de justice haute, moyenne et basse qui leur appartient de tout tems et ancienneté en ladite ville, cité, banlieue, tenue à foi et hommage de nous à cause de notre couronne de France etc. Du dernier juillet 1560.
Fin du 8e volume
Charles etc. Savoir vous faisons que notre amé et feal Arnaud de Barbut consul de la ville de Perigueux procureur fondé de nos chers et bien amés les consuls bourgeois etc. de Perigueux nous a aujourd’huy fait ez mains de notre amé et feal chancellier les foi et hommage de fidelité qu’ils doivent et sont tenus de nous faire à cause de la ville, cité et banlieue de Perigueux avec tout le droit de justice haute, moyenne et basse qui leur appartient de tout tems et ancienneté en ladite ville, cité et banlieue, tenue et mouvant de nous à cause de notre couronne de France. Du 15 avril 1565.
Hommage de François Conte ecuyer pour raison de la terre et seigneurie de Bonayres tenue et mouvant de nous à cause de notre chatellenie de Rochefort à lui appartenans par le trepas de feu René Conte son père. Du 25 juin 1565.
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Hommage de François de Timbrunne ecuyer pour la terre de Valence relevant de la senechaussée d’Agenois. 13 janvier 1572.
Hommage de Bernard de La Roche-Jaubert chevalier des ordres du roi pour les terres d’Allemans et de Miramont mouvant du duché de Guienne. 1572.
Hommage de notre bien amé François Philippe banquier et consul de Perigueux tant en son nom que comme procureur de nos chers et bien amés consuls, syndic et administrateur de ladite ville cité et justice de Perigueux, banlieue et jurisdiction d’icelle, et pour et au nom de tous et chacuns les bourgeois, manans et habitans de ladite ville, pour raison de leur justice haute, moyenne et basse, et de tout ce qu’ils tiennent ou pourroient tenir de notre couronne de France. Du 12 avril 1575.
Hommage de Pierre de Fayard ecuyer pour raison de la chatellenie de Combes et de La Dausse, justice et jurisdiction d’icelle, haute moyenne et basse. 8 juin 1598.
Hommage de Julien de Timbrune ecuyer pour raison de la terre de Valence mouvant du comte d’Agenois à lui appartenant par droit successif de feu François de Timbrune son père. Ledit hommage fait par Emanuel de Timbrune sr de Castels. 19 octobre 1598.
Hommage de François de Segur chevalier sr de Ste Aulaye gentilhomme ordinaire de notre chambre, tant en son nom que comme mari de dame Jeanne de Fouquerolles pour raison de part et portion de la terre et seigneurie de Fouquerolles qu’ils tiennent dans notre terre et jurisdiction de Ste Foi, ensemble des droits à eux appartenant de permettre et defendre, bâtir et demolir dans l’eau du fleuve de Dordogne à savoir depuis les limites de la paroisse St Martin de la Roquette devers le Fleix comprenant toute la moitié dudit fleuve jusques au commencement de la paroisse de St Jean du Caux du coté du Perigord et de là comprenant toute l’eau tirant de la part d’Agenois que de Perigord, jusques aux pecheries de Flaniaques, aussi du droit de navigation pour eux et toute leur famille allant et retournant quant il leur plait de la ville de Ste Foi vers le port du Castet de Perigord
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mouvant de notre couronne … 7 fevrier 1603.
Hommage de Henri de Clermont de Pilles, de la [Firm---][127] et du moulin de Piles assis sur la riviere de Caudou et la ville de Bergerac pour raison des dites terres de Piles mouvant du duché de Guienne. 8 octobre 1604.
Foi et hommage de Jean de Rochefort de St Angel sr et baron de Theobon captal de Villeneuve et Puichagut en Agenois et sgr de Monneins en Perigord, tant en son nom qu’à cause de ses enfans et hoirs de feue Izabeaau de Royere sa femme pour raison desdites terres mouvans de nous à cause de nos senechaussées d’Agenois et de Perigord et c. 1606, 10 mai.
Hommage de Jean de Durfort chevalier des ordres du roi pour ka terre de Born en Agenois, et de sa chatellenie de Montflanquin avec les biens nobles qu’il tient en la vicomté de Brulhas, jurisdiction de Lairac au comté d’Armagnac. 1606. [128]
Hommage des maisons seigneuriales de Tayrac et de La Tourasse par Gui et Benjamin de Sorbier ecuyers à eux appartenant par le deces du feu sr de Tayras leur père. 1606.
Hommage de Jean de Segur ecuyer pour les terres et maisons nobles de Lamothe de France et St [Ug---][129] mouvant du duché de Guienne. 1607 19 mars.
Hommage de Monréal par Hector de Pontbrian ecuyer pour ladite terre et chatellenie … confronte avec la terre de Mucidan un fossé … entred’eux d’un coté et d’autre la riviere de Vrence et avec la terre de La Force et à La Baulme de Bergerac un chemin et un vieux fossé entred’eux et avec la terre de Montaud un chemin faisant la division … à la terre de Labatut un fossé vieux faisant division, et avec la terre de Mazieres appartenant audit sr de Monreal, le ruisseau du Riape faisant division et avec la terre d’Estissac, le ruisseau de Fouligoux, faisant la division, et à la forest de la dame d’Estissac un chemin entred’eux et avec la terre de Cauzac un vieux fossé entre d’eux, et à la terre de Leymonie un grand chemin entre d’eux. 1607.
Arthus le Conte chevalier sgr de La Chaume et Blenac
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Ier inventaire de Languedoc
Ière liasse
Hommage de la chatellenie de Villeboys en la senechaussée d’Angouleme mouvant de … rendu par Raymond de Marueilh (Mareuil) du 6 avril 1383. Cotté 6.
Hommage des comtes, ville, chatel et cité de Perigort mouvant … Par le duc d’Orleans frere du roi, du 23 janvier 1399 Cotté 19.
Hommage de la chatellenie de Vern en Perigord mouvant de Guienne, rendu par Guy de Roffignac. Du 4 septembre 1404. Cotté 24.
Hommage de St Marsal et Natalie mouvant de la chatellenie de Domme en Perigord rendu par Richard de Gontaud le 6 août 1449. Cotté 78.
Hommage de la chatellenie de La Force et seigneurie de Masduran et l’hotel de la prévoté etant en la ville de Bergerac, mouvant de la baronnie de Bergerac, rendu par Jean Baupoil, le 2 mai 1450. Cotté 80.
Hommage de l’hotel de Juminhac et appartenances, mouvants de la baronnie de Bergerac, rendu par Pierre Garnier le 2 juin 1450. Cotté 81.
Hommage du lieu d’Arciac mouvant de la comté de Perigord par Bertrand de Foullac le 5 juillet 1451. Cotté 89.
Hommage des terres et seigneuries de Limueil, Miremont, Clarens, Pannat, Tremolat, Lalinde, Grand-Castaing, St Superi, Chambon, Lozieres, Mollieres mouvants de la duché de Guienne, rendu par Anne de La Tour, le 23 août 1452. Cotté 92.
Hommage rendu par Haran ( ?) sgr de Bourdeille des lieux et paroisses de Bourdeille, de St Julien de Craissac, de Boulonnois, de St Crespin, de Balueil et de Pessac, de Commier, du bourg et paroisse de Coutures, de la ville de Brantome, des bourgs et paroisse de St Pardoul et de Quintilhac, du lieu de St Jean d’Ecole, le tout sis au pays de Perigord, mouvant du duché de Guienne. Le 26 septembre 1456. Cotté 105.
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Hommage rendu par Antoine des Pins le 27 nov. 1460 des terres des Pins ou des Fins et de St Sernin des Bois et des cens et rentes assis à Villefranche mouvantes de la sénechaussée de Perigord. Cotté 115.
Hommage de la seigneurie de Banes située en la senechaussée de Perigord rendu par Jean de Faulcon mouvant de la couronne ou de la chatellenie de Beaumont, en datte du 27 juin 1467. Cotté 142.
Hommage de François Bouchart du 18 juillet 1469 de la vicomté de Castillon-de-Perigord mouvant du duché de Guienne. Cotté 178.
Hommage de Jean d’Estissac, en datte du 28 juillet 1469 de la seigneurie d’Estissac, de Monteclart, de La Bardo, de Cusac, de Saucignac, de Pigneul, de Montauron, de La Quinte, mouvans du duché de Guienne. Cotté 179.
Hommage de Gui de Pons, en datte du 5 août 1469, de la vicomté de Turenne de laquelle dependent les seigneuries de Montfort, Riberac, Espeluche, Larche, Terrasson, Carlus, Ailiac, Croixe, Marseau, et tout ce qu’il a en la ville de Sarlat avec les hommages de Salanhac, St Genys, de Comarde, d’Uliach, Pellevesin mouvants du duché de Guienne. Cotté 212.
Hommage de Richard de Badefol du 5 septembre 1469 de la terre et seigneurie de Marsal, de Natalie, des paroisses et lieux de Bouc, de Campagne mouvant du château de Domme. Cotté 231.
Hommage d’Alain d’Albret en datte du 19 septembre 1469 de la comté de Perigord mouvant du duché de Guienne. Cotté 236.
Hommage et serment de feauté de Pierre abbé de Cadouin du 10 octobre 1469. Cotté 241.
Hommage de François de Montberon en datte du 11 octobre 1469 de la comté de Perigord mouvant du duché de Guienne etc. Cotté 242.
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[130]Hommage du vicomte de Turenne du penultieme jour d’octobre 1469, des terres et chatellenies de Limeuil, Miramont, Clarens, de Pannart, Themolac, Lalinde, Gran-Chastain, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 244.
[131]Hommage d’Arnaud de Bourdeille chevalier en datte du 2 decembre 1469 des paroisses de Bourdeille, de St Julien de Coussar, de Boulonois, de St Crespin d’Albameil et de Pressac assis en la chatellenie de Bourdeille, des communes du bourg et paroisse de Coutures, de la ville et circonstances de Lauranchaine, des bourgs et paroisses de St Pardoux de Quentilhac, du lieu et appartenances de St Jean d’Estol, de la terre et seigneurie de Montferrand, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 250.
Hommage de Jean de La Cropte en datte du 2 decembre 1469 dela chatellenie de Lancays, des paroisses de Lencaysses, de St Aubin, de Moumergdulz, des deux hotels nobles appelés de Monis et de La Pradela, des heritages, rentes qu’il tient en la paroisse de Beaumont, Monsacq, de Faux Verdun, de Mans, de Pontoux, de St Antoine de Douronno, en la senechaussée de Perigord, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 252.
Serment de fidelité de Hugues abbé de Terrasson en datte du 3 decembre 1469, de l’abbaye de Terrasson. Cotté 266.
Hommage de Jean de Melet ecuyer en datte du 3 decembre 1469, de la part et portion de la seigneurie de Gontaut, de la part en la seigneurie de Combans et de Puyfollet assis en la senechaussée de Bazadol, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 257.
Hommage de Jean de Segur escuyer du 3 decembre 1469, de la seigneurie de Puychagut, de Pardeilhan, de Saiche, de Budon, de tous droits de justice haute et basse des maisons de Preichan, del Bageran et Moulon, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 258.
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Hommage de Helie de Beaupoil en date du 5 decembre 1469 de la seigneurie de La Force et de Maduran et de l’hôtel prevosté de Bergerac assis en la senechaussée de Perigord, le tout mouvant du duché de Guienne. Cotté 260.
Hommage de Richard de Badefol en datte du 10 decembre 1469 de la terre de Badefol mouvant de la seigneurie de Bergerac. Cotté 261.
Serment de féauté par Jaubert Regnier abbé seculier de St (forte St Astier) au dioces de Perigueux, du 7 decembre 1469. Cotté 264.
Hommage de Gaston de Gontaut, du 11 decembre 1469 de la baronie de Biron et de la chatellenie de Puibeton et de Chalaigne de la terre et seigneurie de Monteton, le tout mouvant du duché de Guienne. C. 267.
3e liasse
Cancon ou Gaucon baronnie, Gontault mouvant du duché de Guienne en la senechaussée d’Agenois : hommage par Jean de Verdun sgr de La Perche et de Haultes-Vignes ecuyer d’écurie du roi, du 6 mai 1470. Cotté 275.
Perigort comté, Riberac chatellenie, Terrasson chatellenie size ez senechaussée de Perigort et Querci, mouvant du duché de Guienne : hommage par (sic) sgr de Lebret à cause de Françoise de Bretagne sa femme comtesse de Perigord, dame desdites terres de Riberac et Terrasson, du 21 juillet 1472. Cotté 302.
Montreal, chatellenie en Perigord mouvant du duché de Guienne. Hommage par Michel de Montréal, du 22 octobre 1483. Cotté 355.
Hommage rendu par Gabriel Gimel ecuyer de la chatellenie de Gimel en Limousin, mouvant du duché de Guienne, du 27 septembre 1483. Cotté 357.
Serment de fidelité de l’évêché du Pui-en-Velai par Geoffroi de Pompadour, du 22 juillet 1486. Cotté 377.
Serment de fidelité fait au roi par Arnaud de Gontaud evêque de Sarlat à cause de la temporalité de l’evêché dudit Sarlat, le 20 mars 1492. Sous la cotte 419.
Foy et hommage fait au roi le 16 mai 1501 par Louis
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Bresque[132] comte de Maulevrier des terres et seigneuries de Montfort, Carlus, Alhiac, Bragé et Clarmontie, de la ville de Martel, avec les droits de vicomté de Turenne et leurs appartenances relevant du duché de Guienne et comté de Perigord. Cotté 420.
Hommage fait au roi par mr le comte d’Angouleme7 juilet 1493, de la tierce partie du comté de perigord, ses appartenances et dependances, tierce partie, c’est assavoir la chatellenie et seigneurie d’Aulbelleroche, du comté et seigneurie de Bourdille, des chateaux, chatellenies et seigneuries de Montignac et de Razat, de la terre de Vernh, du château et terre de Roussilhe, de la ville et chatellenie de Montpaon, du château et chatellenie de Benevent, du château de Montignac dit Le Petit, du Puy de Chaluz, de la terre de la paroisse de Prisac, de la ville de Crousade, du lieu de Montserre, du lieu de Moleru, de Villefranche et de la ville des Cordes au pays de Toulouse, aussi de la tierce partie de la justice et jurisdiction dudit comté, chatellenies, villes, terres et seigneuries dessus dites et toutes les autres appartenances et dependances, droits, prééminances, prerogatives, fiefs, arriere-fiefs, collations, patronages et autres droits de ladite tierce partie mouvant de la couronne. Cotté 424.
4e liasse
Hommage fait au roi le 23 jour ( ?) 1502 par le roi de Navarre pour raison du comté de Perigord et de la terre et seigneurie de Bré située au vicomté de Limoges, mouvans de la couronne. Cotté 488.
Serment de fidelité fait au roi le 25 mars 1503 par Me Foucault de Bonneval protonotaire du St Siege, aumonier ordinaire du roi, pour raison du temporel de l’abbaye de Soloniac en Limousin. Cotté 490.
Foi et hommage fait au roi le 20 mai 1506 par Guiot Ebrard ecuyer de la place, baronnie et seigneurie de Lavaux en Perigord, mouvant de la couronne. Sous la cotte 511.
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5e liasse
Serment de fidelité de l’évêché de Perigueux Par Gui de Castelnau du 10 avril 1513. Cotté 553 bis.
La vicomté de Turenne, château et chatellenie de Montfort, Carlus, Coduxe, Aillart et la moitié de la ville de Martel chatellenie de St Roumans de [Quaytign--][133] mouvans du duché de Guienne. Hommage par Odet d’Aydie chevalier vicomte de Turenne, du 7 mars 1514. Cotté 752.
Roquepine et ce que Mr de Boysse tient en fief en la bastille de Beaumont, la maison noble du château de Cugnac, mouvans du comté de Perigort, ce qu’il a en fief de la seigneurie de Villereal et Castilhonez mouvans du pays d’Agenois. Hommage par Bertrand de Boysse du 21 avril 1515. Cotté 587 bis.
Sement de fidelité du prieuré de La Salle et bourg de Nontias, membre dependant de l’abbaye de Sablonceaux mouvans du château de Xaintes par Me Jean de Tourette, du 1er octobre 1515. 597.
6e liasse
Temporel de l’evêché de Perigueux. Serment de fidelité par Foucaut de Bonneval, du 7 septembre 1532. Cotté 740.
Temporel de l’evêché de Sarlat. Serment de fidelité par Nicolas de Gaddis cardinal, du 7 janvier 1533. Cotté 746.
Pons, chatellenies de Virueil, de Plessac, des isles d’Oleron, Marennes, Bruk, Chessieux, Monthelin et Arvert, de Royan, Mornac, Blaye, Riberac, Bergerac, Gensac, Moncuq, Montfort, Carlus, Caillac, Cousse, Martel, Larche et Terrasson, le tout mouvant des duchés de Guienne, comtés de Saintonge, Perigort et Poitou, et de notre couronne. Hommage rendu par Antoine de Pons, du 1er decembre 1533. Cotté 751.
f° 83 r°
La ville de Nancras et prieuré de La Salle dependant de N. D. de Sablonceaux mouvans du chatel de Saintes, hommage par frere Jean Dugua du 4 mai 1535. Cotté 760.
Escoyre, mouvant du duché de Guienne. Hommage par François Ranconnet du 21 octobre 1535. Cotté 764 bis.
Foi et hommage de la terre et seigneurie de Sermet, Saulveterre, maison de La Viguarie et Tour de Bouquacrie, château place et forteresse de la bastide de Tousas, justice haute, moyenne et basse, mere, mixte et impere, exercice d’icelle, cens, rentes et revenus et juridiction de Villefranche-en-Perigord, Casaulx, de Montcrabier en Querci, justice des Fournels et de Piruzel mouvans de la duché de Guienne, rendu par damoiselle Marguerite de La Roque dame desdits lieux, conseigneuresse de St Ponpon, principale heritiere de feu Jean de Sernel, le 17 novembre 1536. Cotté 820.
8e liasse
9e liasse
La maison noble de La Poncie en la ville de Bergerac et le droit de peage du sel, qu’il a droit de prendre sur la riviere de Dordogne, mouvant de la chatellenie de Bergerac. Hommage par Jean de Mensignac ecuyer, archer de la garde de notre corps, du 9 janvier 1538. Cotté 939.
10e liasse
Hommage fait par Pierre d’Aubusson archidiacre de La Double en Perigord comme procureur de François d’Aubusson, pour raison de la terre, seigneurie et chatellenie de Beauregard, maisons nobles de la Baronie et de la Rue, et de ce qu’il tient ez chatellenies de Lalinde, de Beaumont et de Molieres, mouvans du duché de Guienne. En datte du 21 fevrier 1538. Cotté 947.
11e liasse
Hommage de la terre et seigneurie de Pardaillan, baronie de Suisles mouvans de la duché de Guienne et senechaussée d’Agenois, fait par Bernard de Segur, le 25 juin 1539. Cotté 1155.
f° 83 v°
Acte de foi et hommage par Charles de Sorbier ecuyer sr des maisons nobles et châteaux de Laude, Fontanilhes, St Pierre Analle et Regnault pour raisons des fiefs, terres etc. à lui appartenans en la senechaussée d’Agenois relevant du roi à cause de la dite seneschaussée. 15 juillet 1539. C. 1187.
12e liasse
Aveu rendu par Jean de Mensenhac ecuyer d’une metairie appellée Le Maurigo avec toutes ses appartenances relevant du roi à cause de la chatellenie de Bergerac. Du dernier juin 1540. Cotté 1276.
Hommage rendu par François de Caumont sgr de Lauzun de la terre de Puiguillem mouvant de la senechaussée de Perigord. Du 3 août 1541. Cotté 1316.
13e liasse
Foi et hommage des maisons de La Motte de Moyssant mouvant de la chatellenie de Bergerac, par Bertrand de baulme. Le 30 mai 1545. Cotté 1388.
14e liasse
15e liasse
Foi et hommage pour raison de la maison noble de La Renaudie en la paroisse de Lambratz et aussi de la maison noble du Ponts assise en la ville de Bergerac, ensemble les cens, rentes, moulins dus audit Du Pont, tant pour raison desdites maisons que chatellenie de Moulene ( ?), La Force, Beaumont et autres en la senechaussée de Perigord, relevant du roi à cause de la chatellenie de Bergerac, par Emond Dupont fils et procureur fondé de notre bien amé Jean du Pont ecuyer. Le 27 mars 1547. Cotté 1560.
16e liasse
Serment de fidelité rendu par Jean de Lustrac evêque de Perigueux à cause du temporel dudit Perigord. Du 2e avril 1548. Cotté 1639.
Hommage fait par René de La Roche de sa chatellenie de La Rochebeaucourt et de l’hotel noble de La Vaure mouvant duduché d’Angoumois, le 25 juin 1549, et ensuite l’aveu et denombrement de ladite terrs. Du dernier août 1549. Cotté 1818.
f° 84 r°
Foi et hommage par Bertrande Ranconnet de la seigneurie d’Esquoire mouvant du duché de Guienne. Du 18 avril 1550. Cotté 1834.
19e liasse
Foi et hommage fait par les maire, consuls et habitans de la ville de Perigueux et banlieue, à cause de ladite ville de Perigueux relevant de la couronne. Du dernier juillet 1560. Cotté 1971.
20e liasse
Foi et hommage fait par Jean et François Merciers freres pour raison de la terre et chatellenie des Combes et de La Dosse, justice et jurisdiction d’icelle, haute justice, moyenne et basse etc. en la senechaussée de Perigord relevant du roi à cause de son duché d’Angoumois. 4 octobre 1564. C. 1950 bis.
Foi et hommage fait par Arnaud de Balbun consul de Perigueux comme procureur des habitans de ladite ville pour raison de la ville, cité et banlieue de Perigueux relevant du roi à cause de sa couronne. Du 15 avril 1565. Cotté 2060.
21e liasse
22e liasse
Foi et hommage fait par Jean de Calvimont sr de Labenche pour raison des terres et seigneuries de St Martial, Casaulx, et de La Nadalie mouvans du roi à cause de la comté de Perigord ou duché de Guienne. 36 mars 1572. Cotté 2130.
Foi et hommage fait par Jaques de La Roche de la chatellenie et seigneuries d’Allemons et Miramont tenus et mouvans du roi à cause du duché de Guienne. Du 2 mai 1572. Cotté 2131.
Serment de fidelité, d’obediance et hommage fait par François Philippe, tant en son nom que comme fondé de procuration des maire, consuls, sindics et administrateurs de la ville et cité de Perigueux pour raison de la justice haute, moyenne et basse qu’ils tiennent en la ville et cité de Perigueux, tenu et mouvans de nous à cause de notre couronne. Le 12 avril 1575. C. 2151.
f° 84 v°
25e liasse
Foi et hommage de la terre et seigneurie de La Tour-Blanche par Henri de Bourdeille mouvant du roi à cause de son comté d’Angoulême. Du 4 octobre 1605. Cotté 2408.
Serment de fidelité de l’evêché de Sarlat par mr Louis de Salignac. Du 20 novembre 1605. Cotté 2413 bis.
Foi et hommage des seigneuries de Boisse, Roquepine, Cunhac et Molieres pouvant du roi à cause du pays de Perigord et Agenois, fait par Henri de Caumont baron de Castlenau. Du 2 novembre 1605. Cotté 2416.
Aveu et denombrement desdites terres, 15 decembre 1605. Cotté 2417.
Foi et hommage de la maison noble de La Poussie située et assise en la ville de Bergerac, aussi du droit de peage du sel qu’on a droit de prendre sur la Dordogne, et par terre au chemin appelé Gordonès, leurs appartenances et dependances mouvant du roi à cause de son duché de Guienne, fait par Armand de Salignac ecuyer de Gaulejac, La Roque de Gajac, tant pour lui que pour Anne de Mensignac sa mere. Du 5 decembre 1605. Cotté 2418.
Foi et hommage des maisons, terres et seigneuries de Doissac et Grives mouvans du roi à cause de la senechaussée de Perigord, fait par le sr de Vivant, tant pour lui que pour Catherine de La Duguie sa femme fille de noble Antoine de La Duguie sr de Boscq. Du dernier fevrier 1606. Cotté 2426.
Aveu et denombrement desdites terres, 19 aout 1606. Cotté 2427.
Foi et hommage du revenu temporel de l’abbaye de Sablonceaux rendu par Jaques Gallet religieux de ladite abbaye, du dernier juin 1606. Cotté 2446.
Aveu et denombrement du revenu temporel de ladite abbaye de fondation royale par les ducs de Guienne des biens nobles et autres que possede ladite abbaye dans la senechaussée de saintonge, rendu par le même. Du 14 fevrier 1606. Cotté 2447.
Foi et hommage des terres et seigneuries de la maison de La salle, de la ville de Gontaud et de la maison de Faudon mouvant du roi à cause de son château de Guienne, fait par Jean-Pierre de Melet ecuyer, en dtte du 11 septembre 1606. Cotté 2477.
26e liasse
Foi et hommage de l’abbaye N. D. de Cadouin ordre de C. et du temporel de ladite abbaye mouvant de (sic) par M. Claude Romade, abbé commandataire de ladite abbaye. Du 8 août 1607. Cotté 2569.
f° 85 r°
Declaration du temporel de ladite abbaye de Cadouin par le dit Romade, non datté mais expedié en la chambre des Comptes le 21 août 1607. Cotté 2570.
Hommage de la chatellenie de Montreal mouvant de duché de Guienne et maison noble de Lasccoulx mouvant du comté de Perigord, fait par Hector de Pontbriant sgr dudit lieu, 28 decembre 1607. Cotté 2587.
Denomnrement de la chatellenie de Montreal par le meme, 19 janvier 1908. Cotté 2588.
27e liasse
Hommage de la terre et seigneurie de Barrieres de Villamblar mouvante du comté de Perigord par Daniel de Taillefer chevalier, le 11 avril 1608. Cotté 2521.
Foi et hommage de Pierre de Sulieres et de Jacob de Soullac pour raison de la terre de Veneulfye, de St Ribier, mouvant du roi à cause de son comté de Perigord, du 7e juillet 1608. Cotté 2602.
Foi et hommage de Pierre de Selieres pour raison de la terre et seigneurie de St Etienne de Leroux et du repaire noble de Brioudet mouvant du roi à cause du comté de Perigord, du 7 juillet 1608. Cotté 2603.
Foi et hommage de Henri de St Astier pour la terre et seigneurie des Bories, Antonne, Sarliac et Sauvignac mouvant de roi à cause du comté de Perigord et vicomté de Limoges. Du 16 fevrier 1608. Cotté 2617.
Foi et hommage de François du Four pour raison de la terre de La Roderie mouvant du roi à cause du vicomté de Limoges, 21 janvier 1609. Cotté 2622.
Aveu de Guillaume Banaud ecuyer père de Pierre Banaud, sr du château de Fournil et ses appartenances, mouvantes du roi à cause de son comté de Perigord, 17 mars 1609. Cotté 2626.
Foi et hommage de Jean Losse pour raison du château de Losse de Bermondie, St Lyons, maisons, moulins, rentes de Montignac, rentes d’Asserac, des maisons de Pervignac et de Mellet mpouvant du roi à cause du comté de Perigord et vicomté de Limoges. Du 14 août 1609. Cotté 2630.
f° 85 v°
Foi et hommage de François comte de La Rochefoucaut de la baronie d’Estissac, Monclar, La Borde et la moitié de la seigneurie de Montau mouvant de Perigord, du 27 septembre 1609. Cotté 2632 bis.
28e liasse
Hommage de la terre et seigneurie de Grignaulx situé en Perigord, mouvant de la couronne, de la terre et seigneurie d’Exidueil (Excideuil), baronie de Marueil (Mareuil) mouvantes du comté de Perigord et vicomté de Limoges, de la tour de Glantive, de la moitié de la forêt de Burre, des paroisses de Grave et de Baussat, de la forteresse d’Ancort mouvantes du duché d’Angoumois, et de la terre de Roufiac mouvantes de la couronne, fait par Charles de Talairan de Grignaux fils ainé et fondé de procuration du sr prince de Chalais et de dame Jeanne Françoise de Monluc ses père et mere. 23 fevrier 1611. Cotté 2661.
Denombrement des dites terres et de celle de Beauséjour mouvantes de la couronne. 27 fevrier 1611. Cotté 2662.
Hommage de La Roque du Breuil, le Vigneron, le Petit Gurson et La Brousse sise en la ville de Bergerac senechaussée de Perigord mouvant du duché de Guienne, fait par Gaston de La Touche, du 23 juillet 1611. Cotté 2668.
Denombrement desdites terres, 1er mars 1611. Cotté 2669.
Foi et hommage rendue par François Chagnon consul de la ville et cité de Perigueux, tant en son nom que fondé de procuration speciale des maire, consuls, syndics, bourgeois, administrateurs et autres de la dite ville et cité de Perigueux pour raison de leur haute, moyenne et basse justice, de tout ce qu’ils tiennent ou pourroient tenir. 13 avril 1612. Cotté 2962 bis.
29e liasse
Foi et hommage rendu par Bertrand de Pellegrue de la seigneurie d’Aymet mouvant du roi à cause de son duché de Guienne. 1er juillet 1451. Cotté 2799.
f° 86 r°
Hommage rendu par Marc Foucault sgr de Castelluze, Marchais et de Seranzac, de la dite terre de Chatelus, terre et seigneurie de Foursac mouvant du roi, savoir ledit Chatelus, de la terre de Maubergeon et le dit Foursac, de notre couronne. 11 avril 1453. Cotté 2825.
Foi et hommage rendu par Bertrand de Pelagrue de la seigneurie d’Aymet mouvant du duché de Guienne. 24 mars 1457. Cotté 2851.
30e liasse
Foi et hommage de la terre, vicomté et seigneurie de Carlus rendu par François de Bourzolles mouvant du duché de Guienne. 1er septembree 1605. Cotté 2981.
Foi et hommage et adveu de la terre et seigneurie chatellenie de Menesplet et de La Devise, rendu par Jean et Bertrand Julhot freres sgrs desdites chatellenies de Menesplet et de La Devise, faisant part et portion du corps de la chatellenie de Montpars rendue à Jean de Bourbon sgr de Fontenelles et Gabrielle de Salignac mere, dudit Menesplet mouvant de la comté de Perigord. 15 avril 1613. Cotté 1998 et 1999.
Foi et hommage de la baronie de Montpaon rendu par Marc de Verdun chevalier, mouvant du comté de Perigord. 4 avril 1613. Cotté 3000.
Foi et hommage du fief de la Fermondie rendue par Jean Augeard de la chatellenie de Bergerac. 20 novembre 1614. Cotté 3013.
Foi et hommage de partie de la terre et seigneurie de La Renaudie mouvant du comté de Perigord et vicomté de Limoges. 9 août 1616. Cotté 3026.
Foi et hommage du château, terre et seigneurie de Beausejour, de St Abre rendue par François de La Cropte chevalier, mouvans du comté de Perigord. 28 mars 1624. C. 3055.
Foi et hommage du château de Legier, terre et juridiction de La Double siz en Perigort, mouvant dudit comté, rendue par Antoine Jaumard. 18 mars 1624. Cotté 3056.
f° 86 v°
Le procès-verbal de verification du denombrement des terres d’Exideuil, Roussiac, comté de Grignaux baronnie de Mareuil mis dans l’armoire commune avec les aveus en livre, pour n’avoir pu etre enfilés dans la presente liasse pour la grosseur du volume. Cotté 3058 bis.
31e liasse
32e liasse
Foi et hommage de la baronnie de Villeboys mouvant du duché d’Angoumois rendu par Nicolas Dantou comte de St Fargeau sgr et baron de Mezieres et de Villebois. 7 octobre 1563. Cotté 3177.
33e liasse
Seigneurie de Giral située en la paroisse St Michel en Angoumois mouvant d’Angouleme : hommage rendu par François de Lambertie 10 mai 1647. Cotté 3318.
Seigneurie de La Tour-Blanche mouvant d’Angouleme : hommage rendu par François de Bourdeilles. Du 26 juin 1647. Cotté 3319.
Comtés de Gurson et du Flex, baronnie d’Aymet (Eymet), chatellenie de Moncuq, terre et seigneurie de Villefranche en Perigort et seigneurie de Levignac située en Agenois, mouvans de la duché de Guienne : hommage rendu par J. B. Gaston de Foix, et à lui appartenans par le decès des comtes de Gurson et du Fleix ses ayeul et père. 4 mai 1662. Cotté 3358.
34e liasse
35e liasse
Souffrance accordée à Jean evêque de Sarlat de faire le serment de fidelité et de rendre la foi et hommage à cause dudit evêché et temporel d’icelui pour deux années en datte du 22 decembre 1389. Cotté 3412.
Serment de fidelité fait par Bernard de Bonneval evêque de Limoges pour raison dudit evêché. Du 3 mai 1399. Cotté 3417.
Serment de fidelité fait par Raimond de Bretenos evêque de Sarlat, 21 fevrier 1398. Cotté 3420.
f° 87 r°
Serment de fidelité fait par Jean evêque de Sarlat en datte du 11 juillet 1413. Cotté 3434.
Serment de fidelité de Bertrand evêque de Sarlat, du 18 avril 1425. Cotté 3450.
Serment de fidelité de Pierre abbé de Bulliant en Perigord, du 25 septembre 1497. C. 3469.
Serment de fidelité de Bertrand evêque de Sarlat, 5 septembre 1469. Cotté 3477.
36e liasse
Fin des aveux du languedoc. Cotté 1er volume de l’inventaire des foi et hommage du Poitou, saintonge, Aunis, Angoumois, Querci, Perigord, Guienne. N° 31.
37e liasse
Languedoc, 2e volume
Des hommages, aveux et denombremens de la Chambre de Languedoc.
Hommage rendu par François Vaucocourt en Thiviere en Perigord, gentilhomme ordinaire pour raison de la terre et seigneurie de Vaucocourt, le repayre La Bruyère, etc., mouvans du vicomté de Limoges. Du 15 décembre 1646. Cotté 3592.
Hommage rendu par Adrien de Talleran comte de Grignaux, pour raison du comté de Grignaux mouvant de la couronne. 8 mai 1665. Cotté 3616.
Aveu rendu par Pierre de Brisay chevalier vicomte de Denonville pour raison de la terre, seigneurie et vicomté de Monbazillac en Perigord, mouvant de la couronne, du 17 avril 1665. Cotté 3617.
38e liasse
Hommage rendu par Nicolas de Neufville duc de Villeroi, des terres, seigneuries et comté de Flex et de Gurson, des terres et seigneuries d’Aymet (Eymet), Lavignac et Moncuq, relevans du comté de Perigord. 27 decembre 1666. C. 3688.
f° 87 v°
Hommage rendu par J. B. de de Roquelaure marquis de Puiguillem pour raison du marquisat de Puiguilleme mouvant du duché de Guienne et comté de Perigord. 27 août 1658. C. 3693.
39e liasse
Aveu rendu par François de St Aulaire chevalier sgr de Lanmari comme mari de dame Jaqueline d’Aubussondame de La Feuillade, dame de Pudri. 12 avril 1667. C. 3713.
Hommage rendu par François Reynier ecuyer, fils de Pierre Reynier, ecuyer, de la terre et seigneurie de Glane en Perigord mouvant du vicomté de Limoges. 1er juillet 1667. C. 3732.
Hommage rendu par Jean Reynier prêtre curé de Eysserat comme procureur de Jean Reynier ecuyer pour raison de la terre et seigneurie de Pradeille mouvant du comté de Perigord et vicomté de Limoges. 4 août 1667. C. 3733.
Hommage rendu par Jean Fayoles bachelier en théologie chanoine et sindic general du diocese de Perigueux comme procureur de Gaston de la Marthonie chevalier pour raison du château et chatellenie de Bas-Bruzac et Puyberal en Perigord, ensemble du repaire de Millac, des Reydoux, du Colombier, de Maumont mouvant du vicomté de Limoges. 5 octobre 1667. C. 3749.
40e liasse
Aveu rendu par Gaston de Roquelaure du marquisat de Puiguillem mouvant du duché de Guienne, du dernier juillet 1669. Cotté 3770.
Aveux en livre
41e liasse
42e liasse
Hommage rendu par Jaques François marquis d’Autefort pour raison du marquisat d’Autefort et chetellenie de Montignac relevant du comté de Perigord, des chatellenie de Thenon, Segur le Vicomte et de Julliac, de la terre et seigneurie de La Motte
f° 88 r°
et des Fretes de Chaumon [--xou][134] mouvant du vicomté de Limoges, du 7 mai 1672. Cotté 3911.
Hommage rendu par Claude de Bourdeilles pour raison de la comté de Bourdeille, terres et seigneuries de St Pardoux, Brantome et maison noble de Perigueux relevant du château de Perigueux, et pour raison des baronies d’Archiac et de Mata relevant du pont de la ville de Saintes et encore pour la terre de La Tour-Blanche mouvant du duché d’Angouleme. 17 avril 1679. Cotté 3913.
43e liasse
Hommage rendu au roi par François d’Aydie comte de Riberac pour raison de la terre de Riberac mouvant du comté de Perigord. 13 juillet 1679. C. 3918.
Hommage rendu par Jean Tallairan prince de Chalais pour le marquisat d’Exidueil (Exideuil) relevant du comté de Perigord et vicomté de Limoges, du mois d’août 1679. C. 3919.
Aveu de la comté de Bourdeille relevant du château de Perigueux fourni par Claude de Bourdeille. 7 septembre 1680. Cotté 3933.
Aveu de la terre de La Tour-Blanche mouvant du duché d’Angoumois, fourni par le meme, 7 septembre 1680. C3934.
Hommage par Jaques Nompar de Caumont pour raison du duché de La Force relevant de la Tour du Louvre, des baronies et chatellenies de Caumont, Tonneins, Castelnaut et de Fauillet, des terres et seigneuries d’Aymet (Eymet) et de Taillebourg, des baronies de Boisse, Cugnac et Roquepine et de la prevoté de Bergerac, toutes relevantes du duché de Guienne. 18 janvier 1685. C. 3980 et 3982.
44e liasse
Hommage de la chatellenie d’Aubeterre relevant du duché d’Angouleme par Louis Bouchard des Parbez de Lussac. 18 juin 1685. C. 3992. L’aveu est à la cotte 3999.
Aveu de la terre et seigneurie de Lerin size en Perigord, paroisse de Rofignac relevant du comté de Perigord, par Marie d’Autefort veuve de Charles Schomberg marechal de France, du 16 juin 1690. C. 4042.
f° 88 v°
Hommage de la baronie de Bourdeille relevant de la Tour de Perigueux, de la bronnie d’Archiac relevant de la Tour de Saintes, de la terre et seigneurie de la Tour-Blanche relevant du duché d’Angouleme par René Leroy sgr de Montaubert comme procureur de Louise de Broc sa femme. 29 avril 1694. C. 4056.
Hommages des terres et seigneuries de badefol, La Chapelle St Geniez, Vallojoux, Navailles, Poujulé, Migron relevant du duché de Guienne et comté de Perigord par Beatrix Le Dour au nom et comme fondé de procuration de François de Gontaut de Biron son epoux, du 30 octobre 1693. C4070 et 4071.
Hommage de la terre et seigneurie de Villac relevant du comté de Perigord, par François Forcardel conseiller aux saisies réelles établi au regime et gouvernement de la dite terre saisie réellement sur Frederic Maurice de Benac chevalier. 20 octobre 1699. C. 4106.
45e liasse
Hommage de la terre et vicomté de Monbazilhac, ses appartenances et dependances, située dans la senechaussée de Bergerac en Perigord, relevant du roi à cause de son comté de Perigord par Etienne Castaing avocat fondé de procuration de David d’Alba brigadier des armées du roi auquel ladite terre appartient. 21 fevrier 1714. C. 4158.
46e liasse
Hommage du marquisat de Jumillac siz en Perigord, mouvant du roi à cause de sa vicomté de Limoges par Louis-Philippe marquis de St Viance, marechal de camp. 14 juin 1717. C. 4215.
Hommage de la terre et seigneurie de Vertillac
f° 89 r°
mouvant du comté de Perigord par Madeleine de Labrousse de Vertillac, fille et principale heritiere de feu Nicolas de Labrousse chevalier marechal de camp. 19 juillet 1717. C. 4222.
Hommage de la terre et seigneurie de La Barde mouvant du comté de Px par François Heraud de Gourville ci-devant envoyé extraordinaire du roi dans les cours d’Hannover, Brunsvikc, Lunebourg. 17 août 1717. C. 4226.
Hommage de la baronnie, terre et seigneurie de Limueil (Limeuil) et de la vicomté, terre et seigneurie de Lanquais siz en Perigord, relevant du duché de Guienne par mr le duc d’Antin. 29 decembre 1719. Cotté 4254.
Hommage de lavicomté terre et seigneurie de Castilhon sur Dordogne siz en Bourdelois relevant du roi en plein fief par Antoine Bonnet secretaire du roi. 19 janvier 1720. C. 4256.
Hommage du château, terre et seigneurie, baronie de Salagnac sis en la senechaussée de Sarlat relevant du comté de Perigord par dame Marie-Françoise de Bournonville veuve dame [-----][135] duc de Noiailles. 14 nov. 1720. C. 4270.
Par arrêt de la Chambre des Comptes du 23 decembre 1722, il est ordonné que la mouvance de la baronie de Salagnac sera reformé, relevant du comté de Perigord au lieu du duché de Guienne.
Hommage de la terre et seigneurie de St Martial en Perigord relevant du roi à cause de sa comté de Perigord, par Jean B. Louis de Clermont d’Amboise marquis de Reynel comme fils unique de Louis de Clermont d’Amboise. 16 octobre 1722. C. 4283.
Hommage par Jean de Paty de la terre et baronnie du Rayet en Agenois, mouvante du comté d’Agenois. 1er août 1740. C. 4407.
f° 89 v°
Hommage du fief de Parier (ou de Perier) mouvant du comté de Perigord par Pierre-André Ayma de Fresiguel. Du 26 août 1742. 14 vol. Suppl. [20--][136].
Extrait de l’inventaire des hommages et aveux des vassaux du comte d’Angouleme apportés en la Chambre après la suppression de celle dudit Angouleme.
1ère liasse
Aveu des chateaux et chatellenie de La Rochebeaucourt rendu au roi par le sgr de La Rochebeaucourt. 24 novembre 1490. Cotté 8.
Aveu de la baronnie de Villebois mouvante du comté d’Angouleme, rendu Par Gui de Marueil, 15 septembre 1480. Cotté 11.
Aveu de La Tour-Blanche mouvante du chastel et juridiction dudit lieu par François de Bourdeille sgr de La Tour-Blanche. 1er mai 1474. Cotté 18.
Denombrement de la chatellenie d’Aubeterre mouvant du comté d’Angouleme par François Bouchart sgr d’Aubeterre, 24 septembre 1476. Cotté 19.
Extrait en papier d’un livre ancien en parchemin par lequel il se voit que Me Pierre vicomte de Castelloi reconnoit tenir à hommage la chatellenie d’Aubeterre de Hugues Boni comte d’Angouleme, de La Marche et sgr de Fougieres, en datte du mercredi apres l’octave des apotres St Pierre et St Paul, et un aveu aussi copié en parchemin de la dite chatellenie d’Aubeterre par Marie de Castelnoi dame d’Aubeterre, du mercredi devant la Nativité St Jean-Baptiste. De l’an 1300. Cotté 26.
f° 90 r°
Mr PRUNIS
TABLE CHRONOLOGIQUE
EXTRAITS DES ARCHIVES DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE PARIS
f° 90 v° (à « blanc »)
f° 91 r°
Années |
Titre |
Pages |
1172 |
Don fair par le roi Louis le Jeune, à Roger Pice, de la 4e partie des fours et moulins de pensiac |
79 |
1229 |
Lettres de Louis IX roi de France, par lesquelles il promet à Raimond vicomte de Turenne, que ni lui, ni les rois ses successeurs ne le sépareront jamais de la couronne tant que lui et ses heritiers lui resteront fidèlement attachés |
16 |
1253 |
Accord passé entre Raimond vicomte de Turenne, et les consuls de Beaulieu |
31 |
1276 |
Lettres du roi Philippe le Hardi, par lesquelles il declare que le vicomte de Turenne ne sera sujet à aucune nouvelle obligation, à raison du service rendu par lui, pour l’armée de Navarre |
16 |
1278 |
Echange entre les sgrs de Lostanges, de Justel et de Marcilhac |
30 |
1279 |
Acte concernant la maisison de Carbonnières |
32 |
1279 |
Plusieurs actes concernant les sgrs de Merle, depuis 1279, jusqu’en 1462 |
32 |
1283 |
Vente faite par Guillaume d’Ornhac par raimond vicomte de Turenne, de tous les hommages … |
|
f° 91 v°
Années |
Titre |
Pages |
|
… que Guillaume Adémar, ou Aymar et autres pouvoient devoir dans la paroisse de Lostanges |
30 |
1301 |
Echange fait entre le roi Philippe le Bel et Helie Talayrand comte de Perigord (rapporté ailleurs) |
66 |
1301 |
Procès-verbal de la mise en pssession du comté de Périgord, des terres que le roi lui avoit cédées ; par Gerard Flotte senéchal du Périgord et du Querci |
68 |
1332 |
Transaction passée entre le vicomte de Turenne et Renaud de Pons, à raison de la vicomté de Turenne, en présence de 8 chevaliers |
12 |
1334 |
Plusieurs actes, comme hommages etc., concernant la maison d’Adémar de La Brande de Lostanges, des années 1350, 1404, 1414, 1420, 1456, 1493, 1519 |
29 30 … |
1349 |
Procuration donnée par Guillaume-Roger de Beaufort, à Hugues de La Roche, Guibert de Veyrac, Gerard Dupuy et Pierre de Campagnac, pour acquérir de Cécile de Comminges la vicomté de Turenne, les châtellenies de St Céré, Serverie etc. |
7 |
f° 92 r°
Années |
Titre |
Pages |
1350 |
Vente de la vicomté de Turenne et autres terres par Cécile comtesse de Comminges et d’Urgel, vicomtesse de Turenne etc., fille de feu Bernard comte de Comminges, en faveur de Guillaum-Roger de Beaufort, pour le prix de 145.000 florins d’or |
8 |
1350 |
Opposition à la vente de la vicomté de Turenne, faite par Jean comte de l’Isle, comme héritier de Bertrand de l’Isle son père et Bernard son ayeul, auxquels la dite vicomté etoit engagée pour de grandes sommes d’argent |
7 |
1350 |
Quittance donné à Arnaud vicomte de Caraman et à Etienne Lestrade chevalier sgr de Floirac, de différentes sommes d’argent, à raison de la promesse faite par ces deux sgrs de payer les dettes de la vicomté de Turenne |
11 |
1371 |
Répertoire des titres, tels que contrats de mariage, testamens, hommages, acquisitions etc., et autres actes, concernant les affaires de Guillaume comte de Beaufort vicomte de Turenne, et Raimond de Turenne, son fils, chevaliers, à commencer l’an 1371 |
3 |
1375 |
Lettre qui porte que, par le contrat de mariage de Raimond, fils de Guillaume |
|
f° 92 v°
Années |
Titre |
Pages |
|
Vicomte de Turenne avec damoiselle Marie de Boulogne, Mr le comte de Boulogne promit de faire vendre aux mariés, le pays de Combrailles, que possédoit Mr le cardinal de Boulogne, ce qui fut fait en 1375. |
23 |
1381 |
Enquête pour prouver que Marguerite de Beaufort, femme de Gerard de Ventadour, a fait Raimond de Turenne son héritier. |
1 |
1383 |
Hommage au roi par Jean de Voisins chevalier |
61 |
1386 |
Quittance de 300 florins d’or, donnée par noble Maurel, homme d’armes, à Me Comprat Mosse, juif, pour sa rançon. |
23 |
1387 |
Traité de paix entre les chargés de pouvoir du pape, et Raimond de Turenne, sur le retour de celui-ci à la grâce du St Père, et sur ses demandes et prétentions. |
23 |
1389 |
Répi, ou délai de 2 ans, donné à Jean, évêque de Sarlat, pour rendre son hommage et prêter son serment de fidélité, et ce à cause de son grand âge, qui étoit de plus de cent ans |
61 |
1391 |
Accord entre Marie reine de Sicile et Raimond de Turenne |
23 |
1392 |
Articles accordés entre les procureurs de la reine de Jerusalem et de Sicile, et Raimond de Turenne |
22 |
f° 93 r°
Années |
Titre |
Pages |
1392 |
Lettres du roi Charles VI par lesquelles il met au néant tous les défauts obtenus contre Raimond de Turenne, chevalier, et ordonne qu’il sera rétabli dans tous ses droits, conformément au traité de paix, fait par l’entremise de Sa Majesté entre le pape et ledit Raimond de Turenne. |
16 |
1392 |
Lettres du roi Charles VI qui prolonge le temps fixé pour la paix entre le pape, l’évêque de Valence, le comte de Valentinois, d’une part, et Raimond de Turenne, chevalier, jusqu’au dernier de décembre 1392. |
23 |
1392 |
Traité de paix accordé sous l’autorité du roi entre le pape, l’évêque de Valence et le comte de valentinois d’une part et Raimond vicomte de Turenne, d’autre (part). |
22 |
1393 |
Lettre de jean de Vienne amiral de France à Raimond vicomte de Turenne |
25 |
1393 |
Réponse de Raimond vicomte de Turenne à la lettre de l’amiral Jean de Vienne. |
26 |
1393 |
Lettre de Girard de Bourbon à Guiot de Messac |
28 |
1393 |
Réponse de Guiot de Messac à la lettre de Girard de Bourbon |
28 |
f° 93 v°
Années |
Titre |
Pages |
1397 |
Enquête faite pour prouver que la ville de Ste Spérie est de la châtellenie de St Céré, dépendante de la vicomté de Limoges |
25 |
1398 |
Acte par lequel Jean Piquet écuyer d’écurie du roi promet au comte de Beaufort de lui faire remettre par le maréchal de Boucicaut, les châteaux et baronies de Bosols, de Fay etc. |
25 |
1403 |
Acte par lequel les fondés de pouvoir de Raimond comte de Beaufort et vicomte de Turenne notifient à Guillaume de Ceris, se disant commissaire député par la cour de Parlement, de la part du vicomte de Turenne, que celui-ci ne vouloit point qu’il menât armés ses ennemis par toute sa terre, et protestent de tous les dommages qui pourroient s’ensuivre |
24 |
1406 |
Testament de noble et puissant seigneur et baron Raimond de Montaut chevalier sgr de Mussidan et de Blaye, écrit en patois. |
12 |
1407 |
Hommage rendu au roi, à cause de sa sénéchaussée de Beaucaire, par Jean de Arvrol, ecuyer |
79 |
1408 |
Aveu rendu au roi, à cause de sa sénéchaussée de Beaucaire, par N. Bremon |
80 |
1411 |
Aveu rendu au roi, par Pierre Oger |
82 |
f° 94 r°
Années |
Titre |
Pages |
1411 |
Aveu rendu au roi à cause de sa baronie de Montpellier, par Jean de Montlaur écuyer sgr de Murles |
82 |
1444 |
Testament de Pierre comte de Beaufort vicomte de Turenne |
16 |
1445 |
Acte dans lequel sont nommé Gouy (ou Gony) Ducluzel, Loouis de La Faye et autres, procureurs de Jean sgr de Valore, oncle d’Anne de La Tour |
16 |
1449 |
Hommage rendu par Amaury de Voisins, écuyer sgr de Pesans et de Cussac, etc. |
62 |
1455 |
Souffrance (ou délai) de foi et hommage donné à Louis de La Frimouille |
73 |
1457 |
Serment de fidélité fait par Pierre, abbé de Bullians, ordre de Citeaux, et commendataire perpétuel de l’abbaye de Cadoin |
62 |
1461 |
Hommage rendu au roi par Foucaud, vicomte de Rochechouard |
71 |
1461 |
(v. st.) Hommage rendu au roi pour la châtellenie de Montréal par Michel de Montréal (Peyronenc) ecuyer |
74 |
1462 |
Délai donné à l’évêque de Lodève |
|
f° 94 v°
Années |
Titre |
Pages |
|
Et à Louis de Beaufort comte d’Alais, pour fournir leur denombrement |
71 |
1462 |
Hommages rendus au roi par Marguerite Aisse, Jacques de Losme, Jean de Caremanyce |
71 |
1462 |
Délai donné à l’évêque de Chalons-sur-Saône pour faire son serment de fidélité |
72 |
1462 |
Serment de fidélité fait au roi par l’évêque de Carcassonne |
72 |
1462 |
Hommage fait au roi par Olivier Coëtivi chevalier sgr de Taillebourg, pour la seigneurie de Rochefort |
72 |
1462 |
(v. st.) Hommage fait par Jean de Merishon, à cause de Marie de Parthenay, sa femme |
73 |
1463 |
Délai accordé à Jean de Montballier chevalier pour fournir son aveu et dénombrement |
72 |
1463 |
Idem, accordé à Jean de Poupette, évêque de Chalons |
73 |
1463 |
Délai de fournir son dénombrement donné au comte de La Marche, pour raison du comté de La Marche. Hommage fait par Jean de Manhegine, prêtre etc. |
72 |
f° 95 r°
Années |
Titre |
Pages |
1464 |
Souffrance, ou délai de foi et hommage, donné à Isabeau de La Tour, dame d’Orval etc. |
73 |
1464 |
Idem de serment de fidélité donné à frère Aymar Dupuy, grand prieur d’Auvergne |
73 |
1464 |
Hommages rendus au roi par Charles comte du Maine, pour la seigneurie de Parthenay, par Jean de Vendôme sgr du Chabanois, par Olivier de Coëtivi sgr de Taillebourg |
73 |
1466 |
Hommage rendu au roi par Louis sgr de Belleville |
74 |
1466 |
Délai et souffrance donné à Louis d’Amboise vicomte de Thouars, pour l(hommage de Marans, etc. |
74 |
1467 |
Hommage de la seigneurie de Banes en Périgord, rendu par Jean de Faulcon |
74 |
1469 |
Hommages rendu au roi, par l’abbé de St Freine, par Antoine de Durfort, N. de Thémines etc. |
74 |
1469 |
Hommages rendus par Guillaume de Cardaillac, Antoine de Montclar, Jean de Cadillac, Olivier de Penne, alias de Gordon, Guillaume de Cardaillac etc. |
75 |
f° 95 v°
Années |
Titre |
Pages |
1469 |
Hommages rendus par Raimond de Biart (Béarn) le seigneur de Négrepelisse, Jean de Lalande, Raimond de Béral sgr de Casillac etc. |
76 |
1469 |
Hommages rendus par Guibert de Cardaillac, par Naudon de Lustrac, Anne de Naudonne de Lustrac, par Jean d’Ax, Bertrand de Montferrand |
77 |
1469 |
Hommages rendus par Jean de Lalande, Thomas Aufiny Andron, Hugues Desprès |
78 |
1471 |
Commission donnée au sénéchal de Périgord par les gens des Comptes de Mr le duc de Guienne, pour contraindre le procureur du sgr de Badefol, à laisser construire une péchère au lieu de Lalinde |
83 |
1477 |
Aveu de Jean Gillebert écuyer, sgr de La Charriere en partie, pour ce qu’il tenoit à foi et hommage lige du roi, à cause de son chastel de Niort |
83 |
1477 |
Aveu de François de Curzay, écuyer |
87 |
1479 |
Aveu de Jean de Lezay ecuyer, seigneur de Suruneau |
87 |
f° 96 r°
Années |
Titre |
Pages |
1479 |
Aveu de Jean Gillebert ecuyer seigneur de La Charrière |
88 |
1490 |
Actes concernant les sgrs de Faure (ou Fabri), de Martel, sgrs de Mirandol, des années 1459, 1493, 1500, 1601, etc. |
29 -31 |
1624 |
Demande faite par François Fauvel ecuyer de Mr le marquis d’Exideuil, et ayant charge de lui, aux fins de la vérification du dénombrement des terres et seigneuries d’Exideuil, Rouffiac, Grignols, Mareuil etc., rendu par Mr le marquis d’Exideuil (Daniel de Talleyrand) |
65 |
1647 |
Hommage rendu au roi par François de Lambertie, chevalier, sgr de Lambertie etc. |
61 |
1648 |
Hommage rendu au roi de la terre, seigneurie, baronnie et châtellenie de Montferrand, au diocèse de Sarlat |
64 |
1648 |
Aveu et dénombrement de la terre et baronie de Biron, en titre de 1ère baronie, par François de Gontaut de Biron |
63 |
1662 |
Hommage rendu par Pierre de Brisay chevalier sgr de la terre et vicomté de Montbazilhac |
61 |
f° 96 v°
Années |
Titre |
Pages |
1662 |
Description sommaire de la vicomté de Montbazilhac |
62 |
1667 |
Hommage rendu au roi par Gilles deComte baron de La Chaume etc., conseuiller au parlement de Toulouse |
62 |
1667 |
Hommage rendu par Gaston de Roquelaure marquis de Puyguillem, pour le marquisat de Puyguillem, sénéchaussée de Bergerac |
63 |
[137]La comté de Périgord dedans les 20 ½ et 23 degrés de longitude et depuis le 44 jusques au 45 et 45 minutes (sic).
Forests de chene et de chastaigniers.
Forges de fer moulins à battre cuivre et fer, poiles et chaudieres.
Fontaine alumineuse pres Perigueux et autres à 400 pas prez une eglise batie par Charlemagne dont elle porte le nom.
Autres pres Lalinde au bord de Dordogne sortant de dessous une tout carrée et ayant courue 50 pas un tertre, retourne court et roide par un autre canal distant seulement d’un pied du precedent et fait moudre quelques moulins.
Terre rougeatre de pareille vertu que le bol arménien prez le château de La Roche appartenant au sr de Trigonan à 4 lieues de Perigueux .
Defaite du sr de Duras par le sr de Monluc au bourg de Ver, le 9 octobre 1562.
Autre defaite de Mouvans le [---] octobre 1568.
La cité de Périgueux appelée Vesuna par Ptolomée 2. 7. Sous le 45e degré de latitude est 21 de longitude.
La tour de Vesune distante de 50 toises de la cité en diametre, de 8 toises en dedans, œuvre sans apparence de fenetres enduite par dedans et dehors de ciment espez de 3 pouces et par dehors semée de grands clous de fer pointus en distance d’un pied ½ l’un de l’autre.
St Front abbaye batie au lieu appelé Puy St Front porta le nom depuis de Perigueux, contient 5 à 6 arpents de terre.
Vesunam te prisca aetas Petragorica dixit
Vesunam dixi saxea corda jubent
[138]Sous le ressort de Bergerac, n’y a que 3 villes fermées :
· Issigeac, doyenné uni à l’éveché de Sarlat
· Puyguillem vicomté au sgr de Lauzun
· Aymet comté. Au marquis de Traon
[139]La justice d’appel du comté de Perigord.
Montpon, ville qui a 13 paroisses sous soi.
Coustures, Celles Bertic : bourg. Le commun pariage avec le chapitre St Front.
Montignac ville.
Ressorts de la vicomté de Limoges en Perigord :
Nontron, Issideuil, Thiviers, Auberoche, Branthome.
Castra romana de la riviere de Lisle prez la Cité
f° 97 v°
[140]L’une et l’autre difficulté du rang des barons et nombre des seigneuries fust vuidée par les gens des 3 etats du pays assemblées par ordonnance du roi pour delibérer de leurs affaires en la ville de Nontron, le 18 octobre 1566, en laquelle fut baillé rang à châcun desdits barons et sgrs et ordonné que le dit ordre tiendroit pour l’avenir savoir pour les barons, Bordelie, Biron Baynac et Marueil, et pour les grs : Limeuil, Grignoulx, Mussidan et Salignac. Ledit sgr de Bordelie etoit audit temps seneschal du pays et président à l’assemblée des etats [---] laquelle y avoit grand nombre de sgrs dudit pays pour deputer personnages vers Sa Majesté à se trouver aux Etats Generaux du royaume convoqués en la ville de Blois.
[141]Henri etc. Les gens du Tiers Etat de notre pays de Perigord ayant par longue experience connu les fautes ordinaires commises par aucuns emphiteotes et tenanciers au payement des rentes et autres droits seigneuriaux et les procès qui sur ce estoient meus et intentés, etant iceux etats assemblés avoient sur ce deliberé, conclu et arreté les articles cy-attachés sous le contre-scel de notre chancellerie qu’ils nous ont fait presenter par leurs delegués et très humblement supplier et requerir les avoir pour agreables … savoir faisons que nous … avons en agreant lesdits articles ordonné ce qui s’ensuit :
Que ceux qui tiendront pieces contigues et joignans de plusieurs et diverses fondalités audit pays de Perigord, seront tenus mettre et tenir bornes et limites suffisantes entre lesdites fondalités, de sorte que par icelles on puisse connoitre la séparation d’icelles.
Que les ordonnances faites par feu notre tres honoré sgr et père … au mois d’août 1539 articles 920 et 921 seront gardés, observés … et en ce faisant seront les notaires tenus declarer par les contrats qu’ils recevront en quel fief ou censive seront les choses vendues, echangées ou données, et de quelles charges elles sont chargées envers les seigneurs feodaux ou censiers.
f° 98 r°
Que nous avons defendu et defendons à tous contrahans en matiere d’heritage ne faire sciemment aucune faute sur le rapport et declaration des tenences feodales ou censives qui seront apposées en leurs contrats sur les peines contenues en nos ordonnances.
Et sur mêmes peines defendons aux contrahans de ne faire aucuns contrats feints et simulés comme echanges et autres contrats au lieu de vente, pour frauder les seigneurs fonciers de leurs droits de prelation et autres à iceux apartenans à cause des ventes faites des choses estans de leur fondalité.
Que tous acquereurs seront tenus dedans 3 mois après les contrats des acquisitions passées faire savoir aux seigneurs fonciers, ou autres ayant charge d’eux, les acquisitions qu’ils auront faites des choses mouvans de leur fondalité et se presentent ausdits seigneurs pour être par eux envetus des choses acquises , et ce à peine de 100 sols tournois pour chacune fois que nous declarons ledit tems passé des à present , à faute de ce faire lesdits acquereurs avoir encouru, et ladite somme acquise audit sgr feodal ou censier.
Que les dits seigneurs fonciers seront tenus promptement dedans 2 mois après la notification à eux faite ou à leur procureur, s’ils veulent prendre la chose vendue par puissance de fief ou droit de prélation, et lesdits 2 mois passés, à faute d’avoir fait ladite declaration, ne seront plus les dits sgrs fonciers reçus à acquerir ni prendre lesdites choses vendues par le dit droit de prelation, encore que les dits sgrs n’ayant reçu ni envestu lesdits acquereurs, ni d’eux pris la rente due, que les dits tenanciers seront tenus payer la rente ausdits sgrs fonciers, et ou ils auroient cessé et delaissé la payer par 2 ans à l’eglise et par 3 ans temporels la peine en droit aura lieu, sans qu’il soit besoin d’autre declaration.
Ordonnons etc. Donné à Villers Costertets, 25 octobre 1555 et de notre regne le 9ème. Signé par le roy en son conseil burgensis et sellés de cire jaune à double queue. Publié et registré en la cour de Parlement à Bordeaux le 28 mars 1560, oui le sindic du Tiers Etat et leu et publié etc. Le 28 avril 1561.
f° 98 v°
Les droits de sauvemen(t) viennent de ce que les communautés et sgrs particuliers, meme les eglises plus faibles, pour les garantir des oppressions des voisins puissans et facheux et des passages des gens de guerre, se mettoient, et particulierement leurs terres, en la protection de quelque sgr qui pouvoit les garantir par son autorité encore qu’il ne fut souverain, et en recompense de cette protection, ces communautés et ces eglises leur assignoient quelques droits sur la terre ou sur les subjets du sauvement, comme du blé, avoine etc.
L’usage de ce droit se void plus commun aux pais limitrophes entre grands seigneurs.
Quelquefois les eglises associoient quelque puissant seigneur aux revenus de leurs terres, nous en avons beaucoup d’exemples en France, d’abbayes et eglises cathedrales qui ont associé le roy en quelques-unes de leurs terres, en leur justice, ou autres parties de leurs biens, mais toujours avec cette condition que le roi n’alienera jamais sa part, et cela s’appeloit pariage. Il reste encore les actes de ces pariages entre nos rois et les eglises cathedrales, abbayes et autres communautés ecclesiastiques, depuis l’an 1180, ce qui se faisoit tant pour avoir la protection du roi que pour ce que les jluges de ces ecclesiastiques n’etoient reconnus par leurs tenanciers qu’il etoient opprimés par leurs voisins. En consequence de ce pariage, le roy y mettoit ses juges conjointement avec ceux qui s’etoient donnés à lui, ou en nommoient alternativement ou quelquefois le juge du roi et de l’ecclesiastique etoit un meme juge et servoit l’un et l’autre … et estoient les seigneurs sauveurs en quelque sorte advocati ecclesiarum par succession de tems. Les seigneurs sauveurs, ou qui ont eu
f° 99 r°
le pariage comme plus puissans ont offusqué les plus faibles et usurpé toute l’autorité.
___________________________________
f° 99 v° (à blanc)
f° 100 r°
Comment. Petroc.
Ex Bibliotheca Regia
Portefeuille de Mr de Ganieres
f° 100 v° (à blanc)
f° 101 r°
B. R. 2
1368. Carolus rex comiti Petrag. decem millia librarum turonensium datis comiti Petrag. super subsidia (vulgo aides) Tolosana pro belli sumtibus adversus regem Angliae. [142]Sunt litterae in nemore Vincennae, 28 die novembris, quibus pater ab ipso rege suscitatum esse comitem [------------][143] ut a ppe. Vallia ad regem appellaret.
1369. Ludovicus regis filius frater ac legatus regis in partibus Tolosani dux Andegavensis et Ceromanensis jubet thesaurio subsidiorum dari septem millia cum septingintis libris consulibus Petroc. in stipendia quadragenta hominum armatorum et sexaginta peditum. Datae sunt litterae Tholosae undecimo die novembris.
1348. Bertrand, comte de Lile, lieutenant[144] du roi de France notre sire es parties de Languedoc : det 230 #[145] Raimondo Petit, au tresorier des guerres ou à son lieutenant, salut.
f° 101 v°
Comme au regard à plusieurs travaulx, peines et diligences soutenus par Raimond Petit clerc pour l’honneur et proufit dudit sgr tant en traité commersié sur pacte et suffrance des habitants de la ville de Perigueux et du comte de Lancastre [---][146] en la garde et deffense de la dite ville et avec ce attendus plusieurs travaulx et perils par li soustenus es guerres dudit seigneur en la compagnie du seneschal de Pierregort et Caoursin et du Gelays de La Balme [----][147] dudit seigneur et de nous longuement, parmi lesquels ledit Raimond devroit etre plus grandement renumeré, si comme nous sommes à plain et suffisamment infourmés par la relation et témoignage de Mr Guillaume Vigier cher conseiller et maitre des requetes dudit seigneur et plusieurs autres dignes de foi, ayons donné et donnons de grace especial et de plain pouvoir avons donné par ledit seigneur 200 # une fois, nous vous mandons vous delivres audit Raimond ladite somme. Donné en la bastide d’Aiguillon, le 26 juin 1348. Scellé en cire, pour armes une croix de Toulouse.
f° 102 r°/ B. R. 3
1354. Jean par la grace de Dieu roi de France à nos amés et hauts tresoriers à Paris, salut et dilection. Comme notre amé et feal comte de Perigord nous ait humblement supplié et requis que un sien chatel appelé le chatel de Montrevel qui est assis es frontieres de nos ennemis pres de Bordelois, nous voulsissions prenre et recevoir en nostre main et icelui faire garder à nos propres cous et depens, pour la garde, tuicion et deffense de nous et nostre royaume affin que aucun peril ne s’en puisse ensuivre par deffaute de garde, et ledit comte ne puisse faire et souffrir les grandes mises, cous et despens qu’il esconvient faire de jour en jour pour cause de la garde dudit chatel et des autres lieux et chateaux de sa dite comté qui de jour en jour sont en grand peril d’etre prins par nos dits ennemis, lequel chastel nous n’avons pu ni voulu penre ne retenir en nostre main, pour cause nous et à requete et supplication de notre chier et feal amé le cardinal de Pierregord frere dudit comte, avons ordonné et ordonnons par ces presentes que ledit comte ait et preigne dorenavant chacun an de grace especiale comme il nous plaira la somme de cinq mille livres tournois du nostre pour telle manière et condicion que ledit comte
f° 102 v°
est et sera tenu de garder et faire deffendre ledit chastel à ses perils dorenavant etc. Donné à Avignon le XI jour de janvier l’an de grace 1354 (id est 1355). Collatae sunt litterae transcriptae cum originali eodem anno, per pepositura Parisiensis custodem.
1370. A tous ceux qui etc. Charles par la grace de Dieu roi de France à tous ceux qui ces lettres verront, salut. Savoir faisons que comme nous eussions piéça accordé et promis à notre chier et feal cousin le comte de Pierregord, que, au cas que Edouard d’Angleterre ou le prince de Galles son fils lui feroit guerre pour l’occasion de l’appel qu’il entendoit faire à nous des griefs que le dit prince lui avoit fait et faisoit, ou à nous, pour recevoir le dit appel de notre dit cousin prendroit nostre parti, nous lui ferions payer pour la garde et deffense de ses chateaux, forteresses et pays, et pour souttenir la charge de ladite guerre, tant que la dite guerre dureroit, 40000 # francs d’or des deniers des aides ordonnées et levées es parties de la Languedoc pour la delivrance de nostre chier seigneur et père que Dieu absoille, à quatre termes, c’est à scavoir
f° 103 r° / B. R. 4
de trois mois en trois mois à chacun an, si comme en nos autres lettres sur ce faites est plus amplement contenu, et le cas soit pieça avenu que nostre dit cousin a appelé à nous des dits griefs dessus dits et que pour ce le dit Edouard et son dit fils ont commencé et fait et font guerre, avons donné mandement pour les dits 40000 # etc. Donné à Paris le XI jour de mai l’an de grace M CCC soixante et dix, et le 7ème de notre regne. Ainsi signé par le roi, Jean Tabari.
1292. Le registre papiraceo moderno cui titulus : extrait de l’inventaire des titres de la Chambre de Montinac fait au mois d’aout 1456 commission du roi pour informer de la commodité ou incommodité sur [-----][148] requete du comte de Perigord de changer sa monoye blanche en monoye noire.
1307. Monoie à Perigueux nil amplius addetur.
1462. Hommage du vicomte de Limoges à l’evêque de Perigueux de la seigneurie d’Auberoche.
f° 103 v°
1279. Le roi Philippe impose silence perpetuel au roi d’Angleterre qui pretendoit contraindre le comte de Perigord à lui faire hommage.
1369. Appel de Mr Talleyrand de Perigord et Tonnel de Gontaud seigneur de Badefol promettant tenir le parti du roi. Talleyrand est dit capitaine pour le roi es frontieres de Guienne.
1439. Charles par la grace de Dieu roi de France à nos amés et feaulx conseillers et secretaires les eveques de Tulle, l’abbé d’Userche et maitre Estienne Froment, salut et dilection. Comme pour recouvrer la place et forteresse de Thenon en Pierregord es marches de Limousin nagueres prinse par les ennemis et icelle remettre en notre obeissance par puissance de siege afin d’eschever les grands inconveniens et dommages que venir en pourroient à notre dit pays de Limousin et tous les autres d’icelles marches etc., avons ordonné faire mettre sus en armes les nobles dudit pays et autres en telle puissance que souffira pour mettre siege devant ladite place de Thenon et icelle recouvrer, sous la charge et commandement de notre chier et amé cousin le comte de
f° 104 r° / B. R. 5[149]
Penthievre. Et pour ce que ces choses ne se peuvent pas faire sans grande finance, nous avons ordonné de leveller au pays de Limousin tant Haut que Bas la somme de six mille livres de taille ou aide pour une fois seulement … nous mandons et commettons… Donné à Orleans le 9ème jour d’octobre l’an de grace M CCCC trente neuf, de notre regne le dix-septieme. Par le roi en son Conseil, Courtemelles.
[150]1358. Karolus etc. Notum facimus universis tam presentibus quam futuris nos dicti domini genitoris nostri infrascriptas vidisse litteras formam que sequitur continentes :
Johannes Dei gratia Franciae rex universis presentes litteras inspecturis salutem ad perpetuam rei memoriam. Dum perfectae sincereque devotionis voluntatis affectum ut verae fidelitatis constantiam quod dilectus et fidelis noster Rogerius Bernardi comes Petragorensis et sui praedessores ad nos regnum et coronam Franciae totis exactis hactenus temporibus habuerunt grataque et utilia servicia quae regibus praedecessoribus nostris et nobis in guerris nostris fideliter impenderunt ac innumerabilia dampna et deperdita quae, sicut est notorium, occasione guerrarum praedictarum sustinuit et incessanter sustinet dictus comes in nostrae considerationis examine revolvimus nos qui nos eis propter hoc quam plurimum obnoxios reputamus nostrum libenter animum convertimus et ad ea quae praedicti comitis et successorum suorum perpetuum concernunt commodum et honorem nostram que eis libenter largitatis regie dextram impertimur.
f° 104 v°
Notum igitur facimus universis praesentibus et futuris, quod attentis supradictis et aliis quampluribus, quae nos ad hoc rationabiliter induxerunt, nos volentes praedictum comitem favore et gratia specialibus prosequi, qui in suis et suorum perpetuum cedere commodum debeat et honorem, homagium archiepiscopi Burdigalensis nobis debitum pro terris, locis, villis et castris et eorum pertinentiis universis, quos et quas habet seu habere potest quovismodo, in diocesibus Petragoricensi et Sarlatensi, item homagium episcopi Sarlatensis, item homagium loci de Turre-Alba, homagium abbatis Sancti Amandi, homagium abbatis de Castris, homagium abbatis de Terrasonio, homagium castrorum de Altoforti et de Tenone, necnon primum ressortum terrae, locorum, villarum et castrorum et aliorum locorum et pertinentiarum suarum, dicti archiepiscopi Burdegalensis, et terrae et locorum dicti episcopi Sarlatensis, dicti loci de Turre-Alba et ejus honoris, terrae et locorum abbatis Sancti Amandi, terrae et locorum abbatis de Castris, terrae et locorum dicti abbatis de Terrasonio, terrae et locorum domini de Altoforti et de Tenone, terrae et castellaniae domini de Bainaco, castri et castellaniae de Castro Novo et de Berbigueriis, terrae et locorum Archambaudi domini de Burdelia, ressortum villae Sancti Asterii et ejus honoris, ressortum castri et castellaniae de Monte-Aegrio, item, ressortum villae de Brantolmio et ejus honoris, item, ressortum villae, castri et castellaniae Montis-Domae, item, homagium nobis debitum per Iterium de Sancto Asterio militem, et ressortum loci et honoris de Insula, item, et ressortum totius terrae prioris de Sorsaco, item ressortum totius terrae
f° 105 r° / B. R. 6
domini Poncii de Bainaco, domini de Comarca, senescallie nostrae Petragoricensis et Caturcensis existentis, et juramentum fidelitatis et quodcumque aliud juramentum nobis debitum per praenominatos et eorum quemlibet, ratione villarum, castrorum et aliorum rerum et honorum quae habent et tenent a nobis in senescallia Petragoricensi et Caturcensi, cum omnibus et singulis juribus et deveriis dictorum homagiorum et cujuslibet eorum, necnon primum ressortum omnium et singulorum locorum, terrarum, villarum et castrorum praedictorum superius nominatorum, omniumque vassalorum atque retrovassalorum eorumdem prenominatorum cognotionem scilicet et examen, ac totam cognitionem, punitionem, confiscationem emendarum servianciarum et sententiarum quarumlibet prolatarum, compulsionem et executionem omnimodam primarum appellationum seu provocationum omnium et singularum causarum et casuum civilium et criminalium, quas in villis, terris, locis et personis supradictis, feodis, retrofeodis et curiis eorumdem, nos et senescallus noster Petragoricensis et Caturcensis ante datam presentium, habeamus vel habere poterimus quoquomodo, et quas ab eisdem in villis, locis, terris, personis, vassalis, retrovassalis, incolis confluentibus in curiis suis et qualibet earumdem, de cetero perpetuis temporibus, sive ad nos vel ad dominum senescallum seu ad nostram dictam curiam Parlamenti, vel ubilibet alibi, tam ab interlocutoriis quam a sententiis definitivis, seu a gravaminibus aut condempnationibus aliis quibuslibet, et lite contestata vel non, provocetur aut
f° 105 v°
quomodolibet provocetur aut quomodolibet appelletur, contingerit emanari, omnimodamque jurisdictionem cum servitio nobis debito pro temporalitate praedicti episcopi Sarlatensis, et omnimodam aliam nobilitatem ad homagia, ressortum, feoda, retrofeoda et appellationes seu provocationes supradictas, seu ad nos vel ad dictum senescallum, ratione earumdem spectantes et pertinentes ac pertineri debentes quoquomodo, et quaevis alia jura nobis et successoribus nostris in eis competentia de quorum valoresummis ad plenum certiorati, deliberatione penitus cum nostro consilio super istis et ex nostra certa scientia, memorato comiti pro se et heredibus et successoribus suis, in perpetuum dedimus et concessimus... Datum in essercitu nostro ante Bretolium, anno Domini millesimo trecentesimo quinquagesimo sexto, mense Augusti… Confirmatio data est in castro de Luppera prope Parisius die 25° mensis januarii anno Domini millesimo trecentesimo quinquagesimo octavo. Collatio facta est cum originali litterarum suprascriptarum, per me Blanchet. Dicitur eo Thesauro Cartarum . R. 90, p. 7, p. 4 v°.
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[151]Louis fils de rois de France frere de monseigneur le roi et son lieutenant es parties de Languedoc duc d’Anjou et comte du Maine à nos amés et feaux les generaux et deputés sur les aides ordenées pour le fait des guerres esdites parties, salut. Nous voulons et mandons que tantot et sans aucun delai vous faites bailler et distribuer par Etienne de Montmegan thresorier des guerres es dites parties pour monsr et nous la somme de six mille sept cent francs pour bailler et distribuer de notre mandement aux personnes qui s’ensuivent, c’est assavoir au maire et cossols de la ville de Pierreguers pour les gaiges de XL hommes d’armes et LX sergens à pié pour un quartier d’un an IIm VIIc francs auxdiz maire et cossols faiz par eulx en venant par devers nous à Thoulouse, Vc francs à Helie Seguin pour don par nous à lui faict, IIIc francs à Helie de Barnabé pour semblable, IIc francs à maitre Helie de Champbon pour semblable, C francs d’or à maistre Raymond de Petit pour semblable, IIIc francs à Lambert Boniface pour semblable, IIIc francs à messire Arnaut de Jaudon pour don semblable à lui fait, IIc francs à Guillaume de Botes pour restitution des dommages qu’il a eus puisque ladite ville fut en traictié de venir à l’obeissance de monsr et de nous, IIc francs d’or par le põchas et traictié desquels ladite ville de Pierreguers est venue à l’obeissance de monsr
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et de nous si gardez bien que en ce n’ait aucun defaut et par rapportant ces presentes et lettres de quittance des dessusdits nommés, nous voulons et mandons ladite somme de VIm VIIc francs d’or etre alloué es comptes dudit Etienne de Montmejan ou d’autres à qui il appartiendra par nos chers et bien amés les gens des comptes de monsr à Paris, sans aucun contredit nonobstant ordenance mandemens ou defenses à ce contraires. Donné à Toulouse la XI jour de novembre l’an de grace 1369. Par monsieur le duc, Massuel.
Et au dos est écrit : De par les generaux sur les aides ordenées pour le fait et subvention des guerres.
Thresorier des guerres, nous vous mandons que vous acomplissez le contenu au blanc de ces presentes. Donné souz nos signez, le 26 novembre 1369. Massuel.
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Traité fait entre le roi et le comte de Perigord (1368)
Charles etc. à nos amés et féaux conseillers les generaux thresoriers des aides ordennées pour la delivrance de notre tres cher sgr et père dont Dieu ait l’ame, salut. Savoir vous faisons que comme nous avons
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octroyé et accordé à notre tres cher et féal cousin le comte de Perigord lequel si comme nous avons entendu a en propos de appeler à nous et à notre cour souveraine de Parlement de plusieurs griefs que notre tres cher et tres amé neveu le prince de Gales duc de Guienne lui a faiz et s’efforce de faire par lui et par ses officiers que ou cas que il appellera de notredit neveu à nous qui sommes sgr souverain du pais de Guienne et que pour cause dudit appel et de nos adjournemens, inhibitions, sauves gardes que nous octroierons sur ce à notre dit cousin, comme est accoutumé de faire en tel cas, notre tres cher et tres aimé frere le roi d’Angleterre ou notredit neveu le prince susciteroient et fairoient guerre en appert ou en couvert en quelque manière que ce soit à notredit cousin ou à nous, et notredit cousin fut avecques nous et de notre aide en ce fait, nous lui ferons bailler et delivrer quarante mille francs d’or sur les aides de la Languedoc chascun an aux quatre quartiers de l’an, tant comme ladite guerre durera, nous pour consideration des bons et agreables services que notre amé sergent d’armes Bernard de Grezignac nous a fait et esperons qu’il nous face encore ou temps à venir et des paines
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et travaillz qu’il a euz en ce fait, lui avons donné et octroié et octroions par ces lettres de grace speciale mil francs d’or à avoir et recevoir des maintenant des deniers de nosdits aides parmi ce que notre tres chier et feal cousin Talerand de Pierregort frere dudit comte se obligera envers nous par ses lettres soubz son scel de rendre les diz mille francs en cas que ledit comte ne s’appeleroit à nous en la ville de Toulouse dedans la fête St Michel prochain venant ou de soy rendre et establir otage dedans huit jours après la dite fête en la cité d’Avignon ou cas de defaut de payement et d’illeuc ne partir jusques à tant qu’il nous en faite plaine satisfaction et des couz et dommages que nous aurions en defaut de ce, et aussi promettra et se obligera que se la guerre se mouvoit par la manière que dit est, de faire deduire les diz mille francs de la dite somme de 40.000# sur les trois derniers quartiers de la premiere année et en faire tenir comptant ledit comte, si vous mandons que les mil francs dessusdits vous faites tantot et sans delai payer etc. Donné au Boys de Vincennes le 28 novembre 1368, et de notre regne le quint.Par le roy, Yvo. Le sceau est bien conservé, une seule fleur de lys.
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Le comte de Perigord met son château de Montrevel en la garde du roi qui lui en rend 5.000# de rente.
A tous ceux qui ces lettres verront, Guillaume Staise garde de la prevôté de Paris, salut. Savoir faisons que nous l’an M CCC cinquante quatre, le mardi tiers jours de fevrier veismes unes lettres scellées du grant seel du roi notre sire contenans cette forme :
Jehan par la grace de Dieu roi de France à nos amés et feaux conseillers à Paris, salut. Comme notre amé et feal comte de Perigord nous ait humblement supplié et requis que un sien chastel appelé le chastel de Montrevel qui est assis ez frontieres de nos ennemis pres de Bordelois, nous voulsissions penre et recevoir en notre main et icelluy faire garder à nos propres couz et despens, pour la garde, tuition et defense de notre royaume et afin qu’aucun peril ne s’en peust ensuyr par deffaute de garde, et ledit comte ne puisse faire et soustenir les grandes mises et despens que li esconvient de faire de jour en jour pour cause de la garde dudit chastel et des autres lieux et chasteaux de sa dite comté qui de jour en jour sont en grands perils d’etre prinz par nos dits ennemis, lequel chastel nous n’avons pas voulu penre ne retenir en nostre main, pour cause nous, à la requête
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et supplication de notre cher et feal amé le cardinal de Pierregort frere dudit comte, avons ordonné et ordonnons par ces presentes que ledit comte ait et pregne doresnavant chacun an de grace speciale tant comm’il nous plaira la somme de cinq mille livres tournois du notre par telle manière et condition que ledit comte est et sera tenu de garder et faire defendre ledit chastel à ses perils doresnavant. Si vous mandons et commandons à chacun de vous que sans nul delay ou autre mandement attendre, vous bailliez et delivrez audit comte ne à son certain mandement pour cette presente année la somme de mille livres tournois et des autres 4.000# demourans à payer de la dite année etc. Donné à Avignon le XI janvier l’an de grace 1354. Aiunsi signé par vous du commandement du roi par lettres closes à vous fait. J. Royer.
40.000 livres au comte de Perigord pour garder ses châteaux contre l’Anglois
A tous ceux qui ces lettres verront, Hugues Aubirot garde de la prevôté de Paris, salut. Savoir faisons que nous le mardi 4e jour de juing, l’an de grace
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mil CCC soixante et dix veismes unes lettres à double queue scellées du grand seel du roi notre sire et signées sur la marge dessous de son propre signet plaquée en cire vermeille contenant cette forme :
Charles, par la grace de Dieu roy de France à tous ceulx qui ces lettres verront, salut. Savoir faisons que comme nous eussions piéça accordé et promis à notre chier et féal cousin le comte de Pierregort, que, ou cas que Eduvart d’Angleterre ou le prince de Galles son fils lui feroit guerre pour occasion de l’appel que il entendoit faire à nous des griefs que le dit prince lui avoit faiz et faisoit, ou à nous, pour recevoir le dit appel et notre dit cousin y tendroit notre parti, nous lui ferions payer pour la garde et defense de ses chasteaux, forteresses et pays, et soutenir la charge de ladite guerre, tant comme la dite guerre dureroit, quarante mil francs d’or des deniers des aides ordennées estre levés es parties de la Languedoc pour la delivrance de nostre tres cher seigneur et père que Dieux absoille, à quatre termes, c’est assavoir de trois moys en trois mois chacun an, si comme en nos autres lettres sur ce faites est plus à plain contenu, et le cas soit pieça avenu que notre dit cousin a appellé à nous des griefs dessus dits et que pour ce le dit Edouard et son dit fils ont commancié et fait et font guerre à nous
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et à lui, nous eue mure deliberation en notre conseil sur l’etat de notredit cousin et sur le sens, diligence et bon octroy pour le profit et advancement du fait de ladite guerre de laquelle ledit Taleyran a eue et a la charge, avons ordonné et ordonnons de notre auctorité royal et certaine science par la teneur de ces lettres que doresnavant tant comme ladite guerre durera soient payes et delivrés audit Taleyran ou à son certain commandement vingt et huit mil francs d’or pour convertir en la garde et deffence desdits chasteaux, forteresses et païs et soutenir la charge de ladite guerre, et audit comte douze mil francs d’or de la somme de quarante mil francs d’or desdit chascun an ausdits termes nonobstant que par notre premier accord dessusdit et par la teneur de nos lettres sur ce fait deust toute la dite somme estre payée et payée audit Taileran en baillant toutes voyes audit comte telle portion que l’en pourroit escheoir, selon la somme desdits douze mille francs d’or que ordennez lui avons, comme dit est, desduit et rabattu tout ce que desdits arrerages il pourroit avoir reçu, si donnons en mandement à notre amé et féal Pierre Scatisse
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notre thresorier general esdites parties de Languedoc sur le fait desdites aides etc. En tesmoing de ce, nous avons fait mettre notre scel à ces lettres. Donné à Paris le XI jour de mai l’an de grace M CCC soixante et dix, et le septisme de notre regne. Ainsi signé par le roi, Jean Tabari, et nous ad cest present transcript avons mis le scel de la prevoté de Paris, l’an et le jour dessus diz.
Et sur le repli : Collation faite.
Siege de Thenon en Perigord
[152]Charles, Charles par la grace de Dieu roi de France à nos amés et feaux conseillers l’evesque de Tuelle, l’abbé d’Userche et maitre Estienne Froment, salut. Comme pour recouvrer la place et forteresse de Thenon en Pierregort es marches de Limosin nagueres prise par les ennemis et icelle remettre en notre obeissance par puissance de siege afin d’eschever les grans inconveniens et dommaiges que venir en pourroient à notre dit pays de Limosin et tous les autres d’icelle marche, et aussi pour resister à la puissance et armée desdits ennemis estant de
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present en notre pays de Guienne soubz le comte de Houteton, laquelle, comme l’on dit, tire vers les marches du Limosin, nous, par deliberation de notre Conseil et par l’advis des seigneurs et autres notables d’icellui pays, avons ordonné faire mettre sus en armes les nobles dudit pays et autres en la meillieure puissance que souffire pourra soubz la charge et gouvernement de notre tres cher et amé cousin le duc de Penthievre et d’autres seigneurs et barons d’icelui pays, pour mettre siege devant ladite place de Thenon et icelle recouvrer, par puissance et pour autrement y resister ausdits ennemis et à leur dite puissance et armée et garder et preserver ledit pays des dommaiges et entreprises qu’ils y pourroient faire et porter, et pour ce que ces choses ne se peuvent pas faire ne conduire sans grant finance et despense, ayons aussi ordonné faire cueillir et lever audit pays de Limosin tant ou Haut que ou Bas la somme de six mil livres tournois en chascun desdits pays et non autre part, pour laquelle somme faire cueillir et lever en toute diligence
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soit besoing de commettre et ordonner aucunes personnes souffisantes et expertes pour ce est il que nous eu sur ce consideration, confians de vous et de vos sens, prodommies et bonnes diligences, vous mandons et commettons par ces presentes que appellez les gens des trois etats dudit pays de Limosin, vous, ladite somme de trois mil livres tournois avecques les fraiz raisonnables portionnés oudit Bas-Pays, et icelle faire asseoir et imposer par villes et paroisses et sur les habitans d’icelles privilegiés et non privilegiés nonobstant quelconques privileges ou exemptions et lettres et octrois qu’ils ayent sur ce et sans prejudice d’iceulx que nous y voulons contribuer pour ceste fois, attendu que ce touche le bien de la chose publique dudit pays, et sur châcun d’eux, le fort portant le faible le plus justement et egalment que faire se pourra, etc., etc. De ce faire vous donnons povoir, auctorité, commission et mandement especial, mandons et commandons à tous nos justiciers, officiers, subgetz etc. Donné à Orleans le neuf jour d’octobre l’an de grace M CCCC trente neuf, de notre regne le 17e. Par le roi en son Conseil, Courtinelles.
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Casnac en Perigord.
Loys fils de roi de France frere de monsr le roi et son lieutenant es parties de la Languedoc, duc d’Anjou et comte du Maine, à notre amé Estienne de Montmegan thresorier des guerres de monsr et de nous esdites parties, salut. Nous vous mandons ….. que tantot et sans delai ….. vous paiez, baillez et delivrés à messire Bernard de Casnac chevalier seigneur de Vitrac en Pierregort la somme de quatre-vingt frans d’aur, lesquieux nous lui avons donnez et donnons ….. pour acheter un corsier, lequel lui avoit besoin pour servir monsieur et nous en ces presentes guerres et pour faire aucuns voyages en Pierregort, desquieux nous l’avons enchargé etc. ….. Donné à Bediers le XI ….. grace M CCC LXIX.
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EXTRAITS DES MSS. DE Mr de GAIGNIÈRES, Etc. (Bibl. Imp.)
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Extrait du cartulaire de Philippe Auguste conservé à la Bibliothèque du Roi fol. 145 recto, sous le n° 9852-9853
Notum etc. quod comes Petragor. et Bertrannus de Born dominus de Altoforti nobis fecerunt hommagium de toto comitatu petragorensi & de pertinentiis ejusdem, et similiter facient heredibus nostris, et nos concessimus eis, quod ipsos cum comitatu et et fortericia de Altoforti non removebimus a manibus nostris, neque heredes nostri ipsos cum toto comitatu a manibus suis non removebunt. Actum apud nemos anno Domini millesimo ducentesimo duo decimo mense novembri.
[153]Au même cartulaire, fol. 13, est le catalogue des seigneurs, eveques, comtes et barons du royaume , et parmi les derniers, on lit: dominus de Altoforti. N° 59.
Charte du roi Jean, dont copie conservée dans la bibliothèque du roi dans le portefeuille de M. de Ganieres intitulé Perigord.
[154]Joannes Dei gratia Francorum rex universis presentes litteras inspecturis, salutem. Ad perpetuam rei memoriam, dum sincerae perfectaeque devotionis affectum ut verae fidelitatis constantiam quod dilectus et fidelis noster Rogerius Bernardi comes Petragorensis et sui praedessores, ad nos regnum et coronam Franciae totis exactis hactenus temporibus habuerunt grata
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et utilia servitia quae regibus praedecessoribus nostris et nobis in guerris nostris fideliter impenderunt ac innumerabilia dampna et deperdita quae, sicut est notorium, occasione guerrarum praedictarum sustinuit et incessanter sustinet dictus comes in nostrae considerationis examine revolvimus nos qui ei nos propter hoc quam plurimum obnoxios reputamus nostrum libenter animum convertimus, et ad ea quae praedicti comitis et successorum suorum perpetuum concernunt commodum et honorem nostrae que eis libenter largitatis regiae dextram impertimur. Notum igitur facimus universis praesentibus et futuris, quod attentis supradictis et aliis quampluribus, quae nos ad hoc rationabiliter induxerunt, nos volentes praedictum comitem favore et gratia specialibus prosequi, qui in suis et suorum perpetuum cedere commodum debeant et honorem, homagium archiepiscopi Burdigalensis nobis debitum pro certis, locis, villis et castris et eorum pertinentiis universis, quos et quas habet seu habere potest quovismodo, in diocesibus Petragoricensi et Sarlatensi, homagium episcopi Sarlatensis, item homagium loci de Turre-Alba, homagium abbatis Sancti Amandi, homagium abbatis de Castris, homagium abbatis de Terrasonio, homagium castrorum de Altoforti et de Tenone, necnon primum ressortum terrae, locorum, villarum et castrorum et aliorum locorum et pertinentiarum suarum, dicti archiepiscopi Burdigalensis, et terrae et locorum dicti episcopi Sarlatensis, etc. …..
Deliberatione penitus cum nostro consilio super istis ex nostra
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scientia, memorato comiti pro se et heredibus et successoribus suis, in perpetuum dedimus et concessimus... Datum in essercitu nostro ante Breholium, anno Domini millesimo trecentesimo quinquagesimo sexto, mense Augusti… L’original est au Trésor des Chartes, registre 90ème, partie 7ème, page quatre verso.
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Lettres patentes conservées en original dans la bibliothèque du roi, portefeuille de M. de Ganieres intitulé Perigord
[155]Charles Charles par la grace de Dieu roi de France à nos amés et feauls conseillers et secretaires les eveques de Tulle, l’abbé d’Userche et maitre Estienne Froment, salut et dilection. Comme pour recouvrer la place et forteresse de Thenon en Pierregord es marches de Limousin n’aguerres prinse par les ennemis, et icelle remettre en notre obeissance par puissance de siege afin d’eschever les grands inconveniens et dommages que venir en pourroit à notre dit pays Limousin et autres d’icelles marches, nous avons ordonné faire mettre sur les armes les nobles dudit pays et autres en telle puissance que souffira, pour mettre siege devant ladite place de Thenon et icelle recouvrer, sous la charge
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et commandement de notre chier et amé cousin le comte de Penthievre, et pour ce que ces choses ne se peuvent pas faire sans grande finances, avons ordonné de cueillir au pays Limousin tant Haut que Bas la somme de six mille livres de taille ou ayde pour une fois seulement … nous mandons et comettons etc. Donné à Orleans le 9ème jour d’octobre l’an de grace M CCCC XXXIX, de notre regne le 17ème. Par le roi en son Conseil, Courtemelles.
Dans les manuscrits de M. de Ganieres à la bibliothèque du roy, portefeuille du Perigord.
Acte par lequel Talleyrand de Perigord et Tonnet de Gontaud seigneur de Badefol, appellent au roi ses vexations commises en Perigord par le roi d’Angleterre et promettent tenir le parti du roi, contre les Anglois.
Par un autre acte de l’année suivante 1370, il paroit que le roi avoit precedemment promis quarante mille francs au comte de Perigord, pour l’engager à faire appel.
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Remarque (Cl. R.): Le texte ci-dessous (transcription des folios 116 à 149 de ce tome 11), de la main de l’abbé Leydet, est parfois difficile à transcrire, du moins à partir de la copie dont nous disposions. La table chronologique (Lespine), à la suite du manuscrit de Leydet, est bien loin de reprendre tous les articles ci-dessous.
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Suite de l’inventaire d’Armagnac / chap. 5 : Leytoure, Lomagne Auvillar, etc.
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Sentence du seneschal de Guienne pour le comte de Perigord contre une soy-disant sa fille et de dame Phelippa vicomtesse de Lomagne et Auvillar. Cotté S3. Deficit.
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Appellation de Bertrand de Gout au roy de France de ce que le roy d’Angleterre avoit revoqué, suivant l’advis qu’il en avoit eu, la donation qu’il luy avoit faite des vicomtés de Lomagne et Auvillar. Cotté X3. Déficit.
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Transaction d’Arnaud Garcie du Gout touchant le château d’Auvillar, de Leytoure et autres droits de Lomagne, faite par Philippe fils du roy de France comme lui apartenant par emancipation. Cotté Y3. Trouvé.
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Transaction faite entre Geraud eveque de Lectoure et noble Romain vicomte de Lomagne sur le territoire et jurisdiction du lieu de Lafite. Cotté C4. Déficit.
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Vidimus de l’eschange faite par le roy Phlippe des vicomtés de Lomagne et Auvillar avec le comte de Perigord. Cotté C4. Déficit.
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Declaration faite par Louis (Hutin) roy de France et de Navarre d’avoir reçu par prest [-----][156] de Bertrand du Gout vicomte de Lomagne 68.700 # . Cotté F4. Déficit.
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Emancipation de Marquese de Talayrand fille de Hélies de Talayran agée de 12 ans, par devant l’Archeveque[157] de Toulouse, de l’an 1294, à laquelle fut donnée curateur pour recouvrer les droits qu’elle avoit aux vicomtés de Lomagne et Auvillar comme etant affectés audit Talarand pour X mille marcs d’argent et VI mille livres tourn., tant pour la dot de leur feur mere que pour autres donations. Cotté A 5. Trouvé.
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Ratification et promesse faite par Bertrand de Gout vicomte de Lomagne de faire ratifier à certains cardinaux et autres ses consorts le payement de cent mille sept cens trente florins que Edouard roy d’Angleterre et duc de Guienne avoit fait faire en deduction de plus grande somme qu’il avoit empruntée du pape Clement V et aux dits cardinaux. De l’an 1318. (Cotté) B5. Deficit.
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Permission de Philippe roy de France à Bertrand de Gout d’acquerir 1250 journeaux ou concades de terres avec toute espece de justice et les charges avec gens d’eglise ou autres, les tenir et posseder sans payer fief. De l’an 1313. Cotté C5. Déficit.
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Instrument de l’an 1307, par lequel apert que frere Jean Vidal ministre des Freres Mineurs de la province de Guienne avoit ratifié et approuvé la donation et transport faite par deffunte Marquese fille de Helies Talayrand comte de Perigord et dame Philippe sa femme vicomtesse de Lomagne et Hautvillar, ladite Marquese ayant été religieuse et trepassée en l’ordre de Ste Claire de Perigueux, audit comte de Perigord son père, desdites vicomtés de Lomagne et Autvillar. Avec 2 autres contrats y attachés. Cotté B6. Deficit.
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Vidimus d’une permutation de Helies de Talayrand comte de Perigord pour 1344# avec le roy de France auquel il bailla Gondonville, Castet-Rouge et autres lieux, et le roy en recompense luy donna le château de Puynormand et autres places. Année 1306. Cotté D6. Déficit.
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Accord du comte d’Armagnac avec Garcie du Gout et de luy avec le recteur de la parroisse de Gazuz et l’abbé de Verteuil touchant certain bled et autres [gr---ons][158] de l’eglise du Gout. Année 1310. Cotté K6. Déficit.
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Bulle du pape Jean portant quittance de 150.000 florins pour l’entier payement de 300.000 florins que Bertrand de Gout vicomte de Lomagne et Auvillar avoit reçu du pape Clement V, année 1322. Cotté P6. Déficit.
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Renonciation par Aremborgis abbesse et le couvent des Nonains de l’ordre de Ste Claire de Perigueux en faveur de Bernard et Bertrand du Gout, an 1280[159]. Cotté T6. Trouvé.
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(7ème liasse) Sentence donnée par le seneschal du duc de Guienne contre une fille d’Auvillar soy-disant fille de Helies Talayrand comte de Perigord, laquelle declara enfin la verité, et luy fut imposé silence de demander part en
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la dite comté, an mil trois cens sept (1307). Cotté A 7. Déficit.
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Apellation interjettée l’an 1315 par noble Bertrand du Goût vicomte de Lomagne et Auvillar des jugements donnes par le roy d’Angleterre duc de Guienne par devant le roy de France. Cotté D 7. Déficit.
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[-----][160]de reconnoissances d’Auvillar faites par maître Pierre Secondat refformateur du domaine en 1532. Cotté T 3. Liasse 6.
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Chap. 7 - Vicomté de Bruillois, tous deficit
[161]Coutumes de Montesquieu en la vicomté de Bruillois. Cotté P. Reconnoissances de Montesquieu, T 4 X 4.
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Chap. 9 - Fezenssac
Reconnoissances des fiefs de Lannepatz. Cotté A 7.
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Chap. 12 - Comté du Bas-Armagnac
Coutumes et privileges de Mauleon au Bas-Armagnac, cotté A. [162]
Château de Captieux dans l’eveché de Bazas.
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Chap. 16 – Papiers mêlés
Procedure faite à la requete de Helies Taleyrand comte de Perigord contre une soy-disant faucement sa fille laquelle enfin confessa etre fille d’un nommé Jean et de Borde religieuse, à laquelle fut imposé silence de se dire plus fille dudit comte, de l’an mil trois cens cinq. Cotté P [-][163], déficit.
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Lettre du vicomte de Bearn par laquelle apert qu’il fit rendre le château de Bragerac à madame Magdeleine, année mil deux cens soixante, cotté J 3. Déficit. Est-ce le Bergerac de Perigord ? On ne peut le verifier que par la vue de la piece qui est peut-etre à Montauban.
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9ème liasse
Sentence en parchemin pour le comte de Perigord, contre Marqueze soy-disant fille de Philippa vicomtesse de Lomagne et dudit comte de Perigord, année 1307. Cotté A 9.
Sentence en parchemin contre le comte d’Armagnac et Marqueze soy-disant fille du comte de Perigord et de dame Philippa sa femme vicomtesse de Lomagne et Hauvillar. Cotté A 11 (A XI). Déficit.
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31 lettres missives du roy de France au comte d’Armagnac pour le fait de la guerre contre les Anglois. Cotté G 17. Déficit.
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Un cayer de papier où n’y a que 2 feuillets [d---][164] faisant mention du serment fait par le comte d’Armagnac et autres sgrs de ne renoncer à l’appel interjetté par le dit comte et ses adherens du roy d’Angleterre et prince de Gales son fils, au roy de France. Cotté M 17. Déficit.
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Double de l’accord et compsition faite entre le comte de Rodez et l’eveque et cons. de la dite ville et le gouvernement de l’Hospital[165] touchant le regime et gouvernement dudit Hospital, an 1511, cott. H 18. Déficit.
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Rolle de l’argent qui fut trouvé en la garde-robe du pape Clement cinquieme à scavoir trois cens mille florins année 1314. (Cotté) G 19 Deficit.
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Obligation en faveur du pape Clement V de la somme de cent soixante mille florins pretes au roy de France et recus par le roy de Navarre et comté d’Arm. St Paul an mil trois cent douze. Cotté P 19. Deficit.
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Quittance d’un petit couteau ou ganivel de Gastre comte de Foix au pape Clement V. Cotté [---][166].
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Commission et pouvoir donné à Jean d’Armagnac de composer à l’amiable la reduction de Figeac occupée par Bertrucat de Lebret[167] et faire en sorte qu’ils demeurent bons et fidelles serviteurs du roy. An 1372. Cotté B 20. Deficit.
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Lettres patentes de Philippe roy de France portant injonction au juge-mage de Perigueux et aux seneschaux de Cahors et d’Agenois de prendre connoissance de la demande faite par Bertrand de Durfort sur le territoire de Malagrant apartenant au roy avec toute justice par ce qu’il veut que les affaires de son domaine se traitassent aux jours du Parlement de l’an [13--][168]. Cotté D 20, deficit.
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Vendition en une grande peau de parchemin de la comté de Turenne par dames Mathe, Jeanne et Eleonor de Cominge an 1350. Cotté A 23, deficit.
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Partie d’un instrument contenant les conventions et traité de mariage de Jean
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fils du comte d’Armagnac avec Jeanne fille du comte de Perigord, lequel lui constitue cinquante mil florins d’or, Cotté D 2, déficit.
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Commission addressante au seneschal de Guienne par Adouard roy d’Angleterre par laquelle il narre comme il avoit engagé le revenu de son dit duché de Guienne au pape Clement V, et à certains cardinaux pour jouir jusqu’à ce qu’ils fussent payé de cent soixante mille florins d’or, voulant que le tresorier de Bordeaux et autres receveurs de son domaine rendissent compte par devant lui et l’archeveque de Bordeeaux, à quoi il interpose son decret et ordonna qu’il en seroit fait instrument publié par quatre notaires, en l’année mil IIII X VIII (il faut lire 1318). Cotté P 25, déficit.
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Lettres de Louis roy de France (Hutin) et de Navarre par lesquelles il mandoit au seneschal de Perigord de l’aller trouver avec ses gens de guerre à Bourges pour l’accompagner et servir en la guerre de Flandres, année mil trois cens soixante quinze. Cotté L 26 déficit. (Errreur, il faut 1315). Fin de cet inventaire de 274 feuillets
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[169]Inventaire couvert de bazanne noire commençant au 124e feuillet ... rien.
Suit autre inventaire (au meme volume) des lettres qui sont aux archives de Rodez (cet inventaire est de 72 fol., tout déficit) pour l’Armagnac, fait par Antoine Bonal, juge des Montagnes et quatre chatellenies du Rouergue [------][170] secretaire au dit comté de Rodez et garde des dites archives en 1607. C’est l’auteur de l’histoire MSC. des comtes de Rodez, gros in-folio faisant partie de la collection du president de Doat, deposé à la Bibliothèque du roy en 1667, 1668, 1669. Les brouillons sont conservez chez mr le president de Doat actuel (en 1772). (J’ay vu ce recueil en 1772 – Leydet).
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Lettres au seneschal de Gascogne par le roy d’Angleterre duc de Guienne, adressées aux barons, chevaliers, nobles, bourgeois, et autres habitans de la cité de Leytoure et des vicomtés de Lomagne et Auvillar dattées à Lyon l’an mil trois cens cinq, scellées du scel en cire verte, contenant que, comme le roy de France Philippes par ses lettres patentes lui eusse mandé qu’il avoit donné à messire Arnal Guassie de Guot chevalier, et à Bertrand de Guot ses fils le droit qu’il avoit et luy apartenoit en la cité de Lectoure et aussi ses comtés de Lomaigne et Auvillar, qu’il fit commandement aux dits barons, nobles et autres de entrer en homage des dits sieurs de Guot pere et fils, de ce qu’ils tenoient ez la cité de Lectoure et viscomtés susdites, leur hobeyssant comme à leur seigneur, ce que le dit seneschal en executant le bon vouloir du roy quant aux dits barons, nobles et autres. Cotté NN.
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Testament de messire Gaillard de Guot, sgr de Duras, de l’an 1305, par lequel il institue son heritier universel messire Arnal Garsie de Gutto chevalier vicomte de Lomagne et Auvillar son frere. Cotté AAA.
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f° 119 r° / Page 5 (p. 4 « à blanc ») (Suite du 1er tome de Languedoc, Recueil des Presidents de Doat)
Inventaire des copies des titres choisis dans les archives des Cordeliers de Mirepoix.
3ème pièce : extrait de la bulle du pape Eugene IV par laquelle il permet au vicaire general de l’ordre des Freres Mineurs[171] de convoquer un chapitre apres son trienne pour proceder à l’election du vicaire general son successeur qui puisse conferer les ordres jusqu’à la pretrise inclusivement aux religieux dudit ordre, leur donner le pouvoir d’ouïr les confessions, absoudre de toute censure ecclesiastique et autres privileges et reglements y exprimés. La bulle est du Xe des kalendes d’août 1448, et l’extrait du 8 juillet 1457 (à verifier).
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6ème pièce : bref du pape Leon X par lequel il accorde à Anne de France duchesse de Bourbon et d’Auvergne, et aux religieuses de l’Annonciade de Bourges et d’Alby les memes indulgences que le pape Pie second son predecesseur avoit octroyé à Jeanne de Iranilla damoiselle de Caumont et dix personnes qu’elle choisiroit, du 27 septembre 1514 (j’ay dans mes recueils de Pau un semblable privilege pour N. d’Albret).
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- des archives de l’hotel de ville de Montreal
- des archives du chapitre de Montreal, collegiale erigée par Jean XXII, diocese de Carcassonne.
- Carmes de Montreal : acte de presentation faite par le prieur des Carmes de Carcassonne à Jehan de Arrablayo chevalier seneschal de Carcassonne et de Beziers de lettres patentes du roy Philippe le Bel, etc. Jeudi apres la St Nicolas 1294.
- abbaye de Prouille, ordre de St Dominique
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Donations faites de divers biens par les personnes y denommées à l’abbaye de Prouille et et à Dominique chanoine Exomensis avant la fondation de son ordre.
- … la 4ème [---][172] donation faite par Arnaud Martin de soy meme, de sa femme et de ses enfans et de ses biens meubles et immeubles, du mois d’avril, feria VI, 1212.
- la 5ème donation par Bernardus Catholica de Barsa de soy-meme, de Pierre et Bernard ses enfans et de tous ses biens meubles et immeubles, nonas maii 1212.
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[173]Bulle du pape Innocent IV addressée à la prieure et au monastere de Prouille de l’ordre de St Augustion par lequel il leur permet à leur sollicitation de se mettre sous la conduite des Freres Precheurs et de garder leurs constitutions, Ve kal. maii, pontific., anno VI.
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Bulle d’Alexandre IV par laquelle il permet aux Freres Precheurs d’habiter, professer et mendier dans les terres des excommuniés, 3e non. maii, pontific., anno 2°.
Bulle du meme pape par laquelle il accorde au maitre et aux prieurs de l’ordre des Freres Prescheurs le pouvoir d’absoudre d’excommunication ceux qui voudroient entrer en leur religion, 3e non. maii, pontific., anno 2°.
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[174]Bulle du pape Clement IV par laquelle il promet aux Freres Prescheurs de posseder des biens, 2° idus februarii, anno 1°.
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Plusieurs lettres concernant les Durfort, de l’an 1281, 1296, etc.
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De l’abbaye de St Hilaire, ordre de St Benoit
[175]Acte par lequel Pepin roy d’Aquitaine prend sous sa protection, à l’imitation de Louis-Auguste son pere les biens et monastere de St Hilaire, et donne pouvoir aux religieux d’elire les abbés de leur monastere.
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[176]Une donation faite par Regimond à ce monastere des alleus qu’il avoit acquis dans le comté de Rodez, ainsi dattée : anno secundo Karolo rege migrante a saeculo filio Ludovici.
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Hotel de ville de Montolieu & abbaye de Montolieu, diocese de Carcassonne
[177]Lettres de Louis le Debonnaire par lesquelles il confirme les privileges accordés par Charlemagne son pere à l’abbé et aux religieux du monastere de Malast, à present de Montolieu, qu’il avoit mis sous sa protection, et entre autres le pouvoir par luy donné aux religieux d’elire l’abbé avec de semblables lettres de confirmation de Pepin roy d’Aquitaine et du roy Odo qui confirme celles d’un autre roy Odo son predecesseur[178].
Ces lettres de Louis le Debonnaire, 6° idus decembris anno Christo propitio 2° imperii Ludovici piissimi augusti, indictione 8°. Ces lettres de Pepin roy d’Aquitaine, 8° idus augusti, anno 15° imperii domini Ludovici serenissimi augusti, et 14° regni nostri. Et ces lettres du roy Odo : idus junii anno 893. Les originaux de ces dites lettres sont dans les archives dudit monastere, effacées en plusieurs endroits, mais elles ont été copiées sur un extrait joint aux dits originaux fait par le juge mage de Carcassonne, du 13 avril 1345.
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[179]Acte de la verification des limites du territoire de Magnanago et villae Rudenisindi[180] faite par l’envoyé d’Odo comte de la cité de Thoulouse sur la plainte que
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faisoit Ramulfe abbé du monastère de St Jean du Château de Malast (Montolieu), de ce qu’il etoit troublé dans la possession au prejudice des lettres des rois Pepin et Charlemagne et du jugement rendu par devant Fredelon comte, du mois de decembre anno primo regnante Carlo rege.
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[181]Donation faite par Oddo vicomte et Richelde sa femme à Amfonse abbé et au monastere appelé Castrum Malastum du consentement de Ugon archeveque et de Pons, comte, d’un aleu situé en la comté de Toulouse appelé Aquae Ductus qui lui avoit été donné par Franchon son pere et Ersinde sa mere, lequel son dit pere avoit acquis par le commandement de Charles fils du roy Louis, sub era 90a, 13° kalendas januarii, anno 27°, regnante Carolo rege.
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Il y a ici plusieurs donations d’aleus, in pago tholosano, sous Charles, Lothaire, etc.
[182]Eschange fait entre Chimera eveque de Carcassonnne d’une part et Crifonsus abbé et le couvent de St Jean du monastere Castri Mallasti d’autre, des eglises qu’ils avoient in comitatu Carcassense suburbio Ausonensi, idus junii anno 28, regnante Carolo rege post obitum Odonis regis.
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[183]Jugement rendu en la ville de Narbonne en presence d’Aymeric archeveque par les juges des Romains et des Goths, par lequel, vu la plainte de Guitard, mandatarius du monastere de St Jean Castri Malasti, sur ce que Ponconius comte et marquis ou ses gens avoient injustement enlevé du pain, du vin, des pourceaux et autres choses que le dit monastere avoit dans la comté de Narbonne, ils interrogerent ledit comte sous quelle loy il vivoit, qui repondit qu’il vivoit sous la loy salique et qu’il ne savoit pas que les papes, les empereurs et les rois eussent prins sous leur protection le dit monastere et les dits juges condampnerent ledit comte à vivre selon les dites lois saliques et approuver scripturas dominicas[184], comme il est porté par les dites loix, ce qu’il fit, 5 idus martii, anno IV° regnante Rodulpho rege, post obitum Caroli regis(c’est [----][185] apres la mort de Charles le Simple empereur au château de Peronne où il meurt en 929.
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Reglement fait par P. Bernard abbé de Montolieu en plein chapitre sur la pitance des religieux pour tous les jours de l’année. Comme pendant l’Avent chacun d’eux devoit avoir une piece de poisson de mer frais ou salé ou de poisson de riviere equivalent avec la sausse, en cinq noix, praeter [p---menta][186] consueta, le jour de Noël, mortariola consueta, deux pieces de poisson, et six œufs pour chacun, et un quart de fromage entre deux, et à diner et à souper nectar et nebulas. L’abbé, l’eveque et le religieux majeur devoient avoir double portion lorsque l’abbé faisoit pitance des chairs au couvent, comme le dimanche de la quinquagesime, et le premier dimanche de l’Avent les religieux avoient leur pitance comme s’ils eussent mangé dans le refectoire ou ailleurs. Et tout ce reglement marque la façon dont on vivoit dans l’ordre de St Benoit, 3° idus aprilis, anno 1297.
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Bulle de Leon X addressée à Jean Bellosoble succentor[187] de l’eglise de Narbonne, par laquelle il luy permet de porter la mitre, l’anneau, le baton pastoral et les autres marques pontificales, de donner la benediction solemnelle au peuple apres la celebration des messes et divins offices, et de conferer aux religieux et autres sujets au dit monastere les quatre moindres comme faisoit l’abbé son predecesseur, 8° idus septembris 1315, pontificatus anno 3°.
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Bulle du pape Leon X par laquelle il autorise la nomination faite par François Ier selon le concordat passé entre le dit pape et sa majesté, du prieur major de l’eglise de Castres pour abbé dans le monastere de Montolieu, vacant par le decès de Bellosolle clerc qui en etoit commendataire, et lui donne certains biens y exprimés, 8 id. februar. 1518, pontificat. an 6°.
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Abbaye de Villelongue – Ordre de Citeaux
Abbaye de Caunes
Acte du jugement rendu par Vdalricus, Camnus vassi dominici[188] et autres y nommés sur le different entre Odilio d’une part et Gondesalvius abbé du monastere de Caunes de l’autre, touchant le bois appelé Spinasaria et autres terres et maisons que le dit Odilio tenoit injustement dudit monastere, par lequel ils ordonnerent du consentement dudit Odilio que les dits bois, terres et maisons seroient restituées audit abbé, anno 13° regnante Karolo rege.
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Vente faite par le seneschal de Carcassonne et de Beziers à P. abbé de Caunes de tous les biens que Aladaicis Irausanae, Arnaud de Tarne[189] etc., faiditz[190] ou prevenus d’heresie tenoient dudit abbé dans la ville et dependances de la ville de Caunes pour 16 # 12 sols, V° idus julii 1268.
- Propter hereses et faidimenta.
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Abbaye de la Grasse diocese de Carcassonne, ordre de St Benoit
Acte de l’election faite par les chanoines du château de l’eglise cathedrale de Rieux de la personne de Pierre de Abzaco, alias de La Douza[191], abbé du monastere de la Grasse, pour eveque de la dite eglise de Rieux, le siege episcopal vaquant par la mort de Gaufridus de Basilhaco, dernier eveque de la dite eglise, du 24 mars 1480.
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Bulle de Calixte, pridie kalendas januarii 1456, fait mention que Louis de Lebret etoit administrateur de l’abbaye de la Grace.
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Bulle du pape Sixte IV par laquelle il permet à Pierre eveque de Rieux de jouir de l’abbaye de la Grasse de laquelle il avoit été elu abbé avant sa promotion au siege episcopal, nonas maii 1483, pontificatus annno 9°.
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Pierre eveque de Leytoure abbé de la Grasse 4 mars 1488. Sentence arbitrale entre cet abbé et l’eveque d’Elne, confirmée par l’eveque d’Elne, 25 sept. 1488, et par l’abbé, 1er avril 1489.
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Philippe de Levis eveque de Mirepoix, abbé commendataire de la Grasse, 12 kal. sept. 1507. Bulle de Jules II.
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Suivant la fondation de ce monastere attribuée à Charlemagne dont rapporte l’acte dans cette collection, on ne pouvoit y etre reçu religieux qu’on ne fut de noble race (derniere piece)
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Abbaye de de Font Froide ordre de Citeaux, diocese de Narbonne.
Abbaye de Quarante ordre de St Augustin diocese de Narbonne – De l’œuvre de de l’eglise de Cruzy dioces. de S. Pons.
De l’hotel de ville de Beziers.
Lettres du roi Jean portant confirmation de la remission faite par le comte Jean de Poitiers son fils et son lieutenant en Languedoc aux consuls et habitans de Beziers du crime qu’ils pourroient avoir commis en demolissant les maisons qui etoient sous la sauvegarde du roy qui empechoient d’aller à l’entour des murailles de la ville pour faire la garde. Dans les dites lettres il est parlé que les dits consuls et habitans avoient deputé vers sa majesté en Angletterre pour lui offrir leurs biens et leurs corps pour la rançon, du mois de mars 1359.
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De l’eveché de Beziers
Lettres du roy St Louis du mois d’avril 1226 par lesquelles il accorde à l’eglise de Narbonne de jouir des privileges et des libertés de l’eglise gallicane inferées dans une bulle d’Innocent IV, 2° kal. septembr., pontificat. ann. 3, qui les confirme. Publiées en l’an 1432.
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Lettres du roi Charles VII par lesquelles ayant assemblé le clergé et autres personnes considerables de son royaume dans la ville de Bourges
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pour deliberer sur le schisme qui etoit dans l’eglise entre le pape Eugene IV et le concile de Basle, sa majesté declara et ordonna que son royaume et le Dauphiné fussent soumis au pape Eugene et resolut de requerir sa Sainteté d’assembler dans un an un concile general et d’exhorter les rois et princes ses allies d’en requerir aussi sa Sainteté à Bourges le 2 septembre 1440, avec des lettres d’attache de la publication des dites lettres, faite dans la dite ville de Bourges, du 22 septembre 1440.
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Chapitre de l’église cathedrale de Béziers :
Vente faite par : servus Dei, eveque de Geronde à Ailbert eveque de Beziers de tous les biens que Engelbert son pere et Adaltradis sa mere avoient eu dans le terroir d’Agde aux faux bourgs de Beziers, in villa Valeriana, pour huitante sols, du 15e decembre 878, Christo regnante dono ejusdem regem expectante.
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Lettres du roy Carloman par lesquelles à l’instance de Verulfardus abbé, il donne en proprieté à Raynard les lieux d’Aspiran et d’Abian situes dans le terroir de Beziers et en recompense des services qu’il rendoit dans les guerres à sa majesté pour l’utilité et etablissement de son royaume. 4a kalendas septembris, ann. 3°, regnante Carlomanno gloriosissimo rege, indictione 9a apud villam Costam[192].
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[193]Donation faite par Truelisdis, Fulcherius son fils etc., à l’eglise de St Nazaire de Beziers dans le royaume de Septimanie, etc., en la comté de Beziers de 8 portions qu’ils avoient jouies et leurs heritiers lege triennali sur l’eglise de St Jean Baptiste de Aureliago, 14a kalend. novemb. anno 21, regnante Karolo post obitum Odonis.
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Acte par lequel Guillaume eveque de Beziers accorde à Trencavel[194] et à ses successeurs que la coutume qu’avoient les Chretiens de lapider les Juifs de la ville de Beziers depuis le samedi des Rameaux jusqu’au lundi apres Pasques seroit abolie, et les dits Juifs donnent en recompense au dit eveque 600 sols melgoriens et 4 livres payables annuellement le jour des Rameaux à l’eglise de St Nazaire, VI nonas madii anno 1160.
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Testament de Beranger de Puyserguier par lequel il legue 200 sols melgoriens à l’eglise de Ste Marie de Caciano et son cheval et ses armes aux chevaliers du Temple et aux Hospitaliers de Jerusalem et dispose de ses biens en faveur de sa famille etc. 3e idus martii anno 1168.
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Abbaye Ste Aphrodisie de Beziers.
Bulle du pape Innocent X, XIa kalend. junii pontificatus anno 7° 1651, par laquelle il promet à Jean de Pierre abbé de l’eglise collegiale de Ste Aphrodisie de Beziers et à ses successeurs de porter la mitre, le baton pastoral, l’anneau, la croix pectorale, le rochet, les sandales, les gants et autres ornements pontificaux, lequel privilege lui etoit contesté par l’eveque de la dite ville, depuis que les titres et documents de la dite abbaye avoient été brulés par les religionnaires, 1651.
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Des Freres Precheurs de Beziers. Bulle de canonization de St Dominique.
Bulle du pape Innocent III par laquelle il mande à l’archeveque de Narbonne et à l’eveque de Beziers à la priere des Freres Precheurs de proceder par censure ecclesiastique contre les archeveques de Vienne, d’Embrun, d’Arles, d’Aix, d’Auch, de Bourdeaux et de Bourges et leurs suffragans et les eveques, abbés et autres prélats de leurs provinces s’ils ne desistent d’inquietere et molester les dits Freres Precheurs dans leur regle, 15a kalendas octobris pontificatus nostri, anno 3°.
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Fin du 1er volume de Languedoc, collection du president de Doat
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[195] [----------] tome second de la collection du president de Doat intitulé Languedoc.
Inventaire des copies des titres choisis dans le tresor des chartes de Sa Majesté qui est au chateau de la cité de Carcassonne envoyées à Paris le 9[196] juillet 1668.
Plusieurs titres anciens, du temps de Louis le Debonoire touchant l’abbaye de Montolieu, des actes des anciens vicomtes de Beziers et de Carcassonne en faveur des eveques de Beziers, Carcassonne, des abbés de Montolieu, de La Grasse etc. Des actes de Amauri et Simon comtes de Montfort etc., en faveur des eglises etc. [-------][197] de lettres patentes de St Louis relatives à ces eglises ou abbayes de Borbonne etc., ou aux heresies et faydiments confisquées etc. dans le temps des Albigeois (ce mot heresie paroit mis pour signifier les biens confisqués sur les Albigeois).
Dans un recueil particulier de 154 lettres aux seneschaux de Carcassonne sur diverses matieres, lettres de St Louis au seneschal de Carcassonne de rappeler, s’il y eschoit, les hommes qui avoient eté faydits de Carcassonne pour demeurer dans la dite ville et de leur faire payer leurs deptes legitimes.
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[198]Lettres du roi St Louis par lesquelles il mande au seneschal de Carcassonne de faire savoir à Olivier de Terminis que Sa Majesté consent qu’il se croise pour aller à la Terre Sainte et lui mande de se preparer avec 4 soldats et 20 arbalestriers et deluy donner sauf-conduit lorsqu’il iroit joindre Sa Majesté, du mois de fevrier 1246.
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[199]Lettres du roi St Louis par lesquelles il mande au seneschal de Carcassonne de ne mettre sous la main de Sa Majesté la regale de l’eveché de Beziers et de s’informer si ses predecesseurs avoient acoutumé de prendre la dite regale sur le dit eveché (sous l’an 1246)
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Lettres du roi St Louis au seneschal de Carcassonne d’apporter le soin et diligence necessaire pour avoir des lapins comme Adam son cuisinier lui avoit envoyé par ses lettres (sous l’an 1247).
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Requete presentée par l’abbé d’Aleth à Guy Caprarii chevalier seneschal de Carcassonne et de Beziers, par laquelle il se plaint de ce qu’il vouloit contraindre quelques Juifs appartenant au dit monastere de contribuer aux tailles imposées aux Juifs du roy et donner caution pour le payement à l’avenir et pour leur residence, le dit abbé soutenant que les Juifs du dit monastere n’avoient jamais contribué aux tailles des Juifs du roy, à quoy le dit seneschal reponq que cette contrainte avoit eté ordonnée par le commendement du roy à luy envoyé par ses lettres qui contenoient les noms des dits Juifs et les sommes qu’ils devoient payer etc., du 3 juin 1300.
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Contrat de mariage arreté par Amalric de Narbonne fils d’Amalric vicomte et Bernard Boucard chevalier, entre Amalric fils dudit Amalric de Narbonne et Ergulose fille dudit Bertrand … en faveur duquel mariage le dit Amalric donne à son fils les chateaux Albors, du Lac, de Talayran, de Furchas, et autres etc., du vendredy apres la St Mathieu apotre, 1280.
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Acte par lequel le seneschal de Carcassonne rachepte au nom du roy de Bertrand Brocard chevalier le château de Talayran[200] etc. qu’Amalric de Narbonne fils d’Amalric vicomte avoit vendu au dit Bertrand pour 50.000 sols tournois petits, III° kal. maii 1291.
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Reglement fait par le roy Philippe, de l’avis des prelats et barons, chapitres et bonnes villes de son royaume sur les gabelles et autres charges et impositions que son peuple avoit souffert pendant la guerre, du 15 fevrier 1345.
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Inventaire des copies des titres extraites d’un registres des archives du château de la cité de Carcassonne intitulés Registrum curiae Franciae, envoyées à Paris le 9 decembre 1668.
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Lettres de Simon comte de Leicester sgr de Montfort et vicomte de Carcassonne et de Beziers contenant les coutumes, privileges et libertés par lui etablies
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dans toutes ses terres, du conseil et avis des archeveques de Bourdeaux et de Tholose, des eveques de Carcassonne, d’Agen, de Perigort, de Coserans et de Bigorre et de plusieurs gentilhommes et barons, du 1er decembre 1212
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Acte de l’homage rendu à Simon de Montfort par R. vicomte de Turenne pour le service de dix chevaliers et de dix sergens armés qu’il devoit à sa Majesté, du mois de juin 1214.
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Serment de fidelité preté à Simon comte de Montfort par Helies abbé de l’eglise de Sarlat par les chevaliers et hommes Rupis de Gaiac, pridie idus septembris 1214.
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Acte de l’homage rendu à Simon de Montfort par : R. vicecomes Turensis, pour toutes les terres de B. de Casnac et d’Helis sa femme confisquées en faveur dudit comte à cause des crimes dudit Casnac et de sa dite femme, et données en fief au dit vicomte, du mois de sept. 1414[201].
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Acte par lequel Helias Rudelli de Bragerac promet rendre au comte de Montfort le château de Montlederio qu’il luy avoit donné en garde, lorsqu’il sera requis, 8° idus junii 1215.
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Acte de fidélité fait au roy Louis VIII ez mains de G. abbé d’Ardarelli par lequel il promet d’etre fidelle à l’eglise et à Sa Majesté, comme il l’avoit promis à Simon comte de Montfort et à Amalric son fils, 17 kal. april. 1226.
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Lettres du roi Philippe le Bel par lesquelles il deffend au seneschal de Carcassonne d’exiger la taille des Juifs y nommés veu qu’ils en etoient exempts par jugement du conseil de Sa Majesté pour n’etre pas ses Juifs mais du sgr de Clermont, du mardy apres l’Epiphanie 1286.
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Lettres de Jacques roy de Mayorque par lesquelles il declare avoir receu d’Adam de Merolis chevalier lieutenant du seneschal de Carcassonne et de Beziers 35 coffres de fleches d’arbalestres d’un pied et quinze de deux au château de Carcassonne, avec promesse de les rendre lorsqu’il en seroit requis, du vendredy avant la fete de la chaire de St Pierre 1287.
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Lettres de Philippe le Bel par lesquelles il mande aux seneschaux et baillis de luy envoyer l’etat de la condition et la valeur des biens acquis par les freres de la milice du Temple depuis 45 ans, et de leur seuiller la recreance de ceux qu’ils auroient saisis, du lundi apres la St Pierre et St Paul 1290.
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Lettres du meme portant mandement aux seneschaux, baillifs, vicomtes, prevots, viguiers et sergens de faire garder exactement les ordonnances concernant les monoyes et la requisition d’Imbert de Varey commis pour le fait des dites monoyes, du mercredy apres l’octave de St Pierre et St Paul 1290.
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[202]Cinq lettres du roy Philippe le Bel, les premieres adressées aux seneschaux de Carcassonne, de Thoulouse, de Perigord, de Quercy, de Rouergue, de Beaucaire de Poitiers et de Xaintonges, pour vendre tous les offices des notaires des dites seneschaucées à juste prix, et par les autres Philippe donne à Nicholas de Longo Prato l’office de notaire de la cour de Carcassonne, nonobstant les dites premieres lettres, la premiere du lendemain de la Chandeleur 1290.
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Lettres de Philippe le Bel par lesquelles il mande au seneschal de Carcassonne de chasser dans huit jours les Juifs qui avoient eté chassés de l’Angleterre et qui s’etoient refugies dans la dite seneschaucée, du mardy apres l’octave de St Pierre et St Paul 1291.
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f° 122 r° / Page 11 / recueil de Doat
Trois lettres de Philippe le Bel par lesquelles il mande aux seneschaux, baillis et autres justiciers de faire garder les statuts inserés après les dites lettres que Sa Majesté avoit accordé aux Juifs du royaume. Par les secondes il mande aux seneschaux de Carcassonne, Thulouse, Beaucaire et de Perigord de faire payer aux Juifs de leurs seneschaucées 300 # parisis, et par les dernieres il mande au seneschal de Carcassonne de maintenir les Juifs en la possession de leurs ecoles et synagogues, de l’an 1291.
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Lettres du meme par lesquelles il mande au seneschal de Carcassonne pour une seconde fois de mettre en possession Laurent Paschal de l’office de juge des Juifs dans la seneschaucée, du jeudi avant la Pentecote 1292.
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Lettres de Philippe le Bel par lesquelles il deffend aux Juifs de toutes les seneschaucées la jouissance de leurs privileges s’ils ne vouloient pas contribuer aux tailles … du lundy apres l’octave de la Pentecote 1292.
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Lettres de Pierre roy d’Arragon par lesquelles il confirme l’acte y inseré contenant le traité et articles faits à Perpignan entre les commissaires de Jean roy de France et les siens, par ces articles est porté la promesse de contracter mariage entre Louis second fils de France comte d’Anjou et l’infante Jeanne seconde fille du roy d’Arragon, avec la licence du St Siege, le transport fait par le roy de France audit comte d’Anjou son fils de la ville de Montpellier, et du chateau de Lapis, de tous les droits que le roy d’Arragon avoit ou pouvoit pretendre en la dite ville ou château et baronnie de Montpellier et dans les vicomtés de Omelhadesii et de Carledesii, et de tous les droits qu’il avoit ou devoit avoir dans d’autres lieux du royaume de France, lesquelles il transporte au roy de France ou au dit Louis comte d’Anjou par le dit traité de Perpignan pour 100.000 florins desquels il en assigne en dot 50.000 à la dite infante et le roy de France s’oblige à luy payer les autres 50.000. Les enfans descendans du dit mariage succederont aux dits droits cedés etc. et au deffauts d’enfans ou que le mariage ne s’accomplit, le roy de France payeroit au roy d’Arragon 150.000 florins pour lesquels il luy donneroit des barons, nobles et bourgeois en otages qui seroient tenus à Perpignan ou autre lieu de Roussillon etc. Le traité est du 8 fevrier 1351. La ratification du XII may 1351
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[203]Lettres de Pierre roy d’Arragon par lesquelles il prie Talayrand cardinal eveque d’Albanie de delivrer au roy de France ou à Louis comte d’Anjou les instruments et les titres concernant la ville et baronnie de Montpellier, la vicomté Omelhadesii, et autres terres baillées par le roy d’Arragon au roy de France et au dit comte d’Anjou, du 13e decembre 1352.
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Tous ces actes ci-dessus sont dans le registre ci-dessus indiqué, ce registre est imparfait, un acte qui commence à la derniere feuille indique qu’il y avoit d’autres feuilles et pieces qui defaillent.
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Abbaye de Soreze.
Lettres du roy Pepin par lesquelles il donne diverses [terres] à l’abbaye de Soreze qu’il avoit fondée sous la regle de St Benoit … donne pouvoir aux religieux d’élire leur abbé etc. Aix-la-Chapelle, VII kal. sept. Domino Xpo propitio, VII, imperiii regis serenissimi, indictione.
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Hotel de ville de Carcassonne.
Lettres de Philippe roy de France par lesquelles il mande au seneschal de Carcassonne de donner aux habitans de la ville de Calais qui avoient perdu leurs biens par la prise de ladite ville, les charges qui vaqueroient dans la seneschaucée aux gages accoutumés, du 17 aout 1348.
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f° 122 v° / Page 12 / recueil de Doat
Archives du chapitre de St Nazaire (église cathedrale de Carcassonne)
Lettres du roi Charles VI portant revocation de ses autres lettres y inserées par lesquelles s’etant soustrait de l’obeissance du pape Benoit 13, il avoit ordonné que tous les benefices, prelatures et dignités de son royaume seroient conferés par les personnes auxquelles l’election ou la nomination appartiendroit, et qu’on ne payeroit point aucuns arrerages, droits de vacances ou dixièmes aux deputés du pape. Lesquelles lettres sa Majesté revoque, s’etant remise et tout son royaume sous l’obeissance dudit pape Benoit, et en consequence des bulles obtenues par le duc d’Orleans etant allé vers sa Sainteté par lesquelles elle temoigne grande affection à sa dite Majesté, et retranchoit les sommes excessives qu’elle avoit imposées sur les benefices du royaume de France et du Dauphiné. Ces 1eres lettres sont du 29 decembre 1403, et celles de la revocation du 9 juin 1404.
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Augustins de Carcassonne
Extrait d’une partie du proces-verbal de l’abbé de St Saturnin de Tholose conservateur et juge des privileges de l’ordre de Citeaux, sous l’instance de l’abbé de Cadouin dudit ordre diocese de Sarlat, contre les Augustins de Carcassonne, se plaignant le dit abbé qu’ils avoient montré au peuple petite piece de lin qu’ils disoient etre une partie tirée du saint suaire de N. S. [204] transporté de la dite abbaye de Cadouin en la ville de Thoulouse, et que les dits Augustins ayant depuis apprehendé d’etre convaincus de faus(s)eté par les bulles du pape qui certifient que le dit suaire de Tholose etoit entier, ils avoient supposé que cette petite piece de de lin etoit un des linges ou suaires dont il est parlé en St Jean, et qu’ils l’avoient mis dans un [o--itoire][205] de leur eglise où le peuple l’adoroit et portoit ofrandes. A laquelle instance les dits Augustins n’ayant pas voulu defere, le dit abbé de St Saturnin les avoient excommuniés et tous ceux qui avoient adoré cette petite piece de l’encontre ses deffences desquelles excommunications les dits Augustins s’etant plains au dit abbé et et luy ayant declaré n’avoir pretendu faire aucun prejudice au dit suaire de Tholose sans neanmoins se departir de leurs appellations et protestations d’incompetance. Pour le fonds ledit abbé leva les excommunications par ses lettres inserées dans ledit procès-verbal dans lequel sont aussi inserées la transaction entre les abbés de Citeaux et l’abbé comporum bonorum d’une part et les capitouls et habitans de Tholose d’autre part sur la construction de l’eglise du St Suaire porté en la dite ville de Tholose par Bertrand abbé de Cadouin, pour n’etre en sureté en la dite abbaye à cause des schismatiques et des ennemis du royaume, et la bulle du pape Benoit 13e sur les indulgences données à la dite eglise. La transaction est du 27 avril 1395. La bulle 8° kalend. martii pontificatus anno 3°. Et les autres actes dudit procès-verbal et les lettres dudit abbé de St Saturnin du VI avril 1403.
Extrait des principaux actes dans autre proces-verbal d’un sergent du Chatelet de Paris sur l’execution des lettres du roy Charles y inserées par lesquelles il luy ordonne de faire cesser le trouble fait par les abbés de St Saturnin et de Cadouin aux Augustins de Carcassonne en la possession d’un des linges ou suaire de N. S. dans le droit de le montrer au peuple, en cas d’opposition, de mettre la chose contentieuse sous la main du roy comme superieur, d’ajourner les parties par devant le seneschal de Carcassonne. A l’execution des quelles lettres le sindic de Cadouin s’etant oposé, le dit sergent mit sous la main du roy le dit St Suaire, de quoi ledit syndic se rendit apellant à sa Majesté, et ne comparoissant pas par devant le juge ordinaire de Carcassonne subdelegué dudit seneschal, il remit les dits Augustins en la possession dudit St Suaire, et au droit de la montrer au peuple et d’en recevoir les offrandes. Le commencement dudit proces-verbal est du 16 nov. 1403, et la sentence du juge de Carcassonne du 22 mars 1403, avec un acte de la signification des lettres d’un commissaire du pape portant deffence de troubler les Augustins de Carcassonne en la possession dudit St Suaire et au droit de l’exposer au peuple, et d’en recevoir les offrandes, et des lettres de Michel de Roque pretre et docteur chanoine de l’eglise collegiale de Montreal et tresorier de la cathedrale de Carcassonne par lesquelles il certifie avoir ouï dire souvent à Guillaume Roque son pere avocat du roy au presidial de Carcassonne qu’il avoit vu que Martin de St André eveque de Carcassonne ayant demandé à Dieu par un jeune public et des prieres et processions generales de vouloir lever par quelque miracle le doute qui restoit dans les [----][206] de la verité dudit St Suaire des Augustins, l’avoit prins par un des bouts avec des pincettes et l’avoit mis une et deux fois sur des charbons ardens, allumés à cet effet dans l’eglise des dits Augustins, à la vue de tous les ordres du clergé et du peuple, que le dit St Suaire s’etoit enlevé en l’air sans etre endommagé du feu, et avoit demeuré quelque temps, voletant de çà et de la, que le dit eveque l’ayant repris pour le remettre une 3e fois dans le feu, tous les charbons furent en meme temps dispersés et dissipés par tout le chœur, avec grande impetuosité et grand bruit, le dit St Suaire se tenant cependant en l’air et voletant à l’entour du chœur. Du 20e may 1642 (sans doute c’est la date de l’extrait).
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Des Carmes des Freres Precheurs etc. Fin
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f° 123 r° / Page 13 / recueil de Doat / Quercy
[-----][207] volume intitulé Querci, contenant un inventaire des titres choisis dans les archives de 1° Cadenac, 2° hotel de ville de Figeac, 3° abbaye de Figeac, 4° Carmes de Figeac, 5° Freres Prescheurs de Figeac, 6° le monastere des Filles de Lissac, 7° du prieuré de Fons, 8° de l’abbaye de Leime monastere de Filles, 9° du monastere des filles de l’Hopital, 10° de l’abbaye de Carrenac, XI° de l’abbaye de de Souillac, XII° de N.D. de Rocamadour, 13° de l’abbaye des Filles d’Espagnac, 14° de l’abbaye de Marcillac, 15° de l’hotel de ville de Cajarc, 16° de l’hotel de ville de Moissac, 17° de l’abbaye de Moissac, 18° de l’hotel de ville de Montauban, 19° de l’eveché de Montauban, 20° de la cathedrale de Montauban, 21° du chapitre de l’eglise collegiale St Etienne de Tescon[208] de Montauban, 22° de l’hotel de ville de Cahors, 24° de l’eglise cathedrale de Cahors et du college de Rodez dans la ville de Cahors, 26° du college de Pelegri dans la meme ville, 27° des Augustins de la meme ville, 28° des Freres Prêcheurs de la meme ville, 29° de l’hotel de ville de Lavaur, 30° du chapitre de l’eglise cathedrale de Lavaur. Lesquels titres (copies) ont été envoyés à Paris (à la bibliothèque du roy depuis le mois de novembre 1667 jusqu’en 1669).
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Privileges de la ville de Cadenac, par Philippe le Long, du mois d’avril 1320, confirmées par Jean, Charles VI etc. Dans les lettres patentes de Philippe le Long, il est exposé que la ville de Cadenac etoit anciennement inexpugnable et la plus forte qui fut jusqu’à Lion, etant pour cela nommée Vice-Lugdunum, qu’elle avoit resisté aux legions et divers sieges de Cesar, qu’elle ne s’etoit rendue qu’après avoir été privée des eaux par la construction d’un mole de terre entre la ville et les conduits de l’eau pour en detourner le cours que les habitans furent mis au fil de l’epée ou eurent les nès coupés, ce qui donna lieu au changement de nom de Vice-Lugdunum en celui de Capdenac, lequel lui fut ainsi donné à cause de la figure du lieu qui a la forme de la tete d’un navire, que pour ne tomber pas en semblable accident par le defaut des eaux, les habitans avoient construit avec grand travail et grande depense une nouvelle fontaine dans la ville au travers d’un grand rocher creusé à cet effet, ce qui l’avoit rendue imprenable et auroit obligé le roy Pepin de donner à l’abbaye de Figeac qui avoit fondée une tour qu’il y avoit en la dite ville nommée Petit Serin, pour y conserver les titres et documents les reliques et les ornements de l’eglise, et les mettre à couvert du pillage des ennemis, que cette ville avoit été si fidelle aux rois de France qu’elle ne s’etoit jamais soumise à l’administration d’aucun autre prince, et qu’elle avoit particulierement resisté aux rois d’Angletterre, etc. [209].
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Hotel de ville de Figeac
Procuration des habitans de Figeac pour traiter de la delivrance de la dite ville et s’obliger de payer les sommes qui seroient imposées pour l’execution du traité du 5 octobre 1372, auquel est joint le traité fait par l’entremise de Jean comte d’Armagnac entre Bertrucat d’Albret et Bernard de Lasale d’une part et des habitans des pays des montagnes d’Auvergne, Quercy et Rouergue d’autrr part pour l’evacuation de la dite ville de Figeac et les autres places detenues par les Anglois depuis la riviere d’Oll jusqu’à la Dordogne, en langue du païs.
Appel des consuls de Figeac du 20 sept. 1426, d’une sentence d’un commissaire royal qui avoit supprimé la monoye de cette ville
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Abbaye de Figeac - Les bulles etc., dont la plus principale in Gallia Christania.
Archives des Freres Prescheurs de Figeac.
Extrait fait en 1255 d’une bulle du pape Alexandre, du XII kal. febr. anno I°, aux archeveques et eveques, abbés, prieurs etc., et autres ecclesiastiques, par laquelle il leur ordonne de faire celebrer la fete de St Dominique qui etoit negligée en divers lieux, suivant l’ordonnance du pape Gregoire son predecesseur.
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Abbaye de Leyme, autrement dit de la Grace-Dieu aux religieuses, ordre de Citeaux diocese de Cahors
Lettres d’amortissement de Radulphe de Brulet seneschal de Perigord et de Quercy du repaire de Lissac[210] etc. Die martis post quindenam Paschae 1289.
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Hopital de l’abbaye de Beaulieu de l’ordre de St Jean de Jerusalhem.
Testament de Guillaume de Gourdon chevalier sgr de Gourdon [131-][211], 2 janvier.
Testament de Gibert de Themines conseigneur de Themines et de Gourdon, 1321.
Testament de Guillaume de Temines et de Gourdon 1377.
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Brevet de Henri IV par lequel il promet à Antoinette de Beaumont prieure du prieuré de l’Hopital de St Dolus en Quercy de resigner ledit prieuré en faveur d’Antoinette de Vassal ou quelque autre personne qu’elle jugeroit capable. 31 decembre 1597.
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Lettre de Louis XIII au pape pour faire admettre la resignation d’Antoinette de Beaumont prieure de l’Hopital de Beaulieu de l’ordre de St Jean de Jerusalhem diocese de Cahors en faveur d’Antoinette de Vassal du Coudecy religieuse dudit Hopital, sous la reserve de 1000# de [rente][212] annuelle. Du mois de septembre 1618.
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f° 123 v° / Page 14
Prieuré de Carennac, ordre de Cluny.
Transaction passée par l’entremise de Radulphe de Trapis seneschal de Quercy, Limousin et Perigord contre le prieur de Carennac et Garia[213] de Castelneau sur les droits de pêche en la Dordogne etc. Du jeudy après les octaves de St Michel 1266.
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Bulle du pape Pie Second par laquelle il pourvoit de l’office de notaire en cour de regne Louis de Bourbon fils d’autre Louis de Bourbon comte de Montpensier qui descendoit des rois de France. 9 cal. aprilis anno 1460.
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Abbaye d’Espagnac
Acte par lequel Guillaume et Gaillard de Bedoir freres declarent que Bertrand de Bedoir leur père laissa par testament à Dieu et à la maison d’Espagnac sa fille Guiralde pour y etre religieuse et le village de Valdodeira et autres biens. Du mois de mars 1218. En langage du païs.
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Lettres de Gombaudus abbé de la Couronne, diocese d’Angouleme, par lesquelles il accorde à Alusie prieure et aux sœurs d’Espagnac de vivre selon la regle de St Augustin , et leur regle, les habits et leur façon de vivre leur donne pouvoir d’elire leur prieure. De la fete de St Hilaire 1256 (voyez Martene etc.)
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Archives de l’hotel de ville de Cajarc diocese de Cahors
Acte par lequel apert que y ayant division et inimitié entre le pays de la ville de Cajarc, la meilleure partie des deux parties avoit procuré leur reunion par la volonté de Dieu et la Ste vertu de l’eglise de Cajarc, et que pour marque de leur reconciliation ils mangerent et burent tous ensemble dans un meme gobelet, en l’hotel de ville, du dimanche apres l’Epiphanie 1248, en langue du pays.
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Acte par lequel les consuls de la ville de Cajarc, ayant été cités par A. eveque de Cahors pour comparoitre par devant lui pour aller sous son enseigne servir le roy de France à la guerre de Flandres à peine de perdre tout ce qu’ils tenoient de lui, ils protestent que la coutume etoit de n’y aller point à la suite et sous les enseignes ni par le commendement dudit eveque, mais seulement par celui de sa Majesté, sur quoi le dit eveque les condamna comme defaillants et [--t] leurs biens en commis[214]. Du jeudi apres la station de St Jean Baptiste 1315.
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Hotel de ville de Moissac
Lettre de Philippe de Villa Faverosa chevalier, seneschal d’Agen et de Quercy, du mois de decembre 1268.
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Lettre d’Alphonse fils de roy de France, comte de Thoulouse, au seneschal d’Agene et de Quercy en 1276, de la fete St Pierre et St Paul.
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Lettre de Guido Capracii chevalier, seneschal de Perigord et de Quercy, du mercredi après la de St Pierre ez Liens, 1297. Dans l’hotel de ville de Moissac, il y a un acte qui regarde un vicomte de Lomagne, de l’an 1290. Il n’est pas nommé.
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Lettres d’Aymeric de Crozo chevalier seneschal de Perigord et de Quercy, XI octobre 1323.
Robert de Vendac, seneschal de Quercy (Perigord n’est pas mis) 24 sept. 1410.
Abbaye de Moissac (on en attribue la fondation à Clovis en 506.
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Donation d’Auvarnus eveque de Cahors au monastere de Moissac, an 673.
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Acte par lequel Amelia et ses enfans reconnoissent, en presence de Guillaume comte d’Angouleme et de Grimoard eveque, qu’ils tenoient injustement de Hugues abbé de Moissac un aleu appelé Colonicas Bragas ou Crudulicas au pays de Saintonge[215] et in vicaria Mucrenensi, lequel ils restituent au dit monastere, du mois de mars an 1003, regnante Roberto rege filio Hugonis.
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Donation de l’eglise de Duravel par Gausbert de Pestilhago et son frere, an 1055, feria 4e.
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Donation faite par Guillaume Pictavinus et Arnaud Bego son frere du conseil de Bernard Peregrini, d’Etienne chevalier, d’Izarn Gaval d’un [-----][216] en faveur du monastere de Moissac de l’eglise de Ste Marie de Sadalago située dans le Perigord, proche le village que Richard comte avoit donné audit monastere, le mois d’avril, regnante Philippo rege, Guillelmo episcopo Petragorii, et Helia comite, anno 1079[217].
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Cession faite par Astiannus et par Ademarus vicomtes, du consentement de Geraldus eveque de Cahors, aux abbés et religieux de Clugny et de Moissac, d’un lieu situé in Caturcensi pago, au terroir insubtus Brunichildiem castrum, pour y batir un monastere etc., anno 1053, regnante Philippo rege Francorum, domino Gregorio 7°, pontificatum Romanae Ecclesiae tenante, anno 10°, feria 3a, luna 19a, indictione sexta hera 1121.
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Le meme acte, avec les memes, avec les memes dates, les memes noms, princes, anno 1083, Gregorii papae ann. X°, luna 19a, indictione sexta era 1121 (sans parler de feria 3a).
Donation faite par Guillaume archeveque d’Auch Raymond eveque de Leytoure, Oddo vicomte et Vivianus son neveu au monastere de Clugny ez mains de
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ez mains de Hugues abbé des lieux de St Geniez et de Ste Clar., an. 1084, indictione XII, regnante Philippo rege Francorum, imperante autem Domino nostro Jesu Cristo[218].
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Bulle d’Urbain II portant confirmation en faveur de Hugues abbé de Clugny des privileges de ce monastere … de la jurisdiction des eveques, luy permet de se servir de la mitre episcopale[219] [aux processions et messes solemnelles][220] les grandes fetes de prendre la dalmatique, les gans et les sandales le jour de la dedicace de l’eglise dudit monastere [et aux cinq principales solemnités dudit monastere][221] et autres privileges. Des kalendes de novembre an 1088, pontificatus anno I°.
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Acte contenant que Raymond abbé de Moissac etant allé au monastere d’Eisses, accompagné de l’abbé de Montauban et de l’abbé de Manso après Verdun pour faire reproche à l’abbé et aux religieux du monastere d’Eisses de ce qu’ils avoient preté serment à R. eveque d’Agen lorsqu’il s’etoit transporté au dit monastere pour y faire visite, le dit abbé d’Eisses s’excusa, disant que le dit eveque etant entré par violence[222] dans le dit monastere, non obstant les oppositions des religieux, et n’ayant voulu donner aucun terme pour deliberer et en donner avis à l’abbé de Moissac, il avoit dit qu’il ne sortiroit point dudit monastere sans y faire recherche, quand il devroit y employer tout son revenu, meme jusqu’à son anneau, son baton et sa mitre, lequel serment le dit abbé d’Eisses auroit fait sous la protestation expresse de ne faire aucun prejudice audit abbé de Moissac, 4° nonas aprilis 1236.
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Donation faite par [---aud][223] Raymond de Borel et ses enfans à Arnaud abbé et aux religieux du monastère de St Sardos de Sarlat, d’un alleu appelé Grassunas avec les eglises de Pleus et de St Germain, à condition que les religieux y en feroient batir un autre en l’honneur de St Sardos auxquels Falquetus de Montfort avoit aussi de l’advis d’Arnaud de Montbrun tout le droit qu’il avoit sur le dit alleu, avec la confirmation d’Amelinus eveque de Thoulouse, de Guillaume eveque de Leytoure et de Richard prevost de Thoulouse, kalendas octobris 1122.
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Donation faite par Bertrand abbé de Moissac, du consentement de ses religieux, au monastere de Chancellade et à Geraud abbé, de l’eglise de Cutzac avec tous les droits soubs la censive annuelle de vingt sols, monoe d’Angouleme, aux conditions y exprimées, 8° idus septembris, anno 1185.
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Bertrand sgr de Durfort vassal de l’abbaye de Moissac, 9 nov. 1214.
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Lettres de G. de Malomonte clerc qui mande à l’abbé de Moissac que Pierre roy d’Arragon etoit venu à deux lieues de Bordeaux au jour assigné pour le combat avec Charles roy de Sicile, qu’il s’etoit presenté à Jean de Greylly seneschal de Gascogne, et qu’il n’avoit pu s’excuser du combat pour deffaut de de santé, veu qu’il avoit des lettres de sauf-conduit du dit roy de Sicile, et que le roy de France avoit offert d’en donner à ses ambassadeurs. Il lui mande aussi que le cardinal avoit presenté des lettres du pape au roy pour nommer un de ses enfans roy d’Arragon et comte de Barcelone, et neanmoins que sa majesté avoit envoyé des troupes en Navarre pour entrer en Arragon et peut-etre en Castille contre Sancius fils du roy et qu’elle etoit partie pour Toulouse où elle assembleroit ses barons pour attaquer un des dits royaumes.
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Confirmation faite par G. de Landa abbé et par les religieux d’Eisses, de l’accord fait entre eux et l’abbé et religieux de Moissac sur l’election des abbés d’Eisses, portant que les dits religieux d’Eisses pourroient faire la dite election en la faisant confirmer par le dit abbé de Moissac auquel ils donneroient pour cet effet la collation des prieurés d’Eymet et de Dozenchis aux dioceses de Sarlat et d’Agen et declareroient etre dependans du dit monastere de Moissac, du 17 juillet 1330.
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Hotel de ville de Montauban
Jordain de Luberto chevalier seneschal de Perigord et de Quercy, jeudi avant St André 1330. Serment de fidelité par les consuls de Montauban ez mains de Bernard eveque de Sainctes de David sgr de [Ram------][224] par les lettres de Louis fils de roy de France, duc de Guienne duquel le roy Charles son père luy avoit donné l’administration par ses lettres y inserées. Les lettres du roy sont du 28 janvier 1409., celles du duc de Guienne du 4 avril 1410, et le serment de fidelité du 9 juillet au dit an 1410.
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Lettres de Charles VI roy de France par lesquelles il quitte aux communautés de la seneschaucée de Quercy la somme de 500 # tourn., de 3.000 ecus d’or qu’elles avoient convenu donner à Jean de Bonnevaut seneschal de Thoulouse et Jean de Lavergne tresorier general de la dite seneschaucée de Quercy, pour l’octroy que sa majesté avoit fait au sire d’Albret connetable de France d’imposer et prendre certaines sommes sur le duché de Guienne, pour faire demolir ou reduire à l’obeissance les forteresses de Chateauneuf de Berbiguieres[225] et autres dudit pays, et mande aux seneschaux de Beaucaire, de Quercy, de Rouergue d’empecher que les dites communautés fussent obligées de payer la dite somme jusqu’à ce que les dites forteresses seroient demolies ou reduites, et de faire delivrer certains habitans de la dite ville de Montauban qui avoient été emprisonnés et maltraités par l’ordre dudit connetable à l’occasion dudit octroy. Du dernier septembre 1411.
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Lettres de Guillaume de Viene sgr de St Georges et gouverneur du Dauphiné, chevalier et chambellan et de Pierre de Marigny conseiller du roy et de Louis fils ainé du roy de France duc de Guienne et dauphin de Viennois et deputés par lettres dudit duc y inserées pour prendre possession à son nom du dit duché et recevoir les serments de fidelité des prelats, des nobles et des consuls des cités, villes et lieux dudit duché, duquel sa majesté luy avoit donné le gouvernement, ayant auparavant fait hommage à sa dite majesté de la seigneurie et proprieté d’icelluy apres la revocation de la lieutenance du duc de Berry son oncle tant en Languedoc qu’au dit pays de Guienne, par lesquelles lettres, les dits commissaires declarent avoir reçu le serment de fidelité des consuls de Montauban, et avoir juré que le dit duc garderoit les privileges et libertés de la dite ville[226]. Les lettres du duc sont du 7 novembre 1411, et celles des commissaires du mois de fevrier au dit an.
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[227]Lettres de vidimus George d’Amboise cardinal archeveque de Rouen, de la bulle d’Alexandre VI sur la supplication faite par l’eveque de Trecoren, de la part du roy de France Louis XII et des archeveques et eveques, prelats, ducs et comtes et autres, de dispenser les habitans dudit royaume de la visite des eglises de St Pierre et St Paul de Rome pour le jubilé octroyé de cent en cent ans par le pape Boniface VIII, et reduit par ses predecesseurs à 50 ans par le pape Clement VI, à 33 (ans) par le pape Gregoire XI, à 25 ans par le pape Paul Deux, par laquelle Sa Sainteté ordonna qu’après la publication de la dite bulle, jusqu’à la prochaine fete de St Jean Baptiste, tous ceux qui avoient visité les eglises destinées dans le royaume par le dit cardinal, obtiendroient toutes indulgences portées par le dit jubilé, en mettant dans les troncs que le dit cardinal feroit placer dans les dites eglises pour le soutient de la Croix et de la foy catholique la 4e partie du prix de ce qu’ils auroient employé à faire le voyage de Rome pour gagner les dites indulgences, et permet audit cardinal d’etablir certain nombre de pretres dans les dites eglises pour entendre les confessions auxquels Sa Sainteté siège. Kal. februarii 1500, anno 9°. Avec l’ordonnance dudit cardinal par laquelle il modere la dite 4e partie aux frais de trois jours pour le dit voyage de Rome et commet l’eveque de Montauban pour l’execution de la dite bulle, du 25 mars 1500.
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[228]Lettres du roy Philippe portant confirmation d’autres lettres patentes de Jean fils ainé du roy de France et son lieutenant, duc de Normandie et d’Aquitaine, y insérées, portant abolition en faveur des consuls et des habitans de Montauban, des peines civiles et criminelles qu’ils avoient encourus envers lui et Sa Majesté pour avoir condamné à mort et confisqué les biens de Jacques [Serbonails][229] habitant de la ditte ville qui avoit suivi le parti des Anglois et commis d’autres crimes hors leur jurisdiction, auquel ils avoient fait trancher la tete non obstant son appel au seneschal et à sa dite Majesté. Les lettres du roy Jean (roy de [---][230]) sont du mois de mars 1345, et celles du roy Philippe du mois de juillet 1346. Cette piece est la 30e.
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Dans un acte des [----][231] de Quercy, 22 nov. 1550, il est parlé d’un Raymond de Gontaud sgr de Gramat.
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Archives de l’eveché de Montauban
Les copies envoyées à Paris en avril [------] de la cathedrale de Montauban.
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Bulle d’Alexandre VI portant permission à Pierre Bermond abbé de Montauban, son chapelain et aux religieux[232] de porter mitre et anneau, sans sandales, tunique et dalmatique. 10 kal. augusti, pontificatus anno 1°.
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Bulle du pape Clement par laquelle il ordonne que les chapitres des eglises de Castres, de Montauban, d’Alet, de St Papoul et de Sarlat de l’ordre de St Benoit, qui etoient des dioceses d’Alby, de Narbonne, de Thoulouse, de Cahors et de Perigueux, lesquelles le pape Jean XXII avoit erigées en cathedrale procederoient à l’election de leurs eveques sans les chanoines des eglises collegiales y exprimées, que le dit pape Jean XXII avoit erigées dans chacun des dioceses qu’il avoit assigné aux dites eglises, fussent apelés ni admis à la dite election, IV kal. junii, pontificatus anno 2°.
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Transaction entre Jacques eveque de Montauban et ses vicaires et officiers d’une part et le prieur-mage et le chapitre d’autre part, touchant l’usage de l’aumusse et des bourdons, sur la presidence des synodes de la dite eglise, sur la sanction et la correction des dits religieux que le prieur pretendoit luy apartenir, avec la confirmation faite par Pierre eveque de Montauban de la dite transaction. La transaction est du 27 fevrier 1356, et la confirmation du 16 novembre 1370.
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Geraud de Jaulino chevalier seigneur de Villeneuve seneschal de Quercy et de Perigord, dans une sentence du juge de Montauban du vendredi avant l’Annonciation 1359.
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Lettres de François Ier pour la securisation de la cathedrale de Montauban, 9 aout 1524.
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L’hotel de ville de Cahors
(124 pièces tirées de ces archives et envoyées à Paris)
Lettres de protection de Raymond comte de Thoulouse en faveur des habitans de Cahors.
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[233]Lettres de Guillaume eveque de Cahors par lesquelles, à la supplication des barons et des bourgeois du Quercy, et moyennant la somme de 10.000 sols qu’ils lui donnerent, il ordonne que la monoye qu’il feroit fabriquer seroit de l’aloy de trois deniers d’argent et du poids de vingt sols six deniers au marc, et les dits bourgeois promirent de ne prendre point qu’au change les deniers rodanois ni les oboles vieulx cahorciens. Du mois de juillet 1212.
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Bulle du pape Innocent par laquelle il remet aux consuls de Cahors la peine qu’ils avoient encouru lorsque le cardinal In Celio Monte allant en la dite ville, avoit trouvé les portes fermées, de quoi les dits consuls lui firent leurs excuses, disant que ce n’etoit pas pour le mepriser, mais pour repousser les comtes de Thoulouse et de Foix qui leur faisoient la guerre[234], et qui avoient deja fait mourir 72 de leurs citoyens, et fait plusieurs prisonniers. Et pour lui faire satisfaction, ils firent bruler les dites portes et payerent à Simon comte de Montfort 1500 # d’amende. IV nonas junii, pontificatus anno 19°. (Ce qui revient à l’an 1216, qui etoit la 19e année du pape Innocent III, mort le 6 juillet suivant 1216).
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[235]Lettres de Guillaume eveque de Cahors par lesquelles il permet aux consuls de la dite ville de faire ouvrir le canal de la riviere du Lot depuis Cahors jusqu’à Fumel, pour la descente des batteaux, et deffend d’y faire aucune peyssette qui peut empecher le passage. Du mois de juin 1219, en langage du pays (avec la traduction envoyée).
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Bulle du pape Gregoire par laquelle il mande, à la supplication des consuls et habitans de Cahors, aux abbés de Grand Selve, prevot de St Raphael et archidiacre de Villemur de faire observer et garder la sentence d’excommunication que le prieur de St Cyprian avoit lachée contre le prieur et le sacristain de l’eglise cathedrale de Cahors, 2° idus septembris, pontificatus anno 2° (c’est Gregoire IX, dont la 2e année tombe à l’an 1228, depuis le 20 mars [-----][236]).
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[237]Lettres de Barthelemy eveque de Cahors par lesquelles il promet aux consuls de la ville de Cahors qi’il fera travailler à la fabrication de la nouvelle monoye à la loy de trois deniers d’argent valant deux deniers oboles d’esterlins pour marc, et qu’il n’ordonneroit point qu’il en soit fait d’autre poids et loy. Du mois de novembre 1251.
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[238]Conventions faites entre Barthelemy eveque de Cahors et les consuls de Cahors par lesquelles le dit eveque supprime la nouvelle monoye qu’il avoit fait battre et promet aux dits consuls d’en faire battre la semblable à celle de G. son predecesseur de la loy de deux deniers et d’une obole et d’un grain d’argent, ad argentum Montispessulani, et d’un poids de 23 sols moins deux deniers pour marc, et declare aux dits consuls que luy ni les eveques ses successeurs n’avoient point le droit de changer la monoye qu’une seule fois en leur vie. Du samedy après la St André 1265.
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Ordonnance de Simon de Meleduno chevalier seneschal de Perigord, de Lymousin et de Quercy et d’Henry de Gadonvila chevalier baillif d’Auvergne sur l’amende de 12.000 sols à laquelle les habitans de Cahors avoient eté condamnés pour pour le meurtre qu’ils avoient fait de Jacques de Donadieu consul de la dite ville, sa femme et ses enfans. Du dimanche avant la Noël 1277.
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Sentence arbitrale rendue par l’archeveque de Bourges et Simon de Meleduno chevalier seneschal de Perigord et de Quercy sur un differend qui etoit entre le chapitre et les consuls de Cahors. Du mercredy avant la St Michel 1279.
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Lettres de Simeon de Meleduno chevalier seneschal de Perigord et de Quercy executaire des lettres du roy Philippe le Hardi, celles-ci du samedy avant l’Epiphanie 1279, celles du seneschal du jeudy[239] ( ?) avant l’Annonciation. (Cette année 1279 finit au 20 avril).
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Accord entre Raymond eveque de Cahors et les consuls de la dite ville sur la reparation du canal de la riviere du Lot pour la rendre navigable depuis la fontaine de Valentre de Cahors jusqu’au diocese d’Agen. Il est porté que le dit eveque feroit faire la dite reparation depuis ladite fontaine jusqu’au lieu de Peyrasseilh, et les consuls depuis le dit lieu jusqu’au diocese d’Agen. Lundi avant l’Annonciation 1282.
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Sentence arbitrale entre l’eveque et les consuls sur la monoye que le dit eveque avoit fait battre de nouveau. Lundy avant la Pentecoste 1282.
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Lettre de Raymond eveque de Cahors. Il ordonne que la monoye qu’il feroit fabriquer dans la dite ville seroit de l’aloy de trois deniers moins [----][240] argent de Montpellier au marc et au poids de 1 sol 1 denier au marc de Cahors. Mercredy avant la Pentecoste 1282. En langage du pays.
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Lettres de Jean de Greylli seneschal du roy d’Angleterre en Guienne, portant commission à Etienne de Fita et à Raymond Marelle ( ?) chatelain de Plana pour faire ouvrir et excurer le canal de la riviere du Lot pour la rendre navigable, du jeudy après la fête de la conversion de St Paul, 1283.
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Inhibitions faites par le juge de Guichard de Marchiaco chevalier seneschal de Perigord et de Quercy, et par le chastelain de Bergerac au peuple de la ville de Cahors de faire des assemblées, des conspirations contre le roy, la ville et les consuls à peine de la vie. Du dernier fevrier 1294.
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[Lettres de Philippe le Hardi confirmatives de l’accord fait entre Jehan de Greyly seneschal de Guienne pour le roy d’Angleterre d’une part, et l’eveque de Cahors R. et les consuls de la dite ville d’autre, suivant l’ordre de Edouard roy d’Angleterre, sur les differents qui etoient entre le dit seneschal][241].
Lettres de Philippe le Hardy par lesquelles il confirme l’accord fait entre Jean de Greyly chevalier seneschal de Guienne pour le roy d’Angleterre d’une part et Raymond eveque et les consuls de Cahors d’autre pour Gausbert abbé de St Marin, Auger Moti chevalier sous-seneschal d’Agenois, et suivant l’ordre d’Edouard roy d’Angleterre, sur les differents qui etoient entre le dit seneschal et les dits eveque et consuls touchant la reparation qu’il falloit faire au canal de la riviere de Lot, pour la rendre navigable pour la commodité du commerce, par lequel il etoit porté que le roy d’Angletterre feroit reparer le dit canal dans toute l’etendue du diocese d’Agen, et que les dits eveque et consuls le feroient dans l’etendue de celuy de Cahors, et que les marchandises qui monteroient ou descendroient sur la dite riviere, seroient libres en payant les peages acoutumés, excepté le sel, qui ne pourroit etre dechargé dans le diocese d’Agen, ni reporté au dit diocese d’Agen, des qu’il seroit entré en celuy de Cahors, sous peine de confiscation. Les lettres d’Edouard sont du 28 decembre, l’an 12e de son regne, l’accord est sans
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[est sans] date, et la confirmation du roy de France du mois d’avril l’an 1285.
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Procuration faite par les consuls de Moncuq aux consuls de Cahors et de Figeac pour representer au roy ou à sa cour les griefs et prejudices qu’ils recevoient des statuts qui avoient été faits au concile de Bourges, et pour obtenir des lettres de provision contre les dits status. Du lundy avant l’Ascension 1287.
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[242]Lettres du roy Philippe le Bel par lesquelles il mande au seneschal de Perigord et de Quercy de permettre la chasse et la pêche dans les lieux de la dite seneschaucée, où l’on avoit acoutumé d’user dudit privilège. Du vendredy après Pasques 1292.
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Lettres de Philippe le Bel par lesquellesest mandé aux seneschaux de Perigord et de Rodez de faire travailler à escurer et reparer le canal de la riviere de Lot depuis Cadenac jusques à Cahors. Du lendemain de l’Epiphanie 1303.
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Acte duquel apert que les habitans de Cahors s’etant presentés devant les commissaires etablis sur le proces entre l’eveque et le procureur du roy de la dite ville, et le dit procureur les ayany traités du nom de meurtriers, de carrous, de traitres et de sodomites, ledit eveque declara dans l’eglise cathedrale à la requete du sindic des consuls, que les dits habitans etoient bons et vrais catholiques, et promit de leur donner secours et d’aller porter temoignage à Rome, à Paris, et oultre-mer, s’il etoit besoin. Du 9e à l’issue de juillet 1304.
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Procuration faite par les consuls de Cahors à Arnaud Rollandy et autres y nommés pour faire ouvrir et reparer le canal du Lot pour la descente des batteaux et le rendre navigable de Cahors jusqu’à Bordeaux, du 14e à l’issue du mois de juin 1306[243].
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Vidimus des lettres d’Edouard roy d’Angletterre sgr d’Irlande et duc d’Aquitaine confirmatives de l’accord fait entre Jean de Greyli seneschal de Guienne et Raymond eveque de Cahors et les consuls de la dite ville sur l’ouverture et reparation du canal de la riviere de Lot pour la rendre navigable dans l’etendue des dioceses d’Agen et de Cahors etc. Les lettres du roy d’Angleterre sont du 18e juin, l’an 13e de son regne, et le vidimus du 13e à l’issue de juillet 1306.
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Vidimus fait par le juge et par le viguier de la cour commune du pareage de Ca(h)ors des lettres du roy Louis Hutin portant confirmation du pareage fait entre le roy Philippe le Bel et Raymond eveque de Cahors y inséré, par lequel le dit eveque donne à sa majesté la moitié du mere mixte impere et de la juridiction haute et basse des leudes et peages de toute la domination de la cité et ville de Cahors, et de toutes ses apartenances, et sa majesté donne reciproquement audit eveque la moitié de tous les droits qu’elle avoit dans la ditte ville, dans laquelle ils etablissent un viguier et un juge commun qui preteroient le serment de fidelité audit eveque et au seneschal de Quercy, et conviennent que la deffence du port d’armes, la punition pour l’infraction de la paix et de tous autres crimes des confiscations memes pour crime d’heresie leur apartiendront egalement etc. Le pareage est du mois de fevrier 1306. Les lettres de confirmation du mois de fevrier 1314, et le vidimus du 20 janvier 1360.
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Lettres de Philippe le Bel par lesquelles il mande au seneschal de Perigord de defendre à l’eveque et aux consuls de Cahors de faire aucune poursuite sur leur different touchant le consulat, les murailles, les fossés et les places de la ditte ville, dont sa majesté se reserve la connoissance, en vertu du compromis que les dites parties luy en avoient fait. Du 19 novembre 1308.
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Bulle de Jean XXII par laquelle il accorde aux consuls de la cité de Cahors de laquelle il etoit natif le droit de presentation à l’eveque de toutes les chapellenies que les citoyens de la dite ville avoient fondées ou fonderoient à l’avenir par leurs
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testamens, et ordonne audit eveque de conferer les ordres et les dites chapellenies à ceux qu’ils presenteroient, 7° idus septembris, pontificatus anno 1°.
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[244]Vidimus de lettres du roy Louis par lesquelles il deffend au seneschal de Perigord et de Quercy et à Pierre Mangon clerc de sa majesté deputés en la dite seneschaucée pour le fait des usures de proceder que contre les usures manifestes et publics. 5 octobre 1311.
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Requisition faite par le procureur de Hugues eveque de Cahors à Bernard Gervasii juge mage et lieutenant de Jean de Arreblayo chevalier seneschal de Perigord et de Quercy de luy delivrer la cedule où etoit contenu le poids, l’aloi et le coin de la monoye que le dit eveque devoit faire battre dans la ditte ville, inserée après les lettres envoyées par les gens des com(p)tes de Paris au dit seneschal pour la delivrer au dit eveque, à la fin de laquelle sont deux figures de la ditte monoye. La lettre et la cedule sont du 4e may et l’acte du jeudy après les octaves de la Pentecoste 1316.
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Lettres de Henry sgr de Soliaco bouteiller de France, par lesquelles il declare que le subside que les habitans de Cahors avoient acordé au roy pour les guerres de Flandres avoit été donné de leur bon gré et sans consequence. Du mercredy après l’Annonciation de la Vierge, an 1319.
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Vidimus des lettres du même, par laquelle il revoque moyennant la finance de 3.000# toutes les procedures faites contre les habitans de Cahors par les deputés, contre ceux qui avoient deterioré la monoye du roy et qui avoient porté le billon à d’autres monoyes qu’à celles de sa Majesté, du mercredy après l’Annonciation 1319.
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Statuts du college de St Etienne de Rodez fondé dans Cahors par Bernard de Rodez archeveque de Noyoles, par lesquels il doit y avoir 6 ecoliers dont 3 etudieront en droit canon et 3 en droit civil, qu’ils parleroient toujours latin dans le dit college, et jureront avant d’etre reçus de garder les dits statuts etc. approuvés par la bulle de Pie II, 6° idus novembr., pontificatus anno 3°, an 1461.
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Lettres de l’official de Cahors par lesquelles il prie l’official de Sarlat d’absoudre Gibert de Doma chevalier, sgr de Doma Veteri de l’excommunication qu’il avoit lachée contre lui à l’instance des consuls. Du vendredy après la Transfiguration de N. S., 1364.
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Lettres de Edouard prince de Gales et d’Aquitaine par lesquelles il quitte et remet aux consuls et habitans de Cahors toutes les peines et le amendes qu’ils avoient encourues pour avoir contrevenu aux ordonnances dudit prince touchant les monoyes, du 11 juillet 1364.
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Lettres du meme au seneschal de Perigord et de Quercy de faire rompre les rochers qui empechoient le passage des vaisseaux sur la riviere de Lot, aux depends de ceux qui y pourroient avoir du profit. Du 12 octobre 1367.
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Lettres du meme par lesquelles il enjoint le maitre des eaux et forets de Quercy à son seneschal dudit pays à Pierre Caseton et à Guillaume de Morathon chatelain de Bergerac pour faire travailler à rompre les rochers qui empêchoient la navigation de la riviere du Lot, du 12 may 1368.
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Lettres du meme par lesquelles il mande au seneschal de Quercy de donner cours à la monoye des Caorciens dans la ville de Cahors, comme par tout le Quercy, ou les cinq guiennois valoient six caorciens, du 13 mars 1368.
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Lettres de Patricius sgr de Castrogitone chevalier seneschal de Quercy, du XI avril 1379.
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f° 127 r° / Page 21 / suite de l’inventaire des archives de l’hotel de ville de Cahors
Lettres de Bego eveque de Cahors par lesquelles il permet aux ecclesiastiques de son diocese de disposer de leurs biens acquis, et revoque l’ancienne coutume en vertu de laquelle lui et les eveques ses predecesseurs avoient joui des depouilles des ecclesiastiques dudit dioces, moyennant la somme de 150 #, qu’ils payeroient communement et à ses successeurs en recompense de la dite revocation. Du XI mars 1384.
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Acte de publication faite par le lieutenant du seneschal de Quercy des lettres de Jean fils de France duc de Berry et d’Auvergne lieutenant general en Guienne y inserées, par lesquelles il mande au dit seneschal de ne contraindre point les habitans de Cahors de prendre les monoyes fausses qu’on fabriquoit à Agen, à Villefranche de Rouergue et au Mont de Dome, les dits habitans se plaignans qu’ils ne pouvoient point les employer. Les lettres sont du 23 juillet 1384, et la publication du mardy apres la fete de St Gregoire 1385.
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Bulle du pape Sixte par laquelle il commet l’eveque de Sarlat et les abbés de Marcillac et de Sarlat pour conservateurs des droits et des privileges de l’université de Cahors et leur mande d’empêcher qu’on usurpat les biens du chancellier, des professeurs, des escholiers de la dite université par censure ecclesiastique ou par autre voye à restituer ce qu’ils avoient usurpé. 6° kal. maii, an 1473.
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Bulle du pape Jules par laquelle il mande au peuple de la cité et du diocese de Cahors de recevoir pour leur eveque Germain, que sa Sainteté avoit promeu au dit eveché après la mort d’Antoine eveque, idus julii, pontificatus anno sexto, 1509.
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Inventaire des copies des titres choisis dans les archives du chapitre de l’eglise cathedrale de Cahors envoyées à Paris le … (au nombre de 50 pieces)
Lettres de Raymond comte de Thoulouse duc de Narbonne et marquis de Provence par lesquelles il promet protection et sauvegarde à toutes les eglises et maisons religieuses des provinces de Vienne, d’Arles, de Narbonne, d’Auch, de Bordeaux et de Bourges et les laisse en leurs libertés, les exempte de toutes albergues et autres subsides, et promet de ne s’opposer point à l’election de leurs eveques. 13° kal. julii, pontificatus Innocentii papae tertio, anno 12°.
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Acte par lequel (sentence arbitrale) la disme depuis le pont de Soubirous jusqu’au chemin public qui va au château de La Roque et jusques au Lot sont adjugés par indivis aux recteurs de Ste Marie de Soubirous et de St Etienne de Cahors, midi apres l’octave de la St Michel 1237.
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[245]Appellation faite au St Siège par le procureur de l’eglise cathedrale de Cahors entre R. eveque de Cahors sur ce qu’il alienoit en faveur du roy de France (Philippe le Bel) la juste haute, moyenne et basse et la jurisdiction temporelle de la cité de Cahors, au prejudice de la dite eglise. Du 3 avril 1307.
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Procès-verbal de Geraud Cubreyre procureur du roy en la seneschaucée de Rouergue et d’Audoar de Mervino domicellus, sergent d’armes de Sa Majesté et son viguier de Thoulouse, commissaires deputés par les lettres du roy Philippe y inserées pour informer de crimes et excès commis par les bourgeois et le peuple de Cahors et par les chanoines de l’eglise cathedrale de la dite ville, qui, s’etant soulevés au son des cloches, avoient blessé mortellement quelques uns des chevaliers conseillers et autres officiers de l’hotel de sa dite Majesté qui s’etoient arretés dans la dite ville pour compter et payer ce qu’ils devoient après le depart de sa Majesté s’en allant vers Marseille pour son pelerinage[246], par lesquels les dits commissaires relaxent les dits chanoines, ne voulant pas connoitre des excès qu’ils avoient commis sur ce qu’ils leurs avoient exposé qu’ils n’avoient pas jurisdiction sur eux. Les lettres du roy sont du 2 juillet 1336, et le procès-verbal du mois de novembre au dit an.
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Appellation au St Siege interjettée par le chapitre de l’eglise de Cahors sur ceque les collecteurs du subside de la 30e partie des revenus que le pape Clement VI avoit imposé sur tous les benefices du royaume de France exigeoint ce subside dudit chapitre quoyque la dite ville de Cahors et le dit chapitre fussent du royaume d’Angleterre. Du 4e septembre 1363.
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Bulle du pape Urbain (V) par laquelle il commet Arnaud patriarche d’Alexandrie et administrateur de l’eglise de Montauban pour juger des des differents qui etoient entre Bego eveque et le chapitre de Cahors touchant le droit de collation du prieur de Biolé au diocese de Cahors, lequel Talayrand, episcopus albanensis, avoit fait unir au prieuré de Veauclaire de l’ordre des Chartreux qu’il avoit fondé et dotté dans le diocese de Perigueux, et l’avoit legué par son testament 1.000 florins d’or au veritable patron dudit prieuré. IV° nonas junii, pontificatus anno VI°.
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Serment, preté par Guillaume eveque de Cahors aux sindics du chapitre de l’eglise cathedrale de Caduelh, de garder et tenir les statuts et privileges et libertés dudit chapitre. Du 19 novembre 1407.
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Deux hommages rendus au chapitre de l’eglise cathedrale de Cahors. Le premier par Pons de Gordonio et le 2e par Aymeric de Gordonio, domicelli, pour les lieux de Vercanteria, de Petrilhia, de Concoreto et de Usegio qu’ils tenoient du chapitre. Le 1er est du 22 juin 1411[247]. Le 2e du 16 juillet 1302, avec les lettres de Philippe le Bel par lesquelles il mande à Raymond duc de Bourgoigne chambellan du roy et à Raymond sgr d’Urgel connetable de France d’assigner au roy d’Angletterre une rente de 3.000# sur les revenus des chateaux et lieux de sa Majesté, du lundy avant les Brandons 1286. Et une assignée de 758# de rente faite par les dits chambellans et connetable au roy d’Angleterre sur les dits lieux de Vercanteria, de Petrilhia, de Concoreto et de Usegio, et autres y mentionnés. De la fete de St Pierre et St Paul 1287.
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[------][248] de Jean eveque de Cahors aux chanoines de la cathedrale. 22 septembre 1435.
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· Obit de Jean de Castronovo eveque de Cahors par lequel il legua 2.000 ecus d’or. De l’an 1459.
· Obit de G. d’Arpajon eveque de Cahors etc.
· Obit de Jean de Balaguer eveque de Cahors, de l’an 1576.
· Obit de Pons eveque de Cahors 1236.
· Obit de Robert de Gonte Alto de la famille de Cabreretz eveque de Condom qui fut enseveli dans l’eglise cathedrale de Cahors, du 25 aout 1569.
· Obit de P. Bertrand eveque de Cahors qui donna au chapitre 1.000#. de l’an 1563.
· Obit de Barthelemy eveque de Cahors, 1273.
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Vidimus de l’official de Limoges de la bulle du pape Sixte IV par laquelle [------][249] transferé Anthoine eveque de Cahors en l’eglise de Clermont. Sa Sainteté pourvoit Guischard eveque de Couserans dudit eveché de Cahors, et mande à l’eveque de Perigueux et à l’abbé de Benevent de le mettre en possession. La bulle est du 12e kalend. sept 1475, et le vidimus du 22 septembre 1475.
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Acte par lequel apert que Pierre Bertrand abbé de Grand Selve et archidiacre de Cahors est sacré eveque par François de Senecterre eveque de Sarlat[250] en presence de Benoit de Rota eveque de Chartres et de Dominique de Bigorre eveque d’Alby. Il jura, après avoir fait son entrée dans son eglise cathedrale, de garder et acomplir les statuts, privileges et libertés de la dite eglise. Du dernier de juillet 1558.
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Lettres du roy Henry 2 (3) par lesquelles il donne à l’eveque, au chapitre et au clergé du diocese de Cahors la somme de 6.000 ecus sol. pour etre employés à la reparation des eglises qui avoient été ruinées par ceux de la
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religion pretendument refformée. Laquelle somme il veut etre payée par les receveurs des amendes du parlement de Thoulouse et des presidiaux de Thoulouse, de Quercy et de Rouergue, du 20 janvier 1582, avec les ecrits de verification.
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Testament d’Anthoine Ebrard de St Supplice eveque de Cahors par lequel il remercie Dieu de l’avoir fait naitre de l’illustre sang des Ebrard de St Supplice, donne 500 ecus pour faire prier Dieu pour son ame et pour les pauvres, 500 ecus pour faire faire son tombeau de marbre ou de leton, donne au chapitre de la dite eglise ses mitres et sa crosse d’argent etc., du 17 janvier 1599.
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Transaction entre les chanoines du chapitre de la cathedrale de Cahors d’une part et Antoine de Vezins sieur de Charry, fils de noble Jehan de Vezins, seneschal et gouverneur de Quercy, touchant le legat d’un tiers revenant à la somme de 1.000# de 333 ecus sol, fait par le dit seneschal au dit chapitre pour celebrer des messes et des offices pour son ame, laquelle somme le dit Anthoine s’oblige de payer en qualité de fils et non d’heritier dudit Jean de Vezins. Du 22 avril 1602.
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Bulle de Clement VIII qui permet à l’eveque de Cahors ou à son official d’excommunier ceux qui lors de l’invasion de la ville de Cahors avoient pillé l’eglise cathedrale de la dite ville, et s’etoient saisis des biens qui en dependoient, s’ils ne faisoient restitution dans les termes qui leurs seroient presents. Idus junii 1602.
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Le dernier acte (et derniere date) est des statuts faits par mr Simeon Etienne de Popien eveque de Cahors, portant que les messes qu’on disoit tous les jours des trepassés seroient officiées en plein chant et non en musique etc. 21 may 1621. Et qu’à ces jours on celebreroit les anniversaires des eveques ses predecesseurs, et promet donner 1.200# pour distribuer aux celebrans et officiers des dites messes.
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Archives du college de Rodez en la ville de Cahors (9 pieces)
Archives du college de Pelegri en la ville de Cahors (15 pieces)
[251]Les Augustins du college de Cahors envoyés en [-----][252]. Bulle d’Innocent IV en faveur des eglises des hermites de St Augustin. Indulgences à ceux qui donneroient à leurs fabriques. On y raconte un miracle qui fut fait avant la construction de l’eglise de Ste Marie de Populo appartenant aux dits religieux batie dans Rome par le peuple de la dite ville, prope portam Flaminiam. Il y est dit que du tempd du pape Paschal, on voyait des [-------][253] qui gardaient le corps de Neron sur un grand noyer qui etoit devant la dite porte et tuoient tous ceux qui passoient. Le dit pape Paschal ayant fait faire des prieres et des processions, la Ste Vierge lui apparut et luy dit de faire arracher cet arbre et d’y faire batir la dite eglise, laquelle confera et acorda de grandes indulgences à ceux qui la visiteroient, VI kal. maii, pontificatus Innocent. IV, an I°. Vidimus de 1478 etc. (9 pieces)
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Archives des Freres Precheurs de Cahors (14 pieces)
Memoire des obits dans leur eglise :
- Obit de Bernard de Durfort sgr de Burgeriis de l’an 1361.
- Obit d’Arnaud de Derea, pere du pape Jean 22 (à verifier)
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Vidimus par l’official de Cahors de la bulle de Sixte IV par laquelle, à l’instance de Louis XI et de la royne Charlote son epouse, il accorde indulgence pleniere à ceux qui visteroient l’eglise cathedrale de St Pierre de Saintes dotée par l’empereur Charlemagne, et qui contribueroient à la reparation de la dite eglise, et donne pouvoir à l’eveque, au doyen, au chapitre et aux confesseurs qu’ils choisiroient d’absoudre de tous les cas meme reservés au St Siege et des censures et simonies. La bulle est 3° non. augusti 1476, le vidimus 15 mars 1477.
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Inventaire des copies des titres choisis dans les archives de l’hotel de ville de Lavaur envoyés à Paris le …
[254]Vidimus fait par Raymond sgr de Salanhac chevalier seneschal de Quercy des lettres du roy Charles portant confirmation d’autres lettres y inserées de Jean fils de roy de France duc de Berry et d’Auvergne et lieutenant du roy en Languedoc et en Guienne par lequel il permet à Jehan le Maingre dit Bouchiquaud mareschal de France et capitaine general en Languedoc et en Guienne d’imposer jusqu’à douze mille francs sur les seneschaucées de Quercy, de Perigord, de Rouergue
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sur le pays bas de Limousin et montaignes d’Auvergne sur les jugeries de riviere d’Albygeois et sur la seneschaucée de Thoulouse pour capituler avec Bertrand d’Apzac capitaine touchant la reddition du château de Barbeguieres qu’il tenoit pour le roy d’Angleterre. Les lettres du roy Charles sont du 12 novembre 1414. Les lettres de Jean du 2 novembre 1414, et le vidimus du penultieme decembre 1414.
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Vidimus fait par Odo d’Aydie sgr de Riberac conseiller chambellan du roy, seneschal de Carcassonne et de Beziers, des lettres du roy Charles par lesquelles il ordonne conformement aux etats generaux convoqués à Tours par sa Majesté, que les habitans de Tholose contribueront aux tailles du Languedoc qui montoient à 48.500#, et celles de tout le royaume à 463.500#, non obstant le privilege de cent ans d’affranchissement accordé par son pere aux dits habitans à cause de l’embrasement d’une partie de la ville confirmée par ses lettres, parce que la dite ville avoit été depuis remise et rebatie, et que les autres villes de la dite province etoient fort ruinées pour avoir payé depuis longtemps la quote des tailles de la dite ville de Tholose, à cause de leur affranchissement. Les lettres sont du 15 septembre 1485, et le vidimus du 23 mars 1485 (à voir si Dom Vaissette a connu ce fait).
Archives de la cathedrale de Lavaur etc.
Fin de ce volume
(Au archives de Moissac, au commencement de ce volume)
Lettres du roy Louis X addressées au seneschal de Perigord et de Querci pour la recherche des usuriers, du 5 decembre 1315.
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Aux memes archives, lettres de Raymond comte de Thoulouse à Roger-Bernard comte de Foix et à Othon vicomte d’Auvillar, aux consuls de Thoulouse, d’Agen, de Montauban et de Moissac, par lesquelles il leur donne avis qu’il avoit traité de ses affaires avec l’eveque de Préneste legat du St Siege, et convenu entre autres choses que les dits comte, vicomte et les dits consuls jureroient ez mains dudit eveque recevant leur serment, tant en son nom qu’au nom du pape Gregoire et de ses successeurs et de l’Eglise Romane, qu’ils s’employeroient de bonne foy à ce que le dit Raymond obeit aux mandements du pape et de l’Eglise Romane et du legat, et qu’il secourut l’Eglise Romane fidellement et puissament, particulierement contre Frederic soy-disant empereur et contre ses successeurs qui succederoient à son vice, et leurs fauteurs, en cas que le dit Raymond en usoit autrement, s’il ne le reparoit dans un mois apres la monition du pape ou de ses legats, qu’ils aideroient le pape, l’Eglise Romane et le legat contre le dit comte, ses heritiers et valiteurs. De Clermont, les kalendes de mars 1240.
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Suite du recueil de mr. de Doat. Tome intitulé LANGUEDOC TOME Ier
Inventaire des copies des titres choisis dans les archives du chapitre de Mirepoix, envoyés à Paris
Pièce 18e : [255]Traité de Pierre Flandini docteur en droits diacre cardinal de St Eustache sur l’election faite par crainte de mort et à force d’armes après le decès du pape Gregoire XI de Bartholomeus archiepiscopus Barriensis par 16 cardinaux dont 12 etoient ultramontains et les autres 4 Italiens. Cet auteur insiste beaucoup sur la violence, les seditions etc. du peuple de Rome pour avoir un pape italien.
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Pièce 29e : Bulle du pape Sixte IV par laquelle il pourvoit Gabriel Dumas elu de Mirepoix de l’eveché dudit Mirepoix, vaquant par la mort d’Helies eveque, du 7° idus aprilis, pontificatus anno IV°, an 1475.
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Pièce 30e : [256]Bulle du pape Innocent VIII par laquelle il pourvoit Gabriel qui etoit eveque de l’eveché de Perigueux, et donne à Jean l’eveché dudit Mirepoix, des ides de mars 1485, pontificatus anno 2°.
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Pièce 31e : Bulle d’Alexandre VI par laquelle il pourvoit Jean eveque de Mirepoix de l’eveché de nantes, lui laissant l’administration de l’eveché de Mirepoix, XI kalendas junii anno 1497, pontificatus anno quinto.
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f° 129 r° / Page 25 / tome V titres de Doat
… [257] instans [nat------] domino gentes in ipsa residentes [pa--] fecerunt quem neque qualis sit, nescit, plura non deposint, Aymericus Vialli, anno Incarnat. ejusdem domini 1375, die decima nona introitus mensis decembris, per me, Guibertum de Copiaco notarium publicum et ordinarium baronniae Turennae et etiam ordinarium curiae Grangiae Abjaci fuit facta informatio, praesente religioso viro domino Geraldo Genasterii monacho monasterii Bonae Vallis de damnis datis per Anglicos, in fortalitia de Carlato existentes in terra dictae Grangiae etc. Ces informations contiennent 136 pages gr. in fol., tres gros caracteres. L’original a été pris du château de Rodès. Archives du roy etc., en 1666, 16 octobre.
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Lettre missive de l’eveque de Rodès contenant la copie de celle que le comte d’Armagnac et de Rodès luy avoit ecrite sur la mauvaise administration des biens de l’eglise de Rodes, sur la negligence avec laquelle on y faisoit le service divin et sur la mauvaise vie des ecclesiastiques et des particuliers, à quoi il exhortoit le dit eveque de remedier, et ordonnoit à son seneschal de faire semblable exhortation audit chapitre, protestant le dit comte à leur deffaut d’y pourveoir et de faire donner tous les benefices qui etoient dans ses terres à d’autres personnes plus honnetes et mieux reglées. En consequence de laquelle lettre il fut fait un reglement par le dit eveque et chapitre à l’instance dudit seneschal et du confesseur dudit comte, inseré en la dite lettre dudit eveque. La lettre de l’eveque est du XII janvier 1408, et le reglement du mois d’avril 1409. Le tout en langage du païs.
La lettre du comte est ecrite à Auch le 7 janvier 1408. Transcrit dans ce Ve volume, le 17 decembre 1666., sur l’original aux archives du château du roy à Rodès, cotté IIIIxx XI au chapitre de Rodès, le tout occupant X pages in fol., gros caractères :
Monsenhor le comte,
Mon tres car et redoptable senhor despertat que l’an mil quatre cent et huech del mes de jener, vos estant en la votre ciutat de Auch, mandets a me Guillem per la gracia de Dieu avesque de Rodes per vostras lettras clausas sagellades de vestre sagel, et scrichas de la ma de votre secretar, mossen Aldebert La Salle las causas que ensequo :
Reverend payre et car senhor, nos aven entendut et em conformat que los bes de la gleya de Rodes son estats mal gouvernats lo temps passat, et per lo present se gouverna piegs, et que los joyels laissats à la dicha gleya de Rodes per personas et senhors ecclesiast. et seculars, son estats alienats, et si alieno in caras de jorn en jorn, que torne à grand prejudici et damnage de vostra dicha gleya et de la causa publica et que lo divin. offici non se fay en la dicha gleya en eyssi cum devria et cum es estat ordenat antiquamen per las bonas et devotas personas que son estats devan vos ne se fay en las autras gleyas cathedrals circumvesinas don aven desplaser et en em meravilhats et en vertat reveren payre et car senhor tenen que so es petit à votra honor aqui aparten sa correction et qui piegs es avam entendut que aucunas personas de la dicha gleya grandas et petitas tenon a vos vida et deshonesta publicament et de fal maneyra que non tan solamen l’estat de la gleya mas lo popular e en es eschadalisat, et aven ausidas et ausen de jorn en jorn grands rancuras et complatas e es doubte que sen ensequi un gran inconvenement et irreparable, e cestes vos qui es lor prelat ne deves sostener a questas causas, mas en far deguda et rigorosa punitio, per que reverend payre et car senhor, nos vous pregam et requeram que en aquestas causas vos vulhas metre bon et breu remedi et tal que hom no puesca notar sus vous neguna reproche sio, autrament, tenez per ferm et tos cesta que en vostre deffaut
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nos li mettrem et tal que ni aura de corrossats, et so non sera pas honor à vous et au fort, si autrament no vesiam oportunitat si farem nos penre los benificis que auran en nostra terra et los baillarem ou farem baillar a autras honestas personas que trobarem por que faran be lor degut envers Diu et la Gleya, et reverend payre non metas aquestas causa en delay car en vertat non requier pas dilatioz, et non vulhas que lo temporam y aia à provesir, car gran diffamatio sera de la Gleya et si volets causa que nos pascam far scrivet la nos et volontiers la farem, reverent payre et car senhor Nostre Senhor sia garda de vos, scriut a Aux lo sept jorn de janer. Lo comte d’Armaignac.
Et la sobre dichas autras originals lettras mon tres car et redotable senhor jen ay en caras devers mi.
Et las causas sobra dichas vos non tres car et redoptable senhor mandets pareilhamen per vostras aultras lettras al capitol de nostra dona de Rodes et a mossen Rato de Feney rals vostre seneschal et viongem li que de las dichas causa et degues parlar ammi et am lo dich capital al plu tost que el payria car vostra intentio era que las dichas causas se meiossen ad effiech degut o la honr de Diu et de la dicha gleya, et a profiech dels mots et dels vius.
Et apres plusiors paraulas et tractals entre me et lodit capitol fo fact cest acordi presens et tractaus lo deit mossen Rato et mestre Guiral Delpuech vostre confessor de la tenor qui ensec :
Sus las causas que monsenhor d’Armagnac ascrichas a mossen de Rodes et als senhors del capitol sos ordenats los remedis que se endegon :
Primo, quant al divinal offici per so que sia fach an major diligentia que davan los dichs senhors an fachs reparar la taula de la puncharia et y ordenats dos punchairas los quals an jurats et promes de far lor offici justament sens differir ad home ni per amor no per odi, no faran ad home si no so que sera fasedor de raso segon Diu et bona consciencia. Item que los ebdomadaris no tenran d’aissi en avant degunt aultre offici que los pusca retraire ni desturbar a fayre lo divinal offici. Item etc.
Secundo, quant à la incontinentia d’alcuns los autres senhors los en sien reprès en lors capitols et quant à present no sabo entre els [-----][258] que tenhara des honest en son hostal et si ad aissi en avint sia troba que alcuns retornesson a far deshonedats los dichs senhors an ordonnat entre lor et promis que ils lo faren de certa juxta la rigor de lors status et per evitar fota occasion [--][259] suspicion els y provesiran en tal form que Dieu et monsenhor d’Armaignac et mossen de Rodes et tots autres en devran esser contens.
… Quarto, quant à las pecunias prestades los dichs senhors an deliberat de jamay non pretar un diner à d’home del mon ni jamay ne penre profiech de so quo es prestat. Item que els ho auran
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recoubrat daquels que ho teno en prest dedins la termi de quo altro mes prompdaments venans etc.
Ensuite, l’eveque se plaint au comte : que las personas del dichs capitol per per porragar la reformacion de la dicha gleya et per evitar fota correctio et punitio dels crimes et deffauts qua am fachs ni faran, am formada scricha una injuriosa et conspirativa et accusatoria appellatios contra me et mos officies en laqual nos recusa [coma-][260] sus pechos en totas lors causas civials et criminals laqual appell.[261] nes an far intimar et l’an introiducha en la cort de mossen senesch., etc. L’eveque demande au comte son secours dans cette affaire. Archives de Rodès.
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Conventions par lesquelles le comte d’Armagnac et de Rodès s’oblige aux gens d’eglise, nobles et communes, d’Auvergne, de Velay, Gevaudan, Rouergue, Quercy et des seneschaussées de Tholose, de Carcassonne et de Beaucaire, de faire vider aux capitaines anglois et à leurs adherens les places et forteresses qu’ils tenoient et occupoient aux dits pays, en luy payant la somme de 250.000 frans[262]. Ce sont les instructions et convenances faites etc. [----][263] ut supra :
Premierement que comme Remmonet de Sort, Guillem de Caupenne, Merigot Marches, Chopin de Badefol, le Bort de Garlent, Notin Barbe, Bernard Doat, Amaninel de Montbet, le Bort de Montsat etc., et plusieurs autres avec leurs complices anglois et ennemis du royaume de France tienguent pris et occupés les lieux, places et forteresses de Carlat, de Mirat Lagasse, d’Alotze, de Roquenaton, de Tralanden de Valon de Charlus … et plusieurs autres lieux, places etc. dudit pays et frontieres d’iceux. [264]Acte traité par les dessus dits, en la maniere que s’ensuit, retenu la volonté du roy notre sire et de monsieur le duc de Berry et d’Auvergne, c’est à savoir etc. … de faire vider les dites places aux dits Anglois et de les mener et conduire hors des dits pays et du royaume de France et de la duché de Guienne en tant comme il est en l’obeissance du roy de France etc.
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On arreta qu’on fera jurer les dits Anglois qu’ils ne feront domage en nulle maniere au lieu d’Avignon, et autres pays apartenant à notre St Pere le pape Clement ni à la comté de Provence ni autres lieux qui soient de l’obeissance du roy Louis. Sans autre date, mais il paroit que ce fut fait avant le mois d’aout. Transcrit sur une copie aux archives de Rodès, entre les papiers melés, dans une liasse cottée R 30. Copie à Rodès l’an 1667, 12 aout.
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Articles du traité fait entre Jean Blaisii chevalier commissaire du roy et le comte d’Armagnac sur le delaissement des places et forteresses, y mentionnées (Carlat etc., ut supra), suivant l’accord fait entre les dits capitaines anglois. Fait à Mende, su 28 juillet quatre vingt dix (archives de Rodès, liasse des papiers mélés, cott. S 30.
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Tome VII du recueil de Doat intitulé [----][265] de plusieurs abbayes, Fois guienne et Languedoc
Ces abbayes sont l’abbaye de Lezat ordre de Clugny diocese de Rieux, de Figeac en Quercy, de Moissac (ibid.), de La Grasse dioc. de Carassonne, ordre de St Benoit, de Granselve dioc. de Montauban, de Montolivet (de Monte Olivi) diocese de Carcassonne ordre de St Benoit, de Salvanès (Silvanensis) ordre de Citeaux diocese de Vabres, de Fonfroide ordre de Citeaux diocese de Narbonne, de l’Hopital de Beaulieu ordre de St Jean de Jerusalem dioc. de Cahors, de Bonneval ordre de Citeaux diocese de Rodès, de Bonne Combe ordre de Citeaux dioc. de Rodès, de Conques, du Rouergue, de Vabres (hodie eveché), de l’Hospital d’Aubrac en Rouergue, et finit par une vie de St Theobard archeveque de Narbonne plus exacte et plus complete que celle publiée par Catel, et que celle qui se trouve dans les mss. de Bernard Guidonès chez les Dominicains de Thoulouse.
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(Abbaye de Lezat)
Donation faite par Amelius à Dieu et à St Pierre du monastère de Lezat (dioc. de Rieux) d’un alleu qu’il avoit en la comté de Thoulouse au lieu appellé Sancti Oviencii. In Xpi nomine ego Araldinus donator sum, dono domino Deo et Sancto Petro apostoli Lesatensis coenobii alodem meum qui est in comitatu Tholosano in locum qui vocatur Sancti Oviencii etc., et finit par les anathemes : et qui hoc transgredere voluerit, in primis iram Dei incurrat et cum Dattan et Abiron et cum Juda Iscarioth qui dominum tradidit, in infernum descendat cum Diabolo obligatus vel catenatus et insuper omnes maledictiones super eum veniant. Facta carta donationis istae in mense januarii sub die idus feria secunda, anno vicesimo primo regnante Roberto rege[266], sigillum Amelino, qui ista donatione fecit et testes firmare rogavit, sigillum + Geraldus, sigillum + Sancio, sigill. + Guillerm. Argiricus qui vocant Arnaldus scripsit rogatus, et sub die et anno quo supra. (Nota : il ne reste plus qu’à trouver en quelle année les ides de janvier furent feria 2a, vers 1000 etc., pour avoir la 21e année de Robert le Pieux).
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Donation faite par Amelius Simplicius au monastere de Lesat de l’aleu qu’il avoit dans le comté de Thoulouse, in pago vel ministerio Dal Mazanense appelé Nogareda et Cocis :
Notitiam dimissoriam in Dei nomine ego Amelius Simplicius facio ad donum vel coenobium Sti Petri apostoltum principi Lasatensis monasterii de alodem quod ego huc usque tenui et possedi, et ipsi alodes et[267] in comitatu tholosanense in pago vel ministerio Dal Masanense quae nuncupatur Nogareda et Cocis, et in ministerio Cartinense et ipsi alodes quae vocant [Peten---][268]. Facta carta haec dimissoria nonas kalendas junii anno duodecimo regnante Leuthorio rege filio Ludovici. Sigillo + Amelino Simplicio etc.
Les donations ont été trandcrites sur un livre de parchemin contenant les transcriptions de ces memes pieces faites par trois notaires depuis l’an 1247. Ce livre se trouve aux archives de l’abbaye de Lesat diocese de Rieux par le president de Doat qui en a fait expedier les copies mises dans son Recueil.
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Abbaye de Figeac.
Bulle du pape Innocent IV contenant une bulle du pape Etienne second, 13 des kal. de mars, pontificat. an 7. Se trouve dans le Gallia Christania, tiré du monastere de St Sauveur de Figeac (appellé Novum Conchense monasterium, parce qu’il dependoit d’abord de l’abbaye de Conches en Rouergue.
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[269]Donation faite par : Auvarnus episcopus humillissimus ecclesiae Caturcenae[270], au monastere de St Pierre de Moissac et à Hermenninus abbé de l’eglise de St Pierre de Biolis en Quercy, alteram quoque ecclesiam in pago tholosano super ripam fluminis Tarni, in honore Sti Martini, fundatam
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cum ipsa curte, vulgo Malsag nominata. Insuper et alio loco in ipso pago tholosano alius praedium meum quod de fisco regali competenti servitio adquisivi ubi Sanctus Rusticus[271] martyr et episcopus antecessor utique meus corpore quiescit, cum capella Sti Petri sibi conjuncta similiter cedo et trado … praefato monasterio Moissiaco etc. … Do siquidem potestate domini mei Ludovici serinissimi regis evectus potestate hac suffultus pontificali auctoritate, et totius cleri ecclesiae Caturcensis corroboratione, cunctis fidelibus christianis in nostra diocese commorantibus, ut quicumque pro salute animae suae de praediis aut substantiis suis Deo in eodem monasterio aliquid offerre voluerit, liberam habeat facultatem oblatione sua cujuscumque rei [si---][272] … Ut vero haec nostra in aeternum firma stabilisque permaneat donatio proprii nominis astipillatione censuimus consignatam reddere auctoritate quoque jamdicto domini Ludovici regis firmare ne praesentes aut futuri ulla valeant occasione calumpniare. Signum Aguarni caturcensis episcopi, signum Asterii archidiaconi, signum Engelbeti decani, signum Hectoris, signum Uciandi, signum Elgelrandi. Facta carta anno Incarnationis Domini sexcentesimo septuagesimo tertio, ejusdem principis domini Ludovici anno secundo regni Francorum[273], feliciter, amen. Adeodatus rogatus scripsit. Traduit sur un cartulaire en parchemin de 28 feuilles trouvée aux archives de Moissac en 1669.
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Bulle du pape Jean XXII par laquelle il ordonne que le monastere de Grammont depend immediatement du St Siege et chef de tout l’ordre qui est gouverné par un prieur [----][274] regi par un abbé. Cette bulle contient 26 chapitres portant reglement pour l’ordre de Grammont.
Le 1er ordonne qu’il y ait un abbé à Grammont au lieu d’un prieur, ad sopiendam siquidem antiquam jurgiorum materiam quam in ordine Grandimontensi antiqui hostis seminaverat invidia etc. Le chap. 4 etablit l’election libre de l’abbé de Grammont par les religieux du monastere dans le mois apres la mort de l’abbé, faute de quoi la nomination est devolue au St Siege. L’election des prieurs de chaque prieuré appartient au monastere, la confirmation à l’abbé de Grammont (C. 8.)
Chaque prieuré payoit au monastere de Grammont une redevance pour chaque maison qui lui etoit soumise (C. 13).
Le chapitre 26, sic : de domibus et casiis primalibus conventualibus perpetuo unitis et taxato fratrum numero.
Denominationem vero dictorum prioratuum conventualium et domorum seu cellarum dicti ordinis cum numero certo dictorum fratrum tam ipsi monasterio quam in singulis ipsorum prioratuum ut praemittitur juxta statuta praesentibus fecimus annotari qui talis est :
1. Prioratui de Epeysia Cabillonensis diocesis. (Il y en a en tout 39) …
Le 27e sic : Prioratui de Sarmasia Xantonen. diocesis domos de Lencea ejusdem Xantonensis (dioces.) et de Barba Torsa Lixovensis diocesis in quo sunt XVI fratres, et de praevisione (debita monaster. de Grandim.) XLVII libr. V sol. turon.
28. Prioratui de Jarrico Xantonensis diocesis domos de Brolio ac de Veja, ejusdem Xantonens. dioc. in quo sunt XVI fratres, et de praevisione 25# turon.
29. Prioratui de Revello Engolismensis diocesis, domos de Roseto et de Bellosaltu Petragoricensis[275] et de Glandebrico Xantonens. diocesis, et de Bosco Gunino Lemovicensis diocesis in quo sunt 20 fratres, et de praevisione 27# 10 s. t.
30. prioratui de Faxia Jubiliaci Petragoricensis diocesis, domos de Boisseto et de Bellasylva ejusdem Petragoricensis (dioces.), de Planchia de Charali
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et de Podio Gylvesti in quo sunt XXII fratres et de previsione XXVII libr. turon.
31. Prioratui de Francono Caducensis diocesis, domos de Cadurco, de Giniases et de Bosco Minori ejusdem Caducensis diocesis et de Vaiseriis[276] Sarlatensis diocesis
39. prioratui de Castoneto Lemovic. diocesis, de Parveria, de Chaucellis, de Morigarcia et de Susmario ejusdem Lemovic. diocesis in quo sunt 18 fratres, et de previsione 15 # 5 s. tur. … Datum Avenioni 13 kalend. decembris pontificatus nostri (Johannis XXII) anno secundo, anno Domini 1317. Cette bulle a été tirée du prieuré de Francon, dioc. de Cahors, le seul titre que mr de Doat y ait trouvé, ce prieuré ayant été brulé 2 fois. Transcrit en 1669.
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Bulle du pape Urbain II par laquelle il mande à Yzarn eveque de Thoulouse, Simon archeveque d’Agen, Geraud eveque de Cahors et à celuy de Lectoure de faire rendre au monastere de Moissac les eglises y mentionnées qu’on luy avoit usurpées dans leurs dioceses, nonas maii an. 1097, indiction IV.
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Transaction faite par : Guizlenus presbyter una cum consensu uxoris meae et filiorum meorum Raymundi atque Stephani d. monasterio Moissiaco, alodium meum quod invocabulo de Carvay situm in pago Caturcino et in vicaria Sti Ursini … habeo … mense junii anno decimo quinto Lotarii regis Francorum, signum Gauzleni et uxoris ejus, signum Raymundi, signum Stephani, signum Remedii, signum Rodgerii, signum Grimoaldi, signum Martini. Archives de Moissac, 1669.
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Transaction entre le roy St Louis et Bernard abbé de La Grasse touchant les fiefs que le roy Louis son père avoit donné à cette abbaye qui avoient été possedés … Ludovicus quondam Francorum (rex) donaverat proprietatem monasterii Grassae omnia feudaque movebant de dicto monasterio quae tenuerat Amalvicus quondam comes Montis Fortis et sui milites haereses et faidimenta[277] quae caderant in commissum, tam in dominiis quam in feudis dicti abbatis de quibus idem abbas litteras praedicto genitori nostri, composuimus in hanc modum, videlicet quod idem abbas, pro se et conventu sui quittavit in perpetuo nobis et heredibus nostris omnia feuda supradicta, hereses et faidimenta quae cediderunt in commissum usque ad praesentem diem … omnia vero feuda baronum et militium ac nobilium quae de cetero cadent in commissum propter haeresim vel faidimentum tam in feudis quam in domanii, abbates et conventus quicumque ea tenuerit miles, burgensis, vel alius, in toto vel in parte, habebimus et nostra erunt, … et abbas et conventus habebunt in castris et villis propriis suis villanagia et burgesia quae propter heresim seu faidimentum cadent in commissum (cadent in commissum) si ab ipsis teneantur quicumque ea tenuerit villanus, miles, vel alius in toto vel in parte etc. Actum in castris juxta Sidonem, anno 1243, mense augusti[278]. Tresor des chartes du roy à Carcassonne, dans un livre en parchemin intitulé Registrum curiae Franciae. Copie en 1669.
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Bulle du pape Agapet par laquelle, à la supplication du deputé d’Arnulfe abbé de La Grasse, il confirme le dit abbé en la possession et puissance des eglises et biens y exprimés donnés audit monastere par Simplicius et Remigius archilevites, et les privileges et exemptions accordés au dit monastere par les rois de France et ordonne que les abbés n’y seront point etablis, neque a regibus, neque a comitibus, neque a quacumque persona pro cupiditatis pecuniae causa, neque pro qualicumque favore inanis gloriae. Ibidem abbas sit constitutus sed a cunctis servis Dei ejusdem monasterii secundum Deum et secundum Sancti Benedicti patris regulam digni per se eligantur abbates … in mense decembris sub indictione decima. Mr de Doat la fait extraire de la [----][279] est ecrit sur de l’ecorce d’arbre scellé d’un plomb pendant, sic : [dessin du plomb non reproduit ici]. Archives de l’abbaye de La Grasse diocese de Carcassonne, ordre de St Benoit. 1669.
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Lettres du roy Eudes portant confirmation en faveur de Suniefredus, abbé de La Grasse, des privileges accordés à son abbaye par l’empereur Charlemagne par lesquelles il met sous sa protection tous les biens dudit monastere, donne pouvoir aux religieux d’elire leur abbé, et les exempte de toute leude et autres subsides. In nomine domini Dei aeterni et salvatoris nostri Jesu Christi Odo clementia Dei rex. Si necessitatibus servorum Dei opem ferendo etc. 3e kal. februarii indictione 8a, regnante Odone gloriosissimo rege.
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Lettres du roi Louis le Debonaire par lesquelles, à la priere de Atala abbé du monastere de La Grasse, il permet au dit monastere de commercer sur mer et sur les rivieres avec exemption de leude et de subside, indictione 8a, anno I° imperii domini Ludovici, serenissimi augusti. Archives de La Grasse.
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Lettres de Charles empereur auguste portant confirmation en faveur de Songfredus abbé de La Grasse des lieux de Baciniaco etc. 8° kalend. novembris, indict. 10, anno 37 regni domini Karoli imperatoris in Francia et imperii ejus primo. Actum Elidione villa in Dei nomine, feliciter, amen. Archives de La Grasse.
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Lettres de l’empereur Charlemagne empereur des Romains, roy de France et de Lombardie par lesquelles il donne plusieurs biens à l’abbaye de La Grasse (addressées aux archeveques, eveques, abbés, ducs, comtes etc.) In nomine Sanctae et individuae Trinitatis, Karolus per Dei gratiam magnus Romanorum imperator augustus, a Deo coronatus qui et rex Francorum et Longobardorum, omnibus archiepiscopis etc., ducibus, comitibus, vicariis centenariis sed et cunctis fidelibus Sanctae Dei Etc., notum sit etc., Et ut haec nostra auctoritas firmior habeatur et diutius omnibus temporibus melius conservetur, manu propria firmavimus, et de annulo nostro sigillare facimus , signum Karolis [symbole non reproduit ici] magni imperatoris. Datum nona aprilis anno sexto Christo propitio imperii nostri et trigesimo nono regni nostri in Francia, atque trigesimo secundo in Italia, indictione decima tertia apud Narbonam. In Dei nomine, feliciter, amen. Archives de La Grasse.
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Chronique du monastere de Conques
Ch. 1er : De la fondation en l’année 371.
Ch. 2 : Massacre de mille hermites par les idolatres.
Ch. 3 : De la 1ère destruction et du massacre d’un grand nombre d’hermites pendant les persecutions d’Aquitaine.
Ch. 4 : De la [----][280] que les roys de France ont eue pour ce monastere, et particulierement Clovis Ier roy chretien qui repara et fortifia ce lieu lorsqu’il vint en Aquitanie contre Alaric roy des Goths etc.
Ch. dernier : Des abbés etc.
… Cujus tempore (Caroli Martelli patris Pepini, avi Magni Caroli) Sarraceni ex Africa transfretantes et Hispaniam subjugantes et Aquitaniam destruentes cum quibus Carolus Martellus vir animo magnanimus bellorum, expertissimus, inter alios mundi milites strenue dimicavit et ante Tholosam ipsos devincens, semel iterato in Aquitaniam, apud Pictavium juxta Turonam trecenta septuaginta quinque millia ex eis trucidavit et in Hispaniam redire coegit, annum Domini septingentesimum trigesimum. Nomina abbatum … sub intrante itaque Odone duce Aquitaniae in regnum Francorum, dominus abbas pastoralem curam Conchensem digne exercuit … Cui successit dominus Johannes clarissimus abbas de quo in chartis monasterii legimus villam quae dicitur Pidilhas, non nullas terras, possessiones … Et ut fertur magnam Crucem salvatoris domini fiery jussit. Floruit autem tempore Rodulphi regis Burgundiae qui gententes normani. Galliarum devastantes ab Aquitania fugavit. Les derniers abbés de cette chronique sont Gregorius cardinal d’Armagnac depuis eveque de Rodès, Alexandre de Carati prince de Finals, et nostris temporibus dominus Johannes de Mignot modernus
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Hospital d’Aubrac
Donation faite par D. de Canillac, et Meller sa femme à l’Hopital d’Aubrac du droit de peage pour leurs bestiaus dans tout le mandement des chateaux de Canillac et de St Urcizio, et dans toutes leurs autres
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terres, par lesquelles ils confirment les donations faites au dit Hopital par Beatrix ayeule et par la comtesse mere dudit D. de Canillac et par luy meme, de l’autorité de D. Casluslucio son père et par Poncius de Sancto Urcizio père de la dite Meller femme dudit D. de Canillac. De la fete de St Pierre 1245.
Anno Domini milles. ducent. quadragesim. quinto, in festo Sancti Petri intrante julio coram testibus infrascriptis notum sit … quod ego D. de Canilhaco dictus Canilhacus, et ego Meller uxor ejusdem … concedimus in perpetuum vobis D. dompno et praeceptori Hospitalis de Alto Braco et fratribus et conventui ejusdem loci et successoribus vestris nomine ipsius Hospitalis ut in pascuis quae sunt in honore et in mandamento castri de Canilhaco et castris de Sancto Urcisio et in omnibus aliis pascuis quascumque et ubicumque eas habemus … quod in his omnibus pecora omnia et animalia et singula cujuscumque generis sint ejusdem Hospitalis et pastorum et servientium suorum possint pasci etc. Ad voluntatem suam et ibidem herbis, aquis et nemoribus uti libere et quiete absque alia [----] vel [in--d-e][281]. Acta fuerunt haec als Ermals juxta ecclesiam. Testes etc. Extrait sur l’original trouvé aux archives des titres de La Dommerie d’Aubrac, diocese de Rodès par l’ordre et en presence de messire Jehan de Doat conseiller du roy etc. Fait à Rodès 27 juin 1667. Signé Capot, avec paraphe.
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Transaction passée par l’entremise de Bertrand de Brossadol et Pierre de Sancto Jorio entre Garin sgr de Castronovo et Commendeur (praeceptorem) et les religieux de l’Hopital d’Aubrac sur les droits que le dit Garin soutenoit avoir aux villages de la Colobrosa de Mompha (ou de Mompla) et de Guinoenc[282], et sur les termes et limites desits villages. Du lundi post octav. Sti Michaelis, ann. 1247.Ces arbitres prononcent que : quod omnes dicti mansi et possessiones essent in perpetuum liberae et quietae dicti Hospitalis de Alto Braco et fratrum dicti Hospitalis, et que le dit Garin et ses successeurs auront à perpetuité forestagium in nemore de La Faia de Montivernos et dictum nemus custodirent ita videlicet quod dicti fratres Hospitalis de Altobraco, et homines et pagesii et nuncii et familiae hominum suorum dicti Hospitalis, ubicumque essent vel habitarent, libere et absque ulla molestatione in perpetuum possint uti, frui de dicto nemore. Et dictus Garinus et homines sui eodem modo de dicto nemori possent uti, frui etc. Ensuite, on marque les limites desdits villages etc. Aux archives d’Aubrac … fait à Rodès le 1er juillet 1667. Signé Capot, avec paraphe.
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Donation faite par Garin de Castronovo à Durant Grimaldi commendeur (praeceptor) et aux freres de l’Hopital d’Aubrac de tout ce que eux et leurs successeurs avoient acquis ou pourroient acquerir par quelque titre que ce fut dans tous ses fiefs et seigneuries, fors que s’ils acqueroient par titre d’achapt, ils seroient obligés de luy denoncer et requerir son consentement. Du lendemain des octaves de St Michel 1247. Concedimus domni [---] hospitali de Altobraco et pauperibus seu fratribus dictae domus et D. Grimalt praeceptori dictae domus nomine suo et ejusdem domus et fratrum recipienti quidquid ipsi et successores ipsorum in perpetuum acquisierint vel acquirere poterint in feudo vel dominio nostro etc. Archives d’Aubrac, fait à Rodès le 25 juin 1667. Signé Capot.
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Transaction passée entre Hugues comte de Rodes et le dom d’Aubrac sur certains terroirs de la montagne d’Aubrac, lesquels le dit Dom pretendoit etre situés dans la seigneurie d’Aurelle apartenant à l’Hopital d’Aubrac suivant la sentence arbitrale de Canillac, d’Almag, de Vesionum et de Motet de Panosa, idus julii anno 1250.
Clarum et indubitatum sit universis quod controversia vertebantur inter dominum Hugonem comitem Ruthenae ex parte una et Durantum dompnum de Altobraco nomine Hospitalis Altibrachi ex parte altera, super quibusdem terris et possessionibus in Altobraco constitutis. Les arbitres avoient decidé : quod terra secundum quod prolendetur stratu vetus illa quae dicitur de La Bolleira usque Al Peiro de Chasalets et a Peirone de Chasalets usque in summitatem montis
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qui est super dictum Peyronem et a summitate montis praedicti prout praetenditur Crista montis Villae Veteris usque ad Caslarum de Lubossa et Planam Sambuchi et Planam Bossae et Planam El Pendoliu, sunt hospitalis praedicti et terrae, sicut descendit rivus qui movetur del Caslar de la Bossa et transit Pels Engelati a parte Aurellae sunt dicti comitis et ab alia parte sunt dicti hospitalis et sicut dividitur Lo Montels ab Merdolar et sicut descendit rivus de Malaura a parte de Pradas sunt ipsius hospitalis, et ab alia parte praedicti comitis et secundum praefatam divisionem sive diffinitionem voluerunt et statuerunt et praeceperunt dicti arbitri sub poena praedicti juramenti et sub poena praedicta centum marcharum argenti quod servetur in perpetuum et quod de cetero sit pax etc. Et omnia praedicta et singula laudaverunt et confirmaverunt et [----verunt][283] praedictae partes … Actum est apud Murum ann. 1250 idus julii…. etc. Des archives d’Aubrac, fait à Rodès le 25 juin 1667. Signé Capot (secretaire de mr de Doat autorisé par les lettres patentes du roy à faire ces recueils etc.)
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[284]Acte de l’hommage de Guillaume Dom de l’Hospital d’Aubrac à Henric comte de Rodès pour la moitié par indivis du chateau de Aurelle avec ses apartenances que le dit Dom avoit acheté de Henry de Benavent miles, sgr autrefois dudit château, et pour les villages de Brinho de Liurals, de Rinsenhe et mansus seu affarium de Caslar mansus del Erm, mancipium seu villa vocata ecclesiae sancti Martini, mansus vocatus Corbeira, item et mineria terrae quae mineriorum apparentium nunc et pro tempore apparendorum mansum seu affarium vocatum d’Escodat. Item recognoscimus pro et de pertinentiis dicti castri de Aurella esse et esse debere pro medietate mansaos … Maset, Mardellar, del Vilarel, de Fabregas, de Gabrilhas, de Lacoa, dels Angalars, et villam de Crosits cum omnibus pertinentibus quiquidem mansi sunt siti in parochiae et villae ecclesiae de Crosit. Item recognoscimus pro dicta medietate et pro indiviso esse et esse debere de mandamento ac pertinen. dicti castri de Aurella, pro dimidia et pro indiviso mansos nostros de Ranfiaco, de La Bastida, villam nostram seu affarium vocatum de Cemeto, et mansum vocatum Dal Forn Dalmas, de La Romageira superiorem t mansum de La Romageira inferiorem, item et mansum nostrum Balme d’Eranciaco, item et mansos nostros de Lagres, et mansum de La Vaisseria, mansum Del Born, medietatem mansi de La Jonqueira, situm et sitos in villa et parrochia de Lucetto, cum omnibus juribus et pertinentiis et mansos (pro medietate) de Crespiach, mansum de Las Fessorias et mansi de Las Cunhas sive Del Cambo superiori, et medietatem mansorum vocatorum Veteris et Dels Croset, et de Las Combas et de Verlageto, et medietatem pro indiviso villae seu affarii vocatae seu vocati de Verlaco et de Maleros et de Alta Testa, item recognoscimus medietatem pro indiviso a vobis tenere in feudum villae seu affarii vocati de Manas et de Regambello et de La Fraissanada, et Dels Vins, et de Las Chicbaldas et Dels Casalet et de La Bolhdoydas, et Dels Herms et de Las Rascostas et Dels Cros et dels Hermitania et de mansis nostris vocatorum (sic) Del Catz et de Las Moleiras, in heremo et vestitu, quae omnia recognoscimus tenere cum alta et bassa jurisdictione quam nos et Hospitale habemus etc. Le Dom reconnoit qu’en signe d’homage il doit rendre les dits chateaux et forteresses au dit comte et, post dictam redditionem reddere et restituere debeatis eodem modo, nisi tamen pro guerra et guerra finita restituere teneamini … [285]Ensuite le comte declare qu’il reçoit cet homage, considerant., dit-il, moris vestri ordinis hospitalitatis caritati vestrae ac religionem que orationes necnon et saffragia multiplicia quae horis canonicis in psalmis et sacrificiis pro vero [did---mus][286], vos et conventum vestrum
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pro nostri et parentum nostrorum animalus salute et etiam amicorum impendisse, vos et ipsum ordinem impendere [------][287] novimus ad salutem vivorum devotius ac etiam defunctorum habentesque respectum ad jus et quasi possessionis et proprietatis vestrae se habentes que respectum ad devotionem quam in ipso viro ordine dicti hospitalis vestri de Alto Braco, nos et nostri successores (praedessores) ab [------][288] quo habuimus et habemus etc. Actum apud Montem Rosarium in camera dicti domini comitis, ann. 1299, die martis ante festum beati Mat. apostoli etc., praesentibus nobilibus viris et religiosis fratribus Hospitalis praedicti, domino B. de Senareto cappellano dicti domini comitis, Duranto de Monte Amato praeceptore Hospitalis de Boudone, fratre P. de Rocalaura cellerario Hospitalis de Alto Braco praedicti, domino Gaucelino de Bello Visu milite et fratre dicti Hospitalis etc. Et me, Guillelmo de Montanhac notario publico castri de Monte Rosario … pro illustri domino Henrico Dei gratia comite Ruthenensi et totius comitatus Ruthenensis, de mandato domini comitis et de mandato reverendi patris in Xpo domini Guillelmi Dei providentia dompni Hospitalis de Alto Braco praedicto. Extrait sur la grosse originale trouvée aux archives des titres de la domnerie de l’Hopital d’Aubrac diocese de Rodes par l’ordre et en presence de messire Jean de Doat etc. Signé (dans ce recueil) : Capot.
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La vie entiere de St Theobard archeveque de Narbonne. Extrait d’un cartulaire de l’abbaye de St Pierre de Narbonne. On y avertit que cette Vie est plus entiere que celle donnée par Catel, et que celle qui se trouve dans le Recueil des Vies de Guido eveque de Lodeves, qui est dans la bibliotheque des freres Precheurs de Thoulouse. Incipit : Vita sancti ac beatissimi Theobardi etc. cum igitur divina, ut credo, dispositione, et finit par ces mots : devotissimum reddidit in pace spiritum, amen.
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Histoire de RODEZ
[289]Histoire (msc.) des comtes de Rodès, en quatre livres, où on traite (Liv. I) de l’origine des comtes de Rodès, des anciens comtes de Rodes jusques à Alphonse comte de Thoulouse, (Liv. 2), depuis que la comté de Rodès fut démembrée de a cité de Thoulouse, jusqu’à ce qu’elle tombe dans celle d’Armagnac, par le mariage de Bernard d’Armagnac avec Cecile de Rodès. Livr. hist. des comtes de Rodès et d’Armagnac depuis les traverses de Jean IV d’Armagnac jusques à Louis XIII, et vers 1614, où finit cette histoire qui paroit faite sur les originaux dont on rapporte au long plusieurs actes, dans le corps de l’histoire.
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[290]Le mot Aquitaine dans Salvien, (Liv. 7) De Providentia s’entend non seulement de la Gaule Aquit., mais aussi de la province narbonnoise ou la Languedoc ainsi s’entend le moine Aimoin De gestis Francorum 1. 1. 5. Boy duc d’Aquitaine, Sigibert in Chron. sub ann. 711. Erection des comtés sous Charlemagne et cite le Supplementum Aimonii, Lib. 5, Pictav. Ottonem Petragoris vero Wibbodum … en cette Chronique.
Lib. I, ch. 4 que les anciens comtes de Rodès avoient droit de se faire couronner, de battre monoye, d’anoblir les roturiers pour tenir des fiefs nobles, de faire des chevaliers, d’accorder le duel, de mettre leur sceaux sur les vases d’argent etc., de donner sauvegardes, créer notaires etc.
Item quod consueverunt recipere passatas annimalium quacumque acendentium pro pascendo et aestivando in montanis de Cantal et de Alto Braco.
Droit d’exploiter les mines d’or et d’argent, item habent jus … quod non liceat officiaro regis vel alterius jurisdictionis litteras regias vel alias exequi in dicto comitatu et ressorto executare nisi prius ipsi insinuatis.
Procès verbal des parchemins des comtes de Rodès dressé le 25 mai 1415 par les commissaires de Bernard d’Armagnac et de Rodès.
Au chapitre X, t. I, pour montrer que le mot « consul » employé dans la vie de St Gaubert eveque de Rodes doit s’entendre « de la comté », il rapporte un titre des archives de l’archeveque de l’eglise d’Aux par lequel B., un comte de Gascogne, donne à l’eveque de cette ville l’homage de l’Armagnac : … futuris omnibus innotescere curavimus B. Vasconum comitem consulatum Armeniacensem quem ipse et sui successores libere possiderant sub beatae Mariae sedis dominio mancipari illud idem quoque Bigerritonum consul fecerat qui sui consulatus dominium Sanctae Mariae de Podio subjugaverat etc., et cite d’autres exemples.
Ch. XI, Raymond de St Gilles comte de Thoulouse fut aussi comte de Rodès en 1095. Cite des titres.
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Livre 2. Comment la comté de Rodes fut demembrée de celle de Thoulouse auquelle elle etoit jointe depuis Raymond de St Gilles en 1095, de Richard père de Hugues 1 et 2 comtes de Rodes en cette 2e lignée.
Ch. I.
Alphonse Jourdain comte de Thoulouse fut obligé de vendre[291] pour arranger ses affaires une partie de la comté de Rouergue à Richard et Hugues père et fils, on ne sait pas de quelle maison. Lautier soubçonne qu’ils etoient vicomtes de Carlat. Il etablit cette vent sur un acte ancien du testament d’un abbé nommé Pontius de l’abbaye de St Amans, monastere de chanoines reguliers dans la ville de Rodès. Dans ce second etat la comté de Rodès ne [---][292] que le tiers de l’etendue qu’elle avoit avant cette vente, qui se fit vers l’an 1120, comme l’auteur le conjecture[293].
Ch. II.
De la source et origine d’une imposition qui se leve au pays de Rouergue sur le betail, appelé commun de la paix. Il la tire d’une bulle d’Alexandre III, par laquelle il paroit qu’en 1061, Richard I comte de Rodes laissa 2 fils. Le 1er fut comte, le 2e (Pierre) eveque de Rodes. Par avis des 3 etats, clergé, noblesse et 1/3 etat de ce pays, ils leverent des gens de guerre pour proteger leurs sujets contre les voleurs. Pour entretenir ces troupes, ils mirent une imposition approuvée par le pape sur les habitans et leur betail. C’est là l’origine du commun de la paix. Il rapporte au long cette bulle. Datum Verulis, II id. maii pontificat. Nostri anno 2°.
Lingues 2., donne des privileges aux habitans de Rodès en 1201. Il les rapporte.
Ch. 1, guerre de Gascogne et des Flandres auxquelles le comte Henry II fut employé par Philippe le Bel, après l’an 1286. Edouard I fait surprendre par des gens qu’il desavoue en aparence, La Rochelle et l’ile de Ré. Edouar est esté en Parlement. Les terres sont saisies et Raoul de Nesle comte, duc, connetable de France se saisit de Bordeaux et de presque tout le pays de Guyenne, an 1292. Edouard envoye en Guienne une forte armée sous la conduite de Jean de Bretagne comte de Richemont son neveu, qui prend Bayonne, Podensac, St Macaire, Cadillac, Gironde, Rions, mais Philippe le Bel envoye son frere le comte de Valois avec une autre armée pour recouvrer les villes perdues, ce fut en 1295. Tous les seigneurs de Guienne et de Languedoc se joignent à Charles, Edouart mecontent du comte de Richemont luy substitue le prince Edouard son frere auquel il donne pour conseil Henry comte de Lincoln, avec une nouvelle armée qui debarque en Medoc, et prit Lesparre. Charles de Valois s’etoit dejà retiré, aussi les Anglois coururent toute la Guienne sans obstacles, jusques à Bayonne. Philippe lui oppose une autre armée commandée par Robert comte d’Artois, (appelé le « bon comte »), fils de Robert d’Artois, frere de St Louis. En 1287, initio, le comte d’Artois vient en Guienne, et mande la noblesse de se venir joindre à Langon, XV jour apres la fete de la Magdelane. Comme le comte le mande au comte de Rodès par une lettre insérée ici. C’etoit pour aller delivrer la ville de Dacys[294], que les Anglois assiegoient. Le comte d’Artois fait lever le siege d’Ays au comte de Lincoln, le poursuit et luy livre bataille, dans laquelle l’Anglois est deffait.
Chap. XI. Henri II comte de Rodès fait son testament en 1301, et laisse heritiere de tous ses biens Cecile comtessse d’Armagnac la plus jeune de ses filles. Par là, la comté de Rodès fut unie à l’Armagnac, et l’a toujours été jusqu’à Henri IV qui la reunit à la couronne. Henry II fit de grands legats à ses autres filles. Ysabeau, sa fille ainée, femme de messire Geoffroy de Pons eut la vicomté de Carlat qui par ce moyen fut separée de la comté de Rodez. Isabeau et Geoffroy la laissèrent à leur fils et heritier Bernard de Pons qui la vendit à Jean de France du de Berry fils du roi Jean et frere de Charles V, lequel l’ayans jouie quelque temps, la donna pour partie de dot à sa fille Bonne qui epousa Bernard comte d’Armagnac et de Rodes. Henri II laissa à sa fille Valbourges, femme de Gaston d’Armagnac, la vicomté de Creysseilh et la baronnie de Roquefeuilh, à Beatrix femme de messire Bertrand de La Tour, les baronnies de St Christophle et Escourailles. Henri II meurt vers 1314, et fut enseveli à l’abbaye de Bonneval. En lui finit la branche masculine des comtes de Rodès depuis la separation de la comté de la comté de Thoulouse.
Après la mort de Henry, il y eut un grand proces au Parlement de Paris pour la succession entre Cecile sa derniere fille et son heritiere testamentaire et ses autres filles. Ysabeau fut la premiere qui attaqua le testament de son père. Cecile fut maintenue par arret de 1312 contre sa sœur. Cecile en fit homage au roy, avant la reunion de la comté de Thoulouse à la couronne. C’etoit aux comtes de Thoulouse que ceux de Rodès faisoient homages. Cecile, par son testament, laissa la comté de Rodès à son fils ainé Jean d’Armagnac et fonda cinq chapelles, la derniere à l’Hopital St Georges qui est à Rouzon dependant de l’Hopital d’Aubrac, laissant à chacune un revenu suffisant pour un chapelain, ordonna à son
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heritier de porter les armes de Rodez qui sont un lion rampant au leopard lionnes.
Ch. I. Origine de la maison d’Armagnac.
Les anciens Gascons etoient ces peuples qui occupoient la Navarre du coté d’Espagne depus les Monts Pyrennées, de là ils se repandirent en France, et vers 592 ils firent une irruption dans la Gascogne aquitanique qu’ils pillerent ([G. T.][295], lib 9, ch. 7) Cette nouvelle conquete fut appelée Gascogne du nom de ses conquerans. Ils y etoient déjà etablis sous Dagobert, puisque Aribert son frere chassa ces peuples ou subjugua cette partie conquise depuis la Loire jusques aux Pyrennées qu’il reunit à son royaume de Thoulouse. (Voyez le moine Aimoin, lib. 4, ch. 6) Les habitans de cette nouvelle Gascogne[296] s’etant revoltés après la mort d’Aribert, le roy Dagobert les contraint de le reconnoitre. Ils avoient des seigneurs naturels (qu’on trouve appellés ou ducs ou comtes), lesquels reconnoissoient les rois de France pour souverain.
La suite de ces ducs de Gascogne n’est pas connue. On trouve un Lupus sous Pepin et Charlemagne. Ce Lupus avoit donné retraite à Hunauld duc d’Aquitaine poursuivi par le roy de France (Supplément d’Aimoin, lib. 4, ch. 68).
L’auteur pretend que les ducs de Gascoigne furent d’abord electifs. Il fait venir les comtes d’Armagnac d’un Sanche Mittare fils puiné d’un roy de Castile appellé Sancius. Ce Sancius Mitarre ayant été elu duc par les Gascons, rendit cette duché hereditaire à ses enfans et successeurs. Celuy-ci eut trois enfants : Sanche-Garcie, Guillaume-Garcie, Arnaud-Garcie. Le premier fut duc ou comte de Gascogne, le 2e comte d’Armagnac, le 3e comte d’Astarac.
Guillaume-Garcie comte d’Armagnac eut 2 fils Bernard-Luse comte d’Armagnac et Otton fut comte de Fezensac.
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Chap. 4.
Arnaud-Garcie de Gout, frere de Clement V, eut un fils nommé Bertrant, et celuy-ci une seule fille nommée Regine de Gout qui epousa Jean I comte d’Armagnac, qui par ce moyen devint vicomte de L’Homagne et de Hautvillar. L’auteur dit n’avoir jamais trouvé le testament du pape Clement V.
Les vicomtés de Lomagne et Hautvillars ensemble la ville et mandement de Leytoure et de Montsegur, avoient été recouvertes par le roy Philippe le Bel dès l’année 1301, au moyen de certains echanges passes avec messire Helies de Talayrand comte de Perigort. Je ne saurois bonnement dire à quelle intention sa majesté voulut avoir ces places et seigneuries, mais tant y a que les ayant en son pouvoir, il les dona à Phelippe son second fils, lequel à ces fins il émancipe ainsi que j’ay vu par acte du dixième jour du mois de decembre mil trois cens cinq. (C’est ce Phelippe qui fut roy de France après Louis Hutin, et qui fut appelé Philippe le Long). Ce roy[297] qui ne tachoit que d’obliger Clement V aux fins d’en obtenir ce qu’il desiroit, se fit remettre en ses mains par son dit fils les dites vicomtés et villes de Lectoure et de Monsegur, desquelles il fit don à messire Arnault et Bertrant de Gout son fils, frere et neveu dudit st Père, voyant bien qu’il ne luy scauroit faire un plus grand bien que d’agrandir les siens, et par ce moyen ainsi il satisfaisoit en partie aux dommages et ruines qu’avoit aporté aux terres et bien(s) dudit Arnaut de Gout par son frere le comte de Valois (quand ce prince vint en Guienne faire la guerre aux Anglois). Cette devastation avoit rendu les De Gout ennemis de Philippe. Clement s’etoit reconcillié avant son election etc. (voyez St Antonin, Chronique). Ce don est du 14 decembre 1305. Ce(s) mots : … in servitiorum per ipsum dominum Arnaldum et suos eidem domino regi Philippo et suis impensorum renunciationem et satisfactionem dampnorum et expensarum pro servition dicti regis Philippi sustentorum et passorum, demontrent assez que ce don avoit été fait pour contenter le pape et dedomager les siens des pertes par eux souffertes à cause du passage de l’armée de Charles de Valois, et pourroit etre aussi que cela avoit été arreté par quelque ung des articles secrets accordés entre le roy et le pape à leur premiere entrevue, car ce don fut fait immediatement après son sacre…. En 1336, au mois d’octobre, Philippe de Valois, sur quelques droits qu’il pretendoit sur Lomagne, Hautvillars, Leytoure et Monsegur les retira et donna au comte d’Armagnac la comté de Gaure, mais le comte d’Armagnac ayant allegué
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qu’il avoit été lezé dans cet echange, il y rentra en 1343, et de plus le roy luy laissa la comté de Gaure en pardon.
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Au chap. 9.
Pendant que le roy d’Angleterre ou le prince de Galles occupoit la Guienne, le prince anglois fit faire à Bordeaux des monoyes que l’auteur examine ici. Il tire ce qu’il en dit d’un mémoire qu’il avoit en main, contenant toutes les monoyes qui furent forgées en France, depuis l’an 1297 jusqu’à l’an 1425.
Et à noter, dit ce mémoire, que l’an 1362 en janvier le roy d’Angleterre fit forger au duché de Guienne monoye d’or appelées guyane et donna un marc d’or soixante guyannes[298].
Item fit faire monoye d’argent appellée grand guyane à neuf deniers de loy et quatre sols de tailhe courans pour vingt deniers la piece. Item fit petits guyancs à onze deniers de loy et dix-huit souls sept deniers de taille courans pour cinq deniers pieces. Item fit forger guyancs noirs à deux deniers seize graons de loy et dix et huit sols neuf deniers tailhe courans pour un denier la piece, et donna cours aux guyancs d’or pour seize sols quatre deniers guyancs et au florin pour treize sols. Dura cette ordonnance des monoyes dès l’an 1362 jusqu’en l’an 1364, en janvier, auquel an et mois, le roy d’Angleterre donna la principauté d’Aquitaine à nostre seigneur le prince, lequel fit faire les monoyes qui s’ensuivent :
L’an 1364, au mois de janvier, donna le prince en marc d’argent cinq livres quinze sols, item, en marc d’or soixante huict guyanes. L’an 1364 au mois de septembre donna le prince en marc d’argent cinq livres quinze sols, item en marc d’or cinquante deux nobles. L’an 1365 le 15 octobre, donna le prince en marc d’argent six livres cinq sols. Item en marc d’or cinquante deux nobles, et est à noter qu’en l’an 1365 le 18 du mois de mars nostre sgr le prince fit faire nouvelle monoye d’or, appelée fort guyanne courans pour vingt sols guyanes la piéça, et don(n)a en marc d’or soixante sept fortz quant à l’argent ne changea rien, mais valoit pour lors le marc d’argent six livres cinq sols. Voila de cinq sortes de cette monoye qu’on appeloit guyanes, scavoir guyanes d’or courans pour 16 sols 4 deniers, guyanes d’argent grands courans pour 20 d. pieces, guyanes petits d’argent ayant cour, pour 5 deniers et guyanes noirs courans pour un denier piece, outre lesquelles quatre especes de guyanes le prince en l’année 1365 fit forger une aultre cinquieme pièce de guyane en or appellées fort guyanes courans pour 20 sols, desquels à mon avis Froissard veut entendre parce ce qu’ils etoient de la valeur d’un franc qui avoit alors cours en France pour 20 sols, et pouroit-on dire avec grande verissimilitude que Froissard avoit en cet endroit « fort » et non « franc », mais que ceux qui ont voulu corriger ses livres je crois, mieux corrompre, sous couleur de les mettre en meilleur langage, ne sachant que c’etoit que « fort », et y mirent « franc ». Il n’est pas croiable que le prince de Gales qui faisoit monoye en sa principauté d’Aquitaine et à laquelle il mettoit nom divers à celle de France eusse jetté cette imposition[299] en autre monoye que en la sienne, et que Froissard qui etoit domestique de ce prince eut ignoré le nom de la monoye que son maitre avoit fait forger un ou deux ans seulement devant. Quoiqu’il en soit cette imposition fut jettée sur toute l’Aquitaine par le conseil de l’eveque de Rodez chancellier du prince (Froissard), pour la faire agréer … Bertrand de Cardaillac.
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Le prince Edouard convoqua les 3 etats de sa principauté, que Froissard appelle à la mode d’Angleterre en Parlement à la ville de Nyort où ils se trouverent partis en leurs opinions car ceux de Poitou, Xaintonge, de Lymousin et autres de par de çà agréoient assez cette imposition, mai ceux de la Haute-Gascogne, de Rouergue, Quercy et autres de par de çà ne vouloient consentir à icelle etant dessous, mais poussez par le comte d’Armagnac et ses adherans (Froissard dit leurs raisons 1° vol., c. 240), le sire d’Albret son neveu, le sire d’Albret etoit fils de mad. Mathe d’Armagnac, sœur du comte d’Armagnac. Le voyage du prince de Gales en 1367 en Espagne pour remettre Dom Pedro sur le trone de Castille fut la cause de la perte de sa principauté, car pour se refaire des grandes depenses qu’il avoit faites en cette guerre d’Espagne, il fut obligé de mettre des impositions insuportables, qui furent le pretexte dont les sgrs d’Aquitaine se servirent pour secouer le joug dont ils gemissoient depuis le traité de Bretigny. Le sire d’Albret etoit en particulier tres mecontent du prince. Celuy-ci, avant de partir pour l’Espagne, et se trouvant au milieu des barons et seigneurs, etc. de sa cour, demanda au sire d’Albret combien il pouvoit luy amener de troupes, le sire d’Albret repondit qu’il pouvoit bien amener mille lances. Edouard, etonné de voir un vassal si puissant, se tourna de coté et lui dit : … Eh bien, ajouta-t-il au sire d’Albret, je les retiens tous en [------][300]. Le sire d’Albret se mit en grande depense pour la levée de ses gens, mais il reçut après l’ordre du prince de Gales d’en congedier 800, et de n’en retenir que 200, tels qu’ils etoient sur son etat, de quoy le sire d’Albret, piqué, ecrivit une lettre fort vive au prince, qui retint sa colere, mais le sire d’Albret craignat les suites de son ressentiment commença à traverser le prince, etc.
Dans l’assemblée de Nyort, les seigneurs opposans dirent qu’ils vouloient prendre conseil des autres sgrs, barons, prelats, nobles, etc. de leur pays, et le prince leur accorda du temps, pour ce faire leur assignant un jour pour revenir à Nyort. Les comtes d’Armagnac, d’Albret, de Cominge, de Perigord, etc., revinrent dans leur pays, et loin de retourner, appelerent au roy de France de ce fouage, quoique par le traité de Bretigny le roy de France eut cedé l’Aquit. en toute souveraineté, renonçant au ressort etc. (voyez Froissart, vol. I, ch. 240). L’auteur pretend ici que c’etoit le comte d’Armagnac (Jean I, comte d’Armagnac) qui menoit toute cette affaire qu’il avoit concertée en secret avec le roy, au contraire Froissard pretend qu’il y cooperoit seulement.
L’auteur pretend que ce fut Charles V qui poussa de sous main le comte d’Armagnac[301] à faire ce remue menage car ils avoient deja passé entre eux certaines conventions par lesquelles le roy promettoit au comte afin qu’il relevat à lui cette appellation et attirat à lui tant de sgrs et villes de Gascogne qu’il pourroit, les comtés de Bigorre et de Gaure[302] etc., les villes de Montreal, etc., et, pour preuves, cite les lettres patentes suivantes :
Charles, par la grace de Dieu roy de France, à tous ceux qui ces presentes verront, salut. Savoir faisons que, comme nous ayons fait certaine accordance avec nostre tres chier et amé cousin le comte d’Armagnac sur certaines choses touchant les renunciations de la souveraineté et ressort du pays de duché de Guienne, nous, au dit comte, avons promis et promettons en bonne foy et parole de roy luy donner et octroyer pour luy, ses hoirs et successeurs qui de luy auront cause (faites toutes fois et accomplies les conditions mises au dit traité) les cités, villes et chateaux et forteresses qui s’ensuivent, c’est à savoir les comté de Bigorre et de Gaure, item les villes et lieux de Montreal, de Mesin, de Francequas, d’Astefort, de Laverdac, de Fageiroles, de Cauderon, de Vicmée, de Mas d’Agen … les homages de Casaubon, de Casaubondis, de Podenas, avec les premieres appellations des dites comtés, villes et lieux, etc. Donné à Paris au mois de juillet 1368[303].
Et bien que les conventions accordées entre le roy et le comte d’Armagnac mentionnées ez dites lettres n’y soient insérées, elles y sont toutes fois attachées de cette teneur, c’est à savoir que au cas que le roy d’Angleterre ou le prince de Gales son aisné fils nous addr., pour cause des appellations souveraineté et ressort du pays et du duché de Guienne, ou aucunes d’icelles choses
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nous feroit ou commenceroit guerre, ou icelle qui auroit commencé continueroit, venant contre la paix par eux promise, et par ce le comte d’Armagnac nostre dit cousin sera tenu de nous aider et conforter contre nos adverseres.
Le 2e article porte que le dit comte ne pourra renoncer audit appel sans le consentement du roy.
Le 3e, qu’il ne pourra faire aucun pacte ou accord dans son consentement.
Le 4e , item, que nostre dit cousin appelant sera tenu de tout son pouvoir par lui, ses amis et alliez nostre fait soutenir et ainsi devons nous faire de luy, selon que nous aurons plus ou moins à faire en nostre royaume en bonne foy gardant de part et d’autre.
Le 5e article : que le dit comte servira le roy au besoin en trois senesch. de Toulouse, Carcassonne et Baucaire ez pays d’Auuvergne, Berry ou de Torenne.
6e : après que la dite appellation par nostre dit cousin aura été faite et par nous reçue, et guerre pour ce par nos dits adversaires contre nous commencée après le dit appel par nous reçu, comme dit est, et donnés rescripts, nostre dit cousin, son fils ni leurs hoirs et successeurs rentreront jamais en l’hobeissance du roy d’Angleterre, ni du prince son fils, ni ne pourront renoncer sans nostre licence et consentement à la dite appellation par eux faite, ni ne consentiront jamais que le dit roy d’Angleterre ni le prince ayent la derniere souveraineté et ressort d’un ni de leurs terres ou pays, si ce n’etoit de notre consentement ou de nos successeurs roys de France qui pour ce temps seront.
L’auteur conclut de ces 6 articles que c’etoit le comte d’Armagnac qui remuoit toute cette affaire et poussoit les autres sgrs deGascoigne ; mais que le roy etoit le motif de tout, et que secretement il induisoit le comte à interjetter cette appellation, laquelle enfin seroit cause de l’ouverture de la guerre qu’il desiroit, mais n’en vouloit etre reputé l’auteur. Ce roy n’etoit pas sans cause appellé sage. Il semble que le comte d’Armagnac etoit pratiqué de longtemps auparavant, car son fils etoit devenu homme lige du roy, et luy avoit preté serment de fidelité, de le servir envers et contre tous des l’an 1356, moyennant la pension de 4.000#, come j’aay vu par letrres patentes de l’assignation de cette pension sur les chatellenies de St Jayous[304] et St Jean de Loue dattées du 18 aout 1356[305].
Ainsi le comte avoit le cœur tout françois, et n’attendoit que quelque bonne occasion pour se retirer de l’obeissance du roy d’Angleterre. Chap. 10. Au chap. IX precedent, l’auteur observe que la cause du mecontement du comte d’Armagnac, outre le regret qu’il avoit de se voir aliené de la couronne, il avoit du mecontement contre le prince … par le refus qu’il avoit eu de luy en la ville de Charte d’interceder envers le comte de Foix[306] pour la remission de sa rançon soit pour ce qui s’etoit passé entre le prince et le sire d’Albret son neveu, rapporté ci-dessus.
Chap. XI. Comme le roy Charles V l’ap(p)el du comte d’Armagnac et de ses adherans sur l’imposition du fouage et des raisons qui le porterent à ce faire, nous avons dit ci-dessus que le roy Charles faisoit semblant de ne vouloir ecouter les sgrs de Gascoigne et de trouver de grandes difficultés
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sur leur requete, mais ce n’etoit qu’en apparence exterieure, pour montrer qu’il vouloit religieusement garder la paix de Bretigni, et d’ailleurs son oncle le duc de Berry et bon nombre d’autres grands seigneurs de France etoient encores en ostage en Angleterre depuis la delivrance du feu roy son père, lesquels il vouloit recouvrer, ce qu’il n’eut scu faire s’il eut accordé deuement aux Gascons leurs requete, car il voyoit bien que les Angloys prendroient cela pour une infraction de la paix. Il se dissimula donc jusques au retour des dits ostages, lesquels etant de retour en France, il passa oultre à la reception du dit appel. Mais ce fut en forme de jugement en sa court du Parlement, avec l’advis et conseil des pers de France et autres sgrs de la dite court, ouis le comte d’Armagnac, le sire d’Albret, les comtes de Perigort et de Cominge, les vicomtes de Carmaing etc. (Froissard, vol. I, ch. 247).
Froissard ne dit pas quel pretexte l’on trouva à cette reception d’ap(p)el, veu qu’il semble et se tenoit on pour tout resolu, que le roy de France par la paix de Bretigny, avoit renoncé purement et simplement à toute souveraineté et ressort qu’il pouvoit pretendre sur la Guienne, et si falloit-il donner quelque couleur à cette reception, mais la verité est telle que le roy et ceux de son conseil soutenoient que le feu roy n’avoit par cette paix renoncé entierement à la souveraineté de Guienne, mais seulement promis de surseoir à l’usage et exercice d’icelle, jusques à la fete de St André pour lors prochaine. Cette raison ne se trouve dans Froissard, ni dans aucun autre historien françois, mais je la tire d’une lettre missive que en ce temps là le roy ecrivit au sgr de Severac par laquelle sa majesté luy donne advis de la reception de cet ap(p)el, et des raisons tant et quant qui l’avoient induit à ce faire, elle est inserée ici quoique fort longue :
De par le roy, sires de Severac, nous sommes advertis que aucuns s’efforcent et veulent s’efforcer de semer et publier au pays de Guyenne que nous voulons venir contre le traité de la paix faite entre nostre tres honoré sgr et père dont Dieus ait l’ame d’une part et très amé frere le roy d’Angleterre d’autre, et commencé matiere de discort pour ce si comme ils dient que nous avons reçus les appellations faites à nous et à nostre court de Parlement de plusieurs nobles et bonnes villes du pays de Guienne qui ont apelé de nous et de nostre dite court de certaines indictions et fouage que nostre très cher et très amé neveu le prince de Galles duc de Guienne de nouvel a decerné et commandé etre levées sur tous les subjects dudit pays, et s’efforcent de vous doner à entendre que nous ne le pouvons faire par le traité de la dite paix, et que le dit pays est osté de nostre souveraineté, ni ne doit plus ressortir à nous, et parce que par teles persuasions ne contenans verité vous ne fussiez decues, et aussi qu’il peut etre qu’aulcunes personnes simples dudit pays pourroient avoir ignorance dudit traité de paix, vous faisons scavoir qu’il est verité que plusieurs nobles, grands sgrs et bonnes vil(l)es du dit pays de Guienne sont venus par devers nous et nous disent qu’ils avoient apelé de nostre dit neuveu à nous et à nostre dite court de Parlement des dites indictions et fouages que nostre dit neveu avoit ordonnées et mises sur le dit pays en perpetuelle servitude contre leurs franchises et libertés anciennes, lesquelles devoient etre tenues et guardées par le dit traité de paix et de plusieurs griefs dependans des dites indictions et fouage et autres griefs qu’ils disoient
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qu’ils eclairciroient en temps et lieu par devant nous, et nous ont requis comme nous devanciers roys de France ayant été toujours leur sgr souverain, et à nous et à notre court ayant toujours acoutumé de recourre et ressortir et non ailleurs des griefs que fait leur etoient des ducs de Guienne quant ils y etoient ou de nous seneschaux quant le domaine de la duché etoit en nostre main, que nous les [re---sions][307] à leurs appelations et leur donissions ressorts et adjornement en cause d’appel, protections, sauves gardes et inhibition accoutumées en tel cas, et disoient que si nous leur reffusions de droit et de justice, ils auroient occasion de se plaindre de nous, et de ce nous sommerent et requirent à grand instance par plusieurs fois, et sur ce eumes grande et meure deliberation avec nostre conseilh, et parce que clairement est contenu audit traité que la souveraineté et ressorts des pays baillés en domaine par la dite paix à nostre dit frere le roi d’Angleterre demeuroient et demeurent à nous en tel estat et en icelles memes manière et entiereté qu’il est oyt au temps du dit traité et nostre dit sgr et père par la dite paix promut à surseoir d’user des dites souveraintés jusques à la St Andrieu qui fut en l’an mil 361 tan seulement, laquelle est passée longtemps y a, et aussi le dit jour passé, en pouvons et devons user aussi entierement comme oncques fire nous devanciers et que de riens n’en sommes forclos, n’onques nous devanciers, ni nous ne revoquames ny icelles, ne transportames hors de nostre mains, ainçois furent par exprès reservées en la translation du domaine, comme dit est. Considerant aussi que par la dite retention et reservation des dites souverainetés et ressorts, droit etoit et est acquis et interest auz diz apelés d’apeler et ressortir à nous et ainsin qu’il est à nous d’avoir le ressort, ce que sans faillir de justice (ce que nous devanciers ne firent à leur subjects, et nous ne ferons si Dieu plait), ne pouvons ni devons refuser leurs dites appellations, et pour ce les avons reçus et donné ajournements, inhibitions sauves gardes et protections ainsin qu’ont nous devanciers accoutumé de faire à vous et toutz nous aultres bons subgiets dudit pays qui toujours ont été de la couronne de France, guardée et rendue loyauté et hobeissance afin que vous puissiez mieux savoir la verité des choses dessus, et qu’il vous faut clairement aparoir que nous ne faisons et avons fait en rien contre le dit traictié, mais selon ycelluy ce que nous pouvons faire, nous vous advisons afin que vous ne feussiez deceu par vous doner à entendre le contraire. Et aussi, afin que vous soyez advisiez de faire toujours vostre debvoir tel comme subgiet doit faire à son sgr souverain, et sous l’ombre d’ignorance ne vous en puissiez excuser, car nous tenons fermement que sciemment vous ne ferez que ce que faire debvez. Donné à Paris le troisième jour de decembre.
On trouve dans cette lettre des particularités qui ne se trouvent dans Froissard, après lequel tous les autres historiens copient, et (ne) pense pas que le roy escrivit seulement au dit sgr de Severac. Je crois qu’il fit de semblables lettres à tous les sgrs et bones vil(l)es de Guienne, pour leur oster toutes les mauvaises impressions qui leur pouvoient etre données sur ce sujet, et leur faire voir qu’il n’avoit en cette reception d’appel contrevenu au traité de Bretigny, comme les Anglois en faisoient courir le bruit. Il cause sa justification sur ce que le feu roy son père n’avoit par la dite paix renoncé purement à la souveraineté et ressort de la Guienne, mais promis seulement de
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surseoir l’experience de la dite souveraineté pour le temps specifié et lequel depuis etoit expiré. A la verité ils se voyent des lettres ou chartes de cette paix qui parlent de cette façon là et nettement celle que Denys Sauvage met tout au long en ses notes sur Froissard donnée à Bretigny le 25 mai 1360, que je voudrois croire etre la premiere chartre que fusst despechée sur cette paix, et que c’est celle que l’on nomma la chartre de Bretigni. Je netrrai ici les mots d’icelle concernant les surceanses : Ainsi nous a promis nostre dit frere (c’est le roy d’Angleterre qui parle du roy de France) que lui et ses hoirs surcoirront d’user des souverainetés et ressorts jusques aux termes des renonciations en toutes les cités, comtés, viles et chateaux, terres, pays et forteresses doibvent demeurer par ycelluy, et aux autres qui, à cause du dit traictié, nous seront baillées et qui doibvent demeurer à nous et à nous hoirs, sans ce que nostre fit frere, ses hoirs à cause de la couronne de France jusques en termes dessus eclaircis et yceux du [----][308] puissent uzer d’aulcuns services et souverainetés, ni demander subjection, sur nous, nous hoirs et nos subgiets d’icelles, presens ou advenir, ni querelles ni appeaulx en leurs cours recevoir, ni escrire à icelles, ny de jurisdiction aucune uzer à cause des dits comtés, cités et viles, etc.
Mais je ne vouldrois assurer que ce fut la chartre de cette paix sur laquelle le roy fondoit sa justification, parce qu’elle ne fait aucune mention de la fete de St André, mais en general jusques aux termes des renonciations[309]. Il pourroit etre qu’il y en avoit une autre qui prefigurat en particulier ce terme de la St André, car les lettres de cette paix furent faites trois ou quatre fois. Celuy meme que Froissard rapporte au chapitre 212, vol. I, ne sont pas les premieres qui furent dressées à Bretigni, car ce sont seles qui furent refaites à Palais orsque le roy Jean fut ramené d’Angleterre et elargi de sa prison qui sont datées du 24 octobre 1360, ou celles de Bretigni qui sont du 25 du precedent moys de may. Faut voir les lettres du 26 octobre 1360, inserées en l’annotation 86 de Denys Sauvage sur le 1er volume de Froissard, où il est parlé du terme jusques à la fete de St André. Je suis en cette opinion que nos rois reservarent quelques unes de ces tiltres pour s’en servir en temps et lieu et recouvrer un pour au moyen d’icelles ce qui pour lors leur etoit estorqué par une violente mais la tout urgente necessité et avec une telle rudesse et si barbare cruauté que l’on eut jamais auparavant veue ni ouye comme ils firent à ce coup, que l’occasion s’en offroit.
L’appel admis, Edouard est cité, la guerre est declarée. La premier vile qui se remit à l’obeissance du roy fut Rodez, comme je l’ay apris par le mémoire des monoyes de laquelle ci-devant j’ay faite mention où se sisent ces mots : l’an 1368, 17 sept., la vile de Rodez avec tout le comté, d’anglois se fit françois, et un David Codarc lieutenant du seneschal de Rouergue pour le prince d’Aquitaine vint par devant ladite ville en armes le meme jour. Je dis que ce fut la premiere parce qu’elle se declara au mois de septembre, et l’appellation des seigneurs gascons (qui fut celle qui ouvrit la porte à la guerre), ne fut reçue qu’en janvier après, comme il se collige de ce que Froissard en dit ez chap. 246, et 247, vol. I, prenant le commencement de l’an à l’Incarnation (25 mars), et non à la Nativité (25 decembre)[310], comme il se fait toujours, de sorte qu’à ce comte la dit ville se rendit françoise avant l’ouverture de la guerre, de quoy le roy lui seut si bon gré qu’il luy conceda beaucoup de privileges, comme il se voit ez archifs de la ville etc.
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Le seneschal de Rouergue qui se tenoit alors à la Villeneuve d’Agenois, averti de la defection de Rodez, vint aussitôt en Rouergue pour ce que celoit et y donner ordre. S’etant donc mis en chemin avec 60 lances et deux cens archers, il tomba en embuscade qui lui avoir été dressée à deux lieues de Montauban vers le pays de Rouergue par les comtes de Cumenie et de Perigort, lesquels etant en cette saison en la ville de Caussade apartenant au comte de Perigord et et sachans que le seneschal s’en venoit en Rouergue pour l’occasion que dessus, l’alerent attendre en chemin et le chargerent si rudement qu’il fut contraint de se sauver dans Montauban à course de cheval laissant ses gens à la merci des dits comtes, qui en mirent en piece une partie, et firent les autres prisonniers. Froissart fait mention de cette rencontre ch. 250, vol. I, mais il le faut [----][311] qu’il dit que le seneschal qu’il appelle messire Thomas , bien qu’il s’apelat de Withevale (ou Witherwale)[312] s’en vint après en la ville de Rodes, laquelle il rafraichit de vivres et de munitions de guerre, bien que pour lors cette ville ne fut plus en son hobeissance, s’en etant auparavant distraite, comme nous avons dit. Mais Froissard s’est encore abusé, ayant pris Rodez pour Villefranche, pensant comme c’est la ville capitale de Rouergue, que ce aussi dut etre le siege du seneschal, ce que n’est. L’on doit en cela ajouter plus de foy au petit mémoire que nous avons amené ci-dessus escrit par un qui vivoit de ce temps, là qui etoit sur ce lieu, et qui vit tout ce qui s’y passa, qu’à Froissard qui n’etoit de Rouergue ni de ce temps là, et dans les livres duquel se peuvent remarquer mile fautes sur les noms propres, et notamment de ceux des viles, prenant le plus souvent l’une pour l’autre, comme en ce meme chapitre parlant de la vile de Milhau qu’est en Rouergue, dans laquelle il dit que ce seneschal se retira, il l’appelle « Milan », et ainsin de plusieurs autres. Apres Rodez, plusieurs viles suivirent, savoir Milhau, et une autre forte place que Froissard apelle tantot Wanclere ou Wauclere[313], et tantot la Roche de Wauclere, qu’il dit etre en Bretagne. Par son recit il paroit que ce mot « en Bretagne » est de trop, la Bretagne etant à plus de 100 lieues de Rouergue, dont il parle en cet endroit, où il n’y a aucune ville de ce nom [-----][314] environ, l’auteur soubçonne qu’il faut entendre le fort appelé aujourd’huy Roche de Valsergue, une des plus fortes places du Rouergue assises sur un rocher haut et eminent, distant de 3 à 4 lieues de Milhau.
Ce Jean I. d’Armagnac, dont on vient de parler, meurt à Belmont, diocese de Montauban, en 1373. Il avoit epousé dame Beatrix de Clermont. Son fils ainé Jean II fut son heritier, lui laissant les comtés d’Armagnac, Rodez, Fezensac, les vicomtés de Carlat, Murat, Lomagne et Hautvillat et Manhoac, les baronnies de Mauleon, Benaven et autres terres, ce qui le rendoit un des plus puissans sgrs du royaume.
Ch. 13. Jean II comte d’Armagnac, apelé contrairement le Comte Gras, de sa femme [----][315].
Jean II avoit epousé du vivant de son père mademoiselle Jeanne de Perigord, fille ainée de Roger-Bernard, comte de Perigord, à laquelle fut constituée en dot la somme de cinquante mil florins d’or payables aux termes qui seroient ordonnés par nostre St Père le pape Innocent VI. Le contrat de ce mariage fut passé à Château-Gaillard le 21 nov. 1359. J’au veu en quelques memoires que la dite dame aporta en dot la baronie de Caussade à la maison d’Armagnac, mais cette constitution de dot n’en parle en aucune façon. Je ne veux pas nier que au moyen de ce mariage, la dite baronie n’aye demeuré aquise à cette maison ez biens de laquelle elle se trouve encore de present jointe, mais ce fut que le dit Roger-Bernard comte de Perigord, ayant delaissé un fils mâle nommé Archambault qui luy succeda en tous ses biens, ycelluy Archambault et ses enfans delaissans la dit Jeanne comtesse d’Armagnac, leur tente, laquelle leur succeda non seulement en la dite baronie, mais aussi en tous les autres biens de Perigord[316]. Cette baronie consiste en cinq beaux et grands mandements, savoir
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en celuy de Caussade que je trouve aujourd’huy engagé à mr le baron de Paliesens, celui de Molieres, de Montalzat, de La Françoise et de Ste Livrade.
De ce mariage sortirent 2 enfans males qui furent comte de Rodez et d’Armagnac, l’un après l’autre, nés lors du decès du pere (Jean I.), qui en fait mention dans son testament, et une fille nommée Beatrix mariée, 1° à Gaston de Foix fils unique de Gaston Phoebus comte de Foix, 2° avec Bernavo vicomte de Milan.
Ici l’auteur refute mr de Beloy (avocat general au parlement de Thoulouse), qui dans un plaidoyé qu’il fit l’an 1607 sur la verification de l’edit d’union de l’ancien domaine de Navarre (imprimé depuis) pretend que ce fut Jean 2nd qui fit l’appel, et qui entraina le comte de Perigord (son beau-pere). L’auteur prouve le contraire, et se plaint que mr de Beloy qui avoit travaillé sur des memoires qu’il luy avoit envoyé ne fait pas mention de luy, et qu’il a tout confondu.
Chap. 14. renouvellement de guerre entre les comtes d’Armagnac et de Foix, et de la paix qui fut entre eux arretée. Le comte d’Armagnac est forcé de se rendre à discretion, etant assiegé dans la ville de Cuseres sur Garonne (Froissard, vol. dernier ch. 3). 20 autres sgrs furent pris, les autres rançonnés à 200.000 # payés avant de sortir. La guerre recommence, une partie de la Gascogne fut reduite en friche, jusques en 1379. Charles V deffend le voye de fait, on s’accomoda par le mariage de Beatrix, fille du comte d’Armagnac avec le fils du comte de Foix. Retraite du prince de Gales en Angleterre. Prise de Bergerac par le duc d’Anjou, puis elu roy de Sicile, où il va. Il en revient bientôt après, à cause de la mort de Charles V. Le duc d’Anjou declaré regent du royaume pendant la minorité de Charles VI, et le duc de Berry son frere fut en sa place gouverneur de Guienne et de Languedoc. Le comte de Foix disputoit ce gouvernement, soutenu par ceux de Thoulouse, il en avoit meme eu les provisions, mais le duc de Berry oncle du roy l’emporta, et celuy-ci fit son leutenant general du comte de Foix, en 1381. Le duc de Berry, en plusieurs lettres, prend le titre de duc de Berry et d’Auvergne, comte de Poictou, lieutenant pour mgr le roy en nos dits pays, et en toute la Languedoc et duchié de Guienne. En 1382, Charles VI va [-----][317] contre les Flamans (ou ceux de Gand, et gagne la bataille de Rosebegue, le 25 novembre 1382, dans laquelle perirent 25 à 30 mil hommes des ennemis que l’auteur appelle les Gaulois).
Chap. 15. Comment les habitans des pays d’Auvergne, Rouergue et Gevaudan se mirent en la protection du comte d’Armagnac, contre les compagnies des voleurs tenant le parti des Anglois, et de la mort dudit comte (ch. 15).
La guerre de Flandres epuisa les finances, et les compagnies profiterent de la [------][318] du gouverneur (Jean de Berry) et de son lieutenant (le comte d’Armagnac), pour s’emparer des places et vexer les peuples. Ce n’etoit plus une guerre, c’etoit un brigandage. C’etoit des François qui faisant semblant de tenir le parti des Anglois [------ent][319] sur les comtés des pays d’Auvergne, Quercy, Rouergue et Gevaudan les places-fortes d’où ils pelloient la campagne etc., rançonnant les marchans passans, les habitans sur lesquels ils imposoient telles sommes que bon leur sembloient, que les [------------][320] etoient contrains un mois après l’autre leur aporter dans leurs forts, ou autrement n’etoient assurés ni en leurs personnes ni en leurs bestail, ni en la perception de leurs fruits. Ces contributions s’apelloient vulgairement apactis, comme j’ay trouvée en bon nombre de vieux tiltres. Froissard les appelle aussi de meme nom. C’etoit ce que nous apellions en ce pays durant le malheur de nos dernieres guerres « buletes », par ce à mon avis qu’elles etoient notifiées par les buletins à ceux qui devoient contribuer.
Ces places etoient sur le front d’Auvergne et de Rouergue, scavoir : Pozols, Vallon, Aloyse, Miremont, Carlat, etc. Les chefs de ces voleurs les plus insignes etoient Tete-Noire, breton de nation, Merigot Marcel, comme l’apelle Froissard, mais comme nous dirons après, il s’apeloit Merigol Marches, ou Marquès, et etoit Lymousin de nation. Tete-Noire s’etoit saisi du château de Ventadour, et Marquès tenoit Cassuriel, Aloyse, Carlat et Valon, tenues pour lors pour imprenables. Les habitans d’Auvergne, Rouergue et Quercy et Gevaudan, ne voyant pas revenir le duc de Berry, se retirerent vers le comte d’Armagnac pour trouver remede à leurs malheurs, pour l’aider à deffendre le païs. Les 3 etats de Rouergue assemblés à Rodez XI mars 1383, où se trouverent le vicaire general de l’eveque, le bayle du chapitre de Rodez et Aymeris de Niel pour le dom d’Aubrac, Remi [Br----][321] pour l’abbé de Conques, Dorde Lunel pour l’abbé de Bonneval, puis les principaux sgrs et les deputés des villes. Ils luy firent delivrer sept mille francs d’or. L’auteur cite les conventions qui furent accordées à cette assemblée entre le comte d’Armagnac et les etats de Rouergue. Jean second d’Armagnac meurt à Avignon en 1384, 26 may. Succede son fils, Jean 3.
Chap. 16. Jean 3 comte d’Armagnac qui epousa Marguerite comtesse de Cumenie (idest de Cominge).
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Bernard comte de Cominge qui vivoit en 1330 epouse Marguerite vicomtesse de Turenne qui, par son testament, institue son heritier le fils ou fille dont elle etoit enceinte. Elle accouche d’une fille et meurt. Six semaines après sa fille meurt, et le comte de Comminge devient vicomte de Turenne. Un sgr du Poitou dit l’auteur (il falloit dire de Saintonge), Reginald du Pont, fils de Geoffroy du Pont sgr de Riberac[322], en vertu de quelques precedentes substitutions a apelé à la succession de la dite Marguerite attaqua Jean 3, allegua que la fille de Marguerite etoit un parent supposé, et offrit de combattre le comte de Cominge en champ clos. Proces au parlement de Paris. Guy Pape en parle par ses decisions, question 623, qui assure que par arret de la court, l’accusation fut admise mais il n’est pas dit la suite, s’il y eut combat etc. Quoique il en soit la vicomté de Turenne au comte de Cominge, Bernard. Ce Bernard I eut Bernard II pere de Jean I, comte de Cominge vicomte de Turenne. Ce Jean mort en 1340 laissa 2 sœurs Jeanne et Eleonor. Eleonord eut pour son partage la vicomté de Turenne et epousa Guillaume de Beaufort fils d’autre Guillaume et de dame Jeanne Rogiere sœur du pape Clement VI[323], traitant ce mariage le cardinal de Cominge qui fit donner à la dite Eleonor si bonne part de biens de son dit feu pere à cause d’icelle alliance, si favorable et advantageuse pour lui, non que la vicomté de Turenne fut alors de si grand eclat que ce est de present. Ce lustre lui fut donné en consequence de ce mariage, parce que nos rois, pour de plus s’obliger les papes qui furent deux de cette maison, Clement VI et Gregoire XI, agrandirent de beaucoup cette vicomté de revenus et de beaux et grands privileges, desquelles ils jouissent encore de present. Cette maison de Beaufort fut resolue en celle de Canillac.
Jeanne, 2e sœur de Jean de Cominge pretendoit à tous les biens de leur pere. S’en saisit d’un autre coté Pierre Raimond fils puisné. Ce Bernard Ier comte de Cominge[324] prendoit revenir à sa succession comme plus prochain male. Ce different fut accordé par le cardinal de Cominge qui obtint du pape dispense de mariage entre Jeanne de Cominge et ce Pierre Raimond, d’où vint une fille seule (Marguerite), laquelle epousa Jean III d’Armagnac, dont elle eut 2 filles[325] seulement. Elle lui survecut, Jean etant mort en 1389, et epousa 2° autre Jean d’Armagnac comte de Pardiac, 3° avec Mathieu de Foix, un des enfans d’Archambault de Grayly et d’Ysabeau de Castelbon comte et comtesse de Foix. Elle fut maltraitée par ce 3e mari, qui la tint prisonniere longtemps, jusqu’à ce que par commendement de Charles VII, elle en fut tirée en promettant au roy de l’instituer son heritier en tous ses biens après la mort du comte de Foix, qui en jouiroit toute sa vie durant. Après sa sortie de prison, elle protesta de la violence, et retacta ce traité, et en donna une partie à Jean IV d’Armagnac. Celuy-ci se mit en possession du don qui lui etoit fait, mais Charles VII ayant pris cette demarche comme un crime de lese-majesté, le retint prisonnier fort longt temps à Carcassonne.
Chap. 17. Les guerres que le comte d’Armagnac exploicta en Guienne contre les Anglois rt de sa negotiation avec le capitaine des compagnies pour leur faire quitter les places fortes qu’ils y tenoient.
Jean 3 fut aidé pour dissiper les compagnies par le duc de Berry qui, l’ayant fait son lieutenant en Languedoc par lettres données à Thoulouse le 27 octobre 1386, luy ordonna 700 hommes d’armes payés par le roy. Le roy, la meme année, luy donna à meme fin 30.000# d’or de pension à prendre sur le Languedoc (lettres patentes données à St Germain le 23 janvier 1385[326]. Avec ces secours, il enleva aux Anglois environ trente places-fortes du pays d’Armagnac et de Cominge qui sont … Wufvalfete[327], Combruel, La Salvetat, Castelsagoat[328], … Montsegur, Castelmoron, Lassanuel, Montaut, Biron, Fagimont, Bazens, Espieu, Montesquieu, Pressan, Montastruc, Belcastel, Le Castelat, la plupart prises en 1386. Ces places etoient veritablement de l’obeissance du roy d’Angleterre, car celles qui etoient tenues par les routiers, elles ne reconnaissoient en aucune façon le roy d’Angleterre. Ils ne faisoient la guerre que pour eux, toutesfois qu’ils fassent parade du manteau des Anglois. Le comte alloit attaquer ceux-ci lorsqu’il fut mandé par Charles VI pour se trouver au voyage que ce prince avoit resolu de faire en Angleterre (pour l’attaquer). Ce voyage fut arreté en 1386. Le roy avoit deliberé de dresser la plus grande armée qui eut encore été
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vue en France. Il manda à tous les princes et sgrs du royaume de se trouver à l’Escluse en Flandres[329]. J’ay vu lettre que sur cette intention, le roy ecrivit au comte d’Armagnac par laquelle il luy mandoit de se venir trouver par où il seroit au 1er sept. avec 500 lances et 200 arbaletriers, ou s’il etoit empeché à la deffence du pays de Guienne, qu’il luy envoyat son frere, le comte de Charolois (Bernard d’Armagnac) avec 200 lances de bonne etoffe. Les 2 freres s’y trouvent. Le voyage fut rompu, de quoy les sgrs, specialement ceux de [------ons][330] furent fort courroucés, à cause des grandes depenses qu’ils avoient faites.
Le comte d’Armagnac revint donc pour fere la guerre aux routiers. Les provinces d’Auvergne, Vellay, Givaudan, Rouergue et Quercy, les seneschaucées de Thoulouse, Carcassonne et Beaucaire firent une assemblée pour aviser aux moyens. Il fut arreté que, ne pouvant les avoir par la force, le comte d’Armagnac parleroit aux capitaines pour negotier avec eux[331] et leur persuader d’evacuer les places au moyen de l’argent qu’on leur donneroit. L’assemblée arreta donc avec le comte les conventions que l’auteur donne au long. Iste est tractatus evacuationum , factas in loco Ruthenae, anno Domini 1387, 6 julii, die sabbati, indict. X etc. (Ceci est deja extrait d’un autre volume de mr de Doat). Ce traité eclaircit beaucoup [----][332] de Froissard, où les noms des capitaines des lieux sont cités[333].
Ce traité, quoique conclu en 1387, ne fut pas si tot executé, il fut traversé jusques en 1391, car l’auteu dit avoir vu le traité fait entre le comte d’Armagnac et le Bourg de Gartenex[334], sur la reddition du fort d’Aloyse, datté du 25 may 1390, etant le dit de Gartenex encore alors dans le fort.
Les causes de ces longueurs venoient des empêchements et traverses que le comte de Foix y donnoit dessous mains, ou y faisoit donner dessous mains par quelques uns des capitaines qui dependoient de luy, ou qui etoient de Bearn ou de Foix etc. Le comte de Foix, sachant que le comte d’Armagnac vouloit se servir de ses compagnies pour aller en Lombardie contre Jean Galeas Viscomti qui se disoit duc de Milan et qui tenoit prisonnier sa sœur femme de Bernardo Visconti son beau-frere, Gaston Phebus craignoit que le comte d’Armagnac n’en devint trop puissant, et qu’il n’emploiat ces forces pour renouveller leurs querelles[335].
D’un autre coté, le conseil du roy faisoit des difficultés, parce qu’il craignoit que les capitaines, apres avoir receu l’argent, ne tinssent pas parole etc. Voyez Froissard, vol. 3, chap. 95, (qui) parle au long de ces menées.
Chap. 18. Poursuite de la negotiation du comte d’Armagnac avec les compagnies, et comment enfin il leur fit vuider les forts.
Le comte d’Armagnac, ne pouvant deloger les capitaines qui occupoient (les) places-fortes en Auvergne, Rouergue, Quercy et Lymousin[336], se contenta de faire avec eux des treves qu’ils ne garderent pas tous. Perrot le Bearnois se saisit de Montfeirant en Auvergne. Malgré cette infedelité, le comte pratiqua un de ces capitaines qui etoit de grande creance (Aymerigot Marquès, qui occupoit non Aloyse, comme le dit Froissard, c’etoit le Bourg de Gardenex), mais un autre fort dont on ignore le nom. Le comte trouve le moyen de persuader ce Aymerigot qui evacua la place pour 10.000# comptant, dont il se repentit dans la suite et s’empara d’un autre fort ruiné en Auvergne[337], qu’il fortifiera (Froissard, vol. 4, ch. 14 et ch. 16). Dans la suite, ce Merigot Marquès, assiegé par le vicomte de Meaulx envoyé avec une armée par le roy, s’evada du fort et se retira chez un sgr d’Auvergne nommé Tornemine. Celuy-ci le livra, non entre les mains du duc de Berry comme le dit Froissard, mais au comte d’Armagnac, ce que l’auteur demontre contre Froissard par une lettre du roy meme au comte d’Armagnac[338], par laquelle Charles VI mande au comte de luy envoyer sous sauvegarde ce Merigot, que le Jean de Tornemine avoit arreté par commendement dudit comte. Merigot fut envoyé à Paris et executé aux Hales.
Le comte d’Armagnac fit si bien que les places rentrerent sous l’obeissance du roy moyennant 240.000# acordées par les etats des provinces. Il obtint abolition des mefaits de ces compagnies, pour s’en servir au voyage de Lombardie. Mais parcequ’il ne les pouvoit faire vuider tous ensemble à cause qu’ils ne dependoient pas d’un seul general, mais autant que de garnisons, au tant de chefs, il etoit contraint de capituler separement à prendre une garnison l’une après l’autre … il falloit neanmoins les tenir ensemble, affin qu’ils ne se debandassent et les faire vivre avec regle et discipline, et par les conventions qu’il avoit accordées avec les susdits etats, il etoit tenu de les conduire hors du royaume,
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de telle façon qu’ils ne pouvoient demeurer plus d’un jour en un meme lieu. Pour eviter donc les desordres qui s’en pouvoient ensuivre, il avoit donné charge au comte de Charolois son frere de se mettre aux champs et de retirer et conduire tous ceux qu’il feroit sortir des dites garnisons, et les faire vivre de telle façon qu’il n’y eut point de plaintes, pour le moins des habitans des provinces qui avoient contribué aux frais. Le comte de Charolois, pour cet effet, fut contraint de faire de cour-circuits et de roder tantot deça tantot dela avec cette armée qui grossissoit tous le jours de ceux qui vuidoient leurs garnisons et s’en venoient rendre à lui, et pour soulager d’autant le royaume, il conduit ces troupes en Espagne[339], et leur ayant fait passer les monts Pyrennées, il les mena fort avant dans le royaume d’Arragon, de sorte qu’il mit en [ser----][340] le roy d’Arragon qui ne pouvoit songer à quel dessein il conduisoit cette armée, et en tout evenement il dressa des troupes pour lui courir sus en cas qu’il voulut passer plus avant. Froissard ni quelconque autre historien françois ne font mention de ce voyage en Espagne, mais bien Surita chroniqueur d’Arragon le plus diligent auteur qui se puisse trouver et qui discourre plus de nos affaires de Languedoc et de Guienne que ne font nos historiens françois tous ensemble. L’auteur rapporte le passage de Surita sub ann. 1390 : Bernardus Armeniacensis comitis Armeniacensis frater etc.[341]. L’auteur dit avoir vu bon nombre d’accords de ces capitaines pour la reddition des places. Ce fut un grand signalé service au roy qui reussit au tres grand profit de toutes les provinces. Son pere avoit commencé l’œuvre, son fils l’acheva à la grande honneur de la maison d’Armagnac.
Chap. 19 et 20. Du voyage du comte d’Armagnac en Italie contre le comte des Vertus, Galeas Viscomti, neveu de Bernardo.
Jean 3 d’Armagnac conduit son armée en Lombardie. Il est pris dans une embuscade à la ville d’Alexandrie en juillet 1391. (Froissard). Le sgr de Severac ramene les troupes en France (Juvenal des Ursins), mais Juvenal des Ursins met mal à propos cette retraite sous l’an 1395. C’est de l’an 1391. Jean 3 ne laissaa que 2 filles. Son frere Bernard 2, comte de Charolois, luy succede par droit de substitutions anterieurs.
[342]Chapitre 21. Bernard 2. Il epouse Bonne de Berry fille de Jeanne (d’Armagnac) et de Jean duc de Berry dont il eut 2 garçons : (Jean IV, connetable) et 5 filles. L’ainé Jean IV qui naquit dans le couvent des Cordeliers où ses pere et mere faisoient leur residence, en 1396, 15 sept., comme l’ateste l’anniversaire des Cordeliers de Rodez. Le 2e fut Bernard qui eut pour apanage la comté de Perdiac et les vicomtés de Carlat et de Murat. (filles) 1re Marie. 2e Bonne mariée à Charles duc d’Orleans[343] fils de Louis tué en 1407, pere de Louis d’Orleans depuis Louis XII. La 3e Anne (née en 1402), mariée à Charles d’Albret connétable.
Chap. 22. De l’origine des querelles des maisons d’Orleans et de Bourgogne. 1° le voyage du comte d’Armagnac en Lombardie contre le beau-père du duc d’Orleans. 2° la jalousie. Le duc d’Orleans s’etoit vanté d’avoir etc. 3° les ambitions du duc de Bourgogne. Peut-etre les 3 causes ensemble.
Chap. 22-30. Des divisions des Armagnacs. Bernard connetable est tué à Paris.
Chap. 33. Genealogie.
Livre 14 Des traverses données à Jean IV et à son fils [-------][344] de l’homage.
Ce livre comprend les malheurs de cette maison sous Charles VII et Louis XI, Charles VIII et Louis XII [--------][345] d’Armagnac.
Le comte d’Armagnac servit avantageusement Charles VII pour la conquete de la Guienne. Quelques uns tiennent que la place de Castilhon fut assiegée et prise par l’armée du comte de Penthievre, accompagné du mareschal de Palovinas et de Jean Bureau [---fries][346] de France, mais la Chronique sans nom[347] assure [------][348] le comte d’Armagnac[349] avec Xantrailles et 4 seneschaux de Thoulouse, Rouergue, Agenois, Quercy. Avoit le dit comte d’Armagnac (dit cette chronique) en sa compagnie tant de sgrs dessus nommés que de gentilshommes de son pays, sept cent lances et fut mis le siege devant Chastillon en Perigord[350] etc. L’auteur de cette chronique vivoit de ce temps, et par consequence doit etre ajout. plus foy qu’à ceux qui ont ecrit plus tard etc.
Au chap. 26, livre 3 ( ?) l’auteur dit que Froissard etoit pensionnaire de la maison de Foix.
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[351]Anegnosdi[352]. Titres des archives du château de Pau, tome III. Item tome IV. Dans celuy-ci, est un acte de l’an 1194, 8°in exitu mensis novembris feria secunda. Philippo rege Francorum regnanti et Raymundo Tholosano comit. et Fulcrando episcopo. C’est un acte par lequel Bernard de Montelio met en la puissance de [---ato][353] de Montelio toutes ses terres, pour en disposer à sa volonté, notum sit etc. Hoc fuit factum octavo die in exitu mensis novembris. Hujus rei sunt testes Martinus, Rufatus, et Bernardus manutenentia et Petrus Guillelmus capellanus qui hanc cartam scripsit feria secunda, Philippo rege Francorum regnante, et Raymundo comiti Tholos. Comite et Fulcrando episcopo, anno ab Incarnation. Domini millesimo centesimo nonagesimo quarto.
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Contrat de mariage de Ayquem Michel Guillem de Lesparre fils de Senebrun sgr de Lesparre avec Rose fille de Guitard de Bourg sgr de Verteuil et de Thomase fille de Raymond Gombaud sgr de Vayres, du 2° exitus junii 1269, pour etre accompli, quant la medixe Rose sera de heatge de doutze ans
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Contrat de mariage d’Arnaud Raymond vicomte d’Orte, donzel de la bescat Dax, avec : na Naumus fille sa enreir del noble baron monsenhor en Guitard de Bourc cavoir sgr de Verteuil. Elle le contracte du consentement de : la nobla dona madona na Rosa sa seror dona de Vertulh et del noble baron monsenhor n’Amanieu senhor de Labrit cavoir, ultima die julii an. 1306 … Guillelmo episcopo vasatens.
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Testament de Regine comtesse d’Armagnac, Fezensac et Rodes et vicomtesse de Lomagne et d’Auvillar, 2° idus august. 1325, copié le 17 decembre 1666 sur l’original en parchemin au Tresor des Chartes aux archives du roy en la ville de Rodès par Capot, à la requete de mr de Doat conseiller du roy en ses consuls et president en la chambre des comptes de Navarre.
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Lettres patentes octroyées par les roy et royne de Navarre [----------][354] où sont declarés les articles et pactes de mariage passez entre eux et Jean de Foix sgr de Narbonne pour Gaston son fils et Anne princesse de Navarre, du 8 octobre 1499. Cette piece est copiée trois fois dans ce meme volume et même deux copies se suivent.
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Sentence d’Etienne bastard d’Albret sur le combat fait en la ville de Pau en champ de bataille entre Galceran Paleau commendeur de l’ordre de St Jean de Jerusalem et Jean Galibert catalans, en vertu des lettres d’Alain d’Albret tuteur de Henry roy de Navarre, en l’an 1519. En langage bearnois.
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Testament de madame Anne princesse de Navarre seur germane du roy Henry de Navarre, par lequel elle institue son heritier universel le dit sgr roy, du 15 avril 1532. En langage bearnois. Sans rien specifier.
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[355]Declaration et protestation du roy de Navarre, de mr le prince de Condé et de mr le duc de Montmorency sur la paix faite avec ceux de la maison de Lorraine, chefs et principaux auteurs de la Ligue au prejudice de la maison de France, du 10 aout 1585.
Le roy de Navarre, ce après avoir parlé de l’ambitieux des(s)ein de la maison de Lorraine pour abattre celle de France, on expose les moyens qu’ils ont employé pour cela depuis le regne de François second, gagnant pied à pied dans ce temps de ce qu’ils firent accroire aux premiers princes « du sang qu’ils avoient fait entreprise contre la personne de de ce jeune prince, et sous cette couleur firent emprisonner ou retenir les premiers du sang ou eloignerent tous les autres d’auprès de sa majesté, de favoriserent les plus vieux et plus fidelles officiers de la couronne et tenoient des lors[356], si Dieu n’y eut pourveu, le pied sur la gorge et cet état est chose connue, et qui ne pouvoit etre attribuée qu’au dessein de leur ambition, car lors il n’y avoit prince en France qui ne fist profession de la religion catholique romaine, lors n’etoit-il question des differents de la religion de laquelle il se parloit encore fort peu en ce royaume, c’estoit la querelle et ce l’est encore de la maison de Lorraine sur celle de France. A l’ombre du roy, ils vouloient regner, attendant meilleure occasion, et sous son auctorité, et par son bras se deffaire des premiers princes du sang qui leur eussent fait obstacle et des officiers de la cour qui n’eussent pas peu souffrir les usurpations. Le roy François etant mort … se voyant frustrés de ce moyen de dominer la cause demeurant toutes fois toujours de mesmes, ils changerent aussitôt de pretexte, car lors se croyant per les etats generaux de ce royaume legitiment tenus et convoques, appeléz à compte de l’elections et administrations, ils commencerent à vestir leur ambition d’un masque du zele de la religion catholique romaine, eux qui aux jours devant donnerent esperance aux princes d’Allemagne de se ranger à la confession d’Aubsbourg, rompirent
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[357]vislement, commençant par le massacre de vassaux de plusieurs personnes de sexe, age, qualités etc. Fait à St Paul de Ladeyous, le 10 aout [158-]. Signé Henry de Montmorancy. Cette piece est la derniere du IVe volume et contient 36 pages, in folio, gros caractere.
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Anegnosdi, tome VI. Titre des archives de l’eveché d’Alby, de Montauban, et de divers actes du conseil de l’eglise gallicane et du Dauphiné assemblé à Paris de mandement du roy Charles auquel presidoit Simon patriarche d’Alexandrie et administrateur perpetuel de l’eglise de Carcassonne pour proceder à [-----][358] de l’eglise pendant le schisme de Pierre de Lune, avec des lettres sa majesté pour l’execution des decisions dudit conseil. De l’an 1408, 20 octobre et suivans.
In nomine Dei, etc. On y voit enoncé dans la declaration quels eveques font que Pierre de Lune est schismatique. L’archeveque de Toulouse, les eveques de Com Trecensis, Nivernensis, Cenomanens., Tornac., Eduens., Uticensis, Ebroicensis, Constanciensis, Lucionensis, Terbiensis, abbates Sti Maxentii Pictav. etc Du [2-][359] octobre 1408.
Decret du Concile de l’eglise gallicane celebré à Paris 1408, 13 octobre. Pendant [sis---] [360] de Pierre de Lune, par lequel il est porté que tous les ecclesiastiques adherans et fauteurs dudit Pierre de Lune seroient privés de leurs dignités, offices et benefices et que d’autres en seroient pourveus par les ordinaires.
In nomine Domini, amen, etc.
Decret du concile de l’eglise gallicane par lequel, Joannes qui se facit archiepiscopum Auxitanensem nominari, Petrus qui se Sti Poncii episcopum fecit appellari, Johannes de Costa quondam Cabillonensis episcopus nunc dictus Mimatensis abbas Sti Saturnini Tholosani dictus Condomiensis, Bertrandus de Maumont nuper Vauriensis dictus Biterrensis, Guido Flandrini lator et in parte compositor damnati libelli sub nomine epistolae Tholosanae Parisiis praesentati cardinales quondam Auxitanis, de Flisco, de Chaleuco generales Praedicatorum et Minorum in praefata cedula et deliberatione universitat. Parisiensis annotati suis exigentibus de meritis etc. Les dits pretendus eveques, Guido Flandrini porteur et auteur en partie d’un libelle condamné intitulé : Epistola Tholosana, et les cardinaux de Flisco et de Chaleuco, les generaux des Freres Precheurs et Mineurs sont declares adherans et fauteurs de Pierre de Lune. 20 octobre 1408. Plusieurs autres furent aussi denoncés au concile par le recteur de l’université, mais ils ne sont pas nommés ici. Ibid. Archives de l’eveché d’Albi. Decrets du concile de l’eglise gallicane par lesquels il est determiné du pouvoir que le penitencier du St Siege, les primats, les archeveques, les eveques et les chapitres auroient d’absoudre des cas reservés au St Siege et des censures ecclesiastiques, d’accorder des dispenses, de confirmer les elections des eveques, abbés et autres, et de leur donner la benediction d’assembler des conciles provinciaux et de faire tout ce qui concerne le regime de l’eglise jusqu’à ce qu’il y eut un veritable pape. 23 oct. 1408. In nomine Domini etc., noverint universi quod anno Domini 1408, indictione 2a, mensis octobris die 23a, ab electione Petri de Luna qui dudum Benedictus XIII dicebatur, anno XV etc.
Autres decrets du 24 oct. 1408, sur les provisions de benefices durant le schisme, par lesquels il est porté que les conciles provinciaux connoitroient des diferents et doutes qui subviendroient touchant les elections des archeveques et primats, et que le doyen des eveques confirmeroit les dits archeveques et primats, n’ayant point de superieur.
Autres decrets du 15 octobre 1408, portant que les religieux de Citteaux, de Clugny et autres exempts, n’ayant point d’autre superieur que le pape seroient confirmés en leurs dignités par les ordinaires sans prejudice de leur exemption, et qu’il y auroit 4 juges residens à Paris, scavoir les abbés de St Germain des Prés, de Ste Genevieve et les doyens des eglises de Paris et d’Auxerre qui connoitroient de toutes les causes des dits ordres, et deputeroient les correcteurs et visiteurs.
[361]Decrets du concile de l’eglise gallicane par lesquels il est porté à l’instance du roy, de la reine, de Louis duc d’Aquitaine et dauphin de Viennois et des princes, des sgrs du Parlement et des professeurs des universités, que les personnes ecclesiastiques des maisons de leurs majestés et de leurs abbesses, et les docteurs et gradués des dites universités seroient enrollés, pour etre preferés aux provisions des benefices qui vacqueroient pendant la neutralité de la dite eglise Gallicane, du 1er octobre 1408. Ibid.
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Lettres du roy Charles VI par lesquelles il confirme les decrets du concile de l’eglise anglicane et deffend à tous ses sujets ecclesiastiques et autres d’obeir à Pierre de Lune, ni à ses commissaires sous les peines y contenues, du 22 janvier 1408. : Karolus, Dei gratia etc. Datum Turon. die 22a januar., anno 1408. Extrait des archives de l’eveché d’Alby par l’ordre et en presence de messire Jean de Doat conseiller du roy en ses conseils, president en la chambre des comptes de Navarre, deputé par lettres patentes de sa majesté, du 1er avril et 23 octobre 1667, pour faire recherche des titres concernant les droits de la couronne, et qui peuvent servir à l’histoire dans tous les tresors des chartes de sa dite majesté et dans toutes les archives des villes et lieux, archevechés, evechés, abbayes, prieurés, commanderies, et autres communautés ecclesiastiques et seculieres des provinces de Guienne et Languedoc et du pays de Foix et dans les archives des archeveques, eveques, abbés, prieurs et commandeurs qui en pourroient avoir de separés de leur chapitre, faire faire des extraits de ceux qu’il jugera necessaires et les envoyer au garde de la bibliothèque royale, par moy Gracien Capot, prins pour greffier en la commission, soussigné. Fait à Alby le 8 avril 1669. Signé Capot. (Ainsi des autres pieces).
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Titres des archives de Rodez.
Informations faites pour Jean comte d’Armagnac et de Rodez en vertu des lettres de commission de Jourdain sgr de Tournamire seneschal de la comté de Rodès, sur les domaiges, ravages, meurtres et enlevements faits par les Anglois et ceux de leur parti dans les terres de la dite comté pendant la treve faite entre les rois de France et d’Angleterre. Les lettres du seneschal sont du 22 octobre, la 1ère information du 5 nov., la derniere information du 18 decembre 1375.
Vers le commencement de cette information, le commissaire se rend : apud locum de Pratis terrae venerabilium Hospitalis de Alto Braco ressorti dicti castri Sti Genesii [Rip--altis][362], et balliviae, lequel entend maitre Aymeric Molli, notarius ordinarius curiae dicti loci de Pratis pro dicto hospitali et Johann. de Solerio serviens ipsius curiae dicti loci et populares et proceres dicti loci qui deposent quod gentes et societates existentes apud locum de Carlat Anglici seu eorum partem foventes habuerunt a gentibus baillivae dicti loci de Pratis pro …. per ipsas gentes de Pratis cum eisdem Anglicis, hoc anno facto de consensu dominorum officiariorum et consilii dicti domini nostri, facto a festo dedicat. Beati Michaelis archangeli proxime lapsiusque ad instans festum proxime Nativitatis Domini, 30 francos auri, et interrogati si ipsos populares ulterius damnificaverunt, super contentis in dictis littris, dixerunt quod non.
Le meme commissaire vient, apud locum de Lunato terrae de Aurella dicti venerabiles Hospitalis de Altobraco et nobilis et potentis viri domini de Calomonte Canilhaco et resortis dicti loci comitatus Ruthenae … et interrogavit … quosd. Proceres qui dixerunt jurati quod Anglici … de Carlato habuerunt a gentibus dictae terrae Aurellae … 80 francos auri etc. pro quodam … par dictas gentes terrae Aurellae a profanando, afficando, accidendo ac interficiendo animalia, sapiendo vel alias, dixerunt quod non.
Suivent des depredations faites par les memes etc.
Prima dissortio facta per Anglicos de Comiaco. Information faite le 20 novembre 1375.
Gregoire Boscas, temoin, depose : quod hoc anno, citra festum Nativitat. beati Johannis Baptistae, quadam die, de qua perfecte non recordatur, quaedam societas Anglicorum de Comiaco more hostili transierunt juxta locum de Vesona infra mandamentum castri (et castellaniae) praedicti de Ruthenula et invenerunt animalia ipsius loci et rapuerunt et ceperunt et secum duxerunt de animalibus ipsius sequentis quatuor bestias cevalinas, item plus sex bestias bovinas etc. quae recuperavit pro financia 15 fancorum, et quinque et medium argenti etc. et rapuerunt etc.
Benedictus de Cayraco dixit quod hoc anno ante festum beati Michaelis, die mercurii in vesperis Sanctae Faustae quaedam societates Anglicorum de Carlato venerunt (et plus haut, die mercurii in festo Sanctae Faustae) in manso de Malorivo etc. G. de Memorts de la Farga jurata de Monte Asico dixit se perdidisse die 22a augusti per Anglicos de Carlato qui alopiaverunt[363] in dicto loco eundo ad nundinas de Toras quatuor carratas foeni, quinque cartones frumenti, etc. (Le mot « alopiaverunt »
f° 142 v° / Page 52
est repeté plusieurs fois dans les memes circonstances). Un autre temoin se plaint de perdre : unam carteriam pecasonis, sex cartones avenae, etc.
Un autre : mediam carteriam carnium salsarum, medium laddum etc.
Anno Domini 1375 et die 17 decembris fuit facta informatio secreta per me Aymericum Molh clericum et notarium Hospitalis beatae Mariae de Altobraco de mandato reverendi patris in Xpo domini Petri[364] Dei gratia dicti hospitalis domini et magistri mihi viva voce facto, et contra Anglicos, qui locum de Carlato detinent occupatum, et qui dicto anno et citra sexta diem proxime elapsi in quo treugae domini nostri regis Franciae et regis Angliae sub spe pacis in regno Franciae publicae fuerunt proclamatae, quibus, non obstantibus dicti Anglici de Carlato in terra Hospitalis de Altobraco et in grangiis ejus quae est sub ressorto castri de Gleyola et comitatu Ruthenae semel et pluries discurrerunt, depraedaverunt et financias sive patus[365] fieri fecerunt.
Frater Raymundus Saurelli grangerius grangiae de Aulas testis juratus … dixit … quod dicto anno (de die non recordatur) … quidam Anglicus de Carlato nominatus Le Picard cum aliis sex complicibus suis, in dicta grangia de Aulas venit, per tres vices, alociatum et in ipsa grangia per dictas tres vices tam in devastatione bladorum, siliginis et avenae, quam in frangendo ostia dictae grangiae mastras et alias ayssinas damnum usque ad valorem 20 floren. auri dedit, dixit etiam quod in crastinum festi beati Michaelis proxime lapsi, dictus Picard venit apud Hospitale de Altobraco cum aliis decem complicibus venit et boves aratores dicti Hospitalis et grangiarum suarum et certos homines dictos boves ducentes cepit et aprionabit, et a dictis hominibus et bobus financiam triginta sex francorum auri habuit.
Jean Pelaquat ajoute que : de dictis Anglicis de Carlato circa quindecim venerunt alotiatum una nocte in manso d’Ebserre jurisdictionis dicti hospitalis, et sub ressorto castri de Gleyola, et in dicto manso damnum dederunt usque ad valorem 20 flor. auri.
Etienne de Liberatha dit qu’etant : in loco … de Lauclaforni terrae dicti Hospitalis, venit Lo Picard etc., qui lui vole : unam equem etc.
Frater Bernardus Bonaldi grangerius grangiae Bonae-Fontis testi juratus dicit quod … dictus Lo Picart de Carlat cum novem complicibus suis in dicta grangia venit alotiatum et in ipsa damnum dedit, usque ad valorem 2 flor. auri.
Stephanus Raphi dicti mansi del Forn del Mas castri de Aurella se plaint qu’ils luy ont volé : carnes menates quatuor porcorum et duos issons sive larts porci, et tres cartas ordei ad mensuram dicti castri de Aurella.
Reverend. in Xpo pater dominus Petrus Dei gratia dominus dicti Hospitalis dixit mihi notario praedicto quod dicto anno et circa festum beatae Magdalenae venerabilis … magister Petrus Ruphi judex Montanorum pro domino nostro comite Armaniaci cum dictis Anglicis de Carlato pro terra dicti sui Hospitalis patu fecit ad decem et novem pannos ciricis cum dimidio seu adhoc dictum patu tractavit cum dictis Anglicis pro dicta terra Hospitalis, et post modum fuit confirmatum dictum patu cum dictis Anglicis usque ad festum proxime lapsum beati Michaelis archang. per fratrem Bernardi Cayro sacristam dicti Hospitalis ad dictos decem et novem pannos cum dimidio ciricis, de quibus pannis quilibet ipsorum costavit tam de emptione quam de expensis factis in eundo quaesitum illos apud Avenionem decem et octo francos auri boni et justi ponderis qui sunt in summa 351 francorum auri boni.
Item dixit quod a dicto festo beati Michaelis usque ad festum instans Nativitatis Domini, de voluntate et consensu gentium consilii domini nostri Armaniaci cum dictis Anglicis, fieri fecit patu et per dictum sacristam Hospitalis et fratrem Johannem de Auriaco ordinis dicti Hospitalis quod costavit … 300 francos auri et ultra, de quibus summis supradictis gentes residentes in bailliva castri Rupis Valls Serquae et gentes de Maurinis quae sunt sub ressorto comitatus Ruthenae et in aloernia, solverunt 300 francos auri et ipse dominus cum suis fratribus et familiaribus solvit centum quinquaginta francos et terra quam dictum Hospital. habet in [------] solvit [---] franco sauri, nec non dixit quod terra de Aurella quae est inter ipse dominus et dominus de [---ilhaco] [------] et indivisa et sub ressorto comitatus Ruthenae cum dictis Anglicis a festo beati Michaelis proxime lapso usque ad festum instans[366]…
f° 143 r° & v° à blanc.
f° 144 r°
Table récapitulative, triée par ordre chronologique
Remarques :
- folios 144 à 149 de ce tome 11
- cette table ne reflète que partiellement les extraits de Leydet
Année |
Mois |
Résumé |
pages |
1003 |
|
Acte qui fait mention de Guillaume (de Taillefer) comte d’Angoulême et de Grimoard, évêque de la même ville. |
14 |
1003 |
|
Donation faite la 21e année du règne de Robert, par Amelius au monastère de Lezat, d’un alleu qu’il avait au comté de Toulouse (acte utile pour fixer le commencement du règne de Robert). |
29 |
1079 |
|
Donation faite au monastère de Moissac, d’une église en Périgord, nommée Ste Marie de Sadalago, du temps de Guillaume évêque de Périgueux, et d’Hélie, comte de Périgord. |
14 |
1088 |
11 |
Bulle d’Urbain II par laquelle il exempte l’abbé de Cluny, de la jurisdiction des évêques, et lui permet de se servir de la mitre épiscopale, etc. |
15 |
1122 |
10 |
Donation faite au monastère de Sarlat d’un alleu, appelé Grassunas, etc. |
15 |
1185 |
09 |
Donation faite au monastère de Chancelade par l’abbé de Moissac, de l’église de Cutzac. |
15 |
1209 |
06 |
Lettre de Raymond comte de Toulouse par lesquelles il promet une protection et sauvegarde à toutes les églises et maisons religieuses des provinces de Vienne, d’Arles, Narbonne, Auch, Bordeaux et Bourges |
21 |
1212 |
04 |
Donations faites au monastère de Prouille, ordre de St Dominique. |
5 |
1212 |
07 |
Lettres de Guillaume, évêque de Cahors, concernant la monnoie. |
17 |
1212 |
12 |
Lettres de Simon, comte de Montfort, contenant les coutumes, privilèges et libertés par lui établies dans toutes ses terres, du conseil et avis des archevêques de Bordeaux et de Tulouse, et des évêques de Carcassonne, Agen, Périgueux, etc. |
9 |
1214 |
06 |
Hommage rendu à Simon comte de Montfort par Raimond, vicomte de Turenne. |
10 |
1214 |
09 |
Serment de fidélité fait à Simon comte de Montfort par Hélie, abbé de Sarlat, et les chevaliers et hommes de La Roque de Gaiac |
10 |
1215 |
06 |
Acte par lequel Hélie Rudel sgr de Bergerac promet de vendre au comte de Montfort le château de Mouleydier. |
10 |
1216 |
06 |
Bulle du pape Innocent III par laquelle il remet aux consuls d Cahors la peine qu’ils avaient encourue, lorsque le cardinal de Caliomonte voulant entrer dans cette ville, en trouva les portes fermées. |
17 |
1219 |
06 |
Lettres de Guillaume, évêque de Cahors, par lesquelles il permet aux consuls de cette ville de faire ouvrir le canal de la rivière du Lot depuis Cahors jusqu’à Fumel. |
17 |
1226 -1259 |
|
Extraits de plusieurs titres concernant la ville et diocèse de Béziers. |
7 |
1236 - 1273 |
|
Obits fondés dans l’église de Cahors. |
22 |
1236 |
04 |
Acte, où il est fait mention des violences de l’évêque d’Agen, dans la visite qu’il fit du monastère d’Eisses, etc. |
15 |
1240 |
03 |
Lettres de Raimond comte de Toulouse, à Roger-Bernard comte de Foix, à Othon vicomte d’Auvillars, aux consuls de Touluse, Agen, etc., par lesquelles il leur donne avis qu’il a traité de ses affaires avec le légat du St Siège. |
24 |
1243 |
08 |
Transaction entre le roi St Louis, et l’abbé de Grasse, dattée de son camp devant Salon. |
31 |
1245 |
|
Donation faite par D. de Cornillac et N. de Mellet, sa femme, à l’hôpital d’Aubrac. |
32 |
1245 |
|
Autres actes concernant cet hôpital. |
33 |
1246 |
|
Lettres du roi St Louis par lesquelles il mande au sénéchal de Carcassonne de mettre sous la main du roi la régale de l’évêché de Béziers. |
9 |
1246 (v. st.) |
|
Lettres du roi St Louis par lesquelles il mande au sénéchal de Carcassonne de faire savoir à Olivier de Terminis, que S. M. consent qu’il se croise. |
9 |
1247 |
|
Lettres du roi St Louis par lesquelles il mande au sénéchal de Carcassonne d’apporter le soin et diligence nécessaires pour avoir des lapins, comme Adam, son cuisinier lui avait envoyé etc. |
9 |
1251 |
09 |
Lettres de Barthelemy, évêque de Cahors, concernant la monnaie. |
17 |
1265 |
|
Conventions entre l’évêque et les consuls de Cahors, au sujet de la monnaie |
18 |
1279 - 1282 |
|
Plusieurs actes faisant mention des sénéchaux de Périgord et de Quercy. |
18 |
1280 |
09 |
Contrat de mariage d’Amalric de Narbonne dans lequel il es parlé d’une terre de Talayran, située en Languedoc. |
9 |
1286 (v. st.) |
01 |
Lettres du roi Philippe le Be par lesquelles il défend au sénéchal de Carcassonne d’exiger la taille des Juifs, etc. |
10 |
1289 |
|
Lettres d’amortissement du repaire de Lissac par Radulphe de Bruleio, sénéchal de Périgord et de Quercy. |
13 |
1290 |
06 / 07 |
Lettres du roi Philippe le Bel, par lesquelles il mande aux sénéchaux et baillis, de lui envoyer l’état, la condition et la valeur des biens acquis par les frères de la milice du Temple, depuis 45 ans, etc. |
10 |
1290 |
06 / 07 |
Lettres de Philippe le Bel, portant mandement aux sénéchaux, baillis etc., de faire garder exactement les ordonnances concernant les monnaies. |
10 |
1290 (v. st.) |
02 |
5 lettres de Philippe le Bel, dont les premières sont adressées aux sénéchaux de Carcassonne, de Toulouse, Périgord, Quercy, etc., pour vendre tous les offices des notaires desdites sénéchaussées, à juste prix, etc. |
10 |
1291 |
|
Plusieurs lettres de Philippe le Bel concernant les Juifs. |
10, 11 |
1292 |
|
Lettres de Philippe le Bel, par lesquelles il mande au sénéchal du Périgord et de Quercy, de permettre la chasse et la pêche dans les lieux de ladite sénéchaussée, où l’on avait accoutumé d’user de ce privilège. |
19 |
1300 |
|
Extrait de plusieurs titres du XIVe siècle, concernant Lomagne et Auvillars. |
1, 2 & 3 |
1302 - 1411 |
|
Hommages rendus au chapitre de Cahors par les seigneurs de Gourdon. |
22 |
1303 |
|
Plusieurs pièces concernant les réparations du canal du Lot, et la navigation sur cette rivière. |
19 |
1305 |
|
Procédure faite à la requête d’Hélie Talayrand comte de Périgord, contre une soi-disant faussement sa fille. |
2 |
1307 |
|
Appellation faite au St Siège par le procureur du chapitre de l’église cathédrale de Cahors, contre l’évêque. |
21 |
1311 |
10 |
Lettres du roi Philippe le Bel, par lesquelles il défend au sénéchal de Périgord, etc., de ne procéder que contre les usuriers manifestes et publics. |
20 |
1312 (v. st.) |
02 |
Statuts et règlements faits en faveur des habitants de Montauban, avec plusieurs autres pièces concernant Montauban. |
16 |
1314 (v. st.) |
02 |
Confirmation du pariage fait en 1306, entre le roi Philippe le Bel, et Raymond évêque de Cahors. |
19 |
1315 |
10 |
Lettres du roi Louis Hutin, adressées au sénéchal de Périgord et de Quercy, pour la recherche des usuriers. |
24 |
1316 |
|
Plusieurs pièces concernant la monnaie du Quercy. |
20 |
1317 |
09 |
Bulle du pape Jean XXII contenant des règlements pour l’ordre de Grandmont etc. |
30 |
1320 |
04 |
Privilèges de la ville de Cadenas en Quercy, dans lesquelles il est rapporté l’ancienne tradition du pays, qui fait de cette ville l’Uxellodunum des Commentaires de César. |
13 |
1330 |
07 |
Acte dans lequel il est fait mention du prieuré d’Eymet au diocèse de Sarlat. |
15 |
1330 |
11 |
Acte faisant mention de Jourdain de Lubertochevalier, sénéchal de Périgord et de Quercy. |
15 |
1336 |
11 |
Procès-verbal des commissaires du roi, pour informer des crimes et excès commis par les bourgeois et peuple de Cahors, et les chanoines de la cathédrale. |
21 |
1343 ou 1344 |
|
Bulle du pape Clément VI par laquelle il ordonne que les chapitres des églises de Castres, Montauban, Sarlat, etc., érigées en cathédrales par le pape Jean XXII, procéderont à l’élection de leurs évêques, sans le concours des chanoines des collégiales. |
17 |
1352 |
12 |
Lettre de Pierre roi d’Aragon, par lesquelles il prie Talayrand, cardinal, évêque d’Albe de délivrer au roi de France, où à Louis comte d’Anjou, les instruments et écritures, concernant la ville et baronnie de Montpellier. |
11 |
1356 (v. st.) |
02 |
Transaction entre l’évêque et le chapitre de Montauban, touchant l’usage de l’aumusse, des bourdons, etc. |
17 |
1359 |
03 |
Acte faisant mention de Géraud de Jaulino, sénéchal de Périgord et de Quercy. |
17 |
1362 |
|
Acte concernant la monnaie de Guyenne, sous les Anglais. |
38 |
1363 |
09 |
Appellation interjetée au St Siège par le chapitre de Cahors contre les collecteurs d’un subside demandé par le pape Clément VI. |
22 |
1367 |
06 |
Bulle du pape Urbain VI concernant le droit de collation d’un prieuré que le cardinal Talayrand avait fait unir à la chartreuse de Vauclaire. |
22 |
1368 |
|
Fouage imposé sur chaque maison par ordre du prince de Galles |
38 |
1368 |
|
Remarques importantes au sujet de l’appel du comte de Périgord au roi. |
43 |
1368 |
|
Acte concernant les Compagnies. |
45 |
1371 |
|
Acte dans lequel il est raconté comment Du Guesclin chassa de sénéchal, nommé mal à propos, Thomas Wache, ou Wulquefare, mais dont le véritable nom était Withewale. |
44 |
1384 |
05 |
Lettre de Bégon, évêque de Cahors, par lesquelles il permet aux ecclésiastiques de son diocèse de disposer de leurs biens acquis, etc. |
21 |
1385 |
|
Acte de la publication faite par le lieutenant du sénéchal de Quercy, des lettres de Jean fils de France, duc de Berry etc., lieutenant général en Guyenne du 23 juillet 1384, par lesquelles il mande au sénéchal de ne pas contraindre les habitants de Cahors de prendre les monnaies fausses qu’on fabriquait à Agen, Villefranche de Rouergue, et au Mont de Dôme etc. |
21 |
1387 ou 1388 |
|
Conventions par lesquelles le comte d’Armagnac s’oblige de faire vider aux capitaines anglais, Chopy de Badefol, Ramonet de Fort, etc., les places fortes qu’ils tenaient en Auvergne, Rouergue, Quercy, etc., moyennant la somme de 25.000 francs |
27 |
1388 |
|
Remarques sur Geoffroy Tête-Noire, la signification du mot de Bourg ou Le Bort, etc. |
47 |
1395 - 1403 |
|
Extrait de plusieurs pièces concernant le St Suaire de Cadoin. |
12 |
1404 |
06 |
Lettres du roi Charles VI portant révocation d’autres lettres de lui, par lesquelles s’étant soustrait à l’obéissance du pape Benoit XIII, il avait ordonné que tous les bénéfices, prélatures et dignités du royaume seraient conférés par les personnes auxquelles l’élection ou nomination appartiendrait, etc. |
12 |
1408 |
|
Lettres du comte d’Armagnac, de l’évêque de Rodez, écrites dans l’idiome du Rouergue. |
25 |
1411 |
09 |
Lettres de Charles VI par lesquelles il quitte aux communautés de la sénéchaussée de Quercy, 500 sur 3.000 écus d’or, qu’elles devaient payer pour l’octroi que le roi avait accordé au connétable d’Albret pour la réduction des forteresses de Castelnau, Berbiguières, etc. |
16 |
1411 |
11 |
Lettres des commissaires députés par Louis duc de Guyenne, qui déclarent avoir reçu le serment de fidélité des consuls de Montauban. |
16 |
1414 |
11 |
Lettres du roi Charles VI confirmatives de celles de Jean duc de Berry, par lesquelles il permet au maréchal de Boucicaut d’imposer jusqu’à 12.000 livres sur les sénéchaussées de Quercy, Périgord, etc., pour capituler avec le capitaine Bertrand d’Abzac, touchant la reddition du château de Berbiguières. |
23 |
1448 |
07 |
Bulle du pape Eugène IV concernant les Frères Mineurs, ou Cordeliers |
5 |
1473 |
04 |
Bulle du pape Sixte IV par laquelle il commet l’évêque de Sarlat, et deux abbés, pour conservateurs des droits et privilèges de l’université de Cahors. |
21 |
1476 |
08 |
Bulle du pape Sixte IV par laquelle il accorde une indulgence plénière à ceux qui visiteront l’église cathédrale de St Pierre de Saintes, dotée par l’empereur Charlemagne. |
23 |
1480 |
03 |
Acte de l’élection faite par les chanoines de l’église cathédrale de Rieux, de la personne de Pierre d’Abzac de Ladouze, abbé de la Grases, pour être évêque de Rieux. |
7 |
1485 |
09 |
Vidimus fait par Odet d’Aydie seigneur de Ribérac, des lettres de Carles VIII qui ordonne que, conformément aux états généraux convoqués à Tours, les habitants de Toulouse contribueront aux tailles du Languedoc, etc. |
24 |
1485 (v. st.) |
03 |
Bulle du pape Innocent VIII par laquelle il pourvoit Gabriel du Mas, de l’évêché de Périgueux. |
24 |
1509 |
07 |
Bulle du pape Jules, par laquelle il mande aux habitants du Quercy de recevoir pour leur évêque, Germain, que Sa S. avait nommé évêque de Cahors. |
21 |
1558 |
07 |
Acte qui fait mention de François de Senectère, évêque de Sarlat. |
22 |
1582 |
01 |
Lettres d’Henri III par lesquelles il donne à l’évêque, au chapitre et clergé du diocèse de Cahors, la somme de 6.000 écus, pour être employée à la réparation des églises minées par ceux de la religion prétendument réformée. |
22 |
1597 et 1618 |
|
Brevet d’Henri IV et lettre de Louis XIII concernant Antoinette de Vassal, religieuse. |
13 |
1602 |
04 |
Transaction entre les chanoines de la cathédrale de Cahors, et Antoine de Vézins sr de Charry, fils de Jean, sénéchal et gouverneur du Quercy, au sujet d’un legs fait par ce dernier, pour des messes. |
23 |
1602 |
06 |
Bulle de Clément VIII qui permet à l’évêque de Cahors d’excommunier ceux qui, lors de l’invasion de la ville de Cahors, avaient pillé l’église cathédrale. |
23 |
1621 |
05 |
Statuts faits par Simon Etienne de Popian, évêque de Cahors. |
23 |
16xx |
|
Histoire des comtes de Rodez, en 4 livres, par M. de Bonald. |
35 |
_________________________________
f° 150 r°
Inventaire des titres de Pau
Bibliothèque du Roi
Tome I.
[367] Lettre du roi de France au comte de Périgord sur les lettre que le roi d’Angleterre avoit ecrite audit comte pour l’attirer à son parti, et sur les demandes que faisoit ledit comte au roi de lui donner main levée de sa terre et de faire annuler le procès qu’il avoit au Parlement de Paris. Du 26 juin, sans autre datte.
[368] Mémoire pour le sire d’Albret contre les prétentions de Monberon sur le comté de Périgord. Sans datte.
[369] Mémoire des droits et prééminences des comtes de Perigord et vicomtes de Limoges, sans datte.
[370] Interrogatoires faits contre les sgrs d’4estissac, Lauzun, Caumont, et autres soupçonnés d’avoir entrepris de mettre les Anglois dans la Guyenne. Sans datte.
[371] Advis au roi de Navarre des dommages faits par Maurup de Bideren capitaine de Biron en la ville de Villeneuve d’Agen et autres lieux. En langage du pays, sans date.
[372] Testament de Judic de Caumont par lequel elle institue son mari Guy, comte de Cominges son héritier universel. Du 15 avril 1357.
[373] Etat des nobles du Périgord et du Limousin qui furent requis de secourir et aider le roi de Navarre, pour le recouvrement de son royaume, et des donations à lui faites par les communautés. De l’an 1513.
[374] Généalogie de la maison d’Aidie. Escripte en papier.
[375] Extrait de la quittance d’Arnaud Durfort de la somme de 500 # en déduction des 5.000 # de la dot de Brunissens de Durfort sa femme, fille de Bertrand Durfort. Du 22 mars 1320, en langue béarnoise.
[376] Lettres de Philippe le Bel par lesquelles il cede et transporte les villes et lieux de Ste Livrade, Verilhac et autres des dioceses de Cahors et Toulouse en faveur du comte du Perigord, pour le récompenser des vicomtés de Lomagne et d’Auvillar qu’il avoit retirées de lui pour les rendre à Edoard roi d’Angleterre suivant leur traité de paix. Du mois de novembre 1305.
f° 150 v°
[377] Donation faite par Berard d’Albret et Heleine de Caumont sa femme en faveur de Navissens de Serres son chevalier, de cent livres de rente pendant sa vie. 26 mai 1361, en langage gascon.
[378] Contrat de mariage de Berard d’Albret avec Guiraude de Gironde fille et heritiere d’Arnaud sgr de Gironde, du 16 septembre 1333, en langage gascon.
[379] Lettres de Guillem de Caumont sur les treves qu’il avoit faites avec Bernardets d’Albret, Bertrand de la Motte et Gaillard Durfort, du 21 mai 1344, en langage gascon.
[380] Contrat de la vente faite par Antoine de Salagnac à Jean Taleyrand prince de Chalais, de la terre et chatellenie de Moncuq en Perigord pour 10.000 #, du 20 septembre 1489.
[381] Fondation et etablissement du college de Bergerac en vertu des lettres d’Henri roi de Navarre, du 30 juillet 1576.
[382] Codicille de Bertrand de Caumont évêque de Rodés, fils de Guillaume de Caumont, du mercredi après la fête St Mathieu 1297.
[383] Lettres de l’hommage fait au roi Charles VII par Brandelis de Caumont, des seigneuries de Loignac, Aymé et autres. 14 mai 1461.
[384] Lettres de procuration d’alain d’Albret en faveur de Simon de La Romagière, son conseiller et maitre d’hotel, pour négocier et gérer toutes ses affaires, 18 octobre 1488.
[385] Contrat par lequel Jean de Foucaut sgr de Lardimalie procureur du roi de Navarre cede et transporte certains droits appartenants à sa majesté en la paroisse de S. Leons et autres lieux, à Jean de Losse sgr de Conac, du 2 decembre 1588.
[386] Lettres du roi Charles VII par lesquelles il mande aux senechaux d’Agenois et de Querci et au chatelain du Mont de Dome de contraindre les habitans desdites
f° 151 r°
senechaussées au payement de 1000 reaux imposés sur eux pour les payer à Maurigon de Bideren qui occupoit la place de Biron et tenoit le parti des Anglois pour la remettre comm’il fit en l’obéissance de sa majesté. Du 6 novembre 1451.
[387] Partage fait entre Alexandre de Caumont et Ramond de Caumont son frere fils de Hanessans de Caumont et d’Isabeau de Brageac des biens de la succession de leur père, nona die exitus , nov. 1309, en langage gascon.
[388] Contrat de mariage de Bernardets d’Albret fils d’Amanieu avec Isabeau fille ainée et heritiere d’Arnaud de Gironde et de Natalesse de Caumont sa femme. Dernier janvier 1310.
[389] Acte de l’homage fait par Jean de Calvimont conseiller au Parlement de Bordeaux à Alain d’Albret pour la terre et seigneurie de Lerm. 7 janvier 1499.
[390] Ordonnances de Philippe IV sur le fait des monnoyes des prelats, ducs, comtes, barons qui avoient droit d’en faire battre en leurs terres / Du mois de de juin 1313 / Du mois d’avril 1313 / Du vendredi après la fête St Michel 1313 / Du premier decembre 1313. Tiré des archives de Rodez dont l’inventaire a été envoyé à Paris en 1566.
[391] Testament d’Helie de Caumont 4° kal. nov. 1292, des Archives de Pau.
Lettres de la chambre des Comptes de Paris sur le cours de la monnoye des comtes de Perigord. Du 13 nov. 1313. Idem.
Lettres du roi Philippe au senechal d’Agen pour informer des biens de la succession de Jeanne femme d’Alphonse comte de Poitiers et de Toulouse, oncle dudit roi, laquelle avoit institué son heritiere Philippe belle fille du comte de Perigord. Du mardi avant la fête de la Magdeleine.
Traité de mariage entre Jaques fils de Pierre de La Vie et Aremburge fille de Taleyrand comte de Perigord. 13 juin 1319. Idem.
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[392] Testament de Ademar Seguin sgr de St Perdoux la Rivière. 5 cal. maii 1303.
[393] Testament de Jean Vigerii chevalier sgr de Alto Cornu en Perigord, par lequel il fait son heritier universel Radulphe Vigerii son fils ainé, et élit sa sepulture en l’église de Boussac. Du mercredi après la fête la Ste Trinité 1324.
[394] Partage fait entre Jeanne d’Albret veuve de Jean de la Barde chevalier sgr de La Vallée d’Aure, Jean de Caumont sgr de Lauzun et Gaston de Caumont ses freres, des biens de Jeanne d’Albret et d’Anissanicus de Caumont chevalier leur père et mere. 9 aout 1400.
[395] Bulle du pape Pie 2e par lequel il pourvoit de l’office de notaire en cour de Rome Louis de Bourbon, fils d’autre Louis de Bourbon, comte de Montpensier qui descendoit des rois de France. 9 cal. apr. 1460, pontif. anno 3°. Tiré des archives de Carennac, dont l’inventaire a été envoyé en 1666.
[396] Lettres de Louis XIII par lesquelles il approuve la résignation qui avoit été faite par Antoinette de Beaumont du prieuré de l’hopital de Beaulieu de l’ordre de St Jean de Jerusalem en faveur d’Antoinette de Vassal de Couderc religieuse dudit prieuré du mois de septembre 1618.
Brevet du roi par lequel il donne à Antoinette de Vassal le prieuré de Fieux de l’ordre de St Jean vaquant par le deces de Galiotte de Genouillac. Dernier juin 1618. Tiré des archives de Beaulieu.
[397] Lettres par lesquelles Poncius de Gordo declare à Berenger de Cardalhac, à Bertrand et Imbert de Belcastel et à B. de Casnac et autres chevaliers et ecclesiastiques qu’il avoit donné à Dieu et à Ste Marie de Rocamadour la seigneurie, propriété, homage etc. qu’il avoit au château de Belcastel et ses appartenances, de la fête de St Martin d’hiver 1234. Des archives de Rocamadour.
f° 152 r°
[398] Acte de ...
Archambau .....
de Belcastel et ....
[399] Lettres d’amortissement de Radulphe de Brulheco senechal de Perigord et de Querci du repaire de Lissac que Deodat Barrassi avoit laissé par son testament pour y batir un couvent de religieuses, die martis post quindenam Paschae 1289.
[400] Echange passé entre Esclarmonde abbesse du couvent de La-Grace-Dieu autrement de Leime, O. C. diocese de Caors et Bertrand La Roque prieur du couvent de Calsmelz de l’Ordre de Corona du diocese de Clermont des choses y exprimées, 5° idus februarii 1298. Tiré du couvent de Leime.
[401] Acte de l’hommage rendu par Raymond Bernard de Fumel chevalier de l’ordre de St Jean de Jerusalem et commandeur de la maison de St Naxens à Isabelle de Levis dame de Bergerac et de Pons et mere d’Helie Rudelli pour tout ce qu’il avoit en la chatellenie de Bergerac. Du mardi après les octaves de la Noël 1306. De l’inventaire d’Albret.
[402] Compromis par lequel Alexandre de Caumont sgr de Ste Bazilhe, Raimond de Botglo son frere et Helie Rudelli sgr de Bergerac, remettant au jugement d’Amanieu d’Albret les différents qu’ils avoient sur ce que le dit Alexandre et Raymond ayeule de Reginald de Pons père dudit Helie avoit promis à Anissanicus de Caumont leur père certaine dot pour son mariage avec Isabelle fille de ladite Marguerite, ledit Elie disant que cette dot etoit excessive. De l’invention de Ste Croix 1314.
[403] Quittance faite par P. de Galard sgr d’Espienx à Alexandre de Caumont sgr de Ste Bazilhe de 600 # d’une part et d’autres 600 # de rente annuelle pour la dot de Marie de Caumont sa femme et sœur dudit Alexandre. Du 22 septembre 1341. De l’inventaire d’Albret.
f° 152 v°
[404]............................................................Gontaud sgr de Biron
..............................................................terres de la Fontans ..
..............................................................de l’inventaire d’Albret, du Thrésor à Pau.
[405] Acte par lequel appert que Bernard de Maumont abbé de Brantosme bailla à foi et homage à Gerald de Maumont son frere la terre et chatellenie de Bourdeille, ce qui fut confirmé par sentence arbitrale, et l’homage reservé à la dite abbaye. Du mercredi apres la fete de St Pierre et St Paul, prima introitus Julii 1319.
[406] Inventaire des titres, lettres, chartes, papiers et enseignemens de la chambre du thresor du château de Montignac en Perigord, fait par mrs. Jean Favot eveque d’Ayre, Mathieu du Parc president de Bearn, Ademar Mosnier sgr de Planeaux et Pierre de Castille conseiller du roi de Navarre et ses commissaires, au mois d’août 1546.
[407] Un double de lettres en papier, par lesquelles Charles duc d’Orleans constitue procureur Jean bâtard d’Orléans son frere, pour vendre la comté de Perigord au plus offrant. Donné à Londres le 13° mai 1436. Fol. 10 v°.
[408] Un procès-verbal d’Antoine de Salagnac sgr dudit lieu, gouverneur pour le sire d’Albret en Perigord et Limosin et Antoine de Beaulieu procureur de Montignac sur la prise de possession desdites comté et vicomté, baillées par ledit sire d’Albret à Jean roi de Navarre son fils en contrat de mariage, laquelle possesssion fut prise par Guillaume sgr de Poyanne maistre d’hotel dudit sgr. Ledit procès-verbal datté de Montignac, le 1er decembre 1496. Signé F. Verselini notaire, et scellé des armes dudit sgr d’Albret. Fol. 12 v°
[409] Double des privileges de la comté de Perigord, tant des appellations et ressort que autres privileges.
[410] Un double des ordonnances du roi Charles, de l’an 1497, sur le fait des guets.
[411] Enquêtes faites touchant le ressort de la chatellenie de Thenon et de Tortoyrac.
[412] Unes petites lettres en parchemin gitées d’un bout par lesquelles Philippes roi de France donne aux ouvriers de la monnoye du comte de Perigord semblable privilege qu’en ont les ouvriers de la monnoye du roi. Die sabbati ante Carnis Privium. 1289.
f° 153 r°
[413] Lettres expédiées en la Chambre des Comptes à Paris sur les cours de la monnoye du comte de Perigord, dattées du 13 décembre 1313, signées de Molinis, et scellées
[414] Vidimus des lettres du roi Philippe portant commission pour enquerir sur la commodité et incommodité contenue en certaine requête baillée par le comte de Perigord tendante à ce qu’il lui fut loisible et permis de changer sa monnoye blanche en monnoye noire, et sert pour montrer que de tout tems ledit comte avoit puissance faire battre monnoye. Die mercurii in crastinum Sti Johannis ante Portam Latinam. 1292.
[415]Lettres du président de La Chassagne requerant delai pour faire hommage de Javerlhac et autres paroisses en la chatellenie de Nontron.
Un rolle de ceux qui sont tenus faire hommage au comte de Perigord.
Un extrait en parchemin contenant 9 feuillets de l’hommage et devoir d’un marbotin d’or que le commandeur de Sargeac est tenu faire au roi de Navarre comte de Perigord à raison dudit lieu de Sargeac et autres terres qu’il tient en ladite comté avec limitations desdites terres et reservations mentionnées au dit cayer.
[416]Un livre couvert en parchemin auquel sont contenus plusieurs homages, le nombre et nom des chatellenies de la comté de Perigord, avec le nombre des paroisses et feux etant esdites chatellenies et autres apoinctements fait par le comte de Perigord avec plusieurs sgrs de la vicomté ; aussi y est fait mention des seigneuries de Puy-Normand, Villefranche, St Astier, etc.
[417]Denombrement baillé par Jeanne de Corselle veuve de feu François Cotet, en son vivant sgr de Benayes, comme tutrice des biens de ses enfans. Datté à Vertueil le 19 decembre 1541. Signé F. Foyen et Peveraut, à la requete de la dite damoiselle.
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[418]Double d’un hommage du sr de Masieres et de Marueil fait au roi de Navarre pour raison de la baronnie de Mareuil et chatellenie de Barssac à lui appartenans, à cause de Gabrielle de Mareuil sa femme. 17 avril 1542. Signé J. du Pré et Du Colom secretaire du roi.
[419] Vidimus de certains homages faits par le vicomte de Limosin à l’eveque de Périgueux pour raison de la seigneurie d’Auberoche, signé et collationné par Jean Perssonne et Jean Simony notaires de St Yries. 1462.
[420] Double d’hommage fait par l’abbé de Terrasson au vicomte de Turenne1363. Signé de Quercu.
[421] Hommage au roi Philippes par dame Ysabeau de Levis veuve de feu Arnaud de Ponts jadis sgr de Ponts et de Montignac, comme mere et tutrice d’Helies Rudel son fils sgr dudit Montignac, de ce qu’il tenoit à Montignac et chatellenie d’icelui.
[422] Hommage du comte de Perigord fait au roi Jean de toutes et chacunes les terres et seigneuries qu’il tenoit du roi. 1350.
[423] Lettres du roi Philippes par lesquels il impose silence perpetuel au roi d’Angleterre et aux officiers qui vouloient contraindre le comte de Perigord de recognoistre tenir sa comté dudit roi d’Angleterre, pour lesquelles ledit roi Philippe retient en sa main ledit comte et sa comté de Perigord. Données l’an 1279.
[424] Quatre reconnoissances ecrites en parchemin faites à Archambaut comte de Perigord par 4 gentilshommes, l’un desquels nommé Falque de Claraus chevalier confesse tenir dudit comte le bien qu’il avoit au Puy-St-Front pour raison duquel fit hommage audit comte d’une paire d’éperons dorés.
[425] Appellation de messire Talerand de Perigord capitaine par le roi de France au pays de Guienne et tenant le parti dudit sgr roi ; adherant avec lui messire
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Tonnet de Gontaud sgr de Badaffol lequel [-------][426] tenir la seigneurie de Badaffol en [----------][427] roi de France promettant tenir son parti et [---------][428] contre le roi d’Angleterre duc de Guienne 1369. Signé Helias de Ance.
[429] Minute de l’hommage fait par Aymeric Vigier fait à Brunissende de Foix comme tutrice d’Archambaut son fils comte de Perigord et ce pour raison du bourg et paroisse de Boyronne que ledit Vigier reconnoit tenir à homage gentil et plain. Raymond Bruni, habitant de Perigueux.
[430] Hommage fait par Joubert de Minzac à Bertrand de Monpiac chevalier de plusieurs heritages audit homage désignés, 1296.
[431] Lettres de l’hommage fait par le sgr de Badeffol au sr de Bergerac de la dite terre de Badefol. 13a exitus martii 1276.
[432] Un instrument de l’hommage fait à Archambaut comte de Perigord par Helias de Fayola ecuyer, à cause des biens qui ont appartenu à Helias, generis die mercurii post festum beati Martini hyemalis 1330.
[433] Hommage fait au sire d’Albret par Arnaud de Fayole sgr du Douhet, à cause des biens qui furent à feu Guillaume Helies chevalier assis es chatellenies de Bourdeille et Monpaon et honneur de St Astier, le 9 avril 1466.
[434] Homage d’Ademar de Losse pour sa maison de Losse et autres biens assis en la chatellenie de Montignac, le 1er septembre 1400.
[435] Homage d’Henri de Cugnac procureur de Jeanne Vigier dame de Caussade pour tous les biens qu’elle a, in parochia de Trelissaco et in locis de Calciata et de Chabans, 27 aug. 1400.
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Homage de Jean Folcaudi alias de Lardimalie pour ses maisons appelées l’une de Lardimalie et l’autre de Solignac assises en la chatellenie d’Auberoche
[436] Homage d’Ymbert Flamenc procureur de Galienne de Montouriol pour les cens et rentes qu’elle tient en la chatellenie de Montinhac.
[437] (Homage) de Jean de Fayole pour les cens, rentes etc. qu’il tient, in parochiis Sancti Apri et Beatae Mariae de Perducio.
[438] Johannes de Clarentio, habitator Sancti Asterii, pour le mas de Tauna, de la Reytarie, de la Gueyrigalie. 20 aug. 1400.
[439] Lettres scellées du grand sceau de France sur lacs de soye en cire verte contenants l’hommage fait au roi par le comte de Perigord, à cause de sa dite comté, dattées apud Aquas Mortuas 1270, mense junii.
[440] Un instrument reçu et signé par Pierre Bruby, datté au château de La Rolfie, die veneris post festum Sancti Lucae Evangelist. 1295, auquel sont insérés plusieurs homages faits à Hélie Taleyrand comte de Périgord, c’est assavoir par Guillaume de Dome chevalier tuteur ou curateur de Pierre de Gontaud, de tous les droits à lui appartenans aux chateaux et chatellenies de Mucidan et Monpaon. Marie Seguive de Clarentio[441], tutrice de Guillaume son fils, pour ce qu’il possédoit en la chatellenie de Vern. Raymond de St Astier fils du sgr de Montancès. Gruncard de Clarentio, pour ce qu’il tient en la justice de Vern et Rossilhe. Pierre Barrieyre. Gerald Bertrandi donzel de Clairmont, pour ce qu’il a à Vern. Helias Geraldi donzel de Mucidan, Aymeric de Biron donzel, pour ce qu’il tient au lieu appelé de La Foulhaye assis en la justice de Périgueux.
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[442] Un petit ....
par Pierre .....
1250 Kal. novembris [------------------------][443] la paroisse de Brassac appelés de Combachava, de Buailhax et de la Coste.
[444] Un instrument en parchemin daté : die jovis post festum beati Georgii 1312, contenants plusieurs homages faits à Archambaut par Olivier de St Astier pour raison du mas appelé de Podio Canonico en la paroisse de Vaischa chatellenie de Vern ; par Guillaume de (...) pour les biens qu’il tenoit en la chatellenie de Mucidan.
[445] Un instrument en parchemin daté : die lunae post festum Ascensionis Domini 1312, contenants deux homages faits à Archambaud, l’un par Guilhem Lamberti de la Camia pour sa bourie assise en la paroisse de Davancens, et pour les autres biens, tant en la dite paroisse que celles d’Escacunhac et de St Vivian, l’autre par Guilhem Lamberti de Valettes, à cause de son maynement et disme de Davancens et pro Podio Mango et pro Podio vocato Lambertenhs et pro domibus et manso vocato Contal et paije pro dictis Podio Mango, Podio Lambertenhs et pro domibus et manso Contal : 4 septiers et huit mosduriers froment et une paire de gans blancs d’acapte et à cause de la dite disme de Davancens dix mosduriers de froment.
Guillelmus Lamberti de La Bruma pour la maison de Lambertie et pour la disme de Davancens, et pour laquelle il doit audit comte deux septiers et quatre mosduriers de froment, et aussi pour la disme de Lambert paire pour laquelle il doit cinq mosduriers de froment.
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[446] Hommage fait à Helie Taleyrand comte de Périgord par Raymond Helye procureur et au nom de Marie Vigiere fille et heritiere de Helias Vigier pour le bien qu’elle tient en la dite comté, die dominica post octavas nativitatis St J. Baptist. 1307.
[447] Double de l’homage fait par Bertrand de Grimohard sr de Montasac et de la maison de Taillefer et de Gonelio. Fait le 27 juin 1471, à noble Archambaut de Bordeille domino de Monte Inciso, de Cornhaco, senescallo Petragoric., pour raison du château de Lauriaco, situm in honorio Sti Asterii, et totum mansum vocatum de Manoraco situm in parochia de Donzeliaco.
[448] Transaction faite entre le sindic de l’eglise St Front et noble Guixarnaut de Bideren seignor de Roussilhe. Signée de Guy Pelette, 1460, Cotté 9.
[449] Articles de paix faite entre Archambaut comte de Périgord et l’évêque de Périgueux, baillés par lettres commissoires du roi d’Angleterre. De 1287.
[450] Transaction entre Gastonet d’Abzac et Estienne de Coignac sieur de Caussade, sur leurs partages. Cotté 17.
Double de transaction faite entre damoiselle Violande de Belborye de la paroisse St Martin de Limueil et Ademar de Baynac sgr dudit lieu. Cotté 21.
Articles accordés entre le sire d’Albret comme legitime administrateur du roi de Navarre son fils d’une part et noble Jean de Coignac[451] sgr de St Jean Ligoure touchant la vendition de Chateau-Chervix. Cotté 22.
Un vieux instrument en parchemin daté du mois d’avril 1293, contenant certain accord fait entre Archambaut comte de Périgord et les consuls, manans et habitans de la ville du Puy-St-Front, tant sur le fait de la justice que autres choses y contenues. Cotté 25.
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[452] Transaction faite entre Archambaut comte de Perigord et les abbé et couvent de Chancelade par laquelle la jurisdiction haute et moyenne des lieux de Chancelade et bourg de Beaurone demeure audit comte, délaissée la jurisdiction basse, tant seulement ausdits abbé et couvent. Daté, die jovis post festum Corporis Christi, videlicet 4° cal. junii 1326. Cotté 29.
[453] Instrument en parchemin de certaine transaction faite entre Jean de Bretagne sgr de Laigle vicomte de Limoges d’une part et noble Pierre de Roeyria sgr de La Jarrousse, par laquelle ils permettent plusieurs rentes censives qu’ils avoient en plusieurs et divers lieux mentionnés audit instrument. Du mois d’avril 1432. Signé P. de Bosco. Cotté 35.
[454] Instrument d’échange fait entre Jean de Bretagne vicomte de Limoges et noble Bernard de Cotet sgr de Benayes de plusieurs rentes. 23 aug. 1432. Cotté 40.
[455] Transaction faite entre Geral de Mosnes d’Autefort et Ymbergue de St Rabier, par laquelle le mas de Mensas demeure audit de Haultefort et sa femme, 1321. Cotté 68.
[456] Lettres d’état de capitainerie du château de Montignac baillée par Charles duc d’Orléans et comte de Perigord à Mainfroi de Salignac sgr de St Geniès, 1422. Cotté 7 (procurations commissions et mandemens).
[457] Lettres de Louis fils et frere du roi de France, lieutenant pour le roi en Languedoc, par lesquelles il commande au sr de Hautefort de livrer entre les mains du comte de Perigord Heliot de Milhac ecuyer qui etoit son prisonnier. Cotté 31.
[458] Mandement du sire d’Albret pour les affaires de Thiviers. Cotté 34.
f° 156 v°
[459] Commission de Charles d’Albret connétable de France, pour lever la somme de 10.000 # sur la senechaussée de Perigord, pour le recouvrement des chateaux de Carlus et de Comarque, que les Anglois tenoient, du 1er août 1406. Ensemble le role du departement de ladite somme fait par les commissaires sur ce ordonnés. Cotté 51.
[460] Procuration de Jean, roi de Navarre, à mrs Jean de Pompadour, Jean de Salaignac, Jean de Calvimont et Jean Guitard, pour transiger et appointer avec Louise comtesse d’Angoulesme tutrice de ses fils et fille, à cause de la tierce partie du comté de Perigord, du 14 fevrier 1496. Signée Jean et sellée sur la simple queue en sceau dudit sieur. Cotté 60.
[461] Lettres du roi Louis mandant le comte de Perigord de se trouver en personne devant lui en armes et chevaux, à la fête de la Madeleine lors prochaine. Du 14 juin 1315. Cotté 77.
[462] Liasse en laquelle sont les pieces touchant la donation faite au roi de Navarre par ses sujets de Perigord et Limosin pour la rançon dudit sgr roy de Navarre, qui fut pris devant Pavie, en la compagnie du roi François. Cotté 48.
[463] Contrat de mariage entre noble Robert fils de noble Itier de Magnac sgr de Magnac et noble Marie fille d’Arnaud de Saint-Astier sr de Corgnac, 1321. Signé Guilhermus Clavis. Cotté 3 (pactes de mariage, douaires et quittances).
[464] Cadern en papier contenant dix feuillets ecrits en lettre ancienne touchant le demande de terres et seigneuries que fait l’infante Jeanne d’Arragon à Archambaut comte de Périgord, pour raison de la succession maternelle. Cotté 2 (testaments, codicilles, successions).
[465] Testament de noble Helyes de Caulmont paroisse de Corgnac, 1292. Cotté 10.
f° 157 r°
[466] Lettres d’émancipation faite par Roger-Bernard comte de Perigord à Archambaut son fils, de l’an 1350. Signé Petr. De Buch, Cotté 11.
[467] Lettres en parchemin touchant la succession de Phelippe belle-fille du comte de Perigord heritiere de Jeanne femme d’Alphonse comte de Poitiers et de Toulouse, Cotté 19.
[468] Testament de Renaud de Pons sgr de Bergerac, par lequel il veut qu’au cas qu’Isabeau de Levis meure sans enfans, Helie Rudelli soit son heritier universel. A son defaut sans enfans, il substitue Hugues comte de La Marche son oncle, et à celui ces sœurs, l’une desquelles etoit mariée au comte de Perigord. Die jovis post festum beati Bartholomei 1302. Cotté 23.
[469] Testament de Guillaume de Magnac l’ayné chevalier, père de Itier de Magnac de Nontron, die lunae post exaltationem S. Crucis, 1252. Cotté 27.
[470] Testament de Ytier de Magnac chevalier de Nontron par lequel il institue Guillaume et Guy ses fils heritiers. X° kal. octobr. 1271. Cotté 31.
Testament de Seguin de St Perdoux-La-Riviere 1294.
[471] Testament d’Henri de Cuichac escuyer natif de Sarlat habitant de Perigueux, daté 10a mensis octobris 1416. Lequel est signé, et avoit ledit testateur épousé la dame de Caussade. Cotté 45.
[472] Lettres d’alienation faite par le sr d’Albret au nom du roi de Navarre son fils à Geoffroi de St Astier sr des Boryes du bourg et paroisse de Savignac-les-Eglises pour la somme de 1.000#, 26 avril 1498. Signées par Jean de la Hièze (alienations, engagements).
Arrentement fait pour un an de la terre et seigneurie de Grinhaulx à certains personages denommés au contrat de l’assance par Helye Taleyrand comte de Perigord sr dudit lieu, avec les modifications contenues de l’an 1403. (La datte doit etre fausse, il faudroit peut-être 1302).
[473] Assense faite par Archambaut comte de Perigord à Pierre Boyer bourgeois de Perigueux, du revenu de Perigueux et autres pour 3 ans, die dominica post festum Purificationis Beatae Mariae, 1279. Laquelle est scellée. Cotté 41.
f° 157 v°
[474] Un procès entre les abbé et religieux de Peyrusse et les habitans de Baynac pour raison de l’usage prétendu de la foret appelée de Baynac.
[475] Rolle des gentilshommes de Perigord qui ont preté l’homage au roi de Navarre pour sa comté de Perigord. Cotté 36.
[476] Rolle des paroisses qui sont en la comté de Perigord. Cotté 65.
[477] Un rolle en parchemin auquel sont decrits les gentilshommes de la comté de Perigord, lesquels payent audit comte certains deniers d’achapts, de l’an 1249. Cotté 140.
[478] Articles en parchemin des remontrances que le comte de Perigord fist pour empecher le pariage que la ville de Perigueux vouloit faire avec le roi. Cotté 164.
f° 158 r°
[479] Continuation de l’inventaire des titres, lettres, chartres, papiers et enseignemens de la chambre du thresor du château de Montignac en Perigord, fait par mrs. Jean Favot eveque d’Aire, Mathieu du Parc president de Bearn, Ademar Mosnier sgr de Planeaux et Pierre de Castille, conseillers du roi de Navarre et ses commissaires au mois d’août 1545.
[480] Un petit rolle en papier des terres et seigneuries de la vicomté de Limoges etans en la senechaussée de Perigord. Cotté 158.
[481] Rolle en papier de la monstre faite des hosts des chatellenies de Bourdeille et Ribeyrac et de leur equipage pour la suite en armes qu’ils sont tenus faire à leur sgr. Cotté 182.
[482] Mémoire de la monstre en armes faite des habitans du pariage St Front et de la terre de Vernh, par le sr de Ladouze, commissaire en cette partie député par le feu sire d’Albret. Cotté 185.
[483] Mémoires et instructions pour mr de Penthievre de ce qu’il avoit à traiter avec le roi servans de plusieurs avertissemens et au fait de la guerre des Anglois. Cotté 224.
[484] Lettres du roi de France envoyées au comte de Perigord par lesquelles le roi dit avoir reçu les lettres dudit comte, avec celles du roi d’Angleterre et reponse dudit comte sur icelles, et par icelles avoir connu la bonne affection dudit comte, foy et loyauté de lui et de ses predecesseurs, priant icelui comte savoir et s’enquerir qui sont les sgrs qui qui veulent donner aide et portent faveur aux Anglois. Ecrites à Paris le 26 juin, signées. Cotté 230.
[485] Interrogations ou articles faits contre les sgrs d’Estissac, Lauzun et Caulmont et autres soupçonnés d’avoir entrepris de mettre Les Anglois dans la Guienne. Cotté 243.
[486] Transaction [---------------][487] d’Albret et Jean d’Abzac fils d’autre [-------------------hac] [488] et de la [----][489] contenant [----------------------][490]
.....
f° 158 v°
et que ladite chatellenie de Vern fut de plus grande valeur icelui sieur ratifioit ladite vendition moyennant la somme de 6.500 # qu’il confesse avoir eue dudit d’Abzac faisant en tout 9.000 #. Du 8 avril 1496. Signes Bureste de Valle, avec pacte de rachapt d’un an.
[491] Vendition faite au lieu de La Chapelle des Lariols diocese de Sarlat, en la maison de messire Jean de Gontaud chevalier sgr dudit lieu et de St Geniès, du lieu et paroisse de Valonjaulx avec les mas et villages de Masleon et de Beauregard, de la foret de La Maladis, du mas de Genys en la paroisse de St Leons. 19 novembre 1510.
[492] Un mémoire signé par Gominel procureur de Perigueux touchant le domaine et autres choses concernants le pariage St Front de Perigueux. Laquelle sera veue car est d’importance. Cotté 248.
[493] Lettres du roi Charles impétrées par nobles Regnauld et Jean de Beaulieu freres, pour faire un examen à futur en certain procès pendant entre lesdits impetrans et madame Isabeau de La Tour mere et tutrice de Françoise de Bretagne sa fille, de l’an 1416. Cotté 25, 17e chapitre des procès generaux de la comté de Perigord.
[494] Certain procès entre dame Marguerite de Chauvigni, comtesse de Penthievre vicomtesse de Limoges, contre messire Guy d’Aubusson sgr de Vilhac pour raison de la justice de Bersac et de Vilhac situés en la chatellenie. Dans l’an 1470. Signé Puralis. Cotté 51, idem.
Livre couvert de parchemin auquel sont decrits les cens et rentes dus au duc d’Orleans à cause de sa comté de Perigord, à deux termes, c’est assavoir à la fete St Jean Baptiste
et à [----------------------------------------427] [495] commencent enséquen
[--------------------------------------------------] chapitre 19e des Comptes.
[------------------------------------------------------------] de la comté de Périgord et
[------------------------------------------------------------] ecrites toutes les chatellenies
[------------------------------------------------------------] droits, devoirs et rentes dus
[------------------------------------------------------------] lequel il y a ecrit et sicut. Idem
......
f° 159 r°
pour accorder le different qui etoit entre [------][496] par lesquels entre autres est dit que si dans les paroisses etans au pariage advenoit qu’un homme fut tué, ledit comte prendra 60 sols sur les biens du meurtrier et en faire faire la justice comme raison voudra et en tous autres cas la justice demeure franche audit chapitre, lequel baillera tous les ans 20 # pour pension audit comte et ce sans que en cet accord soit rien touché aux droits, libertés et privileges que le dit sr comte a au Puy-St-Front, desquels il jouira comme de coutume. 1292. Cotté 17.
Acte de prise de possession faite par le comte de Perigord ou son lieutenant du droit de commun que le roi souloit lever en la ville et fauxbourgs de Perigueux en vertu de commission et lettres du roi Jean, 1341. Vidimé par Etienne de Sudor. Cotté 19.
Une lettre en parchemin scellée, laquelle est gatée en plusieurs endroits, faisant mention des droits et devoirs que le comte de Perigord prenoit en la ville du Puy-St-Front et celle de Perigueux, 1226. Cotté 34.
Un vidimus scellé auquel sont insérées certaines lettres royaux données en 1246, ausquelles sont decrits les droits et les devoirs que le roi souloit prendre au pariage St Front et ville de Perigueux, nommement y est faite mention des lods et ventes. Cotté 35.
Doubles des lettres faisant mention des droits que le comte de Perigord souloit avoir au bourg St Front et ville de Perigueux, et concessions faite desdits droits à Helie et Pierre de Perigueux. Cotté 39.
Procès-verbal contenant plusieurs peaux de parchemin et enquete faite le mercredi devant St Luc, 1305, sur la verification de la justice et autres droits et devoirs seigneuriaux appartenants au comte de Perigord en la ville de Perigueux et pariage St Front. Cotté 40.
f° 159 v°
Instrument appellatoire de dame Brunissende de Foix, mere et curatrice d’Archambaut comte de Perigord son fils, de l’appellation par elle interjettée en cas que les maire et consuls de Perigueux ou autre commissaire royal voulussent cothizer et imposer taille ou autre subcide sur les officiers du comte de Perigord, die jovis post festum Purificationis beatae Mariae 1317. Cotté 43.
Sentence arbitraire baillée par l’eveque de Perigueux entre le comte de Perigord et les consuls, manans et habitans de Perigueux, par lesquelles ledit comte fut maintenu definitivement en la possession de lever sur lesdits habitans et autres nommés en icelle, le droit communement appelé commun de la paix, savoir sur chaque chef de maison s’il tient bœufs, 18 deniers t., sinon 12 deniers, femmes chef d’hotel 9 deniers, feria 2a post beati Hilarii 1243. Scellée des scels desdits eveques, comte et consuls. Cotté 46.
Unes lettres de la chambre des Comptes à Paris adressans au senechal de Perigord contre les consuls, manants et habitans de Perigueux sur la cognoissance des cas royaux et autres reservés. Du 28 mai 1331. Signées de Mones et scellées. Cotté 47.
Sentence arbitraire donnée entre le comte de Perigord et les consuls, manans et habitans de Perigueux sur le fait de la monnoye et ordonnance d’icelle. Du samedi après Toussaints 1260. Scellée de 3 sels. Cotté 48.
Acte en parchemin contenant que les chanoines St Front, tant pour eux que pour le comte de Perigord se porterent pour appellans de ce que les consuls de la dite ville de Perigueux avoient de nouveau imposé de nouveau 6 deniers t., pour livre de toutes choses et marchandises qui se vendrent dans ladite ville et paroisse. Daté et signé par Pierre de Cirraco. Cotté 53 (l’année n’est pas spécifiée).
f° 160 r°
[497] Un livre en parchemin contenant 4 cayers où sont decrits les terres et villages de la fondalité et teneure du comté de Périgord commençant ainsi [-----][498] et finissant le 15 fevrier 1431 [-----][499] ... idem.
Deux vieux terriers de la comté de Perigord du pariage St Front et chatellenie de Lisle, lesquels sont couverts d’une feuille de papier blanc sur lesquels est ecrit : quia. Chapitre 20 des livres, terriers er reformation du domaine.
Un livre fort vieux écrit en papier couvert de [---] de bois et basanne tannée par-dessus auquel sont décrits les cens, rentes et revenus de la comté de Perigord, lequel contient 118 feuillets et commence : Hic, sunt redditus etc. Sur lesquels est ecrit. ... die ... idem.
[500] Lettres comment le sgr de Bourdeilles senechal de Perigord capitaine du château d’Aixe institua son lieutenant audit chateau noble Jacques Bechade de La Seyme, avec les droits de ladite capitainerie et du moulin qui pour raison de certain homicide avoit été confisqué et appliqué à ladit capitainerie, promettant ledit Bechade ne rendre jamais ledit château en autres mains que par son commandement et entres ses mains, ou d’un de ses fils. De l’an 1422. Signé Lapine junior. Cotté O 11, chap. 22 (Aixe et Ayen).
[501] Contrat de permutation entre le vicomte de Limoges et Guinot de Rouffignac sr de Chavanac, de certaines rentes ez paroisses de Cublac, de Leyla et Brinhac, 1er août 1447. Signé Glane et Malevergne. Idem.
[502] Instrument de vendition faite par Simon Salau du lieu de la Fourye paroisse de Ste Aulaire à Julien de Beaupoil chevalier dudit lieu de certains villages y denommés. 27 decembre 1456.
[503] Donation faite à noble Guy Bruny sieur de Montbrun, de toutes et chacunes les rentes que noble Pierre de Cazalli et Helies Pelegrini habitans de Montbrun, avoient acoutumé lever et esquelles pourroient succeder à l’avenir sur les heritages et biens de Bernard Chat de Monbrun, 1343. Cotté 3, chap. 25. Chaslutz.
f° 160 v°
Instrument d’un fief baillé par Raimond de La Chapelle demeurant à Limoges à Jean de Boyssueil et ses freres de la paroisse de Meuzac diocese de Limoges du lieu et village de Betz paroisse de St Germain avec ses appartenances, pour le prix de 20 sols et six ecus d’entrages, et avec 30 sols de taille au quatre cas accoutumés, de l’an 1431. Cotté 12, chapitre 26 (Masseré).
[504] Instrument contenant plusieurs reconnoissances à Guillaume Cotet de la paroisse de Segur de plusieurs terres sises en ladite paroisse, de l’an 1302. Cotté 18, chap. 19 (Ségur et Cossac)
[505] Instrument de l’accord fait entre Jean de Bretagne sr de L’Aigle vicomte de Limoges et noble homme Guillaume Cotet de Segur par lequel appert que le dit Cotet céda audit vicomte 10 setiers avoyne, etc., sur certains villages assis en la terre de Segur. Signé Guitardi. Donné à Segur, le vendredi après les octaves de l’Assomption N. D. 1359. Cotté 26 (idem).
[506] Donation faite par noble Guillaume de Pestours habitant de St Perdoux-la-Riviere à Raymond son frere de tous et chacuns les biens que lui pouvoient appartenir à cause de la succession de Geral de Pestours leur ayeul paternel et autres biens y mentionnés, en l’an 1322. Cotté 20, chap. 30 Nontron.
[507] Reconnoissance faite par Pierre Bos de la paroisse de Bussiere à Arnaud de Calvimont ecuyer, de certaines pensions qu’il dit tenir de lui. De l’an 1356. Cotté 47 (idem).
[508] Double de l’appointement donné en la cour de la senechaussée de Perigord, touchant le ressort de la chatellenie de Nontron, ensemble l’appellation interjettée dudit appointement par le procureur du vicomte de Limoges. Du lundi 28 fevrier 1509. Cotté 53 (?) (idem).
[509] Instrument de vendition faite par Geraud de Clarol chevalier d’Aixe à messire Itier de Magnac de toutes les dimes, cens et rentes qu’il avoit en Perigord et Limousin declarées audit instrument, 4° cal. aprilis anno Domini 1260. Cotté 98 (idem).
f° 161 r°
[510] Reconnoissance faite par Pierre et autre Pierre de la Marthonie freres à Guillaume de Magnac donzel, de la disme qu’ils prenoient en la chatellenie de Milhac, mercredi, post festum Conversionis beati Pauli, 1330, cotté 102 (idem).
[511] Vendition faite par Helies de Vallebrou donzel sgr de Puypons de la paroisse de Nomme en Perigord à messire Itier de Magnac chevalier des cens, rentes etc. qu’il avoit en la chatellenie de Nontron. Die lunae post quindenam Omnium SS. 1338, Cotté 109 (idem).
[512] Vendition faite par Guillaume de la Marthonie à messire Geraud de Magnac chevalier d’un denier de rente qu’il avoit sur le mas appelé Lalhandie assis en la paroisse de Milhac chatellenie de Nontron. 3° kal. Januar. 1256.
[513] Vidimus des lettres du roi Charles octroyées aux habitans de Nontron contenant privilege de n’être taillé qu’une fois l’an pour le nombre des feux qu’ils ont. A Paris le 10 juin 1410.
[514] Vendition faite par Ademar de Puyguilhem à Itier de Magnac chevalier de 3 émines de blé mesure de St Jean de Colle de cens et rente sur le mas Privat assis en la paroisse de Vilars. Au mois de novembre 1255. Cotté 134 (idem).
[515] Vendition faite par Pierre de Bort donzel de Bruzac à Guillaume de Magnac donzel d’une emine à prendre sur la tenue appelée la Combe du Cluzeau paroisse de Milhac, 1282. Cotté 146 (idem).
[516] Enquete faite par autorité du vicomte de Limoges à la requete de Raymond de la Marthonie fils de Helies Le Verrier et Helybeon de la Marthonie, sur les cens, rentes, droits et devoirs seigneurieux que le sr de la maison de Magnac à laquelle a succédé le vicomte de Limoges avoit coutume de prendre sur les maisons de la Marthonie de Guedens. Fait en 1445. Cotté 259.
f° 161 v°
[517] Vendition faite par Helias de Chabans chevalier d’Agonac à Ademar de Magnac de la dime, cens rentes etc. qu’il avoit en la paroisse de Milhac y designées. Die jovis post festum beati Lucae 1258. Cotté 275.
[518] Legat fait par Guillaume de Magnac, Guillaume et Pierre Aiz chevaliers d’Agonac et Aymeri Chaussade de Negrondes des borderies de Faye, de Cotelia et autres terres en la paroisse de Milhac, avec le fief de Bournazeau et de Las Eschasserias paroisse de St Front la Riviere ez abbés de Peyrusse et de Benevent, 1241. Cotté 287.
[519] Instrument de vendition faite de 7 sols limosins de rente annuelle par Gui de Villeneuve chevalier à noble Ademar de La Roque habitant du bourg de St Martin prez Exidueil. Cotté 10, chap. 32 (Exidueil et St Thomas)
[520] Acquisition de quatre setiers de froment de rente mesure d’Exidueil faite par noble Guy de Lodes chevalier habitant de Colaures, de Guy Paillon, habitant de St Georges d’Ablons. 1345. Cotté 12 (idem).
[521] Donation faite par noble Aymery de Caulmont de la paroisse de St Jory Lasblons à Pierre de La Porte chevalier sr de Juillac, d’un mayne appelé les Orbesses, pour recompenser des bons services que ledit de La Porte fait audit de Caulmont. Cotté 24 (idem).
[522] Vendition par Bernard de Liveo paroisse de St Eulag. à noble Bernard de Sta Visa, d’un muy de meture, mesure d’Exidueil, sur une piece de terre appelée de La Roche-Regnault, 1334. Cotté 33.
[523] Vendition faite par Arnaud Raymonde et sa femme paroissiens de Colaures à Geoffroi de Todio donzel de 3 émines froment de rente, sur une terre appelée le Mas au Rey paroisse de Colaures. Die jovis post festum beati Martini estivalis 1304. Cotté 42 (id.)
[524] Vendition par Jean roi de Navarre comte de Perigord à François de Coignac sgr de St Jean Ligoure de la terre, seigneurie et justice de Sarrazac chatellenie d’Exidueil pour 2000 # t., avec pacte de rachapt pour 19 ans, du 16 fevrier 1514,
f° 162 r°
laquelle mr Bouchier conseiller de Bordeaux a rachetée et en jouit de présent.
[525] Rolle de la montre reçue par Charles de Bernes ecuyer capitaine d’Exidueil maitre d’hotel de mgr d’Albret des nobles de la vicomté, 3 mars 1471. Cotté 59.
Autre role des habitans non nobles de la chatellenie d’Exideuil, le 25 mars 1472. Cotté 60.
[526] Transaction du 28 avril 1445 entre Jean de Bretagne vicomte de Limoges et Pierre Vigier abbé de Tourtoyrac par laquelle la 3e partie des cens, rentes etc., du bourg et paroisse de St Raphael appartient audit vicomte et les habitans sont affranchis de tout guet et garde. Signé Jean et Pierre Vigier abbé de Toutoyrac, cotté 65.
[527] Pacte accordé entre Jean Aymeric sieur de Royere et maitre Pierre Regnauld comme procureur de Marguerite de Chauvigny vicomtesse de Limoges, touchant la vigerie de La Rochette près St Iryes, laquelle du consentement des parties fut baillée en garde à un sergent de Segur jusqu’à ce que le dit sr de Royere auroit montré ses titres.
[528] Lettres royaux impetrées par Alain sire d’Albret et dame Françoise de Bretagne son epouse, par lesquelles est narré l’empechement et mort du comte Jean qui deceda au service du roi à la derniere reduction de Guienne, lequel avoit vendu en son vivant à Jean de Beaupoil le château et chatellenie de Chastel Nouvel, membre dependant du chastel d’Ayen, pour certaines sommes contenues au contrat sur ce passé, outre pact toutefois de rachapt. Dans certain tems, dans lequel il avoit payé audit de Beaupoil 930 ecus d’or ou environ sans d’icelle prendre acquit valable pour ce que ledit de Beaupoil etoit de Bretagne serviteur dudit comte Jean, auquel de Beaupoil ledit comte avoit singuliere fiance, tendants afin que commandement fut fait audit de Beaupoil en lui rendant ce que lui restoit du payement de la dite acquisition rendre audit sgr et dans ledit chatel et chatellenie de Chastel-Nouvel, et en cas d’opposition l’adjourner par devant le senechal de Perigord.
f° 162 v°
[529] Donation faite par Louis fils et frere du roi de France, duc d’Anjou et lieutenant general du roi en Aquitaine à Lambert Boniface homme de guerre de la baylie et lieu de Beauregard en Perigord, l’an 1377. Cotté 25, chap. 35 (Ans).
[530] S’ensuyvent les chatellenies de la comté, Perigueux et pariage de St Front (chapitre 38).
Un grand livre couvert de cuir rouge à 4 charnieres de cuir, contenant les devoirs dus au comte de Perigord en la ville et cité de Perigueux, et autres lieux de Perigord, ensemble les hommages des gentilshommes de la dite comté. Cotté 1.
Vendition faite par Raymond Bruneau bourgeois de Perigueux à noble Guy de Lans chevalier, de certaines rentes d’argeant et blé. Cotté 3.
Arrêt donné par le roi Philippe par lequel est dit que ledit sgr roi est en pariage et conseigneur avec l’abbé et du chapitre St Front avec la jurisdiction limitée audit arrêt, sans toutefois que par ledit arrêt il entende porter préjudice au comte de Perigord et consuls de ladite ville, en leur proprieté et possession de connoitre des crimes et autres droits particulierement specifiés audit arrêt, en 1290. Cotté 5.
Supplication et remontrance fait par les vicaires de St Front de Perigueux de ce que les chanoines dudit St Front ont surpris de la fondation de mr le Cardinal. Cotté 11.
Lettres de l’official de Perigueux impetrées par noble Henri de Corgnac[531] de Perigueux comme administrateur de ses enfans, contenans commission pour faire un examen à futur à l’encontre de Arnaud de Bordeilles et Foulques de La Forie ecuyers qui le vouloient troubler en la possession de certain village assis en la paroisse de Trelissac. 1409. Cotté 15.
Arbitrage fait entre Helie comte de Perigord et l’abbé et chapitre St Front par Philippe de Grandchamp et Guill. de Malemort commissaires par le roi de France deputés ...
f° 163 r°
Lettres de certaine fondation faite par le comte de Perigord et assignation de 150 # de rente sur son domaine au couvent des Freres Mineurs de Perigueux à perpétuité pour la nourriture de 15 freres du jour St Fabien et St Sebastien. 1300. Scellées des scels dudit comte et couvent. Signées par Lambert. Cotté [5-].
Lettres de quittance en parchemin de 550 deniers d’or autrements appelés franx données au comte de Perigord par Bernard Favier marchand et comteur des consuls de Perigueux en laquelle somme ledit comte et Bertran du Guesclin etoient tenus au dit Favier 1370. Signé Bernard de Secerone. Cotté 59.
[532] Lettres en parchemin faisants mention comment Bernard de Maulmont abbé de Brantome bailla à foi et hommage la terre et chatellenie Bourdeille à maitre Geral de Maumont son frere, lequel bail fut confirmé par sentence arbitrale et l’hommage reservé à ladite abbaye.
Advis de compte des deniers baillés par Jean de Bretagne à Arnaud sr de Bourdeille. Signé Jean de Ranconnet, au lieu de Montignac, le 17 mars 1444.
[533] Lettres royaux scellées du grand scel en cire vert sur lacs de soye par lesquelles Philippes roi de France donna au comte de Perigord en recompense de 12.000 # t. qu’il lui devoit, les commis du château et chatellenie de Bourdeille, les commis et jurisdictions des lieux et paroisses de La Selle, de Bertric, de Vertillac, de Cassagne, de St Privat, de Puycorbin et les ventes royaux du pariage St Front les communs des bourgs et paroisses de Marsanes [-------------------] Duchel de Senilhac, de St Pierre Lanes [-------------------] de Coloneys de Marsac et de Roffignac, ensemble [-----------------tion] auxdits commis appartenant. De l’an 1446 du mois de novembre. Cotté 9 (chap. 39).
f° 163 v°
[534] Sentence arbiraire donnée entre le comte de Perigord et Grunrard Vigier touchant les biens que ledit Vigier tenoit ez paroisses de Beauronne et St Germain, par laquelle l’hommage desdits lieux demeure audit comte. Du 2 janvier 1291, signée Tuyle Brachelier, et scellée. Cotté 16.
Quittance faite en faveur du comte de Perigord par Marguerite dame de Montancès, sa sœur, de certain peage à elle promis par ledit comte en contrat de mariage. De 1269 en avril, et est scellée. Cotée 2 chap. 40 (Montancès).
Instrument du serment de fidélité prêté à Roger-Bernard comte de Perigord par les consuls et gouverneurs de la ville et lieu de Lisle avec les protestations faites d’une part et d’autre, de l’an 1342. Signé Stephanus d’Exidueil, notaire. Coté 3, chap. 41 (Lisle).
La ville de Lisle ensemble le château et chatellenie de Moncuq avoient eté données au comte pour partie de recompense de la terre de Bergerac, et fut ordonné aux habitans de Lisle de le recognoitre pour seigneur, nobostant leur opposition, ainsi qu’il paroit par les lettres de Jean eveque de Beauvais. Du 14 septembre 1342.
Lettres d’Edouard fils du roi d’Angleterre et prince de Galles par lesquelles mettoit sous l’obeissance et souffrance du roi d’Angleterre le lieu de Lisle et tous autres lieux, chateaux et tenements de Talayran eveque et Rogier Bernard comte de Perigord, à la charge qu’ils ne traiteront aucune guerre contre ledit roi et prince, et que leurs gens pourront aller en leur terre habiter et marchander en icelles, aller et venir en armes et sans armes, et avec autres conditions esdites lettres contenues et apposées. Dattées : vigesima octobris, 1356, et sont scellées du scel dudit sgr de cire rouge. Cotté 9.
f° 164 r°
Continuation de l’inventaire de Montignac
Chapitre 42
Montignac et Bergerac
[535] Instrument comme les habitans de Montignac-le-Comte preteront serment de fidelité à Archambaut comte de Perigord et y sont mentionnées les libertés lesquelles ledit comte promit et jura conserver, et entretenir, en l’an 1361. Et est signé. Cotté 4.
[536] Vendition d’un mayne, bois et borde assis en la paroisse de Colonges faite par Guillaume d’Exidueil paroisse de Mayac à noble Geoffroi de Lions, lequel mayne fait à Guillaume d’Exidueil père dudit vendeur 40[537] sols de rente. Cotté 11.
[538] Vendition d’une vigne etant au fief de noble Raimond Duval sgr de Palautzy laquelle fut faite par Bernard Barbaye paroisse de Brenac à Bernarde de St Fergoeix femme de Guillaume de la Filolie à 10 deniers de rente. L’an 1339. Cotté 13.
[539] Deux recognoissances faites à noble Guillaume de La Fayole paroisse de Brenac de certaines pièces de vignes audit instrument désigné ... Cotté 19.
[540] Afiefvement fait par noble Geraut et Pierre Duval père et fils à Guillaume de La Fayolle .... De l’an 1282, Cotté 22.
[541] Instrument de vendition d’une émine ½ froment, 6 deniers de rente et 3 oboles d’acapte fait par Arnaud de Sauzelles habitant de Montignac à noble Hugues du Cluzel 1330. Signé Guillaume Gralier et Helies Mazarde. Cotté 29.
Lettres du sgr de Chabannes requerant que Philippe de Main-Breynac capitaine du château de Montignac pour mr d’Orleans comte de Perigord lui fasse justice de plusieurs gentilshommes du pays de Perigord qui avoient esté avec Archambaut comte
f° 164 v°
de Perigord à la demolition du château de Chabannes et emporté les meubles d’icelui, ensemble la reponse dudit capitaine. De l’an 1400. Cotté 37.
Extrait par articles des privileges de la ville de St Lyons faits par maitre Pierre de Pelisses juge de Montignac. Cotté 40.
[542] Lettre de vendition d’un pré faite à noble Hugues La Roche de la paroisse de Plazac à noble Raymond Duval habitant dudit lieu, 1305. Cotté 41.
Vidimus d’un assignement fait par noble Jean de Puyguyon procureur du sire d’Albret comte de Perigord à Pierre et Geral de Lestables freres de de Montignac d’une place sur la riviere de Vezere, pour faire une pesquiere, de l’an [-----] (erreur dans la date). Cotté 42.
Instrument en papier de la vendition des terres et seigneuries La Roche St [---------] et de Plazac faite par Robert de Vallibus à Jean de Galard sr de Limeuil, die martis ante festum Nativitatis Domini, 1255. Cotté 46.
Instrument en parchemin scellé datté de jours ; post festum beati [---------] apostoli anno Domini [13--], de l’assignation de 120 # perigordines de rente faite à noble Aymeri de La Porte et Marguerite de Pons sa femme par Renauld de Pons sr de [---------------] en plusieurs lieux et terres assises dans la chatellenie de Montignac. Cotté 47.
[543] Un mandement de Charles duc d’Orleans signé et scellé du 10 juin 1437, pour faire rendre et mettre en ses mains ou de son commis le château et ville de Montignac occupés et detenus au nom du duc d’Orleans par un nommé Richard de Badefol ecuyer.
Instrument de la [------] faite par Richard de Gontaud sr de St Genies ecuyer capitaine de Montignac de la ville et
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château de Montignac aux commis et deputés par le duc d’Orleans qui avoit repris et remis en ses mains la comté de Perigord, et baillé en recompense au batard d’Orleans la comté des Vertuz. Du dernier fevrier 1437, et signé de 2 notaires. Cotté 50.
Instrument en parchemin fait en 1344, 3 septembre, par lequel est contenu que Roger-Bernard comte de Perigord bailla en echange et permutation à noble Pierre de Pomiers sr de Maurens le lieu appellé de St Leons asis auprès de la riviere de Vezere en la seigneurie de Montignac avec toute jurisdiction haute et basse et 300 # de rentes et ce pour ce que ledit de Pomiers tenoit en la seigneurie de Maurens. Signé Guill. de Castanea. Cotté 74.
[544] Donation faite par le roi Jean à Roger-Bernard comte de Perigord et aux siens des terres et seigneuries de Limeuil et Miremont et Clerans, avec toutes leurs appartenances, sans rien soi reserver. Donné à Aigues-Mortes en l’an 1350. Signée Blanchet et scellée de cire verte sur pendant de soye verte et rouge. Cotté 1. Chapitre 43 (Limeuil).
Lettres royaux signées et scellées faisant mention de la vendition faite par Philippe roi de France à Talayran comte de Perigord du château et chatellenie d’Auberoche. 24 janvier 1346. Cotté 8, chap. 44 (Auberoche).
Procuration de Talayran comte de Perigord pour recevoir les hommages et serment de fidelité de la chatellenie d’Auberoche. Du 24 janvier 1350.
Lettres royaux scellées du grand sel en cire verte sur lacs de soye, par lesquelles Philippe roi de France vend à messire Taleyrand de Perigord cardinal, le chatel
f° 165 v°
et chatellenie d’Auberoche et la bastide de Bonneval, pour le prix de 24.000 florins d’or promettant faire ratifier la dite vendition à Charles duc de Bretagne vicomte de Limoges et Jeanne sa femme, ausquels la dite chatelleneie d’Auberoche appartenoit de l’an 1346 au mois de novembre. Cotté 10.
Lettres scellées du grand scel en cire verte et lacs de soye, ausquelles sont inserées les lettres de ratification par Charles duc de Bretagne vicomte de Limoges et sa femme, de la vendition faite par le roi Philippes à Talayrand cardinal de Perigord, de la terre et chatellenie d’Auberoche 1347, au mois d’août. Cotté 12.
[545] Instrument de vendition faite par Pierre de Murello donzel d’Aulberoche au comte de Perigord du quart qu’il avoit au mayne d’Ardident assis en la paroisse d’Avancens. Datté 6° kal. maii 1336. Scellée. Cotté 19.
[546] Double de la vendition faite par le sire d’Albret au sr de La Douze du château et chatellenie de Vern, soy reservant l’hommage Cotté 1 chap. 46 (Vernh).
[547] Instrument de reconnoissance faite en 1366, signé Pierre Branda, par Gerald Vos de la paroisse Sti Silano à noble Bernard de Piru de la dite paroisse, de certaines terres et vigne en ladite paroisse, auquel est attachée une liasse en parchemin de plusieurs reconnoissances, faites à nobles Pierre, Guillaume, Helies et Bernard de Piru de la paroisse du Chala, jurisdiction de Vern[548]. Cotté 3.
Copie de l’echange fait le 18 septembre 1445 entre Jean de Bretagne et la dame de La Mothe par laquelle ladite de La Mothe cede et transporte au audit de Bretagne la terre et chatellenie de Vern avec ses appartenances, non compris la maison de La Mothe, laquelle la dite dame retiendroit et en fairoit hommage audit comte, et en contr’echange ledit de Bretagne lui bailla
f° 166 r°
les paroisses de Villac et de Perignac, ½ quartier de la dime de Lubersac, 100 sols de rente à prendre sur le repaire de Melet, non comprise toutefois la justice dudit lieu de Melet et ses appartenances, laquelle ledit comte se reservoit ensemble les foi et hommage desdites paroisses, ressort et souveraineté. Cotté 9.
[549] Arrentement de l’abbaye de St Astier fait par Archambaut de Perigord. Cotté 1, chap. 47, (Saint Astier et Montagrier).
Lettres patentes, desquelles le sceau est perdu, contenant comment Jean fils ainé du roi duc de Guienne comte de Poitou lieutenant general du roi, donna au comte de Perigord, la haute et basse justice des terres et seigneuries de St Astier et Montagrier, desquelles les habitans s’etoient rendus Anglois au mois de novembre 1345. Cotté 4.
Lettres du senechal de Perigueux pour mettre sous la main du roi le peage de Saint-Astier et autres biens que le comte de Perigord avoit distraits et alienés au prejudice et diminution de sa comté, laquelle il tient à foi et hommage du roi. Données à Perigueux, die 22a aprilis, anno Domini 1312. Cotté 5.
[550] Enquete faite par le comte de Perigord conte aucuns qui avec congregation illicite avoient couru sur sa terre du Flex, 1310. Cotté 7.
Information faite par autorité du comte de Perigord contre Leonard de St Martin qui occupoit la jurisdiction haute, moyenne et basse ez lieux du Pizou, Menesplez, La Mothe et Segur assiz au pays de La Double comté du Perigord, du 16 mai 1452. Cotté 12.
Acte en parchemin fait aux assises du comte de Perigord tenues à Benevent, die veneris ante
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festum beati Mathaei 1307, lequel fait pour montrer que le lieu de Benevent est du ressort de Perigord. Cotté 18.
[551] Mémoire baillé au sr d’Albret par les officiers de Montpon :
1° de remedier aux droits de commun de Vertilhac que le sr de Magnac empeche et defend payer aux habitans, combien que depuis le transport et echange de Bergerac fait avec le roi, ont accoutumé payer sans contradiction. Item fut baillé par ledit echange la justice dudit Vertellac et les predecesseurs dudit Magnac n’avoient au bourg de Verteillac que vigerie seulement et a été lontemps tenu et possedé comme se trouveroit clairement et encore par temoins qui l’ont vu user, et sont bien vieux et à present ne peuvent gueres plus vivre et en beaux papiers de cour en bonne forme et aussi appert dudit Verteillac par ledit echange et transport.
Item appert par le dit transport et échange de Bergerac que la justice d’Eyburie Cantillac de Lespuie sont et doivent appartenir au comte de Perigord.
Item surprenent ledit de Magnac de la chatellenie de Bourdeille en la paroisse de Leguillac grande etendue de pays et les villages qui sont dedans les fait convenir à sa cour de Chadueil et payer les guets et autres choses qui se sont de ladite chatellenie, et faut que les hommes qui y sont s’en aillent et laissent tout s’ils ne prennent de lui.
Rolle contenant denombrement du betail gros et menu des habitans de la terre de La Double en la jurisdiction de Montpaon fait en 1464, qui peut servir que lesdits habitans payent le commun dudit betail.
Articles baillés par le comte de Perigord contre Mre Jean de Grelin par devant les commissaires par le roi deputés sur le different des lieux et seigneuries du Fleix et château de Gurson territoire et chatellenie d’icelui, que le dit comte pretend etre assises dans la senechaussée de Perigord,
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et être des fiefs du comte de Perigord et y avoir certain droit usage et service servant par les limites des chatellenies de Gurson et de Monpaon.
Lettres en parchemin, de l’an 1276 au mois de janvier, contenant comme Pierre vicomte de Castillon tenoit et affermoit le Puy de Chaslus avec ses appartenances etre assis en la chatellenie et jurisdiction de Gurson, et le comte de Perigord affermoit etre assis en la jurisdiction de Monpaon, sur quoi faites enquetes de la partie dudit Chastillon, et veus plusieurs documents et instrumens publics, ledit de Chatillon confessa ledit Puy de Chaslus être assis en la chatellenie de Monpaon et appartenir audit comte de Perigord.
[552] Copie des lettres de l’hommage fait à Jean de Bretagne etc., par Bertrand Martin pour et au nom de Jeanne de Cassac sa femme, dame de Menesplet à cause de la justice haute, moyenne et basse de la paroisse del Pizou. 14 août 1451.
[553] Autre hommage fait par Jean de Martin ecuyer à Alain sire d’Albret pour les mêmes objets. Du 12 mai 1464.
[554] Lettres en parchemin non signées, par lesquelles Jaques sr de Pons confesse avoir vendu à Jean de Bretagne comte de Perigord vicomte de Limoges les chastel et chatellenie de Larche en Limosin et Terrasson en Perigord et que les paroisses, terres et seigneuries de Salaignac, de Comarque, de Palavezin, de St Genyes, de La Cassaigne, de Giac et de la commanderie de Condat sont membres dependant desdites chatellenies. Cotté 8, chap. 49 (Larche).
[555] Double ou vidimus de la donation que Jean de Bretagne comte de Perigord vicomte de Limoges lieutenant pour le roi en Guienne fit à Maugiron de Bideren et Guicharnal son fils de la terre et seigneurie de Roussilhe à leur vie, soi reservant l’hommage et souveraineté, pour ce que lesdits de Bideren s’etoient rendus François
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et avoient rendu la place de Biron en l’obeissance du roi. En 1500. Signé de Domibus. Cotté 2.
Instrument de transaction faite et passée entre le sindic du chapitre St Front et noble Guicharnaud de Bideren sgr au tems qu’il vivoit de la terre et justice de Roussilhe, à cause des villages de Balbeyron et de La Ferandie, reçue par maitres Marcial Chabanes et Guy Palecte, notaires. Cotté 4.
Affiefvement fait par noble Guicharnaut de Bideren sr de Roussilhe à Jean de Castanet paroisse de St Mesmy de Peyrolz, savoir est de deux villages appelés de La Ferandie et La Brunetye contiguz assis en la paroisse de Villedeulx jurisdiction de Roussilhe, à la charge de 40 sols de rente annuelle, 4 gelines, une charge de froment et une charge d’avoine. De l’an 1473. Signé Guy Pelette. Cotté 11.
[556] Une sentence arbitraire donnée entre Helie Taleyrand comte de Perigord et Aymeri de Clarenx chevalier et ses freres pour raison du different de la seigneurie de Roussilhe, par laquelle est dit que lesdits de Clarens cedent audit comte tout le droit que leur pourroit appartenir en ladite seigneurie. Die 7a post octavas apostol. Petri et Pauli 1248. Et est scellée du sceau dudit comte. Cotté 13.
[557] Lettres en parchemin scellées de cire verte sur lacs de soye rouge et verte contenantes confirmation de la donation faite par le roi Jean à Roger-Bernard comte de Perigord du droit qu’il avoit ez terres et chatellenie du Mont-de-Dome et de la Tour-Blanche au mois d’août 1556, au siege de Bertueil, laquelle donation fut depuis confirmée par Charles roi de France fils dudit Jean comme appert par lesdites lettres données in castro de Lupera prope Parisium, 25 janvier 1358. Cotté 2.
Autres lettres en parchemin du 14 mai 1394
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de l’attestation faite par le senechal de Perigord et autres commissaires d’avoir eu mandement et commission du roi de France et restituer (.....) au comte de Perigord le lieu de Montignac et toute la terre dudit comte, attendu la promesse dudit comte de mettre les forteresses de sadite comté aux mains du roi. Cotté 7.
[558] Vidimus de lettres patentes du roi Philippes de l’echange fait entre lui et le comte de Perigord Helie Taleyrand, par lequel le dit comte bailla au roi les vicomtés de Lomagne et Auvillar, et en recompense de ce legs, ledit seigneur lui bailla la seigneurie de Puynormand, Beauregard et Clairmont et autres pieces y mentionnées, avec commission adressant au senechal de Toulouse pour mettre en possession ledit comte desdites terres, de l’an 1304. Cotté 2.
Lettres de donation faite par le roi Jean à Roger-Bernard comte de Perigord (....)[559]. Cotté 19.
[560] Commission de Edouard fils aisné du roi d’Angleterre pour faire adjourner le comte de Perigord et le sr d’Albret comme detenteurs du château et chatellenie de Moncuc, pour repondre à certaine requete presentée audit Edouard, de l’an 1363 (Cotté 1).
Assignation de 262 # 10 sols, 8 deniers ts., faite par le roi Philippes à Roger-Bernard comte de Perigord sur le château et seigneurie de Moncuc pour partie de recompense de la ville de Bragerac que ledit comte avoit quitté
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au roi pour 1.600 # de rente. Cotté 2.
Fin dudit inventaire.
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[561] Rolle (...) Lestrade, fils de Bernard Lestrade (...) s’est presenté pour son père en .... de la Rochejaubert.
Noble homme Jean Malet sgr de la Jorie
Jean Jaubert sgr de la Rochejaubert, pour soi et pour Bernard Lestrade.
Noble homme Jean de Lauriere de Lacmari
[562] Enquete faite sur le different mû à cause des limites de Montignac et Plazac, entrel’evêque de Perigueux et le comte de Perigord. Signé Jean de Calvimont. 4 septembre 1481.
[563] Procuration de Jean de Navarre à messires Jean de Pompadour, Jean de Salagnac et Jean de Calvimont et Jean Guitard pour transiger avec Loyse comtesse d’Angouleme à cause de la tierce partie du comté de Perigord. 14 fevrier 1496.
[564] Cognoscentes monachi pro negligentia ordinis se castigari abbatem Sancti Michaelis expetunt, ut errata corrigat patremque idoneum illi praeficiat qui infirmitari illorum compatiens praefecit illis abbatem Geraldum Capromento de Lastrada, de equestri genere castri de Nontronio vel Mauron oriundum.
[565] Vendition par Henri et Marguerite roi et reine de Navarre de la justice haute, moyenne et basse de certains villages en la paroisse de Coulaures au sr de Lestrade pour somme de 1.500 #. 10 octobre 1542.
[566] Hommage de Jean de Calvimon escuyer sgr de Lerm, St Pol, château et chatellenie de Reignac à cause du château et seigneurie de Tursac. 14 fevrier 1583.
Autre hommage de Jean de Calvimont escuyer sr de Chabans paroisse de St Lyons et du Chalard 1583.
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[567] Acte passé à Moncuq pres Bergerac [-------][568] nobiles viri Gerald de Temniaco, Guaston de Casnaco, Petrus de Tocabuo, domicelli 1334. Cotté A 4.
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Extrait du volume cotté [-----os] [569]
Titres concernant les comtes de Perigord & vicomtes de Limoges
Tome V depuis l’an 1490 jusqu’en 1574
Num. 246
Bibliothèque du roy
Extrait du volume depuis le feuillet 119 jusques au feuillet 124.
Rolle des nobles du Périgord, qui ont comparus aux montres du seigneur d’Albret comte de Périgord, et de ceux qui se sont excusés.
Et premierement par le rolle de la monstre de la baronnie de Nontron.
Jean Flamenc seigneur de Condat et de Puyguilhem, hommes d’armes à 4 chevaux, etc.
Autres non reçus et excusés par le rolle de mon dit sgr le comte signé par Sallaignac, reçus à la montre etc.
Messire Anthoine de Sallaignac homme d’armes etc.
Autres par le rolle dudit comté de la monstre reçue à Bourdeille, reçus et excusés ainsy qu’il s’ensuit, le dit rolle signé par Antoine de Charbonieres et Pierre Durand.
Messire Arnaud baron et seigneur de Bourdeille en deffaut.
Antoine de Broilhac archier en point.
Amenion del Laux archier en point.
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Le sgr d’Estornel, en deffault.
Andrez Giro pour ce qu’il est de l’hotel de Monseigneur.
Guinot Saunier, en deffault mais il a esté reçu à la monstre de Monseigneur.
Le sieur de Cogans, en deffaut.
Nicolas de Seguy, en deffaut.
Pierre de Plas reçu archier
Jehan de Montardit de Las Coutz archier.
Arnaud Du Claux homme d’armes.
Helies Fourien, en deffaut.
Le sgr de Marrasin archier en point.
Archambaud de Bourdeille sgr de Montance homme d’armes.
Guillonet de La Porte homme d’armes.
Mondot de la Porte de Leysle homme d’armes.
Pierre de Laplace homme d’armes.
Arnaud seigneurr de Fayolle par son fils brigantinier, en point.
Tristant de Turenne archier.
Bertrand Grimoard, en deffaut.
Thomas Vessac, espée et dague.
Le sgr de Caussade et Jehan de Laville brigantinier.
Giraud Arnaud dit Golce brigantinier.
Jehan de La Vanoue de Grignols en cuirasse et salade.
Le sieur de Fressinet demeurans en Limosin.
Le sieur de Sufferte homme d’armes.
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Arnaud de Fayolle seigneur du Dohet homme d’armes.
Helias Jaubert archier.
Rogier Jaubert, en deffaut.
Jehan Audot de la Ferriere, archier.
Le vigier de Suirac archier.
Massin d’Espluche excusé par mort.
Le sieur des Roches arbalestrier.
Rogier Vispont, en deffaut.
Le sieur de la Rigaudie, arbaleste, espée et dague.
Le sieur de Villedieu, en deffaut.
Le sieur de La Rigalle, en deffaut.
Jehan de la Bonnine excusé par pauvreté.
Le sieur du Temple, arbalestrier, espée et dague.
Jehan de Laudrie archier en point.
Jean de Sinhac en deffault.
Messire Ramond de Sallaignac, seigneur du Chapduelh, de la maison de monseigneur.
Pierre Brianso, en deffaut.
Pierre Nadau de la Chillonie brigantinier.
Messire Pierre de Saint Gelais seigneur de Chavaigne, en deffaut.
Reçus et excusés par rolle du dit comte à la monsre faitte à Exidueil.
Andoy Jaubert sgr de Nautive, brigantinier.
Leonnet de Pressullac, brigantinier.
Jean Jaubert pour Pierre son fils et pour Lestrade, brigantinier etc.
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Notice tirée de la Bibliothèque du Roy
[570]A Monsieur
A Monsieur l’abbé de Bosvalade dans son abbaye
A Chancelade
Pour Périgueux
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[571]Philippus Dei gratia Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, quod egregius princeps carissimus consanguineus et fidelis noster Eduardus Dei gratia rex Anglorum domibus Hiberniae dux Aquitaniae nobis exposuit, quod licet clarae memoriae Ludovicus avus noster in pace inita inter ipsum et Henricum quondam regem Anglorum recordationis inclitae concessisset et dedisset dicto regi Anglorum omnem droituram quam habebat in hibus diocesibus et civitatibus videlicet Lemovicensi, Caturcensi et Petragoricensi in feudis et domaniis exceptis rebus quas per litteras dicti avi nostri et praedecessorum suorum non poterant poni extra manum suam et homagio fratrum suorum si quae tenebant ibidem ab ipso avo nostro per homagium.
Anno 886 Vulgrinus Petragoricus comes obiit
[572]Noverint omnes tam presentes quam futuri quod Wido vicecomes Lemovicensis volens ire Jerosolimam ab abbate Sancti Martialis quinque milia solidos accepit pro quibus talis convenientia inter ipsos pervenit nam Bernardus frater suus decanus scilicet Sancti Aredii manu propria eos reddendos firmavit et eodem modo sex alii canonici manibus propriis eos firmaverunt aut tam diu apud Lemovicas obsides praestitissent quousque jam victos redderent denarios. Eorum scilicet haec sunt nomina : Petrus de Lur, Gerardus de Lamarcha, Petrus Bruchard, Helias Malmiros, Hogo de Paizac, Ademarus de Lespinat
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de militibus vero Ademarus vicecomes et Wido frater suus, Seguinus la Porcharia, Isarn de Lois, Aimericus La Porta, Helias Bernardi, Hugo Lator, Boso de Lur, Wido vicarius, Gaufredus de Corenid, Petrus de Ranulfi, Willelm. Malmiros, Bernardus Larcha, Helias de Nouvila, Wido de Turribus filius Widonis qui Jeroseolemis perrexit, Aimericus de Axia. Debitores vero sunt isti Audoinus de Novila, Wido de Teulet, Gerardus La Brocza.
[573]Nobilis Agnes de Magnaco cui ipsum castrum cum honore sibi adjacense hereditario jure advenerat uxor Stephani de Bles pro remedio animae suae et peccatorum suorum remissione, dedit Deo et Sto Martiali dempnibus domini Widonis episcopi Lemovic. et domini Ademari abbatis Sti Martialis quartam partem fevi presbiteralis in eclesiis de Azac. Sigillum Joscelini de Magnaco, sigill. Amelii Fulcaldi, etc. Acta sunt haec tempore Philippi regis Francorum et Widonis episcopi Lemovicensis et domini Ademari abbati Sti Martialis.
[574]1243. Ludovicus rex Franciae misit G. de Malemort senescallum regis Franciae in Lemovic. et Petragoric., et Caturc. diocesibus, et fuit primus senescallus regis Franciae tempore quo non extabat memoria in partibus istis.
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[575]Joannes Benedictus Leo Alexander Joannes Silvester Victor Gregorius Sergius Gregorius Stephanus Victor Benedictus Benedictus Clemens Urbanus qui venit Lemovicas Johannes Nicholaus Damasus Paschalis iste consecravit monasterium beatae virginis Mariae Dolensis Calixtus hic edificavit monasterium Sti Frontonis Petragoric. Honorius Anartasius Gregorius Honorius iste confirmavit regulam beati Francisci.
[576]Anno Domini 1240, tertio idus augusti mortuus est apud Brantôme Guido vicecomes Lemovicensis recedens a Bordelha quam obsiderat et fuit sepultus apud Sanctum Martialum in festo Assumptionis beatae Mariae cum magno moerore et dolore suorum et hic habebat nisi unicam filiam trium annorum filiam filiae Helis Burgundiae quam dimisit in potestate praedicti ducis et terram suam.
[577]Anno Domini 1342 episcopus Belvacensis obsedit castrum de Monte Inciso una cum cpmite petragoricense et domino Joanne de Galart et cum aliis baronibus et pluribus nobilibus viris cum magno exercitu. Ibidem erant inclusi plures vispiliones. Capitaneus eorum erat quidam qui vocabatur Moras unde plura mala faciebant et omnes mercatores transeuntes circumguagia in circuitu duarum leucarum depredabant, itaque dictus episcopus cum exercitu suo dictum castrum dissipavit et omnes illos malefactores de castro ejecit omnes turres et muros et crenellos subjecit et quae vocabatur Castrum modo vocentur Plateae de Monte Inciso.
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[578]Eodem anno fuerunt suspensi duos fraters minors apud Biguaroca qui venerant sicut falsi prophetae in vestimentis ovium intrinsecus erant lupi rapaces.
[579]Post Petrum (Lemovic. episcopum) fuit Austorgius episcopus, et quia comes Pictaviensis non diligebat eum quod adherebat Ademaro vicecom. Lemovic. non erat ausus morari nisi in terra vicecomitis et cum Arnaldo Bernardi et Bern. de Jaunhac edificavit Chalusset.
[580]Tempore quo claruerunt Gregorius pp. primus, Grego Turonensis, Stus Aredius et S. Nicetius episcopus Lugdon., regnavit Childebertus rex Francorum cum Theodeberti nepote suo. Iste Childebertus misit Theodebertum filium suum majorem contra Sigibertum avunculum suum ultra Ligerim qui veniens contra hostem, civitates avunculi sui destruxit (Pictav. Turon.) et totum Lemov. destruxit atque vastavit ecclesias, incendit monasteria, destruxit clericos, interfecit monasteria virorum et puellarum dejessit et cuncta devastavit, fuitque in illo tempore pejor in ecclesiis gemitus quam tempore Maximiani et Diocletiani hoc diut anno quo Justinus suscepit imperium post Justinianum.
[581]Pipinus filius Caroli Martelli venit Aquitaniam propter iniquitatem Gailerii et propter malefacta restituit villam S. Valerici canonici S. Martialis qui tunc erant et
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canonici Sti Stephani villam de Salanhac.
[582]Anno Domini D CCC XLIIII Normanni invaserunt Aquitaniam et destructe et concremate sunt ab eis civitates Burdeg., Xanct., Engol. Lemov., Pictav., Parros., Turon., Belvag., et plures alie civitates, castra et monasteria et multa mala per mundum fecerunt.
[583]Anno 1848 tempore quadragesime Carolus Calvus habuit generalem, conventum Lemov. cum omnibus archiep. Et episcopis et principibus Aquitanie.
[584]Defuncto Ludovico regnavit Karolus filius ejus cognomento insipiens quem Franci de regno ejecerunt et elevaverunt sibi in regem Odonem ducem Aquitanie. Iste Odo fuit filius Ramundi comitis Lemov. et fuit Lemov. inunctus in regem et precepit quod monete nomine suo agerentur in eadem civitate nam ante erant nomine Caroli qui constituit comites per totam Aquitaniam et Lemovicinum et Biturr. per vicecomites, et fecit Lem. fulchorum virum industrium vicecomitem.
Pipinus princeps Francorum misit legatos ad Zachariam papam consulens quis potius rex esset aut dici deberet qui magnos pro regni pace sustineret labores an qui otio deditus solo nomine regno erat contentus quidem pontifex remandavit illum debere appellari
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regem qui bene rempublicam ageret qua responsione tanti pontificis Franci animati hitorico rege in monasterium retruso monastico regimine palliato Pipinum regem constituunt anno 701.
[585]Philippus rex Francie Remis ab W° avunculo suo coronatur … juramentaque ab aleatoribus in tabernis vel alibi fiery solent inhibuit et ab omnibus curialibus precepit statute servari, si quis miles vel aliquis juraret statim in aqua vel in flumine mergebatur. Hic etiam primum posse suum ad defensionem ecclesie exercuit.
[586]Philippus rex Judeos expellit ….. zelo Dei inflammatus per totam Franciam Judeos capi fecit in sinagogis sive in sabbatis et vestibus suis et auro et argento spoliari fecit nam in tantum ditati errant quod fere medietatem urbis sibi vendicaverant et fuit inventum Parisius qui vasa ecclesie in locis immmundis projesserant et servos et ancillas christianos habebant. Idem rex bona illorum cepit et sibi appropriavit et sinagogas mandari fecit et ibidem ecclesias consecrari et hoc
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fecit contra voluntatem omnium principum et ipsos expulit de regno.
[587]Anno Domini M C LXXXVII, orta est dissentio inter regem Philippum et Richardum comitem Pictav. et regem Anglie, patrem ipsius petebat enim rex homagium de comite Richardi pro comitatu Pictav., quia ille instructus a patre de die in diem facere denegabat, petebat enim a patre suo Gisortum et alia castra adjacentia que pater suus Ludovicus Margarite filie sue tradiderat in dote quia copulaverat ipsam cum Henrico filio suo tali pacto quod si prolem ex ea non haberet, dos ad regem Francie rediret super hoc pluries a rege Philippo citatus fuerat rex Henricus dilationes et subtrifugia querebat. Philippus itaque collecto exercitu plures munitiones que tunc erant de feodo regis Anglie usque ad castrum Radulphi depopulavit, tunc rex Henricus et Richardus filius ejus exercitum contra Francos adduxerunt eosque ab obsidione castri Radulphi movere conati sunt, sed cum rex Philip. acies contra ipsos ordinari fecisset, illi timentes solitam Francorum audaciam viros religiosos cum legatis ecclesiae Rome qui pro pace reformanda inter ipsos venerant ad regem Philippum miserunt qui ex parte illorum prestita cautione firmarent
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quod illi secundum judicium curie regi Francie de tota querela plene satisfacerent et sic ad propria omnes redierunt dum rex esset in obsidione.
[588].... Eodem anno Richardus comes Pictavensis fedus quod ipse et pater suus inhierant cum rege Philippo rumpit et terram comitis Tholos. invadunt, qui cum com. regi Philipp. denuntiasset idem collecto exercitu Buzentiacum castrum Radulphi et Argentannum cepit ... deinde quidquid in Alvernia rex Anglie tenebat sibi subjugavit post in Normanniam insecutus est cum et turpiter fugavit. Post hec Richardus a patre suo petiit sororem regis Philipp. sibi in uxorem dari, que tradita fuerat eidem a patre suo Ludovic. tali pacto quod quicumque de filiis suis, haberet ipsam [---t] [589] et regnum et frater suus primogenitus mortuus erat quare dicebat ipsam sibi debere dari quod cum rex Francie vellet, [590]iratus Richardus ad regem Francie se transtulit et homagium sibi fecit ...
[591]Aquitania ut dicunt Orosius, Ysidonus et gesta Francorum, tertia pars est Galliarum habet
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tres provincias : 1a Biturric. 2a Burdegal. 3a Populana sive Auxitana quae nunc Vasconia dicitur. Biturric. habet civitates octo : Biturr., Lemovic., Clarom., Mimatens., Vulhen., Albianens., Caturc. et exemptam Vellat, quae nunc Podium dicitur. Burdeg., sex : Burdeg., Pictav., Santonas, Engol. Petragor., Agen. Auxitania habet XI : Trabiam, Convenas, Lactur Oleo, Lasceran., Aduran, Aquis, Basat. Conseram, Baiona. Habet etiam Aquitania Turonnam et Tholosam, quia quidquid est inter Garonnam et Ligerim, Pireneos et Occeanum Acquitaniae sedit unde Acquitania dicitur quia Ligeri et Garona et mari fere circumdatur et etiam ideo quia pro aliis terris, fontibus, rivulis, rivis et fluminibus decoratur secundum antiquos et Ylidorum Narbona Biturr. primati suberat, ut dicitur decretum IX Q. III conquestus, sed Carolus Narbonae ducatum posuit et terram ultra Garonam usque ad Rodanum advixit scilicet provinc. Narbon., cujus pars septimam dicitur a fortissimo monte in mari ubi quondam civitas fuit Septimannia dicta. Legitur autem in chronicis quod Clodoveus primus Aquitaniam subjugavit et eam de manu Alarici regis Gothorum Arriani qui Tholose regnabat et qui Romanis eam abstulerat eripuit precibus B.B. Martini
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et Hilarii decimo miliario a Pictavis eum devicit Theodoricum filium suum per Albien. et Ruthen. civitatis Arverniam direxit qui omnes urbes illas usque ad Burgundiam a manu Gothorum abstulit. Clodoveus veremavit Burdeg. et thesaurus Amalrici de Tolosa accepit et per Caturcum et Lemov. rediens Angolism. obsedit, totamque terram subjugavit in Xantonia et Engol. et Burdeg. Francos reliquit contra Gothos. Hujus Clodovei nepos Chilperitus rex filium suum Clodoveum in Aquitan. misit, ut Aginn. et Petragor. pagum subjicerat. Legitur etiam quod Clotarius pater Dagoberti Sadragelium sub se rebus tractandis prefecit Aquitan. ducatu sibi specialiter commisso. .... Carolus et Martellus Eudonem ducem Aquitan. fugavit qui se vedens inferiorem Sarracenos ab Hispania vocavit, qui cum omni familia Garonam transeuntes Christianos et eccles. vastaverunt, perveniunt Burdeg., cremant ecclesias et usque ad Pictav. omnia vallant, et cum Marnopolim vellent incedere, occurrit Marcellus quorum CCCLXXXV milia peremit, nec multo post id, Eudo rebellat. Sed rex eum in Gasconia persequens vita et principatu privavit. Cum filiis quoque ejus Gaiferio et Unaldo pugnans eos devicit et totam sibi Aquitaniam subjugavit Blaviam et castrum cepit. Pipinus et filius Carolus Martelli videns Gaifer. ducem Aquitaniae non consentire justiciis ecclesiarum et partibus Franc. venit in Aquitan. et cepit castella Borbon, Cantella, Clarmon et multa alia castella Arverniae et veniens Lemovicas muros ejus destruxit.
Inveni in cronicis Mosiatensis monasterii, etc. (vide pag. seq.)
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[592]Michaelis archangeli ecclesia sublimatur corpori Jocundi principis genitoris Alini Aredii quae quondam abbatia existit quam ipse Aredius nepoti suo abbati Vosiensi Artidis una cum abbatia de Terrasso quam rogatu Beati Sori eidem monasterio Sti Michaelis subjugaverat, subjecit.
[593]Inveni in chronicis Mosiatensis monasterii, quod destructa Lemovica primatia Bitur., et sedes ducatus Pictav. translata sunt quamvis ordinatio ducis postea Lemov. sit reducta. Tertio rediens Aquitan. cepit Bitur. et castrum Toarcis. Quarto rediens Caturcium, vastavit et veniens Lemov. in restitutionem villam de Sto Valerico, Sti Martiali et Salaniac, sedi Sti Stephani dedit. Quinto Aquitaniam rediens castrum Argentonii contra Gaiferum restauravit. Sexto contra Gaferum rediens cepit Narbonam, Tholosam et Albiam et Gavaldum et multas roces et speluncas cepit, et reversus Lemov. Scoralliam et Torenam et Petruciam adquisivit. Ultimo in territorio Petragorico Gaiferium ducem occidit. Finito ergo Acquitanico bello, quod per novem annos continuos gesserat. Mortuus est Pipinus anno Domini 778 cui successit
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Carolus Magnus cujus ----- expeditio fuit in Aquitania contra Imaldum fratrem Gaiferii unde Garonnam transiens castrum Fronciaci hedificavit. Contra Burdegal. ordinavit cum per Atquitaniam episcopos, abbates et comites posuit S. Bituric. Umbertum, Pictav. Abonem Lemov. Rotgerium Petragori. Guittonem Arvernis Vallagre Bullum Tholose Corsonem Burdegal. Siguinum Aimonem quibus filium suum Ludov. regem prefecit qui Carcassonam in finibus Aquitanie munivit ….. factus imperator Pipinum filium suum Aquitanie prefecit quo etiam rebellante Lud. Lemovicam venit ac in palatio Jogonciaco juxta urbem Pipinum propter morum correxionem sub private custodia produci fecit.
De Gestis Francorum
[594]1265. Dominica in Passione Domini, milites et burgenses et omnes de villa Axie incluserunt in castro ejusdem loci Adem. de Maumont militem et ejus uxorem et filios et fratres magistros Ger. et Hel. pro gravaminibus que idem Ademarus faciebat illis, ut dicabunt, cum esset praepositus propter quod vicecomitissa
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que tunc tenabat vicecomit. Recurrerat ad senescallum Francie in Lemovicino qui veniens facto compromisso super premissis liberavit eos, sed postquam liberati fuerunt, iterum comptento compromisso facto per juramentum numerum castrum citariis et murtrariis qui inceperunt invadere homines, projiciendo lapides et quarellos et homines obsederunt eos, sed vicecomitissa convocans in auxilium Burgundos terre sue nitebatur obsessos eruere et villam destruere tandem dom. episcopus Lemov. cum quibusdam abbatibus in die Penthecost. venit Abenhac ubi erat exercitus tractaturus de pace et tunc ribaldi dicti exercitus in ipsum dom. episcopum et abbates et socios suos irruerunt et priorem ft. pred. qui illo venerat egregie verberaverunt quod de aliis fecissent nisi fugissent et ad mortem episcopi clamabant si possent illum tenere propter hoc, idem dom. episcopus cum predictis abbatibus perrexit ad regem Ludovicum conquerens de premissis, rex vero misit inquisitores de canonicis Tur. et baillivum Aurelian., qui cum venissent et vellent inquirere vicecomitissa in predictum dominum episcopum compromisit datis fidejussoribus
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et idem protulit arbitrium quod postea fuit nullum tamen propter brigam istam homines de Axia remanserunt in pace illa vice idem Ademarus postea recessit apud castrum Lucii Chabrol ubi, post breve tempus, Boso de Bordelha et Hel. Flamencs milites et plures alii turpiter occiderunt ipsam et magister Geraldus conquestus fuit super hoc Ludovico regi predicto qui satis bene vindicavit homicidium.
[595]1272, emit magister Ger. de Malmont clericus et rector vicecom. Lemov. castrum de Chaslusset quod est de dominio abbat. Solempniac. Tamen non emit ad opus vicecomitisse sed ad opus suum. Anno sequente in festo apostol. Phil. et Jacobi, levavit furcas in terra que dicebatur Sti Stephani esse in parochia de Boissoil et statim fecit hominem suspendi.
Eodem anno in vigilia B. M. Magdalen., fuit factus consiliarius regis Francie. Idem magister G, 1275, habuit a vicecomitissa, mag. G., castrum inferius de Chaslusset.
[596]1272. Vendebatur Lemov. sextarium frumenti mense febroarii VII solid. et circa sextarium
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siliginis V solid. et circa. Eodem anno et mense, vicecomitissa Lemov. filia ducis Burgundie voluit reiterare guerram mariti sui contra burgenses castri Lemov., sed rex inhibuit. Tamen ipsa tenebat armatos apud Axiam et apud Chalusset qui cotidie pertubabant et capiebant quidquid inveniebant de rebus burgensium preterea detruncabant aures et caudas bestiarum et multa mala faciebant licet excommunicarentis a capitula Lemov. vacante sede et omnes illi quorum opere vel consilio fiebat.
[597]Eodem anno, in castrum beati Sixti, senescallus regis Anglie qui venerat ad succursum burgensium ville Lemov. contra vicecomitissam Lemov., magnam habuit victoriam inter Axiam et Lemov., de exercitu vicecomitisse et plures cepit et vulneravit et quendam nobilem et plures alios occidit absque magno dampno sui et sociorum suorum unde magne gaudium castrenses habuerunt et tunc naneriam Girberti de Taminas lucrati fuerunt.
[598]Eodem anno, burgenses predicti fecerunt juramentum fidelitatis Guidoni de Lazina militi avunculo regis Anglie et comiti de Bigorra ad opus dicti regis et miserunt monere vicecomitissam quod sesisteret a vexatione burgensium, quod ipsa facere noluit.
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[599]Suite de la guerre de la vicomtesse de Limoges contre les habitans ….. Tunc rex Francie, ad instantiam regis Anglie, mandavit quod non fieret guerra et quod in sequenti quindena beati Martini partes coram ipso venirent. Nam rex Anglie volebat Lemov. defendere, dicens illos suos, et mandaverat baronibus suis et bajulis quod jurarent eos, in isto parlamento pronuntiavit rex Francie quod rex Anglie quittaret et juramentum sibi factum et quod promitterent eos justiciari pro vicecomitissa Lemov., et quod diruerent portale quod fecerant ad arenas contra inhibitionem regis ut dicebatur, et falsum erat.
1273. Abbas Sarlatensis in dedicatione ecclesie sue dum legeret XII lectionem in ecclesia sagitta fuit mortuus quam emiserunt monachi ejusdem loci vel de consilio impiorum fuit emissa, ut dicebatur, et plures monachi fuerunt capti ex hoc.
[600]Eodem anno, in tota provincia Biturricens. non erat nisi unus episcopus Claromont., scilicet nec Biturricens. archiepiscop. Causa erat dissentio ecclesi arum et nota quod curia regis
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tam male tam pessime tam injuste se habebat in omnibus negotiis et causis istius terre, quod verecundia esset scribere reginus universis nam religiosi viri et seculares electi missi ad curiam repellebantur senescallus regis secundum modum curie se regebat, ita quod omnino curiam illam declinabant quantum poterant universi et licet personam regis excusarent aliqui in judiciis injuriam videbamus causa odii erat rex Anglie et falsa juventus accusatio inimicorum qui subvertebant regem et curiam contra nos, dicentes nos diligere magis Anglicos quam Francos.
[601]Littere quas misit rex Francie pro guerra Lemov. 1273
Philippus Dei gratia Francorum rex egregio principi dilecto consanguineo suo Odoardo eadem gratia regi Anglie illustri domino Ybernie et duci Aquitanie fideli suo, salutem et sincere dilectionis affectum, non debet vobis esse incognitum quemadmodum habeatis in Lemovic., Caturc. et Petragoric.
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episcopatibus jura que habebat in feodis et domanis ibidem inclite recordationis genitor vester per pacem inhitam inter eos et quemadmodum in tempore patris nostri fuit per sententiam declaratum cum non habuisse jus recipiendi vel tradendi alii juramentum burgensium castri Lemov. quin potius juramentum hujusmodi ad eum ex quodam precario pervenisse et quemadmodum primo per apprisiam deinde per inquestam super hoc diligenter factam non potuit inveniri quod juramentum hujusmodi illud esset de juribus ducatus Aquitanie preterea quemadmodum allegata prescriptio ex longisssima possessione juramenti predicti multiplici dicebatur interruptione soluta in quibus omnibus agendi procuratores nostri vocati fuerunt et cause defensioni interfuerunt quam movebat vicecomitissa Lemov. nomine filie sue heredis vicecomit. ipsius per dicto juramento sibi reddende vel penitus adnullando denuo ex habundanti obtulit
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curia nostra recipere rationes novas, si quæ et causis novis emergerent quæ vos et nos juvare possent ad hoc quod juramentum olim patri vestro traditum, et predecessoribus nostris a vicecomite Lemov. concessint precario, vobis remanere deberet; nulle tamen fuerunt proposite vel ostense. Propter quod, oportuit juramentum quod patri vestro traditum fuerat annullari. Sane, cum non possit aliqua tergiversatione celari quin postea receperitis juramentum a burgensibus castri Lemovicensis et non jure, secundum quod premissa declarant, quod apparet esse contra judicatum premissum, mandamus vobis quod juramentum illud, præstitum et receptum non sine magno prejudicio heredis vicecomit. Lemovicensis, remittatis penitus ac quittetis infra dominicam primam instantis quadraagesime, ne, per id quod taliter factum est, judicatum nostrum delusorium videatur; insuper non impendatis, contra aliud judicatum curie nostre, ne vicecomitissa Lemovicensis justiciet burgenses Lemovicensis castri sine armis, vel cum armis, si opus fuerit et
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coram rebellio id exposcat. Mandantes nichilominus quod bailivum quem in dicto castro Lemovicensi posuistis in prejudicium juridictionis predicte vicecomitissse Lemovicensis, a dicto loco amoveatis. Noluimus enim quod teneatis ibi bailivum in prejudicium dicte vicecomitisse, scientes quod nunquam ibidem bailivum habuimus nisi qu. terram heredis vicecomit. Lemovicensis nobis obligatam in manu nostra tenebamus; et quid super hiis intenditis facere vos litteratorie certificare curetis, cum nobis constet ipsos esse justiciables vicecomit. Datum Parisius.
[602]1274, octava idus Maii, die martis ante Ascensionem Domini, venit idem dominus Odoardus, rex Anglie, Lemov., et multum honoraverunt ipsum burgenses…..
Die mercurii ante Penthecost. recesserat de Lemov. apud Veirac, ubi fuit usque ad sequentem diem sabbati et die Lune post Penthecosten fuit apud Grandimontem ….., expectans nuntios suos, quos miserat ad regem Francie pro guerra Lemov. Nam vicecomitissa non
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cessabat facere guerram in præsentia illius, et plures interfecit, ipso existente circa Lemov. ….. die martis [5 jun.] post quindenam Penthecost., rediit Lemovic. idem rex; et nuntii sui venerant de Francia, et nichil fecerunt, neque treugas impetrare potuerunt, quousque idem dominus Odoardus loqueretur cum rege, quod erat infra tres menses, neque sibi rescribere voluit rex Francie. Et plus fecit magister G. de Maumont in curia regis Francie cum simplici nuncio, quam rex Anglie cum sollempnibus. Burgenses vero instabant quod dimitteret ejus auxiliatores, quod ille facere nolebat propter inhibitionem regis, licet offerret eis quod paratus erat facere guerram si ipsi vellent, vel ire ad regem Francie in propria persona. Tandem die jovis sequenti, burgenses attulerunt claves ville, supplicantes quod villam defenderet, claves coram ipso prohicientes. Rex vero, deliberato consilio, respondit eis quod eos quittabat, secundum mandatum regis Francie, a juramento sibi facto.
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Item nolebat impedire, juxta mandatum regis, quod vicecomitissa non posset homines suos justificare, sed homines castri qui erant abbatis Sancti Martialis, et tenebat eos in feodo et homines qui avouabant ipsum dominum, defenderet. Et in crastinum iter arripuit ad regem Francie, nam fere motus fuit ad lacrimas, die precedenti, ipse et plures alii qui clamorem et supplicationem burgensium audierunt. Dixit etiam quod jus sibi acquisitum per juramentum burgensium non quittabat; et dimisit plures armatos in villa, non ut facerent guerram, sed quod defenderent homines et villam. Et burgenses plures iverunt cum ipso.
1274 ….. In isto parlamento, quod fuit sequenti mense septembris, pronunciavit curia regis Francie regem Anglie nullum jus habere in castro Lemovicensi, et burgenses esse justiciabiles vicecomitisse Lemovicensis omni justicia, nec inhibuit guerram in isto parlamento. Gasto de Bearn, miles, vocavit regem Anglie proditorem, et falsum et iniquum judicem, coram rege Francie et coram procuratoribus ipsius regis Anglie, qui erat absens, et quod paratus erat pugnare cum ipso personaliter et probare objecta, tradendo gagiume more secularium.
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Tunc dominus Aimericus de Rupe Cavardi, dominus W. de Valenssa et plures barones, volentes recipere duellum et defendere partem regis Angliæ, gagia sua curiæ tradiderunt. Sed idem Gasto dicebat quod personaliter erat actio, et nolebat pugnare nisi cum persona regis; et super premissis curia citavit regem Angliæ in parlamentum Purificationis beatæ Mariæ proxime venturum. Isti duo reges erant filii duarum sororum, et dicebatur quod diligebant se multum: tamen facta non ostendebant nec pronunciabant verum amorem; hic amor dici poterat amor cati et canis.
Gaufridus prior Vosiensis Sti Martialis conventui et universo clero Lemov. ….. Egregios invicti Caroli regis triomphos ac precelsi comitis Rotolandi predicandos agones in Hispania nuper ad vos ex Esperia delatos gratanter excepi et inserti studio corrigens scribere feci maxime quia apud nos actenus ista latuerant neque joculatores in suis proferebant cantilenis, ne quis me putet reprehendere inclite laudis
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Turpinum qui se per ipsa scripsisse fatetur. Ego tanti pontificis oratibus mihi a judice prio dari veniam opto …… miror tamen plurimum quod in seisdem gestis mentio fit de urbe Aquitania presertim cum in actibus doctoris Aquitanorum Martialis vel temp. Annalibus nusquam reperiatur.
Sequntur gesta Caroli Magni in Hispania contra Sarracenos.
Auctore Turpino archiep. Remensi
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Manuscrit contenant la dissertation sur la structure et l’usage de la matrice et du placenta par Raimond Vieussens conseiller et médecin ordinaire du roi de l’Académie des sciences de Paris et de la société royale de Londres.
Cette dissertation, hors sujet dans « guyenne » ne sera pas reproduite ici …
…
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[603]L’auteur dédie son ouvrage au pape Innocent et dit : “quiem autem scient qui lecturi sunt librum quod in pluribus hujus operis locis Tolosani et aliarum civitatum et castrorum heretici et defensores eorum generaliter Albigenses vocantur, eo quod alie nationes hereticos provinciales Albigenses consueverint appellare”.
In nomine Domini nostri Jesu Xpo ad ejus gloriam et honorem : incipit hystoria Albigensium in provincia Narbonensi, ubi quondam fides floruerat, cepit inimicus fidei superseminare zizania, desipuit populus Xpi sacramenta qui est Dei sapor et sapientia profanano ….. monachi duo cistercienses zelo fidei succensi Petrus videlicet de Castronovo, fr. Radulphus auctoritate S. pontificis contra pestem infidelitatis instituti legati …. Urbem Tolosam ingressi sunt et aggressi a qua venenum perfidie principaliter emanabat ….. suasum est Tolosanis saepe ac multum ut heresim abjurarent ….. sed minime persuasum ….. tandem ille due olive ….. minantes eis rerum depredationem regum ac principum dedignaationem intonantes hereseos abjurationem hereticorum expulsionem eis persuaserunt ….. sed perjuri effecti
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et miserae sue recidivum patientes in conventiculis suis ipso noctis medio predicantes hereticos occultabant ….. barones terre provincialis fere omnes hereticorum defensores et receptatores effecti ipsos arrabnt ardentuis et contra Dominum et ecclesiam defendebant de sectis hereticorum (Cap 2um).
Modus conversionis immo et perversionis hereticorum (Cap. 3um).
Quando aliquis se reddit haereticis, dicit ei ille qui recipit eum: « Amice, si vis esse de nostris, oportet ut renunties toti fidei quam tenet Romana Ecclesia. » Respondet: « Abrenuntio, ergo accipe Spiritum sanctum a bonis hominibus: » et tunc aspirat ei septies in ore. Iterum dicit illi: « Abrenuntias cruci illi, quam tibi fecit sacerdos in baptismo, in pectore, et in scapulis, et in capite de oleo et chrismate? » Respondet: « Abrenuntio, credis quod aqua illa operetur tibi salutem? » Respondet: « Non credo, abrenuntias velo illi, quod tibi baptisato sacerdos posuit in capite? » Respondet: « Abrenuntio. » Ita accipit ille baptismum haereticorum, et abnegat baptismum Ecclesiae: tunc ponunt omnes manus super caput ejus et osculant eum, et induunt eum veste nigra, et ex illa hora est tanquam unus de ipsis.
Hic incipit narrare quomodo venerunt praedicat. in terram Albigensem :
Anno Verbi incarnati M° CC° VI°, Oxomensis
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episcopus, Diegus nomine, ….. desiderans episcopatum suum resignare, ….. Innocentius noluit acquiescere desiderio viri sancti ….. Factum est ergo, dum rediret a curia, et esset apud Montempessulanum, invenit ibi venerabilem virum Arnaldum abbatem Cisterciensem, et Fr. Petrum de Castronovo, et Fr. Radulphum monachos Cistercienses apostolicae sedis legatos, injuncte sibi legationi, pre taedio renuntiare volentes, eo quod nihil aut parum haereticis predicando proficere potuissent. Quotiescunque enim vellent ipsis hereticis praedicare, objiciebant eis heretici conversationem pessimam clericorum, et ita nisi vellent clericorum vitam corrigere, oporteret eos a predicatione desistere. ….Memoratus autem episcopus, ….. consilium dedit, ut ceteris omissis, predicationi ardentius insudarent, et ut possent ora obstruere malignorum, in humilitate precedentes ….. irent pedites, absque auro et argento, per omnia formam apostolicam imitantes. Dicti vero legati haec omnia quasi quamdam novitatem per se arripere non volentes dixerunt, quod si quis favorabilis auctoritatis eos sub hac forma vellet precedere, ipsum libentissime sequerentur. Quid plura? Obtulit se vir Deo plenus, moxque familiam suam vecturasque ad urbem suam Exomensem transmittens uno
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comite contentus cum duobus sepedictis monachis legatis ….. Montem egreditur Pessulanum ….. venerunt ad castrum quoddam nomine Corinanum ubi invenerunt quendam heresiarcham, Balduinum nomine, et Theodoricum quemdam filium perditionis ….. Iste de Gallia erat oriundus, nobilis quidem genere, et canonicus fuerat Nivernensis. Postea vero, cum quidam miles, qui erat avunculus ipsius et hereticus pessimus, in Parisiensi concilio, coram Octaviano cardinali et apostolice sedis legato, fuisset de heresi condemnatus, videns iste quod diutius latere non valeret, ad partes se transtulit Narbonenses, ubi ab hereticis in maximo amore et veneratione est habitus; …..Habita cum his duobus disputatione per octo dies, Balduino videlicet et Theodorico, predicatores nostri universum populum dicti castri, salutaribus monitis ad sepedictorum hereticorum odium converterunt. Ipsos siquidem hereticos a se libentissime expulissent, sed dominus castri, veneno perfidie infectus, eos sibi familiares fecerat et amicos; ……………………………..
miraculum …………………………….
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hic narrat de infedilitate comitis Raymundi …………………………..
Dixit sepedictus comes quodam die hereticis sicut pro certo scimus quod volebat facere nutriri filium suum apud Tholosam inter hereticos ut addisceret fidem immo in fidelitatem eorum ……..
Dixit preterea idem comes venerabili Fr. episcopo tholosano sicut ab eodem episcopo audivi quod monachi Cistercienses non poterant salvari quia tenebant oves que luxuriam exercebant o heresis inaudita…………………..
Adeo parvi pendebat matrimonii sacramentum quod, quotiescumque ei displicuit uxor propria, ipsam dimittens aliam duxit, ita quod quatuor uxores habuit quarum tres adhuc vivunt habuit enim primo sororem vicecomitis Biterrensis nomine Beatricem, qua dimissa, duxit filiam ducis Cypri. Hac dimissa duxit sororem regis Anglie Richardi que contingebat eum in tertio gradu consanguinitatis, qua mortua accepit sororem regis Arragonum, que similiter erat consanguineus in 3° et 4° gradu (onsanguinitatis)
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……………………………….
Adeo etiam semper fuit luxuriosus et lubricus dictus comes, quod, sicut pro certo didicimus, sorore propria abutebatur …. Ab infantia etiam sua concubinas patris sui diligentissime querebat et cum illis libentissime concumbebat
……………
Pretera ruptarios mirabili semper amplexatus est affectu dictus comes, per quos spoliabat ecclesias, monasteria destruebat, omnesque sibi vicinos quos poterat exheredabat. Ita semper se habuit membrum Diaboli filius perditionis, inimicus Crucis, ecclesiie persecutor, hereticorum defensio, Catholicorum depressio, fidei abjurator, plenus scelerum, peccatorum omnium apotheca ……
Redit ad narrationem
Nunc ad propositum revertamur … Dum esssent predicatores nostri apud Montem Regalem et circumquaque verbum fidei et salutis moneta seminantes mendicarent hostiatim panem suum supervenit … abbas Cistercii Arnaldus a partibus Francie abbates XII habens secum qui …… omnes cum pluribus monachis quos secum adduxerant …..
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…… singuli sunt dispersi et assignati sunt unicuique termini proprii per quos discurrendo predicationi insisterent…..
Quoddam miraculum etc.
Martirium Fr. P. de Castronovo etc.
Redit ad seriem narrationis.
Videntes prelati Narbonensis provincie et alii quos tangebat negotium pacis et fidei decessisse beatos viros Oxomensem episcopum et Fr. P. de Castronovo et Fr . Radulphum ….. animadvertentes etiam quod eadem predicatio ….. non multum profecerit ….. ad pedes S. Pont. judicant transmittendum …..…… Fulco, Tholosanus episcopus et Navarrus, Cosoranensis episcopus Romam properant, supplicaturi domino pape ut predicanti in Narbonensi provincia et Biturricensi et Burdegalensi pro parte ecclesie et quasi penitus naufraganti manum porrigat adjutricem …… Dominus autem papa Innocentius …... tanto morbo manum apposuit medicam generales et efficaces super hoc negotio litteras in Franciam transmittendo …..
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….. quod audiens comes Tholosanus …... timens se digne pro meritis puniendum ….. quosdam execrabiles et malignos archiepiscopum Auxitanum et Raimundum de Rabastenens, qui quondam fuerat Tholosanus episcopus, sed meritis suis exigentibus erat depositus, misit Romam. Conquestusque est domino pape per nuntios illos de abbate Cisterciensi ….., asserens quod eum exaccrbaret nimis ….. promittebat etiam Comes quod, si dominus Papa aliquem a latere suo ad ipsum dirigeret, ad voluntatem ipsius per omnia se haberet. ….. promissio facta inquit autor …. Dominus papa misit legatum nomine Milonem et coadjutorem clericum quendam Thedisium ….. Dominus vero papa magistro Miloni dederat in mandatis ut de omnibus que ad negotium fidei pertinebant et precipue super facto comitis Tholosani ad consilium abbatis Cistercii ordinaret, eo quod abbas statum negotii et versutias comitis plene sciebat …. Igitur Milo
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et magister Thedisius ….. abbatem Cistercii apud Autisiodorum invenerunt….. Abbas vero, de omnibus diligenter eum instruens, consilium suum tradidit ei scriptum et sigillatum. Monuit etiam eum et consuluit ut, antequam aggrederetur comitem Tholosanum, convocaret archiepiscopos, episcopos et alios prelatos ….. quosdam etiam de prelatis abbas magist. Miloni expresse et specialiter nominavit, quorum consiliis deberet idem magister adherere. Post hec abbas Cisterciensis et magister Milo perrexerunt ad regem Francie Philippum, qui apud Villam-Novam in territorio Senonico cum pluribus de baronibus suis solempne consilium celebrabat. ….. Dominus autem Papa mittebat regi literas speciales, monens et deprecans ut per se ipsum, vel saltem per filium suum Ludovicum, periclitanti in Narbonensi provincia ecclesiae auxilium impenderet opportunum. Rex … propter bella imminientia dixit ….. quod ipse a Francia nullo modo exire vellet, nec filium mittere, immo satis ei videbatur ad presens, si barones suos ire permitteret, ….. Summus autem Pontifex, ….. generales miserat litteras ad omnes prelatos, comites et barones, et universum populum in regno Francie constitutum, monens
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efficaciter et exhortans ut festinarent ad vindicandam in Narbonensi provincia injuriam Crucifixi, scientes remissionem omnium peccaminum a Deo et ejus vicario universis indultam, ….. publicata ista indulgentia in Francia ; armat se multitudo magna fidelium signo crucis.
Legatus pergit in provinciam
Misit Milo ad comitem Tolosanum, mandans ei ut diem quam sibi prefigebat veniret ad ipsum apud Valentiam civitatem. Venit comes ad diem illam, et sicut fallax et sevus, lubricus et perjurus promisit legato ...., licet in dolo, quod suam faceret in omnibus voluntatem….. Legatus autem ….. precepit ut comes Tholosanus traderet ei pro securitate de terra quam tenebat in provincia castra septem…..
Reconciliatio comitis Tholosani
Adductus est comes nudus ante fores ecclesiae Beati Aegidii, ibique coram legato, archiepiscopi,s episcopis ….., juravit ….., quod mandatis S. R. Ecclesie in omnibus obediret. Mox legatus stolam ad collum comitis poni fecit, ipsumque comitem per stolam arripiens, absolutum cum verberibus in ecclesiam introduxit…..
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Comes Tholose sumit Crucem
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Peregrini veniunt …………….
Anno igitur ab Incarnatione M CC IX° ….. Crucesignati omnes a diversis Francie partibus iter arripientes pari consilio et provida ordinatione apud Lugdunum urbem Gallie convenerunt
Comes Tholose vadit obviam peregrinis
Audiens autem comes Tholosanus signatorum multitudinem advenire ….. dedit baronibus castella quedam pro securitate, voluit etiam dare filium suum in obsidem vel se ipsum ….. associatus Xpi militbus hostis Christi pergunt pariter rectoque gressu ad Biterrensem perveniunt civitatem
Obsidio et destructio Biterris
Obsidio Carcassone et redditio
Eligitur comes Montisfortis.
Quibus omnibus rite peractis, consilium habuerint barones ad invicem quem debebant preficere terre predicte. Et primo quidem oblatum fuit terre dominium comiti Nivernensi, postea duci Burgundie, sed accipere noluerunt….. postea eligunt ….. Simonem videlicet comitem Montisfortis …..
Commendat comitem Montisfortis in multis
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f° 191 v°
Comes Nivernensis redit in Franciam.
Adhuc erant hereticorum castella multa et fortissima acquirenda. ….. Dux Burgundie, …. promisit quod se per aliquantum tempus cum' nostro comite moraturum. Comes autem Nivernensis nullo modo voluit deprecantes obaudire, sed statim ad propria remeavit. Non enim bene conveniebant dux et comes ille, sed hostis pacis diabolus ita illos ad mutuas inimicitias acuebat, quod timebant cotidie ne se mutuo occiderent. Presumebatur etiam a nostris quod comes Nivernensis non satis bonam gerebat erga nostrum comitem voluntatem …..
Comes exit a Carcassona
Burgenses de Castris mitttunt ad comitem
Redit comes a Castris.
Dux Burgundie redit in Franciam
Ppreparavit iter suum dux et totum robur exercitus, et die 3a discesserunt a comite nostro, ad propria
remeantes, remansit igitur comes solus et quasi desolatus, paucissimos quidem habebat milites, circiter XXX, qui cum aliis peregrinis venerant de Francia, et
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pre ceteris servitium Xpi et comitem diligebant.
Redditur comiti Lumbers.
De malitia regis Arragonum
Rex autem Arragonensis Petrus de cujus dominio erat civitas Carcassone nullo modo volebat accipere hominium comitis sed volebat habere Carcassonam … et non potuit inclinari rex ut reciperat in hominem comitem sepedict. Mandavit insuper ….. Rex secreto nobilibus per totum vicecomit. Biterrensem et Carcasson. qui adhuc resistebant S. Ecclesie et comiti nostro ne componerent cum comite, promittens eis quod ipse cum eis comitem impugnaret.
Giraldus de Pepios recedit a comite.
Homines de Castris recedunt a comite
Comes perdit castrum de Lumbers.
Comes Fuxi recedit a comite
Perdit comes Montem Regalem
Comes Tolose vadit in Francia.
Comes Tolosanus ad regem Francie accessit temptans si quomodo possit obtinere a rege ut nova pedagia que de mandato legatorum abjuraverat per auxilium et confirmationem regis posset tenere. Ipse etenim comes supra modum
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adauxerat pedagia in terra sua , ob quam causa m multotiens fuerat excommunicatus. Sed, cum nichil apud regem proficere posset ….., recessit a rege Francie et accessit ad dominum Papam ….. quem dominus Papa tot confudit quod, quasi in desperatione positus, quid ageret ignorabat. Ipsum siquidem dicebat incredulum, crucis persecutorem. fidei inimicum, et vere sic erat.
Comes Tolose redit a Roma.
Rediens comes Tolose a curia Romana, venit ad Otonem, qui dicebatur imperator, ut ejus gratiam adquireret et ejus contra comitem Montisfortis auxilium imploraret, inde venit ad regemFrancie ….. despexit eum, quia contemptibilis erat valde. Audiens autem comes Montisfortis quod comes Tolose pergeret in Franciam, mandavit precipiens hominibus suis de Francia, ut terram suam et omnia que habebat ejus exponerent voluntati. Adhuc enim non erant hostes ad invicem manifesti. Comes etiam Tolosanus, prestito juramento, promiserat quod filiam comitis Montisfortis haberet filius suis in uxorem. Quod postea, spepedict. juramento, fallax et inconstans, facere recusavit.
Comitissa Montisfortis venit.
f° 193 r°
Milites Albigenses vocant regem Arragonens.
Obsidio Minerbe anno 1210
Recuperat comes Montem Regalem
Obsidio castri Termarum
Episcopi Carnotensis et Belvacensis et multi alii nobiles veniunt
Supervenerunt de Francia viri nobiles et potentes, Carnotensis videlicet episcopus, Belvacensis episcopus Philippus, Robertus comes de Drocis comes etiam Pontivi habentes secum peregrinorum multitudinem copiosam …..
Nobiles exercitus recedunt.
Episcopus Belvacensis, comes Robertus et comes Pontivi, imperfecto Christi negotio, ….. derelicto, recesserunt ab exercitu, ad propria remeantes, et si nobis dicere liceat quod ipsis facere libuit, non completa sua quadragesima recesserunt …..
Capitur castrum Termarum
De positione comitis Tholose contra comitem Montisfortis
Hic narrat de crudelitate et malitia comitis Fuxi
Episcopus Parisiensis et multi nobiles ac potentes veniunt a Francia in terram Albigens.
Obsidio castri quod dicitur Vaurum
f° 193 v°
Comes Fuxi occidit peregrinos
De perfidia comitis Tolose
Comes Tolosanus …..quendam senescallum suum latenter miserat in castrum Vauri, pluresque milites ut castrum defenderent contra nostros: quos, capto castro, comes noster ibi reperit, …... O novum proditionis genus! intus milites suos ad castri defensionem posuerat, foris quasi prebens auxilium a Tolosa deferri victualia permittebat …..
Manifesto proditur malitia comitis Tolose
Capto castro Vauri, cum venissent nostri in castro ….. attendentes quod comes recessisset a nostro comite cum rancore, praeterea inhibuerat ne defferrentur ad exercitum machine et victualia a Tolosa; insuper et precipue quod idem comes per legatos D. P., multis excessibus excommunicatus erat et expositus; hiis, inquam, diligenter inspectis, proposuerunt ut comitem illum, quasi jam a parte condempnatum, manifestius impugnarent. Comes igitur noster movens castra, cepit tendere ad quoddam castrum, quod dicitur Mons Gaudii, ….., illud funditus evertit; ….. Interim comes Tolose venit ad Castrumnovum….., quod comes predictus igne succendit, timens ne caperetur a nostris, quod vacuum dereliquit.
Obsidio Casses
f° 194 r°
Obsidio Montisferrandi
Comes occupat multa castra
Recedit comes ab obsidione Tolose
Redit comes Caturcum
Obsidio Castri Novi
Narbonenses nolunt juvare comitem Montisf. Exeuntes igitur milites nostri a Narbona ….. vix trecentos homines extraxerunt ….. Interea perfidissimus comes Fuxi, quoddam castrum quod erat Buchardi de Marliaco prope Castrumnovum a parte orientali versus Carcassonam, quod Stus Martinus dicitur, et quasdam alias munitiones occupaverat et munierat contra nostros. Comes autem noster mandaverat Buchardo de Marliaco et Martino Argais, qui erant cum comitissa apud Vaurum, ut venirent ad Castrumnovum. Iste Martinus miles Hispanus erat quidem tunc de nostris …… Buchardus et Martinus, et quidam alii milites comitis nostri venientes a castro Vauri, et ad auxilium comitis festinantes, venerunt Saxiacum castrum Buchardi, quia non audebant venire recta via a castro Vauri. Die autem precedenti ingressum eorum in Castrumnovum, comes Fuxi, qui eorum adventum presciebat, exiens ierat ad castrum Sti Martini, per quod milites nostri debebant transire, ut impugnaret eos.
f° 194 v°
Nobilis vero comes noster istud sciens ….. misit suis in auxilium milites usque ad XL.
Victoria comitis Montisfortis contra comitem Fuxi
Non pretereundeum quod Martinus Algai ….. in primo insultu de bello resiliens fugere coepit: quem venerabilis episcopus Caturcensis, qui prope erat fugientem videns, et quid factum esset requirens: « Mortui, inquit ille, sumus omnes: » Quod vir Catholicus non credens, ipsumque durius objurgans, redire compulit ad certamen ………
Narrat de Saverico de Malleone apostatorum omnium praecipuo.
De malitia comitis Fuxi.
Robertus Malus vicinus cum multis militibus venit a Francia. Nobilissimus militum Xpi servus &c.
Fr. comitis venita partibus transmarinis
Obsidio Alti Pulli …… Scelus Narbonensium
Recedit comes a castro Alti Pulli
Recuperat comes Podium Laurentii
Obsidio castri S. Antonini
Pergit comes versus Agennium
Communicato ….. consilio, in hoc comes ejusque milites consenserunt, ut dirigeret comes aciem suam versus territorium Agennense. Episcopus siquidem Aginnensis, jam pridem mandaverat comiti nostro, quod si ad partes Agennenses se transferret, ipse et sui consanguinei, qui potentes erant
f° 195 r°
in terra illa, eum pro posse suo adjuvarent. Civitas illa cum territorio suo a diebus antiquis fuerat regis Anglie, sed rex Ricardus, quando dedit sororem suam Joannam Raimundo comiti Tolosano in uxorem, civitatem sepedictam cum territorio suo dedit pro matrimonio sororis sue comiti prenotato. Moventes igitur a castro S. Antonini, venimus recto gressu ad quoddam castrum comitis Tolosani, quod dicebatur Monscuc. …… Inde progredientes, venimus ….. Penna, in territorio Aginnensi, castrum illud commiserat comes Tolose cuidam militi senescallo suo, qui dicebatur Hugo d'Alfar.
Obsidio Penne in Agennensi M. CC. XII 3° nonas jnii.
Comes occupat Pennam.
Dum esset comes in obsidione Pene, venerunt ad eum omnes nobiles terre illius et facientes ei hominium acceperunt ab eo terras suas …..
Capto castro Penne et munito, proposuit comes noster quod obsideret quodam castrum proximum nomine Biron.
Biron capitur Martinus Algai suspenditur. Castrum illus (Biron) dederat comes Tolose cuidam traditori nomine Martino Argais qui sicut in superioribus diximus fuerat
f° 195 v°
cum comite nostro, sed postea prodictione facta ab eo recesserat. Hic in castro prenominato moram faciens, adventum nostrorum ibi voluit exspectare, quod justo Dei judicio provisum rei exitus demonstravit. Venientes igitur nostri ante castrum obsederunt illud. Post hec, impugnatione facta, per multos labores et miae probitatis exercitia, ascendentes muros, vi burgum receperunt, statimque adversarii se in munitione receperunt, videntesque quod non poterant resistere, quesierunt pacem, parati reddere munitionem illam, dum modo evaderent ipsi vivi, quod comes nullatenus facere volebat: verumtamen timens comes ne furtive evaderet dictus traditor, Martinus videlicet Algais, propter cujus captionem, comes praecipue obsederat castrum illud, obtulit adversariis quod si traditorem illum in manibus ejus traderent, ipse eos ab imminentis mortis angustia liberaret. Quo audito, illi avidissime currerunt, Martinumque arripientes, ipsum comiti tradiderunt: quem comes arripiens, obtulit ei confessionem, sicut aliis damnatis facere consueverat vir catholicus; post hec ligatum ad caudam equi, per exercitum distrahi fecit, distractumque
f° 196 r°
digne pro meritis patibulo suspendi. Hiis ita gestis rediit comes ad castrum Pene. Venit ibi ad eum nobilis quidam princeps Vasconie Gasto de Bearno, homo pessimus, qui semper adheserat comiti Tolosano, facturus colloquium de compositione….. Comes ei diem assignat apud Aginnum; sed ille pacis inimicus, ….. ad diem illam ire noluit.
Obsidio Moyssiaci
In obsidione istius civitatis, cum ego accessissem aliquantulum prope castrum qui eram qualiscumque monachus Cisterciensis ut monerem peregrinos, quatenus in trahendo ad petravias laborarent, quidam ex ruptariis qui erant in castro monachili professioni non deferens, jactu baliste validissimo sagittam acutissimam dirigens me percutore attemptavit ego autem tund sedebam in equo, sagitta autem illa vestimenta mea penetrans et prope carnem meam ad unius digiti spacium vel minus selle equi in quo sedebam infixa, nec me nes equum in aliquo per Dei gratiam lesit …..
Vadit comes in Vasconiam.
Filius comitis Fuxi occidit peregrinos.
Generale colloqium celebratur apud Apamias.
Rex Aragonum intrat Tolosam.
Petitiones regis. Responsio prelatorum.
f° 196 v°
Rex Arragonum vocat comitem ad colloquium
Rex diffidat comitem Montisfortis.
Ludovicus filius regis Francie assumit Crucem.
Vadit comes in Vasconiam
Intrat rex Arragonum Vasconiam
Obsidio Murelli M CC XIII.
Nomina episcoporum qui erant cum comite
Intrat comes Murellum
Egreditur comes ad bellum
Littere prelatorum de victoria
Descendit comes in provinciam.
CVenit legatus ad partes Narbonenses
Episcopus Carcass. Venit a Francia cum multis peregrinis M CC XIIII.
Obsidio Maurilii. Destructus Montepesatus.
Obsidio Cassanolii
Capto Montepesato, datum fuit comiti consilium, ut non funditus destrueret castrum eo quod esset nobile et in extremitate terre sue sed consuluerunt ut turrim majorem muniret ceterasque turres et partem murorum dirueret quo facto reversus est comes versus Agennium ad obsidendum Cassanolium.
Erat autem castrum Cassanolii nobile et fortissimum in territorio Aginn. Ad pedem siquidem cujusdam montis in amenissima planitie situm erat …..
f° 197 r°
Erat etiam in castro illo sedes haereticorum una de principalibus, et fuerat ab antiquo, …… Erat castri illius dominus major Hugo de Rominiaco, frater episcopi Agennensis. …..
Dum obsideretur Cassanolium, rex Anglie Johannes qui dolens de exheredatione nepotis filii videlicet comitis Tholosani bonis nostris successibus invidebat accesserat prope partes illas ad Petragor., videlicet civitatem habens seccum exercitum magnum valde confugerant enim ad ipsum plures de hostibus Xpi et nostris qui, peccatis suis exhigentibus, justissimo Dei judicio fuerant exheredati quos secum assumpsit et diu tenuit non sine multorum scandalo et gravi proprie fame jactura. Illi vero qui erant in castro obsessi, frequentes nuntios mittebantad regem predictum postulantes succursum, quod ipse eos per nuntios suos et promissiones ad resitendum et se defendendum plurimum animabat. Quid plura, fit rumor celebris in exercitu nostro quod rex sepedict. volebat in nos irruere, et fecisset forsitan si ausus fuisset comes autem fortissimus Montisfortis
f° 197 v°
in nullo perterritus est de auditis ……
Tandem captum et cassatum est Cassanolium XVI cal. septembris …….
Hiis ita gestis, significatum est comiti nostro quod in episcopatu Petragor. erant castra in quibus habitabant pacis et fidei inimici, et vere sic erat. Proposuit igitur comes progredi et invadere castra illa ut per Dei gratiam et auxilium peregrinorum expulsis ruptariis et raptoribus relegatis pacem ecclesiis immo toti terre Petragoricensium relinqueret. Omnes autem Xpi et nobilis comiti nostri adversarii audito quod captum esset Cassanolium tanto timore concussissent quod in nulla munitione etiam fortissima adventum comitis et exercitus aussi sunt expectare movens igitur exercitus a Cassanolio venit ad unum de castris supradictis, quod Doma dicebatur, et invenit illud vacuum et absque defensore. Erat autem castrum nobile et fortissimum super Dordoniam fluvium in amenissimo loco situm statim comes noster turrem castri que erat altissima et pulcherima et pene
f° 198 r°
usque ad summum munita, sufodi fecit et dirui. Ad dimidiam vero leugam erat castrum aliud mire fortitudinis, quod dicebatur Monsfortis. Dominus vero castri, nomine Bernardus de Casnatio, homo crudelissimus et omnium pessimus, timore ductus, fugerat a facie comitis nostri, castro suo vacuo derelicto, tot enim et tante erant crudelitates, rapine, enormitates illius nequissimi et sceleratissimi, quod vix possent credi, aut etiam cogitari. Et cum talis esset, procuraverat ei diabolus adjutorium simile sibi, uxorem videlicet que erat soror vicecomitis Turene. Hec altera Jezabel, imom longe pejor et crudelior quam Jezabel, omnium malarum erat pessima, et viro in crudelitate non impar et malitia non impar, ambo igitur, cum essent nequissimi, spoliabant, immo destruebant ecclesias, peregrinos invadebant, viduis et pauperibus faciebant calumpnias membros innoxios destruncabant, ita quod in unico monasterio monachorum nigrorum quod Serlacium dicitur, inventi sunt a
f° 198 v°
a nostris centum quinquaginta inter viros et mulieres, qui, manibus vel pedibus amputatis, erutis oculis, sive ceteris cesis membris, a predicto tyranno et uxore ejus fuerant mutilati. Ipsa enim uxor tyranni, totius pietatis oblita, pauperibus mulieribus vel mamillas faciebat extrahi, vel pollices abscidi, ut sic ad laborandum inutiles redderentur. O crudelitas inaudita! setheris omissis, cum nec millesimam malitiarum dicti tyranni et uxoris ejus partem possemus exprimere, ad propositum redeamus.
Diruitur castrum Montisfortis et alia quedam, destructo igitur et everso castro Dome, voluit comes noster ut subverteretur castrum Montisfortis quod erat sicut diximus, praefati tyranni. Morx episcopus Carcasson., qui totum se pro negotio Christi se laboribus exponebat, assumens secum partem peregrinorum, abiit et fecit dirui castrum illud. Adeo autem fortissimi erant muri illius, quod vix poterant dirui, eo quod cementum in lapidem obduruisset, unde etiam multos dies oportuit nostros facere diruendo castro. Ibant peregrini mane ad operandum, et sero revertebantur ad locum castrorum, exercitus enim non recesserat a Doma, eo quod aptior et competentior
f° 199 r°
exercitui erat locus. Erat praeterea prope Montemfortem aliud castellum, nomine Castrumnovum, non impar ceteris in malitia, et hoc ipsum timore exercitus fuerat derelictum. Proposuit autem comes noster tenere et occupare castrum illud, ut per hoc melius posset pacis compescere turbatores, sicut cogitavit, ita et fecit. Erat insuper quartum castrum satis forte, nomine Baenacium, huius castri dominus pessimus erat, et raptor crudelissimus et ecclesiarum molestissimus oppressor. Dedit autem ei comes noster optionem, ut unum eligeret de duobus, videlicet ut infra terminum a comite et ab episcopis qui ibi erant praefixum, restitueret male ablata, aut humiliarentur muri castri ipsius, et ad hoc exequendum date fuerunt ei inducie per plures dies. Set cum intra dies illos, de rapinis non fecisset restitutionem, noluit comes noster humiliare munitionem castri Benacii, invitoque tyranno et multum dolente, fecit comes noster humiliari turrem et muros castri. Allegabat autem maleficus sepeditus castrum suum non debere
f° 199 v°
humiliari, eo quod ipse solus erat in terra illa, qui juvaret regem Francie contra regem Anglorum, set comes, allegationes istas vanas sciens et frivolas, non destitit a proposito. Jam etiam allegationes predictas tyrannus memoratus exposuerat regi Francie, sed nihil proficere potuit.
In hunc modum subjugata sunt quatuor castra illa, Doma videlicet, Monsfortis, Castrumnovum et Benacum. In his siquidem quatuor castris, a centum annis et antea, sedes fuerat Sathane, ab hiis egressa fuerat iniquitas super faciem terre. Istis igitur subjugatis, per peregrinorum laborem, et probitatem expertissimam nobilis comitis Montisfortis, reddita est pax et tranquilitas, non solum Petragoricensibus, set etiam Caturciensibus, Aginnensibus et Lemovicensibus pro magna parte. His igitur ad gloriam nominis Christi peractis, rediit comes noster et exercitus ad partes Aginnenses, et data sibi tunc demum opportunitate,
f° 200 r°
fecit dirui munitiones que erant per dioecesim Aginnensem. Postea venit comes Figiacum, auditurus loco regis Francie causas et questiones indigenarum, rex enim commiserat ei in partibus illis vices suas in multis. Multa audivit, multa correxit, et plura correxisset, set noluit excedere fines regis mandati.
Inde progressus versus diocesim Rutenensem, occupavit quoddam castrum fortissimum prope Figiacum, nomine Capdecanacum, ubi ab antiquo fuerat nidus et refugium ruptariorum. Inde venit comes cum exercitu Ruthenam civitatem.
Obsidio et captio Severaci
Celebratur concilium in Montepessulano
Ludovicus filius regis Francie venit ad partes Albigenses….
Littere domini pape ad comitem Montisfortis
Anno verbi incarnati M CC XV mense novemb. D. P. Innocentius …. In Lateranensi ecclesia celebravit in urbe Roma generale
f° 200 v°
generale et solempne.
(reste de la page « à blanc »)
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Testament de Marguerite de Turenne, dame de Bragerac et de Gensay
1289
[604]In nomine Patris etc. ….. nos Margarita de Turenna, Brageriaci et Genciaci domina, sana mente licet aegra corpore ….. testamentum nostrum condimus ….. ordinamus quod apud Brageriacum fiat quaedam abbatia monialium ubi viginti quinque moniales et sex sacerdotes, ….. et nisi nos in vita nostra ordinaverimus de subjectione et habitu dictarum monialium. Volumus quod de predictis subjectione et habitu per executores nostros infrascriptos ordinetur, et volumus et legamus quod de bonis nostris quinque millia solidorum rendualium assignentur dictae abbatiae ….. duo millia librarum ad emendos redditus in feodis et retrofeodis … Item legamus ecclesiae Beatae Mariae de castro nostro de Brageriaco decem solidos renduales ….. Item ecclesiae Sancti Stephani Petrag. pro anniversario nostro faciendo centum solidos renduales
f° 201 v°
et,quinquaginta libras semel solvendas ….. Item ecclesiae Sancti Frontonis Petragor. 50 solidos renduales ….. Item ecclesiae Sancti Asterii 20 solidos renduales ….. Item abbatiae de Obasina 20 solidos renduales ….. Item domino episcopo Petrag. unam marcham argenti semel solvendam. Item prioratui Sancti Martini de Brageriaco decem solidos renduales ….. Item omnibus abbatiis regularibus in Petragoric. diocesi constitutis cuilibet 10 solidos semel tantum persolvendos …. Item militiae Templi Jerosolimitani 10 sol.., semel tantum persolvendos …. Item Hospitali Sti Johannis Jerosolim. 10 sol. semel tantum persolvendos….. Item legamus in subsidium terrae Sanctae 600 libras turonenses semel solvendas, quas tradi volumus Aymerico Laporta militi ad transfretandum cum uno viro eligendo per eum, vel si ipse non posset ire vel nollet, quod dominus Aymericus possit eligere duos milites qui tansfretent pro salute animae nostrae ..... Item
f° 202 r°
legamus domino Alexandro de la Pellereya marito nostro mille libras. renduales ad vitam suam tantum assignatas in castris Maurone et in furnis et antiquis abbatiis de Brageraco….. Ita tamen quod si idem dominum Alexandrum mori contingerit antequam testamentum nostrum completum fuerit, praedict. omnia quae de bonis nostris tenet, dictus dominus Alexander ad manum dictorum executorum nostrorum testamenti nostri deveniant ….. Item legamus Margaritae filiae nostrae centum libras renduales et mille libras semel solvendas ….. Item Johannae filie nostre 200# renduales et 1.000# solvend as ….. Item Aude Healis, Isabelli filiabus nostris cuilibet 25# renduales ultra dotes sibi promissas ….. Item domine Geraude filie nostre uxori domini Arnaldi de Gironda militis 50 # renduales ultra dotem sibi promissam ….. Item Margarite filie docti domini Arnaudi de Gironda 25 # renduales ….. Item facimus et instituimus
f° 202 v°
Heliam Rudelli militem filium nostrum heredum nostrum in castris et castellaniis nostris de Brageraco, de Monte Lydoni et de Genciaco ….. Item Gaufridum de Ponte filium nostrum heredem nostrum facimus et instituimus in omnibus et singulis castris et castellaniis nostris videlicet de Castro Mauroni, de Monte Miro, de Montemto, de Ribeyriaco, de Espelucha, de Monte Forti, de Albar, de Chaluscio, de Archa, de Broyca, de Martello, de Montibus, et in tota terra nostra de Beanesio, et in omnibus juribus, homagiis, feodis, retrofeodis, etc. existentibus in vicecomitatu Turennae, salvis et retentis nobis acquisitionibus et aedificiis per nos factis in loco et parrochia Sancti Vincentii scito inter Sarlatum et castrum de Caslucio, et Sanctam Magdalenam inter et ecclesiam de Quersato ….. Si vero dominum Heliam Rudelli vel filium suum sine heredis masculis ab ipsis legitime descentibus mori contigerit, heredem
f° 203 r°
eidem Helie vel filio suo substituimus dictum Gaufridum filium nostrum vel haeredem ipsius dicti Gaufredi masculum ab ipso legitime descendentem ….. Si vero dictum Gaufridum mori contigerit sine herede ….. Raimundum nepotem nostrum filium quondam vicecomitisse Turenne quondam filie nostre Heredemei substituimus. Si vero idem Raymundus moreretur sine herede masculo ab ipso legitimo descendente, substituimus eidem Raymundo heredem masculum dominae Geraudae filiae nostrae predict. uxoris domini Arnaudi de Gironda praedicti ….. Hujus testamenti nostri ….. executores facimus ….. dominum Guillelmum de Turre venerabilem archidiac. Petragor., dominum Aymericum La Porta militem, dominum Petrum Gaufridum rectorem ecclesiae de Beorona ….. protectores autem hujusmodi testamenti nostri ….. et volumus excellentissimum dominum nostrum regem Franciae illustrissimum ac nobilem virum senescallum Vasconie pro domino nostro illustri rege Anglie, duce aquitanie ac dominum Henricum Dei gratia archiepiscop. Burdegal.,
f° 203 v°
Remundum eadem Dei gratia petragoricensem episcopum ….. Testes sunt hujusmodi testamenti nostri ….. sunt ad haec per nos specialiter vocati et rogati, dictus dominus Raymundus episcopus Petrag., frater internus de Valesenca de Albaterra gardianus, Guillelmus Vigerii guardianus Petrag., frater Geraldus venerabilis abbas de Cancellata, ….. Petrus de Vernodi prior de Fayote, dominus Pontius de Baynaco miles et dominus ejusdem loci, Guillelmus Pet. presbyter rector ecclesiae de Cayschat, dominus Guillelmus Begonis miles, Gaufridus de Ponte praedictus …..
Datum et actum octavo kalendas februarii, 1289. Et sont lesdites lettres scellées de quinze sceaux y pendants.
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[605]Incipit vita Sti Frontonis episcopi beatus Petrus commendatam sibi ecclesiam toto orbe amplificare studem diversos per Italiam et Galliam episcopos destinavit ….. quorum scilicet praesulum hi eminentiores
f° 204 r°
fuerunt Martialis Lemovicas, Apollinaris Ravennensium, Valerius Treverorum, Ursinus Bituricensium, Saturninis Tholosacium, Austremonius Avernorum[606], inter quos praecipuus et Domino dilectus beatus extitit Fronto quem idem beatus Petrus apostolus sanctis operibus intentum aspiciens quia exteriora Aquitania ad eum causa fidei ex urbe Petragorica advenerat predicte urbi, antistitem ordinatum remisit atque ovium Xti curam habere permisit hic porro beatus vir Fronto Petragorice regionis finibus loco qui dicitur Linocassus[607] inclitum sumpsit exordium … mater ejus nomine Frontonia litterarum cum studiis commodare decrevit quorum scientiam in brevi colligens cuncta philosophorum ingenia mentis acumine comprehendit cumque juventutis annos attigisset ..… falsorum non deorum sed demoniorum simulacra ceremoniasque cepit respuere ..… tunc quippe temporis novitur extortum in tenebris lumen misericors et miserator Dominus per suos famulos religionis xanctae diffuderat charismata ….. cuius temporibus ….. apostolorum princeps beatissimus Petrus …… [-------][608] deveniens urbem circumquaque
f° 204 v°
predicationis suae diffunderat opinionem ….. hujus porro apti celebrem opinionem beatus ….. Fronto comperiens ….. Romam agressus praesentiae se obtulit appectibus cumque beatus apostolus animi ejus devotionem ….. baptismi ei gratiam contradens secum manere hortabatur sed longe aliud divina praeordinans clementia famulum suum alia reservanat ad exercitia factum est autem beato Frontone illuc commorante puellam quandam cujusdam senatoris filiam quam per continuos XIII annos demones vexaverant. Hoc modo ab eo curari namque ipsius vicinam presentiam nullatenus ferentes demones, in hec verba prorumpere ceperunt : O Gallici quae tanta ac talia misisti nobis tormenta, O quanta adest hujus hominis virtus ante cujus conspectum assistere penitus non valemus haec demonibus proloquentibus sine mora eadem puella beatissimo Frontonis sese prostravit pedibus ….. et ilico curata est ….. cum praeclarum miraculum per eum gestum
f° 205 r°
cognovisset beatus Petruss apostolus honoratue eum habere cepit ….. plebi sue illam ex qua natus erat dignum duxit destinare urbemque Petragoricae episcopales honus assumere porro vir beatus gentilium et contribulium suorum feros mores ut pote Gallorum metuens illo ire differebat attamen apostolica roboratus autoritate …. Adjunncto sibi venerabili viro Georgio quodam pbro. Injuctum sibi aggreditur opus proficientibus vero eis tertia die caepti itineris Georgius presbiter viam aggressus est universae carnis cujus obitum beatus graviter accipiens Fronto cum lacrimis …..corporatorem suum condidit tumulo ….. apostolum ilico repetit ….. baculum quem casu gerebat porrigens ne doleas inquit sed hunc sumens baculum defuncti accede ad tumulum quem ubi ….. tetigeris ilico consurgens tecum itinera perget cepte predicationis igitur beatus Fronto apostoli accepto baculo cum locum devenisset quo socii membra sepulturae mandaverat innumera quae ad hoc spectaculum devenerat paganorum multitudine circumseptus ….. detexit
f° 205 v°
quo detecto apostoli baculum superponit ….. defunctus in vivum mutatur ….. paganorum interea quam diximus multitudo ….. ea hora convertitur ad Dominum ….. fonte eos generationis abluit quosdamque illorum clericalis ordinis honore hec referens sublimavit ….. ex ipsis LXXta more quondam in heremo morsi viros elegit cum quibus Dominum glorificans urbem ingreditur Petragoricam in quam cum eis habitans cotidie in opere Domini sucerescebat ….. multitudinis credentium erat cor unum ….. sed ….. a quodam ipsius civitatis preside Squirio nomine assidice pro Xpi nomine persecutionem patiebatur et quos beatus Antistes in Xpo regenerabat preses vox --- agnoverat punire decreverat eundem quoque vocatum virum missis apparitoribus suis jubebat suis sesti conspectibus et proloquens ita eum ….. alloquetur cum nuper te Fronto delirum et amentem fuisse noverim miror valde cur nove religionis culturam in nostris horis annuncians malis tuis addens pejora a cultu Deorum hujus plebis mentes subvertere conaris, cui beatus respondit Fronto : est sperare in Domino quam sperare in principibus hii beati viri verbis praeses in ira commotus mortis intertum
f° 206 r°
cepit et comminare sed quia nobilium procreatus erat germine natalium ac perinde plebis suffragio fultus id minime implere prevaluit ….. hiis et hujusmodi persecutionem taediis affectus vir Deo plenus ….. inito concilio relicta civitate ….. heremum expetit nudus allocutus prius fratres hujusmodi verbis eia fratres heremi quid nobis cum mundo cui crucifixi esse debemus ….. sequitur sermo de contemptu mundi ….. Haec audientes fratres omnes simul gavisi sunt de hinc expleta ipsius hora dici nona assumtis secum sarculis helerumque feminibus diversis pari sententia parique consilio civitatem egressi carpebant viam non ignote solitudinis confectoque itinere per invia deserto dextrorum XL miliia quingentorum pervenit vir Dei cum suis ad locum qui dicitur Noialis vicinum fluminis Dornoniae quo draco ingentis magnitudinis cum innumerabilii cubans serpentium multitudine pestifero degebat quo viso hii qui fuerant S. Dei Frontonem secuti immo/nimio metu perculsi retrogadum iter arriperent universi ….. quo vir Dei ….. correxit
f° 206 v°
conversusque orationi ….. illec inventam anguium numerositatem valde procul expulit namque solo verbi ejus imperio idem tremefacto serpentes nusquam comparuerunt quibus propulsis vir Dei ibi tentoria fixit quo diu demoratus ….. quarum rerum inter eos exercitia administrari humani generis inimicus solito sibi more invidens diabolos quosdam illorum murmurationis malum impellere conabatur dicentes num quid solummodo in heremi latibulis floret castitas ….. redeamus utique in urbem de qua summus egressi ….. illorum murmurationes agnoscens Fronto ex tunx cepit anxius orationisque intentus Dominum rogabat attentius ….. pluribusque verbis discipulos beatus exortatus Fronto ad presens murmurationis malum eorum depulit a cordibus ….. non multo post Dominus servi sui precibus ei consolator factus est ….. persecutorem Squirium cujus minas beatus Fronto cum suis minime ferens deserta heremi fugiendo expetierat angelica visitation adsit usque eum allocutus est verbis : quid tu hic epularis splendide inductus et servi mei in deserto pereunt fame pro inde surge
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festinus accelerans eis escarium subsidia mittere velocius quod si distuleris divine inter iracundiae furorem experieris ad hec sompno excitatus Squirius quasi quondam rex Babilonius corde trepidus sollicitis cogitationibus aestuans illacescente die utiles et necessarios sibi convocans amicos aperit eis quid nocturna viderit visione ….. perquirit locum habitationis Xpi servorum ….. quibus se nescire profitentibus ea dir preses contiduit subsecata vero nocte ab anted. Angelo visitatur et qua mob rem jussionis sue contemptor extitisset increpatus ad ultimum gravissima plagarum e. cede mauratur qui iterato amicis congregatis ….. quid sibi ex hinc agendum [---][609] sollicite ab eis perquivit ….. unus prudentior coeteris ….. ait audi preses concilium meum ….. si hoc divine jussionis est poteris probare hoc modo cum sint tibi cameli quam plurimi jube eos meravi escarum largitate quae servis Domini illis sint in cibo sine eos per viam honustos abire sine ductoribus si enim a Domino [celi----][610] hec visitatio ipse deducet eos suis famulis sine dubio ….. hec cum predictus consiliarius perorasset tam ipsi presidi quam ejus domesticis
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consilium istud dinoscatur placuisse undefactum est ut honeratos in crastinum camelos sincere abire ….. erant autem cameli circiter LXX. Factum est autem ipsius dici hora VIIII cum ejusdem hore none consueta oratione fratres Domino persolverent beatum Frontonem foras excubare qui venientium camelorem fragorem audiens respexit viditque camelos una venientes ….. gratios Domino reddidit ….. deinde accersitis discipulis ….. laudate inquiens Dominum nostrum qui non despexit, sperantes in se ….. qua mob rem camelis ….. exoneratis totisque eorum pedibus date cibaria protinus ….. in crastinum autem factum est ut sacci refunderentur et cameli dimitterentur ire quo venerant, Dei vero servus Fronto venerabilis vocatis simul fratribus ait ….. nequaquam decet omnia nobis servare cibaria, sed dimidiam retinentes alteram medietatem illi qui misit Domino caus a sacrificii remittamus ….. recluduntur itaque sani XXXta et ….. cameli ….. alacros repetere caeperunt viam qua venerant itineris Squirius interea praeses animalium suorum
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abstentiam inremediabiliter lugens ac si omnem facultatis sue domus spem perdidisset sine consolatione plangebat ….. verum ….. quinta die post camelorum emissionem omnium oculis vicis circumspicientibus ….. auditur subito quasi e longinquo omnium tinnulis auribus sonitus campanarum ….. ob camelorum reditum universi gaudentes obviam omnis pergune ….. preses quoque super modum gaudio repletus ….. exclamavit voce magna, dicens : « Magnus es Dominus Christianorum ! ….. Rogo et supplico Majestati tue de mostre mihi viam et locum ubi famulus tuus moratur Fronto qui det mihi gratiam baptismi tui ! » ….. Hic preses Squirrius dicens sumptis secum aliquibus domus sue domesticis aggreditur iter heremi ….. perveniens vero ad locum ut vidit beatum Frontonem ilico pedibus ejus pervolutus flens et ejulens capit clamare ….. « Abnego paganos laqueos quibus actenus irretitus sum et amplecti desidero christianitatis cultum » ….. hec dicente, prende cum magna cordis devotione beatus Fronto ….. baptizans eum in fide sanctae Trinitatis vicavit Georgium juxta nomen nomen Georgii quondam presbiteri venerabilis
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quem superior lectio per apostoli bacillum ….. declarat suscitatum a mortuis ….. denique Squirrio prende ad fidem Christi converso, omnis reliqua plebs pagi petragorici ad fidem Christi convertitur, beatusque Fronto cum suis in urbem regreditur, et construuntur ecclesiae, destruuntur templa, demoliuntur idolatre ad nichilum rediguntur simulacra universa.
Igitur glorisissimus pontifex Fronto bono certamine certato cursuque vite consummato ac fide insolubiliter servata adeptus est in coelis perpetuam coronam.
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[611]Auctor vitae sancti Frontonis videtur esse Oddo abbas. Prologus enim vitae sancti Geraldi incipit : « Reverendo patri et domno Aimoni abbati conservus fratrum et mininius abbatum Oddo ….. rogaveras pater una cum domno Turpione episcopo, nec non et aliis non paucis nobilibus viris ut de vita vel miraculis domni Geraldi aliquid driberem etc. …..
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Guillaume de Nangis
[612]Pour ce que moult de gent et meismement li haut homme et noble qui souvent viennent en l’eglise mon segnour sainct Dyonise de France ou partie de vallans roys de France gisent en sepouture desirent cognoistre et savoer la nessance e la descendue de leur tres haute generation et les mervellous faiz qui sunt raconte e publie par maintes terres des devanz diz roys de France, Je, frere Guillaumebdit de Nangis moine deladevant dite eglise de Sainr Dyonise ay translate du latin en françoys à la requeste de bonnes gens pour ce que cil qui latin n’entendent puissent, savoer e cognoistre dont si noble gent e veneureuse descendit e vint premierement.
Cette chronique commence par l’origine des François, leur établissement dans les Gaule, etc.
……..
[613]Charles Martel, quant fu eschape de la prison de sa marastre ….. si fu establi maire du Pales ….. Il fist mout de granz batalles contre Eude le duc d’Aquitaine, contre Radal le duc de Frize, contre Sarrazins, contre Girart de Rosseillon le duc de Bourgogne, contre les Gascons et contre Gayffer et Hunal le Finz, le duc
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d’Acquitaine et tous les soumist et vainquist ….. Les Allemans, soumist Avignon et Narbonne, prinst Nismes et toutes les autres citez de la region de Gotye que nous appelons en partie Prouvenciaux, Tholousans e Andigoys, prinst e destruit e ardi e chasa Sarrazins hors, et ocist ceux qui les avoient occupeez e prises. Ces Sarrazins avoient occupée la terre de Aysse e de Libe e une grant partie de la contrée d’Europe e estoient venu en la terre de Francee jusques outre le fleuve de Gironde assez pres de Poitiers pour habiter en France et avoient tué e destruit le peuple crestien ………
Le roys Pepin fist mout de batalles contre Hastulphe le roy des Lombars, contre Causillonle duc, contre Hunal le duc d’Aquitaine e Griffon son frere, contre les Allemans, contre les Seuves, contre Edillon le duc de Baviere, contre Chilpine le conte d’Auvergne, contre Armigne le conte de Poitiers, contre Armignion le roi des Sarrazins, et tous les soumist et vainquist, Clermont la cité d’Auvergne, Biterze, Pierregort, Lymotges, Angoulesme, Agenois, les citéz d’Acquitaine print e gasta.
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E apres print Saintes en Poitou, là où il trouva la mere, les femmes, les nyeces, le duc Gayffer que il amena en France, e puis quant Gayfer fu ocis en batalle, le roy Pepin en aporta à l’Yglise mon segnour saint Denis de France unz aornemens d’or que li duc Gayffer pendoit à ses bras es fetes, selon la manière de ceuz de Grece, e fu penduz e mis ciz aornemens qui est apele poinz Gayffer devant l’autel du gloriouz martir mon segnour saint Denis ….. en remembrance et en mémoire que il avoient en victoire pzr lours prieres de touz ses anemis …..
Quant Charles cel emperiere fu mors, Franceis virent que Charles le Simple lour segnour n’avoit encore d’aige que X ans ne ne les povoit defendre des Normans qui souvent couroient par la terre de France, eslurent et ferent roi de France Eudes le fiz Robert le conte d’Angiers ….. Icelui roy Eude commença à regner l’an de grace VIII cenz IIII vinz e XI ….. gouverna bien le royaume et norri bien e garda l’enfant Charles le Simple honorablement et quand il mourut, il conjura tous les barons
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que il li rendissent le royaume de France ….. en l’an IX cens e II fu rendu e restabliz le royaume de France au roy Charles le Sinple e regna XXI an. Contre le roi Charles le Sinple, fu rebelle le conte Robert d’Angiers frere le roi Eude et veut aver partie ou royaume de France pour ce que son frere avoit été roy de France. Quant il eut longuement mené sa rebellion, si se fist couronner en roy, mes dedeun l’an de son couronnement il fu occis vers Soissons en batalle du roy Charles le Simple e sa gent ….. apres la mort le roi Raoul fu envoie querre en Engleterre Looys fiz Charles le Simple e fu couronnez roy de France l’an ….. IX cens XXIX ….. contre le roy Looys furent rebelles li baron de France e fuz touz les autres Hue le Grant conte de Paris fiz le conte Robert ….. Tant fist icelui conte de Paris Hue le Grant, que le roy Looys et Charlement ses fiz furent prins par Barat des Normans et morut icelui Charlement à Roen en prison, mes le roi Looys fu delivré de prison pour la paour de l’empereur de Rome Otho qui vint en France pour le delivrer et li furent ces citez cez chastiaux renduz e restabliz XXVI ans regna …..
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Apres le tiers roy Looys regna Lothaire son fiz en 956. Charles le frere de cest roy Looys fu de Lohorraine e ves qui priveement ne ne fu mout chevalernes ….. Apres ce (apres les guerres de l’empereur Othon et du roi Lothaire) firent pays li emperieres e li roi de France Lothaire, et donna le roi contre la volonté et l’assentement de ses barons à l’empereur Othes le royaume de Lotharinge ….. laquelle chose troubla mout les barons de France et mesmement le conte Hue Chapet e le duc Henri son frere ….. aprez le roi Lothaire regna en France Looys son fiz ….. Quant li roy Looys fu enterre si envoieerent les barons querre Charles le duc de Lohorraine qui estoit son ocle frere, son père le roy Lothaire mes cil qui n’estoit pas mout chevalerous et vivoit priveement ….. respondit qu’il se conseleroit de ceste chose. Ainssi comme il se conselloit et pourlonguoit ceste besogne, li baron de France firent et eslurent roy de France Hue Chapet le conte de Paris si comme aucunes genns dient mes comment qu’il fust roy dient touz ceux qui les gestes ont escrites ou les chroniques des roys de France qu’il
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prinst le royaume e tint par sa force. L’an de l’incarnation nostre Segnor IX cens IV vins e VIII, commença à regner Hue dit Droit Chapet e regna XI ans, ne n’estoit pas du lignage des roys de France mez du lignane à ceux de Sessone …… Charles (duc de Lorraine) eut II fiz et II filles mes des III nous vous lessons à parler …..
L’on trouve en escrit ez gestes d’Aquitaine que pour ce fu reprouvée la ligniée Charlemeine que ils n’avoient mes nulle cure des yglises, si comme il soleent ….. Après le roi Hue Chapet regna en France le roi Robert son fiz ….. il aima les religions et les yglises ….. icil roi fist la sequence que l’on chante le jour de la Pentecouste en sainte yglise : Sancti spiritus assit nobis gratia, et les respons que l’en chante à Noel à vespres, Judea et Jerusalem, et les respons des Martirs, Concede nobis, et celui de St Père, Cornelius et Centurio, que il offri note sur l’autel St Père à Rome. Une foez li dist la royne Constance sa fame ….. que il fist
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une chanson de lie lors se fist le respons, Constantia Martirum, en lenour de Monsignour St Denis et de touz martirs, se que elle cuida qu’il eust fait pour l’amour de lie comme celle qui n’entendoit pas latin ….. Quant le roi Philippe fu trespassé ….. si regna apres li son fiz Looys dit le Gros (en 1190) Icesti roy Looys fu hominez batellours et aigres à ses anemis e pour e noble ens ses faiz, il fournist le conte de Bloes Thibaut e li abbati son chastel e Hue de Ponssac en Biausse etc. …… pour ce qu’il ne li vouloient faire hommage ….. Apres le Gros roy Looys, regna en France Looys son fiz qui fu appelé le Jeune (en 1138) Il eut à fame Alienor …. De laquelle il eut 11 filles ….. iceste royne Alienor lessa, puis le roy Looys par le consel d’aucunes gens qui disoient que elle estoit sa cousine, e epousa Constance la fille au fons le roy d’Espagne ...... La royne Alienor qui fu la premiere fame au roy Looys, quand elle se parti du roy si la prinst à fame Henri le duc de Normandie qui fiz estoit Jeoffroy le comte d’Angiers de Mahent la fille le roy d’Angleterre Henri. Icel duc
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Henri fu puis roy d’Angleterre et tuit quan son père fu mort, avecques les royaumes d’Angleterre, Normandie, Anjou, Le Mans, Tourraine, Poitou, Acquitaine pour la raison de sa fame. IIII fiz ont la royne Alienor de cest roy Henri d’Angleterre : Henri, Richart e Jean sans Terre qui furent roys d’Angleterre e Jefroy le conte de Bretagne e IIII filles …..
Apres le roy Looys ….. fu couronnez en roy de France mi sire St Looys son fiz ….. Après[614] s’en alla le roy S. Looys sus le conte de La Marche Hue, qui ne vouloit faire hommage au conte de Poitiers son frere de la terre que il tenoit en cele contey, e prinst toute la terre e les chasteaux et les forteresses au conte de La Marche e à ceux qui li aidoient jusques à Saintes. Là fist venir le conte de La Marche o tout grant ost le roy d’Angleterre Henri qui mere il avoit à fame e se combattirent devant Saintes, les II roys e lour gent ensemble. Mes notre sire donna la victoire au saint roy Looys e s’en foui le roy d’Anngleterre en Gasconne qui i perdi
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assez de cez Engloys, e cil de la cité de Saintes rendirent la cité au roy de France. Apres ce vint le conte de La Marche sa fame e ses enfans e se mirent en la main le roi. Si avint des loure en avant que nuz des barons de France ne d’allours ne [s’----rent] [615] puis remuer ….. Apres le roi Phelippe qui fu fiz mon segnour S. Looys, regna Philippe le Biau son fiz (en 1286) [616] ….. Il soumist les Gascons e print e sesi la duchié d’Aquitaine dont le roi d’Angleterre Edouard estoit duc mes rebelle en estoit contre li e la cuidoit tenir par force sans faire hommage au roy de France ….. Apres le roi Phelippe fu le roy Phelipe le Biau frere le roy Looys, commença à regner Charles leur frere fiz du roi Phelippe le Biau (en 1321) ….. en temps d’icelui roi[617], fu pendu au gibet de Paris Jordan de Lisle un chevalier d’Aquitaine qui fut acusé de mout d’outrages que il fesoit par son orguil, de que Gascons furent forment espoentz …..
La chronique de Guillaume de Nangis finit au folio 57. A côté du folio 57 v°, il est ecrit d’une main moderne : Continuation de la chronique de G. de Nangis par les religieux de son ordre.
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…...
L’an mil CCC IIIIxx e II se rebellerent les communes contre le roi e ne vouloient payer les aindes du roy tant en France que partout le royaulme e en Languedoc e par especial en Flandres …..
L’an mil CCCC XLII le roi alla à la journée de Tartas qui estoit à rendre aux Anglois ou les combattre à la vigile St J. Baptiste et avoit bien en la compagnie du roy e de mgr le daulphin IIIm lances e de VI à VIIm archiers e de III à IIIIm arbalestriers et mout …..[618]
Il ne demeura aux Anglois en l’an mil CCCC LII en toute France que la ville de Caleys. Environ un an après, les bourgeois de Bordeaulx, qui n’estoient pas encor bons François, envoirent en Angleterre et firent tant que Tallebot ovecques une grande armée d’Angleterre vindrent audit lieu de Bordeaulx, et luy rendirent la ville, et conquesta y celui Tallebot plusieurs villes en iceluy pays, mes bientost apres, le roy envoia son armée et mistrent le siege à une ville nommée Castillon et quand Tallebot le sceut, il vint luy et tous les Angloys et Gascons que il peult trouver
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et entra dedans la ville à un ser et lendemain ammatin ils vindrent assaglir les François qui s’etoient fortifiés en leur siege aux quieulx François Dieu aida en tel manière que ils desconfirent lesdits Anglois et Gascons qui estoient plus en nombre de la moitié que le François et y mourut ledit Tallebot et des Anglois et des Gascons sans nombre. Et lors furent reboutées et recouvertes toutes les villes de Guienne et mises toute en la main du roy de France …..
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Receptionis forma juramenti suffraganeorum Burdegal. archiepiscop.
[619]Clemens etc. …..regnum universale ecclesiae disponentes Domino presidente ….. cupientes itaque inter venerabiles fratres nostros archiepiscop. Burdegal. et Arnaldum episcopum Pictav. ejus suffraganeum cujusvis scandali onateria relegata quietem et concordiam stabilire certum modum et formam tradidimus secundum quid id. Arnaldus episcopus obediens exhibuit et juramentum prestitit archiepiscop. supradict. ….. et apostolica auctoritate
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statuimus et successores dicti episcopi et alii suffraganei dicti archiepiscopi et eorum successorum qui erunt pro tempore eundem modum eandemque formam in exhibitione obedientie ac juramenti prestatione sibi suisque successoribus archiepiscopis Burdegal. qui erunt pro tempore facienda teneant et observent prout illos tenuit Arnaldus episcopus Pictav. antedictus formam juramenti hujus presentibus inseri facientes quod talis est :
Ego Arnaldus episcopus Pictav. ab hac hora in antea fidelis et obediens ero beato Andreae Burdegal. et domino nostro Arnaldo archiepiscopo Burdeg. et successoribus suis canonice intrantibus non ero in consilio aut consensu vel facto ut vitam perdant aut membrum vel capiantur mala captione consilio vero quod michi per se aut per litteras vel nuntium manifestabunt ad eorum dampnum scienter nemmine pandam archiepiscopatum Burdegal. et regalia beati Andreae Burdeg. Adjutor ero ad retinendum et defendendum salvo meo ordine legatum Burdegal. ecclesie
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[620]et nuntium quem certum esse agnovero in eundo et redeundo honorifice tractabo, et in suis nessessitatibus adjuvabo vocatus ad consilium veniam nisi praepeditus fuero canonica [prae---itatione] [621] Burdegal. ecclesiam singulis annis visitabo aut per me, aut per certum nuntium sic me Deus adjuvet et haec sancta Dei evangelia nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostri statuti infringere etc. Datum apud Vinamdraldum Burdegal. dioecesis XII cal. septembris pontificatus nostri anno quarto.
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Mr l’abbé Jacquin rue Neuve St Etienne au coin du boulevard.
Inventaire du thresor des chartres, tome VI, miscellanea.
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Ademarus Engolismensis
[622]….. Carolus Calvus in imperatorem elevatus est quo tempore gravissime Normanni Aquitaniam affligebant et Helias Scotigena Engolismensis episcopus defunctus est monasteriu quoque beati Eparchii ab infestantibus paganis desolatum est ….. Turpio vero cum rege Carolo abiens Franciam et inde regressus non post multos dies cum Normannis congressus occidens eorum regem nomine Maurum ab eo ipse occiditur[623], et Emeno frater ejus Engolisme comes extitit et ipse per biannium dum Landrico Sanctonicensi comite confligens, interempto Landrico in castro runconia reducitur saucius et octava die moritur, sepultus juxta basilicam sancti Eparchii et reliquit filium parvulum Ademarum nomine, et Carolus, hoc audito, Vulgrinum propinquum suum fratrem Aldoini abbatis ex monasterio sancti Dionisii direxit et prefecit eum Engolisme et Petragorice et Olibam statuit in episcopatum Engolismensi ….
[624]….. Defuncto rege Ludovico, regnavit pro eo filius ejus Carolus cognomento insipiens quo tempore defuncto Vulgrinno V nonas maii[625] et sepulto juxta basilicam sancti Eparchii quinto anno post eum Oliba episcopus diem clausit[626] et Anatolus in loco ejus pontifex ordinatus tertio anno vitam finivit. Vulgrimnus
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[627]autem multis pretiis lobaraverat frequenter cum Normannis et hac de causa aedificaverat castrum Martiliacum et Mastacium ut essent munimen contra paganos, miseratque in Martiliaco Robertum legis doctum et cum eo Rannulfum quem fecit vicecomitem, qui Rannulfus habuit tres filios, Lanbertum et Arnaldum atque Oldoricum. Idem vero Vulgrinus fillis suis reliquid Alduino quidem Engolismam Willelmo vero Petragoricam et Aginnum quam assumans vindicaverat propter sororem Willelmi Tolosani quam in matrimonium acceperat tunc Franci conjurante contra Carolum minorem ejiciunt eum de regno et Odonem ducem Aquitaniae in regno elevaverunt. ….
….. Post mortem autem Wulgrimni, filius ejus Alduinus XXX annos vixit, hic muros civitatis Engolisme restaurare cepit. Quo tempore Gunbaldo pontificatum agente repetentes Normanni crebras irruptiones per Pictavorum terminos e exercebant unde factum est ut monachi sancti Carrofi pretiosum lignum Crucis ad custodiendum Engolisme defferent cum diversis ornamentis ecclesiae. Cessante infestatione normannica, Alduinus in civitate sua retinere temptavit omnibus diebus supradictum sanctum lignum nolens reddere commentatum …. Per annos vero septem langore corporis sinvultatus ipse et in [p---pulo] [628] ejus ita fames vehementissima grassata est
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….. quibus actiis Alduinus necessitatibus uno ante mortem suam anno remisit Carrofo pretiosum lignum per manus filii sui Vuillelmi cognomine Sectoris ferri cum capsa aurea quam ipse cum gemmis construi imperaverat ubi contulit Lubeliaco villam, et mors cessavit plaga ….. post cujus mortem (Alduini), secundo anno occisi sunt a Bernardo in ultionem sanctae sororis sue quam occidere conati sunt Lambertus vicecomes Martiliacensis et Arnaldus frater ejus. Vuillelmus autem Sector ferri honorem eorum restituit Odolrico fratri eorum qui minor natu erat, fuitque sibi vicecomes sicut Rannulfus fuerat Vulgrimno. Hic denique Bernardus, morto patre suo Willelmo, qui fuit frater Alduini ex Vulgrino comes Petragoricensis effectus est. Vuillelmus vero Sector ferri Engolisme principatum obtinuit, et communem habuerunt totum honorem eorum ipse et Bernardus consanguineus ejus. Adhemarus tamen qui sororem Bernardi sanctiam uxorem habuit decem annos supervixit Alduino ….. Tunc domnus Vuillelmus per testamentum concessit ad eundem locum beati Eparchii ecclesiam sancti Hilarii in Petragorico sitam in vicaria Piliacense, ecclesiam sancte Eugenie sitam in Sanctonico etc. Quod testamentum confirmare jussit et confirmaverunt manibus propriis
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quorum nomina haec sunt Bernardus comes, Arnaldus filius Bernardi, Odolricus vicecomes Adhemarus vicecomes, Arnaldus filius Vuillelmi, Adhemarus filius Vuillelmi ….. interea defuncto Eblo duce filiorum ejus alter comes alter episcopus factus est. Eblus enim annuente Ludovico rege pontifex Lemovicensis factus est ….. fuitque idem Eblus a sancto Martiale tricesimus nonus episcopus qui ad honus suum sufferendum ordinaverat sub se corepiscopum Benedictum qui postea captus ab Helia Petragoric. comite oculis privatus est et propterea Eblus nimio et intolerabili semper dolore efficiebatur usque ad diem mortis sue ipsum enim post se voluerat relinquere successorem. Idem Helias cum Geraldo vicecomite et filio ejus Vuidone commisso pretio victor extitit, et postea cum fratre suo Aldeberto in deceptionem captus est a Vuidone et in castro Montiniaco in custodia conjectus, sed cum suam Vuillelmo ducis oculis privandus esset propter supradictum corepiscopum domino propetio de custodia evasit, et non multo post in via Rome peregrinus in
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Domini opere obiit. Aldebertus vero frater ejus plurimo tempore in carcere civitatis Lemovicensis custoditus tamen solutus est accepta in conjugio sorore Vuidonis vicecomitis ex qua filium genuit Bernardum ….. Roso (duce Normannorum) defuncto filius ejus Vuillelmus loco ejus prefuit a pueritia baptisatus, omnisque eorum Normannorum qui juxta Franciam inhabitaverat multitudo fidem Xti suscepit et gentilem linguam obmittens latino sermone assuefacta est ….. Vuillelmus Sector ferri qui hoc cognomen indeptus est quod commisso prelio cum Normannis et neutro cedente postero die pacti causa cum rege eorum Storin solito conflictu deluctans ense corto durissimo per media pectoris secuit simul cum torace una modo percussione claudens diem sepultus est juxta basilicam Sancti Eparchii et per XXX annos pro eo principati sunt Bernardus comes, deinde filius ejus Arnaldus, deinde Vuillelmus Talelerandus, deinde Ramnulfus vero pareri tum Richardus insipiens Arnaldus
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guidem subtrahens sancto Eparchio villam Slasensem et conferens Helie duci Villaboensi ab anglo percussus interiit et hac de re infinie mortis sancto Eparchio villam Ajarniacensem contulit pro emendatione ….. mortuo fratre ejus Vuillelmo, Rannulfus bello extinctus est ab Arnaldo filio Vuillelmi Sectoris ferri, qui pro patre suo in principatum Engolisme successit et Richardum insipientem expulit captoque in conflictu Gauberto fratre Eliae comitis suasus est a Vuillelmo duce quo preberet inimicum sibi et Pictavis trusus Gaubertus in ultionem Benedicti corepiscopi oculis dempnatus est ….. Rex autem Lotharius Lemovicam adiit, et tempus aliquantum in Aquitaniam exegit, unde revertans veneno a regna sua adultera extinctus est filiumque reliquit Ludovicum qui uno tantum anno supervivens et ipse potu maleficii necatus est. Regnum pro eo accipere voluit patruus ejus Carolus sed non potuit quia Deus judicio suo meliorem elegit. Nam Franci inito consilio cum abjiciunt et Hugonem ducem filium Hugonis regem eligunt hac
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de causa episcopus Montis Leudenensis Ascelinus ebdomada majori ante Pascha in qua est cena Domini velut Judas Christum et ipse tradidit Carolum qui Aurelianis inn carcere trusus adusque mortem ibi genuit filios Carolum et Ludovicum et mortuss est et expulsi sunt filii ejus a Francis profectique sunt ad imperatorem Romanorum et habitaverunt cum eo sane dux Aquitanorum Vuillelmus reprobans nequitiam Francorum Hugoni subditus esse noluit unde factum est ut Hugo exercitu Francorum admoto urbem Pictavis obsidione fatigaret dumque frustratus recessisset. Cum Aquitanorum manu, Vuillelmus insecutus est eum usque Ligerim ubi in gravi prelio decertantes Francorum et Aqitanorum animositates multo sanguine alterna cede fuso superiores Franci extiterunt et sic reversi sunt pacem postea Vuillelmus cum Hugone et filio ejus Roberto fecit ….. quibus temporibus[629], Aldebertus comes supradictus Petragor. filius Bosonis Vetuli, ex sorore Bernardi supradicti nomine Emma ad urbem Pictavis et bellum intulit, et victor extitit pro eo
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maxime quia in consulto antequam deberent cives ei bellum intulerunt urbem quoque Turonis obsidione affectam in deditionem accepit, et Fulchoni comite Andegavensi donavit, sed ille ingenio doloso civium amisit post paululum et iterum Odo Campanensis eam recuperavit. Dux vero Vuillelmus in monastico habitu seculum dereliquens humatus est apud monasterium sancti Maxentii et principatum post eum strenuissime ac administravit Vuillelmus filius ejus, et Aldebertus Gentiaco capto castro et destructo. Itemque, a Vuillemo reaedificatum dum ad ipsum obsedisset et secundo destrueretur et securus circum equitaret ut jam victor ictu sagitte mortuus et sancto Carrofo conditus est, et surrexit pro eo Boso frater ejus. Rotbertum regem accersivit ad capiendum castrum Bellacum quod tenebat Boso omni Francia bellatrix eo conflixit sed frustata post multos dies cum rege suo recessit ipso tempore dum obsessum
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esset Vuidonis vicecomitis Procia castrum a duce supradicto. Cum valida manu, Vuido obsessores bello appetit, et de eis magnam stragem dedit victor obsidionemque disrumpit ….. Tunc omnes Aquitanie episcopi in unum Lemovice congregati sunt, corpora quoque et reliquie sanctorum undecumque solemniter adverte sunt ibi e corpus sancti Marti ali patroni Gallie de sepulcro sublatum est une letitia in mensa repleti sunt et omnis infirmitas ubique cessavit pactumque pacis et justicia a duce et princibus vicissim foederata est ….. Vuido vicecomes Lemovic. dum comes Boso Romam abiret nata occasione castrum extruxit ….. nec mora reverso Bosone commissoque prelio Boso victor castrum destruxit, multusque sanguis in eo bello effusus est et Vuido vulneratus fuga lapsus est. His temporibus episcopus Grimoardus datis numeribus a Vuillelmo comite sancti Eparchii monasterium expetiit et sibi vindicavit et multos annos sine abbate manere fecit ….. Tunc
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memoratus episcopus Aimerico germano suo duci Moxedanensi donavit in possessionem monasterium Tomalecense quod actenus semper fuerat in dominio coenobii Engolismensis. Situmque est in territorio Petragoric., habens ecclesiam in honore genitricis Domini, ubi velut in proprio jure paterno sepulti sunt. Felix Aureolus Petragor. comes pater sancti Eparchii, et Principia mater ejusdem confessoris. Post non multos annos supradictus Aymericus ipsum locum dedit in beneficio ducibus suis, qui vocantur Infernales, et ita penitus ipsa possessio alienata est a jure antiquo sancti Eparchii processu temporis. Vuido vicecomes, capto Grimoardo episcopo, pro monasterio Brantosmense, quod ab eo in munere exposcebat, tenuit eum in carcere in turre Lemovice, et dimissus juxta conditionem Vuidonis, Romam adiit, Girbertum papam interpellavit. Ibi Vuido evocatus est ad judicium coram papa, et cum ipso sacratissimo die Paschae causa ventilata esset, et a senatu prolata
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judicatum esset, ut omnis qui episcopum capit ad colla indomitorum equorum ligatus pedibus disrumpatur et demum a feris dilaceretur, traditus mox est episcopo Grimoardo ad custodiendum post diem tertium tradendus ad penam. Sed hi duo inter se concordantes, amici facti sunt, et ante diem condictum clam Roma egressi reversi sunt ad propria. ….. Sane multoties qui ei (Vuillelmo duci Aquitanorum et comiti Pictaviensi) rebellare conati sunt Aquitanici primores omnes vel edomiti vel prostrati sunt. Unde cum obsideret Rocamel Tim comes Boso vicinum sancto Carrofo cum multitudine. Fortium contra eum aciem struxit et commisso bello dux victor extitit et repetita obsidione vi castrum cepit. Habebat secum magni consilii virum comitem Engolisme Vuillelmum cujus maxime consilio pendebat, qui ita se invicem dilexerunt, ut esset eis anima una Blaviam denique castrum cum
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expugnaret comes Engolism., ducem ipsum secum habuit, et magna fortitudine ipsum castrum accepit, et a duce ipso accepit in beneficio hec: vicecomitatum Mellensem et Oenacensem honoremque Cabannensem et Confolentis, Rosiacum quoque, et multa alia. Hiis temporibus Alduinus episcopus, adducto secum duce Vuillelmo, extruxit castrum Bello Jocum secus monasterium sancti Juniani contra JordanEm principem Cabannensem. Reversoque duce, jordanus praeparatur cum electis vel ad castrum expugnandum, vel episcopum debellandum. Episcopus, adgregata armatorum immanitate, habito in auxilio fratre Vuidone occurrit ei, et grave ortum est proelium tempore durioris hiemis, plurimus sanguis effusus; victor Jordanus cum pluribus principibus captis revertitur. Itaque securus, casu ab ignoto milite impetitus a tergo, percussus interit; et qui a suis capti tenebantur, mox pro eo confossi telis, animas emiserunt. …..
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…... Per hos dies Goffridus abbas sancti Martialis, successor Adalbaldi, accito Bosone comite, cum militari magna manu corpus sancti Vualerici ab ecclesia que injuste sancto Martiali abstollebatur a quibusdam principibus, secum detulit Lemovicam, ubi tandiu reliquias eiusdem confessoris tenuit, quoad cognosserent et exhiberent principes malefactores rectitudinem sancti Martialis. Sicque possessione recuperata, restitutum est sanctum corpus supradicto loco, et in presentia Vuillelmi ducis monastica ibi est ordinata disciplina. His diebus vicecomitissa Lemovice Ema circa festivitatem Apostolorum et sancti Martialis oratum abiit ad S. Michaelem eremum, et noctu ibi a Normannis captivata, per tres annos exsul transmare est retenta. Ex thesaurio S. Martialis infinita auri pondera pro redemptione ejus data sunt, simulque imago aurea S. Archangeli, et alia copiosa ornamenta quae omnia Normanni auferentes, mentita fide, mulierem non reddiderunt, donec post multos dies Richardus comes Rotomagensisi eam ingeniose per legatos ultra marinos adquireret, et viro suo
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Vuidoni liberam redderet. Bosone interea comite veneficiis uxoris sue necato, et Petragorice sepulto; et urbe ipsa a Vuillelmo duce capta, tutor filiorum ejus et nepotis fuit idem dux, et filio Bosonis Heliae concessa urbe Petragorica, Bernardo filio Hildeberti reddidit Marcham, et donec viriles annos altingeret aetas Bernardi, injunxit eam regendam fortissimis principibus duobus germanis, Petro Abbati Scotoriensium canonicorum, et Umberto Druco, quorum pater Abbo Drucus castrum Bellacum contra regem Robertum fortissime defendit. A quibus duobus fortissime Marcha defensa est, quousque Inbertus obiret. Petrus abbas singularem principatum obtinens, habebat sibi fidelissimum profundissimi consilii Arnardum praepositum habentes duos fratres, Abbonem et Raimundum, strenuissimos duces, corpore robustos, animo bellicosos, quorum sororem Abderardem accepit in matrimonium Raymundus Cabannensis, abnepos Turpionis episcopi, frater Adalberti decani incliti et praepositi ex monasterio S. Martialis. Genuitque ex ea filium Ademarum Engolismensem
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monachum, qui haec scripsit. Vivente enim supradicto Ainardo optime abbatis Petrus rempublicam administravit, et invidos sue glorie compressit. Nam eo Rome mortuo, et Raimundo fratre ejus Hierosolime defuncto, et Abbone infirmitate gravato, inclitus Petrus neminem fidelem consiliarium habens, dum ad suum temere facit arbitrium omnia, et inter suos terribilis ut leo videtur, castrum proprium Mortemarense concremat, contradicente consilio suorum, et hujus rei occasione propinquis ejus et principibus Marchionibus cum Bernardo comite et Vuiillelmo Duce, quasi qui tirannidem presumeret in eum insurgentibus paulatim ex potestate Marchionum ejectus est. ….. His temporibus signa in astris, siccitates noxie, nimiae pluviae, nimiae pestes et gravissime fames, defectiones multe solis et lunae apparuerunt; et Vncenna fluvius per tres noctes aruit Lemovice per duo millia, et supradictus monachus Ademarus, qui tunc cum avunculo suo inclito Rotgerio Lemovicas degebat in monasterio Sti Martialis, experrectus intenpesta noctis, dum foris astra suspiceret, vidit in austrum in altitudinem coeli magnum crucifixum in ipso celo,
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……
Eo anno, Radulfus Petragoric. episcopus ab Hierosolimis rediens, obiit Petragoricae et successit pro eo Arnaldus, qui apud sanctum Benedictum Nantolio consecratus est a Seguino monacho Burdigale archiepiscopo.
Nous nous bornerons à cet extrait, parcque la chronique d’Aimar de Chabanois est imprimée dans le P. Labbé.
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[630]Incipit tractatus brevis fratris Stephani de Salanhaco Lemov. dioecesis. De quatuor in quibus Deus Praedicatorum ordinem insignivit sunt autem plura supradicta …..
Episcopi qui habitum ordinis Praedicatorum assumpserunt ….
[631]In provincia Tholosana fuit vir vitae venerabilis et famosus dominus Petrus de Sancto Asterio Petragoric. episcopus qui cum jam annis triginta tribus digne et laudabiliter episcopatum administrasset sibi ipsi
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vacare cupiens vix a summo pontifice prius obtentia licentia propter magnam excellentiam qua pollebat in conventu Lemovic., quem sibi preelegit ordinem intravit anno Domino 1267, ubi in magno honore ordinis laudabiliter et fructuose annis 8, mensibus 4 ½ sibi vixit, sacros ordines praesulis sepius celebrando et in senectute bona ibidem feliciter in Domino obdormivit pridie idibus julii dominica die 1275. Vivit autem ibidem ejus felix memoria extantque ejus opera et beneficia multa nulla unquam ibidem oblivione delenda…..
Magistri in theologia Parisius
[632]Frater bonus homo Brito
[633]Frater Helias Bruneti de Brageriaco Petrag. dioecesis isti duo immediate prefati regebant scolas nostras Parisius tempore quo universitatis studei Parisiensis insurrexit contra fratres incentore et actore mlorum Guillelmo de sancto Amore sicut patet in privilegio Alexandri pape IV, quod incipit : Quasi lignum vitae …..
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…..
Frater Guillermus de Quinciaco Petragoricensis hic obiit in Montepessulano lector 1274, 8° cal julii …..
[634]Anno 1303 in generali episcopato Bisuntino fuit divisa provincia O. P. in duas provincias : inferiori vero parti provincie impositum est Novum, et vocata est provincia Tholosana ….. pars vero superior provincia provincie retuit vetus nomen …..
Priores provinciales in provincia Tholosana O. P.
…..
Secundus prior provincialis frater Bertrandus de Claromonte Brageriacensis Petragor. dioecesis electus concorditer ….. obiit anno 1312.
[635]Conventus fratrum O. P. in provincia tholosana sunt isti in dextro choro
Conventus Figiacensis ubi venerunt primitus fratres 1251, vel 1252.
Conventus Brageriacensis ubi venerunt primitus fratres 1260, vel circa. Locus vero fuit receptus et vicarius positus in capitulo
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provinciali Narbonensi anno 1262. Conventus vero positus in capitulo provinciali Avinionensi 1294.
In provincia Tolosana in sinistro choro
Conventus Caturcensis qui cepit anno 1226.
Conventus Petragoric. ubi venerunt primitus fratres anno Domini 1241, vel circa
[636]Fundatio conventus Petragoric.
Sicut colligere potui ex auditis unius potissime senioris temporis primitivi, anno 1241, vel circa, fratres Praedicatores venerunt apud Petragoram civitatem, ut ibidem locum et domum acciperent ad manendum. Inter quos fuit unus frater Johannes Balistarii Lemovic., praesulante inibi tunc temporis viro dignae semper memoriae domino Petro de Sto Asterio, a quo fratres paterne et benigne fuerunt recollecti. Hic enim cum suo capitulo canonicorum, in quo plures personae reverendae et magnae probitatis florebant, dedit fratribus et locum et ecclesiam S. Martini extra moenia villae, cum suis pertinentiis et aedificiis, ubi erat eo in tempore prioratus quidam pertinens ad monasterium canonicorum S. Joannis de Cola, et unus canonicus sub nuncupatione prioris inibi
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morabatur. Data prius ab ipso episcopo et capitulo recompensatione condigna monasterio et canonicis memoratis. Primo siquidem habuerunt canonici in recompensationem ab episcopo ecclesiam Deu Tolon, qua ecclesia postmodum dimissa, habuerunt et habent usque hodie loco ejus pacifice et quiete ecclesiam S. Martini, quae est infra villam. De praefata vero ecclesia Sti Martini, quam fratres Praedicatores acceperunt, fecerunt ipsi fratres dirui caput quod rotundum erat, et residuum ecclesiae quod remansit, est usque hodie capella infirmitorii. Dedit etiam fratribus dominus episcopus memoratus bonam summam pecuniae, pro fratrum aedificiis construendis, et aliam summam canonicis Sti Johannis de Cola memoratis, pro antiquis aedificiis, quae in loco fratribus remanserunt. Unde non immerito ipse dominus episcopus fuit conventus et fratrum Praedicatorum in Petragora vere pater et patronus, tandemque in ordine in conventu Lemovic., verus frater, ubi suscepit habitum ordinis, episcopatus sui anno XXXIII feliciter et strenue consummato, anno 1267 in quo quidem ordine laudabiliter et honorabiliter vixit annis octo mensibus 4 1/2, sicque ibidem feliciter diem clausit extremum pridie idus Julii 1275.
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Notandum autem quod sicut fidelis tradit antiquitas et narratio seniorem, in praefato loco, qui nunc est Praedicatorum, fuit antiquitus abbatia in qua Stus Eparchius de nobili prosapia comitum Petragorae trahens originem, monachus et pater extitit monachorum, quae ut fertur, destructa et desolata fuit, quando Petragoric. fuit civitas devastata circa ann. Domini 840.
Primus prior [------][637] fuit frater Luchas Figiacensis …..
Sixtus prior frater Guillermus de Sancto Asterio Petrag. diocesis ….. anno 1269, pr aefuit annis 4, fuitque absolutus in capitulo provinciali Caturci 1273. Vir fuit nobilis et bonus et bene personatus in senectute bona obiit in convetu Petrag. …..
…..
[638]15us prior conventus Carcasson. fuit Bernardus Guidonis Lemovic. …..
« 16us prior successit mihi, qui me precedebat aetate gratia et sapientia frater Bertrandus de Claromonte Petrag. dioces. de praedicatione Brager., ann. 1301 ….. priorque Carcass. existens fuit electus in priorem provincialem provinciae Tholosanae ….. 1304 ….. ».
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Fuit inquisitor Tholosanus annis octo. Notandum hic posteris incidenter quod tempore prioratus fui rabies Carcasson. quae olim diu saevierat contra officium inquisitionis et fratres et tunc extincta vel saltem sopita videbatur. Fuit iterum excitata sub Joanne de Pinquonio vicedomino Ambianensi confoederatis in malum Albiensibus et Corduensibus cum Carcassonensibus incentore malorum fratre Bernardo deliciosi de ordine Minorum duce et vexillario iniqui exercitus contra fratres et officium inquisitionis saelia patricii de Carcassona qui regulus Carcasson. videbatur proditore veri regis. In tantumque ascendit superbia et descevit malitia praedict. quod haereticales et eorum complices frat. praedict. in personis et rebus ipsorum verbis et verberibus plures injurias irrogarunt et damna plurima intulerunt et domos ac hospitia plurium hominum de burgo Carcassonae usque ad quindecim in odium inquisitionis et fratrum quibus ipsos adhaerere diruerunt et spoliaverunt publice et de die turba coadunata irruentes et clamantes ad proditores mascaratos
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in festo S. Laurentii quod fuit in sabbato ann. 1303 sed ultore Deo tandem non tulerunt impune.
Fundatio conventus Bragerac.
[639]Anno Domini 1260 vel cirac venerunt primitus fratres Praedicatores apud Brageriacum Petragoricensis diocesis, ad habendum et praeparandum et disponendum sibi locum, inter quos frater Bernardus de Porcheriis fuit promotor magnus et sollicitus. Manserunt autem fratres multo tempore in villa in hospitio de Foleran, et locus fratrum interim parabatur. Dominus Helias Bruneti Burgensis fuit patronus fratrum, qui locum pro fratribus emit et eis dedit, et dormitorium eis aedificavit, et multa bona fecit. Geraldus Rotgerii aedificavit capitulum fratrum, in quo fratres primitus missam celebraverunt.
Ann. 1262, in actis capituli provincialis, fuit receptus locus apud Brageriacum, et vicarius positus frater Bernardus de Garriga Petrag., fueruntque fratres duodecim assignati.
Ann. 1264, in actis capituli provincialis in Avenione ….. celebrati, fuit in praefata villa Brager. conventus fratrum regulariter positus et receptus,
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et primus prior institutus frater Guillelmus de Sancto Asterio Petragor. dioecesis.
1264 ….. fuit vir nobilis genere persona veneranda …..
2us prior frater Helias de Albussonio ……
3us Johann. De Pelagrua ….. 1271 …..
Fundatio monasterii sororum Sancti Pardulfi.
[640]Nobilis domina Margareta vicecomitissa Lemovic., filia ducis Burgundie, relicta nobilis viri domini Guidonis vicecomitis Lemovic., fecit construi et aedificari suis sumptibus et expensis locum Sti Pardulfi in Petrag. dioecesi, in confinio Lemovic., ut esset monasterium sanctimonialium feminarum.
Magister vero Geraldus de Malomonte, de Castro-Lucii oriundus, vir totius prudentiae naturalis, in diebus suis potens in opere et sermone, qui fuit rector et gubernator ipsius dominae Margariae ac totius vicecomitatus Lemovic. multo tempore pro eadem, quamdiu scilicet ipsa vixit, et non modico tempore post mortem ejus, testamenti praefatae dominae major et praecipuus executor, post mortem ipsius dominae, ordinavit et disposuit, ac studiose procuravit et promovit, necnon
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penitus ipse fecit, ut ponerentur ibi sorores de monasterio Pruliani, et esset ibi monasterium sororum sub cura et regimine ordinis fratrum Praedicatorum, secundum modum et ritum et consuetudines monasterii Pruliani, et locum ipsium constructum et aedificatum et redditibus dotatum cum pleno et alto dominio villae S. Pardulfi, quam ad hoc emerat, ut esset sororum, ipsis sororibus et ordini pro eisdem contulit et obtulit Parisius, coram illustri domino rege Franciae Philippo, praesente et recipiente pro sororibus et ordine ibidem fratre Guillermo Aurelie cum socio suo fratre Bernardo Bertrandi anno Domini 1291 circa festum S. Agnetis virginis et martyris; et tunc fuit concessum et datum a praefato domino rege Philippo privilegium speciale bonum praedicto loco et monasterio ….. Praedicta autem collatio dicti loci sancti Pardulfi fuit acceptata et approbata in sequenti provinciali capitulo Brivensi …… Sorores missae de Pruliano pro instituendo monasterio S. Pardulfi, sunt istae ….. Soror Fina de Aragone, quae fuit prima ibidem priorissa, soror Agnes de Arnovilla, soror Elisabeth de Sanes, soror Agnes de Bechevena, soror Beatrix de Belhesi, soror Clara Davina, quae inde postmodum
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rediit Prulianum.
Magister Geraldus de Malomonte de Castro-Lucii, obiit …. 1269.
…. Ut augerentur ad Dei cultum et servitium exhibendum assumtae fuerunt et perductae aliae sorores quatuor de praefato monasterio Pruliani, necnon duae aliae de monasterio Pontis Viridis, quae etiam primitus fuerant educatae in religione probata monasterii Pruliani.
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[641]Environ celui tems (1368), le conte d'Armignac, le seigneur de Labret, le conte de Pierregort et plusieurs autres barons et nobles de la duché de Guyenne, appelerent du prince de Galles, duc de Guienne, pour plusieurs griefs que il leur avoit faits; et se trayrent vers le roy de France affin qu’il receust leur appellations et donnast ajournemens en cas d'appel. Et sur ce, eut fait aucunes renontiations aux ressors et souverainetés des terres par lui bailliées au roi d'Angleterre, jasoit ce que les termes feussent passés dedans lesquels elles devoient estre faites lesdites renonciations, lesquels se. devoient faire lors et par la manière qu’il est contenu es lettres desquelles la teneur est ci-dedans mise, et toutes fois, jusques à ce que lesdites renontiations fussent faites, lesdits ressors et souverainetés demourerent au roi de France par la manière qu’il les avoit avant ledit traitié, mais il en jouir et user jusques à certain tems, si comme esdites lettres est contenu, desquelles la teneur s’ensuit :
« Edouart, par la grâce de Dieu, roy
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d'Angleterre, seigneur d'Irlande et d'Acquitaine, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Comme pour les discentions, debatz et discors meuz et esperés à mouvoir entre nous et nostre très cher frere le roy de France, certains traitteurs et procureurs de nous et de nostre très cher ainsné fils Edouart, prince de Galles, ayants ad ce souffisant povoir et auctorité pour nous et pour luy en nostre royaulme d'une part ; et certains aultres procureurs et traicteurs et de nostre dit frere et de nostre tres cher nepveu Charles, duc de Normandie et daulphin de Viennois, fils ainsné de nostre dit frere de France, ayans povoir et auctorité de son pere en ceste partie, pour sondit père et pour luy, feussent assemblés à Bretigny près de Chartres, auquel lieu fut par le traittié paix et accord final, et accordé le VIIIe jour de may derrenier passé, des traitteurs et procureurs de l’une et de l'autre partie, sur les distentions, debatz, guerres et discors devant dits, lesquels traittiez et paix les procureurs de nous et de nostre dit fils, pour nous et pour luy,
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jurerent aux Evangilesde Dieu tenir et garder, et après ce, le jurerent tenir et garder nosdits fils et nepveu ez noms que dessus ; et puis, nous et nostre dit frere l'avons consommé et juré solemnellement. Parmy lequel accord, entre les aultres choses, nostredit frere et son fils devant ditz sont tenus et ont promis bailler et delaisser à nous et à nos hoirs et successeurs à tous jours, les contés, cités, rentes, revenues et aultres choses qui s'ensuivent, avec ce que nous tenons en Guienne; à tenir et posseder à nos hoirs et successeurs ce que en demaine, ce que en fief, et par ma manière et le temps cy dessoubz declarez : la cité, le chasteau et la conté de Poitiers, et toute la terre et le pays de Poitou, ensemble le fief de Thouars, la terre de Belleville, la cité et le chasteau de Xaintes, et toute la terre et le pays de Xansonge par deçà et par delà la Charente, avec la ville et le chasteau et toutes leurs appartenances, la cité et le chastel d'Agen et la terre et le pays d'Agenois, la cité, le chasteau
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et toute la conté de Pierregort, et la terre et le pays de Pierreguis, la cité et le chasteau de Limoges, la terre et le pays de Limosin, la cité et le chasteau de Caours, la terre et le pays de Caoursin, la cité, le chasteau et le pays de Torbe et la terre, pays et conté de Pigoire, la conté, la terre et le pays de Gaures, la conté et chasteau d'Angoulesme, la cité et le chasteau de Rodes et la terre et pays de Rouergue. Et se il y a aucuns seigneurs, comme le conte de Fois, le conte d'Armignac, le conte de Pierregort, le visconte de Limoges qui tiennent aucunes terres où ils eux ilz feront hommage à nous et tous aultres services qu'ils les ont fais au temps passé, et tout ce que nous et les roys d'Angleterre avoient en la ville de Monstereul suz la mer et ez appartenances, toute la conté de Pontieu tout entierement, sauf et excepté que se aucunes choses ont esté alienes par le roy d'Angleterre pour le temps de ladite conté et appartenances à aultres personnes que
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aux roys de France, nostre dit frere ne ses successeurs ne seront pas tenus de les nous rendre, et se lesdites alienations ont esté faites aux roys de France qui ont esté pour le temps sans aucun moyen, et nostre dit frere les tiegne à present en sa main, il les laissera à nous entierement, excepté que se les roys de France les ont eues par eschange ou aultrement, nous delivrerons ce qu'on a eu par eschange, ne laisserons à nostre dit frère les choses ainsi alienées, mais se les roys d'Angleterre qui ont esté pour le temps en ont transporté et aliené aucune chose en aultres personnes que es roys de France, et depuis soient venues es mains de nostre dit frère, ou aussi par partage, nostre dit frère ne sera pas tenu de les rendre. Et aussi se les choses dessusdites devoient homage, nostre dit frere les baillera à autres qui en feront hommage à nous, et se ils ne doivent hommage, il nous baillera un tenant qui nous en fera le devoir apres ung prochain jour, apres ce que nostre dit
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frere sera parti de Calais, et le chasteau et la ville de Calais, le chasteau, ville et seigneurie de Merc, les villes, chasteaux et seigneuries de Sangate, Boulogne, Harnes, Vault, Roye avec terres, bois, mares, rivières, adnovoisons d'eglises et toutes aultres appartenances es lieux entregesans dedans les mettes et bonnes qui s'ensuivent, c'est assavoir de Calais jusques au fil de la riviere etc., etc. ….. Et comme il eut esté parlé que nostre dit frere et son ainsné fils renonçassent aux ressors et souverainnetés et à tout le droit que ils peuvent avoir ou pourront en toutes les choses dessusdites, et que nous les tenissions, comme voisin, sans ressort ou souveraine de nostre dit frère au royaume de France, et que tout le droit que nostre dit frère avoit es choses dessus dites, il nous cédast et transportast perpetuellement à tousjours, et aussi eust esté parlé que nous et nostre dit fils renoncissions à toutes les choses expressement qui ne doivent estre bailliées
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ou délivrées à nous par ledit traittié, et par especial au nom et au droit de la couronne de France, à l’omage, souveraineté et demaine de la duché de Normandie, de la duché de Touraine et des contés d'Anjou et du Maine, et souveraineté et hommage de la duché de Bretaigne, à la souveraineté et hommage de la conté de Flandres, et toutes autres demandes que nous faisions et faire povions pour quelque cause que ce soit, excepté les choses dessus dites qui doivent estre demourées et baillées à nous et à nos hoirs, et que nous les transportissions, assissions et laisissions tout le droit que nous povions avoir en toutes les choses que l’en nous devoient bailler soubz lesquelles nous appert plusieurs altercations eues sur ce, et par especial que lesdites renontiations ne se font pas de présent, nous finablement avons accordé à nostre dit frere par la manière qui s'ensuit : c'est assavoir que nous et nostre dit ainsné fils renoncerons et ferons
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et avons promis à faire renontiations, transports, suscessions et délaissemens dessusdis, quant et si tost que nostre bon dit frère aura baillié à nous et à nos gens par especial deputez, la cité et le chasteau de Poittiers et toute la terre et le pays de Poitou, ensemble le fié de Thouars et la terre de Belleville, la cité et le chasteau d'Agen et toute la terre et le pays d'Agenois, la cité et le chastel de Pierregort et toute la terre et le pays de Pierreguinns, la cité et le chasteau de Caours et toute la terre et pays de Caoursin, la cité et le chasteau de Limoges et toute la terre et le pays de Limosin, et toute la terre de Gaure. Lesquelles choses nostre dit frere nous a promis à baillier ou à nos especiaux deputés dedans la feste S. J. Baptiste s’il peut, et tantost apres ce devant certaines personnes que nostre dit frere deputera, nous et nostredit ainsné fils ferons en nostre royaume y celles renonciations, transports et délaissemens par foy et par serment, solemnellement, et d'icelles ferons bonnes lettres ouvertes seellées de nostre grant seel, par la manière et forme
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emprinse en nos lettres sur ce faites, lesquelles nous envoierons à la feste de l'Annonciation N. D. prochain ensuivant, en l'eglise des Augustins à Bruges, et les ferons baillier à ceux que nostre dit frere y envoiera pour les recevoir, et se dedans la feste saint J. B. dessusdite, ne pouvoit baillier lesdites villes, chasteaux dessusdits, il les doit baillier dedans la feste de Toussains prochain venant en ung an; et icelles bailliées, ferons bailler nous et nostre dit fils lesdites renonciations et delaissemens par devant les gens qui seront deputés de par nostre dit frere, comme dit est, et aussi en ferons lettres comme dit est dessus, et les ferons baillier à ses gens à la feste saint Andry ensuivant, en l’église des Augustins à Bruges, par la manière dessus dite. Et aussi nous a promis nostre dit frere qu’ils renoueront par la manière dessus dite aux renonciacions et délaissemens accordés par ledit traittié à faire de sa partie, si comme dit est, et envoyera ses lettres patantes seellées de son grant seel auxdits lieu et terme pour les baillier aux gens qui de par nous seront deputés, comme dit est. Et aussi nous
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a promis nostre dit frere que luy et ses hoirs successeront, jusques aux termes desdites renonciacions dessus declarées, de user des souverainnetéz desdits ressors, toutes les cités, contés, chasteaux, pays, ysles et lieux que nous tenions au temps dudit traittié, nous seront bailliés et doivent demourer à nous et à nos hoirs, sans ce que nostre dit frère, ses hoirs ou aultres à cause de la couronne de France, jusques aux termes dessus esclaircis et yceulx durans, puissent user d'aucuns services ou souverainnetés, ne demander subjecion à nous, nos hoirs, nos subgetz d'icelles presens ou advenir, ne querelles ne appeaulx en leurs cours recepvoir, ne escripre à ycelle, ne de jusrisdiction aucune user à cause des cités, contés et dessus nommées, et nous a aussi accordé nostre dit frère que nous, nos hoirs, ne aucuns de nos subgetz, à cause desdites cités, villes, terres, comme dit est, nesoient tenus ne obligiez de les recongnoistre en nulle souveraineté, de faire aucun service né devoir à luy ne à ses hoirs, ne à la couronne de France, jusques aux termes des renonciations devant dites.
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Et aussi voulons, promettons et accordons à nostre dit frère que nous et nos hoirs cesserons de nous appeller et porter nom de roy de France en quelconques manieres que ce soit, soit par lettres ne aultrement jusques aux temps et termes dessus dits, et yceulx durans, comme dit est. Et combien que aux articles dudit accord et traittié de la paix en ses présentes quelconques, qu’elles soient ou d’aultres ou fussent, aucunes paroles ou fait aucun que nous ou nostre dit frere dissions ou fissions qui sentissent translations ou renonciacions paisibles expres des ressors ou souverainetés, et l’entencion de nous et de nostre dit frère se dit avoir es dites terres qui nous seront bailliées, comme dit est, demourront en l’estat auquel elles sont à présent. Mais toutes fois quil saissera de en user et demander subgetz par la manière dessus dite, jusques aux termes dessus dits esclairchis. Et aussi accordons à nostre dit frere que, après ce qu'il aura baillié lesdites cités, chasteaux, terres, pays et ysles qu'il nous doit baillier parmy sa delivrance et renonciacions dessusdites, transports
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et cessions qui sont à faire de sa partie, par luy et pour son ainsné fils, faittes et envoyées auxdits lieu et jour à Bruges, et lesdites lettres bailliées aux deputés de par nous, qui la renonciacion, transport et délaissement à faire de nostre partie soient tenues, et par habundant, nous renoncions des lors par expres au nom et droit de la couronne de France et du royaume et à toutes les choses que nous devons renoncier par force dudit traittié, si avant comme profiter pourra à nostre dit frere et à ses hoirs. Et voulons et accordons que, par ces presentes, ledit traittié de la paix et accord fait entre nous et nostre dit frère, les subgetz et adhérans d'une part et d'aultre, ne soient, quant aux aultres choses contenues en celuy traittié, empiré ou afeibli en aulcune manière. Mais voulons et nous plaist que ils soient en leur vertu et demeurent en leur pleine force. Toutes lesquelles escript, nous, roy d'Angleterre dessus-dit, voulons et promettons en bonne foi et par nostre serment fait sur le corps
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Dieu et sus saints Evangiles, les tenir et garder et entériner ou acomplir sans fraude de nostre partie, et ad ce pour ce faire, obligons à nostre dit frere, nous et nos hoirs et tous nos biens presens et advenir, en quelconque lieu qu'ilz soient, renonçans par nostre dite foy à toute exception de fraude et de decepvance, de trois pris et à prendre et à empetrer, dispensacion de pape ou d'autre, laquelle empetrée estoit, nous voulons qu’elle soit de nulle puissance, et que nous ne nous en puissions ayder, et aux drois disans que royaume ne pourra estre devisé et generale renonciacion non valoir fors en certaine maniere, à tout ce que nous pourrons proposer au contraire, en jugement ou dehors. En tesmoing desquelles choses dessusdites, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes. Donné à Calais le XXIII jour d'octobre, l'an M CCC LX.
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Item, le second jour de mai (M CCC LIX) se presenterent en Parlement contre Edouard prince de Galles et duc de Guienne le conte d’Armignac, le sire de Labret et plusieurs aultres nobles du pays de la duché de Guyenne …..
Le mardi XXI jour dudit moys de mai, veille de l'Ascencion l'an dessus dit, le roy de France Charles fu en la chambre de Parlement, en la manière que le roy de France a acoustumé à estre, et la royne Jehanne assise de coste le roy, et le cardinal de Beauvais chancelier de France au-dessus, au lieu auquel siet le 1er président. Et ad ce renc séoient les archevesques de Rains, de Tours, et plusieurs evesques au nombre de XL, et plusieurs abbés envoyés à celle convencion séoient esdits bans et par terre. Et au renc où séoient les lais de parlement, séoient les ducz d'Orléans et de Bourgongne, le conte d'Alençon, le conte d'Eu et le conte d'Estampes, tous des fleurs de lis, et plusieurs aultres nobles du pays et aussi avoit à
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ladite assemblée gens des bonnes villes envoyés à ladite assemblée, si grant nombre que toute la chambre en estoit plaine. Et là fist dire et exposer le roy par ledit cardinal, et après par messire Guillaume de Dormans, frere dudit cardinal, et comment il avoit esté requis par lesdits appellans de la duché de Guienne, de recevoir les appellations dessus dites, et pour ce les avoit receuz et donnés adjournemens aux appellans contre ledit prince, pour celle cause, avoit envoyé le roy d'Angleterre devers le roy de France, et comment le roy de France avoit envoyé en Angleterre le conte de Tancarville et de Salebruche, messire Guillaume de Dormans et le doyen de Paris. Et fist dire le roy par messire Guillaume de Dormans les responces qu’il avoit faites au roy d'Angleterre sur les requestes qu’il luy avoit faites pour le roy de France, et les responces qu’il luy avoit fait sus ce tout le conseil d'Angleterre, tout en la forme que ci-après sera dit. Et dist le roy que s’ils veoient chose qu’il eut fait qu’il ne deust, que ils le dissent et il le corrigeroit, car il n'avoit faite chose qui bien ne se peust adrecer se aulcun deffault ou trop avoit
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fait, et fut dit à tous, tant par le roy comme par le cardinal, que chascun y pensast et que le vendredi bien matin ensuivant fussent en ladite chambre pour dire leur advis sus ce. Item, le jeudi ensuivant, jour de l'Assension à la relevée, le roy et la royne Jehanne (et) grant nombre de conseillers du roy, tous les prelatz et les nobles furent rassemblez en ladite chambre de parlement, et dist le roy, et fist dire par le cardinal et par messire Guillaume de Dormans son frere, les causes pour lesquelles il avoit receu les appeaulx faitz du prince et de ses officiers, par ledit conte d'Armignac, le sire de Labret et leur adhérens. Et dist lors le roy que il vouloit avoir leur conseil et advis sur ce, s’il avoit aucune chose failli ou erré. Lesquels furent tous d'un accord et chascun par sa bouche respondirent que le roy avoit raisonnablement fait ce qu’il avoit fait, et ne povoit refuser, et que se le roy d'Angleterre faisoit guerre pour celle cause, indeument tel feroit et sans rayson. Item, le vendredi matin ensuyvant, XI jour
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du moys de mai, le roy, ladite royne, les prelatz, les nobles et les bonnes villes refurent rassemblez en ladite chambre de parlement, et furent tous d'ung accord par la maniere qu’ils avoient esté le jour precédent à relevée. Et après furent leues les responses qui avoient esté addvisées à faire au roy d'Angleterre sus la bulle ou cedulle qui avoit esté bailliée aux gens du roy de France en Angleterre, lesquelles responses furent approuvées de tous ceulx de ladite assemblée. Et si fut ordonné que le roy les envoyeroit en Angleterre au conseil du roy d'Angleterre, et ainsi fut fait.
De la teneur de la lettre du roy d'Angleterre. Ci après s’ensuivent les escriptures qui furent leues devant le roy et la cedule baillée par le roy d’Angleterre ou son conseil aux messagiers envoyés derrenièrement en Angleterre par le roy de France, et de la cedule signée de maistre Jean Bracquette, secrétaire du roy d'Angleterre.
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A la reverence nostre Seigneur, et pour bonne paix garder et nourrir à perpetuité, entre le roy d'Angleterre, son royaume, ses terres et ses subgetz, et pour espargnier toute effusion de sang de crestienté, et aussi pour le bien de tout le commun peuple, si est avis au roy d'Angleterre que toutes les demandes, contencions, debatz, contencions et questions meuz et demenés par et entre les deux roys et aultres à cause d’eux, puis la paix derrenierement faite, se mettront en ordonance et bon appointement de faire finablement, et ladite paix bien gardée entre eux parmi l'accomplissement des choses dessus dites. Et premièrement que là où les messagiers de France, pour apayser les debats de la terre de Belleville et de toutes aultres contempcieuses entre les deux roys, ont offert au roy d'Angleterre la commune et pays de Rouergue, et la Roche sus Yon, la conté de la Marche, la terre du conte d'Estampes en Aquitaine, voir est que ladite commune du pays de Rouergue, par mandement du roy de France a esté
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baillée et delivrée au roy d'Angleterre par la paix, et ainsi le tient et possede à present; si semble au conseil que elle lui devra demourer à perpetuité sans estre mis en aucun empeschement; et semble aussi que ledit chasteau de la Roche sus Yon est voirement assis dedens la terre et le pays de Poitou, lui devera aussi demourer par ladite paix. Et quant à la conté de la Marche et à la terre d'Estampes, le roy d'Angleterre n’est point informé de la value, mais le roy de France envoyera pour s'en informer, et se lesdites terres sont de valeur convenable telles que ils puissent avecques recompenser lesdites terres de Belleville, selon l'entencion du traittié de la paix, le Conseil pense bien que le roy se prendra assez près de les recevoir, au cas que ladit terre de Belleville ne pourra tendre en nulle manière en propre substance. Et supposé que ladite terre de La Marche et les terres d'Estampes ne soient notablement en ladite value, si pense touteffois le Conseil que le roy y ordennera d'aultres terres en ce cas, dont le roy d'Angleterre se tendra content
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de ladite terre de Belleville en accomplissant quant ad ce le traittié de la paix, et aussi les autres terres et lieux qui restent encores à baillier et delivrer au pays d'Aquitaine soient baillées en suffisante compensation pour ycelles dont le roy se pourra tenir pour content. Et quant aux hommages et fiefs de Caremlupis, Vergiers, Araniez et aultres qui restent encore à baillier en Poytou et aussi la ville de Monstereul sur la mer, et oultre ce l'angle qui est par expres, comprins dedans les mettes de Calais et de Merq, semble audit conseil que toutes lesdites choses evidemment appartiennent au roy, et dont il a bonne et clere cognoissance, selon le fait et l'entencion de la paix dessusdite, qu’il ne les devra par nulle voie laisser. Et oultre ce, ledit Conseil s'en est parfondement pourpensé comment le roy de France a receu ne voulu recepvoir les appeaux du conte d'Armignac, du sire de Labret et de leur adherens et complisses, attendu qu'il estoit et est tenu obligé par ladite paix d'avoir baillé et délivré audit roy d'Angleterre et à ses deputés toutes les
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choses comprises es lettres avecques la clause, c'est assavoir : ycelles délivrées et baillées, tantost avoir renoncé expressement aux ressors et souverainetés. Et cependant d’avoir usé de souveraineté et de ressort es terres dessus dites, et de recevoir aucunes renonciacions et appellations et de rescrire à ycelles, si comme ces choses et aultres sont plus plainement comprinses et desclarées es lettres dessusdites. Si a par tout prins le roy de France, tant en cas de user desdites souverainetés et ressors, et est vray que le conte d'Armignac, le sire de Labreth et aulltres vassaux, subgetz des seigneuries et terres d’Acquitaine en ont fait hommage lige au roy d'Angleterre, comme à seigneur souverain et lige, et encontre tous doivent avec lui vivre et mourir; et depuis il ont fait hommage au prince, retenu et reservé par exprès la souveraineté et le ressort au roy d'Angleterre. Considéré la forme de ladite paix qui tant estoit honorable au royaume de France et à
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toute chretienté, que par reception desdites appellations n'a pas este bien faite ne passée si ordonneement ne à si bonne effection ne amour comme elle deust avoir esté faite par rayson, parmy l’effet d’intencion de la paix et les aliances affermées entre amis ensemble préjudiciable et contraire à l'onneur et à l’estat du roy et de son fils le prince de Galles et de toute la maison d'Angleterre, et pourra estre matière évidente de rebellion des subgetz, et aussi donner tres-grant ennortation de enfraindre la paix, se bon remede n’est mis sus ce hastivement. Et comment le roy d'Angleterre se est toujours depuis la paix deporté de soy appeller roy de France par lettres ou aultrement et par la mesme manière le roy de France se deust estre deporté de user de souveraineté et de ressort. Neantmoins au cas que le roy de France voudra aimablement reparer et adrecer lesdits attemptatz et remettre lesdits appeeaulx
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arrière en la vraye et bonne obeissance du roy d'Angleterre, et faire expressément les renonciacions et délaimens et souverainetés et ressors accordés à faire de sa partie en envoyant ses lettres au roy d'Angleterre par forme de ladite paix, laquelle chose est proprement la substance et effect de ladite paix, elle ne se pourroit bonnement tenir. Adonc pense bien ledit Conseil que le roy d'Angleterre fera les renonciacions à faire de sa partie, et sur ce envoyera ses lettres au roy de France, et fera tout ce qu’il est tenu de faire, selon la forme de la paix dessus dite.
C'est la response que fait le roy de France en son Conseil aux poins et articles contenus en une bulle ou sedule dessus escripte.
1° ad ce qui est contenu en la dite cedule
A la reverence de Dieu, la paix aultreffois faite pourroit prendre et recepvoir bon appointement se les choses que le roy d'Angleterre
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requiert par ladite cedule lui estoient faites et acomplies et que par ce pourroit estre eschue tres grand effusion de sang crestien et bonne paix gardée entre lesdis roys.
Response : Que le roy de France a toujours voulu et encore veult encores garder ladite paix, ne oncques ne fist ne ne fera le contraire, au cas que le roy d'Angleterre la tendra de sa partie ; et ad ce a bien apparu au roy d'Angleterre pour ce qui luy a esté dit et offert derrenièrement par lesdits messagiers du roy de France, et encores pourra apparoir à tout home clerement par ce qui sera touché cy après. Et semble que ledit roy d'Angleterre et son Conseil refusent bon appointement, car les choses qu'il requièrent sont deraysonnables en la plus grant partie selon le traittié de la paix. Et selon raison, qui veut prendre aucune chose, il doit prendre et eslire moyen et cause raysonnable pour venir, obtenir et avoir raysonnablement ce qu'il requiert, aultrement ne peut dire
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et obtenir par rayson qu'il ne la veult pas. Et à la verité, le roy de France eust plus cher que le roy d'Angleterre offrist et requit telles choses et sy raysonnables comme il deust faire pour la paix.
Item, à ce qui est contenu au premier article de ladite cédule faisans mention de la terre de Belleville et aultres contempcieuses et offres par le roy de France faites pour ycelles terres
Response : Qu'il est vérité que le roy de France par lesdits messagiers fist offrir au roy d'Angleterre, pour le debat de Belleville et pour aultres choses contempcieuses, tant de Picardie ou d’aultre part où le roy d'Angleterre povoit ou peust faire demande à cause du traittié de la paix, et de la delivrance de tous les hostages nobles, la revenue et la conté du paix de Rouergue, de laquelle le roy de France fait demande, la ville et le chasteau sus Yon, la conté de La Marche, la terre que monseigneur d'Estampes a en Poytou à cause de
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madame sa femme, lesquelles choses sont très nobles et de tres grant valeur. Et ceste offre faisoit ledit roy de France, pour oster toutes matières de debatz et de questions, car le roy de France n’estoit ne n’est de riens tenu, ainçois tient et tout son conseil que le roy d'Angleterre n'a cause ne raison de faire les demandes qu'il fait de ladite terre de Belleville et aultres contempcieuses. Et a tousjours offert le roy de France que le legat de Romme, à qui les parties se sont soubzmises de l'accomplissement de la paix par foy et par serment, congnoisse et determine du débat desdites terres contempcieuses, veu ledit traittié et oyes les parties sommerement et de plain. Ou se le roy d'Angleterre veult que les commissions soient renouvellées aux commissaires aultreffois esleuz des parties, sur les debats desdites terres ou aultres, encore plaist-il au roy de France, nonobstant que le roy d'Angleterre, ses commissaires ou procureurs aient esté negligens de proceder, ce que par leur négligence le roy de France en peust avoir prouffît, et auroit plus cher le roy que la verité fut sceue de son fait et de ses defenses, qu'il en fust jugé, que ce que
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le roy d'Angleterre prenist lesdites terres offertes pour lescontempler, lesquelles offres le roy d'Angleterre et son conseil ont toutes refusées, et dient qu'il sont bien informés et certains que ils ont bon droit et qu'ils n'en prendront aucuns juges en leurs causes, laquelle chose est contre toute rayson. Et quant à ce que le roy d'Angleterre ou son conseil dient qu'il tient la conté et le pays de Rouergue et en a possession, et lui a esté baillée par le traité de la paix.
Response : Que le roy d'Angleterre tient de fait la conté et pays de Rouergue qui luy a esté baillée, jasoit ce que ycelle ne luy doye appartenir.
Et pour ce en fait le roy de France demande et veult que par jugement en soit juge comme dessus, et pareillement dit le roy de France, de la Roche sus Yon, qu’elle ne doit pas estre ne appartenir au roy d'Angleterre, et en veult estre jugé comme dessus. Et quand à ce que le roy d'Angleterre ou son conseil dit audit article, qu'il se informera de la valeur de ladite terre et conté de la Marche et des terres d’Estampes en Acquitaine s'il y a à parfaire, il tient que le roy de France le parfera.
Response : Que ladite conté de La Marche et les terres dudit conté d'Estampes n'ont pas été offertes
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pour ladite terre de Belleville, mais pour lesdites terres contempcieuses, et la delivrance desdits hostages nobles, et de ladite Roche sus Yon, et pour paix. Car ladite conté de La Marche et terre d'Estampes sont plus nobles et valent mieulx que ladite terre de Belleville. Ainsi comme faire le doit par la paix, et veult estre jugé comme dit est, et touteffois avoit fait offrir pour lesdites terres de Belleville et conté de La Marche pour paix avoir, et ledit roy d'Angleterre ne l'a pas voulu faire. Et quant à ce qui est contenu audit article que le roy de France baille au roy d'Angleterre les aultres terres et lieux qui restent encores à baillier au pays d'Acquitaine et aultre chose souffisant pour ycelles, dont le roy d'Angleterre soit content.
Response : Que le roy de France tient que il a baillié au roy d'Angleterre tout ce que baillier luy devoit en demaine au pays d'Acquitaine par le traittié de la paix ; et se il y a aucunes choses à baillier, il a tousjours offert à faire, mais ledit roy d'Angleterre et le prince son fils occuppent et se efforcent d’occuper plusieurs lieux, terres et seigneuries qui ne leur doivent point appartenir par ladite paix.
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Sur quoy le roy de France a tousjours offert que bonnes personnes soient esleues des parties qui en sachent la vérité, et le roy de France entendra et fera tout ce qui sera trouvé qu'il en devera faire ; ou que le pape et l'église de Romme en congnoissent comme dessus.
Item, quant au second article de la bulle ou cedulle faisant menttion des hommages et fiefs de Caremplupis, Vergies, Aranies et aultres qui restent encore à baillier en Poitou, Monstereul sur la mer et la terre de l'Angle, lesquelles choses ledit roy d'Angleterre dit à luy appartenir, si evidamment par ladite paix qu'il ne s'en doit en aucune manière delaisser.
La response : Que des choses dessus dites, le roy d'Angleterre fait demande au roy de France, et aussy le roy de France fait demande de plusieurs aultres choses audit roy d'Angleterre par devant les esleuz des parties. Et avec les commissaires esleuz de la partie de France et ses procureurs ont comparu à toutes les journées et offert à proceder. Mais par la negligence des esleuz et commissaires dudit roy d'Angleterre, a esté le temps de ladite commission
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expiré et failli, et touteffois ont les messagiers du roy de France derrenierement envoyés en Angleterre, requis et offert au roy d'Angleterre et à son conseil que ladite commission fut renouvellée, nonobstant leur negligence, au premier commissaire ou à aultres ; ou que le pape et l'eglise de Romme en congnoissent, consideré la submission dessus dite. Laquelle chose le roy d'Angleterre et son conseil ont refusé, en disant que ils ne prendront aucuns juges, et qu'ils sont bien certains qu’ils ont bonne cause, laquelle chose appert evidamment inique, perverse et contre raison de leur partie, et peult apparoir clerement à tout homme que le roy de France leur a offert à toute rayson.
Item, quant au tiers et dernier article de ladite bulle, auquel est contenu que le conseil du roy d'Angleterre profondement pourpense et merveillant tres entierement comment le roy de France a receu les appeaux du conte d'Armignac, du sgr de Labret et de leur adherans, considere que par le traittié de la paix, il devoit bailler au roy d'Angleterre certaines terres, et après ce renoncer aux ressors et souverainetés, et cependant devoit surseoir et user de souveraineté jusques à présent.
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Response : Que le roy d'Angleterre ne son conseil ne se doivent point merveillier de ce que le roy de France a receu les appellacions dessusdites. Car par le traittié de la paix, le roy Jehan, dont Dieu ayt l'âme, avoit promis de surseoir de user desdites souverainetés et ressors jusques à la saint Andry qui fut l'an LXI, si comme par le traittié de ladite paix peult apparoir, et par especial en une lettre en laquelle est contenue la cause c'est assavoir. Et ne peult refuser les appellacions, veues les souverainetés et requestes d'icelles appellations, qu'il ne leur faulsist de justice et qu'il ne peschast mortellement, veu ledit traittié. Et ainsi le treuve le roy de France et à son conseil de bouche eue sur ce meure deliberation par plusieurs foys, si comme les messagiers du roy de France l'ont plus plainement dit audit roy d'Angleterre et à son conseil, de bouche. Et se le roy de France s'est deporté par aucun temps de user desdites souverainetés et ressors depuis le temps dessus dit qu'il ne le povoit faire, de tant a il fait gregneur courtoisie au roy d'Angleterre, ne il n'avoit pas aultrefois esté sommé d'aucunes appellations par la manière qu'il a aultrefois par ledit
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conte d'Armignac et autres appellations, et pour bien de paix l’a dissimulé par aucun temps et tant comme il a peu bonnement, jasoit ce que faire le peust, comme il est dit devant. Et quant à ce que contenu est audit article, que ledit conte d'Armignac, le sire de Labret et aultres subgetz d'Aquitaine, ont fait hommage au roy d'Angleterre comme à seigneur souverain et lige, contre toute personne qu’il puisse vivre et mourir. Et au prince ont fait hommage, sauve et reservée la souveraineté au roy d'Angleterre.
Response : Que le sire de Labret et le conte d'Armignac, sauve la grace des proposans, ne le dient pas ainsi. Ainçois ont dit au roy que en faisant hommage au prince, ils dirent expressement selon ce que l’entencion dudit traittié le rapporteroit, et reservé à eulx leurs privilèges, franchises et libertez enciennes si avant et par la manière que leur predecesseurs les avoient eues et avoient jouy. Et c’est trop bien à présumer, car ez mandemens que le roy de France fit aux subgetz de Guyenne de faire obeissance au roy d'Angleterre estoient par exprès retenues les
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souverainetes et ressors du roy de France, si comme par l'inspect des mandemens peult apparoir. Et se ladite réservation n'y fust, si y fust elle entendue de rayson, puisque le roy de France ne transportoit ycelles souverainetés, et se ledit conte d'Armignac ou aultres l'avoient fait autrement, si ne leur vouldroit-il soubstenir, ne ledit roy d'Angleterre ne le pourroit recevoir par la maniere qu'ilz maintient, que ce ne fust contre le traittié de la paix; et aussi ne faisoit le prince. En ce faisant ont clerement et notoyrement entrepris sus la souverainete du roy de France, et si ont en plusieurs aultres manières, car par le traittié de la clause, c'est assavoir lesdites souverainetés et ressors demoureront au roy de France en autel estat comme elles estoient au temps dudit traittié de la paix, sans ce qu’elles puissent estre dites ne deputées ne transportées au roy d'Angleterre par lettres quelconques comprinses audit traittié, données ou à donner par ledit fait se le roy de France ne le fait expressement, laquelle chose ne fist oncques, mais requiert ledit roy d'Angleterre et son conseil par ladite bulle, que le roy de France fasse lesdites renonciations.
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Et quant à ce que contenu est audit tiers article, qu'il semble roy d'Angleterre que la reception desdites appellations n'a pas este bien faite ne si ordeneement, ne en gardant la paix et l’amour telle comme elle doit estre par ledit traittié et par les aliances faites entre les deux roys.
Response : Que, sauve la grace des proposans, ladite reception a bien et duement este faite, ne le roy de France ne la povoit ne devoit refuser, comme dessus est dit, ne en ce n'a riens fait contre la paix, mais selon la forme et teneur d'icelles. Et quant ad ce que contenu est audit article que ladite reception d'appell a bien et deuement esté faite à grant injure et vitupere de la maison d'Angleterre et pourra estre occasion de grant rebellion et aussi d'enfraindre ladite paix, se remede n'y est mis briefment.
Response : Que, en ce faisant, le roy de France n'a fait ne voulu faire aucune injure au roy d'Angleterre ne à autres, car les choses qui sont faites par justice et selon rayson et excusation de droit ne pevent causer injure de deshonneur. Et aussi ladite reception d'appel ne donne aucune occasion de rebellion aux subgetz. Ainz
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donne occasion d'obéissance. Car appel est remede de benefice de droit, et pour garder les subgets d'oppression et pour oster toute voye de fait. Et aussi le roy de France, en ce faisant, n'a donné aucune occasion de enfraindre la paix et parce que dit est, et par ce ne aultrement, ne vouldroit donner cause ne occasion. Et quand à ce que contenu est audit article, que le roy d'Angleterre s'est bien deporté de soi appeler et tenir pour roy de France, et que aussi bien se peust estre desporté le roy de France de recevoir lesdites appellacions.
Response : Que ses deux choses sont depareilles, car appeler et nommer roy de France regarde la voulente et interest seulement dudit roy d'Angleterre, mais recevoir les appellations ou non ne regarde pas seulement l'interest du souverain, mais regarde seulement l'interest des subgetz appelans, afin qu'ilz soient pourveus contre les oppressions des seigneurs demoures, et pour ce, à la requeste et instance des appelans. Et comme contrains à faire justice, a receu le roy de France lesdites appellacions, donné rescryps à icelles, et fairet ce que seigneur souverain peult et doit faire en tel cas
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par justice et par rayson, et n'a en riens usé en voyie de fait. Et quant ad ce que contenu est en la fin dudit article que se le roy veult reparer les attentas et remettre les appeaulxs en l'obéissance du roy d'Angleterre et faire les renonciacions qui sont à faire de sa partie et tout ce que faire devera de sa partie par le traittié de la paix.
Response : Que, sauve la grace des proposans, l'offre ou conclusions dessusdite n'est pas raysonnable par plusieurs raysons. La première rayson, car le roy de France n'a fait nulz attemptas contre ladite paix et aussy par lesdites appellacions ; ainsois a fait ce qu'il povoit et de voit faire pour ladite paix : et aussi par ladite appellacion, les appelans sont exemptts dudit roy d'Angleterre et du prince de Galles son fils et demourent en l'obeissance du roy de France, et aussi il est tenu de les remettre en l'obeissanee du roy d'Angleterre ou du prince, s'il estoit cogneu des appellacions, qu'il fust dit ou jugé que ilz eussent mal appellé, au quel cas le roy de France se ainsi estoit feroit sus ce qu'il deveroit, aussi comme il a accoustumé de faire en cas semblables. La seconde rayson, car le roy de France, par le traittié de la paix, n'est tenu de
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renoncer premierement ne avant le roy d'Angleterre; ne premierement ne doit pas envoyer ses lettres: ainçois y a certaine autre forme qu'il n'est contenu en l'offre du roy d'Angleterre.
La tierce raison : que le roy d'Angleterre ne offre pas à faire les renonciacions qui sont à faire de sa partie, supposé que se le roy de France le fist de sa partie, ainçois dit le conseil du roy d'Angleterre qu'ils pensent que le roy d'Angleterre les face, laquelle chose ne souffist pas, consideré la forme du traittié de la paix faisant mention desdites renonciacions. La quarte rayison : car le roy d'Angleterre ne offre pas envoyer les personnes devant lesquelles le roy de France devoit faire lesdites renonciacions, et aussi ne requiert pas que le roy de France qu’il luy envoie personnes devant lesquelles il les fera, lesquelles il convient par le traittié de paix. La quinte rayson : car le roy d'Angleterre par ladite bulle ou cedulle veult que le roy de France luy delivre certaines terres, lesquelles, par le traittié de la paix, ne regardent en rien le fait des renonciacions, si comme Monstereul sus la mer, les quatre hommages
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dessusdits et la terre de l'Angle et plusieurs aultres, lesquelles le roy d'Angleterre veult avoir pour ce qu'il dit qu'il y a droict et qu'il en est bien enformé. Et le roy de France dit que elles ne doivent point appartenir audit roy d'Angleterre par le traittié de la paix, et ne veult point estre juge en sa cause, ainçois en veult estre jugié par le pape de Romme, en qui les parties se sont soubzmises, ou par commissaires esleuz ou à eslire des parties, aussi comme aultrefois a esté fait. La VIe rayson : car le roy d'Angleterre, par ladite buille ou cedulle, veult que le roy de France luy baille lesdites terres et luy face formeement et clerement tout ce qu'il luy requiert, et il offre en general à faire au roy de France tout ce qu’il lui devera faire, lesquelles choses chaioient en congnoissance de cause obscure et incertaine, car aux requestes du roy de France n'a fait ne voulu faire le roy d'Angleterre et son conseil aucune particuliere ou certaine response, jasoit ce que plusieurs foys luy a esté requis. Pour quoy peult apparoir clerement et tres evidamment que les responses, conclusions et autres choses contenues en ladite
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bule ou cedule, sauve la grace des opposans, ne sont mie raysonnablement traitttées ne proposées, especialinent la forme et maniere comprinse en ladite bulle ou cedule. Et quant le roy d'Angleterre ou son conseil vouldront requerir ou offrir aucunes choses raysonnables et selon la forme de la paix; et aussi feront ou vouldront faire de leur partie ce qu'il doivent faire sus les requestes que le roy de France leur a fait faire par les dits messagiers envoyes derrenièrement en Angleterre, tant sur le fait du vuidemens des compagnies et sus les dommaiges qu'elles ont fait au royaume de France, comme su les autres choses touchant le traittié de la paix, le roy de France fera voulentiers ce que faire devera de sa partie. Item, dit le roy de France et son conseil, affin qu'il appere à tout homme que tout ce qu'il a fait a esté fait bien et deuement par voye de justice, et sans faire aulcune chose contre la paix, que, par le traittié
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de la paix et par ce que dit est dessus appert evidamment que les souverainetés et ressors des terres bailliées par la paix au roy d'Angleterre en demaine et aussy de celles qui lui doivent demourer par la paix, appartiennent et demeurent au roy de France en tel estat comme elles estoient au temps de ladite paix, puisqu'il n'y a renonciacions. Et aussi le dit clerement la clause, cest assavoir. Et aussi est-il certain et appert par la bule ou cedule dessusdite, et par la confession du roy d'Angleterre ou de son conseil, que le roy de France n'y a point renoncé par ladite bule ou cedule, que le roy de France face les renonciacions aux souverainetés et ressors dessusdits, et que ilz ne les en requissent pas s’il y eust renoncé, et par conséquent en povoit et peut user, le terme de ladite paix surseance passée, qui duroit jusques à la St Andry, l'an LXI. Item, que, ce nonobstant, le roy d'Angleterre et le prince son fils ont entreprins et attempté contre ycelles souverainetés et ressors en plusieurs manières
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et se sont d'icelles approprier et attribuer à eulx, et ycelles desvoyer et empescher au roy de France auquel seul et pour le tout elles appartenoient et appartiennent comme est dit dessus. Premièrement le roy d'Angleterre, son gouverneur general enn Pontieu, et lequel le roy d'Angleterre ne peut désavouer qui est pardessus tous les officiers de Pontieu, et a ordonné et publié en tout Pontieu que tous ceux qui appelleront au senechal de Pontieu au gouverneur comme à lige souverain et dernier, duquel on ne peut partir si non par proposition d'erreur comme on fait en parlement, et après ladite ordonnance a donné plusieurs adjournemens par devant luy et ceulx qui avec luy firent les appellations des sentences ou jugement du seneschal, duquel seneschal en tous temps on doit et est accoutumé d'appeller au baillif d'Amiens sans moyen, et ce ont fait les gouverneurs et thresoriers de Pontieu de la voulenté dudit roy d'Angleterre et de son conseil et l'ont offert expressement et paisiblement, et aussi ne peult estre ledit gouverneur desavoué comme
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dit est selon rayson, coustume, usage et commune observance de la court souveraine, especialment en fait de justice et ad ce qui peult cheoir en administration et gouvernement de pays. Item, que lesdits thresoriers et gouverneur de Pontieu, considere qu'ils ne povoient par raison ne devoient entreprendre ledit ressort, se efforcerent les dits subgetz de Pontieu ad ce qu'il vouloient requerir que le ressort leur feust baillié comme souverain et loyal, sans plus ressortir au roy de France ne à la court de parlement. Et firent assembler à Abbeville, en l’eglise de Saint Pierre, les gens de la ville, les nobles et les bonnes villes de Pontieu, et leur baillèrent ou firent bailler une requeste ou supplication contenant que lesdits subgetz requeroient et supplioient avoir ledit ressort devers ledit gouverneur, et avoit en icelle supplication pour y mettre les seaux des gens d'eglise, des bonnes villes, et leur requeroit on que ainsi le voulsissent faire, mais lesdis subgetz, comme bien advisez et conseilles, respondirent d'un commun assentement qu'il n'en requeroient riens et que ils ne creoient pas que le roy de France eust renoncé à ses souverainetés
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et ressors, et que il les eust transportées au roy d'Angleterre ; et sur ce, que le roy d'Angleterre et son conseil fisssent tout ce que bon leur sembleroit. Et d’ycelle supplicacion sera bien montrée la copie se mestier est, et estoit celle supplicacion gettée et ordonnée par le conseil du roy d'Angleterre, et contenoit contre vérité que le roy de France n'avoit audit pays de Pontieu aucune souveraineté, et que la seigneurie du pays estoit toute sepparée du royaume de France. Item, que ce nonobstant, ledit gouverneur ordonna ledit ressort, et fist publier, et en a usé et donné plusieurs adjournemens en cas d'appel, comme dit est dessus, et entreprennent lesdites souverainetés en eulx efforçant d'icelle attribuer contre rayson et contre ladite paix. Item, que par le roy d'Angleterre, les gouverneurs et thresoriers devant ditz ont requis et fait requerir à plusieurs nobles et subgetz dudit Pontieu qu'ils fissent serment d'estre avec le roy d'Angleterre contre toutes personnes qui peuvent vivre et mourir, soit le roy de France ou aultre, et en y a plusieurs qui l'ont fait ainsi par doubtance, si comme on disoit et à ceulx qui ne le vouloient faire, on saisissoit
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leur terres et fiefs, et tient on communement que Ringois d'Abbeville a esté tué pour ce qu'il ne vouloit faire le serement contre le roy de France,et fu mené en Angleterre, et apres ce qu'il eut esté prisonnier, sans lui vouloir ouvrir voye de droit ne à ses amis qui le poursuivoient, on le fist saillir par une fenestre du chasteau de Dormire en la mer. Item, que pour celle mesmes manière l'a fait et c'est efforcer de faire le roy d'Angleterre et aussi alla le prince son fils au pays de Guyenne, en prenant les hommages. Et ainsi le confessent- ils et est contenu en la bulle du conte d'Armignac et du sire de Labrett, qui ont fait leur hommage au roy d'Angleterre comme seigneur souverain, et que ainsi l'ont receu le roy d'Angleterre et le prince son fils, tant en Pontieu comme en Guienne, ont occupé et occupent de fait la seigneurie et congnoissance des choses cathedraux et aultres eglises de fondations royaulx, de ce que en ycelles eglises tiennent soubz ledit roy de France, et toutes fois ycelles eglises sont de la souveraineté et ressort du roy de France
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seul et pour le tout, ne oncques n'y renonça comme dessus est dit. Et supposé que le roy ait mandé par ses lettres à aucunes villes, seigneurs, pays qu'il obeyssent au roy d'Angleterre par la manière qu'ils ai temps passé ont obey au roy d’Angleterre, c’est assavoir comme en seigneur en demaine, et selon la forme de la paix en laquelle est contenu par expres en une cause, c'est à savoir que les souverainetés et ressors des pays baillés en demaine au roy d'Angleterre au royaulme de France, demeurent au roy de France en tel estat qu’elles estoient au temps de la paix, sans ce que elles peussent estre transportées au roy d'Angleterre par les lettres contenues audit traittié de la paix, ne aultres données par don fait ou aultrement par quelconque manière que ce soit, jusques ad ce que le roy de France y ayt renoncé expressement et baillé ses lettres ouvertes au roy d'Angleterre, laquelle chose il ne fist oncques. Item, que ledit prince a prins ou fait prendre maistre Bernart Palot et monseigneur Jehan
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de Capponnal, commis et députés de par le roy de France ou de par son seneschal à Toulouse, à presenter audit prince les lettres du roy de France, par lesquelles ledit prince estoit adjourné en cas d'appel par devant le roy en son parlement à Paris, à l'instance et requeste dudit conte d'Armignac, et les a detenus long temps prisonniers, et encores detient au très grand content et mesprisement du roy et de sa souveraineté, et en attemptant et entreprenant contre ycelle souveraineté. Item, que ledit prince, au deprisement d’icelle appellation, fait guerre ouverte audit conte d'Armignac et ses adherens, et pour ce contre iceulx par voye de fait tres efforceement, et fait mourir et mettre à mort tous les appellans qu'il peult tenir et leurs adherens, et, ce faisant, ne est pas doubte qui fait guerre contre le roy de France, consideré que lesditz apellans, par ladite appellation et durant icelle, sont exempts dudit prince et sont en l'obéissance, sauvegarde et protection du roy de France, et ne leur peut ledit prince meffaire qu'il ne mefface au roy de France et à
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sa souveraineté. Item, que le roy d'Angleterre, en la guerre et rebellion dessusdite, soustient, a soustenu, conforte et ayde ledit prince son fils, et en a envoye et envoye tousjours gens d'armes et archiers pour faire guerre auxdits appellans, et par consequent ne peut desavouer le fait dudit prince son fils. Item, que le roy d'Angleterre et le prince son fils ont pris à leurs gages plusieurs gens des compaignies, ennemis du roy et du royaume de France, pour faire guerre auxdits appellans, en aydant et confortant iceux, et en les recepvant en leur terres et seigneuries. Laquelle chose il ne pevent faire par alliance des deux roys, et une partie desdites compaignies sont demourrans au royaulme de France à Chasteau-Gontier et aultre part, pour iceluy royaulme grever et dommager. Item, que en ce faisant monstrent clerement qu’ils ont lesdites compaignies aydées, soustenues et confortées au temps passé, et qu’elles sont et ont esté à leur commandement, qu'ilz avoient bien la puissance
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de eulx empescher et d’entrer au royaulme de France et de les faire vuider et mestre hors s'il leur est pleu, ainsi comme tenus y estoient par lesdites alliances faites. Item, que en ce faisant, il n’est pas doubte qu’ils ont faites les bulles et les proces du pape[642], en encourant les sentences et paines contenues en ycelles, puisqu'ils aydent et ont aydé esdites compaignies et ont ycelles confortées et aydées contre le roy de France, et aussi puisque ils ne povoient retraire et ils ne l'ont fait, et par especial leur subgetz nez de leur terres et seigneuries. Et aussi sont par lesdites bulles et proces tous les subgetz et vassaulx quittes et absouz de tous hommages et serments esquels ils leur estoient tenus, et peut le roy de France assigner et mettre en sa main toutes les terres et seigneuries et demaines qu'ils tiennent en demaine au royaulme de France. Item, que dernierement ont les gens du roy d'Angleterre chevauché en Pontieu en maniere de guerre, et bouté le feu
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aux maisons du seigneur de Chastillon, et fait plusieurs aultres choses par voye de fait et de guerre contre droit et les sermens devant faitz. Item, que en ce faisant, il appert clerement que lesdits roys d'Angleterre et prince de Galles ont commencéà procéder par voye de guerre contre le roy de France, et en venant et frangnant ycelle paix, et en plusieurs autres manières ont pris sus le roy de France et sus son royaume et contre ses souverainetés, lesquelles choses seroient trop longues à reciter. Et pour les rebellions, desobeissances, attemptats et abus dessus dits, ont tant mesfait lesdits roys d'Angleterre et prince de Galles envers ledit roy de France et sa souveraineté, qu'il peut par rayson et bonne justice assigner et mettre en sa main tous les demaines que lesdits roys d'Angleterre et prince ont au royaulme de France, tant en pays coustumier comme en pays de droit escript. S'il y a subgetz aucuns ou habitans ou demeurans en yceulx domaines, le roy leur peult requerir que ils obeissent à luy et à ses gens en ce faisant, et il y sont tenus d'obeir comme
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à leur seigneur souverain. Et s'il y a aucuns subgetz ou aultres qui en ce facent rebellion et desobeissance, ledit roy de France les peult, sans offense de justice, par puissance et main armée, faire venir à obéissance, et faire tant que la force soit sienne, et en ce ne peult dire ne noter voye de guerre, mais que droit et bonne justice, ne par ce on ne peult dire que le roy ayt commencé laguerre, ne fait contre la paix en aucune manière. Item, que pour les causes dessus dites et à la conservation de la souveraineté et en usant d'ycelle, a le roy de France accordé et mis en sa main comme seigneur souverain aucunes villes et lieux qui estoient du demaine du roy d'Angleterre, où il a trouvé obeissance, il y mist gens d’armes de par luy, pour ycelles villes garder et tenir en sa main. Et là où il a trouvé désobeissance, il les a contrains par sa puissance et par la manière qui luy plut à faire. Et aussi le peut-il faire et continuer s'il lui plait, par tous aultres lieux
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et demaine que lesdits roy d'Angleterre et prince de Galles son fils ont au royaulme de France, et es souverainetés. Item, par ce que dit est, peult apparoir clerement à tout homme que tout ce que le roy d'Angleterre y tenoit, il a fait par voye de justice et de rayson, et ainsi comme il luy plaisoit à faire tant comme à seigneur souverain, et n'a en riens procedé par voye de guerre ou de fait; et que le roy d'Angleterre ou son fils le prince de Galles ont procedé desraysonnablement par voye de fait, et a commencé le roy d’Angleterre contre le roy de France et ses subgetz, et en venant par plusieurs fois contre le traittié de la paix, et pour ce que plus plainement appere l'entendement des choses dessus dites, et pour monstrer institutions du roy de France en ses choses, cy apres s'ensuivent aucunes requestes que le roy de France lui fist faire par le traittié de ladite paix, et les quelles les messagiers du roy de France dessus dits ont faites au dit roy d'Angleterre. Mais ledit roy d'Angleterre, ne son Conseil, n'y ont fait ne voulu faire aucune response. La première : comment
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audit traittié, entre les autres choses, soit contenu ou XXVII et XXVIIIe articles, et sur ce faites lettres des deux roys de France et d’Angleterre, que ledit roy d'Angleterre estoit tenu à vuider et delivrer, à ses propres coutz et despens, toutes les forteresse, prinses, detenues et occupées par luy et par ses subgetz ou adherans au royaulme de France, en quelque part que ce soit, excepté celles de la duché de Bretagne et des pays et terres qui doivent appartenir et demourer au dit roy d'Angleterre, et le devoit avoir fait dedans la Chandeleur qui fu l'an mil trois cent LX, et en ycelles lettres sont desclarées et nommées par expres toutes les forteresses occupées et detenues audit royaume de France ou grant partie d'icelles. Item, le dit roy d'Angleterre n’a point fait vuider ne delivrer les dites forteresses dedens le terme de feste de la Chandeleur dessusdit. Item, que celles qui furent vuidées et delivrées après la dite feste de la N. D. Chandeleur, ou la plus grant partie d'icelles, ne l'ont point esté par le dit roy d'Angleterre
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ne à ses despens, si comme faire le devoit, ains l'ont esté aux despens du Roy de France, et de ses subgetz, et de ceulx dus pays où les dites forteresses estoient assises. Item, que aucunes des forteresses ne furent oncques délivrées, ains ont tousjours esté occuppées, et encores sont par le dit roy d'Angleterre ou par ses gens ou alliés, c'est assavoir la Roche de Pessay, et toutes fois la dite Roche est exprès nommée au dit traittié entre les forteresses qui devoient estre vuidées et delivrées au pays de Touraine. Item, par la faute dudit vuidement, ceulx qui demourerent es dites forteresses de par le roy d'Angleterre, ont pillé, gasté et destruit le pays, pour le temps qu'ils y ont esté, ou aussi durement ou peu s'en failloit comme ils faisoient devant la guerre, levé nouvelles rançons ou faire tout le mal qu'il povoient. Item, que pour ce a convenu que les pays où les forteresses qui estoient assises, aient racheté les diz fors de grans sommes de deniers, pour ce que le roy
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d'Angleterre ne les faisoit point delivrer, nonobstant que par plusieurs fois en aient esté requis et sommés, et jasoit ce que le roy de France eust fait de sa partie, ce que faire devoit pour ledit vuidement, et seront bailliées par declaration toutes les forteresses rachetées quant mestier sera, aux despens du roy et du pays, de puis la dite Chandeleur, comme dit est. Item, que en ses choses le roy et ses subgetz ont esté domagés jusques à tres grans sommes de deniers, aussi comme inestimables, à declarer quant mestier sera, et des quelles choses le roy de France doit estre desdommagé par le roy d'Angleterre. La seconde cause : comme entre les deux roys de France et d’Angleterre, par le dit traittié de la paix, aient esté faites et passées aliances contre toutes personnes, excepté le pape, le S. Siège de Rome, et l'empereur, pour eulx, leur enffans, leurs hoirs et leurs successeurs, leurs royaumes, terres et subjections quelzconques, et entre les aultres choses,
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soit contenu en ycelles alliances que le roy d'Angleterre ne soufferra point aucun de ses subgetz ou aultres quelsconques, aller ne entrer au royaume de France, ne faire guerre, dommage ne offense aucune, à gage ou à service d'autrui, ne aultrement par quelconque manière que ce soit, ainçois les empeschera, detendra et destourbera de tout son povoir, et tant comme il luy sera possible et aulx ennemis du Roy et du royaume de France, ne fera dommage, guerre ne offense ne les malveillans contre ledit royaume de France, ne recevra, ne ne se supportera en son royaulme ne en aucunes de ses terres, ne ayde ne confort ne leur fera en aulcune maniere, et se aulcuns de ses gens ou subgetz faisoient le contraire ou aucunes guerres ou dommages quelzconques au roy de France, par mer ou par terre, à ses hoirs ou enfans, successeurs ou subgetz, il les pourront ou feront pugnir si grandement que ce seroit exemple à tous autres, de tout son povoir
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feroit reparer et adrecer tous les domages, attemptas ou entreprinses faitz à leur encontre, et, s’il faisoit, procuroit ou souffroit scientement le contraire estre fait, il vouloit encourir es peines contenues esdites alliances.
Item, qu'il n'est pas doubte que, par les dites alliances, le roy d'Angleterre estoit tenu ou obligé à destourber de tout son povoir et procurer et faire defense et inhibitions et en toutes aultres manieres qu'il pourroit, que aucuns de ses subgetz n'entrassent au royaume de France pour y faire guerre ne dommages par manière de compagnies au services ou gages d'autruy ne autrement par quelconque cause que ce soit, et aussi il estoit et est obligé, se il faisoit le contraire, de le reparer et faire adrecer les mal façons, surprinses ou attemptaz faitz par les subgets, la quelle chose il devoit faire par les contraingnant à vuidier du royaume de France et faire rendre les dommages et oultrages que ilz avoient faitz ou autrement, les attemptaz ne seroient pas adrecés ni repares. Item, selon les dites alliances, puisque le roy d'Angleterre estoit tenu de destourber que ses subgetz n'entrassent au royaume de France pour y faire dommage …..
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[643]Du tems du roi Richard, vers 1388 … y eut aucunes treves ordonnées en Guienne, en Limousin et y a une place bien forte nommée Chalucet en laquelle y avoit bien grosse garnison et en estoit capitaine ung nommé Teste Noire, ung vaillant homme d’armes, lequel dommageoit fort les François et couroit et appatissoit souvent le pays. Il assembla bien 400 combattans tous gens de guerre et portoient habillemens pour escheller et prendre places et s’en vindrent vers Montferrand, sachans que dedans n’avoit aucunes gens de deffense et y arriva en une nuit obscure, et mist assez grosse ambuche au plus prez de la ville et ordonna X ou XII des capitaines ausquels plus il se fioit qui etoient des plus vaillans et armez dessoubz menans 8 ou 10 chevaux chargez de diverses marchandises, lesquels vindrent au point du jour au pont leur prier et requerir qu’on les mist dedans et leurs marchandises. Aucuns de la ville vindrent qui se disoient portiers pour le jour, et avalerent le pont leveis. Les Anglois qui se disoient marchans tuerent avec leurs dagues lesdits portiers et saillit l’ambuche et entrerent dedans la ville. Les habitants se cuiderent ralier pour les cuider rebouter
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tous dehors, mais ils ne purent resister, et pillerent et roberent la ville, prindrent tous les prisonniers et firent tous les maux que ennemis pouvoient faire, laquelle chose vint à la connoissance du marêchal de Sancerre qui estoit vers lesdites marches, lequel tanstot assembla gens de guerre à intencion d’aller assieger Teste Noire dedans Montferrand. Mais Teste Noire eust ou sceut les nouvelles et tout incontinent chargea sus chevaux et charretes ce qu’ils avoient gaigné, et le plustot qu’il peut avec sa proye se retira à Chalucet …..
….. L’an 1403, partit ledit sgr de Lebret connestable de France par le commandement du roi (Charles VI), pour aller en Guienne pour faire la guerre aux Anglois, et y mena moult notable compagnie, et estoient nombrez mille et cinq cens chevaliers et escuyers avec les gens de trait et mist le siege devant le chastel de Corbafin qui est moult fort chastel et est au pays de Limosin, lequel il print et plusieurs autres places tant ez pays de Limosin que ez pays de
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Gascongne, tant par force que par composition, sans trouver Anglois qui feissent aucune assemblée à l’encontre de lui pour lui porter dommage, car en ce tems avoient grande division l’un contre l’autre pour la mort du roi Richart.
Avec le connestable estoient les contes de Tonnoire, de Braysne et de Roussy, le sgr de Belleville nommé Herpedenne et le sgr de la Rochefoucault, messire Pierre de Villaines gouverneur de La Rochelle, messire Jehan de Torsay senechal de Poitou, messire Guill. le Bouteillier senechal de Limosin, le sgr de Perusse et de Pierre Buffiere, messire Jehan de Graville sgr de Montagu, le sire de Montbaron, messire Regnier Pot, messire Aubere Foucault et plusieurs autres grans seigneurs chevaliers et escuiers. Et après ce voyage s’en retourna ledit monseigneur le connestable par devers le roy en sa bonne ville de Paris …..
f° 258 v° à 260 v°: pages blanches
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[644]En icelui an (1388) voult le roi qui fut en son age competent et dessa avoit lignée avoir son couronnement de son royaume …
Et pour ce que en tous les estats du royaume tant en justice comme en finance, et en garde de villes et de chasteaulx ne furent aucuns officiers qui par les ducs n’eussent esté promeuz, et qui envers eulx ne pussent avoir faveur. Par deliberation du Conseil mist adoncques le roy nouveaulx officiers en ses etatz natifs de France et ses subgiez sans moyen. Si fust esleu messire Arnault de Corbie en chancellier de France, qui par avant estoit premier president au Parlement, et desmis en fut le sire de Giac qui fut d’Auvergne ; en prevost de Paris fust esleu messire Jehan de Folleville ou lieu de m. Audouin Chauveron limosin, et ainsi d’aultres royaux offices dont furent les plus tenuz par Limosins, dont ne furent pas les ducs contents, mais à tant dissimulerent sans aucun semblant en faire …
[645]Entre Montandre et Blaye celui an (1399) le jour St Yves fut bataille de sept François contre sept Anglois pour emprise faite entr’eulx en telle manière que chacun d’eulx qui
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seroit desconfit et prins demourant prisonnier de celui qui l’auroit desconfit et pour rançon seroit quitte en lui paiant seulement ung annel d’or garni d’un diamant. De l’emprise faite par les sept François furent M. Guilham seigneur de Barbazam, M. Guillaume Bataille seneschal d’Angolesme, M. Guillem du Chastel, M. Clignet de Braiban, M. Jehan de la Champagne, M. Jehan de Carouyz chevaliers et Archambaut de Cuillars escuyer, tous serviteurs de l’ostel du duc d’Orleans, et furent François victorieux et Anglois desconfiz.
[646]En l’an M CCCC VI, en Guienne ala le duc d’Orleans qui siege mist devant la ville de Bourenou long tems fut lequel pendant. Il fit la mer garder afin que de Bordeaux ne peust la ville avoir secours et advint une journée que messire Clignet de Braiban admiral de France, qui a grans gent gardoit la mer combati Anglois qui en Gironde etoient entrez, lequel obtint victoire, et fut là prins le maire de Bourdeaux, mais tant fu garnie la ville de Boure de vivres et de defense, et hiver tant pluvieux que ou siege mouroient de jour en jour gens de chevaulx, et grant deffaut eurent François de vivres,
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dont fut contraint lever son siege le duc d’Orleans qui s’en retourna en France.
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[647]En ce temps (1398), le comte de Perigord qui estoit grand seigneur et puissant au pays de Guyenne, assembla gens de guerre, et les mit en ses places, et sous ombre qu’il se disoit tenir le parti des Anglois, commença à faire aspre et forte guerre aux François vers les marches de Guyenne, et faisoit maux infinis, pilloit, desroboit et faisoit courre tout le pays. Pour laquelle cause le roy delibera d’y envoyer et fut delliberé que le marechal Boussicaut iroit, et y alla à grande compagnée de gens de guerre, tant d’hommes d’armes que de trait, et mit le siege devant Montignac où ledit comte estoit, lequel finalement se soumit à la cour de Parlement du tout, et mit ledit mareschal la comté en l’obeissance du roy, et prit Montignac, Bourdille, Auberoche, Saulac et autres places, et y eut grande peine et de belles armes faictes, et amena Boussicaut ledit comte de Perigord à Paris, et luy ouy à grande et meure deliberation, fut dist par arrest que ledit comte avoit forfait corps et biens. Toutes fois la vie luy fut sauvée, et fut ladite comté de
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Perigord avec les appartenances donnée à monsgr le duc d’Orleans frere du roy, et luy fut baillée par appanage à luy et à ses hoirs masles procréés de sa chair[648]…
[649]Combien qu’on voulut dire qu’il y eut treves avec les Anglois, toute fois sur la mer faisoient maux inombrables …..
… et disoient les Anglois qu’ils pouvoient faire guerre et qu’il n’en chailloit au roy tel qu’il n’y avoit chose si secrete au Connseil du roy que tantost après ils ne sceussent et qu’on ne leur fit scavoir …..
… les Angloys en Guyanne faisoient forte guerrre et avoient entre autres places une nommée Corbefin forte et comme imprenable et tous les ans levoient cinquante mille écus de patis, et envoya l’on vers le connestable luy requerir qu’il y voulust remedier, et se mis sus. Lequel amassa gens de toutes parts. Il y eut aucuns de Bordeaux pour le cuider recevoir qui luy devoient bailler la ville de Bordeaux dont ils ne firent rien, et fust aperçue leur mauvaisetié
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et pour ce ils furent decapités, puis s’en alla le connestable mettre le siege devant Corbefin à la requeste de ceux du pays et y tint le siege pendant douze semaines. Enfin apres plusieurs assauts et essayemens d’avoir la place, ceux de dedans parlementerent et furent contents de s’en aller sauf, leur corps et leurs biens, et quatorze mille ecus qu’ils eurent et les paya le pays à ce qui fut un grand profit car d’avoir eu la place, la cose estoit bien doutteuse, et avec laditte place il y eut treize autres places reduites en l’obeissance du roy …..
[650]En ce temps les comtes d’Alençon et de Clermont et le connestable mirent le siege davant une place nommée Brantome qui estoit forte place. Il y avoit dedans de vaillants Anglois et Gascons, et pour lors en Guyenne, il y avoit des capiataines Angloys renommés, puissans et vaillans en armes, l’un nommé Pierre le Biernois, l’autre Archambaud de Raussac, lesquels delibererent
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de venir faire lever le siege. Pour ce ils assemblerent foison de gens et se mirent ensemble en intention de frapper sur lesdits seigneurs lesquels furent de ce advertis et delibererent de les combattre, et pour ce faire, ils leverent leur siege et vinrent au devant desdits Anglois. Ils se mirent tant d’un costé que de l’autre en belle ordonnance et se rencontrerent les uns les autres à l’abord. Il y eut mainte lance rompue, après que la chose eut aucunement duré, et qu’ils eurent fort combattu tant d’un costé que de l’autre tellement qu’on ne savoit lesquels avoient le meilleur, Pierre le Biernois commença la retraite, et à se mettre en fuite pourquoy obtinrent les François leur intention, et furent les Anglois desconfits, et disoit-on que si ledit Biernois ne se fut retiré, et qu’il eut toujours tenu pied, et aussi ses gens, que la besogne eust été bien perilleuse pour la partie des François. Là y fut pris ledit Archambaut de Raussac et huit vingt autres prisonniers entre neuf vingt de morts. Quand ceux de Brantome
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virent la deconfiture de leurs gens, ils se rendirent et mirent en l’obeissance du roy. Ledit de Raussac rendit sa propre place de Raussac avec trois autres, et si fut mis à finance et rançon de vingt mille écus. Après ce, lesdits deux comtes d’Alençon et de Clermont s’en retournerent à Paris, mais le connestable demeura au pays, puis s’assemblerent les François apres ladite desconfiture des Anglois, en plusieurs et diverses parties, et gagnerent plusieurs places mesmement en la compagnie dudit connestable, les unes par force, les autres par composition…..
[651]En Guyenne toujours, se faisoient exploits de guerre, et au partir de Briancourt, les François assiegerent une place bien forte nommée Floue[652]. Quand ils eurent esté devant par aucun temps, ils firent tant que par force, ils eurent ladite place. De là, ils s’en allerent devant Limeuil, et y livrerent plusieurs assauts finalement par composition les Anglois rendirent la place, et y trouverent les François foison de vivres*
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et autres choses à eux necessaires qui leur fut un grand reconfort et consolation et là grandement se rafraischirent, [de ----] ils allerent devant Mussidan bien forte place. Quand ils y eurent esté par aucun temps et fait plusieurs et divers assauts, un chevalier françois qui avoit epousé la fille du sgr dudit Mussiden, fit tant que ladite place fut mise en la main du roi et en son obeissance.
Ceux d’Angleterre qui estoient deplaisans de la mort du roi Richard s’assemblerent vers les marches de Galles et envoyerent vers le roi une ambassade en demandant aide et confort de gens pour venger la mort du roi Richard ….
… eurent reponse que le roi estoit prest et appareillé de leur aider, mais qu’ils fussent fermes een leur opinion …
[653]Il vint nouvelles que les Anglois qui estoient en Guyenne faisoient forte guerre, prenoient places et contraignoient le peuple à leur faire sermens, et pour ce fut deliberé que mgr de Hely
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marechal de Guyenne iroit accompagné de gens de guerre, lequel fut jusques là. Mais il trouva qu’il n’avoit pas assez de gens pour y resister, et pour ce il s’en retourna et requist qu’on lui baillat gens suffisamment, et derechef il iroit, laquelle chose ne se pouvoit pas faire sans gran argeant dont on n’avoit point. Pour ce demoura la chose en ce point ….
[654]En ce temps mourût Henri de Lancastre lequel on disoit estre mesel, qui se disoit roi d’Angleterre par la manière dessus dite, et laissa 4 fils, c’est assavoir Henri V du nom roy après lui, le duc de Clarence, le duc de Bethfort et le duc de Glocestre ….
[655]Extrait d’un abregé d’histoire chronologique non encore imprimé commençant en 1400 et finissant en 1467 etc.
Au dit an (1402), le duc Louis d’Orleans ecrivit au roi Henri d’Angleterre lettre pour faire armes et le roi lui ecrivit assez
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durement, puis luy repliqua le duc, et puis le roy, tant qu’ils vinrent jusques à grands reproches l’un contre l’autre.
Audit an 1404, le comte de Clermont et le vicomte de Chastelbon prirent en Gascogne aucunes places sur les Anglois, et messire Charles d’Albret connestable de France assiegea le chastel de Corbefin, qui depuis leur fut rendu par traité.
En l’an 1407, fut fait duc d’Aquitaine Louis duc d’Orleans par l’octroy de son frere le roy de France.
Au dit an furent treves accordées entre les royaumes de France et d’Angleterre.
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[656]L’an 1404, fut le combat de sept françois avec sept Anglois devant la place de Montendre en Guyenne, et furent les sept François, messire Guillaume du Chastel, messire Guillem de Barbazan, messire Guillaume Bataille, messire Clinet de Brabant, le sire de Champagne, Archambaut de Villers, et Robert le Querois. Les sept anglois furent Robert Descales, Richard Hery Fleury d’Angleterre, Thomas salles ou Stites et trois autres gentilshommes, lesquels sept anglois furent desconfits par les dessusdits François le jour de St Yves au mois de may, et estoient tous les sept François serviteurs de mgr le duc d’Orleans, frere du roy dessusdit. Or furent chefs de l’entreprise messire Guillaume Bataille, et messire Arnaud Guill. de Barbazan, lequel duc d’Orleans, quand ils furent à Paris, les festoya grandement pour la victoire qu’ils avoient eue à l’encontre des Anglois, et à l’entrée de Paris furent vestus lesdits François tous de blanc, et furent les juges le sire de Herpedenne et le sire de Duras …..
[657]Messire Guil. Le Bouteiller (le surnom de cette famille est
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Senlis) etoit senechal et capitaine, c’est-à-dire gouverneur du pays et de la ville d’Angoulême. Ce fut l’un des chefs qui après un long siege reprirent le fort château de Venta dour sur les anglois, honoré par Froissard du titre de gentil chevalier, c. à d. vaillant et courageux. Le roi Charles VI l’institua ensuite senechal des pays de Limousin et d’Auvergne, et en cette qualité l’envoya en 1398 dans la comté de Perigord avec Jean le Maingre dit Bouciquaut marêchal de France pour reprimer l’audace et la rebellion du comte Archambaut. Il accompagna aussi l’an 1403 Charles sire d’Albret connêtable de France en Guienne contre les ennemis de la couronne de France.
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[658]Après la conquête de Normandie, Charles VII se proposa d’aller ez païs de Guienne et de Bordeaux occupés par lesdits Anglois de si long temps qu’il n’est memire du contraire ….. et ont toujours les nobles et populaires d’icelui pays esté faux et rebelles à la couronne de France, ou aumoins puis deux cens ans qui est grand laps de temps[659], combien que ledit pays est et a toujours est » du domaine d’icelui royaume de France. Pour quoi il ….. vint en sa ville de Tours au mois de septembre (1450), où il convoqua et fit assembler grande et noble chevalerie, et là fut deliberé par son Conseil d’aucuns de son sang, prélats et autres ses conseillers et capitaines d’envoyer audit pays de Guienne après provision et garde mise audit pays de Normandie …..
… puis ordonna le roi en ce même Conseil d’entrer audit pays de Guienne et aller mettre le siege devant la ville de Bergerac assise audit pays en la comté de Perigord sur la riviere de la Dourdonne. Et pour ce faire fit son lieutenant le comte de Penthievre et de Perigord, vicomte de Limoges, lequel accepta la charge dudit siege, et partirent en sa compagnie mess. Charles de Culant sgr de Jalongnes et mareschal de France, Pothon de la Sainte Treille baillif du Berri et grand ecuyer d’ecurie du roi et plusieurs[660]
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autres sgrs chevaliers et ecuyers et autres gens de guerre nombrés à 500 lances[661] et les archiers, lesquels y mirent le siege tres vaillamment et tellemment que par leur puissance et bon gouvernement, après l’artillerie venue et conduite par Me Jean Bureai thresorier de France, fut rendue ladite ville de Bergerac en l’obeissance du roi de France[662]. Et ainsi les Anglois s’en allerent, leurs chevaux et biens, saufs, comme la composition avoit été faite, et aussi devoient demeurer les habitans, s’ils vouloient, en faisant le serment, et faire leurs labeurs et metiers comme auparavant. Puis s’en retournerent lesdits sgrs et leurs gens, eux hiverner aux logis à eux ordenés, et demeura pour capitaine et maitre dudit Bergerac messire Philippe de Culant, et en sa compagnie cent lances et les archiers. En ce meme an, lesdits sgrs de la compagnie allerent devant on château nommé Jansac (Gensac) esperans y mettre le siege, situé sur ladite riviere de la Dordogne, lequel fut pris d’assault ….. puis apres se divisa l’armée du roi dont il alla partie à Montferrand où ils tinrent le siege par certain espace de tems auquel fut fort assailli et peu defendu,
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car le sgr dudit lieu voyant la grande assemblée de geens devant lui eut peur, et demeura prisonnier en ladite année en l’obeissance du roi de France. Depuis er sans intervalle, s’en alla ladite armée devant la ville de Ste Foi assise sur la riviere qui se rendit pareillement sans contredit. Et après ladite armée, en poursuivant toujours sa bonne fortune s’en alla devant une place appellée Chalais[663], et là fut tenu le siege par certain espace de tems, après lequel les Anglois etant dedans au nombre de 50 lances, ayant le cœur failli par ce qu’ils voyoient telle compagnie devant eux, se rendirent par telle composition qu’ils s’en allerent leurs corps et biens saufs et mirent ladite place en l’obeissance du roi, à laquelle garder fut commis Pierre de Louvain …
[664]En 1451 au mois de mai, selon le chroniqueur de Saint-Denis, le roi etant en sa cité de Tours, ordonna le comte de Dunois et de Longueville son lieutenant general pour aller en Guienne pour la reduire en son obeissance, et pour ce vint audit lieu de Tours au commencement de mai, puis manda le roi à plusieurs tant chevaliers et ecuyers, qu’un châcun se préparât pour aller à la conquête de la duché
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de Guienne (prise de Montguion, de Blaye, de Bourg). En ce meme tems du mois de mai fut mis le siege devant Chastillon en Perigord par mgr le comte de Penthievre, monsgr de Jalongnes marêchal de France, et messire Jean Bureau thresorier de France. En ce tems se rendirent au roi ceux de la ville Saint Milion, car ils voyoient bien qu’ils ne pouvoient resister contre sa puissance, et fut baillée la dite ville en garde au comte de Penthieuvre.
Le secong jour de juing ensuivant, le comte de Dunois envoya mettre le siege par mer et par terre devant une place appelée Fronsac (prise de Libourne). Et quand au fait du château de Fronsac, c’est le flus fort château des marches de Guienne, et lequel atours êté gardé d’Anglois natifs du pays d’Angleterre, pour ce que c’est chambre royale et la clé de Guienne et de Bourdelois ….. et fut ledit château fort assailli par aucun tems, et aussi par les adversaires fort deendu. Mais après que le siege y eut êté environ pendant 15 jours, les Anglois qui y etoient, voyans la noblesse et la grande multitude de gens de guerre devant eux, qui n’etoit pas la moitié
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de la puissance du roi, non pas le quart, voyans aussi les bombardes, canons et autre artillerie autour d’eux, et les approchemens comme de fossés de mines et la grande chevalerie que le roi avoit par toute Guienne, et que les francs archiers tenent le siege en quatre lieux par icelle heure, lesquels sieges ne pouvoient secourir les uns aux autres pour les grosses rivieres de Gyronde et de Dordogne qui lors etoient très grosses pour les neiges qui fondirent ès montagnes en cette saison, et aussi consideroient bien les Anglois qu’il n’y avoit siege tenu par les François combien qu’ils fussent en divers lieux, qu’ils ne fussent assez fort pour attendre et combattre toute la puissance du roi d’Angleterre qu’il avoit pour lors en Guienne. Ces choses considerées, ceux de la place requirent à parlementer avec ledit comte de Dunois et traiterent en cette manière que se dedans la veille de St Jean-Baptiste prochainement venant, les François n’étoient combattu devant ladite place par les Anglois qu’ils se rendroient et mettroient la place en la main du roi, et pareillement le feroient ceux de Bordeaux et les barons du pays, eux confians fort de faire rendre toutes les places de la duché de Guienne
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êtants en l’obeissance du roi d’Angleterre pour quoi et à greigneur sureté, ils baillerent certains otages afin d’entretenir ce que dit etoit (prise de Fronsac, car aucun secours d’Angl. ne leur fut baillé, reddition de Bordeaux) …..
En 1452, au mois de septembre, le sire de Lespare et aucuns des bourgeois et habitans de la ville de Bordeaux, par le conseil du sgr de Montferand, du sire de Rosan, du sire de Lane et du sire d’Anglades, sous certaine fausse couleur, trouverent façon et moyen d’aller en Angleterre, et eux arrivés audit pays, traiterent d’eux remettre en l’obeissance desdits Anglois, s’ils se vouloient retourner, et eurent plusieurs paroles auxdits Anglois, et la fut par eux machinée grande trahison pour laquelle mettre en effet fit le roi d’Angleterre assembler son Conseil, et y furent évoqués tous les sgrs et capitaines du pays, et là fut conclu d’envoyer le sgr de Tallebot le mois d’octobre ensuivant ou pays de Bourdelois, et ce fait s’en revint ledit sire de Lespare et ses complices ….. et ainsi se partit ledit sire de Tallebot dudit pays d’Angleterre le 17 octobre, accompagné de 4 à 5.000 Anglois, et arriva en l’Isle de Médoc, où ils prirent deux petites places pour loger partie de leurs gens,
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et adonc ledit Talbot commença à faire courre le pays pour le mettre en sa subjection qui n’etoit pas fort à faire, car il n’y avoit aucune resistance, vû que l’armée du roi etoit en retraite, et n’y etoit demeuré que peu de gens ès garnisons des forteresses. La venue duquel sue par ceux de ladite ville de Bordeaux, ils commencerent à parlementer les uns aux autres de la manière d’eux remettre en la subjection des Anglois …... reddition de Bordeaux audit Talbot le 23 octobre ….. Ces nouvelles venues au roi de France, il fut moult dolent et pour ce il y envoya hâtivement les maréchaux de France, le sgr d’Orval, Joachin Rouault et plusieurs autres capitaines jusques au nombre de 600 lances et les archiers pour renforcer et garder les places d’entour Bordeaux, ainsi que mgr de Clermont lieutenant general du roi esdites marches verroit être expedient jusques à la saison que le roy y mettroit plkus grande provision. Neantmoins qu’avant que lesdites gens du roi fussent arrivés, ledit Talbot, ses gens et ses barons du pays de Bourdelois, mirent la plupart des places du pays en l’obeissance du roi d’Angleterre, et par special la ville et château de Chastillon
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en Perigord, laquelle etoit tenue par les gens du roi de France, leur fut rendue par faute de secours, et s’en allerent les François leurs corps et biens saufs. Combien que le sgr de Clermont si gouverna très grandement et vaillamment à resister aux Anglois avant la venue desdits François. Puis vinrent d’Angleterre pour renforcer l’armée dudit Talbot le sire de Camus, le batard de Sombresset, le fils dudit Talbot sgr de Lisle, et le sgr des Moulins. Et etoient 4.000 combattants en leur compagnie, et amenerent L XXX batteaux, que grans, que petits, chargés de farines et de lards pour avitailler la ville de Bordeaux …..
En 1453, se partit le roi de France de sa cité de Tours, et vint loger en son château de Lusignan. Et cependant ledit Talbot mit le siege devant Fronsac, duquel etoit capitaine Joachin Rohault pour le roi de France, et convint rendre ladite place aux Anglois avant que l’armée du roi fût prête, et s’en allerent les François leurs corps et biens saufs. Le second jour de juin ensuivant, se partit le roi dudit château de Lusignan, et alla à St Jean d’Angely. Et le
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7e jour ensuivant, fut mis le siege devant Chalais, c’est assavoir par mss. Jean Chabannes grand maitre d’hotel du roi, et par le comte de Penthievre, les sgrs de Severe et de Boucat, et le 17e jour ensuivant, fut le dit Chalais pris d’assaut par les sgrs dessus dits et autres de leur compagnie, nombrée de 4 à 500 lances, et les archiers, et certains francs archiers, combien que dedans ladite ville etoient en garnison huit vingt combattans, desquels à la prise d’icelle furent tués de 60 à 80, et les autres se retrairent en une tour, où ils furent certain espacee de tems. Cuidans avoir aucun secours de leurs gens, et pour ce qu’ils n’en eurent point, les convint rendre à la volonté du roi. Et etoient dans ladite tour jusques au nombre de 80 hommes qui tous furent decapités pour leurs sermens qu’ils avoient faulcéset les trahisons dont ils etoient complices. Et étoit parti de Bordeaux le sgr d’Anglades pour les cuider venir secourir, lequel quand il sût la nouvelle de la prise desdits Anglois et de ladite ville, il s’en retourna hâtivement. Audit an et le 13e jour de juillet, fut mis le siege par les François devant Chastillon en Perigord assis sur la riviere de Dordogne occupé par les Anglois, et y furent
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envoyés pour mettre ledit siege, le sire de Lobéac et le sire de Jalogne marêchaux de France et plusieurs autres grands sgrs, barons, chevaliers, ecuyers, capitaines et gens de guerre jusques au nombre de seize à 1800 hommes d’armes et les archiers, entre lesquels etoient les gens du comte du Maine que conduisoit le sgr de La Bessiere, nommé messire Pierre de Beauveau. Et si y êtoient les gens du comte de Nevers que conduisoit messire Ferry de Francy. Aussi y etoient les gens du comte de Castres fils de mgr de La Marche que conduisoient mess. Loys du Puy sgr de la Marche, Guill. de Lusac et Jean de Messignac, et les gens du duc de Bretagne dont etoit chef le comte d’Etampes son neveu, et pour lui les conduisoit le sgr de la Hunodaie et le sire de Montauban pour ce que le dit comte etoit demeuré devers le roi. Et là etoit la grosse et menue artillerie du roi dont avoit la charge me Jean Bureau et Jaspart Bureau son frere maitre de ladite artillerie, et avoient en leur compagnie 700 manœuvriers, lesquels par l’ordonnance dudit thresorier et son frere fire hativement clore et fermer un champ de fossés, où étoit toute
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ladite artillerie et adonc mirent le siege devant Châtillon. Ce venu à la connoissance dudit Talbot, il se partit incontinent et en hâte de Bordeaux accompagné de 800 à 1.000 Anglois de cheval, entre lesquels y etoit son fils sgr de Lisle, le sgr de Moulins et plusieurs autres des plus vaillans du royaume d’Angleterre, tant sgrs, chevaliers que ecuyers, et aussi du pays de Bourdelois, et après venoient de 4 à 6.000 Anglois de pié. Et arriva ledit Talbot et sa compagnie devant ledit siege le mercredi 17 juillet environ le point du jour. Et quand les François sûrent la venue dudit Talbot, ils se bouterent au champ qui étoit fermé de fossés, et trouva ledit Talbot aucuns francs archiers en son chemin qui n’etoient pas encore retraits audit champ, car ils étoient de pié. Si frapperent lesdits Anglois sur eux, et en tuerent de cent à 120 de ceux qui ne se purent retraire à temps audit champ, et lors commencerent lesdits François à fort ferir pour gagner ledit champ, pour ce que les dits Anglois commencerent à marcher pour approcher, cuidans que les François s’en fuissent et levassent le siege, et fit ledit Talbot en attendant partie de ses gens à pié, mettre
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une queue de vin sur le bout pour lever donner à boire, et à les rafraichir. Et cependant les François arriverent de toutes parts audit champ, et se mirent en bonne ordonnance, et aussi les canoniers assortirent leurs couleuvrines, et ribaudequins sur les fossés devant la venue d’iceux Anglois. Et trouverent façon ceux de dedans Châtillon de mander audit Talbot qu’il s’avance legerement, et que les François s’enfuirent. Mais quand il fut venu, il fut tout ébahi de voir la fortification, que avoient faite lesdits François, tant de fossés d’artillerie comme autrement. Et là etoient pour resister encontre desdits Anglois messires les marêchaux, le grand maitre d’hotel, le comte de Penthievre, le senechal de Poitou, le sire de la Bessiere, sire Jean Bureau et plusieurs autres, lesquels êtoient commissaires pour la conduite d’icelle armée. Combien qu’il y avoit plusieurs autres grands sgrs en la compagnie, qui tinrent le champ vaillamment et honorablement à l’encontre des adversaires du roi. Or vint ledit Talbot et sa compagnie, et arriverent droit à la barriere cuidans entrer au champ. Mais ils trouverent frontiere
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de vaillans gens bien experts au fait de guerre qui leur firent bon visage et hardi, dont lesdits Anglois furent moult ebahis, vû ce qu’il leur avoit été mandé. Ledit Talbot étoit monté sur une petite haquenée, et ne descendit point à pied, parce qu’il etoit ancien homme, mais il fit mettre pied à terre à tous ceux de sa compagnie qui etoient venus à cheval. Et à l’arriver avoient lesdits Anglois huit bannieres deployées, tant du roi d’Angleterre, comme de St Georges de la Trinité, et dudit Talbot, avec plusieurs etendarts sciemment pourpensés, et adonc commença l’assaut. Et y eut de grans vaillances, et fut fort combattu de l’une partie contre l’autre, et dura le chapplis par l’espace d’une forte heure. Et après pour rafraichir les François qui moult avoient travaillé à la garde d’icelle barriere, furent envoyés querir le sire de Montauban et de la Hunodoie, qui gouvernoient les gens du duc de Bretagne qu’il avoit envoyés au roi, et duquel etoit chief le comte d’Estampes, et pour renforcer ceux qui toute jour avoient gardé cette barriere, lesquels de grand courage à leur venue incontinent qu’ils furent arrivés, firent tant à l’aide de Dieu et par leur prouesse que lesdits Anglois tournerent le dos et furent abbattues et ruées par terre
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toutes leurs bannieres par lesdits Bretons, et avoit lors dedans ledit champ tel cliquetis de couleuvrines et de ribaudequins que iceux Anglois furent contraints d’eux enfuir. Toutes voyes plusieurs furent morts en leur place, et par special fut férue d’une couleuvrine la haquenée dudit Talbot dessous laquelle fut illec tué des François. Pareillement aussi furent morts son fils le sgr de Lisle, messires Hedouel Haul, Thomas Aurignan, le sgr de Puyguillem gascon, et trente chevaliers du royaume d’Angleterre, et des plus vaillans comme l’on disoit. Et y fut prins le sire de Moulins, et pour ce que lesdits François etoient de pied, et fort allenés et travaillés, et qu’ils ne pouvoient pourvoir partout, echaperent plusieurs Anglois et Gascons, et se bouterent dedans la ville et château dudit Châtillon, de 800 à 1.000, entre lesquels etoient le fils du captal de Buch comte de Andale, le sgr de Montferrand, le dire de Rosam et le sgr d’Anglades, et echappa le sire de Lespare qui avoit été le principal de toute la trahison, et les autres qui ne se purent sauver prirent la clé des champs à l’aventure, les uns par eau, les autres par terre. Et quand au regard de ceux qui alloient par eau, ils furent noyés pour la plupart.
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Et pour devancer ceux qui s’enfuyoient par terre, monterent à cheval le comte de Penthievre, le bailli de Touraine, et plusieurs de tous etats, êtant de la compagnie des François, lesquels ne cesserent oncques de tuer Anglois en les poursuivant jusques auprès de 4 à 500 Anglois. Et le lendemain ordonnerent les sgrs à approcher canons, veugleres et bombardes devant la cille, pour festoyer ceux de dedans, lesquels voyant l’appareil qu’on leur faisoit, commencerent à se humilier, et rendirent tous prisonniers à la volonté du roi, estimés 1.500 en nombre desquels les sgrs dessus dits furent prisonniers du roi.
Depuis la reddition dudit Chastillon, partirent les sgrs conduiseurs de l’ost du roi et commissaires en cette partie avec leur puissance, canons et artillerie, lesquels vinrent devant St Million, laquelle tantôt se mis en l’obeissance du roi …. Le roi les reçut en sa merci. De là se tira toute l’armée devant la ville de Libourne, laquelle n’avoit pas été baillée du gré des gens de ladite ville es mains des Anglois quand le sgr de Talbot arriva à Bordeaux, car on leur avoit baillé françois pour les garder, et quand ils surent la venue dudit Talbot, les dits François desamparerent la dite ville, et lors convint aux habitans d’icelle obeir audit Talbot pourquoi par la derniere reddition n’ont été en rien molestés, et les a reçus le roi en sa bonne grace. En ce même tems et saison, etoit le comte de Clermont lieutenant general du roi audit
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pays de Guienne et de Bourdelois, lequel tenoit son armée delà la riviere de Gironde ès pays d’amont. Etoient en sa compagnie le comte de Foix, le comte d’Albreth, le sgr d’Orval son fils, messire Theaulde de Vaulpergue bailli de Lion, le sire de Saintraille grand ecuyer d’écurie, messire Bernard de Biarn, le vicomte de Turenne, le sire de Lavedan etc., nombrés à 800 lanceset les archiers ….. Le 14 de juillet, le comte de Clermont, de Foix et d'Albret mirent le siege devant Chastelneuf de Medoc et furent devant par l’espace de 15 jours. Et tenoit la place pour le roi d’Angleterre le sire de Lisle chevalier gascon, lequel voyant lui etre impossible de la tenir, la rendit auxdits seigneurs. Siege et prise de Blanquefort, de Cadillac, de Langon, de Villendras.
Le 17 juillet en ce même an, se partit le roi de la cité d’Angouleme pour aller au pays de Bourdelois pour conforter et aider son ost, et etoient en sa compagnie les comtes d’Angouleme et du Maine, de Nevers, d’Etampes, de Castres, de Vendome etc. Prise de Fronsac, reddition du pays d’Entre-deux-Mers, de Bordeaux et de toute la Guienne. …..
Messire Pierre de Beauvau sgr de la Bessiere mourut trois jours apres la bataille de Chastillon, dont fut grand dommage. Aussi mourut Jacques de Chabannes grand maitre d’hotel, vaillant chevalier ….
[665]En 1454, fut pris le sgr de Lespare, lequel autrefois en allant contre son serment, avoit été quérir les Anglois pour remettre en leurs mains le pays de Bourdelois. Malgré cette trahison, le roi à la derniere prise de Bordeaux lui avoit pardonné et il fut seulement banni du pays de Guienne. Puis ous ombre d’un sauf-conduit, il cuidoit mettre ledit pays de Bourdelois ez mains des Anglois … Ce venu à la connoissance du roi, il fut pris et amené en la ville de Poitiers, et sur ce questioné et après par lui la chose confessée, fut judiciairement condamné à mort et baillé au bourreau. Lequel lui ota le moule de son chaperon, c’est assavoir la tete, et puis fut ecartelé et mis en six pieces et pendu en divers lieux.
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Mr PRUNIS
Extraits faits à l’abbaye de St GERMAIN.
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Manuscrits de la Bibliotheque St Germain
[666]Discours des antiquités du Limousin où il est traité des gouverneurs du pays depuis César jusqu’à Pépin, qui établit 12 comtés. Des villes de Limoges, brive, Tulle et Luzarche. Des abbayes de St Martial, St Leonard, Solignac, Benevent, Beaulieu, Aubazine et les Glabdiers, et des familles de Segur, Mallemort, de Ventadour, de Turenne, de Comborn et des Rosiers ou Rogers.
Le Limousin est une province mediocrement bonne, neanmoins beaucoup plus fertile et abondante que ne l’estime le reputation communne. Cette fertilité causée par l’opportunité des bois ou des fontaines et libertés des paturages, en sorte que outre les fruits naturels dont elle n’est pas entierement destituée, la nourriture des bestiaux rend le païsan commode et lui donne le moyen de satisfaire aux tailles et aux autres charges de l’état.
Les bornes de cette province sont plus ou moins étendues, comme le gouvernement en a été differend dans la diversité des siècles et des dominations ausquelles elle a été soumise, ayant été premierement régie par Lemovix / dont elle a tiré son nom / fils de Magus et petit-fils de Samothes premier roi des Gaules qui etablit une colonie sur la riviere de Vienne, laquelle étant depuis étendue en plusieurs villes et contrées, tout le pays fut appelé Lemoviticum.
Les Celtes s’etant defait de leurs rois et changé la forme de leur gouvernement et aristocratie, elurent pour chef Vercingetorix qui fut combattu par Cesar, pris prisonnier en la ville d’Alexia,
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qui est entre le Limousinet l’Auvergne, et César laissa un legat et une legion en chacune de ses provinces. Celui qui eut la direction et conduite du Limousin fut Paurus son premier gouverneur qui bâtit deux forts defendus chacun de six grosses tours, l’un au lieu où est à présent la cité de Limoges, où il paroit encore quelques masures qui portent le nom du château de César, l’autre au pont de Correze, passage important pour la sureté du Limousin, Perigord et Querci, qui est le lieu où est à present située la ville de Brive, qui tire son nom de ce pont et s’appelle Briva Curresia, qui en langage celte veut dire « pont de Correze ». Paurus eut pour successeur son fils qui porta même nom, et ce deux ont rempli le tems depuis Cesar jusquà Tibere qui ota les gouverneurs particuliers, fit de la Guienne une province proconsulaire en y ajoutant quatorze peuples de la Gaule celtique, entr’autres le Limousin qui eut pour proconsul avec le reste de la Guienne, Lucius Capriolus, et celui-ci Lucarius son fils pour successeur, lequel parvint aisement à la dignité de son père par les etroites habitudes qu’il avoit avec Drusus fils de Tibere avec lequel il avoit été nourri et élevé. Il n’eut qu’un seul fils appelé Lucilius qui mourut jeune. De sorte que Julius Sillanus fut envoyé par Caligula et confirmé par Claudius. Calvinius lui succéda. Mais s’étant rendu suspect à Néron pour trop favoriser les Chretiens, Georgius Galba fut envoyé à sa place, et gouverna le Limousin jusqu’au tems de Domitien qui reduisit les deux Aquitaines en forme de province, et les fit gouverner par un legat proconsul sous l’administration generale des Gaules, jusqu’au tems d’Adrien qui separa derechef les deux Aquitaines, en ajouta une 3e composée de neuf peuples, qui est à présent le Languedoc.
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La plus ancienne qui comprenoit le Limousin fut gouvernée par Proculus qui fût tué avec l’empereur Commode, en la place duquel Sévère pourvût Avitus du gouvernement. Il ne se trouve rien depuis ce tems, de la suite de ceux qui ont eu la direction et gouvernement du pays, ni même du reste des Gaules jusqu’au tems des empereurs Diocletian et Maximilian, tant parce que les empereurs étoient quasi aussitôt privé de vie que parvenus à l’empire. Plus de 30 en moins de 100 ans se trouvant avoir fini leurs jours par des voyes violentes ou extraordinaires avant qu’ils pussent donner ordre au gouvernement des provinces, qu’à cause de la multitude des tyrans qui s’eleverent dans la Gaule, prenant occasion de la division de l’empire. Il paroit donc que Maximilien s’étant rendu maitre des Gaules par la défaite d’Amandus et Allianus, laissa pour gouverneur de l’Aquitaine et du Limousin Capitolinus, dont la place fut remplie quelque tems après par Ananius, lequel ayant pris le parti de Licinius contre Constantin, le defit, et après la perte de la bataille fit marcher son cheval sur sa tete, et se voit encore en cette figure en une fontaine de Limoges. Depuis il s’éleva plusieurs tyrans dans la Gaule, Silvanus contre Constancius, Maxime contre Gratien, si bien que pendant ce desordre, la suite de ceux qui ont gouverné le Limousin et l’Aquitaine durant le 4e siècle ne peut pas être connue.
L’an 412, le gouvernement des deux Aquitaine fut donné à Fluvius Placidus Vallentinianus qui gouverna le Limousin sous Pharamond ou Marcomir, auquel succéda Jocundus, qui pour eviter la persécution des Aviens fut contraint d’abandonner la province et se retirer à Rome auprès le pape Simmaque, en sorte
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qu’il fut facile à Clovis, après la défaite d’Alaric, à se saisir de Limoges, où il se divertit lontemps à la chasse, et où la reine Clotilde quoiqu’enceinte le vint trouver. Clodomir succeda à Clovis au royaume d’Aquitaine et la race de Clovis gouverna jusqu’au tems de Clotaire, que la tirannie d’Ebroin maire du Palais et sa mauvaise conduite fit revolter les principaux sgrs d’Aquitaine, et les obligea d’elire un nommé Lopés ou Lupus pour duc, qui, ayant reduit l’Agenois le Perigord, le Querci et le Limousin, et etant entré par force en l’eglise de Limoges où reposoit le corps de St Martial, il voulût violer son sepulture, et fût poignardé par un nommé Proculus qui emporté de zon zèlz, le tua sur le champ.
A Lupus ou Lopez succéda un nommé Savary, qui fut le premier qui etablit son siege à Bordeaux peu de tems après, et environ l’an 680, Bamba roi d’Espagne s’empara de la Guienne et du Limousin avec autant de facilité que le pape avoit conçu beaucoup de haine contre Clotaire ou Ebroin son maire du Palais.
A Bamba succeda son gendre nommé Joine, à Joine, Bezis qui gouverna jusqu’au tems de Charles Martel, lequel par l’assistance de Eudes pour lors gouverneur de Limoges pour les Gaules, les défit, et laissa le même Eudes pour gouverneur, auquel le pape Gregoire 33e, en reconnoissance de la défaite des Goths, et de l’assistance qu’il avoit donnée à la veritable religion, donna pour armes des lions partis en chams de gueule, que les ducs d’Aquitaine ont depuis lors longtems porté. A Eudes succéda Hunaut son fils, mais s’etant voulu emparer de la province sous pretexte de gouvernement, il fut chargé par Pépin qui assiégea Limoges, le prit après un long siege, et pour la
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sureté du pays, établit douze comtes que Charlemagne confirma depuis.
Le premier comte sous Pépin fut Grifon qui eut pour successeur un nommé Roger son fils. A Roger succéda Eugerelius, à Eugerelius, Gerard de Roussillon, qui ayant refusé de tenir le parti de Charles le Chauve, sollicita tous les vassaux des comtes de Limoges et d’Auvergne de se departir de son obeissance, les bannit du pays et donna ses comtés à Foulques son neveu.
Depuis et environ l’an 848, les Normans ayant envahi la Guienne, ils tuerent les comtes, et personne ne porta ce titre et qualité jusques en 891 que Raymond roi de Provence et descendu de Grifon premier comte de Limoges envoya Eudes son fils pour gouverneur qui favorisé de la noblesse du pays et de Rodulphe archevêque de Bourges, fut couronné roi d’Aquitaine en l’eglise St Martial, et etablit Robert son frere pour comte de Limoges, lequel Robert ayant usurpé beaucoup de terres sur Charles le Simple son souverain sgr, même entreprit de se couronner roi de France par Gauthier archevêque de Sens, le comté de Limoges fut réuni à la couronne pour félonie, et les vicomtes et barons en dependant tinrent les terres du roi avec pareille autorité ou pouvoir qu’ils faisoient auparavant des comtes.
Neanmoins, Hugues Capet reconnu pour roi, Guillaume de Poitiers prétendant droit à la Guienne et au comté de Limoges à cause du testament de Guillaume le Piteux qui avoit institué Ebles ou Ebolus de Poitiers, son bisayeul, son heritier au duché de Guienne, il voulut recouvrer le comté de Limoges, nonobstant l’interdit et confiscation de Charles le Simple, vint pour cet effet en Limosin avec une puissante armée, et après avoir pris et demoli la ville de Limoges, nonobstant la resistance des habitans, il se fit couronner à Limoges duc des deux Aquitaines, et laissa pour gouverneur Emard vicomte de Segur qui tôt après convertit son gouvernement seigneurie par la cession qu’Etienne Geoffroi son frere
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abbé de St Martial lui fit de ses droits, qui pretendit que Louis le Debonnaire avoit laissé la justice et seigneurie de Limoges à l’abbaye de St Martial, ajoutant le droit à celui qu’il pretendoit hereditairement par le moyen du don qu’il disoit avoir êté fait à Foulques son ayeul du comté de Limoges, et qui son successeur, pour porter les habitans à le reconnoitre, etablit pour viguiers dix des plus notables ou puissans de la ville, ausquels il donna pouvoir d’exercer la justice, et le tiers des amandes et confiscations, à la reserve de la foi et hommage pour lui et ses successeurs, ce que Guillaume de Poitiers au retour de son voyage de Rome annula et rétablit le consulat en sorte que les abbés de St Martial appréhendant le pouvoir des ducs de Guienne refuserent un lontems la foi et hommage des vicomtes jusques en 1074, qu’Emard III du nom les y obligea par l’alliance qu’il prit avec Henri duc de Guienne, duquel il épousa la sœur, jusques là qu’il porta le pays à refuser l’obeissance à Henri le vieux roi d’Angleterre pour la rendre à Henri le jeune son beau-frere, ce qui causa la ruine de Limoges, et la ruine entiere de la ville qui fut prise après le deces d’Henri le Jeune arrivé à Martel, et Henri son père reconnoissant que le vicomte Emard avoit causé le desordre, il le priva de son vicomté et reçut la foi et hommage des consuls. Neanmoins depuis êtant survenu différend entre l’abbé de St Martial et les habitans pour la refection des murailles, Gui, fils du vicomte Emard déposé par Henri le Vieux, se servit de cette occasion, et à l’aide de l’évêque ayant pris la ville, il prit prisonnier les plus apparens pour être mieux obéi de la populace. Il rétablit les viguiers avec pareil pouvoir qu’ils avoient eu sous le
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premier vicomte de Limoges, mais Jean roi d’Angleterre averti de ce, fit prendre et conduire Gui prisonnier à Chinon et retablit l’ancienne forme du gouvernement de la ville qui dura jusques en l’an 1214 que Louis de France fils du roi Philippe descendit en Guienne, s’empara de Limoges et obligea les consuls de leui faire serment de fidelité. Enfin les senechaussées du Limosin, Perigord, Agenois, Querci et Saintonge aiant été delaissées à Henri roi d’Angleterre par traité exprès fait entre le roi St Louis et lui, Henri confirma les privileges des consuls qui refuserent des lors d’exercer leurs charges sous l’autorité des vicomtes de Limoges, ou aller à l’armée sous son commandement, d’autant plus que Pierre et Elie de Segur fils d’Emard III, etant decedé sans hoirs mâles, le vicomté de Limoges tomba en quenouille, et fut possedé par Archambaut dit le Barbu, vicomte de Comborn mari de Vimberge fille dudit Emard III, ce qui obligea Guy IV du nom vicomte de Limoges qui avoit epousé en secondes noces Marguerite de Bourgogne d’appeler les Bourguignons à son secours, et s’etant presenté avec le vicomte de Nevers son beau-frere, il fut repoussé et perdit la bataille. Gui mourût quelque tems après, et laissa une seule fille appellée Marie que le roi St Louis eut dessein de marier avec Robert comte de Clermont son fils, et envoya le bailli d’Auvergne pour recevoir l’hommage des habitans de Limoges qui lui offrirent en qualité de lieutenant du roi, mais le refuserent au nom de la vicomtesse, pretendant qu’ils relevoient nûment des ducs de Guienne, ce qui rompit le mariage projetté, et obligea Marie de Bourgogne tutrice de sa fille
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d’assembler des etrangers qui, prenant l’occasion de l’absence du roi d’Angleterre qui etoit en Terre Sainte, commirent beaucoup de desordres et d’extorsions dans la province jusques à ce que Philippe roi de France, à la sollicitation de Marie de Brabant, ordonna à ceux de Limoges de reconnoitre la vicomtesse, rendre les prisonniers qu’ils avoient pris sur elle, et prit si avantageusement son parti qu’il pria le roi Edouard de les abandonner aux armes ou à la justice de la vicomtesse, ce qu’ayant refusé de faire, les habitans de Limoges furent sommés par un héraut de comparoitre au Parlement où, nonobstant l’intervention du roi d’Angleterre en qualité de duc de Guienne, ils perdirent leur procès, et furent declarés mouvans et relevans de la vicomtesse de Limoges. Et en 1278 il y eut compromis entre elle et les habitans ez personnes de Geraud et Elie de Beaumont qui prononcèrent en faveur de Marguerite de Segur et lui adjugerent le droit de subsides qu’elle demandoit, qui depuis furent modifiés par le roi, et la taille réduite a mille livres pour chacun des quatre quarts.
Artus de Bretagne ayant epousé Marguerite de Segur, et n’ayant fait l’hommage de vicomte, Pierre de St Vaulry abbé de St Martial le fit saisir et mettre sous sa main jusqu’à ce que le roi Philippes en retour d’Arragon passa à Limoges avec Philippe le Bel son fils, et bailla à l’abbé des lettres de conforte-main, voulant que pendant le differend des parties, la justice fut exercée sous son nom. Depuis le droit des vicomtes fut suspendu pour un temps, car après le traité de Brétigny, le maréchal de Boucicaut vint pour le roi à Limoges, obligea les habitans
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faire l’hommage à Jean de Chandos connétable d’Angleterre pour la rançon du roi Jean qui pour les obliger plus aisément à le faire, confirma et augmenta les privilèges. Eux, ne pouvant souffrir qu’avec impatience le gouvernement des Anglois, entendirent volontiers les propositions du duc d’Anjou qui étoit entré en Guienne par l’Agenois, par l’ordre de Charles son père, fit parler à ceux de Limoges de se soustraire de l’obeissance de l’Anglois, ce qu’ils promirent à condition que le roi se feroit ceder les droits de Jeanne de Bretagne sur le vicomté de Limoges pour lors depossédée de son duché, ce que le roi ayant obtenu d’elle, le dauphin et le connetable Du Guesclin assiegerent la ville de Limoges, et se rendirent maitres de la cité, mais ils furent obligés de se retirer à l’approche du prince de Galles qui reprit d’assaut la cité, et se vengea avec beaucoup d’aigreur et d’indignation des habitans. Depuis le prince de Galles ayant non seulement abandonné la province, mais même Jean de Voux gouverneur et Jean d’Alberbery senechal sous son autoeirté êtant retournés en Angleterre, ceux de Limoges offrirent à Charles V subjection et obeissance qui fut reçue au nom du roi en 1371 par Louis de Sancerre marechal de France ensorte que le roi non content de confirmer les privilèges et gratifier de tout son pouvoir les habitans, il voulût assurer son droit en dedommageant Jeanne de Bretagne vicomtesse de Limoges par un assignat de 1.000# de rente sur le château de Nemours, duquel assignat Jean de Ponthieu de Bretagne fils et heritier de Jeanne se contenta, mais Olivier son fils prit certaines lettres du parlement de Bordeaux en forme de desistat, et fit procès aux consuls de Limoges, ce qui obligea le roi de casser la procedure, faire defenses à Olivier de
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poursuivre à peine de confiscation, et neanmoins manda aux officiers de Limoges d’estimer le domaine du vicomté pour reconnoitre si l’ayeul d’Olivier avoit êté suffisamment recompensé, ce qui n’empêcha pas que Jean de Bretagne sr de l’Aigle frere du vicomte, se servant de l’occasion de la guerre qui etoit violente entre le roi de France et le duc de Bourgoogne, ne voulut surprendre la ville par l’intelligence d’un nommé Gaultier Roy consul, s’étant pour cet effet présenté avec 3.000 hommes à la pointe du jour aux portes de la ville, mais la trahison de Gaultier fut decouverte par le moyen d’une lettre rompue trouvée au lieu où étoit le camp dudit de l’Aigle et rejoincte. Gautier fut decapité, et son corps mis en quartiers . Les frequentess entreprises du comte de Penthievre, et l’incommodité qu’il donnoit aux habitans de Limoges obligea Charles VII pressé de leurs plaintes pour accomoder leurs differends, d’eriger le comté de Nemours en duché et de le donner à Jean de Bretagne comte dudit Penthievre, lequel duché depuis comme portion salique revint à la couronne par le decès de Guillaume de Bretagne qui ne laissa qu’une fille, et ceux de Limoges ne furent plus inqietés par les vicomtes jusqu’en 1516 que Jean d’Albret roi de Navarre, chassé de son royaume par Ferdinand roi d’Espagne pour et au nom de Germaine de Bretagne son epouse et Henri son fils mineur, reprit le procès intenté par Olivier de Bretagne en 1415, en vertu des lettres de desistat ci-dessus. Le roi lui ayant permis de poursuivre son droit, sauf les defenses des consuls, la poursuite fut continuée par Jean son fils qui retournant de la cour passa à Limoges et le lendemain de son arrivée [-------][667]
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remarqué, qu’à son entrée à St Martial, l’on chanta à l’introit : Advenit dominator dominus, prit bonne augure du succès de son procès, et de fait dix ans après il fut maintenu en ses droits, et la vicomté lui fut adjugée par arrêt du Parlement de Paris, et en l’an 1555 Antoine de Bourbon roi de Navarre y fit son entrée et y fût reçu magnifiquement en qualité de vicomte, et le roi de Navarre en a joui paisiblement, jusques à la réunion du domaine de Navarre à la couronne.
LIMOGES
Limoges est la capitale de la province qui a pour ses avantages un bureau des finances, un presidial et une election; auquel presidial et election le Haut-Limousin resortit entierement. Il ya de plus un juge ordinaire qui connoit en premiere instance de toutes les causes civiles comme les autres prevots et chatelains du royaume, et un prevôt qui n’a que la connoissance des causes criminelles en 1ère instance et la police, et outre ces juges, l’abbé de St Martial qui est sgr haut justicier d’un quartier de la ville a un juge particulier appelé le juge des Combes, dont la juridiction est ancienne, et la même qu’exerçoit autrefois le sacristain du Sepulcre St Martial, lorsqu’il y avoit petit nombre d’habitans.
Limoges fut nommée par Auguste Augustocinum, honorée de plusieurs privilèges, et parce que c’étoit le lieu où se payoit le Trehu ou les Daces du peuple romain, où se battoit une espèce de monnoye appelée barbarins, qu’il ya avoit amphiteatre et capitole, cette ville fut appelée par ses voisins la seconde Rome.
Les habitans sont en possession de longtemps de
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nommer des consuls qui estoient choisis autrefois par le suffrage de tout le peuple, mais etant arrivé sedition en 1467, pour la creation desdits consuls, le roi averti envoya les sgrs de Cerisay à Simon David fr. de St Pierre maitre des requestes pour remedier aux desordres. Ils changerent la forme de l’election et choisir cent des plus notables et apparens de la ville avec pouvoir et autorité d’eslire les consuls, et dix ans après feu mr le chancelier d’Ariole ayant voulu changer cette forme et fait nommer par le roy un nommé Pombrian natif de Bretagne maire perpetuel avec 600 # de gaiges, mesme avec pouvoir de choisir sept echevins qui gouverneroient la ville sous son autorité et dependances, les habians appelerent de l’eslection de l’office, prise de possession et institution des echevins, mais les lettres ayant été refusé au seau, ils appelerent secretement de nouveau du refus desdites lettres, et le regne ayant changé, la mairie de Pombrian fut supprimée et le consulat remis au premier estat, dont le peuple eut tant de joye qu’il ne voulut attendre le 22 fevrier jour destiné à la creation des consuls et s’assembla le 7 decembre vigile de la Conception pour la nomination desdits consuls, ce qui s’observe encore aujourd’huy. Ils prirent leurs livrées et leurs chaperons pour la 1ère fois en 1520 à l’entrée du roi de Navarre, d’autant plus que les habitans etans sortis en grand nombre pour l’honorer, les consuls pour se faire distinguer parmi le peuple prirent un chaperon de damas rouge qu’ils portent encore à present. Ils obtinrent pouvoir de Charles VII de juger sans appel les larrons et pilleurs de chemins ainsi que les baillifs et senechaux à cause (portent les lettres) de la necessité du tems et de la multitude des delinquans, Charles V leur a
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octroyé quelque tems auparavant par lettres patentes seellées en cire blanche non seulement l’exercice de la justice mais encore un droit du 12e du vin qui se vend en detail appelé communément le soquet, quatre deniers pour livres sur toutes les marchandises, pouvoir de faire contribuer les officiers du roi au guet et guarde et payement des tailles, promesse que le procureur du roi ne postulerait pas pour autre que pour le roi qui leur fourniroit et entretiendroit 60 hommes à ses despens en cas de necessité. Charles dauphin de Viennois au retour de Languedoc y ajouta un autre privilege, savoir la faculté aux consuls et leurs descendans de tenir fiefs sans etre obligés d’en vuider leurs mains, ni payer droicts, augmenta mesme en consideration de la resistance qu’ils faisoient aux Anglois, les anciennes armes de la ville d’une teste d’argeant en champ de gueule et d’une bande d’azur au chef de l’écu aves trois fleurs de lis d’or.
LA CITÉ
La cité de Limoges est joincte et contigue à l’un des fauxbourgs de la ville en laquelle est bastie l’eglise cathédrale et le palais de l’evêque. Elle a ses juges et ses consuls à part, avec independance de ceux de la ville, la jurisdiction, le consulat et la police de ladite cité deppendant de l’evêque. L’on pretend que la justice fut usurpée l’an 970 sur les habitans par l’evêque Ebolus, après la destruction de la ville par les Normans. Ils batirent près de l’église cathédrale et se trouverent en si petit nombre qu’il fut facile à cet evêque, appuyé de l’autorité d’Ebbes comte de Poitiers son frere, de les rendre ses justiciables. Et l’an 1307, Regnaud de la Porte evêque de Limoges associa le roi à la justice de ladite cité avec pacte exprès que si l’evêque n’y avoit doit, le roi l’associoit
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pour moytié. Depuis, le roi a aliené aux evêques successeurs son droit de pariage, avec faculté de rachat pour la somme de 3.600 #.
BRIVE
Brive, appelée Bruia qui veut autant à dire que Pont de Corrèze n’a rien de plus ancien que le fort qui fut bâti par Paurus son 1er gouverneur. Elle etoit jadis ornée de deux abbayes tres considerables, l’une erigée sous l’invocation de St Barthelemi, et sous la regle de St Caesarius, laquelle ayant été detruite par les Normands, les moines de l’abbaye St Martin l’obtinrent de l’evêque pour faire leur noviciat. Il y en avoit une autre de l’ordre St B. sous le nom de Ste Madeleine qui fut brulée avec le reste de la ville, en sorte qu’il en resta que le fort de St Martin marqué à present par 4 portaux, dans lequel fort les habitans se conserverent et bastirent la ville en l’estat qu’elle est aujourd’huy. Cette ville a depuis beaucoup souffert dans les guerres civiles, a été assiegée et prise par les Anglois, et s’étant soustraite de leur obeissance pour se mettre en celle des rois de France. Ce service a été reconnu par diverses concessions qui sont dans les archives de ladite ville. Son consulat est fort ancien, tenu en hommage du roi et honoré de l’administration de la justice par Louis le Debonnaire par lequel en quelques titres ils sont qualifiés gouverneurs de la ville, comm’encores à present ils prenent la qualité de barons. Les sgrs de Mallemort et vicomtes de Turenne ayant prétendu droit à la justice et au gouvernement de la ville, cela fit naitre plusieurs troubles entre eux et les habitans, jusqu’à ce que par transaction et accomodement le tiers de la justice demeura aux consuls, et l’entiere disposition du gouvernement
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de la ville, avec cette seule condition que les clefs seroient presentées aux sgrs de Mallemort et Turenne lorsqu’ils viendroient en la ville, mais qu’ils seroient obligés de les remettre incontinent. Il y a siege présidial et bureu d’election, lequel présidial est quasi demeuré sans ressort et sans fonction par la creation de celui de Tulle qui a été distrait entierement dudit siege de Brive.
TULLE
Cette ville doit sa naissance et son progrès à une celebre abbaye de religieux qui ont vecu lontems, sous la regle et conduite de l’ordre de St Benoit, dont le premier abbé et fondateur a êté St Martin archevêque de Tours, qui ayant été instruit et confirmé en la foi par St Hilaire et chassé non seulement de son pays par le mauvais traitement de ses parents idolatres, mais encore de l’Italie et de la plupart des provinces de l’Europe par la persecution des Ariens, ayant trouvé le lieu où la dite ville est à present, située fort propre pour l’exercice des fonctions religieuses et l’entretien de sa piété, il s’y retira avec douze clercs ou religieux qu’il avoit amenés d’Italie et y demeura jusques à ce que St Hilaire son père spirituel et directeur l’obligea d’en sortir, en sorte que bien que les religieux St Benoit eussent pris la conduite de cette abbaye, l’invocation demeura sous la nom de St Martin, et elle a été qualifiée du nom de son saint fondateur en tous les titres et donations qui lui ont été faites. Elle a été honorée de la protection des rois, Raoul prince d’Aquitaine et Louis le Debonnaire luy ayant cedé la justice et le domaine qu’il pouvoit pretendre tant sur l’abbaye que sur les habitans, mesme tous les droits regaliens qu’ils pretendoient leur appartenir en consequence de leur souveraineté ou en vertu de leur onction avec pouvoir après le
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decès des abbés commandataires, qui estoient pour lors d’eslire leur abbé et choisir tel superieur d’entre eux qu’ils aviseroient. Ces graces et privileges ont esté confirmés et augmentés par les papes Paschal II, Nicolas IV, Gregoire II, Clement III et Innocent IV qui les reçoivent sous la protection particulière du St Siege, et les exempte de tout autre pouvoir et jurisdiction. Le principal bienfaiteur de cette abbaye a été un Adhemar prince anglois et vicomte des eschelles, qui en mourant leur laissa tous les biens non seulement de l’église dont il avoit joui injustement, mais encore ceux qui lui apartenoient à cause de son patrimoine. Depuis, dans le desordre de la guerre et invasion des Normans, cette abbaye ayant été détruite, elle fut retablie par les soins d’Aymar vicomte de Turenne environ l’an 930, qui lui fit present du château de Molleau, et enfin l’edifice fut achevé et mis en l’estat qu’il est aujourd’huy par un autre Bernard vicomte de Turenne que les religieux de ladite abbaye choisirent pour leur protecteur environ l’an 1103. Comme la discipline et l’observance reguliere a ét lontems et fort exactement gardée en cette abbaye, elle a produit de grands hommes, et donné des princes à l’Eglise. Odin l’une des plus grandes lumieres de l’ordre St Benoit en fut abbé et prit occasion du voisinage pour etablir la reforme en l’eglise St Martial de Limoges, St Donnac archeveque de Palerme, le cardinal de [Silv--][668], Roger de Mallemort cardinal de St Laurent mesme Pierre Monestier abbé de Tulle archevêque d’Arles et de Sienne et enfin pape sous le titre de Clemebt VI ont été abbés ou religieux de cette maison, en laquelle ils avoient pris les 1ères teintures des
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lettres et de la piété. Elle a été érigée en évêché en l’an 1318 par Jean 22 qui honora du titre et de la qualité d’evêque Arnaud de Bourdeille pour lors abbé, et donna pour territoire quelques parcelles du Limousin et du Querci. Il est à croire que son revenu etoit considerable et tel, qu’il se trouve pres de 2.000 titres de bienfaits et donations dont elle a été gratifiée par le zèle et la piété des fidèles, qu’il se bâtit beaucoup de fermes et de métairies à l’entour de ladite abbaye qui par succession de tems donnerent lieu à d’autres personnes de s’y habituer et croitre la ville à tel point qu’elle a aujourd’huy toutes les marques d’un lieu considerable, à savoir présidial et election qui est une des grandes du royaume pour son etendue, consulat et justice ordinaire qui est exercée sous le nom et autorité de l’évêque qui se pretend sgr spirituel et temporel de la ville et a même quelque droit en la nomination des consuls. Est à remarquer que l’eglise N. D. de Roquemadour située dans le Querci depend de l’evêque de Tulle, qu’il a la nomination du curé et pretres qui la desservent et pretend non seulement y avoir domaine et jurisdiction, mais même toute puissance et sujection de la part de ceux qui desservent ladite eglise, jusques là que pendant quelques années il a entrepris d’y donner les ordres, et faire toutes les fonctions episcopales au préjudice de l’evêque de Caors. Cette église ayant été ci-devant un prieuré de l’O. S. B. auquel les religieux de l’abbaye de Tulle etoient envoyés de temps en temps pour faire le service.
UZERCHE
Cette ville est une des principales du Bas-Limousin située sur une colline autour de laquelle coule
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en forme de peninsule la riviere de Vezere, son enceinte et son étendue sont beaucoup moins grandes qu’elle etoit anciennement puisqu’il paroit par une lettre de Charles VI qui est dans les archives, qu’elle etoit composée de 1.000 à 1.200 feux, bien qu’à present elle soit réduite à 300 ou environ. Ses prerogatives sont une belle abbaye de l’O. S. B., dedice à l’honneur de St Pierre, un siege royal senechal, laquelle abbaye aussi bien que la ville tire son origine et fondation du roi Pepin le Bref qui fit eriger ladite abbaye en l’an 763 au retour du 5e voyage qu’il avoit fait en Guienne contre le duc Gaifer, le titre de fondation portant ces termes : ibi civitaem una praecoeteris e eminentiore ut vice destrutae civitatis muris et fortissimis portis munivit sedemque ibi regalem et episcopalem constituendo noluit dissimilem illi fieri, parlant de Limoges qu’il avoit peu de temps avant fait detruire et raser, mais l’evêque se retirant à Limoges après qu’il fut bâti, emporta les principaux ornemmens et demembra la meilleure partie des revenus de l’abbaye. Elle etoit jadis chef d’ordre, et ses abbés etoient electifs, mais à present elle ne jouit plus de ses privileges, et les abbayes qui en dependent ne souffrent plus aucune visite de sa part. Elle retient encore neanmoins aujourd’huy la nomination de divers benefices, la presentation aux cures de la ville et fauxbourgs, la collation et provision de beaucoup d’autres benefices de grande importance en diverses contrées, l’exemption de la jurisdiction de l’evêque. Son abbé a la justice de la ville et de la banlieue, les appellations de ses officiers
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ressortissent au senechal, du senechal au Parlement de Bordeaux, hors des cas de l’edit qui ressortissent aux presidiaux de Brive à Tulle.
ABBAYES DU LIMOUSIN
SAINT-MARTIAL
L’abbaye la plus considerable de la province et l’une des plus celebres de l’Europe est celle de Saint-Martial de Limoges, soit que l’on considere le sainteté de celui sous l’invocation duquel elle est erigée, contemporain de Jesus-Christ et des apotres, et celui même, si l’on en croit la tradition dont parle l’Evangile : nisi efficiamini sicut parvulus iste, et paroissant encore en son crane quelques vestiges formés, ainsi que le pretend la même tradition, par ces doigts de Jesus-Christ en prononçant ces paroles. Son corps fut premierement deposé en l’église St Pierre avec tel respect et veneration, des lors que Jullius Sillanus proconsul sous l’empereur Claudius nommé Etienne depuis son bâteme, voulut être enterré à St Pierre aux pieds de ce saint, que Gregoire de Tours, qui ecrivoit il y a plus de mil ans, St Ouen archevêque de Rouen, St Hilaire evêque de Poitiers en parlent avec des sentimens de piété, et qu’on apporte aujourd’huy dans les années des ostensions, la plûpart des corps saints de la Guienne auprès de son tombeau, afin que comme ils ont reveré ce grand saint pendant leur vie, ils marquent encore quelque hommage et dependance après leur mort.
Soit que l’on considerele soin que les papes ont pris du culte du saint, et de l’ornement et decoration des choses qui le [----ndroient] [669], Jean 19e du nom, ayant voulu en une decretale adressée à l’evêque de Limoges, qu’il fut tenu et reputé pour apotre, ajoutant qu’il a dedié en son honneur un autel en l’eglise St Pierre de Rome. Urbain 2 en une bulle du 12 avril 1427, se nomme heureux d’avoir visité son sepulcre.
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Jean 22 envoye pour un rare present à N. D. du Puy les souliers de St Martial richement enchassés et Gregoire 12 ajoute aux privileges de ses predecesseurs deux bienfaits notables, le 1er par l’envoi d’un reliquaire ou imae d’argeant pesant 700 marcs pour deposer le crane de St Martial, l’autre en donnant pouvoirs aux abbés et religieux de St Martial de choisir les années des extensions de leur chef un confesseur avec l’autorité d’absoudre pareille à celle du penitencier de Rome.
Les empereurs n’ont pas eu moins de reverence et de devotion. Pepin bailla à l’abbé et religieux de St Martial la terre de St Vaulry. [670]Charlemagne successeur de son etat et de sa piété la terre de Poignac en Perigord entre un corporalier appelé Pardeum qu’il avoit reçu du patriarche de Jerusalem et duquel il s’etoit servi en disant la messe sur le St Sepulchre. Louis le Debonnaire encore plus remarquable en son zèle fit batir l’eglise St Martial sous l’invocation de St Sauveur afin d’y transporter son sepulchre trop petit pour l’affluence du peuple, et assista en l’an 733 à la dedicace de l’eglise en habit de pelerin piés nus, accompagné de 300 chevaliers en même estat. Louis le Jeune en 1137 avant qu’epouser Aleonor duchesse de Guienne vint processionellement au sepulchre du même saint et y fit des presens fort remarquables. St Louis y vint en pelerinage accompagné de la reine Blanche sa mere, de ses trois freres et du comte de Boulogne, mêmes jadis par bulles d’Urbain III données à Ferrare aux calendes de novembre toutes les paroisses du diocèse etoient obligées
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de venir une fois l’an avec croix et bannieres honorer le sepulchre et le siege apostolique de St Martial.
Cette devotion respectueuse n’est pas ralentie par le laps du tems, puisque les consuls aussitôt après leur creation, sont obligés de visiter le sepulchre de St martial devant lequel ils entretiennent jour et nui 3 chandeles ardentes et qui gardent perpetuelement en la maison de ville une des clefs du reliquaire de son chef qui ne peut être ouvert ni fermé sans eux. Cette eglise avoit été jadis desservie par des clercs qui se firent moines du tems de Charles le Chauve, et en sa presence se rangeant sous l’obeissance de St Odo 2e abbé de Cluny. S’étant relaxés par le laps du temps et la liberté de la guerre, et les reliques de St Martial ayant été transportées à Solognac, le corps s’appesentit de sorte qu’il fut impossible de le retourner jusques à Limoges, jusqu’à ce qu’après un jeune de trois jours, les religieux eurent promis solennellement de changer de mœurs, et de prendre leurs habits, ce qu’ils firent jusqu’au temps de François I, que par le pape Paul III ils furent secularisés.
L’abbé a encore conservé les pontificaux, est appelé assesseur à la dignité de l’evêque, a pretendu lontems etre exempt de sa jurisdiction, y ayant eu procès pour ce sujet, de l’an 1226 qu’un evêque voulant informer contre l’abbé, ce la fit naitre une contestation entr’eux qi ne finit que par la mort des parties.
Il a pretendu pendant longues année être sgr de la ville et château de Limoges, en consequence de la donation qui lui en avoit été faite par Louis le Debonnaire, de laquelle Urbain II, dès l’an 1097 fait mention, et le droit des vicomtes n’etoit appuyé que sur la cession qu’Etienne Geoffroi abbé de St Martial avoit fait de la justice et seigneurie à Gui de Segur son frere, à la charge d’hommage seulement, il s’y voit plusieurs hommages dans les titres de l’abbaye rendus aux abbés par les vicomtes en cette qualité
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celui de l’an 1214 fait à [-------][671] Gravelin par Gui B. vicomte de Limoges, un autre fait à Jaques de Colon en plein chapitre par Marie de Bourgogne au nom de Marguerite de Segur fille, celui fait à Pierre de St Vaury par Artus de Bretagne qui avoit épousé Marguerite de Segur, et lors de l’hommage que le marechal de Boucicaut obligea les habitans de rendre au connetable d’Angleterre en suite du traité de Bretigni, l’abbé de St Martial s’y opposa publiquement et protesta que cet hommage ne peut nuire ni prejudicier à ses droits.
Il y eut aussi pareilles pretensions sur les terres de Pierre Bussiere et Château Chervix, d’autant qu’après la rebellion de Robert comte de Paris et de Limoges contre Charles le Simple, le comté de Limoges ayant été confisqué, les principaux du pays erigèrent de leur autorité leurs terres en baronies, etablirent juges d’appeaux et ne sachant de qui tenir, ils avouerent tenir de St Martail, et de fait en 1284 Artus de Bretagne fit double hommage, l’un pour le vicomté de Limoges, l’autre pour les terres de Pierre Bussiere et Château-Chervix
SAINT-LEONARD
St Leonard est une ville eloignée de 4 lieues de Limoges qui porte le nom de l’abbaye érigée dans la ville sous l’invocation de ce saint qui vivoit au tems de Clovis, et Ste Clotilde reine de France etant enceinte à Limoges eut recours à ses prieres pour etre heureusement delivrée. Il etoit d’illustre maison et fils de Licomevis comte du Mans qui avoit été tué par ordre de Clovis et ses enfans rasés et instruits à la foi par St Remi, il se retira à la foret de Ponne en Limousin, y veut en grande sainteté, en sorte que Richard duc de Guienne surnommé Cœur-de-Lion, pour avoir été delivré par son entremise envers Dieu et ses prieres
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fit bâtir une magnifique eglise à son nom, même enceindre la ville de murailles et y fit des portaux qui se voyent encore aujourd’huy.
Les rois ont avantagé cette ville de grands privilèges d’exemptions de tailles, subsides et autres impositions, et ayant été suspendus pendant 5 ou 6 ans par la necessité du tems et les habitans obligés de payer subsistance, ils ont été maintenus en leurs privilèges par arrêt du Conseil rendu du commandement de la reine au mois d’octobre 1644.
Il y a pariage pour la justice entre le roi et l’evêque de Limoges, et ils nomment alternativement à l’office du juge et procureur du roi. En consequence de l’association que Renaud de La Porte etant à Pontoise en 1307 [----][672] de la personne du roi à la justice.
L’eglise est desservie par des chanoines ci-devant religieux de l’O. S. B., et qui depuis 60 ou 80 ans par la corruption du siecle se sont secularisés d’eux-mêmes et sans bref ou bulles du pape. Il s’est rencontré autrefois parmi lesdits religieux des personnes de grande condition et entr’autres un Jourdain de Laran qui etoit prieur de St Leonard, fut en l’an 1000 élu evêque de Limoges en presence de Guillaume de Poitiers, et pour le refus de l’archevêque de Bourges qui etoit pour lors, il fut sacré par l’archeveque de Bordeaux à St Jean d’Angely.
SOLOGNAC
Solognac est une ville distante de deux lieues de Limoges. Il y a en icelle une abbaye portant le même nom, desservie par des religieux reformés de S. B. et dotée par St Eloy evêque de Noyon favori du roi Dagobert, duquel ayant obtenu le territoire de Solognac, il y fonda une abbaye, institua un abbé nommé Rignacle qui depuis fut elu eveque de Liege et y vecut en grande sainteté. Elle etoit autrefois considerablement forte pour le temps, en sorte que pendant les guerres et l’invasion des Vandales,
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les reliques de St Martial y furent deposées et mises en sureté.
BENEVENT
Benevent est une autre abbaye distante de Limoges de 7 lieues desservie par des chanoines reguliers et fondée l’an 1028 par un chanoine de l’eglise cathedrale de Limoges nommé Robert et appelée premierement du nom de l’abbaye de Secondelas et depuis Bennevent, à cause que quelques religieux de la cité de Bennevent en Italie se retirerent en ladite abbaye apres la destruction de la ville de Benevent par Othon Ve. L’autre partie des religieux s’etant retirée à Rome en une eglise située près du Tibre.
BEAULIEU
Beaulieu est ene abbaye située dans la vicomté de Turenne, fondée l’an 846 sous le regne de Charles le Chauve par Rodolphe archevêque de Bourges au lieu où elle est à présent qui etoit son patrimoine, qui ayant decouvert les corps de Prunus et Felicianus martyrisés de l’empereur [--acien] f° 289 r°
, les fit inhumer tres noblement en ladite eglise et la dota de tres grands revenus. Depuis, dans le desordre de la guerre, Raimond de Toulouse s’en saisit, la bailla au comte de Perigord et celui-là au vicomte de Comborn par lesquels elle a été possedée fort lontemps, elle est à présent desservie par des religieux reformés de S. Benoit.
AUBAZINE
L’abbaye d’Aubazine commença par le zèle d’un villageois nommmé Pierre Estienne, fils d’un notaire, lequel assembla quelques jeunes gens en forme de religieux dans son patrimoine, se fournit peu après à la règle de St Bernard qui le fit 1er abbé. Il edifia et renta cette grande abbaye d’aumones et bienfaits, ensemble celles des religieuses de Coiroux et de Bonesaigne et autres jusqu’au nombre de dix en Limousin, Querci, Angoumois et Xaintonge en moins de 15 ans.
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On fait l’office dudit fondateur en qualité de saint par tout l’ordre sous le nom de St Etienne Confesseur, qui vivoit sous Louis le Gros.
LES GLANDIERS
Le couvent des Glandiers fut fondé par Bernard de Comborn en penitence de cequ’il avoit tué Archambaut son frere, et est à present possedée par les Chartreux.
MAISONS LES PLUS CONSIDERABLES DU LIMOUSIN
SEGUR
Segur est une maison si ancienne et considerable qu’Emard de Segur fut le 1er gouverneur de Limoges sous Guillaume de Poitiers, que Gui de Segur fut le 1er vicomte, et ses successeurs possederent la vicomté jusqu’au tems d’Artus de Bretagne qui epousa Marguerite de Segur et fut, à defaut d’hoirs males, vicomte de Limoges. Cette maison fut jointe par alliance aux rois d’Angleterre, aux ducs de Guienne et aux principales maisons du royaume. Nine ou Aldomade appelée vulgairement Hellesine etoit de cette maison, fille d’Emard de Segur et aussi fille d’honneur de la duchesse Agnès de Poitiers. Elle gagna les bonnes graces de Guillaume de Poitiers qui l’epousa après la mort de la duchesse Agnès, et posséda son esprit pendant un lontems, jusqu’à ce que etant surprise en adultère avec un Ulquain fils d’un jardinier qu’elle entretenoit pour ses plaisirs, elle fut tuée sur le champ ou s’enfuit pour fuir la colere de son mari, en sorte que ne paroissant plus, l’on fit croire au peuple qu’elle etoit échappée et envolée en forme de serpent, prenant pretexte de sa lubricité pour lui donner cette forme, et la dépeindre comme on faisoit les centaures et les satires. Aldomade etant à la cour du duc de Poitiers, l’on l’appelloit Lemosine, et depuis par corruption de langage, à cause des actions extraordinaires de sa vie, l’on l’appella Mellesine, qui est à dire merveilleuse. Elle a fait bâtir le château de Lusignan qui originairement s’appeloit le château de Lesine.
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LA MAISON DE MALLEMORT
Est une des plus nobles et anciennes familles de la Guienne, et se trouve dans les archives de la ville de Brive une harangue de l’an 1219 faite en faveur de Pierre et Gui de Malemort au roi Philippe contre les habitans de Brive, dans laquelle ils disent être [----iers] romains descendus [----------------------------------------------------][673], qu’un fils de ce [-----] fut l’auteur de leur famille et [-------------] de ce passage, que depuis le gouvernement leur a été conservé en tous changemens, et enfin qu’il leur appartient à titre de sgr hereditaire par la loi generale du royaume, que le saint Calice de la Cène de Jesus-Christ qui se montre à Brive, y fut enoyé par la faveur d’Heleine impératrice leur [-------][674]. La chronique de Gaufridus les appelle princes en Limousin, et de fait Hugues qui maria sa fille Engalsie de Malemort avec Archambaut de Comborn prenent la qualité de princes de Malemort, et plusieurs autres avant et après.
Cette maison a eu trois principaux partages entre 3 freres.
Le premier étoit echu à Pierre de Malemort et pour son lot le château ancien avec ses dependances, Chapeyrac et Cosatges. Raymond V de TCurenne epousa Alemande sa fille et heritiere l’an 1226, et aisi en lot passa en la maison de Turenne.
Gui de Malemort eut la 2ème partie auquel échût le château bas appelé de Breuiges et terres en dependantes. Jaubert fut le dernier mâle descendant de Gui. Bernard le Bret frere du connetable epousa Blanche sa fille et heritiere l’an 1359, d’où provient Charles Le Bret, et de ce mariage une fille Jeanne Le Bret de Malemort mariée à Gui de Montales. Amaric de Montales son fils ne laissa aussi qu’une autre fille qui fut mariée à Jean de Nozieres, qualifié baron de Malemort ou Breuiges est tenu par acquisition de la maison de Noailles sur la fin du siècle 15e .
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Gerald de Malemort eut pour son partage la baronie de Donzenac. Gerard II son fils n’eut qu’une fille nommée Galliene qui porta cette baronie en dota Ebles VII de Ventadour l’an 1295, d’où elle fut aussi portée en dot en la maison de La Trimouille, et de là dans la maison comtes d’Auvergne et de Boulogne, qui l’ont depuis remise par même cause de dot à la maison de Ventadour.
VENTADOUR
Est descendu des comtes du Poitou ducs de Guienne dont elle a retenu le nom d’Ebble pour hereditaire au temps que Hugues Capet commença de regner en France. Ebles II tenoit la ligne droite de la maison de Poitiers et etoit surnommé Guillaume dit Tete d’Etouppe fils d’Ebles ou Guillaume I, lequel Ebles 1er prit le nom de Guillaume. Cet Guillermus ou Willermus, à la difference d’un autre frere qui s’appela aussi Ebles, et ayant cet autre Ebles epousé l’heritiere de Ventadour, de laquelle on ne sait pas le nom, il en sortit un autre Ebles cousin germain ou contemporain de Tete d’Etouppe, regnant Hugues Capet et Othon empereur. Cet Ebles de Ventadour fils mourant sans enfans, laissa pour successeur au vicomte de Ventadour Archambaut son frere qui etoit dejà vicomte de Comborn, et fut depuis vicomte de Turenne. Archambaut laissa ces trois vicomtés à un fils nommé Ebles, duquel descendit et de Rotberge de Rochechouard, Ebles vicomte de Ventadour, et Archambaut vicomte de Comborn, et Eble fils d’Archambaut eut un autre fils nommé Guillaume qui fut vicomte de Turenne. De ce dernier nommé Ebles descendirent autre quatre de même nom consecutifs de père en fils, et le dernier de ces 4 laissa le vicomté de Ventadour à Raymond son fils, auquel succéda un autre Ebles, et à celui-ci un autre Raymond, duquel Raymond provient cet Eble qui épousa Galienne de Malemort heritiere de Donzenac.
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De ce mariage naquit encore Ebles père de Bernard I comte de Ventadour, duquel Bernard provient Robert. De Robert est descendu Charles père de Blanche heritiere de cette maison et mariée à Louis de Levy sgr de La Voulte duquel est provenu Gilbert I. De celui-ci Gilbert II père de Gilbert III, premier duc de Ventadour.
LA MAISON DE TURENNE
Cette famille a changé de nom, 1° en la personne d’Archambaut de Comborn, la generation duquel eut pour dernier mâle Raymond, qui cadet de sa maison prit le nom de vicomte de Turenne. A Raimond, succeda Marguerite sa fille mariée à Bernard VI comte de Cominges, duquel Bernard VI est descendue Eleonor de Cominges qui epousa Guillaume Roger comte de Beaufort et fut vicomte de Turenne, soit pour avoir épousé ladite Eleonor, soit pour avoir acquis le vicomté de Cecile de Cominges. Le nom de Beaufort a demeuré dans cette famille jusqu’à Anne de Beaufort comtessse de Beaufort et vicomtesse de Turenne qui epousa Annet de La Tour, et depuis le nom de La Tour est demeuré dans cette famille.
LA MAISON DE COMBORN
Cette maison etant descendue de celle de Ventadour, comme il est dit ci-dessus, fut continuée de male en male, jusqu’à Assalide de Comborn fille d’Archambaut IV mariée à Gui vicomte d’Aubusson, de laquelle famille ce vicomté a passé à la maison de Chasteauneuf, et à present il appartient au seigneur du Saillant vicomte de Comborn, qui le tient par acquisition.
LES ROZIERS OU ROGERS
Pierre Roger sr des Roziers vivoit sur la fin siècle 13e. Ses enfans sont Nicolas Roger archevêque de Rouen, oncle de Clement VI pape et Guillaume Roger,
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duquel et de Marie heritiere du Chambon en Auvergne provint Pierre Roger qui fut Clement VI. Ledit Guillaume eut encores Hugues evêque de Rodès et de Tulle cardinal, et Guillaume Ier comte de Beaufort à cause de sa femme. De Guillaume Ier de Beaufort vint un autre Guillaume vicomte de Turenne après avoir epousé Eleonor de Cominges et acquis le droit de Cecile et de Guillaume Ier du nom en la maison de Beaufort, et 2 en celle des Rogers est sorti Pierre de Roger qui fut Gregoire XI, et transporta le siege d’Avignon à Rome l’an 1378.
DESCRIPTION DE LA PROVINCE ET SENESCHAUCÉE DE PERIGORD,
qui a vingt lieues de long et autant de large, deux evêchés Perigueux et Sarlat, un presidial, 800 paroisses et 4 barons savoir Biron, Bourdeille, Beynac et Marueil.
La province ou senechaucée de Perigord a près de 20 lieues dudit pays de long et autant de large, conjointe du côté de l’Orient et Midi aux provinces et senechaucées de Querci et d’Agenois, et du coté du Couchant aux senechaucées de Bordelois, Xaintonge et Angoumois, et du coté du Nord aux senechaussées de Limosin et Poitou, où elle le joint du coté de Montberon en Poitou joignant Lambeche en Perigort. Ladite province et senechaucée de Perigord appelée anciennement le comté de Perigord appartenant à la maison d’Albret ou de Navarre est divisée en deux evêchés, savoir Perigueux et Sarlat, et en 3 divers sieges de senechal, savoir Perigueux, Sarlat et Bergerac, et à present en un seul siege presidial, savoir Perigueux, et au cas de l’edit des appellations des deux autres sieges, savoir de Sarlat et de Bergerac ressortissent, et hors de l’edit, vont au Parlement de Bordeaux.
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La dite province et senéchaucée de Perigord est en tout composée de 800 paroisses desquelles le ressort de Perigeux en a 490, celui de Sarlat 240, et celui de Bergerac 70 paroisses seulement, et quatre barons principaux : Biron, Bourdeilles, Beynac et Marueil.
Les villes qui sont dans le ressort dudit Perigueux : Nontron appartenant anciennement à la maison de Navarreappartenant à mr de Lauriere successeur de feu mr du Bordet, Montignac-le-Comte appartenant à la même maison et maintenant par vendition à mr d’Autefort, Tiviers apartenant à ladite maison de Navarre, Essidueil appartenant anciennement à la dite maison et à present à la dame de Chalais, Brantome appartenant à l’abbé dudit lieu, Mussidan appartenant par acquisition à mr le mareschal de La Force, Montpaon anciennement de la maison de Rohan et à présent au sr comte de Gurson, Limueil appartenant à mr le duc de Bouillon, Lalinde sur Dordogne ville royale, Lisle, Montravel, St Astier ville appartenant à l’abbé dudit lieu, sur Lisle de Miramont de Perigord au sr dudit lieu.
Les grands et principaux sgrs habitans restans et domiciliés dans le ressort de Perigueux sont mr de Bourdeilles seneschal dudit Perigord à présent, mr le comte de Gurson demeurant audit Gurson en Perigord, mr le comte de Riberac demeurant audit Riberac en Perigord, le marquis de La Douze, mr de Laurier sgr du Bordet et Puyaque.
Dans le ressort de Sarlat sont ladite ville de Sarlat, les villes royales de Beaumont, Montpazier, Villefranche de Perigord et Dome sur Dordogne,
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ville tres forte appellée anciennement et du temps de Jules Cesar Uxellodunum et Molieres. Cadoin appartenant à l’abbé dudit lieu, Biron et Baynac appartenant aux sgrs desdits lieux, Biron et Baynac appartenant aux sgrs desdits lieux, Terrasson et l’abbaye St Sybran.
Les grands et principaux sgrs habitans restans et domiciliés dans le ressort dudit Sarlat sont mr de Biron, mrs les barons de Beynac, de Bourzoles, Salagnac, Castelnau de Boisse, Losse Badefou, Sauveboeuf, Autefort.
Dans le ressort dudit Bergerac sont ladite ville de Bergerac, Aimet ville appartenant au sr comte de Gurson, Puyguilem appartenant au sr comte de Lauzun, Issigeac à l’evêque de Sarlat.
Les grands et principaux sgrs habitans restans et domiciliés dans le ressort dudit Bergerac sont mr le marêchal de la Force.
La province de Perigord est arrousée de la riviere de Dordogne, navigable et portant batteaux longs de 18 m., 20 lieues savoir depuis près d’Argentat jusques contre Castillon en Bourdelois où le Perigord finit, pendant lequel chemin la dite riviere de Dordogne est ornée d’une belle et fertile plaine d’un coté et d’autre de la largeur en certains endroits d’une lieue, d’un autre coté de la riviere de Vezere non navigable qui se mêle à Limueil dans la riviere de Dordogne, et du costé de Perigueux de la la riviere de l’Isle sur laquelle Perigueux et Mussidan sont assis, n’etant point navigable dans tout le Perigord, et de la riviere de Dronne non navigable [--------------------------][675] aussi non navigable du coté de l’Agenois.
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Copie des lettres de Richard fils du roi d’Angleterre comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, par lesquelles il donne sa cuisine et le fief à icelle appartenant à Alain son cuisinier.
[676]Richardus filius regis Angliae comes Pictav., dux aquitaniae, archiepiscopis, episcopis, abbatibus, comitibus, vicecomitibus, baronibus, justiciariis, baillivis, ministris totius terrae suae, sciatis me dedisse et concessisse Alano coquo meo pro servitio et homagio suo coquinam meam cum omni feodo ad eam pertinente, sibi et heredibus suis ita libere et quiete et honorifice tenendam sicut aliquis coquorum antecessorum meorum melius et liberius tenuit salvo jure coquorum, si quis feodum in coquina comitis Pictaviae habere probaverit, quare volo et firmiter praecipio quod ipse Alanus et heredes sui hanc meam donationem libere, quiete et honorifice sine aliquo impedimento possideant, ita quod nullus eis super hac mea donatione injuriam vel centumeliam faciat, his testibus Petro episcopo Petragoricensi, Fulcone de Mastac et W° Mengoli senescallo Pictaviae, [Forte---] [677] de Mauseic, et Wto filio ejus, Joberto de Prissiniaco, Guidone de Leziniaco, Roberto monacho serviente meo, Johanne et Gaufredo capellanis meis, Radulpho de Hospitali clerico meo, Bernardo de Calviniaco camerario meo, Gaufredo nepote suo, anno ab Incarn atione Domini 1277 [678], H. rege patre meo regnante in Anglia. Daata apud Petragoram antiquam [obs----em] [679].
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Ordonnance faite du commandement du roi par Jean d’Arrablay chevalier senechal de Beaucaire touchant les garnisons et munitions des chateaux et forteresses des senechaucées de Poitou, Xaintonge, Gascogne, Agenois et Perigord, ensemble des gages des officiers desdits lieux.
[680] Hae sunt ordinationes factae de mandato regio per dominum Johannem de Arrebleyo militem D. N. regis Franciae, senescallum Belliquadri super garnisionibus seu munitionibus quae erant in castris, fortalitiis et aliis locis senescall. Pictav., Xanton., Vasconiae, Agenn. et Petragoricen. et diminutiones vadiorum seu expensarum domini regis praedicti in ipsis senescallis ordinatae per senescallum eundem.
Ordinatio de senescallia Pictaviensi etc.
Ordinatio [-----------][681] senescalliae factae de consilio nobilium virorum domini Guichardi de Marziaco militis senescalli Tholosani rectoris seu capitanei ducatus Aquitaniae, domini Guillelmi Barasci militis vicecomitis Bruniquelli tenentis tunc locum senescalli in Vasconia, domini Ger. Flot militis senescalli Petrag., domini Blayni Lupi militis senescalli Agenn., discretorum virorum Ger. Valen. valleti domini regis et ejus thesaurarii in Vasconia et Bernardi de Vinisia thesaurarii Agennensis …..
Ordinatio de senescallia Petragoricensi.
Ordinatum fuit quod de castro de Granholio amoveatur castellanus et tota garnisio quae erat ad vadia in dicto castro, et quod tota balliva vendatur et castrum tradatur bajulo vel illi qui emet custodendum
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sine vadiis tamen. Item ordinatum est quod castrum de Miramonte reddatur domino castri ejusdem, recepto tamen juramento et cautione ab eo vel firma obligatione totius terrae suae et personae, si necesse sit, quod ipsum castrum domino nostro regi vel eius gentibus tradat, si et quandocumque eum habere voluerit vel necesse fuerit, et ipsum castrum habere pro guerra, vel ad sui regni deffensam, et quod castellanus et garnisio quae est ibi ad vadia amoverentur ex inde. Item castrum de Fronsiaco in quo erat castellanus qui percipiebat decem solidos turonenses, et tres armigerii percipientes per diem quilibet tres solidos turonenses, et triginta servientes percipientes quilibet 12 denarios, fuit per senescallos Belloquadri et Petragor. predictis de consilio aliorum dominorum predictorum verbo verbo vicecomiti Fronsiaci et ejus tutori pro eo, sic tamen quod ipse vicecomes mandato et autoritate tutoris sui et dominus Beco de Calomonte ejus tutor et tutorio ipsius nomine juraverunt ad sancta Dei evangelia quod ipse vicecomes castrum predictum tradet in commenda domino regi vel ejus gentibus si et quocumque ipsum habere voluerit pro guerra sua vel ad sui regni defensam se et sua super hoc alleganda prout in quodam instrumento super hoc confecto plenius continetur et fuit ordinatum quod dictus senescallus Petragoric. ipsum castrum tradi faciat et deliberari vicecomiti supradicto, et quod castellanus et tota garnisio quae erat ibi ad vadia domini regis incontinenti amoverentur exinde. Item Hugo de Pareda,
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de quo supra facta est mentio in senescallia Agennensi (tenebat baillivam de Miramonte cum terra de Cannas [Am---nei] de Marmanda), percipiebat duos solidos turonenses per diem de vadiis a domino rege pro custodia bailliviae Brinae quae semper fuit consueta vendi, et intellecto per dictum senescallum Belliquadri quod multum plus haberet de ipsa bailliva dominus rex si venderetur quam nunc reddat de ea bajulus memoratus, et sic in eo amittit dominus rex vadia quae dantur ipsi bajulo et amplius illud quod plus haberetur de ipsa bailliva, si renderetur fuit ordinatum, quod idem bajulus non percipiat de coetero dicta vadia, sed quod amoveretur a perceptione eorum, et quod ipsa bailliva vendatur prout solitum fuerat et plus offerenti tradatur. In ipsa senescallia Petrag., non fuerunt factae plures ordinationes quia plures garnisiones non erant, et haec fuerunt ordinatae Tholosae die et anno predictis. Summa eorum quae deducta fuerunt in hac senescallia per predictum senescallum Belliquadri praeter tamen garnisiones quae erant in castris de Gralliolio et de Miramonte quae non computentur VIIIc IIIIxx XIII libr. 6 sol. turon. [-----um] [682], et est sciendum [------][683] senescallus Belliquadri fecit predict. ordinationes salva in omnibus et retenta voluntate dicti domini nostri regis et injunxit verbo et mandavit per litteras domino senescallo Tholosano [--egenti] [684] senescallum Vasconiae ac senescallis Pictav., Xanton., Agenn., et Petragor. et thesaurario memoratis ut quilibet in senescallis suis et jurisdictionibus eisdem subdit. predict. ordinationes executioni mandarent compleri facerent et teneri nisi per dictum dominum regem aliud recipient in mandatis.
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Arrêt du Conseil sur la requête de la reine de Navarre touchant la justice et autres droits au comté de Perigort, 1577[685].
Sur la requête présentée par la royne de Navarre comtesse de Perigort et vicomtesse de Limosin tendantaffin que le contrat et accord d’eschange fait par le roy Jean avec Roger-Bernard conte de Perigord de l’an M CCC LVI de la ville et chasteau de Bergerac et les bastilles qui en dependent appartenants audit conte de Perigort, et le pouvoir donné audit Bernard par le roy Jehan en recompense desdites villes et chasteau d’avoir un juge d’appeaulx en la conté de Perigord qui cougnoistroit des appellations interjectées des juges des lieux y denommés tant es causes civiles que criminelles, de créer notaires et sergens et avoir ung seel authentique pour sceller tous contrats passez soubz ladite conté et sentences données par ledit juge et fere [s--ille] [686] en ses jurisdictions et cougnoistre du port d’armes et aggressions faictes en chemins publicqs et autres choses portées par ledit eschange confirmé par par tous les roys de France, soit entretenu et gardé, et qu’elle et ses successeurs jouiroient du contenu en icellui ensemble des privilleges accordez au vicomtes de Lymosin par les roys de France que sont pareils à ceulx dudit conté et cesser certaines [----tion] [687] par maitres Anthoine Beranguier conseiller en la cour du Parlement de Bordeaulx, et Bertrand Fayart conseiller magistrat en la cour presidiale de Perigueulx et autres pretenduz commissaires des notaires dudit pays de Perigort pour le regard des notaires dudit comté, comme portant prejudice auxdits accords et eschange.
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Veu par le roy et son conseil ladite requeste, lesdits contract, accord et eschange faicts par le roi Jehan avec ledict Bernard conte de Perigort de l’an M CCC LVI, portant permission à icellui conte de Perigort d’avoir un juge d’appeaulx, de pouvoir créer et etablir noteres et sergens ausdites senechaucée et conté et autres lieux y expeciffiés de Perigort pour recevoir et passer par lesdits noteres tous actes, contracts esdites seneschaucées et conté et lieux susdits entre les subjects et justiciables et tous autres qui les en requerent, et par lesdits sergents fere tous adjournements, executions et exploicts de justice appartenans à leur estat et office es lieux susdits, et d’avoir et tenir seel authentique aux contracts soubs lesquels les contracts, actes et obliguations seront receues et passées par lesdits noteres et desquels lesdits contacts, actes et obliguations seroient scelles. Sentence du seneschal de Perigort ou son lieutenant du 3e decembre M Vc XLVI par laquelle suivant certaines lettres patentes à luy adressées confirmatives desdits droictss, ouy le procureur du roy et information faicte sur la possession et jouissance desdits droits, auroit été permis au roy de Navarre conte de Perigort et viconte de Lymosin de jouir desdicts droicts et privilleges et defenses fetes au procureur du roy de luy troubler ou enpescher. Lettres patentes du roy Henry du moys de septembre M Vc XLVII portant confirmation des droicts et privilleges que le roy de Navarre a esdites contés de Perigort et viconté de Limosin. Autres lettres patentes du 2e mars 1545 par lesquelles le roy declare que en la confirmation ordonnée par autres lettres des noteres et sergens desdites senechaucées de Perigort et Limosin, il n’avoit entendu conprendre
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les dits noteres et sergens creés par ladite dame ou les officiers ayant d’elle charge et pouvoir, lesquels noteres et sergens ne sont tenus prendre aucune confirmation du roy ne payer finance et [en---][688] au senechal de Perigort et Limosin que si aucune chose avoit été prinse, le fere rendre et restituer . Publication et enregistrement desdites lettres en la senechaucée de Perigort du 14 avril 1565. Lettres patentes pour reduire les [-------][689] et sergens de la seneschaucée de Perigort à certain nombre et fere deffence à ceulx qui sont [m-------lles] par le senechal ou son lieutenant d’exercer lesdits estats. Procès verbal de l’execution desdites lettres faict par ledit [Ber----] [690] assisté par ung nommé Martine. Advis et deliberation [-----][691] en l’assemblée des estats du pays de Perigord du [---][692] septembre 1567. Autres lettres patentes obtenues par les scindic du pays de Perigort du dernier juing 1568 par lesquelles le roy declare par les susdites lettres de reduction n’avoir entendu y comprendre les noteres et sergens des sgrs ayant droict et pouvoir de créer et establir notaires et sergens ains les noteres et sergents royaulx tant seulement. Publication d’icelles en la court de ladite seneschaucée de Perigort, le 9e aoust audit an 1568. Lettres obtenues au Conseil estably à Paris le 5e mai 1570 pour nonobstant les susdites lettres de declaration proceder à ladite reduction. Publication d’icelle faicte par devant ledict Fayard. Opposition
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formelle par le scindic des habitans de Perigueulx et de plusieurs gentilshommes dudit pays. Lettres de reduction desdits notaires de ladicte dame, signées Beringuyer et Fayard commissaires, et tout ce que ladicte dame royne de Navarre a esté mis et produit par devers les commissaires à ce deputé, et ouy son rapport, le roy et son Conseil ayant esgard à ladite requeste et faisant droit sur icelle, a ordonné et ordonne que ladite dame royne de Navarre jouyra paisiblement des droits et privilleges octroyés à ces predecesseurs contes de Perigort et vicontes de Lymousin, et suyvant iceulx ledit sgr luy a permis et permet avoir des juges d’appeaulx esdit conté de Perigort et viconté de Lymousin pour cougnoistre des appellations tant civiles que criminelles enterjectées des juges des lieux mentionnés et specifiés par ledit eschange et privilleges et de créer et establir noteres esdites conté et viconté et lieux contenus ausdits eschanges et privilleges et avoir seel authentique pour seeller lesdits contracts, actes, [-------][693] et obliguations, lesquelles seront de telle force et vertu et executoires comm’il est porté par ledit eschange et privilleges ensemble de créer et establir sergens pour fere tous exploicts et executions de sentence. Actes et obligations authentiques passées soubs ledit seel par les [t---eurs] [694] portées par icelles en lieux et ressorts contenus par lesdits eschange et privillege, et jouyra ladite dame entierement de tout ce qui est porté par le dict contract d’eschange et privillege, et ne seront les dits notaires et sergens,
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créés par ladite dame, tenus prendre aucunes lettres de confirmation du roy ne pour ycelles paier aucune finance, ains jouiront lesdits noteres et sergens de leurs offices tout ainsi que portent leurs provisions par ladite dame ou d’autres ayant d’elle charge et pouvoir et a ledit sgr declaré et declare n’entendre que ces pretendues reductions faictes par lesdits commissaires des noteres et sergens dudit pays de Perigort les noteres créés par ladite dame ou d’autres aynt d’elle charge y soict compris, et en icelles cessent ensemble tout ce qui s’en estoit ensuivy, pour ce regard ordonne que, pour eviter desordre et confusion, ladite dame pourra fere proceder à la reduction des noteres et sergens par elle créés, et en ce faisant seront reduitcs à tel pareil et semblable nombre que ont esté les noteres royaulx ou seront cy après reduicts en tous leurs lieux et endroicts desdits pais, conté et viconté de Perigort et de Limosin et autres lieux contenus par lesdits privilleges, et ordonne que suivant les ordonnances faictes pour le reglement des noteres royaulx que les ceddes minuttes registres et papiers de tous noteres deceddés créés et pourveus par ladite dame seront mis es greffes de ladite dame plus proches de lieux où lesdits noteres seront decedés, pour être delivrés aux parties par les greffiers par ladite dame à ce commis et deputés, selon qu’il est porté par lesdites ordonnances, lesquels papiers auparavant que d’estre delivrés,
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aux parties, seront seellés du seel de ladite dame pour evister aux faulcetés qui s’en pourront ensuivre, et a ledit sgr fait inhibition et defense à ses procureurs pretendus commissaires et autres ses officiers de ne troubler et enpescher ladite dame royne de Navarre en la jouissance dudict contract, privilleges et contenu cy-dessus. Faict au Conseil privé du roy, tenu à Guillon le [695] jour de mai 1571.
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[---------------------][696] DU ROYAUME
[697] [--------------------------------][698] de gueules au lion couronné d’or issant d’un lac d’argeant au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or.
La maison de [Grossoles] [699] établie d’abord en Perigort, puis en Guienne est comptée par des auteurs de consideration[700] parmi les grandes et illustres maisons de ces provinces. Elle y a eu des emplois considerables ecclesiastiques et militaires, et a pris des alliances avec les plus illustres maisons du royaume.
Cette maison etoit déjà tres considerable dans le Perigort au commencement du 14e siècle. Elle y etoit connue dès le 13e. Raimond de Grossoles chevalier vivoit dans ce siecle, et depuis lui, la filiation est exactement suivie jusqu’à Agesilan Gaston de Grossoles marquis de Flamarens vivant aujourd’huy.
D’anciens titres de cette maison contiennent des fondations et des bienfaits à diverses eglises et monasteres dans le Perigord.
f° 297 v°
On trouve dans le thrésor des chartres du roi une remission accordée en 1347 par le roi Philippe de Valois à noble Bernard de Grossoles damoiseau pour avoir pris le parti des anglois dans le tems que noble Remond Bernard de Durfort qui suivoit ce parti s’empara de Velayt dans ce même pays.
Ce Bernard de Grossoles eut pour enfans Bertrand de Grossoles mentionné dans les lettres de remission ci-dessu qui fit la branche de la Bermondie en Perigord[701], et Bernard qui suit qui a fait la branche de Grossoles Flamarens établie en Guienne. Bernard de Grossoles II du nom mentionné dans plusieurs actes eut pour fils Bernard III.
Bernard III de Grossoles chevalier vicomte de Montgaillard, Gensac, de St Martin, de Caumont, d’Asques etc. Les enfans males sont appelés par un codicile d’Aimenc de Grossoles de la Bermondie son cousin germain de l’an 1422 à la substitution de ses biens[702]. On trouve plusieurs actes de ce sgr. Il se trouve nommé comme present dans un acte de foi et hommage rendu au comte d’Arrmagnac par Jean de Roquelaure sgr de St Aubin dans lequel il est qualifié noble et puissant seigneur, qualité que prenoit alors la haute noblesse.
On trouve dans les aquits des guerres de la Chambre des Comptes de Paris une quittance du même Bernard de Grossoles du 10 fevrier
f° 298 r°
1420, dans laquelle il est dit que Bernard de Grossoles chevalier servit le roi à la defense du Languedoc avec un chevalier et 14 ecuyers de sa chambre, titre qui prouve encore le rang que la maison de Grossoles tenoit parmi la haute noblesse. Son sceau est au bas portant les armes ci-dessus blasonées.
f° 298 v° (page blanche)
f° 299 r°
6ème liasse de M. Leydet
Mr PRUNIS
Extrait des manuscrits de D. CLAUDE ESTIENNOT,
à la Bibliothèque de Saint-Germain
f° 299v° (à blanc)
f° 300 r°
Biblioth. Sti Germani a Pratis. Mss. de Dom Estiennot n° 557.
p. 299
Monasterium Brageracense Sti Aniani et Sanctae Mariae olim monachorum modo monialium Fontis Ebrardi authenticae probationes fol. 535.
[703]« Conditur ut opinor a Petro de Salis, Arnaldo Petragoric. et Aymerico Pii Roberti Fontebraldensis congregationis institutoris sociis et anno M C XXII assensu et concessione domni Ancelii venerabilis tholosanae ecclesiae episcopi in cujus ditione praefata Brageriaci ecclesia sita erat, Aymericus prior et fratres se suumque Brajeracense coenobium cum omnibus suis petinentiis ecclesiae Fontebraldensi et Petronillae abbatissae subjiciunt seque in sancta religione Deo et sanctimonialibus ecclesiae Fontebraldensi servituros pollicentur extant cessionis istius literrae cessionis in [Galli..] [704] Amplioris Chriss. Sanmarthannorum tom. II quam quidem cessionem iterum anno M C XXVII confirmavit Amelius praefatus episcopus et ut ratam haberet, Lezatensis abbas suasit huic Parthenoni anno M CCXLIX Raimundus Tholosae comes codicillo cessit C. marchas argenti, vide Catellum, Hist. comitum Tolosae, fol. 373, lib. 2.
[705]Authenticae probationes pro parthenone Sanctae Mariae de Brageraco monial. Fontis Ebraldi F.E. diocesis Tolosanae. Ita nihil ad nos quod transcripsi superius ».
Nobilis Robertus de Riom miles fecit feudum domino episcopo Claromontensi de his quae habebat apud Cheylade, anno Domini M CCC LIV, Bonpara de Charbonieres ejus patris vidua, M CCC XLVII.
[706]Hugo dominus Leziniaci Durando abbati Casae Dei circa annumM L XXV, dat ecclesiam Fontanaci. Testibus idoneis subter adscriptis : S. Fulchaudi abbatis Karrofensis monasterii S. Gonfredi comitis Pictavorum, S. Guidonis praesulis Lemovicensium S. Audeberti comitis Marchiae, S. Aymerici vicecomitis Toarcensium.
f° 300 v°
[707]Litterae ducis Burgundiae missae ad Simonem de Monteforti ex mss. Camboenensi.
Illustri viro et amico suo Symoni de Monteforti comiti Leycestriae, Hugo dux Burgundiae salutem, et sincere dilectionis affectum. Vobis et universis tenore presentium significamus quod nos tenore presentium quod nos reddemus vobis vel mandato vestro castrum de Burdelia[708] die martis proxima post octavas Pentecoste net ex tunc quandorumque fuerimus requisiti ex parte vestra a quorumque portante litteras presentes una cum vestris majori vel minori sigillo vestro sigillatas in cujus rei testimonium presentis litteris sigillum nostrum apposuimus. Datum apud Montem Barri anno Domini M CC L VIII post Ascensionem Domini.
[709]Fundatio abbat. Beatae Mariae de bona aqua in pago Lemovicino a Guillelmo d’Ussel milite et Petro fratre ejus, audiente et concedente Petro fratre suo Hugone et Guillelmo nepotibus eorum similiter concedentibus testibus Raynaldo S. Exuperii et Petro Rogerii sacerdote anno Domini M C LVII.
[710]Restituitur abbatia Brantosmensis O. S. Bened.ex Bernardo Grandin comite Petragor., vide Probationes, tome 2, Gall. Christian.
[711]Excerpta ex necrologio Sancti Petri Belli Montensis juxta Clarum Montem, nonis februarii ob. Raynaldus miles de Meziaco (de Mezet), III nonas junii ob. Hugo de Mezet, Guillelmus de Mezet et Loy de Mezet domicelli. VIII idus octobr. ob. dominus Bonpar de Lastic miles et dominus Bayart de Lastic miles et domino Sobeyrano de Peyrafort domina de Lastic. VI idus decemb. ob. Aegidius de Monte Acuto cardinalis. VI kal. januar. ob. Hugo Eyssati cardinalis.
[712]Abbatia Beatae Mariae de Ardorello diocesis Albiensis in diocesi Albiensi monachorum primo nigrorum O. B. deinde Cisterciensium anno circuite M C XXV a Caecilia Biterriensi vicecomitissa et ordini Cisterciensi adjungitur
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simul cum Vallemagnensi, anno M C XXX.
Huic autem coenobio opem ferente Caecilia comitissa initium dedere abbas et monachi Caduinenses maxime Fulco Caduini monachus qui et eidem Ardurellensi coenobio 1us abbas preficitur Fulco Caduini monachus 1us Ardorelli abbas instituitur anno circuite M C XXIX paulo post initium dedit coenobio Ville Magnae in diocesi Agathensi. Extat tom. VIII, fragment. epistola Guillelmi episcopi Albiensi ad Fulconem hunc abbatem Ardorelli qua conqueritur quod de Cisterciensibus male loquatur et sua Villemagnae ac Ardorelli coenobia congregationi Cistercens. adjungere uti promiserat detrectat ….
[713]Anno D CCCLXVIII tanta fames fuit ut homo alium interficeret et bestiarum more dentibus laniaret. Ex chron. Ademari Cabanensis M XXV exarato.
[714]Anno M CI Adhemarus de Sancto Riberio abbas Terracini se et ordinationem sui monasterii Adhemari Sancti Martialis dedit et ejus successoribus et quod habeant priorem sacristam et magistrum scholarum de monasterio Sancti Martialis. Haec concesserunt R. episcopus Petrag. Et R. vicecomes Turenniae.
[715]Circa haec tempora exorti fuerunt diversorum ordinum sectatores scilicet Templarii, Hospitalarii, Cistercicus, Grandimont, senodochia pauperum, conventus sanctimonalium, coadunatio leprosorum, quaedam congregatio novorum canonicorum per ecclesias quoque et per villas heleemosinam publice semel in anno vel plus donare pauperibus mos inolevit, et inceptum fuit per ecclesias dicere horas canonicas de Beata Virgine et de sanctis qui jacent in eclesiis.
[716]Anno M CC XXXII fuit factus terrae motus.
[717]Dominus Geraldus de Peyrasso miles et Jaubertus filius ejus dederunt mansum bordariam de Podio et alia apud Rillac, anno M CC XX. Ex mss. Grandimont.
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[718]Jordanus Bolfino dominus de Runecria Boffin[719] dedit omne jus quod habebat in burgo Sancti Silvestri et alia multa. Anno MM CC XXXII, praesentibus et laudantibus dominis Abone Ratherii milite domino de Monte Rocherii et G. Foucaud milite.
[720]Aymericus de Gains miles dat plures redditus Grandimonti. Anno M CC XXXVII.
[721]Helias de Copyat miles dominus de Sancto Perdulpho dat Grandim. mansum de Cabanis. Anno M CC LXXIV.
[722]Fulcaudus de Sancto Germano miles baillivus terre Abonis de Podio militis nuper defuncti dat priori et [--] Grandimontis centum solidos annuatim reddendos apus Auziacum Chavagnac etc. Iste Fulcaudus originem seu nomen dedit ut conjicio nobili [Stirpi---][723] de Foucaud de St Germain ab eodem dicto de Foucaud anno M CC XXVII. Ex eodem mss.
[724]Anno M CC XLIII Ludovicus rex Franciae misit G. de Malamort senescallum Lemovic., Petragor. et Caturc. diocesibus et fuit 1us senescallus rex Franciae a tempore quo non extabat memoria in partibus istis. Ex chronico mss. ab anonymo monacho Lemovicensi.
[725]Anno M CC XLIII Idib. Augusti vicecomes Lemovicensis obiit apud Brantosme recedens a Bordeilla quam obsiderat.
[726]Anno M CC XLII abbas Sarlatensis in dedicatione ecclesiae suae dum legeret XII lectionem in ecclesia sagitta fuit portuus quam emiserant monachi ejusdem loci, vel de consilio impiorum fuit emissa, ut dicebatur, et plures monachi propter fuerunt capti.
[727]Anno M CC XXIV Lemovicens. et Petragorici et omnes Aquitaniae principes, exceptis Vasconibus qui erant ultra Garunnam regi fidelitatem promettunt. Ex chronico monachi Sancti Martini seu Sancti Martialis.
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[728]Anno M CC LXXXII Bertrandus de Turribus turpissima morte moritur apud Petragoras confessus et vere contritus et planitus ab omnibus. Ex eodem mss.
[729]Anno M CC LIII, exercitus Lemovicensis fuit apud Corbafin. Castellum est X mill. a Lemovicis distans e quo originem habuit S. Vedastus Atrebatensis episcopos.. Not. fragm. Ex chronico monachi Sancti Martialis anno M CCC X exarato.
[730] XV kalendas martii anniversarium nobilium virorum Johannis de Royera et Petri filii ejus [----][731] Histor. e mss. Codd. Lemovicensis aliisque excepti. XII.
[732] VII kalendas octobris obiit Guitgo Foucaldi ex vetusto hagiol. et necrolog. S. Juniani Comodoliaci.
[733]Ludovicus de Comborn Jacobi episcopi Claromontani germanus abbas beatae Mariae Dolensis ad Augerim Sancti Petri de Conchis, et Sancti Petri Lemovic. ipsius stemma gentile in variis locis conspicitur, mixtum Combornens. et Rupiscavardi familiarum (ecartelé au 1 et 4 d’or à deux lions léopardés passans l’un sur l’autre qui est Comborn au 2 et 3 ondé enté d’argent et d’azur de 6 pieces en face qui est Rochechouart).
[734]Fulcaudus cui digno cellulam Sancti Petri quam restauraverat reddid., et regendam commisit Bozo comes Marchiae anno D CCCC LXXXVII. Vide tome IV, Gall. Christ.
[735]Homagium Petri de Belloforte comitis de Torena abbati Sancti Martialis, die XXVI nov. 1440, in presentia domini Johannis de Roffinhac militis et Bardesi Cocheti et bastardi de Torena etc.
[736]Notum sit omnibus … quod Almois Vigeria uxor Frederici de Royere militis ad anniversarium suum faciendum dedit Deo et ecclesiae Sanctae Mariae de Allodis ….. decem solidos in manso du Pomier sito in parochia Sancti Pauli. Actum anno Domini M CCL. Ista Almois, ut conjicio, erat filia Heliae Vigerii militis domini Castri Lucii, qui, anno
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M CC XXXV, dedit idem abbatiae de Allodiis unum sextarium frumenti annuatim habendum in manso suo de Pommer sito in parochia Sancti Pauli , ut fertur fol. 615, fragment. hujusce voluminis.
[737] Guido de Royere miles dedit abbatissae et conventui de Allodiis X solidos apud Le Pomier in parochia Sancti Pauli. Actum anno dominicae incarnationis M CCLX. (Iste Guido erat filius Frederici, ut conjicio).
[738]Epitaphium domini Goffredi de Pompadorio magni Franciae eleemosinarii Arnaci prope altare majus sepulti: Ci-git R. P. en Dieu Geoffroi de Pompadour etc. Castrum Pompatorium seu Pompadiorum inquit D. Estiennot a cujus dominio D. D. Eliae (d’Elie), nomen mutuati sunt, constructum fuit a nobilissimis dinastis Turrium, vulgum de Lastours et dictum Pompaturrium seu Pompatorium quasi Pompa Turrium, Pompe de Lastours ad gentem vero Elianam et pago Pictaviensi, ut conjicio, oriundam finiente saeculo XIII, transiit dominium castri Pompederii familia de Flamenc olim in Lemovicino inclita et nobili quippe ex tabulario Glanderiensi constat quod anno M CC XX aliisque D. D. Jaubertus de Flamenc erat dominus Pompederii.
[739]N. Audiberti Marchiae comitis 1° conjux et postea Kalonis de Pons. Ex Goffredi Vosiensis chronico, cap. LXXI.
[740]Carta Ademari de Segur vicecomitis Lemovicensis, pro abbatia Solemniacensi cui concedit mestivam exactam ab eo apud Chastel. Cujus rei testes sunt Joannes decanus ….. Aimericus de Malam., Elias Gureg[741], canonici Lemovicenses, Bernardus de Jaoyorac, Guido Blanx, Chastardus Marcelli, Petrus Lamberti milites ….. Actum apud Solemniacum, VII kal. Julii, anno Incarnationis 1196, domino Hugone tunc abbate Solemniac., Anglorum rege Ricardo, Philippo Francorum rege existentibus.
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[742] Anniv. Fulconis de Royera militis (Royere d’azur à trois demi vols d’or – D’Estiennot) ex necrologio Salemniac.
[743] Anniv. Robberti de Marton militis (De Marton ou de La Martonie, de au lion rampant – De Estienot)
[744]Carta Geraldi de Fractito canonici Lemov. et P. G. fratris sui et A. matris suae pro abbat. Solempniac., remittunt abbati et monachis medietatem capellaniae Vicani etc. Testes sunt A. prior Sancti Johannis de Cola et F. Roder prior [D--mpn.] [745], et P. Vigiers et P. deu Barry et Hel. Sacrista ejusdem loci, B. de Jaunac, Guido de Petragoris, W. Jordani, B. de Roeria nepos ejus, postea dominus S. Lemov. episcopus apposuit sigillum suum, nobilium quoque virorum ad majorem firmitatem voluimus sigilla apponi. Actum in capitulo Solempn. XV cal. Martii, anno incarnati verbi M° C° XC° V°.
[746] (Carta) Stephanus Folcaldi ecclesiae Sancti Augusti Lemovic. terram quae vocatur à Las Borias, et quod ad ipsam terram pertinens est molendinum usurpavit et violenter preoccupavit reclamantibus et conquerentibus ejusdem ecclesiae fratribus deinde vero meliori usus consilio quod male aegerat penitendo damnavit et censum priscriptae (sic) ….. juste tulerat ecclesiae cujus juris erat sos per restituire curavit, quo etiam defuncto propinqui sui qui ejus terram heritaverunt contempto sacrilegii [rea----][747], hanc terram praescriptam suo dominio possidendam subdiderunt vide licet Abbo de Bernolio et Raimundus de Bernolio et Umbertus de Bernolio tandem resipiscentes pro salute sua et parentum suorum caelam concupiscentiam coercuerunt et recognito jure ecclesiae in manu abbatis Stephani … reliquerunt etc.
[748]Villelmus Fumelli abbas Sancti Stephani de Vallibus in diocesi Santon. Ann. M C XC VIII.
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[749]Antiquitates in pago petragoricensi ex diocesibus Petrocoriorum ec Sarlatensium Benedictae.
Cap. I
Abbatia Sancti Sicarii et Sancti Petri Brantosmae ad Dronam v. Brantosme construitur et dotatur a Carolo Magno imperatore qui, anno D CC LXIX, ut notat vetus chronicon seu melius anno D CC LXXIX ex Reginone, lib. 2, et quidem eo in loco quo Rudera extabant delubrorum ut notat Puteanus in Histor. Petrag. mihi fol. 54 coenobii Brant. fundamenta jecit Sanctissimi Innocentis corpus v. (vulgo) socarii Brantosmensi coenobio cessit quod papa romanus suo patri dederat ut refert idem Regino et notat authentica Brantosmens.
Recensetur in consilio Aquisgranensi anno D CCC XVIII et tantum imperio ac imperatori debet preces. Vide Probat. infra.
Forte illud absolvit, abbata restituit aut nonnulla praedia cessit Pipinus Aquitanorum rex Ludovici Pii filius quem et ejusdem coenobii fundatorem appelant A. [750] autor vitae Sancti Genulfi Stradensis et Chronicon Malleacense.
Btantosmensem ecclesiam dedocavit Leo papa anno D CCC IV ut radunt et innuit autentica probat. infra.
Ludovicus Pius praedia nonnulla haud dubie coenobio Brantosmensi dimisit.
Eo in coenobio quiescunt corpora Sancti Sicarii Innocentis, Antibii abb. Sylani martiris Mennae et Gallae sororum de quibus postea.
Destructum fuit a Danis paulo post coenobium Brantosmens. et nullo de eo toto saeculo hoc est ab anno circiter D CCC XLVIII ad D CCCCL apud veteres mentio habetur.
Huic nobili coenobio abbates praefuere.
Sanctus Antibius fere 1us Brantosmae abbas, cujus ossa recondita sunt in capsa aurea et argentea inquit mss. Codex et super altare majus posita in qua scripta sunt haec verba Sanctus Antimus abbas, cujus vita cum mss. cod. Brantos. excedit etc., etc. Vide Catol. Abb. in Gallia Christiana, tom. 2.
f° 304 r°
Anno D CCC XVII, enumaratur in sinodio Aquisgranensi inter coenobia quae regi nec dona nec militiam debebant sed preces monasterium Brantosmae.
Anno D CCC XLVIII et aliis a Danis male agitur inneunte [---][751] saeculo sequenti vel hoc ipso desinente restauratur.
Alduinus de Limoges Widonis vicecomitis frater archisterio Brantosma preerat anno circiter D CCCC XC quo a fratre dura patitur quia ei in praedam suum coenobium dimittere noluerat, unde et in carceram trusus est a vicecomite et inde ereptus fit episcopus Lemovic., ab anno D CCCC XCII ad M XII ex meliori chronologia, restauravit abbatiam Sancti Martini Lemovic., in qua sepelitur. Vide Puteanum fol. 219. Cuinam regimen Brantosmensis coenobii Alduinus Lemovic. episcopus commiserit, non satis scio.
Sed et ipsas Brantosm. Asceterii possessiones Petragoric. comites usurpasse facile opinor et regimen nomine tenus futuris abbatibus contulisse.
« Sane quod comes Tolosanus hoc saeculo coenobium Bellilocense suae potestati addixisset et comiti Petragori in beneficio largitus esset, conqueruntur ascetae Bellilocenses, in consilio Lemov. anno MXXXI, super apostolatu Sancti Martialis habito. Idem de Brantosmensi contigisse probant ipsius Eliae comitis Petragori anno MLXXXX datae litterae, dicit quidem Elias comes quod coenobium Brantosm., abusione habitantium monachorum fere ad nihilum redactum erat ; accidit id haud dubie et incuria abbatum, imo et ignavia, ut ipse annuit.
« Anno MLXXX Helyas come Petrago. gehennales poenas abhorrescens, et electis Dei sociari optans, monasterium sancti Petri sanctique innocentis Sicharii, quod nuncupatur Brantosma, quodque sua ignavia minime regulariter regebatur, et abusione habitantium monachorum fere ad nihilum redactum erat, sub jure suo retinere timuit, ac votiis monachorum favere, ideoque consilio domini Guillelmi de Monte Berulpho, Petragor. sedis episcopi, et cleri ipsius, praefatum monasterium
f° 304 v°
abbati Casae Dei Seguino et successoribus suis ordinandum tradidi. Vide Gall. Christ., tom. 2, col. 1491.
« Inter abbates Brantosm. Enumeratur Petrus de Bourdeille suis commentariis notissimus.
Alii item bene multi, inquit D. Estienot, ex eadem familia abbatiam Brantosmensem quasi hereditario jure toto fere saeculo possedere, sub variis custodum nominibus Arnaldi Barbut anno 1625, et aliorum quos recensere negligo. Deinde et ipsi domini non redditibus tantum abbatia sed etiam nominibus insigniri ambiunt, eadem abbatialem auxere et ornavere. Verum quantum in aliis obsuerint, non satis scitur. Sane autenticas pene omnes ad castrum Burdeliense detulere, et ita cum ipsis familiaribus gentis suae cartis miscuere, ut nunquam deinceps ad tabularium Brantosmense delatae fuerint. Faxit Deus ut saltem aliquando suo loco restituantur maxime ipsamet Caroli Magni, Ludovici Pii, Pipini I et Pipini II Aquitaniae regum diplomata, cartularia, legendarium et vetera monumenta quam plurima quae in Burdeliensis familiae scriniis asservari etiam oculati testes me docuere.
[752]Locuples olim erat Brantosmensis asceterii supellex sacra in eo quippe etiam modo asservantur.
I. Corpus ss. innocentis Sicharii, quod Joannes papa VII, ad huc adolescenti, ut aiunt, Pipino Brevi, sed ut probabilius mihi videtur, alias quis de summis nontificibus, anno circiter 760 contulerat. Hujusce innocentis memoria recolitur in vetusto Brantosmae hagiologio VI non. maii, et v. id. octob.
II. Corpus sancti Silani martiris, IV nonas januarii passi de quo vide vitam sancti Frontonis et histor. Putaneam. Ipsius memoria recolitur in hagiologio ms. Brantosme, IV non. januar.
III. Corpus sancti Antimi, seu Antibii Brantosm. abbatis, hujusce pii confessoris translatio recolitur in hagiologio mss. Brantosmae, sed quo anno, quove autore haec facta fuerit, non me docuere Brantosmenses cartae.
f° 305 r°
IV. Item reliquiae ss. virginum quae simul cum corpore sancti Silani martyris, ad Brantosm. asceterium translatae fuerunt, XI kalend. Decemb., ut refert hagiol. vetus Brantosm.
Haec vero virgines sunt Menna et Galla, quarum sacrae exuviae reconditae sunt in theca altari Beatae Mariae super posita sed hae quo saeculo vixerint non satis scimus.
De quibus, sicut et de sancto Antybio abbate, ea quae tantum modo supra retuli scio. Sane in mss. codice Brantosm. olim omnium istorum ss. et ss. vitae ac translationes, et ad huc anno 1427 extabant, sed vetustiores abstulit dominus de Mucidan anglicus, ut notat instrumentum vetus. Reliquos pene omnes neoterici et commendatarii abbates dispersere.
In mss. codice Brantosm., cum aliis totius diocesis beneficiis haec ad nominationem domini abb. Brantosm. spectantia enumerantur.
Extra monasterium sunt hi prioratus in diocesi Petragoric.
Prioratus sancti Nicolai. Prioratus d Condaco. Prioratus de Boursaco. Item de Monteagrerio. Item de Marolio. Item de Mauzaco. Item Sancti Fidis de Longo Vado. Item sancti Bibiani
In diocesi Burdegalensi
Prioratus de Garda
In diocesi Xantonensi
Prioratus sancti Laurentii
In diocesi Lemovic.
Prioratus de Perpezaco. Prioratus sancti Georgii du Ruppa
In diocesi Sarlatensi
Prioratus sancta Luciae qui licet antiquitus teneretur per monachum, nunc per saecularem clericum detinetur.
In diocesi Ruthenensi
Prioratus de Claris Vallibus. Prioratus de Issena. Prioratus de Sodots.
Item sunt quatuor prepositi claustrales dicti monasterii sunt: prepositus de Perducio, prepositus de Podio Archambal, prepositus de Pruneriis, item de capella Montis Morelli
f° 305 v°
quarumquidem administrationum praepositatuum collatio ad abbatem noscitur pertinere. Sunt etiam in dicto monasterio de presenti XX monachi et hactenus consueverunt esse de XX ad XXX , quia non est certus numerus eorumdem.
[753]Cap II
Monasterium Serelatensium, vulgo Sarlat
Initium habuit a sancto sacerdote Lemov. episcopo, finem vero et consummationem aut a Pipino Brevi aut a Coralo Magno imperatore. Ista tradunt et non probant. Eidem monasterio sancto Salvatori sacro quidquid habebat aut habere poterat in dominio oppido Sarlatensis vel in ipso monasterio dimisit Bertrandus comes Petragoriorum. Seriem ver abbatum variosque hujusce archisterii eventus recensuit Armandus Gerard Serelati canonicus et ex ipso accepere et publici juris fecere Sanmarthani in Gallia Christ., tom. 3 et 4.
Jam exciderat istud coenobium aut nondum extabat ann. 817 quippe non enumeratur in serie monasteriorum concilii Aquis Granenesis quae imperio debent militiam dona et preces.
De ipso meminere vetera hagiologia, ut hagiologium Lemovicense.
[754]Abbatia beatae Mariae de Liguria vulgo Ligueux
Sanctimonalium O. B. In silva Liguriensi a qua nomen habet sita est VI milliaribus a Vesunna Petrocoriorum totidemque ab asceteriis Brantosm. et Cancellata distat duobus vero a castro Agonaci et castro episcopi. Conditur ut tradunt a Carolo Magno imperatore qui eidem Parthenoni brachiam sancti Simeonis episcopi Jerosolimitani tradit. At de hoc parthenone apud veteres altum ubique silentium
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in ipsius ruderibus (si quae extabant) Geraldus de Ligurio et Maximina abbatissa primitus aedificaverunt locum ad serviendum Deo inquit mss. Cod. Ligur., anno circiter 1114 de consensu Wllelmi Petragoric. episcopi et donatione Heliae de Bordella[755], Iterii de Turre, et aliorum, ut patet ex ipsius episcopi litteris XV cal. Maii luna 1a, epacta 4a, anno 1115, episcopatus domini Willelmi ann. XI.
Domnus vero Geraudus innquit mss. Codex Liguriensis, sicut bonus pauper, de terrenis exutus, sed, sicut credimus, de spiritualibus vestitus, in silva quae Ligor dicitur, hospitatus est, propter exemplum vitae suae, multi fratres ad eum convenerunt, multaeque sorores.
Diu fratres ibidem simul et sorores Deo obsequim praestitere et ad annum fere 1200 quo abbatissa et sanctimoniales cum paucis fratribus coenobium ipsum incoluere.
[756]Geraudus vero iste ipse est dictus de Sala (quod oppidum vicinum est de Ligurio) qui Absiae in Gastinia, allodiorum Dalonae, Bulii, sedis Brigonis et castellariorum coenobiorum fundamenta posuit, Tucionum item et alia quaedam sanctimonialium monasteria extruxit, cujus vitam ex mss. Codice castelleriorum in Pictonibus in qua vixit domo erectam expectes ab erudito nostro D. Joanne Mabillon cum vero legem benedictinam aliis quae erexit coenobiis observandam ac custodiendam tradideret, sacile patet, quod et sub eadem suos et suos Ligurii fratres et sorores militare voluerit. Vixit pius pater Geraldus anno 1120 ut narrat vita citat, et ipsius meminit necrologium Solemnaciense XVII cal. maii his verbis: Obiit Graldus eremita item et XII calendas maii.
De parthenone autem Liguriensi bene meriti fuere:
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D. D. Elyas de Burdelia et Ebolus filius ejus qui pro salute animae suae et Viernae sororis suae et aliorum parentum dederunt partem silvae Liguriensis decimam partem pasquerii. Infra, probat.
Petrus de Turre, Petrusque filius ejus qui dederun partem suam quam habebant in loco Culto et in silva Ligurii et pasquerium porcorum. Infra probation.
[757]Helias de Bournel, et Guilhelmus frater ejus villicationem suam in omni terra quam domini sui dimiserant monasterio Liguriensi cessere. Infra probat.
Stephanus Agarneneus dimisit quoque monasterio Liguriensi totum id quod habebat in quodam fevo. Inf.
Arnaldus de Pozoles, et Guillelmus filius ejus, quittaverunt villicationem suam quam in loco Ligur. Inf.
Alanes quaedam filia Ramnulphi, et maritus ejus Marbonius dimiserunt monasterio Liguriensi omnem rectitudinem quam habebat in loco. Infra probat.
Helyas vero Ramnulphi filius predictae Alanes dedit conventui de Ligurio, in fevo de la Forest, totum quod fuerit necessarium praedicto conventui in dicta silva et alia quaedam. Inf.
Liguriensi vero parthenoni abbates praefuere quae sequntur :
1° Maximina quae cum B. Geraudo aedificavit aut restauravit domum Ligurii anno 1115. Si sororibus ac fratribus praeesset aut fratres tam ipsae quam aliae, et sorores regerent non nobis compertum est quippe vix ullae autenticae ab anno 1120 ad anno 1200 datae extant in tabulario Liguriensi, brevi pontifio excepto quod recensent domini Sanmarthani in Gallia Christiana, tome IV.
2° Beatrix de Podio Maximinae succedit
3° Nadea de Bordelia memoratur Ligurii abbatissa anno 1234, et eam ad annum fere 1263, sedisse opinantur sorores nostrae (vide Hist. domus Bordeliensis).
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4° Almoïs etc. Vide tom. 2 Gall. Christ. Hodie Anna 1774. Huic parthenoni praeest N. Caussade de la Marthonie.
Caput IV
Vetus abbatia Sancti Sori de Terracinensis vulgo Terrasson.
[758]Construitur a Sancto Soro sancti Amandi et sancti Cypriani discipulo qui quidem primum in coenobio Genoliacensi, sub abbate Canali monachus, deinde Terracinense coenobium, opem ferentibus ss.Jocundo Lemovicarum principe, Pelagia conjuge, et Aredio filio; ut referunt ipsius sti Sori acta, Goffridus Vosiensis et Bernardus Guidonis in chronicis.
Destructa fuit haec abbatia in bellis ducum Aquitaniae, et Danorum incursibus, saeculo X ineunte, aut IX finiente ; restauratur ac anno MCI ab Ademaro de Sto Riberio abbate, archisterio sancti Martialis subjicitur, ac deinceps paret, ut refert mss. codex sancti Martialis.
Extat hujus sancti Sori vita mss. in nonnullis legendariis sancti Martialis Lemovic., et eam edidit P. Labbe in Bibl. sua mss, tom. 2.
A comitibus, ut tradunt, Petragoricensibus, resarcita fuit finiente saeculo IX, vel ineunte X. De ipsa vero etiam bene meriti fuere vicecomites Turenniae, domini de Turribus.
Huic autem asceterio abbatis fuere sanctus Sorus fundator, sanctus Aredius Attanensis.
Sanctus Astedius, sancti Aredii nepos, ac in coenobio Vosiensi sepultus, ubi a fidelibus, ut sanctus colitur. Infra probat.
Geraldus abbas sancti Sori, temporibus Philippo Francorum regis, memoratur in litteris Gaufredi de Salagnac, quibus nonnulla praedia dimittit coenobio Vosiensi etc. (vide tom. II Gall. Christ.). Hodie anno 1774, dominus Dussault praeest huic abbatiae.
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[759]Caput V
Monasterium Yssigiacum vulgo Issygeac
Quo primum anno extiterit haud satis compertum habeo sci autem quod decanatuserat in quo VII aut plures monachi sub regimine decani et obbedientia abbatis Sarlatensis et vivebant ann. 1317 quo decanatus mensae abbatiali adjunctus fuit simul et episcopali monachi vero Issigiacenses numero VII facti sunt canonici et almutio cucullam commutavere ann. 1486 annuente legato ut refert Armandud Geraldi in Chronico Serelatensi.
Solo aequatur coenobium Yssigiacense ad novatoribus ann. 1574 simulque cum ecclesia et oppido Serelatensium dura patitur quipped Franciscus de Salagnac qui ad Yssigiacum uti ad arcem munitam confugerat coacus fuit ad deditionem ut fuse narrat Armandus Geraldi in citato chronico.
[760]Caput VI
Monasterium D’Aillaci
Autores habet abbatem et monachos Caduinenses qui ipsius fundamenta praefecere ante ann. 1140 opem ferentibus vicinis d’Aillaco toparchis hactenus extabat et in eo monachi sacra faciebant ann. 1486 et saeculo insequente transiit ad statum simplicis beneficii et modo superest tantum basilica satis ampla et elegans alia aedificia regularia diruere segreges.
[761]Caput VII
Abbatia Turturiacensis deu Turturacum vulgo Tourtoyrac
Conditur anno M XXV a Widone Lemovic. Vicecomite et Yma conjuge ut notant Goffredus Vos. et alii.
Huic coenobio praefecere abbatem Richardum filium suum, ut tradunt, et fratrem Ademari vicecomitis qui quidem Ademarus et Senegundis ejus uxor, Petrus et Sulpicia ipsius conjux bene multa praedia contulere
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in eo coenobio erant olim fere XL monachi , ut notat mss. Codex Petragor., vide Putaneam Hist. Petrag. mihi fol. 4 part. 2a, et quidem hic autor Richardum Uzercae simul et Turturiaci abbatem Widonis vicecomitis et Ymae filium Ademarique fratrem fuisse scribit sed quo id fultus fundamento vasserat haud satis novi nec enim id innuent Vetus Chronicon Uzercae, aut Widonis litterae (infra).
Turturiacensi vero coenobio abbates praefuere :
1° Richardus de Limoges Widonis vicecomitis Lemovic. filius Ademari item vicecom. Lemovic. frater primus abbas et fere fundator Turturiaci anno M XXV abbas simul et Uzercae.
2° Stephanus. 3° Willelmus. 4° Guido. (vide tom. 2, Gall. Christ.) 5° Elyas de Comarcha inquit mss. Codex Uzerchensis abbatiam Tusturiacensem injuste et violenter obtinuit, hoc est nescio et forte renitente Bernardo de Albarocha Uzercensis coenobii abbate cui Tusturiacense coenobium suberat electus est in abbatem, sed ipsum confirmare noluit praefatus Uzercae abbas et tandem (inquit mss. Codex citat) ob obedientiam et subjectionem promittere coactus fuit abbati Bernardo et successoribus suis coram Geraldo Lemovic. episcopo et multis aliis. Ita vero postea abbati Uzercensi adhaerit ut ter cum ipso et Gauzberto de Mirabel ad praesentiam Luci et Eugenii summorum pontificum Romam perrexerit, quosque autem Tusturiaco praefuerit haud scimus vix enim ulla ad hoc saeculo quod neoterici simul cum mystagio et sacra suppellectite expilavere.
Pastor numeratur Tuturiaci abbas anno circiter M CCCC saeculo insequente fere solo aequatur ab haeriticis et ipsius praedia ac possessiones quisque sibi adjudicat
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aliquot annis hoc ipso anno 1635 vel circiter adjunctum fuit hocce Tusturiaci coenobium congregationi R. p. Fuliensium sed jam diu ab ipsa si junctum fuit modicis id ad sustentationem monachorum redditibus exigentibus illudque modo vix ullus ipsam Tusturaci domum monachus incolit, amplis tamen olim praedis ac possessionibus gaudebat ac fruebatur ut innuut Widonis Lemovic. comitis literae quas, infra. Sed at in eodem coenobio quondam XXX monachos etiam et plures sacra fecisse et Domino fabulatos esse refert mss. Codex Petragoric. Praecipua beneficia ad nominationem domini abbatis Tusturiacensis spectantia recensentur in litteris Widonis comitis hujusce domus fundatoris quas, infra. Ac nepotes in Tusturiacensi basilica sepultos fuisse tradunt. Item et quosdam e gente DD. De Turribus vulgo de Lastours, item et ex familia domini de Leronio vulgo Leron sed et ex stirpe DD. De Bré et de Roschiac in eadem Tusturiacensi aede quiescere fama est. At horum coenotaphia si quae olim extiterint periere. Simul cum aedificiis ita ut monasterium istud mutatum sit ab illo et qui ipsum ex antiquo noverit modo etiam tum cum invenerit adhuc requirat.
Caput VIII
Vetus abbatia Sancti Frontonis Petragoriorum Vesunnae
Conditur a chronopio etc., ut tom. 2 in Gall. Christ.
Circa annum M XXX grande jurgium exartit inter Audebertum Petragoric. comitem et Geraldum de Gourdon pro immunitatibus abbatiae Sancti Frontonis et monetae cudenda anno circiter M LXV aut M LXX. Guinamondus casae Dei monachus preclaram architecturam sculpsit impensis Stephani Iterii canonici super sepulchrum Sancti Frontonis.
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An. M C IX Guillelmus de Albarocha episopus Petragoric. et sancti Frontonis abbas fiendum cedit de consensu capituli sancti Frontonis coenobio Caduini aedificando.
An. 1137 vel circiter domus Magagii sncti Frontonis quae erat in claustro ab Elya comite de Bragerac confracta est inquit Chronicon vetus ep. Petragoric.
An. circiter M C LX habuit rex Angliae Henricus ex thesauro ecclesiam sancti Frontonis tabulam argenteam XII apostol., inquit Vetus Chron. Praesulum Petrag.
An. M CC L quod autem
olim monachi benedictino coenobium illud incoluerint saecula ipsa in quibus
conditum fuit et soli tum erant monachi legi benedictae adscripti invicte
probant ni fallor, et quidem his semper aut fere semper episcopi
Petragoricenses uti abbates praefuere, ita et san. Eparchiano Engolismae
praesules Engolismenses et alii plures verum quo seculo monachismum exuerint et
canonici saeculares facti fuerint, haud satis scio, nec me id autenticae Sanfrontonianae
(quas evolvi et quae pauca sunt) docuere visuntur etiam nunc claustra integra
capitulum domus hospitum et domini abbatis, modo domini episcopi Petrag.
apparent etiam quoque in claustris coenotaphia quaedam sed. episcop.
Petragoricensium aliorumve nobilium ibidem sepultorum vix ullum discernitur.
Basilica ampla est ad instar Engolismensis Soliacensis, Solempniacensis per turritas fornices distincta, sarta tectaque extat at tumuli praesulum aliorumves nobilium periere hosque ut tradunt segreges simul cum cartis libris mss. sacraque suppellectite aut flammis absumpsere aut Neracum aliove detulere.
Crypta alim erat amplissima, cujus pars aliqua hactenus superest in qua juxta altare visitur coenotaphium marmoreum congit. IV aut V pedum viri haud dubie nobilis et forte sancti, sed cujusdam sit haud scitus
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[762]Caput IX
Monasterium beatae Mariae de Fontanis
Monialium Fontis Ebraldi vulgo Fontaines en Perigort.
Situm est in paludosa valle dicta Le pas de Fontaines milliaribus tribus ab oppido Valeta IV aut V a Brantosma, duobus vero a Rupe Bovis Curti distat ad ripam vero Lisonae fluvioli quo anno initium sumpserit haud satis scitur sic autem quod ante annum M C XXII quippe pius Robertus Arbrussellensis optimus semini verbais dum in pago Petragorico evangelium praedicaret inquit mss. Codex Fontanensis accepit quaedam praedia et istud de Passu de Fontanis eo in loco priorissam posuit et moniales sorores domina Petronilla abbatissa Fontis Ebraldi.
Quinam vero censendi sint hujusce parthenonis fundatores haud facile quis sententiam feret, quippe quasdam possessiones dimisere domini de Valeta plures autem domini de Rupe Bovis Curti, quos utique bnefactores praecipuos et fundatores habent nostrae santimon. Fontanenses.
Toparchae quoque de Villabosci vulgo de Villeboys olim in solo Petragorico nobiles praedia bene multa nostro Fontium parthenoni contulere ut docent authenticae paucae quae supersunt quasque segreges nescio quo fato igne non absumpsere, coenobio, bene omnino meriti fuere, quodquod habebant juris et dominii tum ipso in quo est monasterium solo tum in aliis cessere ac plura alia in puram perpetuamque eleemosinam sororibus dicti loci contulere.
Item domini de Bordelia quosdam redditus censusque dicto Fontium parthenoni dedere.
Sed et comites Petragor. dictis sororibus, vel concessa vel ab ipsis acquisita, in comitatu firmaverunt et libere ac pacifice possidenda concessere, iteratoque haec
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omnia rata habuere D. D. Taleyrandi e quibus nobilium stirpibus ortae virginis in Fontium coenobio vitam sanctimonialem professae sunt.
Nonnullus e gente D. D. de Rupe Bovis Curti in ecclesia Fontium sepultos esse, facile opinor. Itemque e familia Bordeliensi, Maroliensi, Valleta etc., at modo horum mausoles si qui erant non apparent, necrologium Fontium et pleraque autentica periere, vix ullus veterum de rebus Petragor. scripsit aut ipsorum chronica excidere, ideoque conjicere quidem licet at non probare. Desunt enim ad id vetera monumenta et si quae ad huc sunt in scriniis nobilium, quae nulli patent cum blactis et tineis pugnant juxta Fontium coenobium et in ipso Rupis Bovis Curti oppido extat collegiata canonicorum modo saecularium ecclesia quae et ipsos dominos de La Rochebeaucourt habet fundatores aut praecipuos benefactores. Hos initio fuisse monachos fama est et Almatium pro cuculla induisse anno circiter M C L et quod certum sit et sine formidine apposito asserendum non occurit.
Inde vero tantum arguitur olim hosce dominos de La Rochebeaucourt simul pios ac locupletes extitisse. Jam vero haec familia a saeculo et amplius defecit et ad alienas transiit, sicut et Valletensis.
Junctum erat societate precum beatae Mariae Fontanensis coenobium cum coenobio sancti Petri et sancti Sicharii de Brantosma. Item cum Cancellatensi, Liguriensi, Terracinensi et aliis.
[763]Caput X
Monasterium Temolacense vulgo Temolac
Conditur a sancto Eparchio vel ipsius nepotibus eo in loco in quo ipsemet sanctus Eparchius lucem aspexerat ac san Eparchiano Engolism. Asceterio subjicitur forte a felice
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Aurelo, seu Aureolo et principia sancti Eparchii parentibus, qui et eidem coenobio initia dedere ac in eo sepulti fuere.
Coenobium istud a dominio sancti Eparchii avulsit Grimoardus Engolismens. episcopus et germano suo Aymerico Moyedunensi duci tradidit, ut narrat Ademarus in chronico.
A Sarracenis, ut tradunt, dirutum, restauravit Karolus Magnus imperator, vide Puteanum. Cessitque pretiosam J.Ch. vestem.
Haec traditio hactenus tulit, sed quo fulciatur haud scio. De hoc enim Caroli dono et Temolacensis coenobii restauratione solent veteres, id quidem asserit mss. Petragoric. Codex anno circiter M. D. exaratus, at nec senectutem autoritatis nec autoritatem senectutis habet quae si ita forent, Ademarus de Chabanis sancti Eparchii Engolismens. (cui semper paruit Temolacense coenobium) haud in chronico suo praeter misisset plura quippe de coenobiis Sti Martialis Lemovic. in quo monachum induerat et Sti Eparchii in vixit, et quidem minutiora memorat. de hac autem restauratione Temolacensis domus, et sanctae vestis a Carolo Magno cessione ne ullum quidem verbum facit, at de hac traditione satis.
In coenobio Temolacensi plures olim monachi sub prioris aut praepositi regimine domino famulabantur, et saltem XII, ut refert mss. Codex Petrag. qui quidem in san Eparchiano Engolismae asceterio vota vovebant, et a domino abbate ad nutum mittebantur et revocabantur, tum ipse praepositus, tum monachi.
Conqueritur citatus Adhemarus in chronico quod coenobium Temolaci Grimoardus episcopus Engolismensis depopulatus sit.
De illo bene meriti sint comites Petrag., item domini de Bordelia et alii.
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Saeculo vero XVI a segregibus male actum fuit istud coenobium, qui quidem ipsius aedificia evertere, cartas surripuere, possessiones nobilibus cessere et ita monachi hinc inde vagi ac profugi facti sunt, domus vero census tam tenues ut deinceps ne ullus quidem monachus illud incoluerit, ac ad statum beneficiorum simplicium transierit.
Extant in tabulario saneparchiano nonnullae pro coenobio Temolacensi cartae et recensetur istud coenobium in brevibus apostolicis pro coenobio Sti Eparchi datis.
Hujus quoque coenobii mentio habetur in vita Sti Eparchii Engolismens. bibl. Labenae tom. 2, edita quaeque in variis legendariis mss. reperitur.
[764]Caput XI
Vetus abbatia Sancti Amandi
[765]Ab ipsomet sancto Amando, sancti Sori et sancti Cypriani socio, conditur prope Terracinense oppidum, ut refert ipisius sancti Amandi vita. Vide Puteanum . Sed fide sesto penes autorem.
Et quidem is sanctus Amandus omnino alius est ab aliis ejusdem nominis duobus, quorum alter in pago Engolismensi, et sylva Buxitana, de consilio sancti Eparchii monasterii Sancti Amandi Buxitani, vulgo St Amand de Boisse, fundamenta jecit. Hic sanctus amandus dicitur Burdegalensis.
Alter Sanctus Amandus, ad ripam Vigennae, coenobii Comodaliacensis fundamentum posuit:
Sanctus vero Amandus noster, e territorio Lemovicensi oriundus, monachum induit in coenobio Genoliacensi, in quo, cum aliquanto tempore conversatus esset, et ad eum multi confluerent, solitariam vitam appetens et a turba alienam, locum idoneum ad ripam fere fluviorum Vezerae et Curreziae situm prope Terracinum delegit, ibique cellulam construxit, cumque plures ad eum concurrerent
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ut sub ipsius regimine in via Domini proficerent, ecclesiam et cellas et alia necessaria fratribus construxit, ac coenobii sui, deinde sancti Amandi dicto initium dedit.
Caetera leges tum in ipsius sancti Amandi vita, tum in veteribus dioecesis Petragor. breviariis .I. februarii, tum etiam in vitis ss. Sori et Cypriani. Quodnam sit autem Genoliacense coenobium, non novi, nec me docuere rerum Petragoric. eruditi, peritique D.D. de Montauzon et alii. Sane in dioecesi Petragor. prioratus Genoliaci nullus modo superest, nisi forte ille ipse sit de Juniaco, seu Jouniaco dictus.
Vetus hagiologium Brantosmense, ab annis quingentis saltem exaratum, VII calend. julii, memoriam habet sancti Amandi in pago Petragorico denati, quem et confessorem et episcopum appellat. Qui si noster sit Amandus, sane in dypticis Petragor. episcoporum hactenus editis omissus fuit.
Quod vero sanctus Amandus noster saeculo VI finiente, aut VII ineunte vir multae sanctitatis, et totius gloriae capax, denato Chronopio Petragor. episcopo suffectus fuerit, quid obstat. Quin imo juvant et tempora; nec enim ullus Petrocoricum praesul occurit ab anno D ad annum fere DLXXXV, Chronopium quoque sedisse anno LXXX improbabile est. Haec autem refero, ut sint legentibus occasio melioris inquisitionis.
[766]Caput XII
Vetus abbatia Palnatensis vulgo Paunat
[767]Conditum a Sancto Eparchio, et Santo Martiali traditur, ut refert D. Joannes Bandel, socius Sorbonicus et Lemov. officialis v.c. et eruditus in tractatu quem edidit cuique titulus est : La devotion envers St Martial.
Huic coenobio praeerat anno DCCLX, abbas Adalgasius et X monachi inerant, ac in eo domino famulabantur, ut notat Putaneus. Hoc anno, vel paulo post, solo aequatur a
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Danis vide litteras Agionis, abbatis Vabrensis, editas in Histor. comit. Tholosan. Catelli, et Putaneum, sed pro Pabnato lege Palnatum.
Monasterium istud Frotarius Petrag. episcopus anno circiter 970 a Carolo Francorum rege liberam esse obtinuit et praecepto regali firmari …
… Interpositis vero temporibus locus iste, ob paganorum infestationem desertus factus est et ad nihilum redactus. At ipse idem Frotarius rogatu abbatis Sancti Martialis Lemovic. et monachorum ibidem Deo servientium, Palnati coenobium praefatum restaurat, et ex regali et episcopali precepto statuit ut idem Palnati locus ab omni rigore ecclesiastico sit absolutus et immunis, ac sit etiam monachorum ibidem Deo servientium pro statu omnium ordinum.
Ratum id habuit Carolus rex, quo regente basilicae istius Palnatensis dedicatio facta est in mense junio.
David quidam (quidem) et Benedictana Davidis uxor asserunt se coenobium Palnati aedificavisse et dedicavisse, ceduntque ad ipsum monasterium cum suis officinis, cellulis, villis et omni suppellectite, officinis, piscatoriis, pascuis, aquis, aquarumve dicursibus, omnia et ex omnibus totum et ad integrum, quantum ad ipsum monasterium aspicit. Facta fuit cessio ista mense febroario anno IV regnante Carolo imperatore, ut referunt litterae cessionis.
Guiguo tractans de Dei timore, pro remedio animae genitoris sui Frodini, matris suae Vulsianae, fratrum que suorum Arnaldi et Ragamfredi, Abboni abbati et monachis de Palnato, quasdam res sitas in pago Petragorico, in lentena Albucense, et villa quae dicitur Miliacus, ecclesiam videlicet Stae Radegundis, cum aedificiis, terris, vineis, silvis et pratis, aquis &c. Cedit item alia quaedam
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quae referunt litterae, mense januario anno 1°, regni domni nostri Caroli regis Aquitanorum.
Quinam sint isti David et Guiguo, fateor haud satis novi, facile tamen opinor hosce Petragor. territorii toparchas et praepotentes fuisse.
“Tres viri nobiles Arnaldus et Pontius de Monteauzé, et Willelmus de Brolio dederunt Deo et Sto Martiali et loco Palnatensi, ecclesiam sui juris, quae dicitur Cella in pago Sanctonico sitam juxta fluvium Né, terram VIII modiorum, molinare, et alia quaedam quae recensent litterae cessionis, Fulcone comite Engolismensi praesente et aliis item viris nobilibus.
Elyas comes Petrag. ecclesiam Sanctae Marthae et Sti Sylvani, et omnia quae ad jus illius pertinebant, dedit Deo et Sancto Martialis et monachis Palnatensis coenobii, seu potius sanctimonialibus B. Mariae Santonensis abstulit.”
Ea in ecclesia Sti Sylvani olim Domino famulata fuere sanctimoniales virgines, quo vero pacto istud coenobium extiterit, vid. infra.
De hac Elyae donatione conquestae sunt B. M. Xantonensis moniales, apud episcopos Petragoric., tandem vero haec Sti Sylvani ecclesia restituta fuit praefatis monialibus Santon. et coenobio Palnatensi abbata.
Petrus Sti Martialis Lemov. abbas providens utilitati domus Palnatensis, eidem dimisit bailiam quam Geraldus Boso tenuit, ut refert mss. Codex S. Martialis.
Memoratur in brevi apostolico Urbani papa II, Xantonis, idus aprilis, anno MXCVII, pontificatus anno IX dato, et monasterium appellatur”.
Ex mss. vero et antiquo coenobii Sti Martialis regesto patet quod in dicto Palnatensi coenobio XVI monachi sub regimine praepositi domino obsequebantur.
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Suberant autem ipsi praeposito Palnatensi prioratus et priores quinque.
I. Prioratus de Flisco, vulgo de Flaix, in quo solus erat prior. Huic prioratui Taleyrandus Stae Romanae ecclesiae cardinalis, testamento die 16 januarii, anno M. CCC. LXIV condito, legavit L florenos auri prioratui de Flexu, inquit codicill. legamus L. florenos auri.
II. Prioratus de Tarat, in quo est prior cum uno monacho, cui providere tenatur in victu et vestitu.
III. Prioratus de Ribanat, in quo est prior cum uno socio.
IV. Prioratus Sti Nazarii, in quo est solus prior sine socio.
V. Prioratus de Monte Falconis, in quo etiam est solus prior.
Isti quinque prioratus pertinent ad praepositum de Palnato inquit mss. Codex Sti Martialis Lemov. et mensae forte priorali adjuncti fuere.
Hoc anno 1676 quo scribo, Palnati praepositus est Emmanuel Theodosius de la Tour d’Auvergne, cardinalis de Bouillon, et magnus Franciae eleemosinarius.
[768]Caput XIII
Monasterium Sti Eparchii et Sti Martini
in Petragorico, in quo modo sunt R. P. predicatores
[769]Ab ipsomet ut tradunt, conditum fuit Sto Eparchio, testo Bernardo de La Guionnie, vulgo Bernardo Guidonis, episcopo Lodevensi (vide Putaneum), et Sto Martino dicatum, ad illud coenobium saeculo IX ad huc integrum et a Danis nondum dirutum, Wlgrini comitis filius, anno 850, cranium Sti Dionisii martyris et primi Parisiensis episcopi asportavit, ut fidem fecit vetus inscriptio, anno 1597 inventa, quam refert J. Putaneus.
Data fuit haec vetus abbatia pp. canonicis Sti Joannis de Cola, forte a Reginaldo de Tiviers, coenobii Sti Joannis fundatore, et Petragor. episcopo, circa annum 1083
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qui et ibidem quosdam canonicos intituunt sub regimine prioris.
Anno vero 1241, data fuit Iterum a Petro de St Astier, Petrag. episcopo, de consensu prioris, canonicorumque Sti Martini et Sti Joannis de Cola, haec vetus abbatia Sti Martini pp. Dominicanis predicatoribus, qui et ibidem sedem fixere.
De cranio sti Dyonisii Parisiensis, anno 850 (dequo supra), fidem facit vetus inscriptio, quam leges probati Historiae Putaneae. De ipsa vero an omnina sincera sit, tu sententiam dices.
[770]Caput XIV
Vetus abbatia Genoliacensis
Jam extabat saeculo VI innuente quo eidem praeerat abbas Canalis et ad illud confugere SSti Amandus, Sorus, Cyprianus, ut referunt vitae ipso rum et breviaria mss. Petrag. (vide Puteanum) eo quoque in coenobio monachum induisse tradunt Sanctum Clodoaldum Clodomiri filium, vulgo St Clou, et aliquot annis latitasse tum cum a regia curia exularet, furoremque avunculi regis Clotarii fugeret. Verum quo pacto haec cum ipsuis sancti vita et actis ac cum ipsa traditione diocesis Parisiensis cohaereant non apparet.
Quis ille fuerit abbas Canalis haud ex veteribus diocesis Petrag. monumentis ac mss. breviariis didici, sed nec quo autore, quove saeculo a fundamentis erectum fuerit coenobium istud Genoliacense, quo etiam in loco situm fuerit haud satis discernitur, facile tamen opinor non longe a Vezera et Currezia fluviolis Terracinensi oppido et coenobiis Sti Amandi ac Sti Cypriani hoc est in diocesi modo Sarlatensi at conjicio non assero.
Caput XV
Vetus monasterium Sti Cypriani in Petrocoriis
[771]Construitur ab ipso Sto Cypriano, Sti Sori et Sti Amandi socio cujus meminit Gregorius Turonensis de glor. conf. cap. 100, et festum agitur in mss. breviariis Petrocorensibus.
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Hoc autem monasterium quod nam fuerit quove positum loco haud scio si non est illud ipsum Sti Cypriani IV milliaribus ab oppido Serelatensi distans, quod a Danis destructum, et saeculo IX aut sequenti resarcitum, cessit canonicis regularibus divi Augustini, qui in eodem coenobio fere XXX sacra faciebant, et Domino famulabantur ut notat mss. Codex Petragor.
Extat in variis mss. et breviariis dioecesis Petrag. vita sancti Cypriani, abbatis, et ipsius meminere hagiologia mss. Casalis-Benedicti, Branstosmae, Exolduni, &c., V cal. idus decembris, his verbis: "sancti Cypriani, abbatis Petragorici magnae sanctitatis et clarissimi in miraculis viri". Hunc quoque plurimum veteres scriptores, Gregorius Turonensis et alii laudant.
Forte iste legem benedictinam non secules est, nec ipsi paruit. Cum tamen, ut tradunt annales Aquitaniae, sanctus Maurus initium dederit coenobio Albaterrae, facile opinor coenobia dioecesis Petragoric. omnia, vel fere omnia huic archimandritae, sancto videlicet Mauro paruisse, et regulam sanctam divi Benedicti suscepisse. Ita contigit de coenobia Sti Frontonis tum cum ipsius fundamenta posuit, aut ipsum absolvit Chronopius Petragoric. de coenobio Sti Sori, Terracin. et aliis, sane coenobium san Cyprianum nostrum saeculo VII saltem ineunte, benedictino ordini adscriptum fuisse, et regulam observasse, quae tunc sola vigebat, probant, ni fallor, ea quae de ipsius regulae promulgatione scribunt eruditi nostri D.D. Joannes Mabillon, dominus Philippus Bastide, et alii.
Saltem in bellicis Danorum, tumultibus periit istud Sancti Cypriani coenobium et forte citius. De eo quippe veteres silent. ab ipsius origine et obitu discipulorum sancti Cypriani, ad annum fere 980.
Plura de eo leges in Annalibus Sareletensium V.C.
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Armandi de Gerard, ecclesiae Sarlatensis canonici.
Saeculo elapso, coenobium istud fere solo aequavere neoterici cartas absumpsere et aedificia sus de que evertere.
[772]Caput XVI
Monasterium Caduinense, vulgo Cadouin
Olim monachorum nigrorum, paulo post monialium F.E. et modo cisterciensium initium habuit a Sto Geraudo de Salis e vico de Salis Petrag. diocesis orto cujus vitam e mss. Codice Castellariorum erutam expectes et petas a saecul. Act. Ss. Ordinis Joannis Mabillonii.
Caduinense praedium anno MXCIX Roberto et is praefato Geraudo dimisere Guillelmus de Albarocha abbas et monachi Sti Frontonis Petrag., ut patet ex cartul. Petrag. Vide Putean. Bene multa vero Caduinensi coenobio contulere domini de Beinaco, de Bironio, de Cunhaco etc. Unitur Pontiniaco. an. 1209 litigant abbates Pontiniaci et Caduini super dominio ipsius abbatiae et concordant mediante Ademaro Petrag. Episcopo , ut refert Chornic. Episcop. Petrocorens.
“Coenobium Caduinense a beato Roberto Arbrussellensi originem habuisse annui mss. Codex Petrag., qui notat quod DD. abbas et conventus seu canonici Sti Frontonis de Podio urbis Petragoricensis in puram et perpetuam eleemosimam concessere praefato Roberto locum Caduini ut in eo coenobium fratrum et sororum construeret, haec anno 1115 contigere quo item anno idem Robertus praefatum Caduini locum pure dimisit fideli socio suo et in Dei servitio aequali Geraudo de Salis”, hunc male Puteanus in Annalibus Petrag., Guidonem appellat.
Trienno basilicam et alia aedificia coenobii construxit idem pius Geraldus de Salis et ecclesia anno 1118 absoluta dedicata fuit et consacrata, ut notat mss. Codex Petrag.
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recensetur in chronico Petri Raymundi abbatis San Maxentiani v. Malleacensi monasterium Caduini inter coenobia funsata a B. Geraudo de Salis.
De sacra sindone et sudario D. N. J. Ch. nihil aliud dicendum habeo quam quod apud Putaneum (Albericum et Chronic. Moyssac.) at quo pacto ad Caduinense coenobium delatum fuerit inde ablatum postea relatum non mihi satis compertum est de eo quippe vix ullus veterum (citatis exceptis) meminit non Goffridus Vosiensis prior qui tunc cum ad Caduinense asceterium delatum fuit scribebat nec multum ab ipso Caduino aberat, non Bernardus Itherii, non alii IV aut V anonimi Sti Martialis monachi qui de rebus Lemovicis et Petragoris scripsere saeculis XI et XII, quo tamen desinente et XIII ineunte multis innotuit praefatum Domini sudarium in dicto coenobio asservatum fuisse, quippe ut referunt Annales Petragor. Sanctus Ludovicus “ad bella ultra marina et contra Orientales proficiscens Caduinum praefectus sanctum sudarium veneratus fuit et quaedam praedia abbati ac monachis contulit. Extat historia translationis et relationis sacri sudarii ad coenobium Caduini itemque de mirabilibus ibidem patretis” Albericus Trium Fontium monachus et anonimus Chronici Moyssiacensis scriptor hoc dominicum sudarium J. C. Antiochi per Raimundum comitem Tolosanum in Franciam delatum fuisse testantur.
[773]Caput XVII
Vetus abbatia Sancti Asterii
Initium habuit ab ipsomet Sto Asterio qui ibidem cellulas extruxit et monachos aggregavit. Vid. Put. In eo sicut in aliis regni coenobiis benedictina lex observata fuit saeculo VI aut VII destruitur a Danis coenobiium saeculo IX et XI ineunte resarcitur a Rodulpho
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de Cohiaco[774] qui et in eadem acclesia canonicos regulares instituit loco monachorum[775].
Initio vero coenobium Sancti Asterii duplex fuisse nos docent Sebaldus in vita Sti Frontonis et alii, quippe a Danis in oppido Sancti Asterii coenobia monachorum et sanctimonialium dirita fuisse constat. Vide Putaneum.
Consule item vitam sancti Asterii in breviariis mss. diocesis Petragor., quam allegat Putaneus quae tamen fabellis referta videtur. De sancto Asterio silent hagiolog. mss. hunc autem omnino alium a Sto Asterio seu Astedio Sti Aredii nepote qui coenobia Sti Sori Terracinense etc. rexit acta utriusque demonstrant.
At quae sit regina illa in vita sancti asterii quae fundamenta coenobii Sanasteriani posuit haud satis scio. Et ea quae tum de ipsa regina tum de parthenonis origine narrat vita sancti Asterii mss. fabellis similia videntur. Nec sinceriora apparent, pluraque quae de ipso sancto Asterio ipse mss. Cod. Cit. commemorat.
Ecclesiae San Asterianae testamento die XVI januarii condito anno M CCC LXIV legavit centos florenos auri Talayrandus S. R. E. Cardinalis et episcopus Albacensis, quos in emendis redditibus pro faciendo annis singulis ejus anniversario converti voluit.
Caput XVIII
Vetus monasterium Bociaci
Olim in pago Petragoric., extitisse et a Danis solo aequatum fuisse docent nos mms Codd., nonnulli maxime Sebaldus in vita Sti Frontonis. Quodnam sit autem istud coenobium haud facile est dijudicare. Et alii quidem illud esse tradunt quod anno M CLIII resarscitum dictum fuit Boscum Cavum vulgo Boschau, ego vero eam esse ecclesiam conjicio quam Froterius de Terrasson reddidit sancto Petro Vosiensi, ut refert cartularium Vosiense,
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conjicio quidem non assero quippe de hoc Bosciacensi asceterio veteres omnino silent et hoc unum de ipso scimus quod extiterit. Illud autem a multis fuisse conditum saeculis, et idem esse cum eo qui modo nomen Bosci Cavi tum ipsa appellatio tum sarcophagus quod subtus majus altare visitur et in quo sancti martyris corpus quiescit innuere videntur, a saeculo quippe X et anno M. C. corpora ss. martyrum super altaria non subtus posita fuisse multis probatur exemplis, at quo saeculo quove authore hujus veteris abbatiae Bosciacensis posita fuerint fundamenta, non novi.
Caput XIX
Abbatia beatae Mariae de Bosco Cavo, vulgo de Boschaud
Conditur anno MCLIV, aut LV, a monachis abbatiae Petrosa.
Subtus majus altare, Bosci Cavi sepelitur sanctus martir cujus tamen nomen clausit Deus sub signaculo.
De Bosci Cavi asceterio bene meriti fuere comites Petragoric., domini de Bordelia, de Agonaco, de Turre et alii viciniores.
Dura pertulet ab Anglis saeculo XIV at solo fere aequala fuit ineunte XVI a neotericis, praedia usurpavere, cartas abstulere et ita domus est ab illa mutata ut eam inventam perquisieris.
Basilica tamen item et claustrorum par aliqua superest in claustri vero latere visitur coenotaphium militis cujusdam ibidem sepulti cujus tessera gentilis haec est. (Fascé de ..... à la bande sur le tout de .....) subtus vero apparet crux anchorata et juxta illam hinc inde duo gladii districti in sacello item ecclesiae idem stemma visitur
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de hoc coenobio coetera leges in annalibus ordinis cisterciensis, plures vero et et emendatiora in commentariis historicis mss. Eruditi Dni Claudii Challemot abbatis Columbensis qui quidem menologium Cisterciense edidit chronicum vero Ccistercii Gallicanum nisi fata obstitissent moliebatur, in Columbensi tabulario asservantur.
De sancto martire in Bocicensi asceterio subtus majus altare quiescenti nihil occurit in autenticis Petrag.
[776]Caput XX
Monasterio Exidolii, vulgo Exidueil
[777]Quo saeculo conditum fuerit, quove autore, haud satis compertum habeo sic autem quod jam extabat “anno MCX quo Guillelmus de Alba Rocha Petragori., episcopus illud dedit Deo et sancto Petri Uzercensi ac ordinationi Petri abbatis et successorum ejus commisit”.
Non recensetur in Brevi Apostolico Alexandri pp. III, ad Uzercensem abbatem ann. MCL XXVIII, dato quo praedia possessiones et ecclesias Uzercensi asceterio concessas enumerat et confirmat.
Nonnulli eo in monasterio Exidolii Domino diu famulati fuere sub regimine prioris monachi et sub cura abbatis Uzercensis ut plures Uzercensis asceterii autenticae probant at quoto numero non docent, VI aut VII plerumque ut conjicio et tot adhuc itidem sacra faciebant, saeculo XIV desinente.
De Exidoliensis vero coenobio bene merito sunt domini de Turribus, de Combornio, de Jumilliaco et alii.
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[778]Caput XXI
Monasterio sancti Medardi
De quis a fundamentis crescerit haud satis constat opinor tamen ipsius autores extitisse comites Petrocoriorium.
Coenobium istud fere dirutum Guillelmus Petragoric. Episcopus subjecit et commendavit regimini Petri abbatis Uzercensis ac suorum successorum. Item quoque alius episcopus Petragor., Guillelmus de Albarocha Bernardi, ut opinor, Uzercensis monachi avunculus Gauzberto abbati Uzercensi eandem sancti Medardi abbatiam dimisit anno M C IV.
Idem quoque sancti Medardi abbatiae monasterium cessit sancto Petro Uzercae, Guillelmus Petrag. episcopus cum ecclesiis sancto Petri de Prugnac et sancti Petri de Montareux, anno M C XXII.
Adhuc erat coenobium eique quatuor ecclesiae suberant an. M CL CXX VIII, ut patet ex brevi apostolico Alexandri papae III, imo et anno M CCC LXIV quo Taleyrandus episcopus Albanensis et S. R. E. cardinalis eidem prioratui testamento legat centum florenos auri in reparationem domorum dicti prioratus utiliter expendendos.
Inde vero arguas quod in bellis Franciae et Angliae regum male fuerit actum istud coenobium maxime ab Anglis, at illud pessum dedere anteacto saeculo neoterici nostri qui et ipsius aedificia diruere, cartas surripuere et monachos in fugam vertere. Ita ut deinceps in eo nullus demoratus fuerit et prioratus iste ab exordio conventualis ad statum beneficii simplicis devenerit.
Extant in tabulario Uzercensi bene multa
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diplomata comitum et episcoporum Petragoric. aliorumque nobilium pro coenobio sti Medardi at quis ipsius abbatiae antiquae primum lapidem posuerit haud dedici.
[779]Caput XXII
Abbatia Albae-Terrae, vulgo Aubeterre
[780]Conditur ut tradunt a Sancto Mauro, ss P. Benedicti discipulo. Cujus quidem abbatiae situm mirabilem describunt. Bouchet, Annal. Aquitan. pars IV et Puteanus.
In hoc coenobio metu Danorum, allatae fuerunt sancti Mauri exuviae et aliquanto tempore quievere.
Dura tamen hanc Albaeterrae basilicam ab iisdem Danis sensisse facile opinor, imo et solo aequatam fuisse, quippe vix ulla ipsius ad annum fere M C. mentio habetur apud veteres.
Hanc domum circa haec tempora resarcivere domini comites Petrag. et toparchae d’Aubeterre.
Anno circiter M CC, huic abbatiae praeerat Aymericus qui recensetur in cartulario B. M. de Cancellata, fol. 48 et 49.
Quo quidem saeculo XII et forte citius, Albaterrense monasterium in ecclesiam collegiatam et monachi in canonicos evasere.
A Sarracenis, aliisque Aquitaniae praedonibus jam diruta fuerat, ut opinor, haec Albaterrae domus, anno DCCCXVIII, quippe nulla de hac abbatia mentio habetur in enumeratione coenobiorum, quae imperatori et imperio dona militiam aut preces persolvere tenebantur, jussu Ludovici imperatoris, hoc anno, a patribus Aquisgranensis concilii facta. Hoc tamen argumentum negativum
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non probat, quippe in eadem enumeratione alia non recensentur coenobia, etiam in Aquitania sita, quae tamen haud dubie extabant, ut puto, abbatia sancti Petri puellarum Pictavis, Solemniacense, Comodoliacense, Doratense etc. Forte quia non tanti erant momenti eo saeculo, quanti fuere in sequentibus. Fateor tamen nihil me de hujusce Albaterrensis coenobii fundatione aut. ss. Reliquiarum ad ipsum coenobium translatione apud veteres scriptores legisse.
Habetur Bulla Adriani IV, inscripta Petro abbati et aliis canonicis ecclesiae sancti Salvatoris de Albaterra, eorumque successoribus, data anno M C LIV indict. IV, nonas martii, per manum Roslandi s. R. E. cardinalis et cancellarii.
Caput XXIII
Coenobium sancti Silvani
[781]“Olim sanctimonialium condidit Boso Petragoricae dux civitatis, pro delictis suis et parentum suorum, illudque studuit gratiosius fundare, eoque peracto, de consilio suorum ut monachas in eo constitueret pace tranquilla definicit (ut refert mss. Codex B. Mariae Sanctonensis).
Has autem sanctimoniales e parthenone Stae. Mariae Xantonensis finiente saeculo XI accensivit, quas quidem inquit cartular. Beatae Mariae Xantonensis voluntate benignissima dum viveret, servavit.
Ejus vero successor et filius Aldebertus ipsus quoque sanctimoniales, prout potuit, curavit et servavit. At Aldeberti successor Helyas, diabolo suadente locum
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quem alii constituerant, cum suis habitatoribus dissipavit, et ex eo coenobio monachas ejecit.
Statim autem ac e Sti Sylvani parthenone sanctimoniales foras misit, illud ipsum monasterium abbati Sti Martialis Lemovic. et praeposito coenobii Palnatensis subjecit.
Inficiatae sunt sanctimoniales et donum Elyae Palnato factum calumpniatae sunt. Arsendis Bruna, beatae Mariae santonensis abbatissa suam Sti Sylvani esse ecclesiam contendit, praepositus Palnati et abbas Sti Martialis suam quoque assuere. Appellavit Arsendis abbatissa ad DD. Willelmum de Monte Berulphi, Petragoricens. episcopum, et conquesta est quod Helyas dux Petragoricensis abstulerat praefatam Sti Sylvani ecclesiam et pro mille solidis vendiderat monachis Sti Martialis Lemovicensis, insuper quod ad augmentum nequitiae suae armata manu ingressus dictam Sti Sylvani ecclesiam ancillas Christi violenter expulerat et despicabiliter pedites Xantonas venire coegerat.
Conquesta est ergo Sybilla abbatissa Xantonensis de praedictis pravaminibus ad Willelmum Petragor. episcopum et postulavit ut tantam injustitiam converteret in judicium.
Dedit ergo W. episcopus diem et locum abbatissae Beatae Mariae et abbati Sti Martialis Lemovic. agendi ante se. Praesentavit se abbatissa Xantonensis cum non minima religiosorum virorum et clericorum caterva, abbati Sti Martialis respondere parata, sed abbas ipse venire renuit, sed nec ipsi monachi qui in coenobio praefato Sti Sylvani morabantur, et locum monachorum occupaverant sese praesentaverunt. Quin imo venditis omnibus quae vendere potuerunt
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aliisque in vadimonio positis, caetera secum asportavere, et noctu ad coenobium Palnatense sese recepere.
Itaque Guillelmus episcopus, de consilio sapientum et prudentum virorum qui aderant dictae Sti Sylvani ecclesiae investituram abbatissae B. Mariae Xantonensis Sybillae tradidit, ac sanctimonialibus suis quibuscum ad dictam ecclesiam pergens, ipsam eis deinceps in pace habendam dimisit. Haec fusius narrant Willelmi episcopi Petragoric. litterae anno M C XXXI, epacta XX, indict. IX, conc. III, regali I datae.
Audiens autem (inquit mss. Codex Xantonens.) Helias Talayrandus, qui princeps terrae illius ubi ipsa sita est ecclesia quod monachi Sti Martialis et Palnatensis coenobii judicium subterfugerant, et contra Dei justitiam, praefatam Sti Sylvani ecclesiam occupaverant, praecepit Sybillae abbatissae et monachabus suis ut suam Sti Sylvani ecclesiam reciperent. Ipse vero idem Helyas eidem ecclesiae concessit ea omnia quae pater suus et alii comites Petragor. antecessores sui dederant. Ita et uxor sua similiter concessit anno M C XXXI, ut fuse refert Cartular. Xantonens.
Non tamen eo Sti Sylvani coenobio pacifice potitae sunt sanctimoniales Xantonenses, nec eo anno in realem ipsius possessionem forte inductae. Quippe anno Domini M C XLVIII in concilio apud Karrofum habito jus quod in dicto coenobio habebat omne dimisit Amblardus abbas Sti Martialis Lemovicensis et omnino super dicta Sti Sylvani ecclesia cum domina abbatissa et monialibus Xantonens. concordavit, id referunt Amblardi abbatis litterae. Sed et fusius, item Gaufredi Burdegalensis archiepiscopi diploma in concilio Karrofensi, V kal. augusti, anno M C XLVII, epacta XXVIII, indict. X, episcopatus anno XII, datae quod subsignant et testantur syncerum
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Bernardus Xantonensis et Raymundus Petragoricensis episcopi et alii plures.
Deinceps ecclesia Sti Sylvani, s. m. B. Mariae Xantonensis cessit, et ea hactenus gaudent, at sanctimonial. aut in ipsa paucae fuere collocatae, aut jam ab annis multis recesserere.
Caput XXIV
Abbatia sanctimonialium sancti Mauritii
De Andrivalle, seu Andreae, vulgo Andrivaux
[782]Quo primum authore, quove saeculo extiterit, haud novi sic autem quod anno M C XXXIX, Gaufredus de Cauzé, Petragoric.s episcopus, clarescentibus monialium vitiis, has e suo monasterio expulit, illudque Militibus Templi, seu Templariis cessit, ut refert mss. Codex S. Antonii Petrag.
Haec autem abbatia Andrivallensis duobus vel tribus milliaribus a Vesuna Petrocoriorum distabat, et abbatiae canonicorum B. Mariae de Fonte Cancellata, vulgo La Chancelade vicina erat. De ipsa bene meriti fuerant domini de Burdelia, de Agonacensi castro, aliique at quinam sint ipsius authores haud ex autenticis annalibus Petragoricensibus didici.
Ordinem haud dubie benedictinum tenuit haec Sancti Mauritii abbatiae ante annum M C et forte ante annum D CCCC L., erecta nec enim his saeculis ecclesiae Gallicanae moniales alterius legis vel canonicae regulares innotuerant.
Quis vero sit iste Sanctus Mauritius Andrivallensis tutelaris autenticae non docent, eum opinor esse qui cum Exuperio, Candido et Victore ac legione Thaebeorum passus est die XXII septembris. At Andrivallis tantum patronus effectus est ni fallor, cum Militibus Templi
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domus data fuit. Haec autem cessio contigit initio pontificatus domini Gaufredi de Causé, et anno M C XXXVII, pauca vero tunc in Andrivallensi coenobio degebant sanctimoniales, et cum haec Andrivallis monialium domus coenobio B. Mariae de Cancellata fere contigua fuerit, mirum est quod in ipsio Cancellatae fundatione, dotationibus, dedicationibusque nulla vel abbatissae vel monachorum Andrivallis mentio habeatur in ipsius Cancellatae cartulario quod genesim, ac crepundia incrementaque abbatiae Cancellatae dotationes resque ad ipsam spectantes fuse censet quodque volente R.p.D Clary, viro humanissimo et abbatiae Cancellatae abbate, cum olio evolvi.
Caput XXV
Abbatia beatae Mariae de Petrosa, vulgo La Peyrouze
Congregationis Cisterciensis construitur ann. M C LIII, et paulo post dat initium abbatiae de Bosco Cav. Quis huic initium dederit Annales Petragoric. Non referunt. Opinor tamen istud coenobium conditum fuisse et a nobilibus viris Petrosae vicinis dotatum eo tempore quo sanctus Bernardus cum Goffredo Carnotensi episcopo aliisque multis advenit Serelatum et Petragoric. Diocesim aliqua ex parte lustravit ut heresim Petrobrusianam quae in Petragorico solo praevalebat extirparet. “Tot enim et tanta Deus ad preces hujus sancti viri mira patravit ut ad eum omnes, insuit mss. Codex confluerent Alquerius et alii quidam potentes nuntium saeculo mitterent monasticaque vitam amplecterentur”
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huic abbatiae Petrosae praedia nonnulla censusque dimisere domini de Burdelia, de Chamberliaco, de Agonaco aliique Gaufredus de Malomonte e nobili de Maumont gente ortus in Petrosa ut conjicio monachum induens eidem abbatiae pure et simpliciter se et omnia bona sua mobilia et immobilia ex parte bonae emoriae Aynae matris suae procedentia et quidquid juris ac dominii in ipsis habebat vel habere poterat, dedit et dimisit ut referent cessionis litterae anno M CC LXCV datae.
Sancti Menennii reliquias quasdam olim asservavit coenobium Petrosae ipsi sancto hactenus extat sacelum dictum in quo visitur gentile hoc stemma militis ibidem forte sepulti.
Au 1. de au chevron de accompagné de trois roses de.
Au 2. de au massacre de.
Au 3. de à la croix fleurdelyzée de
Au 4 à 3. cCroissans d’hermines.
[783]Caput XXVI
Coenobium sanctimonialium de Falanco, vulgo Fanlac
Conditur anno M. D CXXV opem ferente D.D. Francisco de La Beraudiere domino de Sigon Petrocriorum praesule ibique sanctimoniales benedictae statutuntur ut referunt acta domini de Sigon de La Beraudiere et P. Joannes Putaneus.
Fundum cessit et premia dimisit dominus de La Bermondie miles et aliquot annis monasterium istud crevit ac in eo simul gens sancta
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multiplicata fuit et magnificata Baetitia verum nisi Deus faverit hoc eodem saeculo initium simul et finem habebit vix enim modo in eo moniales ullae subsistunt.
[784]Caput XXVII
Monasterium monialium S. Benedicti de Ligurio Minori in Vesunna Petrocoriorum suburbio, vulgo Le Petit Ligueux.
Conditur a piissima Ligurii majoris abbatissa domina Susanna de St Aulaire quae in augmentatione boni gregis gaudere volens ad Vesunnam Petrocoriorum novi parthenonis fundandi causa de consensu procerum urbis e Ligurio misit dominas Maryam de St Aulayre, Helyettam de St Aulaire, Susannam Duprat, Ludovicam de Jugeals, Mariam de Charon et Franciscam de Grammont piis ostitere fata abbatissae votis, hisque tantum anno MDC XL factum fuit satis pro quo construendo in praefata Petrocoriorum urbe breve apostolicum obtinuit.
Itaque hoc ipso anno in novo monasterio stabiliuntur XII moniales sub regimine priorissae quolibet trienno eligendae verum paulo post Aquitanicae seditiones exortae sunt quarum vi coactae sunt moniales nostrae ad Ligurium majus se recipere ad annum usque ad MDC LV quo iterato in realem domus possessionem inductae fuerunt numero XII quibus orima priorissa praefuit.
Domina Maria de Jugeals e nobili inter Lemovicas gente orta ab anno 1655 ad 58 et quolibet trienno eligitur et confirmatur ad annum 1667 quo vixit
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aedificia regularia, basilica, claustra dormitorium aliaque utilia pene omnia jam constructa sunt anno 1676, quo scribo.
Et si Deus faverit haec domus, filia matrem ante ibit et magna erit, “et magna erit gloria istius novissimae plus quam primae”.
[785]Caput XXVIII
Abbatiae beatae Mariae de Fonte Gauferii monialium, vulgo Font Gauffier.
Quis huic parthenoni initium dederit, quove anno non docent Annales Petragoric.
Filiam esse bonae saniae opinantur nonnulli, ego asserere non ausim. Sic autem quod nonnullae abbatissae Fontis Gauferii e monialibus bonae saniae factae fuerint ut infra patebit Fonti Gauferio praefuere abbatissae.
Philippa de Lubertez e nobili hujusce nominis gente nata fit abbatissa Fontis Gaufferii anno 1455. Hujus meminit cecrologium bonae sanae.
Agnes de Lubertetz occurrit Fontis Gaufferii abbatissa an. 1466 sanctimonialem vitam in bonae saniae parthenone professa fuerat.
[786]Caput XXVIX
Abbatiae beatae Mariae de Albugio monialium.
Monasterium istud solo nomine novi, et quo saeculo quibusve autoribus extiterit Annales Petragoric., mss. quos legi, nec edit Putean. docent.
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Authenticas probationes pro parthenone beatae Mariae de Ligurio, vulgo Ligueux.
[787]Narratio fundationis coenobii de Ligurio, ex mss. Ccod. Liguriensi.
In nomine Domini nostri Jesu Christi et sanctae Mariae matris et sancti Bartholomei et Santi Nicolai et omnium ss. Dominus Geraldus Deo volente mundum despiciens, qui praevidit omnia mundana esse transitoria et caduca, scriptura testante, transit mundus et concupiscentia ejus, et Salomone dicente[788] : « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas ». Et quia sententiam illam timuit, de qua dicit apostolus ; « Quid dabit homo pro anima sua », Deo et patri suo obedire desiderans, sicut bonus filius, bonusque magister, sententiam evangelicam in quantum potuit, adimplere conatus est : « Si quis mihi ministrat, me sequatur …», et alibi : « Omnis qui reliquerit patrem aut matrem, aut uxorem, aut filios, aut agros, propter nomen meum, centuplum accipiet, et vitam aeternam possidebit ». Et quia minime perdere voluit quod Dominus ei promiserat, solitariam vitam eligere non dubitavit ; ipse siquidem, divina Dei dispositione, cum magna humilitate, et sicut bonus pauper, de terrenis exutus, sed, sicut credimus, de spiritualibus vestitus, in silvam que Liguor dicitur, hospitatus est. Nos testamur, et qui viderunt quoniam vitam nimium humilem diligebat, perarctamque viam gradiri, cupiebat, illum sermonem acidiens in quo dicitur :
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« Arcta est via que ducit ad vitam ». Postea vero propter exemplum vitae suae, multi fratres ad eum convenerunt, multaeque sorores, hujus exemplo, facti circumjacentium provinciarum proceres commoniti, suadentevprefato Dei viro Geraldo, et ad tale opus, exemplo simul et exhortatione provocante, hic ad quorum dominatum locus idem pertinebat, qualiter ibidem Deo servientes sustentari possent, providere studuerunt.
[789]Helyas de Bourdelhia, pro salute animae suae, dedit Deo et B. Marie, et habitatoribus loci ejusdem, totum quod habebat in libero allodio, illud, sicut in libertate tenebat, uxorque sua, in manu Raymundi episcopi, infrascripto, a Preissac, audiente Guillelmo, archidiacono, qui postea episcopus fuit, et P. Petragoricensi. Postea, filius suus Ebolus[790], donum quod pater dedit, ipse concessit, videlicet medietatem silvae, audiente Ademaro de Vilars, et P. Anta, et Helia Coquo testibus.
[791]Iterius de Turre, Petrusque filius ejus dederunt partem suam, quam habebant in loco culto, et in sylva pasquerium porcorum ibi Deo servientium, et decimam alienorum porcorum, et nemus ad opus suum, et insuper unum mansum in sua parte silvae dedit uxori suae, filiaeque, quae ibi factae sunt monachae, et quicumque fevum illorum tenetur in territorio Agonacensi, eis si voluerint dare, ibi aliquid, ipsi concederunt, et hoc consilio supradicti domini Heliae fecerunt, audiente R. de Chalamnhac, et Agasone de Bosemanis.
Similiter Petrus de Turre, medietatem tota silvae dedit Deo, et Beata. Marie, et habitatoribus praefati loci, audiente Stephano Bernardi presbitero, et R. de Longchamp, et Helia de Pirat, et omni conventu.
[792]Helias Burdeliensis, et Hebolium filius ejus, scientes
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se esse morituros, et cupientes Deo reddere animas, quas in hac fragili vita maculatas habebant, et pro multis offensionibus quas perpetraverant, contra preceptum Domini, cupientes viam pacis peragere, et ad celestem Hierusalem reddere quod postremum acquiritur, dederunt Deo et Beatae Mariae genitrici Dei, pro saluta animarum suarum, et pro salute animae matris, et uxoris Heliae, et Aymerici ejus filii, et Viernae ejus filiae, et pro salute Viernae avunculae suae[793], partem aliquam Liguriensis silvae, et locum habitatoribus ejusdem loci, famulis et famulabus Dei, qui secundum Deum, ibi manere voluerint, et decimam partem pascherii, et decimam partem herbarii de omni silva, et de omnibus bestiis, porcorum vel pecoribus, qui de ipso loco fuerunt. Definitum est ut nulla consuetudo non respiciatur, sed pergant per totam silvam, ad aedificationem monasterii, vel domibus quibus necessaria fuerint edificandi ea opera quae in eadem eleemosina inventa non fuerunt; et de omnibus hominibus vel feminis qui in eadem eleemosima steterunt vel promiserunt. Similiter datum est ut reddant pasquerium alias herbarium Deo et servitoribus ejusdem ecclesiae. Et dederunt Deo et Beatae Mariae, ex omnibus militibus, et ex omnibus viris suis, quicumque terram vel praedia, vel fevum determinaverunt, si ipsi Deo et Beatae Mariae in eleemosima dare voluerunt, ipsi conceduntur in allodium. Et constituerunt Helias Burdeliensis et Iterius de Turre, de omni terra, quam communem habebant in honore Castri Agonaci, qualiscumque donum facere in posterum voluerit in eodem loco, ut alter non contradicat. Et hoc factum est XV calend.
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maii, luna Ia, epacta IVa, anno ab Incarnatione Domini M C XV in manu Guillelmi episcopi, episcopatus sui anno XI°, audientibus Arnaldo Guilhielmo archidiacono, et Guillelmo de Calzada, Bernardo de Palazac canonico Beati Frontonis, et Roberto de Albarocha, et Helia Robert fratre suo, et Petro Helia. de Chambarlhac, Aiz de Boscmemi, P. Autano et Helia fratre ejus, et B. et Guilhielmo clericis de La Forest (nobiles multi).
Helias de Bournel, et Guillelmus frater ejus, villicationem suam in omni terra quam domini sui dederunt, vel daturi sunt, omnemque rectum suum concesserunt Deo et Beatae Mariae, omnibusque servitoribus istius loci. Postea dederunt Deo et Sanctae Mariae, et sancto conventui de Ligurio, de suo fevo de La Forest de Liguria, hoc totum quod necessarium fuit supradicto conventui, et suae familiae, et illud totum quod habebant de La Forest en Fors, cultum et incultum, et Las Brossas, et La Beilia et La Vigaria, et omnia que ibi habebant.
Similiter Stephanus Agarnencus dedit supradicto conventui de Ligurio totum quidquid habebat in illo fevo, quod domini sui supradicti dederunt : et hi omnes hoc donum concesserunt et confirmaverunt super altare Sanctae Mariae de Ligurio, in VIa feria post Ascensionem Domini, videntibus et audientibus P. de Capellano de Ligurio et B. capellano et archidiacono de Costures capellano de Agonaco, et Guilhielmo de Sancto Asterio, et Helia de Poz, et Aiz de Las Bordas.
Arnaldus de Pozols, et Guillielmus filius ejus, villicationem suam quam in loco habebant, dederunt Deo et Beatae Mariae, et domino Geraldo, consilio Heliae Ramnulphi, coram omni conventu.
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Alanes filia Helie Ramnulfi, et maritus ejus Marbonius, dimiserunt omnem rectitudinem quam habebant in eodem loco, et in silva, in manu dominorum suorum, audientibus Roberto de Albarocha, et P. Helia de Chambarlhac, et Guillelmo de Bordeila. Quod si quis infringere voluerit ipsi de esse defensores dixerunt, et insuper unam bourdariam augmentati sunt, quae vocata est Boeria.
Helias Ramnulphi, filius predictae Alanes, dedit Deo et Sanctae Matri, et sancto conventui de Ligurio, de suo fevo de La Forest et totum quod necessarium fuit supradicto conventui, et suae familiae, et illud totum quod habebat de La Forest en Fors, quod erat cultum et incultum, et Las Brossas, et La Beilia, et La Vigaria, et omnia quae ibi habebat, videntibus et audientibus Guilhelmo de Sancto Germano, capellano Liguriensi, et Helia sacerdote ejusdem loci, et Arnaldo de Costuras, capellano de Agonaco, et Helia de Sorges presbitero, atque Guillelmo de Sancto Asterio, et Helia de La Brande, et Guillelmo de Chalamnhac, fratre suo, et Fulcherio de Agonaco, Aizone de Boscmouri, et Raymundo vicario de Petragora, et Helia de Poz, et Guillelmo de Burdelia. Idem donum factum fuit in ecclesia Sancti Asterii de Agonaco; et postea confirmatum fuit super altare Sanctae Mariae Ligurii, in praesentia totius conventus, ubi se defensorem et custodem predictae domus in perpetuum promisit, audientibus et videntibus prenominatis testibus, et Petro Fulcodio, et R. Bero, et Aiz de Las Bordas. Hoc idem donum fecerunt Bernardus Blanquet, et Helias pater suus, et Helias de Ribeira, videntibus et audientibus prenominatis testibus, cum istis tribus novissimis. Postea predictus Elias de Ribeyra,
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apud Ligurium veniens, consilio Heliae Ramnulphi, domini sui, dedit hoc idem donum, audientibus et videntibus P. Fulcodio, et R. Bero, et Aiz de Las Bordas, in presentia totius conventus Ligurii. Hoc idem donum fecit Geraldus de Ribeyra, testibus P. capellano Liguriensi, P. de Bournel, Guillielmo Ramnulphi, Aymet de Pirat, Stephano de Pirat, et omni conventu Ligurii. Hoc idem donum dederunt et concesserunt in vico Sancti Germani, P. Blanquet, et Bernardus et Helias et Stephanus frater ejus, et filius Bernardus, et uxor ejus, in manu Elyae capellani de Ligurio, audientibus et videntibus P. Fulcodio, P. de Podio presbitero, et Geraldo de La Faya presbitero, et Guillelmo de Sancto Asterio, de Chalamnhac, et P. de Manchamp, et P. Bordas, et Audoaro Bordas, et Geraldo de La Faya, et Guillelmo Malniero, et Simone de Chardeil.
Fulcaudus del Chastanet, et Helias et Arnaldus, et Petrus filii sui, consilio Heliae Ramnulphi, domini sui, et eodem consilio dictus Blanquet et dictus Ribeyra, hoc idem donum dederunt, a quibus illud tenebant, super altare Sanctae Mariae de Ligurio, audientibus et videntibus Guillelmo sacerdote, et Helia sacerdote, et Guillelmo de Marolio, et Helia de Pirat, et Ademaro filio suo.
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Litterae P. episcopi Petragoricensis ad Pontium episcopum Santonensem quibus testatur abbatissam Ligurii deverie brachium Sancti Simonis ad eleemosinas percipiendas
Venerabili in Christo patre Pontio Dei gratia Xantonensi episcopo et venerabilibus viris decano et archidiaconis ejusdem episcopatus P. ejusdem miseratione Petrag. episcopus, salutem et sinceram charitatem
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in Domino per praesentes litteras vobis facimus manifestum quod brachium Sti Simeonis pro certo creditur esse in abbatia de Ligurio nostrae diocesis, et quod ibi fuit allatum de Constantinopolitana civitate prout a viris intelleximus fide dignis. Et cum Almoïdis venerabilis abbatissa ejusdem loci de cujus vita et moribus vobis laudabile testimonium perhibemus quae honestissime a pueritia sua in dicta abbatia vixit, dictum brachium per vestram dioecesim portare secum proponat, et se transferre ad partes vestras fidelium eleemosinas petitura discretionem vestram affectuose rogamus quatinus abbatissae eidem vestras litteras de indulgentia ad inferiores prelatos et capellanos vobis subjectos pro necessitatibus monasterii sui misericorditer concedatis et eam in suis justis et honestis petitionibus audiatis, tantum inde facientes si placet quod dicta abbatissa preces nostras in iis quae apud nos pertinent, apud vos sibi sentiat fructuosas. Datum die lunae post Invocavit Me, anno Domini M° CC° LXIII.
Litterae Raymundi episcopi Petragor. ad archiepiscopum aut capitulum sedis Burdeg. quibus testatur quod abbatissa Beatae Mariae de Ligurio brachium Sti Simeonis de Constantinopolitana civitate allatum per diocesim Burdegal. ferat fidelium eleemosinas petitura. Datae sunt ann. M CC LXXXVII.
Aliae item ejusdem Raymundi de Albarocha Petragor. episcopi ad Gauffredum Xanton. episcopum quibus testatur quod dicta abbatissa Ligurii secum ferat per diocesim Xanton. brachium praefatum Sancti Simeonis ad eleemosinas fidelium expetendas. Datae sunt anno M CC L XXXVII.
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Ex cartulario Liguriensi
[794]Sciendum est quod decimarii de Sorges, Helias de Viga, G. del Bosc et Gaufridus et Helias et alii, dederunt Deo et Beatae Mariae de Ligurio, in perpetuum decimas illius terrae, quam acquisivit Geraldus de Ligurio et Maximilia abbatissa, qui primitus aedificaverunt locum ad serviendum Deo. Hoc donum concesserunt G. de Viga sacerdos, frater ejus, P. nepos ejus, G. presbyter, Helias presbiter, Ramnols del Bosc ; amplius dederunt decimas de Belpoy, et de Palenosa, et de Ramafort, et de Aularia, et illius terrae quam habent in pignore de Alais de la Font, videntibus et audientibus Helia capellano, Gaufredo et aliis.
Carta
Litteras P. de Mosis, quibus pro remedio animae suae, dat Deo et Sanctae Mariae de Ligurio, XII solidos et alia quaedam quae se habuisse fatetur Nadeae abbatissae Liguriensis anno M. CC. XXXIV.
Extat in tabulario Liguriensi breve apostolicum Alexandri papa III, quo abbatiae Beatae Mariae de Ligurio possessiones et ecclesias, quas domini Petragoric. comitat. nobiles aliique contulerant, enumerat et confirmat. Itemque sub sedis apostolicae tuitione et protectione coenobium Liguriense et res omnes ejusdem coenobii ponit et suscipit, cumque congregationi Casalinae, aut alteri cuilibet adhaesisset, idem Ligurii coenobium hoc fretus brevi aliquot annis immediate sedi apostolicae paruit modo tamen episcopo Petragoricensi, ut dioecesano subest.
Breve apostolicum Alexandri papa asservatur in tabulario Liguriensi quo item concessa eidem parthenoni confirmat.
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Authenticae probationes pro Capite I et archisterio Sti Petri Brantosm.
Ex chronico Rheginonis.
[795] « Anno D CC L XXIX, Carolus Magnus constituit basilicam juxta fluvium Dronam, in honorem beati Petri, apostolorum principis, in qua non multo post temporis, unum de innocentibus collocavit, datum patri suo a Domino papa Romano. Locus autem in quo basilica funda est, Brantosma dicitur. »
Ex chronico Malleacensi et vita sti Stenulphi Stradensis.
Pipinus Lhudovici Pii imperatoris filius Aquitaniae rex, jussu patris construxit coenobia sanctae Mariae Pictavis, Angeriacum et Brantosma ; quae quidem de absolutione aut dotatione intelligenda sunt. Jam enim anno D CCC XVII extabat Brantosmense, ut patet ex concilio Aquisgran.
Excerpta ex vetusto hagiolog. Brantosm.
IV non. januarii Brantosmae natale Sancti Silani martyris.
VI non. maii Brantosmae monasterio SS. Innocentis et martiris Sicarii
V id. octobris festivitas sanctissimi Innocenti, Sycarii
XI cal. decemb. Brantosm. monasterio translatio Sti Silani martiris et sanctarum Virginum.
Kal. decembris Brantosm. translatio corporis sti Antimi confessoris atque abbatis.
XIV cal. januarii Brantosm. dedicatio basilicae Sancti Petri apostol.
Ex necrologio Brantosm. desumpta
[796]VII id. januarii obiit domnus abbas fr. Petrus de Sancto Simphoriano
V id. januarii obiit Nicolaus pater domini Nicolai abbatis Brantholm., cujus anniversarium festive agimus.
IV id. januarii obiit Arnulfus abbas.
XV cal. februarii obiit Tedricus abbas.
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XII cal. februarii obiit dompnus Amblardus abbas.
V cal. februarii obiit domnus Adam abbas.
VIII id. februarii obiit Gundarius abbas et W. episcopus Petrag..
VI id. februarii obiit Ramnulfus abbas.
IV id. februarii obiit domnus Reimundus abbas.
XVI calend. martii obiit Auscleobus episcopus.
X cal. martii obiit domnus Gofridus abbas.
IV cal. martii obiit domnus Geraldus abbas.
Calendis martii obiit dom. Gerald. Engolismensis episcopus.
IV id. martii obiit domnus Bernardus abbas.
XIII cal. aprilis obiit Ranulphus de Cornu miles.
X cal. aprilis obiit domnus Martinus abbas.
Pridie cal. maii obiit domnus Guillelmus episcopus Petragor.
IV nonas maii obiit domnus Stephanus abbas.
V id. aprilis obiit domnus Stephanus abbas.
IV id. aprilis obiit dominus Petragoricensis episcopus.
XIV cal. maii obiit domnus Petrus abbas.
VIII cal. maii obiit Helias de Chabane cujus anniversarium diem agimus.
V cal. maii obiit domnus Guillelmus abbas.
III cal. maii obiit domnus Guillelmus abbas.
VI nonas maii obiit domnus Joannes episcopus Petragor.
IV nonas maii obiit domnus abbas.
IV id. maii obiit domnus Philippus abbas.
III id. maii obiit domnus Gobertus abbas.
XII cal. junii obiit domnus Guillelmus abbas.
VII cal. junii obiit domnus Menardus abbas.
IV cal. junii obiit domnus Guillelmus Heliae de Bordelia.
VII id. junii obiit domnus Ademarus abbas.
VI id. junii obiit Hugo de Goias miles.
V id. junii obiit domnus Hermennarius abbas.
XVIII cal. julii obiit domnus Stephanus abbas.
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XVI cal. julii, Odo abbas Sti Sicarii Brantholm. et Boso abbas Stirpensis residentes in capitulo convenentiam constituerunt ut praedicti idibus junii celebrent officium generale pro defunctis inter utriusque congregationes.
IX cal. julii obiit domnus Audoinus episcopus et domnus Helias abbas.
VII cal. julii obiit domnus Gobertus episcopus et venerabilis Christi athleta Simon Montisfortis.
III cal. julii obiit domnus Petrus de Riliac abbas istius monasterii cujus anniversarium festive agimus.
Pridie cal. julii, notum sit omnibus tam presentibus quam futuris, quod de consensu et voluntati totius capituli Brantolmiensis ad honorem Dei et beati Martialis apostoli et ad petitionem Bernardi pii monachi sancti Martialis et istius monasterii instituit dominus Raimondus abbas Brantolm., quod de coetero fieret in monasterio supradict. tanta solemnitas in festivitate sancti Martialis apostoli quantum in solemnitate sanctorum apostolorum Petri et Pauli et in ipsa solemnitate dedit Bernardus praedictus 15 solidos annuatim ad pistanciam istius diei.
V idus julii, obiit domnus Bertrandus abbas, et Petrus de Montardi miles, cujus anniversarium festive agimus.
XV kal. augusti, obiit domnus Benedictus abbas, et Gofridus archiepiscopus Burdegalensis.
XI kal. aug, obiit domnus Odobaldus abbas.
IX kal. augusti, obiit Turpinus episcopus et domnus Guillelmus abbas.
VI kal. augusti, obiit domnus Grimordus episcopus Pictaviensis.
VI idus augusti, obiit Ugo de Bordelia miles, cujus anniversarium festive agimus.
V idus augusti, obiit domnus Odo abbas, cujus anniversarium festive agimus.
IV id. augusti, obiit domnus Helias abbas.
III id. augusti, obiit domnus Ricardus abbas.
Idibus augusti, obiit domnus Ramnulfus episcopus, et Guido vicecomes Lemovicensis, cujus anniversarium festive agimus.
XIV cal. septembris, obiit domnus Willelmus Sti Laurentii abbas, cujus anniversarium festive agimus.
X cal. septembris, obiit domnus Geraldus abbas.
VI cal. septembris, obiit domnus Gautbertus abbas.
V cal. septembris, obiit domnus Gaufredus episcopus.
VII id. septembris, obiit domnus Abbo abbas.
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V id. septembris, obiit Margareta vicecomitissa de Rupecavardi, cujus anniversarium festive agimus.
Idibus septembris, obiit domnus Aymericus abbas.
XVIII cal. octobris, obiit domnus Bertrandus abbas.
XVI cal. octobris, obiit domnus Bertrandus abbas.
XII cal. octobris, obiit domnus Helias de Burdelia miles, cujus anniversarium festive agimus.
VII cal. octobris, obiit domnus Gautbertus abbas.
VI cal. octobris, obiit domnus Willelmus de Sancto Asterio abbas, cujus anniversarium festive agimus.
IV cal. octobris, obiit domnus Gautbertus abbas.
III cal. octobris, obiit domnus Yterius abbas.
VI nonas. octobris, obiit domnus Gautfredus abbas.
V nonas octobris, obiit domnus Ademarus episcopus Petragoricensis.
IV nonas. octobris, obiit Ebulus domnus de Burdelia, cujus anniversarium festive agimus.
VIII id. octobris, obiit Ramnulfus de la Branda miles, cujus anniversarium festive agimus.
V id. octobris, obiit domnus Petrus abbas.
Pridie idus octobris, obiit domnus Maynardus abbas.
XVI cal. nov., obiit domnus Aymericus abbas Brantolmiensis.
XV cal. nov., obiit domnus Udalricus episcopus.
XIII cal. nov., obiit domnus Raymundus de Agonaco abbas, cujus anniversarium festive agimus. Item et Willelmus de Montardit.
VIII cal. nov., obiit Hugo abbas Sti Michaelis.
V cal. nov., obiit domnus Petrus de Chambarlacho miles.
IV cal. nov., obiit domna Petrona de Chambarlacho.
III cal. nov., obiit domnus Geraldus abbas.
cal. nov., obiit domnus Martinus episcopus.
VIII idus nov., obiit domnus Adraldus abbas.
XIII cal. decemb., obiit domnus Ramnulfus Petragoricensis episcopus, cujus anniversarium festive agimus.
XI cal. decemb., obiit domnus Grympharius abbas.
IX cal. decemb., obiit domnus Ugo episcopus.
VIII cal. decemb., obiit domnus Raymundus abbas de Sauret, cujus anniversarium festive agimus. Item obiit domnus Jordanus abbas.
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V kal. decemb., obiit domnus Gaufredus abbas.
III cal. decemb., obiit d. Emo de Goias, cujus anniversarium festive agimus.
Cal. decemb., obiit d. Deodatus abbas.
Idibus decemb., obiit domnus Iterius abbas.
XVIII cal. januarii, obiit domna Maria de Ramafort[797], mater domni Nicolai abbatis, cujus anniversarium festive agimus.
Carta
[798]« Cunctos decet christianos dum tempus habent, operari bonum, et exonerare se ipsos, si quid nosciturum est, ut post obitum percipiant cum electis sempiternum praemium predicatur enim nobis, quia quidquid seminaverit homo haec et metet. In super quod et de actibus nostris reddituri sumus Domino rationem in die judicii et non solum de actibus, sed de verbis et cogitationibus. Hanc sententiam pertimescens ego Helias comes Petragoricensium et gehennales poenas abhorrecens, electis Dei me optans faciari, monasterium sancti Petri apostolorum principis, sanctique innocentis Sicharii, quod nuncupatur Branthosma, quod modo mea ignavia minime regulariter degit, sed abusione habitantium fere ad nihilum redactum est sub meo jure retinere timui, ac vitiis eorum favere ; ideoque consilio domini Guillelmi de Monteberulpho, Petragoricae sedis episcopi, et cleri ipsius, Siguino abbati Casae Dei, et successoribus suis tradidi ordinandum …..
Facta fuit donatio ista anno incarnationis Dominicae MLXXX.
Sortita fuit suum effectum anno sequenti MLXXXI.
Vetus inscription inventa in capasa ss. Innocentis Sicharii et ante annos (ut ex charactere consicere licet) quingentos exarata.
Hic requiescit praetiosa acoelesti gratia referta Margarita ss. Sanctissimi corporis gloriosi martiris CREM I SS. Innocentis quem fere ter tribus
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annis ac semis ad tutelam sui suorumque secum honorifice per diversa terrarum spatia KPULOC Francorum Magnus ac perpetuus princeps delatum; tandem post Hispaniam longo bellorum exercitio tributariam sibi factam dum victor revertertur, hoc in loco qui Branthosma dicitur, cum multis aliis sanctorum reliquiis benigne divisit, inde hanc eclesiam construens, ut majori veneratione prae caeteris circumquaque sanctorum locis celebraretur, per Leonem clarissimum in omni sanctitatis religione Romanae sedis Apostolicum virum, in honore beati Petri Apostolorum principis divina benedictione consecravit, cum multisque eam honoribus decoratam regio haec apostolico privilegio ita sub anathemate mancipavit, ut nemo mortalium in his quae ad hunc relicum [------][799] pertinere viderentur aliquod jus aut dominium temerario molimine usurpare auderet.
Quod vero quis rapaci ambitione succensus praesumeret violare, omnipotentis Dei judicio, universorumque Sanctae sedis Romanae Pontificum authoritae condemnatus poenas lueret, consors Judae traditoris Domini in profundum Herebi per aeterna saecula factus. Sanctus Sicths.
In altera vero parte haec leguntur
Lettre testimonial com Charles le Grand roy de France et empereur a fondé l’abbaye de Brantolme pour y metre le corps de Mr. St Sicaire innocent et martyr, et comme l’eglise de laditte abbaye a esté dedice par le pape Leon 7 à l’honneur de mr St Pierre.
Ex authentico instrumento anno M CCCC LXIII die XVIII januar. confecto.
Compertum sit dominis nostris quod Carolus Magnus
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ab Hispania devicta et suo imperio addita in Galliam regrediens monasterium Brantolmiense construxit, quod multis bonis et redditibus ampliavit quibus pacifice usi sunt monachi ad haec usque tempora in quibus omne petragoricense solum simul cum urbibus, oppidis et domibus penitus eversum est, et maxime coenobium istud Brantolm. cum suo opiido a domino de Moncada natione Anglico qui cum aliis innumeris suae gentis viris omnes omnium censuum et redituum codices et libros et registros monasterii rapuit et abstulit.
Hos tamen reliquerunt quos commode secum minime ferre potuerunt. Itaque ut a francis feodis liberi sint, syndicus et monachi Brantosme exxhibent volume ex pergameno ad modum grande ex antiquissimis litteris exaratum, historiisque elegante illuminatum atque depictum, in quo subsequentia verba habebantur. Hic requiescit pretiosa ac caelesti gratia referta Margarita sanctissimi corporis etc. ut supra.
Item produxerunt scindicus et monachi volume aliud in quo litteris vetustissimis habebatur fundatio et abbatiae institutio per dictum Carolum Magnum, postquam abbatiae fundationem haec verba inscrebantur. Quae quidem abbatia a domino Carolo Magno Francorum rege atque totius orbis imperatore mirabiliter est fundata et venerabiliter multis possessionibus dedicate. Item quod produxerunt volume aliud hujus abbatiae ceremoniarum antiquissimum in quo erat legenda Sti Sicarii sic incipiens. “Si quibusdam ut est ingenium etc.” …. In qua aperte monstratur quod Carolo Magno apparuit angelus qui ei locum ostendit in quo volebat divinum reponi sancti Sicarii corpus inter scopulos et aquam (nomine Dronam) quae vulgo Brantosmae dicitur …...
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Ex actis sinodi Aquisgran anni D CCC XVIII
Haec sunt monasteria quae debent imperio solummodo preces ….. Brantosma
[800]Authenticas probationes pro archisterio Serelatensi, ex mss. Hagiologio Lemovicensi
“III nonas maii in pago Petragorico apud coenobium Serelatensium sanctissimi confessoris Christi sacerdotis Lemovicae civitatis episcopi”.
Prefuit iste sanctus sacerdos vulgo St Sadroc Lemovic. episcopus ab anno D CC XI ad D CC XX, aliusque est a Sto Cessatore.
Item Lemovic. episcopo vulgo St Sadre qui sedit ab anno D CC XXIV ad D CC XLIII cujus meminere hagiologia XVII cal. decembris his verbis : “apud civitatem Lemovicam natalis B. Cessatoris episcopi et confessoris qui multum contra Wandalos et diu pugnavit ac postea gloriosus in pace quievit.
De utroque plura leges apud Bernardum de La Guionnie et alios in cataloges episcoporum Lemovicens. et legendariis ac breviaries mss. Diocesis Lemovic.
[801]Authenticae probationes pro coenobio Terracinensi, vulgo Terrasson
Ex mss. Codice v. domini Faure praepositi Vernolii et Sancti Martialis
“Anno M CI Ademarus de Sancto Riberio abbas Terracini se et ordinationem sui monasterio Ademaro, abbati S. Martialis dedit et ejus successoribus, et quod habeant priorem, sacristam, cellerarium, et magistrum scholarum de monasterio Sancti Martialis. Haec concesserunt R. episcopus Petragoricensis, et R. vicecomes Turenniae.
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Ex mss. cod. RR. pp. carmel. Claromont.
[802]« Quomodo beatus Sorus, hoc Terrason monasterium fundaverit, Historia mss. sic ait, hic beatus Sorus temporibus extitit Gumtramni, potentis et sanctissimi regis, qui ss. deditus operibus, ut in fine claruit, et si aliquo infectus naevo purgari meruit elephantiaco percussus morbo. Denique hoc diu laborans trabo, moretur per angelum in sopore noctis, beatum expeteret Sorum, morantem territorio Aquitannorum et Petragorico pago, ipsumque suae salutis fore authorem; illi qui a Deo collatum pristinam regi conferendam mentis ac corporis sospitatem; sibique nihil salutis superesse nisi ad Dei hominem quantocyus properaret. Qua rex admonitione sollicitus, nimiumque recuperandae sanitatis cupidus, jubet ocyus praeparari qualiter negotium expleret exercitus, et uti dignum erat, regiae clientelae parantur quae tanto erant itineri congrua quatenus apparatus copiosus et regiae sufficientiae non deesset, et quod viro Dei in munere deferret omnimodis abundaret. Itaque emenso tanto terrarum spatio, venit ad locum vocabulo Vriacum, duobus millibus a beat. viri cellula semotum, tum subjectis palpebris, reductis quae eminus oculis, totusque praegaudio exultans jubilum mentis extulit protinus cum lachrymis, equo decubat, palmisque ac manibus reptans, ad specum beat. viri in terra declivis, spe nimia credulus devenit. Tuae sunt haec Christe miracula, tuae magnificentiae opera! Jubet vir sanctus regem surgere concite, et causam tanti itineris et Sudoris, licet sciat, percontatur, et quis se in illa humili specu indicaverat inquirit. Responsum refert angelicam admonitionem indicat secum non leviter actum ut veniret tanti morbi fessum gravedine in prospectu haberi, nec necesse requiri quod quaereret, confestim igitur sanctus vir
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cui solidissimum erat supra Petram fidei fundamentum, aquam jubet afferri, que exorcisata regem jubet perfundi et (o mira virtus!) quem ad modum Elizeus Naaman regem ex templo reddidit sanum aspiciens itaque rex ad omnes maculas corporis sui, ita eas sanas reperit, ut nullius cicatricis vestigium remansisset et septennis quodam modo pueri gratia in cunctis membris ejus appareret. Ex in igitur diu multumque in laudibus omnipotentis Dei, ejusque famuli Sori se ora solvere et in largitoris sui praeconiis extulere. Tum vir Dei vocato ad se rerum suarum a conomo et congruo, jubet citius regium praeparari convivium et rex ibi aliquatenus commoratus lustratis circumquaque loci illius finibus, orat suppliciter sanctum, quod si fieri posset, servorum Dei inibi xenodochium construeretur, ad quod vir Dei assensum praebuit et rege impensas copiosas praebente, cum festinatione sanctus Sorus opus arripuit, et cum diligentia confirmavit, ac Domini scholam ibi militaturam adunavit, et in honore sancti Martini et sancti Juliani, ecclesiam consecravit, supradicto rege redditibus terrae abunde ad supplementum servorum Dei delegatis, et a servo Dei benedictionibus formatus, cum multo gaudio ad propria regressus est. Multis itaque regis beatus vir victus precibus, quatenus ipse eidem loco per semet ipsum preaesset, cum ab amica nullatenus extrahi, posset cella verbis ad ultimum regis victus, prependens in his rebus magis augeri cumulum mercedis ad tempus cessit, cujus corporalis praestantia plures secum traxit in Dei via.
Haec fuere initia Terrassonensis monasterii, cui beatus Astidius per aliquot annos praefuit, multisque praemissis sociis, beato saeculo in coelum evolavit, et in
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Vosiensi monasterio sepultus est, ubi a fidelibus nunc etiam colitur ».
Ex ms. cod. Beatus Sorus de quo versus, Arvernus genuit quem praesens pagina pandit.
“Ad hunc scripsit B. Aredius, et munuscula misit. Itaque beato Soro magis ac magis virtutibus clarescente, audiens b. Aredius quod beatus vir Sorus monasterio constructo, cum suis Deo omnipotenti vacaret, verbis consolationis epistolam perstingens, sancto Soro direxit, multis monens divinis insistendum rebus: ostium opere cornificio ad aedificium, pullos columbarum, et corniculas transmisit, quae beatus Sorus cum gaudio except”.
Ex vita mss. sancti Jocundi.
« Fuit haec abbatia Sti Michaelis de pistoria magni nominis, eique beatus Sorus subdidit coenobium Terracinium, quod impensis sancti Guntramni regis Gallorum aedificavit. Beatus Aredius, haeres paterni juris in coenobium Sti Michaelis, beato Astidio nepoti, moriens regimen illius, et monasterii Attani, et Vosiensis commendavit.
Ex mss. hagiologio Solemniac.
« Kalendis februarii, natale sancti Sori, confessoris ».
Authenticae probationes pro monasterio Tusturiacensi, vulgo Tourtoyras
« Ego in Dei nomine CGuido vicecomes et Emma uxor mea etc. » Vide probat., tom. 2 Gall. Christ.
Ex cartulario Uzercensi.
« Elyas de Comarcha abbatiam Tusturiacensem injuste et violenter obtinuit contra jus et tenorem hujus monasterii Uzercensis.
Postea obedientiam et subjectionem promisit domino abbati Uzercensi et successoribus suis coram Geraldo Lemovic. episcopo et aliis. »
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[803]Authenticae probationes pro monasterio Yssigiacensi, vulgo Yssigeac.
(ex annalibus Sarlatensibus).
[804] « Raymundus de Rochacornu, ex abbate Sarlatensis primus episcopus, obtinuit a summo pontifice, ut decanatus de Yssigiaco, et monasterio Sarlatensi subjectus, mensae episcopi uniretur post obitum Bertrandi, tit. Sti Marcelli, presbyteri cardinalis, et Yssigiaci decani; patet hoc in brevi apostolico Avenione VII idus augusti, pontificatus domini papae Joannis XXII, anno III ...
Procurante autem Pontio de Salignac, Sarlatensi episcopo, idem decanatus Yssigiaci, adhuc ordin. s. Benedicti, cum monachis ad saecularem statum translati sunt anni 1488 per legatum summi pontificis, tum in regno Galliae versantem, septemque canonici in dicta ecclesia Yssigiacensi sunt instituti sub regimine praepositi, qui habet curam animarum et sacristae qui debet nunciare et curare opus divinum ».
[805]Authenticae probationes pro monasterio Dalliaci.
(ex annalibus Sarlatensibus).
Prioratus Dalliaci, circa an. M.C.XL aedificatur, integer perseverabat adhc anno 1486, et in eo religiosi de Caduino domino famulabantur, sedente Pontio de Salignac, Sarlatensi episcopo, nunc superest tantum ecclesia quae nec est integra.
[806]Authenticae probationes pro capite 8° et archisterio Sti Frontonis Vesunnae Petrocoriorum, vulgo St Front de Perigueux.
(ex veteri chronico episcoporum Petrocor.).
« Froterius episcopus … obiit anno D CCCC XCI, VI id. decembris.
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Sepultus in basilica sancti Frontonis Hic episcopus magnum monasterium Sti Frontonis aedificare capit, et castrum Agonacum … corpus quoque Sti Frontasii revelavit … Mortuus est anno M C Martinus episcopus Petragor. sepultus est in Sti Frontone.
Radulfus de Cohiaco obiit anno MXIII, et sepultus est in monasterio antiquo Sti Frontonis… Rodulfus de Cohiaco obiit anno M XIII et sepultus est in monasterio antiquo Sti Frontonis.
Arnaldus de Vitabre episcopus Petragor. obiit anno MXXXVI et sepultus fuit in monasterio Sti Frontonis.
Geraldus de Gordonio episcopus Petragoricensis alienavit castrum Agonacum… monasterium Sti Frontonis dedicatum fuit anno MXLVII.
Obiit vero Geraldus episcopus anno MLIX et sepultus est in ecclesia Sti Frontonis.
[807]Authenticae probationes pro parthenone beatae Mariae de Fontanis.
(ex mss. Codice Fontanensi).
« Situm est hoc monasterium B. Mariae de Fontanis prope fluvium Lisone et est ordinis Fontisebraldi, illud contruxerunt et predictis multis dotaverunt domini de Rupe Bovis Curti, vulgo La Rochebeaucourt.
Item multa dedere puram et perpetuam eleemosimam Deo et sanctae Mariae de Fontanis et fratribus ac sororibus ibidem Deo famulantibus domini de Villeboys.
Item et multa dedere praefato monasterio et sororibus ac fratribus domini de Marolio.
Item et plura bona fecerunt dictae domui de Fontanis domini de Valetta ».
[808]Authenticae probationes pro capite X° et coenobio Temolacensis, vulgo Temolac.
(ex chronico Ademari.Cab.).
Grimoardus episcopus Engolismensis datis muneribus a Willelmo
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comite monasterium Sti Eparchii expetiit et sibi vindicavit et per multos annos sine abbate manere fecit ... Hic Aymerico germano suo duci Moxedanensi donavit in possessionem monasterium Temolatense, quod hactenus semper fuerat in coenobii Engolismensis dominio situmque in territorio Petragoricensi, habens ecclesiam in honore genetricis Dei, ubi in proprio quippe jure paterno sepulti sunt Faelix Aureolus Petragoricensis [comes] pater Sti Eparchii et Principia mater ejusdem confessoris.
Karolus Magnus per territorium Petragoricense transiens fundavit coenobium Brantosma ad fluvium Dronae, in quo posuit corpus SS. Innocentis.
Fama est etiam quod idem imperator reaedificavit monasterium de Temolaco ubi et posuit pretiosam camisiam pueri Domini Jesu in quo monasterio Temolaci, olim erant XII monachi de ordine sancti Eparchii Engolismensis; nam idem sanctus Eparchius Foelicis et Principiae filius in dicto loco Temolaci natus est.
[809]Authenticae probationes pro abbatia Sancti Amandi.
(ex mss. Codice Petragor. et actis Sti Amandi Petrag.)
[810] « Sanctus Amandus nobili gente inter Lemovicas natus, factus est monachus in coenobio Genoliacensi, sub abbate Canali, cum beato Soro et Cypriano….. Cum autem ibidem aliquanto tempore conversatus esset, et ad eum multi confluerent, solitariuam vitam appetens, locum ad hoc idoneum sibi elegit, ad ripam fluviorum situm prope Terracinum, ubi cellas construxit, et multos fratres aggregavit ».
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Ex vetusto Brantosmae hagiologio et ab annis quingentis (500) et forte citius exarato.
« VII kalend. julii in pago Petragorico, depositio Sti Amandi episcopi et confessoris.
Qui sit iste Amandus, sin non ille est abbas noster, de quo loquimur, haud novi, nec enim alius in pago Petragorico occurit sanctus Amandus. Qui si ille ipse sit abbas, cum in hagiologio mss. citato episcopus appellatur, hunc et Petragor. cathedram occupasse dicendum est; quod hactenus ignoravere scriptores rerum Petragoricensium, qui ad nos usque devenere, fatendum enim est vix ullum de rebus Petrag. Qui scripserit ad haec usque tempora suum opus integrum transmisisse. Sanctum vero Amandum nostrum saeculo VI desinente, ecclesiae Petrocoriorum praefuisse nihil obstat, et Chronopio, aut alteri cuidis successisse, seriem enim episcoporum Petrag. absolutam ad huc expectamus et desideramus. Desunt enim praesules bene multi Putaneo, Sanmartan. et aliis ».
[811]Authenticae probationes pro capite XII et coenobio Palnatensi Sti Martialis, vulgo Paunat in Petrag.
Carta Ia
Ex cartulario ego in Dei permissu quamvis non meis meritis etc.
Vide instrumentum tom. 2 Gall. Christ.
Carta IIa
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[812]Cum suis officinis, cum cellulis et villis et omni supellectile, necnon et appendiciis, tam in ipso pago, quam in aliis, et cum ipsis mancipiis ibidem commanentibus, cum domibus, aedificiis et terris, vincis, sylvis, officinis, piscatoriis, pascuis, aquis, aquarumve decursibus, ….. cultum et incultum, et quod acquirendum est; omnia et ex omnibus totum et ad integrum, quantum ad ipsum monasterium aspicit, et nostra cernitur esse possessio, partibus Sancti Martialis, ad opus monachorum cedimus vel transfundimus ad habendum vel possidendum, et faciat exinde pars ecclesiae, quiquid melius elegerit, exceptis tantum in pago Caturcino, ubi Sancta Metronia recquiescit, et Lentiniaco. Quantum ibi habeo de Petragorico. Facta cessione ista, mense februario, anno IV regnante Karolo imperatore. S. David. S. Benedicta, quae cessionem fieri vel adfirmare rogaverat. S. Dodonis. S. Berengarii.
Carta IIIa
(ex eodem cartulario)
[813] « Autoritate sacra censetur ut cui fuerit testandi voluntas, ut res proprietatis voluerit condonare, secundum autoritatem legum per seriem scripturarum confirmetur. Igitur ego in Dei nomine Guigo, tractavi de Dei timore, et aeterna retributione, ut in eleemosinam genitore meo Frodino, et genitrice mea Vulsiana et fratri meo Arnaldo….. consentiente fratre meo Ragamfredo, aliquid de rebus meis propriis Deo salvatori concedere deberem, quod et ita feci ; et ad vicem domini Abboni abbati per hanc cartam epistolam manibus trado, et perpetualiter volo esse concessum, ad stipendia monachorum augenda, in qualicumque coenobio
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praedicti Abbonis voluntas decreverit. Et sunt ipsae res site in pago Petragorico in centena Albucense, in villa quae dicitur Miliacus. Hoc est ecclesiam meam, quae est in honore Sanctae Radegundis constructa, una cum coeteris aedificiis, cum terris et vincis et sylvis et pratis, vel aliis rebus ibi contentis, in integrum concedo. Et ad huc cedo in ipsa villa aliud mansum, quod de Garaldo dato pretio comparavi, una cum aedificiis, vel omni super pto (sic), una cum terris et vineis et sylvis adjacentibus, aquis, aquarumve decursibus, cultum et incultum, quaesitum et acquirendum, omnia et ex omnibus totum et ad integrum, quantumcumque in jam dicto loco habere visus sum, et mea cernitur esse possessio, cum omni integritate jure proprio. Ego praefato Abboni abbati, per hanc epistolam cessionem manibus trado atque transfundo, in amore Dei omnipotentis, vel caelestis patriae, necnon et refrigerio animae genitoris mei Frodini, et genitricis meae Volusianae, et germani mei Arnaldi, necnon et meae, ad stipendia monachorum augendum, in qualicumque coenobio abbas ipse elegerit, et quidquid de jam dictis rebus prefatus abbas Abbo post hanc diem, ad profectum monachorum facere voluerit, liberam et firmissimam facultatem faciendi videlicet modo ut dum ego advixero, jam dictas res sub nostro beneficii usu fructario hebere vel tenere faciam, inde censum me dare annis singulis, midie kalend. Julii, partibus monachorum, argentum solidos .V., et post quoque meum discessum, predictus Abbo, abbas vel successores sui, in eodem habitu degentes, in sua faciant potestate revocare, vel donatione, absque ulla expectata traditione vel judicum confirmatione, propter varias enim querelas placuit inseri ut si post
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meum discessum, praedictus abbas, suique successores jam dictas res per beneficium vel per precariam[814], in cujuslibet personae potestate tradiderint, legitimi parentes mei ipsas res (al. liberam) libertatem vocandi habeant in omnibus potestatem. De repetitionibus vero, si ego ipse, aut ullus ex heredibus meis propinquis, seu quibuslibet, ulla opposita[815], seu intromissa persona, quae contra hanc cessionem aliquid agere vel inquietare praesumpserit, vel qui litem intulerit, et sui ipsas res jam dicto Abboni abbati, vel monachis ejus abstrahere voluerit, imprimis iram Dei omnipotentis incurrat, et ab ecclesia Dei extraneus sit, et cum Dathan et Abiron ad tremendum signem comburetur ; et illud quod repetit non valeat vindicare et in super componat Abboni abbati, vel monachis suis una cum fisco, auri libram .I. argenti pondo .II., et haec cessio omni tempore firma et stabilis valeat permanere … cum stipulatione … subnixa.
Datum mense januario, anno I regni domni nostri Caroli regis Aquitaniorum. S. Guigo. S. Andreas. S. Hector.
Notula
Carolus iste rex Aquitaniorum ipse est imperator, calvus dictus ni fallor., anno tamen regni I° non Abbo sed Dodo e Sti Savini abbate factus erat abbas Sti Martialis.
Carta
[816][817]Ecclesia universalis Dei extra quam nulla patet via salutis ipsi capiti suo Christo conjuncta in lege veteri veluti sponsa sponso in thalamo ac indesinenter (al. misericorditer) redempta ipsius pretioso sanguine ab antiquo pervasore in cujus patibulo postea
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etiam pignore etiam pignore Sancti Spiritus dedicata in baptismi lavacro, demum remuneranda pro laboribus hujus aevi in aeternitatis palatio, licet enim cunctis fidelibus generaliter hoc obtineat vocabulum, specialiter illud tamen cum domibus Dei communicat quae devotione fidelium longe lateque per orbem multipliciter construuntur. Quia videlicet domus Dei et dominicae idcirco fiunt ut in eis populi reminiscentes quotidie spirituali lavacro abluti a creaturae contagio digni fiant doni poenarum a praesbytero in electorum consortio….. (legendum, puto, « poni ») Solent etiam idem ipsi fideles, quorum juris eaedem ecclesiae fuerunt, studio religionis … monaster. eas subjicere, ob hoc ut industria eorum qui in his cenobiis degunt et ipsae ecclesiae in meliorem statum recuperentur et res ecclesiasticae rectius eorundem famulorum Dei usui deserviant. Hoc prospicientes tres viri nobiles, Arnaldus de Monteauzé et Pontius de Monteauzé et Willelmus de Briolio, dederunt Deo et sancto Martiali pro remedio animarum suarum loco Palnatensi quandam ecclesiam sui juris quae vulgariter vocatur « Cella ». Est autem praedicta ecclesia in pago Xantonico, non longe a castro Archiacensi, juxta fluviolum qui ab incolis dicitur Ne; qui scilicet fluviolus, nominis sui haeres, aliquoties in morem torrentis ob nimiam siccitatem ad nihilum redigitur. Dederunt itaque quodquod in praefata ecclesia possidere videbantur intus et foris, insuper et terram in circuitu ecclesiae octo modiorurn sationi habilem, et molinare quoddam in supradicta aqua ubi postea molina aedificarentur. Omnia haec attribuerunt cenobio Palnatensi et monachis ibidem Deo servientibus, facientes donum in manu domini Hugoni praepositi et Odonis monachi, favente
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et annuente Fulcone comite Engolismensi, qui in praesentia erat, et aliis viris nobilibus quorum hic nomina annotamus. S. Ugo praepositus. S. Odo monachus. S. Fulco. S.Willelmus de Archiaco et frater ejus Ademarus, S. Rotbertus et Fulchaldus. Post haec autem aliquot decedentibus annis, defunctis iis qui hoc donum fecerant, pergens illuc dominus Geraldus praepositus antedicti cenobii egit ut iterum firmarentur ac roborarent illud consanguinei ipsorum et haeredes; quod et fecerunt.
Carta
[818]Ego Hugo de Causiaco habeo talem fraternitatem et societatem cum monachis sancti Martialis Palnatensis ut uno quoque anno in claustris in perpetuum in caena Domini unus excipiatur pauper pro eo et pro remedio animae suae ; si voluerit fieri ibi monacus, sine praemia, (si dare voluerit), recipiatur a monachis.
Ex mss. codice Sancti Martialis
« Ecclesiam Sanctae Marthae et Sancti Silvani, que sita est super fluvium Deynoniae, et omnia quae ad illius jus pertinebant, sicut in potestate habebat, dedit Elyas comes Petragoricensis sancto Martiali et monachis Palnatensis coenobii pro remedio animae suae ».
Ecclesia Sancti Silvani olim erat coenobium sanctimonialium quod parthenoni sanctae Mariae Xantonensis subjectum fuit et datam postea sancto Martiali de quo supra.
Ex brevi apostolico Urbani pp. II, Santonis, II id. aprilis anno dominae Incarnationis M X C VII pontificatus anno IX ad Ademarum abbatem sancti Martialis Lemov. Dato « in pago Petragoricensi monasterium Sancti Martialis apud Palnatum ».
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Ex mss. codice Sancti Martialis
Monasterium Sti. Martialis continet in se XC monachos claustrales.
….. Habet autem abbas sub se haec monasteria ... in pago Petragor., Paulnat, in quo sunt XVI monachi, apud Lous Fleis I, apud Tayat II, apud Ribanat II, apud Stum Nozarium I, apud Montem Falconis I, et isti pertinent ad praepositum de Palnaco.
Ex mss. codice Sancti Martialis Lemovic.
Ego frater Petrus Dei patientia dictus abbas Sti Martialis, providens utilitate domus Palnatensis concessi eidem domui bailiam quam Geraldus Boso tenuit …
Authenticae probationes pro monasterio Sti Eparchii et Sancti Martini in Vesunna Petroc.
Ex mss. codice Bernardi de la Guyonnie Lemov. Episcopi.
[819]Notandum ex antiqua traditione seniorum, quod in praesenti loco, ubi nunc est conventus praedicatorum, fuit antiquitus abbatia, in qua stus Euparchius de nobili prosapia comitum Petrocorensium trahens originem, monacus et pater extitit monachorum, quae ut fertur, destructa et desolata fuit quando Petrachoriorum civitas fuit devastata circa annum Domini octingentesimum quadragesimum.
Ex mss. codice Petragor.
Tradidere autem nobis majores nostri quod stus Eparchius antequam fieret reclusus, aedificavit prope civitatem Petrocoriorum, monasterium et in eo multos fratres aggregavit quibus et abbas praefuit.
In eo stus Asterius factus est monachus.
Ad istud monasterium quidam monachus, ut dicitur, filius comitis Petroc. attulit e Parisiis caput sti Dyonisii.
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Hoc monasterium destruxere Northmanni…..
Sed restauratum fuit et illus dedit episcopus Petrochorensis priori et fratribus monasterii Sti Johannis prope fluvium Colae.
Ex annalibus mss. Petrocor.
His temporibus id est circa annum M D LXXX plurima erant coenobia monachorum in territorio Petrocorensi praecipium autem erat monasterium Genoliacense in quo erat abbas P. Canalis et fuere monachi SS. Sorus, Cyprianus et Amandus.
Authenticae probationes pro monasterio Sti Cypriani.
[820]Sanctus Cyprianus fuit monachus in coenobio, sub abbate Canali, cum beatis Soro et Amando; postea vero in pago Petragorico monasterium construxit, in quo plures fratres aggregavit, quibus ut pater et abbas praefuit, ut ait Gregorius Turonen. Cyprianus, abbas Petragorici oppidi magnificae sanctitatis vir fuit, et per eum Deus multa miracula in hoc mundo operari dignatus est.
Ex mss. hagiologo Sti Martialis Lemovicen. pervetusto.
V kal novembris Petragoricas civitate natalis sti Cypriani confessoris, civis Corduensis.
Ex mss. hagiolog. Lemovic., Brantosmen., Exolduni et aliis.
V idus decembris, natale sti Cypriani, abbatis Petragorici, magnae sanctitatis et clarissimi in miraculis viri.
Ex hisce hagiol. Omni acceptione majoribus, vide num duo olim ss. Cypriani in Petragorico solo vixerint, et inde tibi nascatur occasio melioris inquisitionis.
f° 337 r°
Authenticae probationes pro abbatia Beate Mariae de Caduino, vulgo Cadouin
Ex mss. annalibus Petragor.
[821] « Anno M C XIV, Robertus de Erbrucellis sermonem habuit coram Guillelmo episcopo Petragoricensi erat autem vir iste potens opere et sermone eique tam episcopus quam canonicus Sti Frontonis dederunt terram suam quam habebant in loco Caduino ut ibi monasterium st. et sororum aedificaret, anno vero M C XV. Idem Robertus pater fideli suo socio in opere domini conservo Geraudo dimisit qui ibidem monasterium aedificavit ».
Ex vita mss. S. Geraudi apud castellaria Pictonum sepulti.
Fundavit autem pius pater plura coenobia in pago Pictaviensi absiam Gastiniae allodiae tucionum … in pago Petragorico monasterium de Caduino …..
Ex chronico malleacensi seu Petri Raymundi abbatis Sti Maxentii ad severam
Anno M C XX fundata fuere plurima monasteria de institutione B. Geraudi abbatis …
In pago Pictaviensi tucionum allodiae absiae castellariae etc.
In pago Petragoricensi Caduinum ….
Authenticae probationes pro abbatia Sancti Asterii
Ex mss. annalibus Petragor.
Per haec tempora hoc est anno (hoc est anno circiter DCCCL), Dani irruerunt in territorio petragoricense , et plurima Coenobia destruxere, videlicet monasterium Bociaci, monasterium monialium Sancti Asterii.
Ex testamento Talayrandi cardinalis 1364, 16 febr. condito
… Item legamus ecclesiae Sancti Asterii Petrag. .C. florenos auri quos in emendis, redditibus pro faciendo annis singulis nostro anniversario converti …
f° 337 v°
Ex mss. annalibus Petrac.
« Rodulphus de Cohiaco maxime dilexit antiquam abbatiam monialium Sti Asterii, ecclesiam reaedificavit et canonicis loco monachorum in dicto monasterio posuit ».
Authenticae probationes pro coenobio Bociacensi
Ex vita Sancti Frontonis aSebaldo episcopo Petrocor. scripta et annalibus Petrag.
« His temporibus id est anno circiter D CCC XLVII Danci per territorium Petragor. plurima coenobia destruxere videlicet monasterium Bociaci ».
Authenticae probationes pro monasterio Sancti Medardi de Abbatia
Ex cartulario Uzercensi.
[822] « Noverint omnes quod Guillelm. Petroc. Episcopus dedit Deo et Sto Petro Uzerchae et abbati Petro ac monachis ibidem Deo famulantibus ecclesiam Sancti Medardi de Abbtia id est abbatiam Sti Medardi. Testes fuerunt abbas Petrus et alii.
Ex eodem cartulario : « Ego in Dei nomine Guillelmus Petragor. episcopus, pro remediae animae meae et parentum meorum, dedi Deo et Sancto Petro Uzercae et Gauzbero abbati et monachis ibidem Deo famulantibus ecclesiam Sti Medardi de Abbatia quam Guillelmus antecessor meus dederat, actum anno Incarnationis dominicae M C IV indict. XII.
Noverint omnes quod Guillelmus Petrag. Episcopus dedit Deo et Sto Petro de Uzerca monasterium Sti Medardi de Abbatia, ecclesiam Sti Petri de Prugnhac, et ecclesiam Sti Martini de Montazeuz. Actum anno Domini M C XXII.
Ex brevi apostolico Alexandri pp. III, ad Bernardum abbatem Uzercae, ann. 1178, XII cal.
Monasterium Sti Medardi cum ecclesiis suis
f° 338 r°
Sti Petri de Prugnhac, Sti Martini de Montisens, Sti Remigii, Sti Geraldi.
Ex testamento Taleyrandi cardinalis
Item legamus prioratui Sti Medardi de Abbatia, Petragor. dioecesis, C. florenos auri, in refectionem domorum dicti prioratus utiliter expendendos.
[823]Authenticae probationes pro abbatia Beatae Mariae de Bosco Cavo, vulgo Boschaud.
Ex annalibus mss. Petragor.
« Abbatia B. M. de Bosco Cavo filia est Petrosae quae hanc abbatiam dotavit multis redditibus. Habet autem sub majori altari corpus sancti martyris cujus tamen nomen ignoratur ».
[824]Authenticae probationes pro pro monasterio Exidolii.
Ex cartulario Uzercensi.
Ego in Dei nomine Guillelmus Petrag. episcopus dedi Deo et sancto Petro Uzercae et Petro abbati monasterium Exidolii. Actum anno M C X indictione III.
[825]Authenticae probationes pro monasterio Albae Terrae.
Ex annalibus Petragor. mss.
Sanctus Maurus, Sti Benedicti discipulus, visitavit, ut tradunt, pagum Petrag., et abbatiam Albeae Terrae construxit. Ad hanc autem sacrum ipsius corpus delatum fuit metu Danorum et per aliquod tempus requievit….
Mirabilis autem est ecclesiae Albae Terrae fabrica, ut testatur quisquis eam vidit….
Hanc describit Puteanus in historia episcoporum Petroc. in charterio, fol. 135.
[826]Authenticae probationes pro coenobio Sti Silvani, vulgo St Silvain.
Carta
“Quicumque fidelium pro animae suae salute etc.” Vide instrumenta tom. 2, Gall. Christ.
f° 338 v°
Carta
Ego Willelmus sedis Petrag. Humilis episcopus etc. Vide instrum. tom. 2, Gall. Christ.
[827]Authenticae probationes pro monasterio sancti Mauritii de Andrivaux.
Ex annalibus Petragor. mss.
« Sedente vero Gaufredo de Cauzé Petrago. episcopo venerunt ad pagum Petracor. milites Templi quibus idem Gaufredus episcopus dedit ecclesiam Sancti-Mauritii de Andrivalle. Haec autem ecclesia fuerat olim monasterium monachorum quae ex dicto monasterio propter suam irreligiositatem expulsae fuerant.
[828]Authenticae probationes pro abbatial Beatae Mariae de Petrosa.
Ex mss. annalibus Petragor.
« Anno M C LIII sanctus Bernardus venit in Petragoricum solum et sermonem habuit in monasterio Serelatensi coram legato sedis apostolicae Gaufredo contra Petrobrescianos et multos sanos fecit…..
Multi autem seculi sunt cum inter quos Alquerius vir doctus qui postea scripsit quasdam epistolas ad clerum petragoricensem …
Hoc autem anno M C LIII fundata fuit abbatia Beatae Mariae de Petrosa die XXX marti et facta fuit Clarae Vallis filia et hanc ut tradunt abbatiam suscepit et construi fecit sanctus Bernardus.
Non multo tempore aedificata fuit haec domus et pluribus prediis ac possessionibus, redditiibus ac censibus a proceribus urbis et nobilibus vicinis fuit locupletata in tantum ut paulo post abbas Petrosae fundamenta jecerit abbatiae beatae Mariae de Bosco Cavo in qua monachos posuit quibus et abbatem praefecit Haec autem abbatia Petrosae pene ultima est quae
f° 339 r°
vivente B P. Bernardo constructa fuerit.
Ex mss. codice domni Chalmot abbatis Columbensis
Anno M C III in diocesi Petrag. monasterium Petrosae in diocesi Lingonicensi monasterium de Moris et in diocesi Auriensi monast. Montis Rami vivente adhuc B. Bernardo et volente construuntur et Clarae Valli matri subjiciantur.
Ex schedis D. D. de Maumont-Laterie
Carta
Universis presentes litteras inspecturis. Gaufredus de Malomonte, salutem in domino Jesu Christo.
Noveritis quod ego major viginti quinque annis existens, voluntate libera et spontanea ductus, non deceptus, non coactus, non ab aliquo circumventus, pure et simpliciter et sine omni contradictione, me et omnia bona mea mobilia et immobilia ex parte bonae memoriae Aynae, matris meae procedentia, et quicquid juris habeo et me contingere potest in bonis et hereditate quae quondam fuerant ipsius matris, et ex quacumque causa, sive ratione dicta bona et hereditas ipsius matris ad me spectant, sive spectare debent, quoquomodo et ubicumque ipsa bona et hereditas consistant, Deo et Beatae Mariae de Petrosa, Cysterciensis ordinis, dono perpetuo atque quitto, pro animae meae, arque ipsius matris remedio ac salute, et totumvis quod me contingit, et in posterum posset contingere in praemissis, in abbatem et conventum monasterii transfero, et nihil juris, quaestionis retineo in predictis et si forte contingeret quod San… de Malomonte pater meus donationem hujusmodi impugnaret, vel contra donationem istam veniret in aliquo, totam actionem et jus mihi filio competens et competituro post mortem ipsius patris in haereditate paterna. Et in bonis, si supervixero, eisdem abbati et conventui
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sine aliqua retentione, do liberaliter perpetuo atque quitto, donatione de bonis maternis nihilominus in suo robore duratura. Promittens, juramento ad Sancta Dei Evangelia a me corporaliter praestito, omnia et singula per me perpetuo servaturum, et contra aliquatenus non venturum. In quorum omnium testimonium, presentes litteras sigillo viri venerabilis domini Fulcaudi, cantoris eclclesiae Sancti Frontonis Petragoricensis, ad preces et instantiam meam sigillatas, abbati et conventui praedictis duxi concedendas. Quas praesentes litteras ego praedictus cantor, in cujus praesentia dictus Gaufredus omnia et singula praedicta concessit et juravit, sigilli meo muniri ad preces ejus et requestam roboravi in testimonium praemissorum. Datum mense augusto, anno Domini M CC LXV°.
Authenticae probationes pro monasterio de Falanco, vulgo Fanlac.
Ex annalibus R.R. Joannis Dupuy.
L’an 1624, le sr de la Bermondie chevalier fonda dans le bourg de Fanlac des religieuses de St Benoit etc.
[829]Authenticae probationes pro parthenone sanctimonialium de Ligurio minori Petrag.
« Breve apostolicum Urbani pp. 8 Romae die VIII april., anno 1640, datum quo abbatissa beatae Mariae de Ligurio licentiam impertitur condendi coenobium in civitate Petragoricensi … »
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[830]Ad nominationem domini abbatis Vosiensis imo et regimen olim spectabant abbatia Sti Michaelis de Pistoria in batiasto Lemovicum, et abbatia B. M. de Terracinio in Petrag., quas Stus Aredius Atanensis abbas Astedio Vosiensi abbati subjecerat, ut refert CGoffredus CVosiensis in Chronico, cap. XV.
[831]Aymerici Bruni familia in pago Lemov. illustris erat, nomen habuit haec familia ineunte saeculo XII Montis Bruni, cujus castrum olim munitissimum hactenus visitur prope Lambertiae et Lateriae opppida juxta castrum Lucii Capreoli …..
Caput XX
Prioratus conventualis Sti Salvatoris Nontronio, vulgo Nontron.
[832]Cum sit ex prima et antiqua coenobii Karrofensis fundatione facile opinor, cum conditum a Rotgerio vicecomite et Euphrasia conjuge ac coenobio Karrofensi subjectum fuisse et quidem hoc innuit tum Rotgerii tum Euphrasinae testamentum sub die 14 kal. julii regni Karoli gloriosi regis sub anno V regnante filio suo domno Lhudovico rege Aquitanorum datum quo Karrofensi Sti Salvatoris ssaeque ipsius genitris coenobio quod fundaverunt credunt commendenda ….. In pago Lemovicino castrum sancti Angeli cum Monasterio; cum monasterio curiam Colomensem cum ecclesiis suis, ac castrum Nutronense, in quo quidem Nontroni castro paulo post abbas Karrofensis praepositum seu priorrem ac monachos stabilivit.
Illud solo aequavere Dani saeculo a fundatione sequenti et anno circiter D CCC XC resarcitum fuit ope ut conjicio comitum Petrocor. vicecomitum Comborni dd. De Tiverio etc. multoties autem obsessum captumque fuit Nontronii
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oppidum ut referunt vetera chronica in eo Nontronii coenobio adhuc saeculo XVI erant prior et quatuor monachi ut refert mss. Codex Karrofensis verum a neotericis dirutum fuit, monachi hinc inde profugi : praedia viciniores domini usurpare sicque prioratus ab annis septingentis et amplius conventualiis ad statum beneficiii simplicis devenit.
[833]Authenticae probationes pro monasterio Vosiensi
Ex cartulario Vosiensi.
[834]Bernardis uxor Henrici dedit Deo et Sto Petro Vosiensi cum consilio filiorum suorum Aenrici, Geraldi, Ugonis de Rofinac pro filio suo Petro Aenrici quem monachum fieri Vosiensis instituit mansum de Montel etc., audientibus Stephano de Coznac et Stephano Baldrici regnante Philippo rege.
[835]Donatio mansi de Chambons et de Jamnarac monasterio Vosiensi per Gilbertum de Malamort et confirmatio ejusdem doni per Aimericum Girbertum filium suum, regnante Henrico, audientibus Manualdo Tranchaleon, Stephano de Rofinac, Geraldo Charboneus, Ger. Bernard., Bernardo de Bren.
[836]Donatio eidem monasterio per Gauzfredum de Salanac pro salute animae suae patris ejus et matris de rebus quae habebat in vicaria de Cavaniaco, audientibus Ademaro de Sollac, Bernardo de Pomers, Bern. De Malamort, Rainaldo de Rofinac, regnante Philippo.
[837] « Notum sit quod Alaidis uxor Geraldi Rofiniaci dedit Deo et S. Petro Vosiensi in manu Rainaldi M° fili sui totum quod habebat in manso de Dian. Hoc audierunt et concesserunt filii ejus Hugo et Petrus Rofiniaci.
Rainaldus quoque Rofiniaci et Ugo Rofiniaci junior dederunt quod habebant in manso de Dian. Hoc ipsum donum fecit et concessit iterum Rainaldus ipse, audiente domno Rainaldo abbat. avunculo suo, et promisit ei quod
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hoc donum faciat tenere et concedere Geraldo fratri suo.
[838]Donatio mansi Del Pontelh per Petrum Archambardum et Geraldum fratrem suum monasterio Vosiensi, audientibus Rainaldo m° Vosiens. et Geraldo Armario nepote ejus.
[839]Donatio bordariae de Tarazac per Raimundum vicecomitem Torennae monasterio Vosiensi, audientibus Ademaro Fulcaudo, Stephano de Vacinaco, Geraldo Tocabove[840], regnante Philippo.
[841] Ugo de sancto Exuperio testis in donatione Gauzberti de Malamort monasterio Vosiensi. Petrus Aymardus, Rotlandus de Longo Podio etc.
[842] Donatio Geraldi de Royera monasterio Vosiensi … deinde quale donum de praedictis omnibus fecisse videtur pater meus Geraldus tale ergo Ursus filius ejus facio et concedo in praesentia Petri abbati.
[843] Geraldus de Terrasson dat monasterio Vosiensi quidquid habebat Vosiis, audientibus Gaufredo La Roca et Fulcaudo frater ejus temporibus Philippi regis et Widonis episcopi Lemovic. … quale fecit donum Geraldus de Terrazon, tale fecit Manoaldus de Salaignac, audiente Petro abbate. Hoc donum concessit uxor ejus Cernia apud castrum de Salignac, audiente Petro abb., Manoaldo viro ejus et aliis….
[844] Litterae Bernardi vicecomitis quibus dat Vosiensi monasterio et Raynaldo abbati mansum de Blessac. Archambaldus filius ejus fecit idem donum, audientibus Guidone Flamenc, Hotone, Bernardo, Petro, Augerio.
[845]Rotbertus Rofiniaci concessit monasterio Vosiensi terras et honores quas parentes ejus dederant et spopondit se ulterius nihil quaesiturum … postea venerunt ipse Robertus et filius ejus Stephanus apud monasterium Vosiens. et concesserunt plautum, sicut dictum est., audientibus fratribus ejusdem monasterii et Hugone de sancto Exuperio et Petro de Vallada. Annus erat dominicae incarnationis M C XVI, regnante Ludovico rege et Eustorgio Lemov. praesule.
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[846] Universis … notum sit quoniam ego Galterius La Riberia de Castro de Peirac, dono …. beatis apostolis Petro et Paulo CVosiens. Ortum qui est juxta capellam sancti Nicolai cum domibus sibi conjunctis etc… in manu domini Ademari abbatis, audientibus Helia domino de Payrac, Raimundo de Vosias, Geraldo de Vitrac, Stephano Geraldi de Loberciaco[847], temporibus Ludovici regis caelestini papae et Geraldi Lemovic. episcopo.
[848] Petrus de Bré, dat monasterio Vosiensi tertiam partem ex decima de tota terra de La Rocheta, in manu Ademari abbatis, audientibus Fruino, fratre meo, Aimirico de La Genebreira, Geraldo, Stephano Geraldi de Loberciaco.
[849]Arbertus filius Petri Rainaldi de Faorzes et mater ejus Petronilla dederunt IV sextar. Silig. In manso de Lachanal in manu Ademari abbatis, audiente Stephano de Sadran, Petro Sti Exuperii et Roberto fratre ejus etc.
[850]Gauzfredus Ademarus de Segur et uxor ejus Petronilla, dederunt monaterio Vosiensi apud ecclesiam Vendonensem IV sextarios tritici … audiento domno Rainaldo abbat. et fratribus monasterii et Stephano de Vascinaco.
[851]Elyas de Comarcha abbatiam Tusturiacensis ecclesiae juste et violenter obtinuit contra jus et tenorem hujus monasterii Uzercensis postea obedientiam et subjectionem promisit abbati Uzercensi et successoribus suis coram Geraldo Lemov. episcopo et aliis …..
Carta
[852]Sit notum cunctis viventibus … quoniam dominus Ademarus abbas venit in concordiam cum Widone La Tore et fratribus suis in manu domni Eustorgii episcopi Lemovic., de terra de Chanzeiras de contentione quam habebat cum eis. Accordamenti fuit haec ratio ut nullo modo abbas aut suus praepositus
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vim faciat per quam terra a absit et fevales sua perdant … malum quod domini de Bré in hac terra faciunt abbas quaerat et ipsi prout potuerint. De Widone vetulo castaneo cognato suo convenerunt garenzam facere, et si forfactum in terra fecerit ipsi emendent … auditores hujus rei fuerunt Audebertus abbas Uzercensis, Petrus Grimoard, m° Gauzbertus de Mirabel, m° Ger. De Varez, m° Petrus Rainald, m° Gerald. Ademarus de Loberzac[853], Petrus Armand.
Audebertus abbas Uzercensis fuit ad annum 1113 usque ad 1133, et Ademarus fuit abbas S. Petri Vosiensis ad ann. 1124 usque ad 1164.
… quelques pages « blanches »
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1304
Aymericus Br. pater
Guidon Br. Militis pat.
alii Guidonis Br. domicelli
cujus erat tutrix an. 1305
Resplendina[854] de Travergiis uxor dicti Guidonis
Mémoires pour servir à l’Histoire du Perigord
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[855]Petition de Pierre de Galard sire de Limeuil au roi d’Angleterre pour obtenir la confirmation du commun de Limeuil et de Pannac.
[856]A nostre seigneur le roi, supplie Pieres de Gallard sires de Limeuil que comment les rois Henris d’Engleterre monsgr un tans qu’il rendi et donna le castel et le chastellenie de Limeuil et ses appartenances à monsr Barterand de Bouville mon oncle et li rendi et donna le commun de Limeuil et de Pannac et des apartenances et apendanches de Limeuil audit monsr Barteran, à li et à ses successeurs à tenir en hommaies dudit nostre sr le rois.
Supplie audit roy nostre sgr ledit Pieres de Galart que le doun du commun dessus dit li seit donne et conferme du roi nostre sgr, qui ore est, de grace espesiau et il est aplies d’enterer en se foy et en son hommaie dudit commun jasoi che que les rois monsr ne tiegne le commun ne ledit Pieres aussit, mais à l’aide du roi nostre sgr ledit Pieres en fera son pooir du recouvrer.
N. B. Transcrit sur l’original en parchemin. On lit au dos la reponse suivante :
Dominus noster rex quibusdam litteris antiquis, certificatus est quod castrum et castellaniam de Limol cum univeris petrtinen. tenentur et debent teneri ab eo sub uno homagio de quo dominus noster rex Ffranc. salva sua gratia injuriatur eidem et ob hoc respondetur quod dictus dominus P. de Galard sicut bonus et fidelis amicus det auxilium suum gentibus suis quas intendit super hoc mittere domino regi Franciae ad finem quod homagium et ressortum dicti castri cum pertinentiis suis sibi dimittat quo facto dominus rex dictum dominum Petrum ad homagium admitteret integraliter sicut debebit de illo communi faciat dictus dominus Petrus quod dominus rex saisinam habeat communis praedicti suo facto, rex faciet sibi gratiam de qua debebit merito contemplari.
f° 343v°
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[857]Le roi à touz ses lieutenantz, senechaux, capitans, juges, conestables, chatelleins, procureurs, provostz, baillefs et autres nos officiers et ministres en notre duchié de Guienne qui ore sont ou par temps seront, ou à leurs lieuxtenantz, saluz. Come entre autres choses traites et acordes par entre nostre tres cher aisné fils Edward prince de Gales au temps qil estoit capitan et nostre lieutenant en le duchie de Guienne et le nobles homme Johan Galhard seigneur de Lymilh quant il vient à nostre obeissance queux traite et acorde nous avons par noz lettres confermez soit contenu que les gentz de toute la terre dudit Johan seroient quites de toutes questes, subsides, taillages et autres imposicions que le duc de Guienne ou ses officiers et ministres leur voulsissent imposer et qui seroient remises audit Johan et ses heirs pour faire ycel, sinon que ce feust par grant necessité et adonqes que feust fait appelle le dit Johan et ses heirs et par la leur incin et assentement, se fist nous voulliantz ce qest issint traité et acordee en qant que à nous attient estre duement tenu et gardé comme assiert, nous mandons que les choses dessus dites en quant que à vous et chescun et vous appartient … Duement accompliez. Donné à Westm., le XXII jour de may.
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[858]Mandatum est burgensibus, militibus et omnibus aliis de Insula quod Petro Bertram intendant et respondeant tanquam domino de Insula quia idem Petrus paratus est coram rege recipere justitiam et judicium si necesse fuerit de omnibus que ad eum pertinent in Insula et rex non vult cum inde sine judicio disserseri. In cujus etc., Test. ut supa. (Apud Millan, sexto die marci)
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[859]Rex etc. Fideli suo Elyae de Caupena milite senescallo suo Petrag. et Caturc., salutem. Suplicaverunt nobis Galhardus de Racyals miles et Raymundus de Vernolio domicellus quod conventiones initas inter gentes nostas ex parte una et ipsos militem et domicellum et alios condominos suos castri seu loci de Senhargiis ex altera, super constructione novae bastidae de Montefalcone[860] teneri faceremus et compleri et inhibitionem factam per baiulum dictae bastidae nec iidem domini suo coto seu gardiagio et aliis suis deveriis consuetis in eorundem dominorum territorio uterentur ammoveri faceremus , quare vobis mandamus quatenus conventiones hujusmodi teneri compleri nec facatis et inhibitionem praedictam si injuste facta fuerit revocetis non permittentes eisdem dominis per gentes nostras aut burgenses dictae bastidae fieri aliquam indebitam novitatem. Datum apud Westm. 13 die junii[861].
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[862]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra speciali et pro bono servitio quod dilectus nobis Will. de Arenton nobis impendit et impendet in futurum, concessimus ei alum dominium castelli de Claremont cum pertinentiis in episcopatu Petragor., in ducatu nostro Aquitaniae, habend. et tenend eidem Willelmo et heredibus suis de nobis et heredibus nostris per servicia inde debita et consueta in perpetuum. In cujus etc. Teste rege apud Westm., XXI die junii[863].
Per breve de privato sigillo.
Mandement en consequence au seneschal de faire delivrer le domaine audit Guillaume.
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[864]Rex dilecto et fideli suo Eliae de Pomeriis, salutem.
f° 344v°
Advertentes qualiter loca de Maroil, de Barsac, de Rasak, de Croynak, et de Montanses, per industriam et strenuitatem vestram ad pacem et obedientiam nostras reddita sunt, ac eo pretextu, volentes honori et utilitati vestris, in hac parte, prout convenit, praepicere gratiose, volumus et vobis concedimus quod vos loca predicta una cum emolumentis inde provenientibus, ac etiam cum bonis rebellium infra loca predicta existentibus ad totam vitam vestram habeatis, et ea per vos et alios, sumptibus vestris custodiri faciatis. Teste rege apud Westm., quarto die augusti[865], etc.
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[866]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus quasdam litteras patentes Henr. nuper comitis Derb. locumtenentis et capitanei generalis carissimi domini et avi nostri domino E. nuper regis Angliae defuncti in ducatu Aquit. et in tota Langdok nuper factas in haec verba :
Henricus Lancastre, Derbeye, Leycestriae ac Lincolnis comes, senescallus dominusque Brageraci locumque tenens etc. Sciatis quod nos nedum attendentes ad grata et utilia obsequia, per nobilem virum nobisque dilectum dominum Raymundum de Pelagrua militem, domino nostro Angliae et Franciae regi, et nobis, ejus nomine, in guerris suis Vasconie, et aliis multipliciter …, exponendo corpus suum diversis periculis et jacturis; etc. …Eidem domino Reymundo, castrum et locum de Sancto Asterio, Petragoric. dioc., cum omni dominio, mero ac mixto imperio, alta et bassa, ac jurisdictione omnimoda, cum omnibus suis juribus, redditibus, una cum bonis rebellium in dicto loco, et castellaniae pertinentiis, … ac comune quod in dicto castro …, levari et percipi, regio nomine extitit consuetum, de dono regio, … dedimus et concessimus, … damusque per praesentes lettras … Salvo tamen super ipso loco retente …. Datum Burdeg.,sub sigillo nostro 1a die maii M° CCC° 49[867].
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[868]Rex omnibus ad quos etc. Sciatis quod de gracia nostra speciali, de assensu consilii nostri, et pro bono servitio quod dilectus et fidelis noster Golferius de Sancto Asterio, miles de ducatu nostro Aquitan. nobis impendit et impendet in futurum, concessimus eidem Golferio et Arnaldo filio suo, pro terminp vite eorum, locum de Santo Asterio, de obedientia francigenarum existentem, ut dicitur, habend., una cum dominiis et pertinentiis quibuscumque ad dictum locum spectantibus, usque ad valorem quindecim marcarum per annum, proviso semper quod de superplusagio si quod fuerit, nobis ad castrum nostrum Burdegal. annuatim respondeatur ; et quod post decessum eorumdem Golferii et Arnaldi, dictus locus, cum dominiis et pertinentiis predictis, ad nos et heredes nostros integre revertatur. In cujus etc. … ut supra.
Per breve de privato sigillo.
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[869]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus litterass patentes consanguinei nostri Johannis comitis Hungtingdon locum tenentis nostri ducatus nostri Aquitaniae facts in hac verba :
A tous ceux, etc. salut. Savoir faisons que noste tres chier et bien ame cousin Gaston de Foix comte de Longueville nous ha exposé que comme jadis fut usé et acoustumé avoir et tenir marche et feyres publicz en la ville de Castelhon een Peregort, à certains jours et festes, c’est assavoir ledit marché chacune sepmaine le mercredi et les feyres l’une ou premier jour de l’an, l’autre à la feste St D. de mars, la tierce en la feste de la Nativité de la St Leonard et auroient chacune desdites feyres trois jours … lesquelles marché et feyres à occasion des guerres qui pour leurx temps ont esté ez parties
f° 345v°
de par deça et par especial environ de la dite ville Castilhon avoient esté delaissiés et tellement que ou temps present on n’en y tient nulz, laquelle chouse tourne à tres grant prejudice à icelui notre cousin et dommages aus habitans de la dite ville … nous … octroyons que doresnavant perpetuellement et à tousjours soit tenu marché en ladite ville une foiz en quinze jours, c’est assavoir en mercredy tenant tousjours l’une sepmane et l’autre non, et la dite feyres en chacune desdites festes tout ainsy et par la fourme et manière que antiquement estoit usé et acoustumé … Donné au chastel de Fronsac soubz nostre sceel de nostre office de lieutenant le nefieme jour de juin l’an mil IIIIc quarante.[870]
Nos autem literras praed. Etc., etc. Teste rege ut supra apud Westm. XX die octobris., pro quatuor marcis solutis in hanaperio.
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[871]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus quasdam litteras patentes carissimi domini et patris nostri regis deffuncti factas in haec verba :
Henricus Dei gratia rex Angl. et Franc. et dominus Hiberniae omnibus ad quos presentes litterae pervenerint, salutem. Inspeximus transumptum quarumdam litterarum patencium domini H. nuper regis Angliae proavi nostri etc. Nos autem omnia et singula etc. Teste me ipso apud Westm., 26 nov. Anno regni nsotro 4°.
Inspximus etiam quasdam alias litteras patentes carissimi consanguinei nostri Johannis comitis Huntyngdon locum tenentis nostri ducati nostri Aquitan. factas in haec verba :
Jehan comte de Huntington et d’Ivry, lieutenant general et gouverneur pour le roy d’Angleterre et de France monseign. de ses duchie et pays de Guienne
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et admiral d’Anglaterra, d’Irlanda et Guienne d’avant d., à totz ceulx qui ces presentes letres verront, savoir faisons que nostre tres chier et bien amé François seigneur de Gramont baron nous a exposé que come jadis le lieu de Marulli eut esté conquesté par aucunes gens de son feu père et par long temps tenu en l’obeissance de mondit sgr le roy et d’icelui lieu fait par lesdites gens force guerre aux enemiz rebell., lezquelx ce voyans et que ne povoient endurer icelle guerre eussent assieige le dit lieu et tiellement que ceulx que dedans estoient apres ce que ce furent tenuz et defenduz par longue espace de tems, voians qu’ilz estoient par lesditz enemis tres fort domaiges et ne pouvoient avoir aucun refflechement de vivres ne aussy secours ne aide, considerans aussi que une place nommee Lafforce qui lors estoit tenue et occupie par aucuns enemis rebellez estoit moult nuisable aux pais obeissans à mondit sgr le roy de par deça pour ce qu’estoit scitue et assise pres d’iceluy, troverent moyen de faire appoinctamment avec lesdits enemis qui tenoient ledit siege et tiellement que en delaissant et delivrant ledit lieu de Marulh à ses ennemis, iceulx enemiz firent et delivrer la dit place de Lafforce es mans desdits gens dudit sgr de Gramont. Depuis laquelle delivrance le meme sr de Gramont l’ait faite garder et tenir bien et loyaument et obeissance de mondit sr le roy, et encor fait pourquoy et ce que pour occasion dez guerres quenoit pour la garde d’icelle y tenir grant nombre des gens lui à convenir y faire grans custaiges et despens excedens trop le revenuez d’icelle, sur quoy nous a suppliés tres humblement que ad ce voillons avoir regard si qu’il puist retourner lesd. coustaiges et dispens [---][872] ses amis nous inclinez à ladite supplication, voians et considerans que elle estoit justa et consonante à droit et voulans donner audit sgr de Gramont et à toutz autres bon exemple desemploie aus servicez de mondit sr le roy et de nous eu sur ce meure deliberation de conseil dez povair
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et autoritié royalx dont nous usons en cest partie à icellui sr de Gramont avons aujourdhuy donné et octroié et par ces presentes donnons et otroyons tant qu’il est en nous tout le droit que mondit sr le roy a ou puet avoir en ladite place de Lafforce appartenan. et dependen. quelconques et ou que soient avoir, tenir, posseder et occuper au mesme sr de Gramont et ses hoires perpetuellement et à tousjours et cuellir, lever, prendre et recevoir toutz lez droitz, devoirs, rentes, revenuz, prouffiz et emolumens quelconques d’iceulx provenans et en joir et faire tout leur vouloir et plaisir come de leur propre chose sans destourbier ne empeschement des justiciers, officiers ou ministres de mondit sgr le roy ou nostres presens ou futurs quelconques, et avec ce voulons donner povoir et auctorité que dessus que tout aussi que le dit sgr de Gramont attenu la pocession de ladite place de Laforce depuis ledit appunctement par ces gens faitz, comme dit est, le mesme sgr de Gramont et ses dits hoirs puissent dorenavant tenir la pocession d’icellui place avec sesdites apartenances et dependances perpetuellement et à tousjours. En temoign desquelles choses nous avons à ces cites presentes fait mettre nostre scel de nostre office de lieutenant. Donné à Bourdeux le seiziesme jour de juyn l’an mil quatre cent quarante par monseigneur le lieutenant de son commandement. S. de Sabrinhac.
Inspeximus insuper quasdam alias litteras patentes praedictas locumtenentis nostri factas in haec verba : Jehan comte de Huntyngton et d’Ivry lieutenant generau et governeur des duchié et pays de Guyenne pour le roy d’Angleterre et de France monsgr, admiral d’Angleterre, d’Irlande et de Guienne susdiz à tous ceulx qui ces presentes lettres verront et orront, savoir faisons que en compensacion des despens et coustaigez, bons et agreables services que nostre bien amé François sire de Gramont a faitz en nostre compaignie es champs bien et notablement et à ses grans coustaigez et despens contre les evenuz au roy
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mondit sgr en Guienne, de l’autorité roial dont usons et volons user en ceste partie aujourd’huy avons donné et grante donnons et grantons audit sir François et à ses hoirs nés et à nestre toutes les paroisses de Sendos, de Saint Pierres Lore, Arrantreuh, Bardos et Hurt avecques les seigneuries haut et basses, meri mixte et imperii, rentes, droiz et devoirs quelconques desdites paroisses et de chacun d’eulx au roy mondit sgr appartenans en aulcune manière, et sur ce donnons en mandement de par mondit sgr le roy et de par noux à toutz seneschaulx, provostez, bailliffs et autres officiers, justiciers et ministres de mondit sgr le roy qui sur ce seront requiz que audit sire Frances ou à son deputé mettent en possession paisible dez choses susdites et toute manera de gens luy oubeissant come sgr en la manere susdite sur ses paines que y appendent. Donné à Bourdeux soubz nostre propre seel le premier jour du mois de decembre l’an de grace mil quatre cent trente et neff. Nos autem litteras praedictas ac omnia et singula contenta in eisdem rata habentes et grata ea pro nobis et heredibus quantum in nobis et acceptamus, approbamus, ratificamus et confirmamus prout litere ille rationabiliter testantur, salvo jure nostro et alterius cujuscumque. In cujus etc. T. R. apud Westm. XX die octobris.
Pro centum solidis solutis in hanaperio.
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[873]Rex omnibus etc., salutem. Sciatis quod volumus et concedimus quod villa nostra de Villafranca Petragoricensis diocesis cum honore et pertinentiis suis regatur et gubernetur per senescallum nostrum Agen. et Caturc. qui pro tempore fuerit et quod dicta villa cum honore et pertinentiis suis sit de senescallia predicti senescalli. Item concedimus et assignamus in honore et pro honore, districtu et pertinent. dictae Villefranchae parochiam ecclesiae
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de Veteri Syeraco in qua est sita dicta villa, et parochiam ecclesiae de Lobeiaco ab itinere citra per quod itur de Fumello versus castrum de Casalibus, in quantum se extendit versus Villam Francham, et parochiam ecclesie Sancti Caprasii de Paliis a rivo Tese citra versus dictam villam, et parochiam Sancti Saturnini de Heremo, et parochiam ecclesie de Masayreles et parochiam ecclesiae Sancti Stephani de Landis quae coheret se cum parochia ecclesiae de Veteri Syoraco praedicta, quamvis prius dicta parochia Sancti Stephani fuerit de balliva castri de Casalibus supradicti, et omnia alia loca que per dominum regem Franciae vel gentes suas nobis reddita fuerunt et assignata una cum villa de Villa Franca praedicta, et que prius erant de pertinentiis dictae villae. Et omnia et singula predicta concedimus quamdiu nostrae placuerit voluntati. In quorum testimonium has litteras nostras fieri fecimus patentes... Datum Condom., vicesima secunda die Aprilis, anno regni nostri septimp decimo.
[874]Item supplient les gents de Villefranche que leurs borgeys qui demeurent hors de Villefranque et de la ballie puyssent seurement et sauvement apourter leurs biens, blet et vin et bestiail et toutes autres choses à leur marché de Vilefranque sans contredit que li balli circumstaint ne leur facent.
Item cum le leu les gens de Vilefranche soyt entre leur malvolens supplient à nostre sgr le roy que son playsir soyt qu’il leur facent sa grante pour cloure le leu de Vilefranque et que leur doynet congé de faire une mayson en son chastelar de Vilefranque.
Item, cum le leu de Vilefranque soyt povres, soupplient à nostre seigneur le roy que son pleysir soit
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que il comant que les Juyeus issent du leu de Vilefranque car ils destroyent de lot en lot la ville et le leu.
N.B. Copie sur l’original en parchement. On lit au dos l’ordonnance suivante :
Quant à la premiere pettion soit maundé au senesch. qu’il ne suffre que torts ne leur sit faits, et si se playnent qu’il leur face raison et endroit de la closture, le roy adordene totes les issues as gents de Gascogne pur dettes qu’il leur deit et quand il(s) seront parpaiés, il aura bon regard devers eaux .
Quant as Jeux[875] il fera de eaux aussi come de autres en les autres villes du pays. Vers l’an 18, Ed. I.
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[876]Rex dilecto et fideli suo Johanni de Haverings senescall. suo Vascon., salutem. Mandamus vobis quatinus non permittatis impediri seu pertubari burgenses nostros de Villafranca extra eandem villam commorantes quin bona et catala sua ad marcatum nostrum infra eandem villam portare et ducere et de eisdem ibidem negociari seu ea ex inde portare et reducere valeant pro sue libito voluntatis dum tamen inde faciant customas debitas et consuetas … In cujus etc., Apud Westm. 1a die aprilis (an. 33).
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[877]Rex dilecto et fideli suo Johanni de Haverings senescall. suo Vascon., salutem. Quia de gracia nostra speciali concessimus hominis nostris de Villafranca, Petragor. diocesis, domum illam que est infra forestam nostram de Lespantz prope villam praedict. ad quandam capellam infra eandem villam inde construendam vobis mandamus quod ipsos homines domum illum a predicta foresta extrahere et usque praedictam villam ad construccionem capelle predicte absque impedimento cariare permittatis. Datum ut supra, apud Westm. III die aprilis.
Ad petitionem de consilio (an. 33).
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f° 348v°
[878]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus quasdam litteras patentes etc., in haec verba :
Universis presentes litteras inspecturis Bernardus Eysii dominus de Lebreto, Hugo de Geneva dominus de Varrei et de Hautona milites locum tenentes et capitanei generales serenessimi principis domini nostri regis Anglie ducis Aquitanie in ipso ducatu et Oliverius de Ingham miles dicti ducatus senescallus pro eodem nostro rege et duce, salutem. Sciatis quod nos pro bono et gratuito servitio per Guillelmum Ferroll domicellem dicto domino nostro rege et duci impenso … et etiam quia dictus domicellus heis diebus gratis … ad obedientiam et fidelitatem prefati domini regis et ducis venit … in partem remunerationis dicti boni sui servicii, quartam partem loci de Villafranca ad dictum domicellum ratione donationis sibi facte per dominum Stephanum Ferroll quondam defunctum avunculum seu paponem dicti domicelli pertinentem, cum omni jurisdictione alta et bassa, mero et mixto imperio in dicta quarta parte dicti loci dicto domicello pertrinente, salvo patri dicti domicelli usufructu ipsius quarte partis et etiam ballivam dicti loci de Villafranca cum omni mero et mixto imperio, ac alta et bassa jurisdictione … et omne jus et redditus quos et que dictus dominus noster rex et dux habet et habere debet et consuevit in dicta villa … Damus et concedimus … Datum Veyriaci sub sigillo nostrorum locum tenent. et curiae Vascon., die 4 nov., anno Domini M CCC LX.
Nos autem … donationem et concessionem predict. De premissis ad nostrum beneplacitum sibi, ut predicitur, factas, confirmamus etc. In cujus etc. Teste rege apud Westm., primo die junii, per petitionem de consilio in Parliamento et testimonium domino de Lebreto.
f° 349r°
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[879]Rex omnibus etc., salutem. Sciatis quod concessimus pro nobis et heredibus nostris Petro Caillaut manerium nostrum de Condat cum libertatibus liberis consuetudinibus redditibus et aliis pertinentiis suis in ducatu predict., habend. et tenend. eidem Petro ad totam vitam suam. In cujus, etc. Teste rege apud Ber super Zuned., XV die jul., an V.. Per breve, de private sigillo.
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[880]Rex omnibus etc., salutem. Supplicavit nobis dilectus et fidelis noster Gilbertus de Pelagrua junior, per petitionem suam, coram nobis et consilio nostro in ultimo parliamento nostro apud Westm. convocato, exhibitam, ut cum dilectis consanguineus et fidelis noster Henr. dux Lancastr. nuper capitaneus et locum nostrum tenens in partibus Vascon., pro bono servicio quod idem Gilbertus nobis impenderat et impenderit in futurum, et in remunerationem deperditorum et dampnorum que idem Gilbertus de obsequio nostro, in partibus predictis sustinuit, concesserit eidem Gilberto locum de Aymet, habend. ad terminum vitae suae, una cum mero et mixto imperio, jurisdictione alta et bassa, redditibus, proficuis, deveriis, etc., velimus ei eundem locum, quem ipsemet per procurationem suam, et magnificum gestum suum, ad nostram obendientiam fecit devenire, una cum mero et mixto imperio, jurisdictione alta et bassa, … dare et concedere habend., tenend. et possidend. sibi et heredibus suis, de nobis et heredibus nostris, in perpetuum per homagium ligium nobis et heredibus nostris pro dicto loco faciend. Nos supplicationi suae, in hac parte favorabiliter etc., dedimus etc., salvis superioritate et ressorto in loco predicto ac calvacata nobis et heredibus nostris. In cujus etc. Teste rege apud Westm. VI die marcii. Per breve de privato sigillo.
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f° 349v°
[881]Rex omnibus etc., salutem. Sciatis quod de gracia nostra speciali, et pro bono servitio quod dilectus nobis Isarnus de Rouffinhac armiger nobis impendit et impendet in futurum, dedimus et concessimus pro nobis et heredibus nostris quantum in nobis et eidem Isarno omnia jura et deveria ad nos pertinentia vel que ad nos pertinere poterunt sive sint peagia sive alia deveria in domino et potestate de Guardone super Dordonhe in ducatu nostro Aquitan. Et episcopatu de Sarlat de obedientia Ffrancorum cujus quidem dominii medietas ad nos et altera medietas ad dominum de Sancto Livrado rebellem nostrum pertinent ut dicitur, in quoquidem domino vir vel mulier per triginta annos elapsos minime morabatur prout sumus informati habend. Eidem Isarno et heredibus suis cum omnibus proficiis ad dictum dominium pertinentibus usque ad valorem quinque marcharum sterlingor. per annum etc. In cujus etc. Teste rege apud Westm., XII die decembris. Per breve de privato sigillo.
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[882]Rex omnibus etc., salutem. Sciatis quod de gracia nostra speciali, de assensu consilli nostri et pro bono beneficio quod dilectus nobis Gilbertus Dassarit armiger nobis impendit et impendet, concessimus eidem Gilberto medietatem dominii cujusdam loci vocati Sadilhac in frontera partium ffranc. situat., ut dicitur, habend. et tenend. eidem Gilberto ac primo heredi suo pro termino vite eorum usque ad valorem quadraginta solid. sterling. per annum etc. In cujus etc. Teste rege apud Westm., XVI die marcii. Per breve de privato sigillo.
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[883]Rex omnibus etc., salutem. Inspeximus litteras patentes carissimi consanguinei nostri Johannis comitis Huntingdon locum tenentis nostri ducatus Aquitann., factas in haec verba :
f° 350r°
Johan conte de Huntingdon et du roy lieutenant general et gouverneur des duchés et pais de Guienne admiral d’Engleterre, d’Irlande et dudit Guenne par le roy d’Engleterre et de Ffrance monseigneur, à tous etc., salut. Savoir faisons que remonstré nous a et pour la part de nostre tres cher et bien amé cousin Guaston de Ffoix conte de Longeville et de Benauges captan de Buch comme long temps a passé Ramonet de Fort tenoit, possedoit le lieu de Montgut en la diocese de Sarlat ampres la mort de sr Bertriquat de Lebret chevalier son oncle lequel l’avoit laissé audit Ramonet et ses hoires descendens de luy et pour ce que ledit Ramonet devenu à vielhesse n’avoit hoires descendens de luy fist apoinctement avecques sre François de Lebret revelle que apres le deces dudit Ramonet, ladite place de Mongut fussent retourner audit François de Labret revelle susdit, et sur ce fit faire serment à aulcuns des gens et habitans en la seigneurie de ladite place de Mongut[884] qu’ils deliveroient audit sre François rebelle ampres la mort dudit Ramonet de Fort, lequel Ramonet venu à sa vielhesse et aveulte de ses yeux mist sa personne et ledit lieu de Mongut avec ses appartenances pour le tout gouvernner es mains de sire Bertrand d’Abzac chevalier, et pour ce que à la notice deudit nostre cousyn estoit devenu que celui Ramonet avoit fait faire ledit serment comme dessusdit audit sre Françoys de Lebret revelle, le meismes nostre dit cousin ayant consideration aus grands maux et domaiges que s’en pourroient ensuir aux pais et lege de mondit sgr le roy si ledit lieu devenoit ez mains dudit sgr Françoys de Lebret ennemi et revelle susdit, fist traictier et apointer avec ledit sr Bertrand d’Abzac que le dit lieu de Mongut par voi de empcion et vende heuste devenir ez mains dudit nostre cousin pour obvier aux inconveniens et domaiges susdits et par traittement d’aulcuns amis dudit nostre cousin et sre Bertrand d’Auzac, icelui sr Bertrand
f° 350v°
d’Auzac fit vendicion et baillant dudit lieu de Mongut avec ses appartenances entierement par assentiment dudit Ramonet de Fort à nostre dit cousin pour certaine somme d’argent, et lui en paya, bailla pauble poucession comme est contenu es lettres desdites vendition baillante et possession est contenu, par vertu desquelles icelluy nostre cousin a tenu et poucessed. ledit lieu de Mongut avec ses appartenances l’espace XIIII ans ou environ jusques au jour que nostre dit cousin d’iceluy lieu de Mongut ensemble avecques le lieu de Chaux lequel avoit conquesté sur les ennemis et rebelles de mondit sgr le roy et aussy avec la motte de Marcamps lequiel tenoit et possedoit comme son propre heritage avecques toutes ses appartenances inthegrement fist permutacion et change avecques nostre bien amé sire Loys Despoy de la terre et seigneurie de Donasit et aussy de Garde et Bonegarde, laquelle terre et seigneurie de Donasit avecques lesdites Garde et Bonnegarde, mondit sgr le roy avoit par ses patentes lettres sceles de son grant scel en cire verte donné et garanty audit sgr Loys pour la rebellion den sgr de Bilar come plus à plain esdites patentes lettres est contenu, et despuis la possession heu dudit Donasit, nostre dit cousin sia achapté et heu le droit qui apertenoit au sr de Besaudun lequel avoit obtenu deux sentences à son prouffit en la plait dudit Donasit des officiers dudit monsr le roy despras le don fait audit sgr Lois et ausy au sgr de Montholm et du sr de Pondenxe lesquielx desoient avoir droit sur ledit Donasit et de autre part certains mariages et laisses de testamens que li convient prouver et fournir, totes lesquelles choses montent grand somme d’argent et sur ce ledit nostre cousin considerant et reguardant que à cause de la rebellion dudit sgr de Françoys de Lebret
f° 351r°
et dudit sgr de Lebret qui à present est auquel demoit appartenir la succession de present si n’estoit nulle à causa de la mort dudit sgr Ffrançoys le droit que icellui Ffrançois (avoit) [885] et devoit avoir et appartenir par quelque manière que ce feust, ou puest estre en lesdits lieu de Mongut, de Chaux lequel Chaux estoit de ung gentilhomme nommé le sgr de Sensac[886] au pais rebelle deu Xaintonge et de La Motte de Marcamps avecques leurs appartenances entierement nous plaist audir sgr Lois et à ses hoires et successeurs perpetuellement conceder et donner, et ledit vend. de icelluy lieu de Mongut avecques le dit change et transport fait entre ledit nostre cousin et ledit sgr Lois Despoy ratiffier, confermer, louer et approuver, et nous considerans les premisses heu regard à la manière que le dit nostre cousin a tenu pour le bien de mondit sgr le roy et de ses subgiez et liges sur ledit lieu de Mongut et aux grans custaiges qu’il a faits et fiees à la conquest dudit Chaux et aux autres biens qui à cause de ce s’en sont enmis à mondit sgr le roy et sedits subgiez et liges audit sgr Loys Despoy et à ses hoirs, successeurs perpetuellement lesdites places et seigneuries de Mongut, de Chaux et de Marcamps avec tous leurs droits, ces, rendes … et aussi le moulin qui fut de Peyroton de Tenac etc. … et à plus grande fermeté avons fait faire cestes nostres lettres patentes doubles d’une teneur à chascun desdits nostre cousin comte de Longueville et sgr Loys la sienne à perpetuelle mémoire, donné à Ffransac sous le propre scel de nos armes le XXIIII jour du mois de mai l’an mil IIIIc et quarante.
Nos autem litteras predictas etc., confirmamus etc. In cujus etc. Teste rege apud Westm. XX die octobris. Pro 33 solidis et 40 solutis in hanaperio.
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f° 351v°
[887]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Sciatis quod nos consideracione serviciorum nobis per dilectum et fidelem nostrum Guadiffer Schartoize[888] chivaler impensorum de gratia nostra speciali concessimus ei et heredibus suis castrum et dominium de Biron in patria de Pierregort cum suis pertinenciis et dependenciis quibuscumque quaequidem castrum et dominium Garto[889] de Biron et Arnaldus de Biron fratres ante rebellionem contra regiam majestatem nostram per eos perpetratam et commissam solummodo tenuerunt et occuparunt quod quidem castrum per mediacionem praedicti Gadifferi in obedientiam nostram devenit et reducetur, habend. Et possidend. praefat. Gadiffero et heredibus suid in forma praedicta durante rebellione praedictorum Gastonis et Arnaldi et heredum suorum ex dono nostro eo quod praefat. Guadiffer habet majoratum civitatis nostrae Burdeg. In cujus etc. Teste rege apud Westm. XX die junii. Per breve de privato sigillo et de data etc.
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Deposito et juramentum super treugis Brageriaco
[890]Universis Christi fidelibus presentes litteras visuris et audituris, Philippus Dei gratia Hispaten. electus, Petrus eadem gratia Hereforden. episcopus abbas Sanctae Crucis Burd. et Ric. [891] de Grey miles, salutem in Domino. Universitati vestrae notum facimus quod Ricardus de Vavali, Willelmus de Biroll, Elyas de Vallibus milites et Rudellus dominus de Monteclaro in nostra praesentia constituti apud Burd., supra sancta Dei Evangelia juraverunt quod personaliter interfuerunt apud Brager., ubi treuga ultimo capta fuit et jurata inter dominum
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Gastonem de Huntomid[892] ex parte domini regis deputatum et dominum Galfrin de Pontibus et milites et burgenses de Bruger. in hac forma, videlicet quod occasione facta de Bruger., nec praedictus Galfrinus nec alius ex parte sua, vel suorum, dampnum facient domino regi vel hominibus suis, nec offendent nec gravabunt ipsum regem vel gentem suam nec eis injuriam vel molestiam facient nec praedictus dominus rex nec sui aliquod dampnum vel gravamen inferent praed. Galfr. militibus vel burgensibus de Bruger. et ita durabunt treugae donec pars que treugam alterius servare voluerit premunierit partem adversam et octo dies praecedentes et hoc juravit praedicto Gasto se quinto decimo militum et domicellorum et praefat. Galfr. personaliter per se et suis cum totidem militibus et burgensibus super supra sancta Dei Evangelia consimile presitit juramentum ita quod omnia ex utraque parte in bona pace remaneant durantibus treugis excepto eo treugarum per aquam de Dordon. sine licentia domini regis et insuper electi sunt et constituti pro utraque parte quatuor diatitores (sic) seu arbitri qui prestito corporali juramento … promiserunt quod super interceptionibus et injuriis si que facte fuerint durantibus treugis celerent et debitam justitiam exhibebunt et hoc non omittent pro domino rege nec pro parte adversa. In cujus rei testimonium sigilla nostra praesentibus litteris duximus apponenda. Datum apud Burd., die veneris proxima post festum Sancti Michaelis anno gratie M° CC quinquagesimo quarto (1254).
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[893]A notre seigneur le roy prient les consuls de la ville de Casteliones que come avant la peez novelment faite entre li et le roi de France, il tenoit tant sulement la moitié de ladite ville, aveqe cinc ou sis paroches qui feurent governez par un baillif en vostre non suz vostre seneschal d’Agenois ; et le roi de France tenoit l’autre moitié de ladite oveques XVIII paroches, qui sont en la senechaussée de Peregorz ; et les fist governer par un autre baillif, et par achaison de ladite peez, ladite moitié, oveques les XVIII. paroches seit assignée à nostre seigneur le roy, pour certaine summe de rente par le roi de France, et il soit plus al profit et al honeur dudit nostre seigneur le roi, que tote ladite ville soit governée par un baillif, que par deus, prient lesdits consuls que nostre seigneur le roi voille joyndre tote ladite ville à sa senechaussée de Peregorz, et ordener et commander qu’elle soit governée tote par un baillif sous son seneschal de Peregorz.
Magnifico principi, ejusque excelse regie majestati, dominoque nostro illustri regi Anglie, domino Ybernie, duci Aquitanie, Gasbiscus de Quersi, Robertus Pauperhamo, Guillelmus de Favare, Mathias Salsier, Stephanus de Rosis, consules dicte ville de Castilhonesio, Petragor. dyocesis, et universitatis ejusdem loci, cum omni promptitudine servicii et honoris, se ipsos ad pedes ejus, sublimitatis vestre culmini, excellentissime princeps et domine, innoteat per presentes, villam predictam de Castilhonesio, seu partem ipsius in partem assignacionis quorumdam reddituum vobis assignandorum per serenissimum principem dominum nostrum Francie regem, fuisse de novo traditam pro vobis et vestro nomine, gentibus vestris ; et quia medietas ville predicte pro indiviso cum sex vel 5 parochiis honoris ejusdem, que sunt in diocesi agenn. tantum prius ad vos spectabant, et alia medietas dicte ville cum decem et octo parochiis existentibus in diocesi Petragor., spectabant ad dictum dominum nostrum regem Francie, in honore et districtu ejusdem ville, nobis requirentibus et volentibus, senescallie vestre Petragor. dictam villam cum pertinentiis suis uniri, sicut prius per gentes dicti domini regis Franc. unita fuerat, et sub uno tantum bajulo gubernari, pro eo quia utilitati et honori vestro, et etiam utilitati nostre et ville predicte cedebat ; super hoc orta inter gentes vestras disceptacione, aliis
f° 353r°
dicentibus senesc. agennens. unionem hujusmodi faciendam, aliis senescallie Petragor. longe commodius faciendam. Vir nobilis dominus Johannes de Hastingus, senescallus et locum vestrum tenens in dicto ducatu, de mandato viri magnifici comitis Sabaudie, et domini Othonis de Grandissono militis vestri, ad locum predictum veniens, vocatis senescal. Agenn. et senescal. Petragor., et consilio suo, et consulibus, qui tunc erant, et usque ad 40 de melioribus hominibus dicte ville, medio juramento, invenit informationem suam faciendo, que melius et comodius ad honorem et utilitatem vestram et dicte ville, eadem villa cum suis pertinenciis, per unum tantum bajulum gubernari poterat et debebat, et senescallie vestre Petragor. uniri. Ejus informacionis transcriptum parati sumus curie vestre per procuratorem nostrum hostendere nichil aliud super unione hujusmodi ordinando, quamvis cepe et cepius requisitus, dicendo tamen quod prefatam informacionem sublimitati vestre transmiserat super hiis, prout vobis videbitur ordinandum. Quare dominacioni vestre affectuosius supplicamus quatinus amore Dei, et pro magna utilitate vestra et nostra, dictam villam cum suis pertinentiis dicte senescallie Petragor. unire dignemini, ne sub vestro dominio et gubernacione in remotis partibus, et quodam modo nobis innotis et dissuetis dubius, judicium subire cogamur. Dominus statum vestrum et perssonam et regnum in statu prospero dirigat, in perpetuum conservet. In signum vero et testimonium supplicationis presentis, sigillum communitatis nostre eidem supplicationi duximus apponendum.
Datum apud Castilhones, die lune post octavas omnium sanctorum, anno Domini 1304.
N.B. Transcrit sur l’original en parchemin. Le sceau dont il étoit revêtu n’existe plus. Au dos de la requête en françois, est écrit ce qui suit : Le seneschal de Ageneis aura la garde, et sera mandé à li qe illes meinteigne leurs ancienes custumes les uns et les autres, meas qe il serront governés par un baillif.
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f° 353v°
[894]Rex Oliverio de Chaleys, salutem. Mandamus vobis quod cum tota gente vestra vestra sitis in servicio nostro ad guerrandum inimicos nostros et villam de Regula, prout dilectus et fidelis noster Elyas Ridelli de Brigerac vobis scire faciet ex parte nostra. Et nos vobis pro expensis vestris 20 solidos sterlingorum singulis diebus habere faciemus. In cujus, etc. Teste rege etc., Apud Sanctum Macarium, Ve die Novembris.
On lit infra :
Consimiles litteras sicut Oliverus de Chaleys superius habet Elyas Rudelli, dominus de Briger., de se vicesimo militum et vicesimo servientum ad arma, et de sexaginta solidis sterlingorum, singulis diebus percipiendis pro expensis suis a Rege.
Consimiles litteras habet Ridell., frater ipsius Elye, de se quinto militum et de decem solidis sterlingorum, singulis diebus percipiendis pro expensis suis. Teste ut supra.
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[895]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Supplicaverunt nobis consules et universitas bastide nostre de Lyndia Petragor. diocesis, quod cum pontem utilem reipublice et omnibus inde communiter transeuntibus super flumen Dordonie vellent construere, ad construccionem eis barram concedere dignaremur, unde considerantes utilitatem que ex hoc provenire potest eorum supplicationibus inclinati ipsis consulibus et universitati ad construccionem dicti pontis barram per sex annos concedimus de gratia nostra speciali, ita tamen quod ab homine equite inde transeunt unum denarium Burdeg., tantum recipiant et de pedite, obolum, et a bestia onerata cum nuntio ducente ipsam bestiam tres obolos monete praedicte, tamdiu donec completum fuerit sexcennium supradictum. In cujus etc. Datum apud Westm., VIII die marcii ann.XI.
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[896]Rex dilecti et fideli suo constabulario suo Burd., salutem. Mandamus vobis quatinus faciatis fieri apud Lyndiam
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in flumine Dordonie quod currit ibidem, ubi magis videbitis expedire, unam nassam seu paxeriam piscatoriam ad opus nostri; vel alicui vel aliquibus personis, vice nostra, concedatis quod possint in dicto loco dictam nassam seu paxeriam facere et tenere, reddendo inde nobis certum redditum per annum, et faciendo alia deveria et servicia nobis et nostris heredibus que videritis assignada; et quod per vos factum fuerit hac parte, gratum et ratum habemus. Datum ut supra. (Apud Creissi, XIII. die junii).
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[897]Rex universis etc. Convenccionem inter dilectos clericos nostros magistrum Bonetum de Sancto Quintino et Iterium de Engolisma nostro nomine ex una parte et Bertrandum de Panisals, militem, ex altera, factam, nos inspici fecisse noveritis in hec verba: « Noverint universi quod hoc est convencio inter magistros Bonetum etc., et dominum Bertrandum de Panisals, militem, etc., quod dicti clerici ascensarunt … eidem militi et heredibus seu assignatis suis ballias de La Linde et Sancti Johannis de Moleriis, Petragoricensis diocesis, cum pertinenciis eorumdem, … et promisit idem miles facere propriis expensis suis totaliter unam paxeriam de lignis et lapidibus ad opus predicti domini nostri regis in fluvio de Dordonia, inter ecclesiam de La Linde et ecclesiam Sancti Frontonis super eodem flumine, bonam et firmam, ad visum et cognitionem duorum magistrorum de paxeriis, scilicet de Lymolio et aliorum duorum de Castro Novo, … necnon duo molendina cum quatuor rotis ad instar … molendinorum que sunt in paxeria de Limolio … Datum et actum Burdegal., secunda die aprilis, anno Domini, M° CC° LXXX° octavo. ».
Et nos predictam convencionem, … approbamus et … confirmamus, …. In cujus, etc. Apud Condat, nono die Junii.
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f° 354v°
[898]Rex senescallo Petragoricensi et constabulario Burdeg. suis etc. Monstravit nobis Elyas de Cabanis, rector ecclesie de La Lynda, … quod cum, tempore fundationis bastide seu loci predicti de La Linda, Arnaldus Martini, tunc rector ecclesie predicte, de consensu sui episcopi dedisset nobis quoddam territorium proprium dicte ecclesie ad construendum dictam bastidam, et idem rector, de voluntate gencium nostrarum, in portu, paxeria et molendinis, si qua fierent per nos in flumine Dordonee infra dictam parrochiam, sibi et ecclesie predicte decimam retinuisset, et nos ibidem portum, paxeriam et molendina construxerimus, petiit et supplicavit, nomine dicte ecclesie, de dictis portu, paxeria et molendinis decimam sibi dari et reddi. Quocirca vobis et cuilibet vestrum in solidum mandamus quatenus de dictis portu et paxeria et molendinis, quatenus sunt in parrochia predicta decimam dicto rectori et ejus successoribus solvi de cetero faciatis. Datum apud Westm., XIII die junii, anno regni nostri 21. Examinatur per senescallos Vasconie et Agenn. et J. de Cand.
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[899]Rex omnibus etc. Attendentes grata et utilia obsequia quae dilectus et fidelis noster dominus de Budos nobis hactenus impendit etc., considerantisque dampna et jacturas que prefatus Andreas occasione adhesionis sue parti nostrae in presenti guerra Vascon. sustinuit, ac provide volentes ipsum Andream de remuneratione congrua prospicere, concessimus ei quod ipse … 700# monetae burdegal. habeat singulis annis quousque loca sua deperdita possit recupere et quod in partem recompensationis dictarum 700 #, habeat et teneat per se et per suos castellaniam de Muchidan et exitus et proficua inde provenientia … In cujus, etc. Teste rege apud Westm. primo die junii.
Per breve de privato sigillo et per peticionem de consilio.
N.B. Mandement en consequence au seneschal de Gascogne et au connetable de Bordeaux.
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f° 355r°
[900]Rex senescallo suo Petragoricensi, salutem. Significavit nobis conquerendo Petrus de Magno Monte, miles, quod quendam montem qui vocatur Pugpico, inter bastidam Montis Passerii et locum vocatum Ribas, Vitalis de Luyzanh, tunc prepositus Belli montis, ex donatione ipsius militis ad faciendam bastidam recepit et eam in dicto podio minime aedificavit, immo Petrus de Guntaldo dominus de Byrono, ad manum suam posuit dictum montem; unde petit dictus miles ipsum montem sibi restitui cum fructibus inde receptis. Quare vobis mandamus ut si, visis convencionibus, vobis constet quod dictus mons datus fuerit simpliciter nobis, ipsum retineatis; si vero sub condicione ut faciamus ibi bastidam et nolimus eam facere, restituatis ipsum montem militi supradicto. Datum ut supra (apud Condat, septimo die Junii).
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Mandement d’Edward I au senechal de Perigord pour faire observer le traité de pariage entre ses commissaires et Pierre Gontaud sgr de Biron au sujet de la nouvelle bastide de Montpazier.
[901]Rex senescallo Petragoric. seu ejus locum tenenti salutem. Significavit nobis Petrus de Gontaldo, domicellus, dominus de Bironio, quod vos seu gentes nostre pariagium inter nos et gentes nostras et dictum Petrum initum in construccionem bastide Montispaserii indebite et sine causa rationabili renuitis observare. Quare vobis mandamus quatinus, vocatis procuratore nostro et aliis advocandis, vos super jure prefati pariatgii simpliciter et de plano sine strepitu judiciali informare curetis et, prout justum fuerit et racio suadebit, id observare curetis, partibus super hiis exhibentes celeris justicie complementum, taliter quod ad defectum vestri ulterius ad nos non oporteat habere recursum. Datum apud Westm., XXX. die martii (anno 33).
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[902]Rex omnibus ad quos, etc., salutem. Sciatis quod concessionem, donacionem et tradicionem factas per Aymericum de Bironio domicellum, dominum pro parte Montis Ferandi in Petragoricensi, Bertrando de Panissars, militi, bajulo nostro bastide Montis Paserii, recipienti nomine nostro, et Petro de la Faya, fabro, Stephano de Mansaco, Gilberto de Marlaco, Guillelmo de Podio, et Arnaldo del Camps, consulibus bastide predicte, de jurisdictione alta, bassa et media, et coto ac gardiatgio quam et que idem Aymericus habebat seu habere poterat et debebat in terris et parrochiis ecclesiarum de Capdraco,
f° 355v°
de Marsalesio, de Lavalada, de Chamaco, et Sancti Cassiani, Petragoricensis diocesis, et etiam convenciones et pacta per eosdem bajulum et consules dicto Aymerico facta et promissa seu inita inter ipsos, prout concessio, donacio et tradicio, convenciones et pacta predicta plenius continentur in quodam publico instrumento confecto per manum Geraldi de Bossaco, publici et generalis notarii Agennensis, Petragoricencis et Caturcensis, cujus data est: « undecima die introitus mensis Februarii, anno Domini M° CC° octogesimo quinto », et incipit in prima linea: « Noverint universi, etc. », in secunda: « ex altera », et in penultima: « pro illustri », et in ultima: « ejusdem tenoris », sigillato, ut prima facie apparebat, sigillis dictorum bajuli et consulum ac universitatis bastide predicte ac etiam archipresbiteri de Capdroco, ratas et gratas et acceptas, rata, grata et accepta habemus et tenore presencium confirmamus, easdem et eadem precipientes hinc inde perpetuo et inviolabiliter observari. In cujus, etc. Datum ut supra. (Apud Condat, XXX. die Maii)
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[903]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra speciali et consideratione dampnorum et jacturarum que dilectus et fidelis noster Almericus de Bironio dominus de Montferrand de Perigort, in guerris nostris Aquitan. sustinuit ac pretextu boni servitii nobis per ipsum impensi et in posterum impendendi, dedimus et concessimus pro nobis et heredibus nostris prefato Almerico locum de Montpazier cum pertinentiis habend. ad vitam suam cum feodis, homagiis, parochiis, emolumentis, revencionibus et aliis profiscuis quibuscumque ad locum predictum pertinentibus seu quovis modo spectantibus, in casu quod ipse locum predictum super inimicos nostros poterit conquestare, faciendo nobis homagium ligium et alia que ad nos inde pertinent, salvis nobis et heredibus nostris dominiis et aliis deveriis nobis inde debitis. In cujus etc. Teste rege apud Westm. X die septembris. Per ipsum regem et magnum consilium.
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[904]Universis etc. Noveritis quod nos concedimus consulibus et universitate bastide nostre de Bello Monte Petrag. dioces., quod ipsi possint facere domum communem super macellos nostros quos habemus in dicta bastida salvis nobis et retentis juribus et deveriis que habemus in dictis macellis et placeis in quibus dictam domum contingit fieri. In cujus etc. Datum apud Condat, 9 junii.
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f° 356r°
[905]Regiae majestati supplicant consules Belli Montis Petrag. diocesis, quod cum nobilis vir Reginaldus de Ponte dominus Bragayriaci, in principio guerre Vasconie, sua propria auctoritate occupasset sex parochias et jurisdictionem altam et bassam earumdem, videlicet parochiam de Faurs, de Capella, de Montibus et de Verdonno, de Sancto Germano, de Sancto Aniano et de Ponte Remigio, quae erant et adhuc sunt de districtu, jurisdictione et pertinentiis Belli Montis, spoliando et disaziendo dominum nostrum regem Angliae parochiis supradictis et jurisdictione earumdem ; in quibus parochiis prefatus dominus noster rex et bajulus suus de Bello Monte erat in plena et pacifica possessione exercendi omnimodam jurisdictionem altam et bassam tempore dictae spoliationis , et ante fuerat a principio villae Belli Montis usque ad tempus quo dictus dominus Brageiriaci dictas parochias occupavit. Et praefati consules litigaverunt in curia domini regis Franciae contra dictum dominum Brager. occasione dictarum parochiarum , et per definitivam sententiam, recuperaverunt videlicet bajulus et consules Belli Montis possessionem dictarum parochiarum, et dictus dominus Brageriaci condempnatus fuerit per sententiam ad amittendum possessionem jurisdictionis dictarum parochiarum. Ideo, supplicant dicti consules serenissimae regiae majestati ut sibi non placeat dictas parochias de sua manu regia et de pertinentiis Belli Monlis amovere, nec aliquid ordinare super eis, consulibus non vocatis, cum domino Brageriaci vel procuratore suo si per ipsum dominum vel procuratorem fuerit requisitus, maxime, cum dicti consules magnos sumptus fecerint litigando cum domino Brager. in curia Franciae. Item supplicant dicti consules quod, cum villa Belli Montis sit principium aliarum bastidarum dicti domini nostri regis in Petragoricinio, et habitatores dictae villae nitantur facere bonam villam ad utilitatem et honorem dicti domini nostri regis, affectando quam plurimum claudere dictam villam de muribus lapideis, si dicto domino regi placeat aliquod juvamen ad claudendum dictam villam. Ideo supplicant dicti consules regiae majestati ut sibi placeat aliquod juvamen facere
f° 356v°
ad claudendum de muribus dictam villam, ita quod dicta villa de Bello-Monte ad honorem et commodum dicti domini regis possit honorifice claudi.
A cette supplique en est jointe une autre en françois de la même teneur. Au dos est écrit :
En droit de ce qe il prient que le roy ne les mette hors de sa main, repondu est qe le roy n’ad a volonté de mettre hors de sa main de ce qe sien est.
En droit de la closture, soit mandé au seneschal qe il s’avise du prouffit que le roy pourra avoer et qe il l’y certifie.
N.B. Copie sur les minutes originales en parchemin, vers l’an 18, Edw. I.
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[906]Rex dilecto sibi Bernardo de Comenge vicecomit. de Turenne, salutem. Cum per litteras nostras patentes assignaverimus dilectum et fidelem nostrum Arnaldum de Caupena senescallum nostrum Petragor., Lemovic. et Caturc., ad recipiendum nomine nostro castra vestra de Turenne et de Sencer et ad erigendum in turribus castrorum predict. signa vexilli nostri prour ratione suscepti regiminis regni nostri fieri debet, vobis mandamus quod eidem senescall. in praemissis nomine nostro pareatis prout hactenus in casu consimili fieri consuevit. Datum apud Ebor., XXVI die Octobris, an. III.
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[907]Rex senescallo suo Petrag. Supplicavit nobis Bernardus de Monte Leyderio, dominus castri de Monte Claro, quod, cum ipse et predecessores sui fuerint ab antiquo de jurisdictione Vasconie, et homines bastide de Bello Regardo et de Molieres homines suos questales receperint ut ipsos homines, et etiam homines vassallorum suorum sibi restituere dignaremur; unde vobis mandamus ut dictos homines questales ad voluntatem in bastidis predictis recipi minime permittatis; et, si qui de novo recepti fuerint, secundum tenorem statuti nostri seu tenencium locum nostrum super hoc editi faciatis eos a dictis bastidis expelli. In cujus, etc. Datum ut supra. Apud Westm. XV die octobris, anno regni nostri tertio decimo[908].
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[909]Rex omnibus ad quos presentes littere pervenerint, salutem. Sciatis nos propter utilitatem habitatorum castri seu ville nostre de Monteclaro eisdem habitatoribus concessise quod consules dicti castri seu ville mutentur quolibet anno die
f° 357r°
in ipsorum libertatibus constituto et creentur hoc modo, videlicet quod consules anni preteriti eligant ipsa die 12 probos viros de habitantibus in dicto castro et bajulo suo eorum nomina tradant in scriptis; qui noster bajulus ipsa die vel in crastinum ad longius sex de dictis duodecim quos utiliores nobis et dicto castro cognoverit in consules anni sequentis eligere teneantur sub virtute prestiti juramenti; non obstante quod in cartis nostris libertatum eis per nos concessarum aliter in quadam clausula caveatur de creacione consulum predictorum, et per presentes eamdem clausulam corrigi volumus, ut est dictum. In cujus, etc. Datum ut supra (Condom 22 april., anno regni nostri 17).
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[910]Rex senescallis suis Vascon. et Petragor. ... ex parte consulum et universitatis ville nostri Belli Montis Petrag. diocesis nobis et ostensum quod cum inter cetera privilegia et libertates consulibus et universitat. dicte ville per cartas predecessorum nostrorum concessa contineatur quod burgenses dicte ville seu quicumque in eadem villa seu honore ejusdem commorantes propter aliquod forisfactum infra dictam villam seu honorem ejusdem perpetratum excepto crimine per quod deberent amittere corpora et bona extra dictam villam non traherentur sed potius pro hujusmodi foresfacto arestum, judicium seu penam prout demeruerint sustinerent infra villam predictam, et licet ipsi consules et universitas privilegiis et libertatibus hujusmodi a tempore confectionis cartarum predictarum semper hactenus in dicta villa usi sint et gavisi, quidam tamen officiales et ministri nostri in partibus illis ipsos consules et universitatem super eisdem privilegiis et libertatibus jam de novo impediunt minus juste in ipsorum consulum et universitatis dispendium non modicum ... Vobis mandamus quod, inspectis cartis, predictis privilegiis et libertatibus ... eisdem gaudere faciatis. Datum apud Westm., XVI die martii anno XI.
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[911]Rex senescallo suo Vasconie et constabulario Burdegal. ... ex parte consulum ville nostris Belli Montis in senescallia nostra Petragor. nobis est supplicatum ut cum eadem villa in confinio
f° 357v°
ducatus nostris Aquitan. versus partes Franciae existat ipsique consules pro sua et dictae villae et partium adjencium securitate villam illam claudere et fermare voluerint portalia ejusdem villae prout prout es consuetudine partium illarum tenemur ut asserint facere curaremus nos volentes in hac parte fieri quod [de--][912] volumus et vobis injungimus et mandamus quatenus habita cum illis de consilio nostrorum parcium illarum super supplicacione illa informacione pleniori ulterius inde fieri faciatis quod ex debito tenemur ... Datum apud Westm. XXVIIII die aprilis, per petitionem de consilio.
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[913]Rex senescallo suo Vascon. ... ex parte consulum et universitatis ville nostre Belli Montis in senescallia Petrag., nobis est ostensum quod castra et parochie de Ffans, de Bardon, de Capellis de Montibus, de Pontvinneo Sancti Germani, de Monsano, de Sanh Sibran et de Noassanas de Verdon et partes parochiarum de Rampio, de Brinckell Sancti Avti, de Pontous ac castra et loca Montisferandi, de Podeo Beton Sancti Aviti senioris, de Monte Savinhaco, de Cunhaco, de Lenchays et de Lenchayset cum suis pertinentiis universis dicte ville Bellimontis et ejus universitati pertinent et pertinuerunt adjecto in suggestione praedict., quod ad instanciam dictorum consulum et universitatis dicte ville Bellimontis contra dominum de Brigeriaco asserentem parochias predictas de Ffans, de Bardon, de Capella de Montipus, de Pontvinneo Sancti Germani et sancti Aniani subjecta esse sententialiter declaratum fuit easdem parochias immediate jurisdictionis celebris memorie domini Edw. quondam regis Angliae patris nostri cujus tempore controversia inde fuit ac districtui et consulatui dicte ville Bellimontis in hiis quae ad consulatum hujusmodi pertinent subjecta esse et subjici debere propter quod ex parte dictorum consulum et universitatis dicte ville Bellimontis nobis est supplicatum ut predicta loca, castra et parochias cum suis pertinentiis dicte ville et universitati Bellimontis ex habundant. aggrerare curaremus de nostra gratia et unire. Nos, volentes
f° 358r°
super premissis per vos plenius informari et si aggregacio et unio in hac parte requisite ad nostrum comodum sint et fieri possint absque injuria aliorum, vobis mandamus quod habita inde et super premissis omnibus et singulis informacione diligenti de eo quod inde inveneritis nos sub sigillo nostro Vascon. simul cum vestro et consilii nostri ibidem avisamento in hac parte reddatis distincte et aperte sine dilacione certiores hos breve nobis remittentes.
Datum apud Westm. XXVIII die februar. Per Consilium.
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[914]Excellentissimo principi carissimoque domino suo domino Edw. Dei gratia regi Angliae domino Iberniae et duci Aquitaniae suus Augerius Mota miles se devotum ad pedes regiae majestatis super hoc quod vestri gratia michi mandastis ut creber vobis significarem statum terrae Agenn., sciat vestra regia celsitudo quod ea que per alias meas litteras notificavi super statu dicte terre Agenn. verti erant et adhuc sunt et de hoc certos reddidissem dominum Johannem de Vessi et dominum Antonium Bec qui per terram Agenn. transiverunt si aliquam moram traxissent ibidem sed super hoc cum Remundo Marquesii qui fuit in Agennesio vestra dominacio scire poterit veritatem verum tamen non sum tante discretionis prout dominatio vestra bene novit ut tantam terram sciam regere sed pro posse et intimo cordis circa negotia terrae satago laborare ut ad vestrum redundatur commodeum et honorem ad presens alia nescio scribere nisi quod dicta terra Agenn. per Dei gratiam in tranquillitate regitur et in pace, comes Arman. per gentes Tholosae captus detinetur et Remundus Marquesii vobis exponet causam quare augeat vobis dominus vitam et gratiam cum honore, mantes michi domine vestram voluntatem quam paratus sum fideliter adimplere. Datum die martis post festum Beati Marci evangel.
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[915]Rex senescallo suo Vascon. ... salutem. Cum nuper, dato nobis intelligi quod communitates mercatorum vinetariorum Agenn. occasione quarumdam custumarum ab eis in civitate
f° 358v°
nostra Burdeg. per juratos et communitatem ejusdem civitatis tunc exactarum et levatarum erga dictos juratos et communitatem in curia magnifici domini Ludovici Franciae et Navarre regis illustris fratris nostri karissimi curiam nostrum in hac parte diffugiendo questionem dudum movissent, super quo negotio in curia dicti regis eedem communitates mercatorum Agenn. pro eis arestum fieri procuravit postmodum ea de causa ipsas communitates in salvam gardiam ipsius domini regis non sine nostri prejudicio poni fecerunt ipsam gardiam adhuc advocando et prefatos juratos et communitatem super aresto predicto non mediocriter pergravando easque communitates expensis et laboribus fatigando mandaverimus dictis communitatibus mercator. Agenn. ac omnibus et singulis mercatoribus in dictis partibus Agenn. constitutes, rogantes et etiam injungentes quatenus salve gardie predicte renuntiantes ad jurisdictionem nostram in nostra curia coram vobis super principali negotio predict. redeant coram vobis super eodem justiciam recept., dederimusque per alias litteras nostras prefatis juratis et communitati in mandantes quod prefatos communitates et mercatores predict. amicabiliter pertractari et premissa penes se in omnibus faciant observari, vobis mandamus quod cum dictae communitaes mercator. gardiae predict. renunciaverint ad jurisdictionem nostram in nostra curia coram vobis super premissis redierint dictis partibus fac. debitum justicie complementum et pro dissencionibus hinc inde amicabiliter pacificand., cum omni qua patentis diligentiae interponatis partes vestras. Datum apud Westm. XVIIII maii. Per ipsum regem et consilium.
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Lettres de créance, dilectis et fidelibus suis Roberto Maleti milite et Bern. de Geysa jurisperito, lesquels le roi d’Angleterre nomme commissaires pour se transporter, apud Gelzacum, en Agenois où ils s’éclairciront sur certains points douteux entre sa Majesté et Arnaud de Falgairoles (26 mai 1289).
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f° 359r°
[916]Rex senescallo suo Vascon. et constabulario suo Burdeg., qui nunc sunt vel qui pro tempore fuerint, aut eorum locatenentibus, salute. Cum dilectus nobis Guillelmus de Tholosa senescallus noster de Peregortz nobis dederit intelligi quod ipse quoddam castrum apud Moliers pro securitate partium illarum de mandato et ordinacione vestra fecit construi, jam de novo nobis supplicans cum effectu ut sibi de misis et expensis quas circa construccionem illam apposuit satisfiere faciamus, nos volentes inde fieri quod pro nostro commodo fuerit faciendum, vobis mandamus quod si ita est tunc eidem Guillelmo de misis et expensis quas per rationabilem computationem coram vobis docere poterit ipsum apposuisse in hac parte de illa summa pecunie que in assignacione nuper felicis recordationis domino C. tunc pape quinto de exitibus ducatus predicti per nos facta reservata fuit, satisfieri faciatis, prout pro nobis videritis expedire et nos vobis praefate constabul. in compoto vestro quod ex hac causa solutum fuerit vobis faciemus allocari. Test. rege apud Westm., VI die maii.
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[917]Rex constabulario suo Burdeg. qui nunc est vel qui pro tempore fuerit, salutem. Sugessit nobis dilectus valletus noster Guillelmus de Tholosa senescallus noster Petrag., quod ipse quodam castrum apud Molierias pro custodia prisonum et tuicione et defensione parcium illarum, incepit edificare ac plures jurisdictiones, castra et possessiones emit ad opus nostrum ac diversa opera pro commodo nostro fieri facit, et circa premissa, tam de suo proprio quam de comdempnacionibus et financiis senescalliae sue diversas posuit pecunie quantitates, supplicando nobis ut sibi inde debitam allocacionem fieri faciemus. Nos quod justum fuerit volentes fieri in hac parte, vobis mandamus quod computato cum praedict. Guillelmo de expensis et misis circa operaciones et empciones praedictas rationabiliter appositis nec non et de denariis per impsum a condempnacionibus et financiis hujusmodi perceptis, ut est dictum, eidem Guillelmo in compoto suo de hujusmodi receptis de misis et expensis circa operationes et empciones praedictas rationaliter appositis debitam allocacionem habere fac.
[918]Datum ut supra [--------------------------------------------]
Per [----------------------------------]
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[919]Rex dilecto et fidelis [---------------------------------------] senescallo suo
Vascon., vel ejus [----------------------------------]
f° 359v°
quia dilectus valletus noster Guillelmus de Tholosa senescallus noster Petrag. nobis dedit intelligi quod ipse pro eo quod in senescalia predicta non fuit aliquod castrum seu domus fortis praeterquam una parva turris ubi prisones ponebantur, et de qua iidem prisones frequente evadebant quoddam castrum apud Molieras jam construere inchoavit pro custodia prisonum praedictorum ac securitate partium adjacentium ac de construccione castri illius non dum a nobis mandatum habuit supplicand. nobis ut sibi sufficiens warentum super construccione ac perfectione castri illius fieri faciamus, nos utrum expediens fuerit pro nobis quod castrum praedictum apud locum praedict. construatur, nec ne ignorantes, ac de vestra circumspectione in hac parte confidentes vobis injungimus et mandamus quod habito consilio et avisamento cum illis qui sunt de consilio nostro in partibus illis super construccione castri predicti, si inveneritis quod pro commodo nostro sit et utilitate communi parcium illarum quod castrum illud perficiatur, tunc vos eidem Willelmo sufficiens warentum nomine nostro de construccione et perfectione castri illius fieri faciatis alioquin si construccionem castri illius pro nobis utilem videritis in eventu tunc super hoc fieri faciatis quod pro comodo nostro fore videritis faciend.
Datum apud Westm. XIIII die maii. Per petitionem de consilio.
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[920]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Sciatis quod commisimus dilecto valleto nostro ad arma Faydito de Montbretoun custodiam castri nostri de Moleres quod nondum est perfectum habend., quandiu nobis placuerit sub racionalibus vadiis eidem Faydito pro eadem custodia assignand. In cujus etc. Teste rege apud Wyndesore tertia die decembris (An. XI) Per breve, de privato sigillo.
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[921]Rex constabulario suo Burdegal. qui nunc est vel qui pro tempore fuerit aut ejus locum tenenti, salutem. Cum jam dudum per nostras patentes litteras senescallo nostro Vason., mandassemus quod si per avisamentum
[922]consula [------------------------]um partium reperiretur quod quoddam
castrum [----------------------------] valletus noster Guillelmus de Tholosa
senesc. [------------------------------]ias construere inchoavit pro seccuritate
[-----------------------------------------]dia prisonum esset pro commoda
[-------------------------------------------]communi utilitate, quod tunc
f° 360r°
dicto Guillelmo senescallo nostro Petragor. fieret warentum sufficiens de construccione et perfectione castri praedicti, constet que nobis per patentes litteras carissimi consanguinei nostri Gilberti Peuhe militis senescall. nostri Vascon., et per avisamentum per ipsum habitum cum consuliariis nostris illarum partium et nichilominus ex testimonio communitatum villarum circumvicinarum quod construccio castri ejusdem de Moleriis est ad nostrum commodum et ad utilitatem gentium partium praedictarum, propter quod idem senescallus noster Vascon. auctoritate nostra mandavit praefato Guillelmo quod castrum praedictum perficeret et compleret, et vobis etiam mandaverit quod cum eodem Guillelmo de receptis liberatis misis et expensis ac solutis pro perfectione et construccione operis dicti castri, quousque castrum illud esset perfectum totaliter, computaretis tociens quociens ad hoc fuissetis requisiti per ipsum Guillelmum et soluta ac solvenda pro construccione et perfectione castri ejusdem eidem Guillelmo in suo compoto allocaretis quod que sibi satisfaceritis de hiis si que facto compoto deberebtur. Nos itaque pro majori securitate et exoneratione ipsius Guillelmi factum predict. senescallo nostri Vascon., ratum habentes et gratum vobis precipimus et mandamus quatinus computato cum eodem Guillelmo in suis compotis, absque difficultate aliqua allocetis et deinceps pecuniam necessariam pro construccione et perfectione castri praedicti ad requisitionem ipsius Guillelmi, si forte exitus bailliv. suae non sufficerint fac. sine dilatione qualibet ministrari et nos inde vobis in vestro compoto debitam allocationem habere faciamus, advertentes quod haec omnia compleatis. Datum est apud [923]
[--yndor][924] VIII die februar. [-------------------] per consilium.
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[925]Rex senescallis suis [------------------------------] qui nunc sunt vel
qui pro tempore [-------------------------------------]entibus, salutem.
Significaverunt nobis [---------------------------------] universitates
bastide de Moleriis [--------------------------------------] per alios
f° 360v°
senescallos nostros Petrag. predecessores vestros extiti ordinatum et loco libertatis indultum, ut aliquis habitator et juratus bastide praedicte de Moleriis pro delictis vel criminibus in quadam turri querante hec tempora esse apud Moler. consuevit, captus poneretur si sine justa causa captus fuisset nichil pro salario, ratione prisonarii pro ipso salario non teneretur solvere nisi tantummodo duodecim denarios currentis monetae in partibus illis quodque circa dictam turrim castrum aedificatum extitit jam de novo supplicantes nobis ut eandem ordinacionem in forma concessa per eosdem senescall. dictis habitatoribus de Moler., vellemus, auctoritate regia, confirmare, quocirca nos eorum supplicationibus inclinati, vobis et vestrum cuilibet in solidum mandamus quatenus visa et examinata ordinacione senescallorum predict. habitaque pro jure nostro deliberatione cum illis de consilio nostro illarum partium si vobis visum fuerit hec posse fieri sine juris nostri prejudicio, ac etiam lesione, ordinaciones et libertatem hujusmodi ipsis auctoritate nostra in perpetuum confirmetis. Datum apud Westm., tertio die aprilis (ann. XI).
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[926]Petition de Geraud de Sancto Severo thresorier de la senesch. du Perigord, Querci et Limousin, au roi d’Angleterre,
1° pour obtenir des fonds afin de finir les ouvrages commencés au château royal de Molieres.
2° pour rebatir des moulins sur la Dordogne détruits par les François.
3° au sujet de ses gages.
(Les réponses du roi sont à la fin de chaque article).
[927]Celsitudine regie majestatis supplicat Geraldus de Sancto Severo clericus humilis vester thesaurarius senescall. Petrafor., Caturc. Et Lemov., in terris ducatus Aquitaniae, quod cum ordinaveritis et per vestras litteras ordinaveritis opus castri vestri regii de Moleriis
[928]dicte senescalliae [---] honorabilem virum Guillelmum de Tholosa
senescallum [------------------------------] inceptum perfici et compleri de
condempn. [---------------------------------] dictae senescalliae, nec possit de dictis
condemp[-------------------------------------] utilitatem et honorem vestrum
[----------------------------------------------------] dictae regie majestati placeat
[--------------------------------------------------------] constabulario Burdeg., quod de
f° 361r°
quibuscumque exitibus seu reditibus dictae thesaurariae dictum castrum nonobstantibus quibuscumque assignationibus indefectis operari et perfici faciat juxta ordinationem vestram de perficiendo dictum opus alias factam de condempnacionibus seu financiis antedictis cum dictum castrum sit quasi per medietatem constructum quod nullius certitudinis esset nisi perficiatur.
- Mandetur constabulario quod persolutis aliis assignationibus faciat ulterius in hac parte quod sibi videbitur expedire pro utilitate regis.
Item cum olim ante tempus guerre Vasconie essent quedam molendina constructa in pasceria regia apud Lindam super flumen Dordoniae valentia per annum centum libras turon., que Gallici tenentes tunc ducatum praedictum destruxerunt pro portando per dictum flumen victualia versus Burdeg. pro sustentatione dictae guerrae, supplicat dictus thesaurarius mandare dicto domino constabulario, ut si per informationem vobis constet dicta molendina esse dictae majestati regiae utilia, quod illa faciat de novo fieri de exitibus dictae thesaurariae nonobstantibus quibuscumque assignationibus inde factis cum hoc posset fieri pro modico et absque detrimento pasceriae praedictae.
- Mandetur senescallo quod dicta molendina reaedificari faciat celerius quo poterit si videatur hoc esse pro utilitate domini regis.
Item, supplicat idem humilis vester thesaurarius dictae senescalliae Petrag., Caturc. et Lemov. in terris dicti ducatus, quod, cum ipse tenuerit per duos annos et adhuc teneat officium praedictum thesaurar. ad vadia al. libr. turon. tantum per annum pro feudo annuo nichilominus sibi assignato pro vadiis seu expensis diuturnis nec possit tenere nec tenuit officium praedictum absque ejus magno incommodo pro tam modico nisi majestas regia sibi provideat oportune supplicat celsitudini dicte regie majestatis idem
[929]Geraldus sibi assignare [------------]nuo ad expensis seu
stipendiis diuturnis [--------------------]cavit, et ipsum vacare
contigerit extra do[------------------------] negotiis regiis infra
senescalliam praedict. [---------------------]mini tenuit
tenebit officium [-------------------------------]tor dictae
f° 361v°
senescalliae recipit pro feudo annuo ac expensis seu vadiis pro diuturnis vacando pro negotio regiis extra cursum assisiarum infra senescalliam praedictam et extra.
- recipiat vadia sicut solebat, et si noluerit dimittat officium.
Item supplicat mandari domino constabulario ut illud quid sibi debebitur racione feodi annui et expensarum seu vadiorum diuturn. Super quibus supplicat stare suo juramento sicut statu. Juramenti procuratoris predicti eidem de recepta exituum dictae thesaurariae deducat et in suis compotis allocationem sibi faciat condecentem.
- Fiat ut supra.
N. B. : copié sur l’original en parchemin. Nous avons observé, dit Mr de Brequigni, que les ordonnances en forme d’apostilles, à chaque article de cette suplique sont ecrites d’une autre main que le corps de la supplique. On lit au dos : response.
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[930]Rex universis baronibus et aliis subditis suis jurisdictionem habentibus ad quos etc., salutem. Mandamus vobis firmiter injugendo ut universos et singulos subditos vestros qui juraverunt burgesia. Bastide nostre Montis Paserii et promiserunt se domos factur. infra certum terminum ac habitaturos inibi, ut moris est, in similibus fieri ad requisitionem praepositi et consulum memorate bastide compellatis districcius ad complend. premissa infra terminum competentem eisdem subditis nostris indulgend. per prepositum et consules supradictos vel ad solvend. penam decem libr. monete currentis val aliam quamcumque per eos promissam dum se burgens. fecerunt. Dum tamen dicti prepositus et consules per confession. dictorum subditorum [--tra] publica vel al. sufficient. docuerint de premissis, mandamus etiam dicto preposito nostro quod di in premissis
[931]exequendis [--------------------]vitis vel remissi ipse premissa
viriliter [------------------------------]uniam que de premissis proveni.
expedi[-----------------------------------] dictae bastide vel construccion.
[---------------------------------------------] utilitates manifestas loci ejusdem
[--------------------------------------------------] XXIIII die aprilis).
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f° 362r°
[932]A mon chier seignour le roy de Engleterre, supplie humilement Guillaume sire de Caumont en Agennois que comme vous tres chier sire de vostre grace especial li avez agree que la moitié de la ville de Gonteau, ou ces appartenances en Agenois jadis pour son pere à monsr vostre pere, que Dieus absoille, vendue li memes que paié, vous premierement le pris que à son pere fu paié pour ledit nostre sire vostre pere puisse recouvrer et ravoir si comme vous li avez greanté en celle partie que vous avez en lieu de Blongoy pour autant de rentes comme en celle partie peut valoir comme icelui que vous assignera en aucun autre lieu en Agenois, et sour ce vous mandastes par vostres lettres au sire de Craon qui lors estoit au seneschal de Gascoigne que il acomplesist les dites graces, lesqueles choses il ne fist pas pour ce que il fut renvies dudit office et retint lesdites lettres devers soy pour quoi il vous requiert tres chier sire que vous li faciés rejoir de celles graces et sour ce le voelliés renoveler et confermer par vos lettres.
N.B. : copié sur l’original en parchemin. On lit au dos :
Mandetur senescallo Vasconiae quod informet super contentis in petitione ac rescribat regi suam informationem.
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Extrait de l’inventaire du thrésor des chartes fait en 1615 par Theodore Godefroi et Pierre Dupuy avocat.
[933]Confirmation du roi Philippe de Valois de la vente de la baronie
[934]de Blanie faite à Regna[ut de Pons] sgr de Riberac chevalier
à Poissi, novembre 13[------------------] ledit Renaut et ses
successeurs permettre [--------------------] aux rois de
France quand bon[----------------------------] auront besoin
à la charge au[-----------------------------------]s elles ne
seront mariées [-------------------------------------]
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f° 362v°
[935]Lettre du roi Charles le Bel à Charles comte de Valois son oncle, de se retrouver à Bergerac le [--] mai avec 400 hommes d’armes et mille arbalestriers pour plusieurs desobeissances faites en Gascogne, à Paris le 18 decembre 1324. Scellé.
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[936]Commission de Charles comte de Valois lieutenant du roi Charles le Bel en Gascogne et au duché d’Aquitaine et à Mathieu de Trie marechal de France, Pierre de Cuignac chevalier et Alphonse d’Espagner son cousin, de se saisir au nom du roi des terres tenues en Aquitaine et en Gascogne par le roi d’Angleterre faute de foi et hommage non rendus par le roi d’Angleterre audit roi Charles pour le dit duché d’Aquitaine. Au camp, devant La Réole, le 3 septembre 1324. Scellé.
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[937]Echange entre le roi Jean et Raymond de Marueil de la chatellenie de Villeboys avec la chatellenie de Rochefort. A Paris le 22 aout 1356. Est fait mention du neveu dudit Raymond sgr de Marueil.
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[938]Transaction entre René roi de Jerusalem et de Sicile et Agnet de La Tour et Anne de Beaufort vicomte et vicomtesse de Turenne, sgr de Oliergues et de Limueil touchant le comté de Beaufort, pour laquelle lesdits Agnet et Anne cedent au dit roy René le droit qui leur pouvoit appartenir audit comte, moyenant 30.000 ecus d’or. Du 24 avril 1469 (erreur).
Se voyent en ladite transaction des mémoires de la maison de Beaufort, c’est assavoir que Guillaume Roger, frere du pape Clement fut comte de Beaufort et marié avec la dame de Chambon, dont issirent Guillaume, Nicolas, Roger Roger, et Pierre qui fut pape nommé Gregoire.
Que le dit Guillaume fils ainé Roger, fut marié avec Eleonore
[939]de Cominges [------------ ] de Turenne, auquel ledit Guillaume
[----------------------------------] et à Roger Roger son tiers fils
[-------------------------------------]
[----------------------------------------] sans hoirs et que par decès
[-------------------------------------------] audit Guillaume
[-----------------------------------------------] ladite Eleonor etoit [----][940] Raimond
f° 363r°
de Beaufort marié avec dame Marie de Boulogne, dont Antoinette de Beaufort marié au marechal de Boucicaut, en faveur duquel mariage, ledit Guillaume donna audit Boucicaut et ladite Antoinette ladite comté de Beaufort.
Que le dit Guillaume, Raymond son fils et ladite Antoinette etoient allés de vie à trépas, et que par leur trepas ladite comté échut à Jean de Beaufort fils ainé de Nicolas de Beaufort et Marguerite de Galard sa femme subsequemment à Pierre de Beaufort, frere dudit Jean, et après le trépas dudit Pierreà ladite Anne de Beaufort sa fille, femme dudit Agnet de La Tour.
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[941]Vente de 10 # de rente au roy par Regnault de Aubusson chevalier sgr de Borie. A Poitiers en l’année 1328.
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[942]Lieutenance generale à Jean comte du Poitou es pays de Poitou et Saintange, Angoumois, Perigord, Berri et Auvergne, Limosin, Gascogne, par le roi Jean son pere. Juin 1356
[943]Instrument passé par devant notaire en 1350, la veille de la Nativité S. J. Baptiste, par lequel est porté que Jean Galard sgr de Limueil auroit fait homage au roy Philippe de Valois, et fait serment de le secourir contre les Anglois, en presence de Roger Bernard comte de Perigord, et d’Arnaud d’Espagne sgr de Montespan chevalier, senechal de Perigort et de Querci
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---- FIN DU TOME PREMIER ----
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[944]Rex senescallo, preposit. ac omnibus ballivis, salutem. Sciatis quod Raymundus de Engolismo civis Petrag., fecit nobis homagium, tertio die mensis junii de hiis que habet et tenet et habere debet in cugnis monetae terrae nostrae tenendis et habendis libere et quieto et in perpetuum sicut pater suus et intercessores sui habuerunt et tenuerunt, scilicet unum nummum in qualibet libra, unde homo noster et ligius
[945]et ipse et res suae sunt [-----------] etc. Datum apud
Condat prope Leyburn [----------------]
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[946]Rex omnibus etc. sal[-------------------------------] plenam et liberam
potestatem dilecto [------------------------------------] senescall. nostro Vasconiae
tractandi de ape[---------------------------------------------]la et eam
aperiendi ita qu. [----------------------------------------------------]alia quae
solita sunt fien[----------------------------------------------------------]cis
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seu privatis prout magis ad opus nostrum et terre nostree videbitur expedire. Nos enim ratum habebimus et gratum quidquid senescallus noster nomine nostro fecerit in premissis. In cujus etc. Apud Northpt., XI die novembr.
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[947]Omnibus … fidelibus ad quos presentes litterae pervenerint. Elyas Taleran dominus de Grayoul salutem aeternam in Domino. Noveritis me recepisse de discreto viro magistro Guillelmo de Luda thesaur. gardae robae illustris regis Angliae nomine ipsius regis viginti libr. monetae burdegal. et decem libr. ligrarum turon., in partem solutionis debiti in quo dictus dominus rex mihi tenebatur ratione homagii eidem per me facti, et eo quod recognovitenere de ipso dicto rege, castr. et terram et alia que habui in Craynol cum omnibus pertinentiis prout in litteris inter ipsum regem et me confectis plenius continetur in cujus rei testimonium has litteras meas fieri feci patentes et sigillo meo sigillari. Datum et actum Burd., 5° die mensis junii, anno dicti domini regis 15°.
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[948]Rex archiepiscopo Burdeg., salutem. Et si multa nobis merito displicentia que sine dolore ad memoriam ducere non valemus tempore clarae memoriae genitoris nostrii novimus in partibus ducatus Aquitaniae contigisse ea tamen sicut decet tolerare cogimur nec vert.[949] imputamus ingratitudini seu imprudentiae, sit potius adversarium potenciae et ipsorum adventui ad partes illas non previso recolent. igitur bonum gestum vestrum erga progenitores nostros temporis precedentis, dilectum clericum nostrum magistrum Petrum de Galiciano, canonicum Agenn. ad partes ducatus praedicti duximus destinand. Et ei super aliquibus nos tangentibus que multum insident nobis cordi votum apperuimus mentis nostrae vos roga. [950], ut eidem Petro in dicendis ex parte nostra fidem credulam prebeatis et nobis per eundem significatis intentionem mentis
[951]vestrae [--------------------] Burdeg. IX die marcii
eidem [---------------------------] subscriptis videlicet
epis[-----------------------------------]domensi episcopo episcopo Vasatensi
cons[-------------------------------------] Petro de Marchia Lutorensi civi Agenn.
[--------------------------------------------]ilite Primeto de Pressaco
[-----------------------------------------------] domino de Brageriaco.
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Bertrando de la Mote domino de Claromonte, Poncio Amaneo domino de Monte Escruco, domino Bertrando de Duroforti, domino Bertrando de Ffumello domino de Pinolliis, Issio de Galardo, Emaneo de Pelagrue, domino de Agro Monte.
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[952]Rex omnibus ad quos etc. salutem. Supplicavit nobis dilectus et fidelis noster Johannes Galhard dominus de Lymuelh ut cum ipse tempore quo in obedientia Gallicorum extitit per Poncium dominum de Castellion dioces. Burdeg. jam defunctum, tunc in obedientia nostra existentem, de guerra captus fuisset et financiam suam cum eodem Poncio fecisset de qua tempore adhesionis ejusdem Poncii adversariis nostris contra nos mille et quingenta scuta auri vetera cunei Francorum restabant solvend., que jam causa adhesionis predictae nobis sunt confiscata velimus easdem mille et quingenta scuta praefat. Johanni in partem solutionis vadiorum que ei per nos debentur quitare. Nos, pro bono servicio quod idem Johannes postquam ad obedientiam nostram venit, impendit volentes ipsum Johannem gratiose prosequi in hac parte volumus et concedimus quod ipse dicta mille et quingenta scuta habeat et retineat in parte solutionis vadiorum suorum praedictorum, de quibus quidem mille et quingenta scutis ipsum Johannem et heredes suos tenore praesentium exoneramus et quitamus, ita quod computato cum praedict. Johanne de eisdem vadiis eadem mille et quingenta
[953]scuta in eodem comp[---------------]antur et in exonerationem
vestram subtrah[--------------------------] apud
Westm., 4 die [--------------------------------------]
Per Pel[-------------------------------------------------]
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f° 364v°
[954]Rex constabulario suo Burdegal. etc., salutem. Quia intelleximus quod diversi nobiles et alii de ducatu nostro praedicto virtute quarumdam concessionum ad suggestiones eorumdem tam tempore domini E. nuper regis Angliae patris nostri quam nostro in fraudem et deceptionem dicti patris nostri et nostras propositas per ipsum patrem nostrum et nos, ut asserunt eis factarum clamant habere quittanciam de custuma vinorum suorum per totum ducatum nostrum praedictum in nostri dampnum et prejudicium et exheredationis nostrae periculum manifestum nos hujusmodi dampno prejudicio et exheredationi modis et viis omnibus quibus poterimus obviare volentes prout ad hoc diversi mode astringimur et tenemur vobis mandamus quod custumam de vinis infra ducatum nostrum praedictum ad opus nostrum plene colligi fac., prout prius fieri consuevit nonbostantibus aliquibus concessionibus in fraudem et prejudicium nostrum ut premittitur impetratis. Teste rege apud Claryndon, tertio die decembris[955].
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f° 365r°
[956]Rex etc., fideli suo Elias de Campena militi senescallo suo Petrag. et Caturc., salutem.
Supplicaverunt nobis Galhardus de Raeyals miles et Raimondus de Vernolio domicellus quod conventiones initas inter gentes nostras ex parte una, et ipsos militem et domicellum et alios condominos suos castri seu loci de Sinhargiis ex altera super constructione novae bastidae de Montefalcone teneri faceremus et compleri et inhibitionem factam per bajulum dictae bastidae ne iidem domini suo coto seu gardiagio et aliis suis deveriis consuetis in eorumdem dominorum territorio retenentur ammoveri faceremus, quare vobis mandamus quatinus conventiones hujusmodi teneri et compleri prout justum fuerit faciatis et inhibitionem praedictam, si injuste facta fuerit, revocatis, non permittentes eisdem dominis per gentes nostras aut burgens. dictae bastidae fieri aliquam indebitam novitatem. Datum ut supra apus Westm., 13 die junii.
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[957]Rex dilectis sibi Stephano Fferioli senescallo suo Petragor. et magistro Boneto de Sto Quintino, salutem. Quia volumus quod omnia feoda quae de nobis tenentur in diocesibus Petragoricen., Lemovic. et Caturcen. vobis ostendantur et secundum consuetudinem partium illarum plenius declarentur vobis mandamus quod omnia feoda predicta coram vobis ostendi et per vestros subditos declarari faciatis, et omnes feoda predicta tenentes ad hoc, si necesse fuerit, compellatis, prout vestra discrecio magis viderit expedire. In cujus, etc. Teste ut supra. (apud Westmonasterium, V. die Junii).
Et mandatum est archiepiscopis, episcopis, abbatibus, prioribus, comitibus, baronibus, militibus, liberis hominibus et omnibus aliis tenentibus de diocesibus Lemovicensi, Caturcensi et Petragoricensi, quod omnia feoda que de rege tenent in diocesibus predictis Stephano Fferioli, senescallo regis terrarum predictarum, et magistro Boneto de Sancto Quentino, quos rex ad feoda illa videnda assignavit, ostendi et a suis subditis declarari faciant, et prefatis Stephano et Boneto in omnibus que ad premissa pertinent intendentes sint et respondentes. In cujus, etc. Teste ut supra.
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f° 365v°
[958]Rex omnibus ad quod etc., salutem. Inspeximus litteras patentes consanguinei nostri Johannis, comitis Huntingdon, locumtenentis nostri ducatus nostri Aquitaniae, factas in haec verba :
Johan comte de Huntingdon et d’Uity, lieutenant general de ces duchié et pais de de Guyenne et admirall d’Engleterre, d’Irlanda et Guyenne [de Nand.][959], à tous ceulx qui ces presentes lettres verront, salut. Savoir faisons que notre tres chier et bien amé cousin Gaston de Ffoix comte de Longueville nous ha exposé que comme jadis fut usé et acoustumé à voir et tenir marché et feyres publicz à la ville de Castelhon en Perregort à certains jours et festes, c’est assavoir ledit marché chascune sepmaine le mercredi et les feyres l’une ou premier jour de l’an, l’autre à la feste de notre dame de marce, la tierce en la feste de la nativité de St Johan Babtiste, et une autre en la feste de St Leonard et duroient chacune desdites festes trois jours, c’est assavoir chacune la vespre, le jour ou et lendemain desdites festes, lesquelles marché et feyres à occasion des guerres qui pour long teps ont esté ez parties de par deça et par special environ de ladite ville Castilhon aient ete delaissies et tellement que ou temps present on n’en y tient nulz, laquelle chose tourne à tres grant prejudice à iceluy notre cousin et domage aus habitans de la dite villeet plus poueroit par illz qu’en ensuist la destruction de la mesme ville, si ne estoit pourveu de remede opportun. Nous suppliant humblement icelui nous les premisses considerées, inclinés à la dite supplication, veu qu’elle juste et raisonnable, voulans pourvoir au relevement de la meme vile, des pouer autorité royaulx dont nous usons en ceste partie aujourdui, avons voulu et octroyé et par la teneur de ces presentes, en tant qu’il est en nous, volons et octroyons que doresnavant, perpetuellement et à tousjours, soit tenu marché en ladite ville un foiz en quinze jours, c’est assavoir en mercredi tenant tousjours l’une sepmaine et l’autre non, et ladite feyres en chacune desdites festes tout ainsy et par la fourme et maniere que antiquement estoit usé et acoutumé, et que en cueille, leve et pregne et retourne touz etc chacuns les peages, droiz et devoirs en
f° 366r°
tiel cas dues et acoustumés ainsi comme quant lesdits marché et feyres estoient tenuz en cueilloit, levoit et prenoit et en facent ceulx à qui il appartiendra son vouloir et à plaisir, comme de leur propre chose, sans destourbier ou empeschement des justiciers, officiers ou ministres de mondit sr le roy ou notres, ou des justiciers, officiers ou ministres des [----] de yceluy moss. le roy roys d’Angleterre, presens ou futurs quelconques, voulons et commandons nos presentes lettres estre publicquers ez lieux et places voisines de la dite ville de Castelhon, là où à notre dit cousin ou son deputé playra, et bon semblera pour venir auxdits marché et feyres aus jours et festes dessus espessifiées, et donnons en mandement à touz les liges et subgiez de mondit sr le roy à qu’il appartiendra que ainsi soit fait comme dit est, car ainssi nous plaist. Donné au chastel de Ffronsac soubz notre seel de notre office de lieutenant, le nefieme jour de juin l’an mil IIIIc quarante.
Nos autem litteras praedictas ac omnia et singula contenta in eisdem rata habentes et grata ea pro nobis et heredibus nostris quantum in nobis est, approbamus, ratificamus et confirmamus prout littere ille rationabiliter testantur. In cujus etc. (ut supra) rege apud Westm. XX die octobris.
Pro quatuor marcis solutis in hanapio.
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[960]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra speciali et consideratione dampnorum et jacturarum que dilectus et fidelis noster Raymundus de Montaut dominus de Mussenden in guerris nostris Aquitaniae sustinuit, ac pretextu boni et laudabilis servitii nobis per ipsum multipliciter impensi et in posterum impendendi dedimus et condessimus pro nobis et heredibus nostris praefato Raymundo locum de Burdaill cum castellania cum pertinentiis que fuerunt comitis de Pierregort, rebellis nostri, et que occasione rebellionis ipsius comitis ad nos et heredes nostros ut dicitur pertinere debent habend. et tenend. eidem Raymundo et heredicbus et successoribus suis cum feodis, revencionibus et omnibus aliis proficuis et emolumentis ad ea qualit. cumque pertinentibus in perpetuum, in casu quo idem Raymundus locum et castellaniam illas poterit conquestare ffaciendo nobis et heredibus nostris homagium
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ligeum et alia deveria que inde de jure fieri debent. In cujus etc. Datum apud Westm., VI die augusti.
Per ipsum regem et consilium.
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[961]Rex universis et singulis, senescallis capitaneis, judicibus, constabulariis, castellanis procuratoribus, prepositis, ballivis, officiariis, ministris ac aliis fidelinus nostris in ducatu Aquitaniae constitutis ad quos etc., salutem.
Cum carissimus primogenitus noster, Edwardus princeps Walliae, dum erat capitaneus et locum nostrum tenens in ducatu nostro Aquitaniae, juxta tractatum inter ipsum et nobilem virum, Johannem de Galhardo militem, dominum de Lymholio, super adventu ipsius Johannis ad obedientiam nostram, concesserit et ordinaverit quod homagium quod Corboranus de Lymholio defunctus comiti Petrag., de quadam parochia vocata de Saint Alvere in prejudicium dicti Johannis et loci sui de Limholio et pertinentiarum ejusdem, infra quas dictaa parochia existit, fecit, ut dicitur, ad praefatum Joannem debito revertatur prout in litteris patentibus ipsius principis inde confectis, quas per litteras nostras patentes confirmavimus pleniue continetur vobis et cuilibet vestrum mandamus quod heredibus dicti Corborani et aliis dictam parochiam tenentibus, detis in mandatis, quod homagia sua que praefato Johanni sine contradictione aliqua faciant, ut est justum, ipsos ad hoc si necesse fuerit, compellentes juxta tenorem litterarum et confirmacionis predict. Datum apud Westm., die XX julii.
Rex eisdem, salutem. Cum carissimus primogenitus noster etc., ut supra usque ibi ad obedientiam nostram et tunc sic concesserit et ordinaverit quod dictus Johannes et heredes sui in omnibus possessionibus et seisinis de communibus pedagiis salvis et quibuscumque aliis in quibus extitit et solebat debite et alioque debato quando de obedientia Galliorum fuerat, manu teneantur et super hoc idem princeps singulis officiariis et ministris pro tunc et in futurum silencium imposuerit prout in litteris nostris patentibus inde confectis plenius continetur, vobis mandamus quod ipsum Johannem in omnibus possessionibus etc.
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manuteneatis et defendatis etc. Datum ut supra.
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Rex eisdem, salutem. Cum carissimus primogenitus noster, etc., ut supra, usque ibi ad obedientiam nostram, et tunc sic concesserit et ordinaverit quod ressortimentum ipsius Johannis et totius terre sue de senescallia Petragoric. et habitancium in eadem sint infra balliagium de Bello Monte in dioces. Sarlatens., et ibidem et non alibi habeant ressortiri nec quod bastide alique in potestate et territorio predicti Johannis in prejudicium et exheredat ipsius vel patrimonii sui fiant, et eciam concesserit et confirmaverit eidem Johanni omnia privilegia et donaciones que adversarius nostre Franciae patri predicti Johannis dederat super castro et castellania de Clarence prout in litteris presentibus ipsius principis inde confectis quas, per litteras nostras patentes, confirmavimus plenius continetur vobis etc., et cuilibet vestrum, mandamus quatenus premissa etc., compleatis etc. Datum ut supra
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Rex eisdem, salutem. Cum carissimus primogenitus noster, etc., ut supra, usque ibi ad obedientiam nostram, dederit et concesserit prefato Johanni, heredibus et successoribus suis in perpetuum locum et castrum de Longa cum alta et bassa jurisdictione et omni jure quod in eodem loco et ejus pertinentiis habebamus, et quod valorem annuum decem librarum sterling non excedit, quod etiam Johannes a manibus inimicorum nostrorum conquestavit sicut dicitur superioritate ressorto et hommagio ac in aliis omnibus regiis et alienis semper salvis prout in litteris patentibus ipsius principis inde confectis, quas per jurisdiccionem et aliis pertinentiis suis universis habere et tenere permittatis, etc. Datum ut supra.
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[962]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus quasdam litteras patentes Henr. nuper comitis Derb., locum tenentis et capitanei generalis carissimi domini et avi nostri domini Edw. nuper regis Angliae defuncti in ducatu Aquitaniae et in tota Langdok nuper factas in haec verba :
Henricus Lancastre, Derbye, Leycestrie ac Lincolnie comes senescallus Angliae, dominusque Brageriaci, locum tenes, capitaneus generalis pro domino Ffranciae et Angliae rege in ducatu
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Aquitaniae et tota lingua occitana universis et singulis presentes litteras inspecturis salutem, et presentibus date fidem. Sciatis quod nos nedum attendentes ad grata et utilia obsequia, per nobilem virum nobisque dilectum dominum Raymundum de Pelegrua militem, domino nostro Angliae et Ffranciae regi, et nobis, ejus nomine, in guerris suis Vasconiae, et aliis multipliciter notorie praestita et impensa, exponendo corpus suum diversis periculis et jacturis; sed ad dampna et jacturas quamplurimas, quas passus est et patietur incessanter, propter servicium et obedientiam dicti domini nostri Ffranciae et Angliae regis, et ad fidelitatem, quam habuit et habet continue erga dictum dominum nostrum regem merito advertentes et, eo pretextu, volentes erga ipsum debitam consideracionem habere, ut ad serviendum eidem domino nostro regi in posterum melius ....aret, caeterisque bonis et legalibus servitoribus regiis sit exemplar, eidem domino Raymundo castrum et locum de Sancto Asterio, Petragoricen. diocesis, cum omni dominio, mero ac mixto imperio, alta et bassa, ac jurisdictione omnimoda, cum omnibus suis juribus, redditibus, proficuis, exitibus ac emolumentis universis, ad dictum dominum nostrum regem, ratione castri et castellaniae praedictae, pertinentibus seu pertinere debentibus ab antiquo, quoquo titulo sive jure, una cum bonis rebellium in dicto loco, et castellaniae pertinentiis nunc in antea existentes, ac commune quod in dicto castro et castellania, ejusque universis pertinentiis, levari et percipi, regio nomine extitit consuetum, … dedimus et concessimus, … salvo tamen super ipso loco seu castro, ejusque pertinentiis et ressorto, dicto domino nostro Angliae et Ffranciae regi, suisque successoribus universis, ligiis, homgiis, superioritate et ressorto debitis, omnibusque juribus regiis, et quibuslibet alienis. Datum Burdegal., sub sigillo nostro, prima die mensis Marcii anno Domini M° CCC. XL°. nono.
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Autres lettres de confirmation :
Par la premiere Edouard prince de Galles accorde audit Raymond de Pelagrue chivaler, en recompense des services qu’il avoit rendus en plusieurs circonstances et specialement à la journée de Poitiers, une pension viagere de deux
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cent escus vieux payable sur les revenus de la monnoye de Bordeaux. Donné à Bordeaux le 1er janvier l’an 1356.
La seconde est une concession par le même de 500# par an, à prendre sur les biens des rebelles situés dans le Bordelois et l’Agenois au profit dudit Raymond et de ses heritiers. Donné au château de Campnhat, le 21 octobre 1369.
Nos autem dictas donationes et concessiones confirmamus, die apud WestM XXX die januari.
Per breve de privaro sigillo.
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[963]Rex dilecto et fideli suo Johanni de Haverings senescallo suo Aquitaniae ducatus, Arnaldo de Calva Penna senescallo Petrag., militibus et magistro Ricardo de Haverings constabulario Burdegal., salutem. Vobis commitimus et mandamus ut cum comite Petragoricensi et aliis quos presens negocium tangit, nomine nostri tractare curetis de aperiendo aquam Insule Lebornensis usque Perguz ; ita quod navigium sine periculo nostri ac aliorum incommodo possit transire per aquam predictam, caventes tamen quod super pedagiis antiquis et custumis nobis debitis diminucionem aliquam nullatenus paciamur, et quod ea que in hac parte feceritis ad nostrum commodum ordinentur et sine prejudicio alieno. Nos enim illud quod inde feceritis ratum habebimus et acceptum. In cujus, etc. Datum apud Westm., VIII. die Aprilis.
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[964]Anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo die jovis ante festum Pentecostes, cum esset questio seu controversia in curia illustris regis Franciae inter nobilem virum dominum Johannem de Greilli militem, senescallum Vasconiae et Agenn. Pro domino rege Angliae, nomine predicti domini regis ex parte una, et nobilum virum dominum Archambaldum Petragor. comitem ex parte altera, super appellationibus interjectis a praedicto comite ad praedictum dominum nostrum regem Ffranciae et super articulis sub contra sigillis dicti domini regis Ffranciae sigillatis de quibus erat facta commissio per praedictum dominum nostrum regem discretis viris domino magistro Guillelmo de Castro Heraud priori [B. Redigud Pich] [965] et domini nostri regis clerico et domino Johanni de Villeta militi senescall. Petrag. et Caturc. pro praedicto nostro rege, prout in littera regia super hoc concessa continetur demum interveniente multorum procerum consilio , tractatum fuit inter partes praedictas et conventum et eciam ordinatum quod pro honore domini regis Angliae, dictus dominus comes appellationi suae praedict. renunciavit in curia domini nostri regis Franciae in proximo parliamento Pentescostes, et postea infra festum Omnium Sanctorum vel antequam citius commode fieri poterit dictus comes ponet se in prisionem
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dicti domini regis Angliae apud Agennesium et suppo,et se misericordiae et bonae voluntati domini regis Angliae super portatione armorum et aliis excessibus de quibus agebatur contra dictum comitem in curia dicti domini regis Angliae quo facto ..... bona fide recredet dictum dominum comitem cum fidejussoribus deferendo juri in curia dicti domini regis Angliae in Agenesio, dicto domino comite nichilominus remanente in misericordia et bona voluntate dicti domini regis Angliae super predictis, fuit etiam tractatum et conventum quod dampna illata per dictum dominum comitem et suos hominibus castellaniae [Ca---lm][966], dictus comes infra festum Paschae proxime venturum faciet et procurabit quod dampna passi erunt contenti de eo de praedictis dampnis, et si infra praedictum tempus cum praedictis hominibus non pacificaverit in toto vel in parte emendavit et restituit eis praedicta dampna ad cognitionem et arbitrium et ordinationem religiosi viri domini abbatis Bellae [---liae][967] et magistr. Johan de Fargetis canonicum Agennensem, et si praedict. dominus abbas et magister Johannes in toto vel in parte discordarent quod stetur [d---][968] et arbitrio alicujus predictorum et Simaneni de Madalhano domicelli arbitris seu arbitratoribus et ordinationibus super hoc a partibus communiter electis. Praedicta omnia et singula tractata, conventa et ordinata fuerunt in praedictis partibus in praesentia praedicti domini magistri Guillelmi prioris praedict., et Johannis de Villeta militis, senescalli praedicti sub ista conditione et forma si placeant domino nostro regi Franciae et salvo in omnibus jure suo. In cujus rei testimonium nos dicti magister Guilliel. De Castro Heraud et senescallus praedictus, ad instanciam et preces partium praedictarum sigilla nostra praesentibus duximus apponendum. Actum et datum ut supra.
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[969]Rex senescallo suo Vasconiae etc. Constabulario suo Burdegal. qui nunc sunt vel qui pro tempore erunt seu eorum loca tenentibus, salutem. Supplicaverunt nobis dilecta nobis Johanna de Peragortz domina de Laverdac, quod cum ipsa heredem de corpore suo procreatum non habeat, et comes de Peragortz qui contra nos Philippo de Valesio inimico nostro est adherens nepos ipsius Johanne existat, velimus ei licentiam concedere quod ipsa praefatum comitem heredem suum facere et constituere valeat eo nobostante quod idem comes contra nos praefato Philippo, praemittitur,est adherens, dum tamen idem comes servicia et alia deveria inde debita nobis faciat, ut est moris, nos, supplicationi ipsius Johanne quatenus absque nostri praejudicio et dedecore fieri poterit annuere volentes in hac parte, vobis mandamus quod ad praefatam Johannam audentis cum eadem super praemissis viis et modis quibus convenet ractatum diligentem habeatis, et ulterius in favorem ipsius Johanne in hac parte fieri faciatis quod absque nostro praejudicio fieri valeat. (Teste ut supra).Apud Westm., primo die Junii. Per ipsum regem et petitionem de consilio.
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f° 369r°
[970]Rex omnibus etc. Sequitur ratificatio concessionis facta Bertrando de Pomeriis domicello per Henricum comitem Lancastriae etc., loci de Maurenis Petrag. diocesis cum omnibus emolumentis etc., quibus comes Petrag., ante guerrarum tempora, pacis tempore, tenebat et possidebat seu tenere et possidere debebat, rebellis et inimici praefati domini nostri regis, propter quam rebellionem dictus locus suus cum suis pertinentiis etc., eidem domino nostri regi in commissum devenit etc. In cujus etc. Teste Leonello filio nostro carissimo custode Angliae. Apud Redyng, tertio die junii.
Per idem breve, de privato sigillo.
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[971]De confirmatione tractatus super fide litt. Johannis Galard venientis ad fidem regis habili.
[972]Rex omnibus ad quos etc., salutem. Inspeximus tractatum et concordiam per Edwardum principem Walliae filium nostrum carissimum cum Johanne Galard domino de Lymylh factos quos dictus filius noster sub sigillo suo nobis in cancellaria nostra misit in haec verba.
Ce sont les choses traitees et acordees avant ces, parentre le tres excellent seignour monsr le prince de Gales d’une part et monsr Johan de Galard sire de Lumylh d’autre.
C’est assavoir que ledit monsr Johan advint à la obeissance de nostre seignour le roy et de nostre seigneur le prince avesque son dit lieu de Lumylh et avesque les lieux de Miremont, Clarenx, Sardros, Longa, Mairac et de Ffloirac at avesques tous ses aultres lieux, chasteux, fforteresses, terres et tenements queux que soient et fist audit nostre seigneur le prince en noun de nostre dit seigneur le roi et de lui mesmes le serment de foialté et de obeissance avec touz sez deux chapitres par la maniere que s’ensuit :
C’est assavoir qu’il serra bons et loialx et obeissantz et foialx audit nostre seigneur le roi dux de Guienne et audit nostre seigneur le prince par [---][973] et pur touzjours encontre touz parsones qui purront vivre et morir, corps, vies et membres leur gardera à son loial poair à garder et maintenir leur heritage que eux ont et à recouvrer ces que leur endelinent en le duché de Guiene, leur aidera à son loial poair et secret tendra les choses qe secret lui serront baillées et que se feront à tenir secretes leur profit et avancement lour purchacera à touz damages q’il [----][974] que leur puissent avenir, contresseira à son loial poair, et si contre
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ester ou defendre ou resister ne peut, il le relevera au plus toust qu’il pourra asditz notre seigneur le roi et nostre seigneur le prince ou à leurs officiers et ministres et bien et loialment lour tendra, gardera et acomplira touz les chapitres de foialté, si avant que tout bon et loial vassal le doit et est tenu de faire, tenir, garder et acomplir à son lige et naturel seignour et plus qu’il fera guerre overte de ses lieux et chasteux en hors contre les ennemis dudit nostre seigngnour et roi et dudit nostre seignour le prince, et soeffra auci que par les geentz de la obeissance desditz noz seignours guerre en soit faite et leur lessera entrer, demorer, passer et retorner à ses lieux et pays si comme gentz d’une obeissance font et doivent faire et ledit nostre seignour le prince en nom que dessus ledit serment fait en regard des lieux, terres et rentes q’il disoit q’il pardoit en la seneschaleis de Thoulousorn lesqueux disoit que se montoient taunt que à qatre mille livres de turnois et de bone maniere de rente par an et lesqueux disoit q’il pardoit pur ladite obeissance qe celle quatre mille livres de rente de bone monoie ledit nostre seignour le prince lui granta qu’il lui assigneroit en lieu ou lieus competens par chascune partie ovesques jurisdiction haute et baas en la maniere que s’ensuit.
C’est assavoir que desdites quatre mille livres de rente, les deux mille en seroient baillées et assignetz à la file dudit monsr Jehan en cas que mariage il ferroit par entre ladite file et un des fils dudit seignour de Lebret en lieux et places convenables ovesques seignuries hautes et basses as termes qe serroient empris et acordés par entre ledit nostre seignour le prince et ledit seignour de Lebret, et en cas que le mariage ne se perferroit , lesdites deux mille livres returneront audit monsr Johan, et ce de jour en autre à la requeste ou semonce dudit monsr Jehan ou de ses heirs, ou de son suffisant procurour et atturne par luy et pur ses heirs ove toute la bonne seurté et suffisantz chartres et muniments qe faire se purroit et deveroit bonement et à bon foi, et les autres deux mille livres qe resteiront serroient assignetz audit monsr Johan en lieux ou places covenables pur l’un partie et pur l’autre, et dessa ledit nostre seignour le prince l’en avoit assigné pur lui et pur ses heirs le lieu de Montflanquin en Agennois ove toutes les seigneuries meres et mixtes empires, haute et basse et toute juridiction et autres ses droits, rentes, emolumentz, homages, profits, issues et toutes ses apartenances et pur le prix de quatre centz livres de turnois de
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rentes chescun an bone monoie lequel lieu de Montflanquin ledit monsr Johan et ses heirs tiendront tanques lesdites quatre centz livres lui seroient assignetz ailleurs ou lieu ou lieux si honourables et si profitables et si plesants par reson à l’un partie et à l’autre come ledit lieu de Montflanquin est, et faite la dite assignation ledit monst Johan et ses heirs devrent returner ledit lieu de Montflanquin audit nostre seignur le roi quand nostre seignur le prince ou leurs officiers et ministres aiant sur ce poair non enpire et non appetirie de droit ne de estat, et que en celle cas les despens necessaires faitz par ledit monsr Johan ou ses heirs en les forteresses dudit lieu pour la conservation d’icelles appelés certeines et suffisantz en celles choses deputez par le seneschal de Gascoigne ne par le conestable de Bordeux, ou l’un de lour qui ne sont ou par temps serront, et à la vue et ordinacion des deputez esteant ladite lieu en la main dudit monsr Johan lui serroient devenus satisfaitz et le surplus lui serroit assigné sur la custume que faudroit chascun an des vines d’entre Dourdoigne, laquelle receivera par les mains d’un certein deputé dudit monsr Johan à la vue du conestable de Bordeaux qui ou et ou par temps serra, ou de son lieutenant ou de son certain deputé à cella et outre lui serroit assigné la provosté de Lombrerie ovesques tous ses emolumentz et issues, lesquelles choses tout dessus dites lui serroient assignez en paiement et assignement desdits deux mille livres et à resceiver lesdits emolumentz et assignement tanqe la somme desdites deux mille livres tansolement.
Item ledit nostre seignour le prince devoit faire tenir et garder ladite lieu de Montflanquin du pur de la date de ceste traitee et tanqe à la feste de la nativité saint Johan Baptiste plus prochain ensuivant et de la dite feste, tanqe l’autre feste de la nativité Saint Johan l’an revolu es despens, cussages et pariles dudit nostre seignur le roi et dudit nostre seignur le prince.
Item sur la part des grans sommes d’argentz q’il disoit q’il pardoit pur ladite obeissance, ledit nostre seignur lui devoit bailler dusze mille escutz d’or, desqueux en seroient rebatuz trois mille, q’il disoit q’il devoit à monsr le duc de Lancastre, desqueux ledit nostre seignur le prince lui devoit faire quittes par devers ledit monsr le duc par ses bones et suffisanz lettres et des neuf mille que resterent, ledit monsr Johan en devoit avoir trois mille
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la que il se deveroit armer contre les enemis, et les sis mille deints la feste de la nativité Seint Johan Baptiste plus preschein ensuivant ou par illecqes en lour suffisamment et à bonne foi par entres lesdites parties.
Item, afin de purveer à touz debates et discensions que purroient par temps avernir sur les jurisdictions, bondes et limitations et termes des territoires qu’il disoit q’ad et doit avoir en tout le lieu de La Linde, par entre ledit monsr Johan et les gentz de la dite ville si serroit faite commission au seneschal de Perregort et de Quersin que bien et duement et sanz tout irrenable deslai fest due informacion des veritables limitacions et fines desdites jurisdictions et territoirs et y mesit bones et certaines bondes et termes et selone ce la meintenist et feist avoir à chascun partie sondroit, et que null baillif n’autre officier desdites parties ne conneussent ne exercessent ascune jurisdiction en le poair ne jurisdiction de l’autre, outre ceo que droit et reson ne la lei du pays ne vodroient et si le fesoient que à tieux ne fust obei mes come ascune autre privee persone et que soient punitz par celui à qi se partiendront par reson.
Item, que nul bastide ne seroit fait desorenavant en le poair et territoire dudit monsr Johan en nprejudice ne deshericement de lui ne son patrimoine.
Item, que ledit monsr Johan et ses heirs seroient maintenuz en toutz les pocessions et seisines des communes et des paiages et des salvis et de tous autres choses en quel il estoit et avoit acustumé de estre duement et sanz nul debat esteant en la obeissance des Ffrançois et que sur ceo serroit duement imposé silence à touz officers et ministres le proi pur ore et pur touz jours.
Item que l’omage que Corbaran de Lymulh a fait à ceo qe est dit au comte de Perregort d’une paroche que l’emvlaisne de Sainte Alvere en prejudice de la seignurie de Lumylh et dedit nostre seignur le roi et dudit nostre seignur le prince pur ceo que ledit monsr Johan disoit que d’ancieneté le sire de Lumylh devoit et estoit tenuz de faire l’omage pur le dit lieu de Lumylh et de touz ses appartenances deins lesquelles ladit paroche , et que celui hommage lui serroit duement returné.
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Item, seroit ordeigne que le ressortement dudit monsr Johan et de toute la terre de la seneschalcie de Peregort et les gentz et habitantz en icelle serroient deinz le baillage de Leumont en le diocise de Satlades et que illeqes eiont leur ressortir et noun aillours.
Item, qe come d’ancienté plusieurs seignours de la seignurie de Clarenx fuissent tenuz de faire homage au duc de Guiene et ores lesdit homages et autres deniers soient devenuz en la mein dudit monsr Johan ou de son piere par voie de chatement pur quoi lesdits seignours, à ce qe lesdits monsr Johan disoit, ne sont plus tenuz de faire lesdits homages n’autres deniers audit duc si [-----][975] à lui et que lesdits devants ces heures seignours de Clarenx et lour heirs deci avant deussent faire audit monsr Johan pour les autres biens et choses que eux avoient et possidoient en la seignurie et jurisdiction de Clarenx, homages et deivers dues come à sire dudit lieu par le titres que dessus come les autres subgetz de son poair lui fesoient que si ensi soit que lesdits seignours de ce à en [ar--e] [976] de Clarenx, les dues homages et deniers et soient tenuz de faire come à sire dudit lieu par le titres que dessus.
Item que touz privileges et donacions que son soverain avant ces heures de Ffrance eut donc au piere dudit monsr Johan sur ledit chastel et chastellenie de Clarenx sseroient attreiés et confermés audit monsr Johan.
Item que les gentz de toute la terre dudit monsr Johan seroient quites de touz quextes, subsides, baillages et autres impositions que le dit seignour duc de Guiene ou ses officers et ministres leur vousissent imposer et que seroient remises audit monsr Johan et ses heirs pour faire icelles sinon que ceo feut par grant necessité et adonge qe feust faite appelle ledit monsr Johan et ses heirs et par la lour mein et assortement se feist.
Item, que le lieu et chastel de Longa ovesques la haut et baas jurisdiction et tout le droit que le dit nostre seignur le roi et le dit nostre seignour le prince ount en icelui et ses appartenances, laquelle à ceo que ledit monsr Johan disoit ne vaut outre sis livres d’esterlings par an de rente et lequele le dit monsr Johan disoit que avoit counquis par force d’armes
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de la mein des Ffrançois seroit ottroié et confermé à perpetuance audit monsr Johan et à ses heirs soveraineté, ressort et homages sauf et en autres choses les droits rors et autres sauvez.
Item, ledit nostre seignur le roi ne ledit nostre seignur le prince ne prendroient pais ne tresves avesqe leur adversaire partie de Ffrance que ledit monsr Johan et ses lieux et terres, gentz et valours de nostre obeissance ne y fuissent expressement compris ensi q’il et ses dites lieux et terres et valours puisse estre asseure de leur dite adversaire partie.
Item, que le dit nostre seignour lui durreit convenable retenance de gentz d’armes en temps de guerre et covenable en temps de trieves.
Item que son homage q’il deit est tenu de faire audit nostre seignour le duc pur lui et pur les lieux et terres, ne serroit james amé ne transporté hors des mains dudit nostre seignour le roi ne dudit nostre seignour le prince mes leur serroit annexé et reservé à eux à perpetuance.
Item, come le lieu et hostel de Graunt Chestauh fuist avant ses heures esté mis à la mein du seignour pur certains debates, q’adonqes estoient par entre le seignur de Clarenx et un autre gentylhome du poair dudit lieu de Clarenx, et ceo à la instance et requeste dudit [---ble] [977] et ore ledit lieu de Graunt Castauh fuist devenuz à Seguin de Longua et ledit lieu de Clarenx soient devenuz à Seguin de Longua et ledit lieu de Clarenx soient devenuz à la main dudit monsr Johan et lesdites parties voulissent que ladite main en fuist oustée par ensi que ceste chose le dit monsr Johan avoit reporté que à sa relation ledit nostre seignour voloit que la dite mein en fut oustée et que le dit Seguin en fait audit monsr Johan les homages et autres deniers qe faire lui en deust et serroit tenuz.
Item, les biens et heritages, appartenances as compaignons dudit monsr Johan qui vendroient ovesqe lui à la obeissance susdite desqueux ferroient due foi pur que fuissent en ladite obeissance, leur serreint renduz et baillées.
Item, que ledit monsr Johan et touz ses compaignons et allietz qi revendroient ovesqe lui à ladite obeissance serroient pardonez et quites de touz excesses et crimes commis et perpetrez countre la roial majesté par rebellion ou autrement en quant qe toucheroit le droit du seignour et seroient
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repellez et restitutz à lour bone fame et lours biens hereditaires lour seroient renduz et deliverez.
Item, que le dit nostre seignur le prince ferroit sa due diligence coment le roi nostre seignour ratifiast et confermast les choses dessus dites par les patantes lettres lesqeles choses dessus dites, le dit nostre seignur le prince en noun que dessus ad promis faire, tenir et acomplir si avant qe reson et bon foi le voillent et requirent et de ceo sont faites deux cedules d’une tenour desqueles l’iun enseale du seal dudit monsr Johan demorée devers ledit nostre seignur le prince et l’autre enseale du seal dudit monsr le prince doit demurer devers ledit monsr Johan de Galard, faites et accordées furent cestes choses à Burdeaux le disme jour de mai l’an de grace mille CCC LVII.
Nos autem omnia et singula quae sic tractata sunt et concordata, rata habentes et grata ea pro nobis et heredibus nostris quatenus ad nos rationabiliter attinet approbamus et confirmamus. In cujus etc. Datum apud Westm. Decimo die octobris.
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[978]Lettres d’Edward III d’Angleterre par lesquelles il donne à perpetuité à Raymond de Montaud sgr de Mussidan le domaine et baillage de St Privas, que fuerunt comitis Petrag. rebellis nostre, etc. Datum apud Westm. VI die augusti. Per ipsum regem et consilium.
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[979]Rex universis etc. Ecclesiarum prelatis, baronibus, vicecomitibus, baronibus, militibus, domicellis, consulibus villarum et bastidarum, communitatibus, et aliis cujuscumque conditionis existant in terris nostris dioces. Petrag., Lemovic. et Caturc. ad quos, etc., salutem. Sciatis quod dilectum et fidelem nostrum Elyam dominum de Caupena, militem, exhibitorem praesentium, de cujus fidelitate, prudencia et industria gerimus fidem pleniorem, facimus et constituimus senescallum nostrum in terris praedictis, quandiu nobis placuerit vel tenenti locum nostrum in ducatu praedicto. Unde vobis et vestrum cuilibet firmiter injungendo mandamus quatenus eidem Elye tanquam senescallo nostro sitis obedientes, intendentes et per omnia respondentes, quousque a nobis vel dictum locum nostrum tenente aliud receperitis in mandatis. In cujus, etc. Datum ut supra. (Apud Condat, XII. die Junii)
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[980]Rex etc. omnibus baronibus, militibus et fidelibus suis de Vasconia et Petragor., etc. Mandamus vobis rogantis quatinus in fide qua nobis tenemini omni occasione postposita praeparetis vos ad veniendum in servitium nostrum, ita quod prompti et parati sitis militibus equis et armis ad summonitionem quam vobis facient ex parte nostra dominus Burdegal. archiepiscopus et ffrater P. de Vernol et Martin Algais senescallus noster Vasconiae et Petragor, vel duo ex illis si omnes interesse non possint et nos vobis per praedictum archiepiscopum et Rem. D.et senescallum vel per duos ex illis, providebimus ita quod servitium nostrum bene poteritis sustinere cum ad nos veneritis et si forsan [we--a] [981] sit inter aliquos ex vobis pacem inter vos reformetis vel treugam capiatis per consilium praedictorum nobis in hac necessitate nostra ita laudabiliter subvenientes quod fidelitatem vestram merito debeamus commendare. Teste etc.
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[982]Rex Heberto filio Mathaei et Hubert. Hoese et omnibus de familia sua et solidariis suis, salutem. Sciatis quod assignavimus Willelmum Lungespeye capitanum nostrum ad negotia nostra facienda propter quae misimus ipsum et vos ad partes de Peregor et ideo vobis mandamus quod eidem Willelmo de omnibus negotio praedicto tanquam capitaneo vestro intendentes sitis et respondentes. In cujus etc. Teste ut supra. Apud Burdeg. XXIIII die septembris.
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[983]Rex omnibus etc., salutem. Sciatis quod commisimus dilecto nobis Stephano Ferioli (de Tuninges) senescalliam nostram omnium terrarum nostrarum in diocesibus Petragor., Lemovic. et Caturc., etc. (vide litteras pro Elia de Caupena).
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[984]Quittance des executeurs du testament (Guisberti Alboym., militis) de Raymond vicomte de Turenne pour partie des arrerages de rentes que le roi d’Angleterre avoit données en fief audit vicomte, in commune Petragoric. et custuma Burdegal. ... Datum Burdegal., die sabbat. post festum Stae Trinitatis, 9 maii 1288.
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[985]Rex universis etc. quos etc., salutem. Volentes oppressorum et senciencium se gravatos providere laboribus et expensis dilectum nobis Vivianum dominum bonum filium in illo Petragor., quod est de curiis Burdegal. et Vasaten. per presentes nostrum constituimus serventium, dantes eidem potestatem citandi ad dictas curias coram senescallo nostro
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Vascon., vel suum locum tenent., vel judicibus per nos vel ipsum senescallum, ad audiendum appellaciones in dictis curiis vel earum altera deputatis etc. Damus etiam eidem potestatem requirendi a senescallo, judicibus et ballivis illustris regis Francorum, curiam seu curias nostras de tenentibus et subditis nostris et aliis quorum cognitio ad nos pertinere debebit, vel coram nobis seu ministris nostris debeant stare juri. In cujus, etc., quamdiu nobis et senescallo nostro Vascon. placuerit voluntati duratur. Datum ut supra. (apud Condom., duodecimo die Aprilis).
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[986]Rex senescallo suo Petragor., Lemovic. et Caturc., salutem Sciatis quod nos scribianam senescalliae nostrae Petrag., Lemovic. et Caturc., magistro Hugoni de Agia, clerico, damus et concedimus, quamdiu se fideliter habuerit in eadem, etc., reddendo quolibet anno in castro nostro Burdegale in festo Omnium Sanctorum, quamdiu dictam scribaniam tenuerit, centum solidos turonensium nigrorum. (Apud Condat, VII. die Junii)
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[987]Rex constabulario suo Burdeg., etc., salutem. Volumus et vobis mandamus quod illum censum in Petragoricino qui vocatur « lo comun » dilecto mercatori nostro Willelmode Tholsa nostro nomine comittatis [---][988] quandiu nobis placuerit pro tanto nobis inde reddendo per annum quantum quisquam alius per annum nobis reddere voluerit pro eadem. (Apud Ebor VII die martii, ann. V).
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[989]Rex dilecto et fideli[990] suo Almarico de Credonio senescallo suo Vasconiae, salutem. Quia volumus quod dilectus valletus noster Guillelmus de Tholos. sit senescallus noster de Peregorz et recipiat vadia pro eadem senescallia consueta quandiu nostre placuerit voluntati, vobis mandamus quod eidem Guillelmo concessionem de officio senescal. praedicte in forma debita tenend. sub sigillo nostro Vasconiae in forma debita fieri faciatis. Datum apud Rameseye XI die aprilis.
Per breve de privato sigillo duppl.
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[991]Rex senescallo suo Vasconiae etc., salutem. Cum dilectus et fidelis nostris Guillelmus de Tholosa senescallus noster Petragor. nuper ad mandatum dilecti et fidelis nostri Almarici de Credonio ... quandam novam bastidam in senescallia Petragor. praedicta plantaverat et sibi novae videlicet bastidae Sancti Bartholomei de Geyrans dedisset habitatiribusque ejusdem bastidae libertates, consuetudines et franchesias tales videlicet quas habitatores bastide Sanctae Fidis habent de mandato praefati Almarici nostro nomine concessisset jamque sit nobis ex parte
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habitatorum dicte bastide Sancti Bartholomei supplicatum ut nos dictas libertates etc., confirmare curaremus. Nos ... vobis mandamus quod ... easdem libertates etc., quatenus absque dampno et prejudicio nostri et aliorum, et absque juris nostri lesione fieri poterit, nostro nomine confirmatis ... Apud Westm. III die januarii, anno XI).
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[992]Rex omnibus etc. Sciatis quod cum dilectus et fidelis noster Gilbertus Peuhe tempore quo fuit senescallus noster Vasconiae, attendens grata etc. servitia que Petrus Curey clericus ac notarius noster in ducatu predicto nobis et officialibus nostris in partibus illis gratantes impendent etc., concesserit eidem Petro officium scribaniae cur. bajul. Rupis Pine senescalliae Petrag., tenend. et exercend. per se vel per substitutum idoneum ... Nos concessionem et commissionem praedict. ... confirmamus. Apud Westm., VI marcii an. XI. Per ipsum regem
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[993]Rex omnibus etc. Volentes dilectum et fidelem nostrum Johannem de Pomeriis pretextu grati obsequii sui nobis parochiam de Sancto Amando in dioces. Petrag. ad obedientiam nostram ponendo, concessimus ei parochiam praedict. habend., cum exitibus, emolumentis etc. … retenta nobis omnimoda jurisdictione in parochia praedicta exercenda, ita quod post mortem ipsius Johannis parochial praedicta, cum exitibus et emolumentis praedictis, ad nos et heredes nostros integer revertatur etc. Teste rege, apud Westm., quarto die augusti ...
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[994]Rex omnibus etc. Attendentes grata ... obsequia que dilectus etc., Elias de Pomeriis nobis in guerris in ducatu nostro Aquitaniae motis ... concessimus ei custodiam et regimen senescaliarum Petrag, Lemov. et Caturc., una cum omnimode jurisdictionis et imperii exercicio ... Ita quod post mortem praedicti Elye praedictum officium ad nos et heredes nostros integre revertatur, mandantes etc. Teste rege, apud Westm. quarto die augusti.
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[995]Rex etc. Sciatis quod de gratia nostra speciali et pro bono servitio quod dilectus et fidelis noster Bertucatus de Lebret nobis impendit ... in praesentibus guerris ... sustinuit, dedimus ei ... baroniam et terram de Caumont cum castris et fortalitiis eisdem pertinentibus, locum de La Lynde et baillagium et piscariam eidem loco pertinentia et bastidam de Beaumont, locum d’Arroquepine, baillagium de [Deg---t] [996] ac hospitium de
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Gairosse ... cum omnibus profiscuis, dominiis etc. Datum apud manerium nostrum de [--enc] [997] , VI die septembris. Per breve de privato sigillo.
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[998]Rex etc. Sciatis quod per quandam supplicationem nobis ex parte dilecti et fidelis ligei noster Johannis Despoy armigeri presentatam accepimus qualiter ipse statim post reddicionem civitatis nostre Burdeg. Et parcium eidem civitati conjunctarum in manibus adversarium nostrorum, fidelitatem liganciae suae sub qua nobis tenetur servando in hoc regnum nostrum Angliae venit ac posse et auxilium sua nobis pro reparatione civitatis et patriarum praedict. in die paratus existit exhibere ... Nos concessimus eidem Johanni placeam terram et dominium de Clarenx in Peregort ac hospitia vocata St Aubin et Seint Genez in castellaniis de Blanquefort et de Chastelneuf quod hospitium de St Aubin, per rebellionem et forefacturam cujusdam nominati Galhardet de Domasaing et hospitium de St Genez per rebellionem et forefacturam Petri de Greilm de Savoye, ad nostram donacionem spectat ... In cujus etc. Teste rege, apud Westm. XXVI die Augusti. Per ipsum regem ... Mandement en consequence de la meme date.
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[999]Lettres d’Edouard III par lesquelles il confirme la donation faite (en 1349 par Henri comte de Lancastre) à Guillaume d’Arenton du haut domaine de Clermont et de Beauregard, diocese de Perigueux. Teste rege apud turrim London., sexto die septembris. Per breve, de privato sigillo.
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[1000]Rex etc. Sciatis quod nos ... concedimus ad firmam dilecto nostro Henrico de Valeys civitat. London. ... castrum nostrum de Podio Guillelmi cum bastidis nostris de Fontroq, de Belloloco et de Villafranca quae sunt in honore ejusdem castri, item bastidam nostram de Bellomonte cum alia bastida nostram eadem vicina vocata Sti Johannis de Moleriis, item bastidam nostram de Lindia cum [----][1001] de Clarencio, de Bassaco, de Sto Avito seniore. Item terras et tenementa nostra de Goose, de Senhas et de la Pieue ... usque ad decem annos completos, reddendo inde nobis et heredibus nostris.
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Apud London., 170 # sterling ... etc., Teste rege, apud Kaernarnar, VI die julii.
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[1002]A nostre seigneur le roy supplie Menaude de Bardous que come il bien et lealment eit servi leddit nostre seignour le roy et à son pier, mon Seigneur que Dieux asoille, en tous les gerres qui sount esté de novel en Gascoyn entre ledit nostre seignur le roy et son pier et le roy de Ffrance, et pur resoun desdites gerres il a perdues toutes ses mesouns et ses autres heritages et bien qu’il avoit à Pugilliam où il estoit en garnison quant le sege du roy de Ffrance vient devaunt et ileqes demura en le chastiel taunqe le sege il feust jeqes à la value de VIII cents livres de tourneys et il en ce mesme temps eust pris en ferme du conestable de Burdeux la baille de St Meliounn, laquel il ne poet governer pur resoun des choses susdites, eyns perdit mout grosement, dequel baille il deit au conestable de Burdeus C livres de tourneys lequeux C livres ledit conestable chacun jour le demande que, audit nostre Seign. plaise, audit Menaude cesdites Cent livres pardoner en recompensation des damages susdits et que ly plaist amander au conestable de Burdeus que à ly et à son frer pay les gages qui les sount dues.
N.B. : Copie sur l’original en parchemin. On lit au dos l’ordonance suivante : Quant à pardon des Cent livres, le roy soi avisera del bon service de celui qe le demande.
Quant à gages soit mandé au sr de Burdeus qui ore est etc., qu’il acompte ovesqes eux des gages et ceo qui lour serra due, lour face paier.
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[1003]14 avril – Lettres d’Henry IV par lesquelles il confirme la donation faite par Jean son père duc de Guienne et de Lancastre (le 27 mars 1395) à Bertrand sgr de PuchGuillem et le Bascolat sien frere, escuiers et serviteurs du captal de Buch et du sire de Montferrand, du château et ville de Puyguillem avec ses appartenances etc. ..... Teste rege, apud Westm. XIIII die aprilis.
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[1004]Noverint universi etc., quod nos major, milites et tota
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communitas Brageriaci promisimus illustri domino regi Angliae domino Edwardo primogenito et heredi, quod si infra proximam Pascha Reginaldus de Ponte et Margareta uxor sua vel quicumque alii qui dicunt se habere jus in hereditate quondam Helie Rudelli per judicium vel [am--em] [1005] Brageriacum pro eo quod judicium curie contra eos vel quia jus suum prosequi nollent, non obtuerint in curia dicti domini Edward., nos ex tunc eidem domino et heredibus et successoribus a mandato ipsius, sicut domino nostro obedientes, erimus interim autem sibi et garnisioni quam in castro de Brageriaco posuerit fideles erimus, et secundum formam inter nos et ipsum habitam fideliter intendentes etc. In cujus etc., sigillum nostrum duximus apponendum. Datum apud Brager., anno Domini M CC Lmo quarto, XVI die januari.
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22 mars 1254 – Lettres de Marguerite de Turenne dame de Bergerac pour demander à Edouard roi d’Angleterre un delai pour poursuivre ses droits , in hereditate bone memorie domini Helie Rudelli quondam patris nostri et coram vestrae mejestatis excellentia non possumus comparere cum in filii puerperio decumbamus et dominus Reginaldus de Ponte maritus noster longe sit absens extra patriam sine cujus autoritate jus nostrum prosequi non valemus ... Datum apus Rybeyriacum die sabbat. ante dominicam quae cantatur Lectare Jerusalem, M CC Lmo quarto.
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[1006]Universis etc. Margareta de Torena domina Brageriaci et Gensiaci salutem. Noveritis quod tam nos quam progenitores nostri domini de Brageriaco et de Gensiaco tenemus et tenuimus ab antiquo et tenere in presenti advocamus seu recognoscimus in feodum ab inclito domino nostro Edwardo illustrissimo domino nostro rege Angliae primogenito suo etc., et ab ejus progenitoribus ducibus Aquitaniae, castrum et castellaniam de Brageriaco et de Gensiaco cum feodis, retrofeodis etc., quae ex successione et jure patris nostri defuncti optinemus
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pro quibus omnibus debemus ei et facimus homagium ligium et fidelitatis juramentum et specialiter pro dicto castro de Brageriaco et pertinentiis nomine exercitis, duos milites in obsequio, et pro castro de Gensiaco, unum militem ... Actum et datum apud London. XIX die aprilis anno Domini M° CC° LIX°.
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[1007]Excellentissimo domino suo H. Dei gratia regi Angliae domino Hibern. duci Aquitaniae, H. de Mortuomari clericus ejus humilis et devotus ….. Noverit regia celsitudo quod Reginaldus de Pontibus et Margareta, uxor sua in causa quam movent contra vos in curia Franciae super castro Bregeriaci, centum testes et amplius produxerunt licet ex parte vestra frequenter extiterit contra dictum tum propter effrenatam multitudinem testium quam jus non admittit tum propter alias rationes quae fuerunt ex parte vestra propositae minime tamen exaudite, protestationes tamen facte sunt pro jure vestro super hiis que creduntur expedire defensioni cause vestre et ratione dictae causae. Datus est nobis dies in Parlamento quod erit in octabis Pentecostes proxime venturis et expediret sicut credo quod evitaretur dictum litigium si fieri posset quoquomodo, quia multum timeo finem litis, ceterum cum nunciis vestris fui coram rege Franciae pro complemento pacis inter vos et eandem celebrate, quid autem dictus rex super dictis articulis responderit, domini G. Passelawe et si de La Lynde serenitate vestre referent viva voce nuncii autem vestri et maxime dictus G. circa predict. negotia diligenter et fideliter laboraverunt factum enim Brageriaci erat in casu perditionis positum nisi animus nobis subvenisset diligentia ejusdem G.
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f° 376r°
[1008]Edwardus Dei gratia rex Angliae et Franciae ... archiepiscopis, episcopis, abbatis, prioribus, comitibus, baronibus etc., salutem. Sciatis quod nos placitorumore prelato de factis victoriosis quae consanguineus et fidelis noster carissimus Henricus comes Lancastriae agens super expeditione guerrae nostrae quam pro nobis in ducatu nostro Aquitaniae et partibus adjacentibus gratanter assumpsit, divina sibi favente clementia, ibi fecit inimicos nostros in bellis campestribus expugnando civitates castra villas et loca fortia in manum nostram in multitudine copiosa capiendo et agenda nostra sapienter et magnamiter dirigendo. Nos tanta consanguinei nostri magnalia merito contemplantes ... mero motu nostro ... auctoritate nostra regia ... Concessimus eidem comiti castrum, villam et locum de Brageriaco diocesis Petragor., quae dictus comes nuper nostri locum tenens in ducatu nostro Aquitaniae, et Lingua Occitana, vi armorum, et per insultum fortissimum nuper cepit, habend. et tenend. eidem comiti et heredibus masculis de suo corpore procreatis, cum castellania et omni justiciatu alto et basso, mero ac mixto imperio, parochiis, homagiis, ressortis, castrorum et locorum, tam baronum, quam aliorum, ac quibuscumque officiis, pedagiis, piscariis, molendinis, ... Ita plene sicut domini quondam dictae villae Brageriaci, dum extra manum regiam extitit, habebant et tenebant, antiquitus temporibus retroactis, ... Concessimus insuper de gratia nostra speciali auctoritate nostra regia ... eidem comiti ... cussionem monetae in dicto loco Brageriaci sic quod ipsi in eodem loco monetam cudere possint seu cudi facere, prout sibi visum fuerit faciendum ... Ita tamen quod moneta illa sic cudenda, sit ita fortis, aut fortior moneta nostra partium praedictarum, salva et retenta in praemissis, omnibus nobis et heredibus nostris, fidelitate, et homagio, cavalcata, et ressorto nobis pertinentibus, in hac parte. Volumus etiam quod, si praefatum comitem obire contingerit absque haerede masculo de corpore suo, ... tunc castrum, villa et locus praedict., una cum castellania, etc., necnon cussio monetae, et emolumentum inde proveniens, statim, post mortem ipsius comitis, ad nos et heredes nostros integre revertantur.
Testibus Willelmo de Bohun comite Northampton., Ricardo comite d’Harundell, consanguineis nostris, Thoma de Bello Campo comite Warwick., Johanne de Veer comite Oxon., Roberto de Ufford comite Suffolk., Bartholomaeo de Burghersh., Ricardo Talbot senescallo hospitii nostri, et aliis. Datum per manum nostram juxta Calesium, primo die Junii, anno regni nostri Angliae 21, regni nostro Franciae 8°.
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f° 376v°
[1009]Mandement d’Edouard III roi d’Angleterre par lequel il donne ordre de reprendre en son nom le château de Bergerac reverti à la couronne par la mort du duc de Lancastre et de la delivrer à Guillaume d’Arenton à qui il en a commis la garde. Datum in palatio regis West., VI die aprilis. Per ipsum regem.
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[1010]Lettres d’Edouard, prince d’Aquitaine et de Galles, fils ainé d’Edouard III roi d’Angleterre, portant donation à Jean de Lancastre son tres chier et tres amé frère, du chastel, ville et chatellenie de Bragerak, avec tous ses profits, emoluments etc. ... Donné à nostre château de Compuhac, le ultisme jour d’octobre, l’an de grace mil trois cent soixante et dix.
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[1011]Rex archiepiscopis, episcopis ... comitibus, baronibus, militibus etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra speciali mero motu ... concessimus carissimo filio nostro Johanni regi Castellae et Legionis duci Lancastriae, castrum, villam et locum de Brageriaco, una cum tota castellania per integrum ... sicut consanguineus noster Henricus nuper dux Lancastriae defunctus ea habuit et tenuit dum vixit (vide supra) ... Datum per manum nostram apud manerium nostrum de Haveryng, octavo die novembris. Per breve, de private sigillo.
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f° 377r°
[1012]Rex senescallo suo Vasconiae et constabulario suo Burdegal., coeterisque senescallis etc., salutem. Supplicarunt nobis dilecti nobis consules et habitatores villarum de Briggeriaco et Sanctaefide (sic), ut, cum major, jurati et communitas civitatis nostrae Burdeg. colore quarumdam litterarum per nos ipsis nuper concessarum sex denarios ad libram de vinis et aliis percimoniis quae habitatores villarum predictarum in dicta civitate Burdeg., emunt, seu de eadem per terram aut per aquam educunt vel extrahunt ab eisdem exigant et extorqueant minus juste et aliter quam temporibus retroactis fieri consuevit in ipsorum habitatorum dampnum non modicum et prejudicium manifestum, velimus ipsos habitatores de solutione dictorum sex denar. ad libram liberos jubere fieri et quietos. Nos, pro eo quod in ultimo parliamento nostro apud Westm. tento ad prosecutionem quorumdam fidelium nostrorum ex certis causis evidentibus coram nobis et consilio nostro in eodem parliamento nostro propositis, ordinatum fuit et concordatum quod solutio dictorum sex denar. ad libram, festo Sti Michaelis proxim. futur. elapso penitus cesset et deleatur, et quod litterae praedictis dictis major., juratis et communitati per nos inde concessae ex tunc irritate remaneant et penitus adnullatae, volentes dictos habitatores contra ordinationem et concordiam praedictas in aliquot pregravari, vobis et vestrum cuilibet injugimus et mandamus quatenus dictos habitatores villarum de Brageriaco et Sancta Fide praedictarum ac districtuum et jurisdictionum earumdem villarum, omnes et singulos de solutione dictorum sex denar. ad libram, dicto festo Sti Michaelis elapso, liberos et quietos esse faciatis et permittatis juxta ordinationem et concordiam supradict., et prout ipsi et eorum praedecessores habitatores villarum districtuum et jurisdictionum praedictarum ante confectionem litterarum nostrarum praedict., inde liberi et quieti esse consueverunt, non permittentes ipsos aut eorum aliquem ex tunc in praemissis indebite pregravari
f° 377v°
aut quomodolibet molestari. In cujus etc. Datum apud Westm., XII die aprilis. Per petitionem de Parliamento.
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[1013]Rex senescallo suo Vasconiae et constabulario suo Burdegal., qui nunc sunt, vel qui pro tempore erunt, vel eorum locatenentibus, salutem. Ex parte hominum et habitatorum villarum de Brageriaco, de Lyndia, de Sancta Fide, de Gensaco, de Castellione, de Sto Emiliano et de Lyborn ac aliorum locorum super aquam de Dordon. situatorum, nobis est conquerendo monstratum quod licet ipsi vina sua usque dictam villam de Lyborn ad ea ibidem carcanda vel discarcanda absque alliqua custuma seu subsidio ad opus nostrum aut aliorum praeter pedagia antiquitus solvi consueta solvend. libere ducere consueverint, vos nichilominus et alio ministri nostri partium illarum homines et habitatores praedictos ad quatuor solidos sterlingorum de quolibet dolio vini apud dictam villam de Lyborn per ipsos carcando vel discarcando, seu ibidem vendendo ultra custumas et pedagia ab antiquo solvi consueta, ad opsus nostrum solvend., distringi et compelli facitis in ipsorum hominum et habitatorum dampnum et praejudicium manifestum, super quo nobis est supplicatum ut in hac parte remedium congruum apponi faciamus, nos volentes inde fieri quod justum fuerit et consonum racioni, vobis et cuilibet vestrum mandamus, quod si ita sit, tunc ab hujusmodi districtionibus et inquietacionibus dictis hominibus et habitatoribus indebite inferend. penitus desisti fac., ipsos vel eorum aliquem pro hujusmodi quatuor solidis de quolibet dolio vini apud dictam villam de Lyborn, per ipsos carcando vel discarcando seu ibidem vendendo ultra custumas et pedagia ab antiquo debita et solvi consueta ad opus nostrtum solvend. minime compellentes, nec eos ea occasione gravari seu
f° 378 r°
inquietari aliquiter permittentes. Teste rege apud Westm., VIII die julii per consilium.
f° 378 v° (page blanche)
f° 379 r°
[1014]EXTRAIT des REGISTRES SECRETS du PARLEMENT DE BORDEAUX
Depuis son etablissement en 1462 (12 juin) jusqu’à nos jours.
[1015]Abbayes. Extinction du prieuré simple et regulier de S. Medard de la Peroche O. S. A. et union des revenus à la manse des chanoines de Sablonceaux 15 fevrier 1742.
[1016]Lettres patentes portans confirmation du decret de l’eveque de Limoges qui suprime les places monachales de l’abbaye du Vigeois et offices.
Claustraux et union des fruits en dependans au grand seminaire de Limoges, 5 decembre 1746.
[1017]Lettres patentes de confirmation du decret d’extinction de la manse conventuelle et offices claustraux de l’abbaye de St Amand de Coly et union du revenu au college de Sarlat. 22 juin 1746.
[1018]Lettres patentes sur arreté de Conseil portant secularisation de l’abbaye d’Userche O. S. B., 5 septembre 1747.
[1019]Abbé de S. Sauveur de Blaye et vicaire general de l’archeveque de Bordeaux vient au Palais. Il reçoit une reprimande à raison de son habit indecent et peu respectueux pour la cour, 20 fevrier 1552.
[1020]L’abbé de Chancellade dispute au doyen de l’eglise de Saintes la préseance au Palais. Elle est adjugée au doyen. 2 juin 1556.
L’abbé de Lisle n’a de voix deliberative qu’aux audiences et non aux affaires publiques, 9 fevrier 1562.
L’abbé de Verteuil mandé à l’occasion de la mort d’un enfant sans bapteme dans la parroisse de Sissacq. 13 novembre 1560.
[1021]Lettres patentes portant l’etablissement d’une académie des Sciences et Beaux-Arts en la ville de Bordeaux. 3 may 1713.
f° 379 v°
Le roi, la reine et mgr le dauphin en passant la riviere de Seine sur le bac allant à St Germain en Laye courent risque de se noyer, le carosse s’etant renversé dans l’eau, la cour fait chanter le Te Deum en l’eglise St André, 19 juin 1606.
Merville, capitaine du château du Ha et grand senechal accusé de trahison, 3 janvier 1575.
[1022]Lettres patentes portans commission au sgr d’Estissac lientenant general en Guienne et autres, de faire et parfaire le procès aux habitans d’Agen, 3 octobre 1514.
[1023]Lettres patentes portans commission aux consuls d’Agen d’elever les droits sur les marchandises pour la reparation du pont sur la riviere de Garonne, fevrier 1514.
Sur des lettres patentes etablissant une chambre tripartite, la cour ordonne que les commissaires nommés pour ladite chambre se rendront en la ville d’Agen pour commencer leur seance le 1er juin prochain, 12 mai 1578.
Parlement de Bordeaux et tous les autres sieges de la dite ville transférés à Agen. Il commence ses seances, 3 mars 1653.
Edit portant alenation des tiers de l’eglise jusqu’à 100.000 ecus, 7 juin 1563.
Lettres patentes en cour de Bordeaux et de la Guienne, portant abolition [am---][1024] de tout ce qui a été fait pendant les derniers mois, 5 fevrier 1654.
Procès verbal fait par les commissaires du Parlement du mauvais etat de l’archeveché de Bordeaux après la mort du cardinal du Belay, 23 mars 1559.
[1025]Lettres patentes adress ées au Parlement de Bordeaux pour obliger les archevêques et evêques à resider dans leurs dioceses, 3 mai 1557.
L’archeveque de Bordeaux assembloit le chapitre pour assister à son Conseil deliberer sur les cas qui se presenteroient, 26 avril 1561.
On voit plusieurs démêlés entre le Parlement et mr le cardinal de Sourdis [----][1026] :
Ses propos extraordinaires au Parlement, la reponse qui lui fut faite, le tout envoyé au roy, 16 janvier 1608.
Fait des excuses, 13 sept. 1612. Insulte madame de Roquelaure dans l’eglise des Carmes, 5 fevrier 1613. Demande l’autorité du Parlement pour faire vivre les Cordeliers conformement à la reforme, 30 mars 1613[1027].
Assis au Palais avant le duc d’Epernon, 22 aout 1616. Fait interdire au Parlement la connoissance de toutes ses affaires et de ses domestiques. Remontrances arretées à cet occasion, 2 juin 1618.
L’entrée du Palais lui est interdite et deffences à qui que ce soit de la cour de le voir, 5 mars 1618.
Le cardinal vient au Palais, entre en la Chambre, salue la Cour, fait toutes sortes de soumission et offres de services à la compagnie, 28 juin 1618. Desavoua un sermon qu’il avoit
f° 380 r°
preché aux Jesuites, injurieux au Parlement, 6 mars 1620. Vient à son retour de Rome, 16 juillet 1622. S’employe pour pacifier les troubles entre le duc d’Epernon et le Parlement, 26 mars 1626. Mort en 1628.
Henry d’Escloubleau de Sourdis son frere est archevêque etc. Ses differents avec d’Epernon, 1632, 1633 etc.
Habitans de Bordeaux sont desarmés par les commissaires du Parlement et des gentilshommes, 9 juin 1550. Arrets contre le port d’armes, 19 juin 1559. Arret qui declara que le Parlement et les suppléants de la justice ne sont sujets au desarmement, 28 aout 1563.
Arret du Conseil qui casse un arrêt du Parlement contre l’Intendant, decrete 3. de messieurs[1028]. Deputation à ce sujet. 5 juillet 1628.
[1029]Arreté qui regle la manière de punir les heretiques, meme les serviteurs et sujets de la reine de Navarre, 8 janvier 1542. Autre qui condamne à mort pour crime d’heresie Etienne de La Vigne clerc, 29 octobre 1550. Cet arrêt acté, confirmé par lettre missive du roy du 22 mars 1550. Autre qui rehabilite le président de La Chassagne, 2 janvier 1550. Autre parlant qu’on ne peut revenir de son avis quand l’arrêt est reglé, quoique non signé, 22 juin 1551.
Arret qui remet à un père son fils qui s’étoit fait jésuite ; à la charge de la représenter dans 3 semaines, 2 mars 1613.
Chambre de l’édit séante à Nérac … 1618 … Arrêt qui defend aux officiers du Parlement les bals, les mascarades et autres divertissements, 5 fevrier 1627. Arrêt fameux qui declare une fille heritiere du second mari de sa mère, quoique mariée depuis sept mois, et que le 1er mari ne fut mort que 9 mois avant, contumace est reçu à heriter, 6 mars 1631. [1030]Arret concernant un attroupement considerable fait en Perigord le 4 mai 1636. Pour la destruction des Jesuites, 26 mai 1762.
Assemblée des Etats Generaux, lettres adressées à ce sujet au lieutenant genéral du senechal, 9 fevrier 1649.
Assemblée des 130 à Bordeaux, pour un canal qu’on voulit faire au dessus de Blaye. 12 mars 1656.
Lettres patentes qui permettent à toutes personnes de courir sus aux avanturiers qui après la guerre s’attroupoient pour ruiner le peuple, 25 septembre 1523.
[1031]Les audiances de grand-chambre et de Tournelle furent suspendues pour juger les heretiques, 21 juin 1542.
Audition de François Alba procureur du roy à Bergerac au sujet des Lutheriens, 18 janvier 1542.
f° 380 v°
[1032]Le sgr des Cars lieutenant general pour le roy en Guienne vient à la cour dire qu’il a eu avertissement que les Huguenots voisins de Mu(s)sidan portens dans le château où se fait poudres et boulets le principal de leurs biens, 10 fevrier 1563.
[1033]La cour est avertie que le roy de Navarre s’etoit saisi du château de Coutras et avoit fait sommer le capitaine Labatut qui etoit dans Laubardemont. Evenements arrivés à cette occasion en presence du roy de Navarre, 1577.
Me Charles Dussault 2e avocat general remontre à la Cour qu’il vient de lui etre remis un billet portant avertissement que le roy de Navarre etoit à Castillon, que la paix avoit été tenue au lieu de Blaignac, mais qu’elle etoit rompue[1034], et que mr de Montpensier s’etoit retiré en grande hate et danger de sa personne, 19 aout 1577 … avocat general obligé de retracter sur plaidoyer, 30 aout 1589.
[1035]Commission addressée au sr Dussaut pour faire faire la demolition du château de Fronsac ordonnée par arrêt du Conseil, 5 juillet 1623.
[1036]Avocat du roy de Perigueux mandé à cause de la publication que le senechal de Perigueux a fait dans ladite ville de la paix, sur les ordres du gouverneur, 27 avril 1626.
Lettres patentes en faveur des religieuses de Beaumont, 29 avril 1752.
Lettres patentes qui erigent la terre de Benauges en comté, en faveur du marquis de Boursin, 28 avril 1762.
[1037]Lettres patentes portant donation de l’office de capitaine de la ville et château de Bergerac en faveur du sgr de La Rochefoucault, 12 janvier 1467.
La Cour, informée de ce que les officiers usoient de dissimulation et connivence à corriger et punir ceux qui etoient chargés du crime d’heresie, ordonne au lieutenant particulier qu’elle avoit mandé de les punir, 4 aout 1546[1038]. La Cour appelle le procureur du roy de Bergerac et lui ordonne de comparoitre par devant mrs Chiret, de Chaumont et Alesme conseillers du roy pour nommer et declarer tous ceux qu’il scaura être chargés du crime d’heresie, 11 decembre 1546. La Cour commet des commissaires pour aller proceder contre ceux qu’ils trouveront chargés du crime d’heresie, 1er avril 1546. La cour ordonne que les lieutenants particuliers au criminel ensemble l’avocat du roy seront assignés à certain et competans jour, et a apporter toutes les procedures par eux faites.
f° 381 r° (registres du Parlement)
faites sur le crime d’heresie, 1er aout 1558. La cour commet des commissaires pour aller informer des excès commis par les heretiques …[1039] 9 octobre 1559. La Cour commet des commissaires pour se transporter à Bergerac …[1040] des excès commis par les dogmatiques et ennemis de la religion chretienne, 3 fevrier ….[1041]
Le lieutenant criminel ecrit à la Cour sur les excès commis par les heretiques, mande le sgr des Cars et delibere d’ecrire au roy de Navarre, 15 mars 1559. Lettres du sgr de Montreal capitaine et du lieutenant criminel concernant un prisonnier heretique, 8 avril 1559. La Cour, informée qu’il y a des predicateurs à Bergerac, Ste Foi, Monsegur, Thonneins, Eymet et Clairac, qui prechent jour et nuit et qu’il se fait des assemblées illicites, envoye des huissiers pour en informer, 22 jusqu’au 28 may 1560. Le lieutenant et juge magistrat criminel fait rapport des excès commis à Bergerac, des prêches qui se sont conduits et que l’on continue d’y faire, 24 octobre 1560. La Cour ordonne qu’à la requete du procureur general du roy, il sera informé contre le lieutenant general de Bergerac, 13 may 1683. Lettres patentes de confirmation et continuation des privileges et franchises et exemptions accordées aux maire, consuls et habitans de Bergerac, 19 fevrier 1729.
[1042]La Cour ordonne que les biens meubles et immeubles de ceux de la religion reformée qui se sont absentés seront saisis après inquisition faite si ils ont porté les armes contre l’authorité du roy et de proceder à la vente et confiscation d’iceux, 10 sept. 1568.
[1043]Lettres d’erection de la baronie de Biron en duché et pairie, 5 decembre 1601.
[1044]Lettres patentes accordées par sa Majesté au sgr de Bonneguise portant union de plusieurs terres et erection d’icelles en marquisat sous le titre de marquisat de Bonneguise, 6 mars 1766.
Le Parlement a commencé sa séance à Bordeaux, revenant de Libourne où il etoit à cause de peste, le 17 janvier 1546. De nouveau à Libourne ou sa séance à Bordeaux, à son retour de celle de Libourne, 21 janvier 1555.
[1045]Pour aviser que pareils excès commis dans la ville de Paris et meurtres n’adviennent en celle de Bordeaux, ordonne qu’il sera mis six gentilshommes avec cent cinquante soldats (fait de représentation au gouverneur d’icelle et aux jurats en la dite ville) pour faire garde en ladite ville avec le gouverneur pour le service du roy, 30 août 1572[1046].
[1047]Fut vu dans l’air à Bordeaux une espece de grande armée avec bruit de cliquetis d’armes, 27 janvier 1586.
Juges et consuls de la Bourse de Bordeaux etablis le 14 janvier 1563.
f° 381 v°
[1048]Bref de Sixte IV au roy à l’occasion de la revolte de l’evêque de Saintes. Autre bref du même pape à l’evêque de Saintes au sujet de sa revolte, et de ce qu’étant suspens, il nmmoit aux benefices de son dioces, 1er aout 1476. Autre bref du même, au Conseil du roy sur la révolte de l’eveque de Saintes, 1er aout 1476.
Canal projetté de la Dordogne dans la Garonne traversant l’Ambez, 3 juillet 1659.
La dame de Ribeyrac prie la Cour pour requeste de vouloir assister en corps aux funerailles du sgr François de Candalle eveque d’Aire, ainé de la maison de Candalle, 11 mars 1594.
Mr Eymard president au Partlement de Bordeaux et maire de Bordeaux, 1576.
Lettres patentes portant etablissement d’un couvent des Capucins dans cette ville (Castilhonnès), 28 novembre 1729.
[1049]Catalogue des livres censurés est remis à mr de Fronton de Beraud, avocat general du roy, que la Cour enjoint etre imprimés pour etre un exemplaire mis en la boutique des libraires de Bordeaux suivant l’edit du roy, 16 nov. 1551. Les catalogues des livres doivent etre examinés par le theologal et autres gens scavans, 18 novembre 1551.
[1050]Commission adressée au sr Dussault avocat general pour faire faire la demolition du château de Caumont, ordonnée par arret du conseil, 5 juillet 1623.
Chadeuil (en Perigord) : Lettres patentes accordée par le roy aux syndics et habitans dudit lieu, portant erection d’une cure, 18 fevrier 1764.
Edit de creation de la chambre des requêtes au Palais de Bordeaux, 25 janvier 1543.
Chambre de l’édit etablie à Agen. Commencement des seances est fixé au 1er juin 1578. Cette chambre de l’édit etablie à Agen est supprimée et rétablie à Bordeaux, 3 mars 1581. En attendant, la chambre de l’édit arretée aux conférences du Fleix [en-----] le duc d’Anjou et le roy de Navarre. Chambre de l’edit etablie à Bordeaux, le 6 mars 1581.
Lettres patentes portant creation de la chambre de l’édit au lieu de la chambre provisionnelle tripartie établie à Bordeaux, 13 decembre 1581. Elle est composée d’officiers du parlement de Paris. Commence ses séances aux Jacobins, 24 juin 1582. Chambre de l’edit à Nerac … 1612 … 1618 … 1620. La chambre de l’edit de Nerac est transferée à Agen par ordre du roy en juin 1628 … 1628 … 1630 … 1640. La Cour enregistre la commission qui transfere la chambre de l’edit etablie à Agen, à Bordeaux, 12 novembre 1640. Chambre de l’edit à Bordeaux : 1643 … 1658 … 1661 … 1669. Un conseiller de la chambre de l’edit de la religion pretendument réformée etant entré dans le […][1051] le senechal de Bergerac et y ayant tenu l’audiance criminelle, la Cour donna arrets que tous les actes et appointements, tant de l’audiance que chambre du conseil ou siege de Bergerac auquel le conseiller de la religion pretendument reformée de la chambre de l’edit a presidé, sont declarés nuls et que pas un officier de la religion pretendument reformée ne pourra entrer dans les sièges du ressort à peine de nullité, 6 mai 1665.
f° 382 r°
La cour de Parlement séante à Marmande etablit une chambre de police [-----][1052] au reglement sur les choses dont le prix est excessif, 14 nov. [167-][1053].
Le chancelier de Bourg ecrit à la Cour, commençant ; « Messieurs et freres, notre bon frere et ami », addressé à mrs et freres les gens tenant la cour du chapitre de St André, heritier des archeveques de Bordeaux, 17 octobre 1544.
Lettres patentes du roy sur une bulle du pape XIIII en faveur du chapitre de St Jean de Latran portant union de l’abbaye de La Grace audit chapitre, 25 avril 1542.
La Cour ordonne qu’il sera fait une experience chymique de la qualité des charbons de terre venant d’Angleterre, Bretagne, Quercy et Gayac, 1er fevrier 1764.
Les jurats donnent à la cour un plan qu’ils ont fait tirer du local de l’emplacement du Palais Gallien trouvé propre et convenable pour former un cimetiere general de la ville, 19 juillet 1765.
La cour enjoint au principal du College de Guienne de tenir la main, exactement, à ce que les ecoliers ne parlent audit college autre langue que la latine, 9 fevrier 1557. Sur le rapport fuit à la Cour du relachement des agents et ecoliers du College de Guienne. Ordonnance au regent principal que la messe soit celebrée chaque jour, et que la cloche sera sonnée à six heures du matin pour que tous les ecoliers y assistent, 12 fevrier 1557. Le 9 fevrier 1557, sur la proposition requise par le principal de fere jouer aux ecoliers des comedies au Mardi-gras, la Cour, ouï le rapport des commissaires qui ont vu les jeux et comedies, a permis de faire jouer icelles avec toute modestie, sans insolence et gestes impudiques, mais le 20 juin 1560, inhibitions et defences[1054] furent faites au principal, regens et ecoliers, clercs des avocats et autres procureurs et et autres bazochiers etc., de ne jouer ou faire jouer à l’avenir tragedies, comedies moralités, farces et autres sans les avoir communiquées à la Cour. On a vu (supra), 12 fevrier 1559, le relachement du college, excite l’attention des magistrats. Le Parlement enjoint aux jurats patrons et fondateurs du college d’en retablir les ruines, 22 septembre 1563. Le Parlement avoit nommé, 27 aout precedent, 2 commissaires pour verifier avec les jurats les reparations à faire sur la demande qu’en avoit (faite) au Parlement le principal du college le 27 avril 1563. Le Parlement mande les jurats à l’occasion de l’entreprise par eux faite de passer contrat à ce. Les pp. de l’oratoire pour le college de Guienne, sans donner avis au Parlement, 8 avril 1639. La Cour interdit les colleges, 7 juillet 1646. Proposition par le sr Jelot, commissaire départi, pour vendre le College de Guienne pour en etablir un de marine dans lequel on enseigne la boussole, l’art de naviguer, appointer le canon. 3 may 1669.
f° 382 v°
Sur les plaintes faites contre les regens seculiers du college de La Madeleine, la Cour a arrêté de les congédier et de faire des mémoires pour faire agréer une congrégation accompagnés d’un projet de lettres patentes pour l’etablissement de ce college, 24 aout 1764. Les pretres seculiers y avoient été installés par le 1er president et les commissaires par arrêt du Parlement, 1er fevrier 1763.
[1055]Commendans en Guienne : mr des Cars en l’absence du roy de Navarre et du marquis de Terme, 11 mars 1559. Mr de Barie, 5 juin 1560, ses lettres enregistrées. Le sr de Censac, 25 fevrier 1579 (le marquis de Combaret commande dans la la ville les armes, 13 avril 1640 – troubles de Bordeaux). Le sr d’Estrade 3 juillet 1664. Entrée du sr de Sourdis au Palais en cette qualité, 6 juillet 1664. Le sr d’Estrade commandant en Guienne, 14 juillet 1655. Le marechal duc de Berwick au lieu du marechal de Montrevel[1056] en l’absence du comte d’Eu gouverneur, ses lettres enregistrées 5 aout 1716. Le marechal de Berwick assiste à la procession de la Fete-Dieu sans capitaine ni gardes, 28 may 1717. Enregistrement des lettres patentes pour le marquis d’Asfeld commandant en l’absence du duc de Berwik, 7 juin 1719. Lettres patentes pour le duc de Duras, commendant en l’absence du duc de Berwik, 4 may 1723. Enregistrement des lettres patentes pour le marechal Charles Aubrien (il faut Ô Brien) de Clare de Thomend commandant, 5 aout 1757, qui arrive à Bordeaux le 2 septembre 1757. Charles Adrien comte de Gramond commende en chef dans la generalité d’Auch, ses lettres patentes 17 fevrier 1758. Enregistrement des lettres patentes de commandement enregistrées en faveur de Louis Theodore Andrault comte de Langeron à la charge du droit de souveraineté et ressort de la Cour, 8 mars 1758. Enregistrement des lettres patentes en faveur de Charles Juste de Beauveau prince du St Empire, grand d’Espagne de la 1ere classe, lieutenant general des armées du roy etc., commande en Guienne, à la charge du droit de souveraineté et ressort de la Cour, 14 et 22 avril 1765.
Commendement fait au capitaine du château Trompette de remettre le chevalier de Pons, 20 aout 1562.
Salle du Spectacle de Bordeaux incendiée le 29 decembre 1755. Le Parlement fait defences aux jurats de promettre que la salle du Spectacle soit reédifiée au même lieu, 12 janvier 1756. Commissaires du Parlement pour juger et faire degrader un ecclesiastique, la Cour depute des commissaires vicaires pour marcher devant les huissiers, 4 aout 1542.
Commissaires du Parlement au nombre de trois, pour juger Willaume Poyet ci-devant chancellier, 11 fevrier 1543. Ils se rendent à Paris. Ils sont nommés sur une lettre missive du roy.
Selon les comptes de l’Hotel de Ville de Bordeaux rendus le 9 sept. 1754 devant les commissaires du Parlement, le recepte se monta à 587.465 #, 7 s. 6 d., la depense 589.140 # 14 s. 8 d. ; la depense pour le jardin public à plus de 300.000 #. Le 31 aout 1765, la recepte 589.346 #, la depense 581.999 #.
f° 383 r° (registres du Parlement)
Des commissaires extraordinaires sont nommés par le roy pour l’execution [-----][1057] de pacification des troubles, ils font leur rapport à la Cour des lieux où [-----][1058] les a appelés et les operations qu’ils y ont faites pour faire [entre-----][1059] l’edit de la paix, 21 fevrier 1563. Le roy en envoya d’autres sur le meme sujet. Ils se presenterent au Parlement qui arrêta qu’on feroit au roy des remontrances, 4, 5, 6n 7 et 28 août 1563. Le procureur general du roy vient à la Cour lui remontrer que le sgr de Mondocet commissaire deputé par sa majesté pour l’execution du dernier édit de pacification a été tué auprès de Clairac en Agenois. La Cour enjoint au senechal d’Agen d’informer diligemment de ce meurtre, 10 avril 1575. La Cour trouve mauvais que mr Tallement commissaire departi en Guienne ait pris, et qu’on lui ait donné dans une thèse la qualité d’intendance de justice, police et finances, quoiqu’il ait une commission du roy pour cette dite qualité. La Cour donne arrêt et lui fait inhibitions de prendre ladite qualité, à quoi ledit sr se soumet, etant venu pour cet effet au Palais, 8 et 9 juillet 1658. Le sr Boucher commissaire deputé reçu en qualité de conseiller d’honneur, 10 mars 1721.
[1060]Commissions données à des presidents de Paris et Thoulouse pour juger avec le Parlement de Bordeaux le procès des sieurs d’Estissac & Lotrec, 16 aout 1520.
[1061]Commission (à des conseillers du Parlement) pour établir la gabelle en Limousin et Perigord, avec un conseiller du Parlement de Paris, 6 may 1544.
[1062]Commission de plusieurs conseillers avec les eveques et les inquisiteurs de la foi pour juger les heretiques, par lettres patentes modifiées, 4 may 1556.
Commission à un president à mortier et 4 conseillers pour juger un heretique à l’offficialité, 26 juin 1559. Autre donnée à 2 officiers du Parlement pour aller faire la visite d’une maison et prendre au corps un homme de Geneve, 31 decembre 1551.
Autre, à un president et 5 conseillers pour aller dans les senechaucées à l’ocasion des troubles faits par les Huguenots, 6 juillet 1564.
[1063]Autre, donnée à un conseiller par le Parlement pour juger en dernier ressort les seditieux du Perigord, 27 may 1636.
Commission donnée à tous mrs de la Cour d’envoyer en prison tous ceux qui commettront des irreverences dans les eglises, 11 avril 1646.
Deffences sont faites aux communautés religieuses de faire lire chez eux aucune science, 11 novembre 1553 (cela s’entend de l’enseignement public).
Lettres patentes portant erection de la comté d’Ayen en duché-pairie, decembre 1663. 2 juin 1666.
[1064]Concile de Milan enregistré, 16 juin 1512.
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[1065]Lettres patentes de François 1er portant confirmation des concordats entre sa majesté et le pape, 25 octobre 1518 (alibi) Concordat publié avec modification 23 mai 1518 (les 2 articles sont [dis-----][1066] – Lt).
Confirmation du don fait par le frere du roy des justices d’Arbecane-vieille, [-------------][1067] en faveur d’Odet d’Aidie sgr de Lescun, mars 1472 ; des privileges de Libourne par Louis XI, may 1472 ; de ceux de la ville de Blaye, mars 1472 ; de l’etablissement du Parlement de Bordeaux, 13 septembre 1483 ; de l’etablissement du Parlement de Paris, 13 avril 1497 ; du Parlement de Bordeaux, may 1614 ; des privileges di parlement de Bordeaux, 27 mars 1521 ; du Parlement de Bordeaux et de ses privileges, 2 janvier 1590 (rien pour Perigueux).
Confiscation de la baronie de Blanquefort sur Gaillard de Durfort et donée au comte de Damartin, 1472. ; confiscation de la baronie de Blanque fort sur Antoine de Châteauneuf, sgr du Lau 1472.
La Cour commet un president et 2 conseillers pour aller au devant de monseigneur le connetable de Montmorency envoyé par le roy en ce pays pour le fait de l’emotion arrivée en cette ville de Bordeaux, 27 septembre 1548[1068]. La Cour depute mrs de la Chassagne, Le Mosnier et Le Berthon pour aller vers mgr le connetable, 15 octobre 1548, qui entre au Palais et avec lui mr de Nully maitre des requetes, et huit ou dix conseillers de Provence, donne sentence contre la ville sans s’enquerir comment la chose s’etoit passée à Bordeaux, le Parlement ayant eté interdit, sauf mr le premier president et autres, 1549.
La Cour enregistre les lettres d’attache sur bref du pape accordées par sa majesté au sr abbé Bertin, conseiller d’état, 23 juin 1766.
Mr Jean de Belcier obtient lettres patentes pour jouir des privileges (de conseiller du Grand Conseil), quoiqu’il se soit de fait du dit office, 25 janvier 1557 ; (il) obtient permission d’entrer et opiner au Parlement, 28 avril 1558 ; ne peut opiner qu’aux audiences, et doit entrer rarement, 28 avril 1558 ; coneillers ne peuvent solliciter, 22 juin 1551.
Le Parlement envoye vers le roy 2 conseillers et un des avocats generaux pour informer Sa Majesté des moyens et raisons qui ont mû la Cour de differer la publication de l’edit d’erection des sièges présidiaux en dernier ressort, 8 avril 1551.
[1069]Conseiller accusé d’avoit mangé de la viande les jours prohibés, procedure à ce sujet, 21 aout et 17 nov. 1553.
[1070]La Cour commet 2 conseillers pour proceder contre ceux qu’ils trouveront coupables,
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tant des farces jouées en la ville d’Agen, que crime d’heresie, 13 [----------][1071].
Deux conseillers sont envoyés à St Savinien en Saintonge pour informer de l’excès qui a été fait de la sainte hostie et vol du calice, 1553 ; [cont-------][1072] procureur general commis pour aller en Saintonge enquerir contre les charges d’heresie, 25 mai 1554. Conseiller commis pour aller en Saintonge proceder contre ceux chargés d’heresie, 5 mars 1554. Conseillers commis au nombre de cinq pour aller visiter les livres etans dans les boutiques des libraires de Bordeaux, pour connoitre s’il y en a de prohibés, 20 avril 1556.
[1073]Deux conseillers sont commis pour inforrmer sur ce qu’aucuns de la ville de Bordeaux sont chargés etre sacramentaires et autrement et autrement mal sentans de la foy catholique et la religion chretienne, 3 juillet 1556.
La Cour commet un conseiller ayant avec lui un substitut du procureur general pour se transporter à Ste Foi et lieux circonvoisins pour informer sur le crime d’heresie, 13 octobre 1556.
Office de conseiller nommé par la Cour, 22 janvier 1556.
Conseiller accusé d’etre solliciteur ; permission est donnée à l’accusateur de le prouver, 18 mars 1558. ; conseiller accusé d’etre solliciteur perdonne à l’accusateur en faveur des fetes de Pâques, 22 mars 1558.
[1074]Conseiller detenu prisonnier par les seditieux qui ont pris la ville de Mucidan ; la Cour ordonne que le senechal de Périgord donnera decharge d’un ministre qu’il tient prisonnier pour la delivrance dudit sieur conseiller, 23 mars 1562.
Mrs. reçus en la place de ceux qui avoient été dechargés de l’exercice de leurs charges pour fait de religion, s’opposent qu’on leur fasse quitter leur place, 5 sept. 1570 ; conseillers dechargés de l’exercice de leur charge à cause de la religion rentrent et viennent prendre leur place, 5 sept. 1570.
[1075]Mrs de Guilleche et Desevin conseillers sont tués ainsi que plusieurs habitans dans les excès et pillages qui se commirent hier, en la ville de Bordeaux, 4 sept. 1572.
Un de Mrs., refusant de dire une chose qu’on lui a donnée sous le secret, arrêt qui ordonne qu’il dira ce qu’il scait ; il obéit, 6 janvier 1573.
[1076]L’un des messieurs est envoyé par la Cour du Parlement, pour demeurer quinze jours en la ville
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de St Emilion, conserver et maintenir les habitans dans l’obeissance du roy, 12 aout 1575.
En consequence de l’edit de pacification, plusieurs de messieurs etant de la nouvelle religion se sont presentés en la Cour, laquelle leur a permis d’entrer et de reprendre leurs fonctions de leur dit etat, 29 & 30 mai 1576. L’un de messieurs prisonnier au couvent des Carmes, comme etant de la religion, est translaté à la maison de ville, à raison des mauvais traitements qu’on lui faisoit, 21 fevrier 1577.
Conseiller mandé par la grande Chambre sur ce qu’ayant été de la religion reformée, il continuoit, puisqu’il n’assistoit à aucune messe, 7 juin 1577.
Un de mrs accusé d’avoir tué sa femme, plainte portée par un president des enquetes père de la femme, permission d’informer, 17 decembre 1601. Condamnation à mort contre l’un de messieurs, 31 janvier 1602. Est degradé en effigie avant d’etre executé, 31 janvier 1602.
Arret qui defend aux officiers du Parlement les bals, les mascarades et autres dicertissements, 5 fevrier 1627.
L’un de mrs., gendre du procureur general, est decreté d’ajournement personnel à la requisition de son beau-père pour crime de fausse monoye, 4 fevrier 1640.
Mrs ne veulent aller ez jours de fetes à la messe qu’en robe, 9 janvier 1649.
L’un de mrs se justifie de bruits desavantageux repandus sur son compte relativement à un arrêt rendu en la chambre de la Tournelle dans l’affaire du curé de Beauregard, 23 août 1765.
Lettres patentes du roy de l’etat de conseiller d’honneur à mr Bertin de St Geran, maitre des requetes pour avoir seance et rang au Parlement, 18 novembre 1626.
Lettres accordées à mr Jean-Jacques Bel pour jouir de l’etat de conseiller honoraire, 17 août 1737.
Lettres pour le dit etat accordées par S. M. à mr l’abbé Bertin conseiller d’état, à la charge qu’il ne pourra sieger ni prendre la qualité de conseiller honoraire qu’après avoir prété le serment et une enquete sommaire, 7 sept. 1764.
[1077]Mr de Ferrachat reçu conseiller veteran, 14 decembre 1718.
[1078]L’un de mrs. les conseillers du Parlement de Paris porte l’edit au parlement de Bordeaux qui exempte le Bordelois de la gabelle, 2 mars 1544.
Mrs Fumée et Augemat conseillers au Parlement de Paris envoyés par le roy à l’ocasion de l’edit de pacification, vienent à la Cour et donnent
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communication de leur commission, 4, 5, 6 et 7 et 28 août 1563. [-----][1079] Masparaulte conseiller au meme Parlement, un des deputés par le roy pour la Saintonge [-----][1080] vient au Parlement, 3 septembre 1563. Mrs de Fumée et Viard conseillers au Parlement de Paris deputés par le roy font le recit à la Cour des lieux où leur ministère les a appelés et les operations qu’ils y ont faites, 21 fevrier 1563 (v. st.)
Louis XIII tient son lit de justice au parlement de Bordeaux, 28 septembre 1620.
[1081]Arrêt par lequel un condamné à mort par contumasse est reçu à heriter, 6 may 1631.
[1082]La Cour des aydes et des requetes sont incorporées au Parlement, 13 mars 1361. Elle en fut separée dans la suite. E, 1630, 31 juin (sic), le Parlement ordonne que l’edit d’etablissement de la Cour des aydes lui sera porté, et en attendant deffend à tous les juges et autres de la reconnoitre. La Cour des aydes etant à Libourne, fait ses efforts auprès du Parlement pour s’etablir à Bordeaux, de son coté le Parlement presente des memoires au roy pour sa suppression etc. Les vives contestations entre ces deux cours ont été terminées en 1734 par une declaration du roy à cet effet, du 1er septembre.
Creation du Parlement de Bordeaux, 12 juin 1462 … d’une chambre criminelle au Parlement, composée d’un président et huit conseillers, tous laïcs, may 1519.
Creation des offices de procureur du roy aux baillages et senechaussées, 20 septembre 1522.
La Cour fait le procès au nommé Roque Fourtonnier pour crime de leze-majesté et le condamne d’avoir la tete tranchée et les 4 membres coupés, 8 janvier 1628 … condamne Barthelemy Martin à avoir la tete tranchée et etre portés sur la tour d’un des principaulx portes de Bergerac et ses membres mis sur des poteaux en cette ville, 9 sept. 1628, pour crime d’etat.
Curés avertis par le Parlement de ne nommer aucuns sujets pour prêcher qu’il n’ait été examiné, 18 nov 1545.
Lettres patentes qui leur enjoignent (aux curés) de faire residence personnelle dans leur parroisse pour y prêcher, ou faire prêcher, et aumoner, 3 may 1557.
Lettre du roy portant que les incapables d’instruire ceux de la R. P. R. de l’etendue de leurs parroisses qui etoient dans le dessein de se convertir, fussent depossédés, et d’en proposer d’autres par les eveques ou archeveques, 4 decembre 1685.
[1083]Le marquis d’Aubeterre offre ses services au Parlement et à la ville, la Cour accepte ses offres, 4 oct. 1649. Il prete le serment de fidelité en qualité de lieutenant general des armées du roy, dans le ressort de la Cour, sous l’autorité du Parlement, 20 novembre 1649.
Demolition des chateaux de Langon et Fronsac par le marechal de Biron, 21 juin 1579.
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Declaration du roy portant translation du Parlement de Guienne seant de present en la ville de Marmand, pour aller seoir en icelle de La Reolle pour les causes y mentionnées, 12 may 1618.
Decret de prise de corps prononcée (par le Parlement) contre le comte de Langoiran pour un crime militaire, ledit sr de Langoiran renvoyé au lieutenant pour le roy, 2 août 1563.
[1084]Deffences aux ecoliers de porter les armes, 29 novembre 1533.
[1085]Defences au chapitre de St André de proceder à l’election d’un archeveque, 17 octobre 1544.
Le marquis de La Force fait faire des offres au Parlement pour la deffence de la ville, qui sont acceptées, et est arrêté qu’en cas de traité, il y sera compris, 13 aout 1650. Le Parlement arrete qu’il sera delivré 100.000# à Mr. le marechal de La Force pour mettre des troupes sur pied pour la deffence de la ville, 4 septembre 1650.
[1086]Le duc de Noailles presente au Parlement une requete pour l’enregistrement des lettres patentes que sa majesté luy a accordées portant don du droit de prélation ou retrait feodal des terres de Carlux, Millac et Beaurepos, 24 juillet 1728.
Deux conseillers et un avocat general sont deputés au roy sur l’edit des présidiaux (sur lequel le Parlement avoit arrêté des remontrances), 8 avril 1551. Il se fit une autre deputation pour les remontrances des présidiaux et la reunion de la Cour des aydes au Parlement, 30 juillet 1557.
[1087]Deputation d’un president et quelques conseillers pour aller saluer le roy et la reyne à Bergerac, 29 octobre 1632. A la reine à son arrivée à Bordeaux, 11 et 12 novembre 1633.
Deputation de deux conseillers vers les cardinaux de Vendome et de Lananccourt tenant le Conseil à Tours pour leur remontrer l’impossibilité qu’il y avoit de reconnoitre Henry de Bourbon pour roy de France, qu’il ne fut catholique romain, 26 septembre 1589 … autre deputation vers le roy. Ils font leur relation à la Cour. S. M. fut exhortée doctement par le premier president de se faire catholique, 6 juillet 1590 (rien pour [lo---][1088], quoiqu’il m’ait été dit, Lt, etc.)
Discours de mr le premier president en reponse à la harangue de Mr l’evêque de Perigueux, 22 may 1696.
Dispute entre les regents du college de Guienne et les jurats, 26 novembre 1533. [1089] Dispute ente le premier president Belcier et le president Beuquet à raison du service, 3 octobre 1537.
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Edit du roy pour la reunion du domaine de Navarre à la couronne de France, 22 novembre 1607 (voyez Histoire des comtes de Foix, par Ologaragio).
Plainte d’une partie contre un domestique du 1er president qui avoit [e------] de l’argent, 5 juillet 1548.
Enregistrement du contrat d’eschange passé entre les commissaires de sa Majesté et le duc de Bouillon, à l’occasion des souverainetés de Sedan et raucour, sous diverses conditions, 30 août 1653.
Edit pour l’erection des presidiaux, 8 avril 1551, sur le fait des sieges presidiaux, 1er juillet 1552. Edit des senechaux, les gens du roy refusent d’en requerir la publication, 1er juillet 1552.
Edit pour la creation des greffes des insinuations, 25 may 1553.
Protestations à l’occasion de la publication des édits des insinuations et des amortissements de rentes, 29 may 1553. Le procureur general et le 1er president protestent à l’audience du deffaut de leur publication, 29 mai 1553[1090].
Edit pour la creation d’un huissier audiancier aux presidiaux, 8 août 1553.
Edit pour les greffes des insinuations pour les benefices, 13 aout 1554.
Autre qui prohibe le port des pistolets et des arquebuses, 24 janvier 1557.
Edit portant pardon & abolition generale aux heretiques prisonniers, 22 mars 1559.
Edit attributif de jurisdiction aux prélats pour le fait du crime d’hérésie, 5 aout 1560.
[1091]Edit concernant les soyes, 13 may 1561.
Edit pour l’aliénation des biens d’eglise, 7 juin 1563.
Edit contenant que Sa Majesté ne veut plus qu’en son royaume il y ait autre exercice de religion que de la catholique romaine, 18 octobre 1568. Autre du même jour et an qui decharge de leur etat ceux qui sont de la religion nouvelle.
Edit de pacification enregistré sous la réserve de faire dans la suite des modifications, 23 aout 1570. Tous mrs du Parlement pretent serment de garder, observer et entretenir ledit edit à peine de nullité de tous actes, 226 aout 1570. Edit de pacification publié dans tous les carrefours de Bordeaux, 26, 28, 29 mai 1576.
Edit de creation des greffes des presentations en chacune de cours souveraines, sièges presidiaux, baillages, senechaussées, elections et autres sièges et jurisdictions royales du royaume, 4 decembre 1577.
Lettre de la reine mere du roy contenant mandement de faire publier
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derechef l’edit de pacification, 22 octobre 1578.
Lettres de jussion et letttres de ccachet pleines d’outraes et menaces pour l’enregistrement de l’edit de 1577, 9 juillet 1596.
Edit de Nantes présenté à la Cour pour la publication et la verification en etre faite, laquele delibere de faire la remontrance au roy, 5 juillet, 22, 23, 24, 26 et 30 août 1599. La Cour, après bien de la resistance, enregistre et verifie l’édit de Nantes, du très exprès commandement du roy, sans approbation d’autre religion que de la catholique, apostolique et romaine, 7 fevrier 1600. Messieurs de Boisire et de La Cheze envoyés de la part du roy pour l’exécution de l’edit de Nantes, viennent au Palais saluer la Cour, 23 decembre 1611. Lettres patentes portant nouvelle confirmation de l’edit de Nantes et des articles et brevets accordés à ceux de la religion pretendument réformée, avec oubli des contestations qui pourroient avoir été faites, 5 fevrier 1613. Lettres patentes par lesquelles (Louis XIV) ordonne que l’edit de Nantes et autres edits et reglements y énoncés seront gardés et observés, 6 septembre 1656.
[1092]La Cour ordonne aux jurats de faire extreme diligence pour scavoir qui sont ceux qui ont abbatu et rompu les images posées au devant des eglises de Bordeaux, 17 novembre 1561.
[1093]Engagement de la terre de Fronsac pour 2.000# de rente données par le roy à Odet Dedie (ecuyer, sgr de Lescun) ou à ses heritiers mâles, may 1486 (au mot engagement).
Injonction au lieutenant particulier de Guienne de juger un procès dans 3 jours, 22 janvier 1533. Injonction à l’official de l’archeveque de juger les Lutheriens, 14 juillet 1540.
[1094]La Cour ordonne qu’en consequence de l’établissement d’une Chambre des Grands-Jours en Saintonge et Périgord, et qu’il ne demeuroit nombre suffisant aux chambres, les officiers de la seconde chambre des enquetes passeront à la première, ou presideront les plus anciens en reception, 11 et 12 may 1565.
Etats de Guienne tenus à Bordeaux, 13 août 1549.
[1095]Eveques … de Rose vendoit les ordres et louoit les ornements d’eglise à ceux qu’il ordonnoit, 28 juin 1533.
Les eveques tenus de payer les frais des commissions et procès faits aux heretiques, 22 juin 1542. La Cour ordonne que les presidents et conseillers qui iront à l’avenir
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(à l’avenir) en commission pour le fait des heresies seront payés [-----][1096]. Eveques : attendu l’evidente negligence desdits eveques [-----][1097]. L’eveque de Saintes est obligé de fournir 300# pour la procedure contre les heretiques, 12 janvier & 1er fevrier 1553[1098].
Les eveques ne peuvent nommer pour vicaires generaux des etranger, 15 octobre 1554.
Le Parlement fait enjoindre à un evêque (n’est pas nommé ici) par un huissier d’avoir à vuider la ville et se retirer dans son diocese, 18 avril 1555.
[1099]L’eveque de Perigueux entre au Parlement, et y est admonesté de son devoir, 28 mars 1557 (c’est 28 mars 1558 (n. st.) Lt.)
Lettres patentes qui leur enjoignent de faire residence personnelle dans leurs dioceses, 3 may 1557.
[1100]Plainte portée contre l’eveque de Saintes par le procureur genéral à l’occasion de sa negligence au fait des heretiques, 23 août 1558. Cet eveque de Saintes est condamné de fournir aux frais pour les commissions, à peine de saisie, 23 aout 1558. Cet eveque de Saintes presente requete au roy injurieuse au Parlement pour suspendre les sommes qu’il doit pour les commissaires, 6 avril 1559.
[1101]L’eveque de Limoges qui avoit tenu le parti de l’union vient au Palais preter le serment de fidelité au roy Henry IV, 18 avril 1594
La Cour assiste en corps aux funerailles de mr de Noailles eveque de Dax, conseiller à la Cour depuis 47 ans et ambassadeur en Angleterre, Ecosse, Pologne et Constantinople, 9 sept. 15597 (avoit été abbé de Saint Amand de Coly en Perigord).
La Cour ordonne que l’eveque de Perigueux aura entrée et voix deliberative en icelle, 25 juin 1615 (c’etoit mr de la Beraudière qui avoit été conseiller au Parlement de Paris, Lt.)
L’eveque de Bayonne obtient des lettres patentes du roy pour avoir seance et voix de deliberation, la cour le reçoit après avoir preté serment, 7 juin 1624. Meme chose pour l’eveque de Lymoges, 20 juin 1626. Et les eveques de Bazas, 1626, 9 decembre ; de Maillezais, 22 decembre 1627 ; de Limoges 19 juillet 1630 ; de Saintes, 4 decembre 1633 ;
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(Eveque) d’Aire presente ses lettres etc., 22 may 1643. [1102]L’eveque de Sarlat presente ses lettres à la Cour de la part du roy pour avoir entrée et voix deliberative, et est reçu en moindre nombre que 42, 20 fevrier 1645. L’eveque de Perigueux est reçu conseiller honoraire, en consequence des lettres patentes par lui obtenues du roy, 26 aout 1654.
[1103]La Cour arrete que le procureur general poursuivra la revocation de l’evocation obtenue par l’eveque de Perigueux et des autres qui en ont obtenu, et cependant, qu’ils seront privés de l’entrée en la Cour, 20 juillet 1667.
La Cour ecrit au roy sur le mandement de l’eveque de Saintes pour le retranchement des fetes, qui causera un prejudice considerable à la religion catholique, 23 mars 1668.
La Cour assiste en corps à la procession faite par l’eveque de Bazas dans la ville de La Reolle, à la gloire des nouveaux convertis, 2 et 6 mars 1686.
L’eveque de Perigueux presente au Parlement les lettres patentes par lui obtenues du roy, pour avoir entrée et voix deliberative, fait un compliment fort civil à la Cour, auquel le 1er president repond, 22 mars 1696.
Mandements des eveques de Saintes, d’Aire et Limoges deferés au Parlement par le procureur general, 18 nov. 1718. La cour condamne le mandement de l’eveque de Tulle, 2 decembre 1718 ; declare y avoir abus dans celui de l’eveque d’Agen. En consequence, l’a cassé et lui fait deffence d’en donner à l’avenir de semblable, 26 mars 1721. Mr le chancellier ecrit à la Cour que les mandements des eveques et archeveques ne doivent pas etre cassés, on doit declarer y avoir abus, 24 avril 1721.
L’eveque de Sarlat, en consequence des lettres par lui obtenues par le roy, la Cour l’a reçu pour avoir entrée et voix deliberative en qualité de conseiller honoraire, 26 novembre 1722.
L’eveque de Perigueux presente ses lettres etc. (idem, supra), 26 avril 1723.
[1104]Lettres patentes portant apprbation des fetes qui doivent etre chomées dans le diocèse de Perigueux, 17 nov. 1734.
L’eveque de Perigueux presente au Parlement des lettres patentes pour avoir entrée, seance et voix deliberative, 17 mars 1735.
L’eveque de Sarlat presente des lettres patentes et. (idem, supra), 14 avril 1755.
f° 388 r°
Lettres patentes accordées à l’eveque de Perigueux portant [c-------][1105] d’un etablissement d’un petit seminaire à Mucidan, 31 [ma--------][1106].
La Cour ordonne la suppression et condamne au eu un imprimé [------][1107] l’instruction pastorale au clergé regulier et seculier au diocese de Sarlat par ledit eveque, 19 fevrier 1766.
[1108]Examen de differents articles des Etats d’Orleans, 19 novembre 1561.
[1109]Le procureur general se plaint à la Cour de divers crimes et violences qui se commettent par les gentilshommes du Perigord, lesquels font la fausse monnoye, se battent en duel, et jouissent par force et par violence des biens de ceux qui ne leur peuvent resister, 19 juillet 1656. Le meme jour, le Parlement nomme des commissaires pour aller en informer. (Conseiller au Parlement decreta de prise de corps, à raison de fausse_monnoye, 5 janvier 1640).
Fete de St Hylaire eveque de Poitiers celebrée par le Parlement conformement à l’usage de Paris, 12 janvier 1462 ; de St Yves, 19 mai 1532 ; de Saint Charlemagne etablie en conformité de ce qui se pratique à Paris[1110], 25 janvier 1541 ; fete de St Yves celebrées avec plus de decence que les années precedentes, 16 may 1554.
[1111]Le fort du Paté fut construit par les ordres du prince de Conty, 17 fevrier 1652, et 17 aout 1652.
Les fortifications de la ville de Bordeaux faites sur les impositions du pays et duché de Guienne, 3 decembre 1557.
Lettres patentes du roy portant permission au sieur marquis de Ste Alvere de faire construire un four à faire du fer pendant 3 ans, 26 novembre 1750.
[1112]En consequence d’une requete presentée au bureau de la grande police, la Cour donne arrêt portant inhibition et deffence aux preposés du fermier du demaine de percevoir n’y exiger des bourgeois et habitans possedans biens, fonds nobles et francs aleu aucuns droits domaniaux et de franc-fief, à peine de concussion, 16 decembre 1763. Il intervint un semblable arrêt, 3 juin 1767, mais l’execution de cet arrêt fut suspendue, 5 juin 1767.
[1113]Feu de Burée dit le capitaine de Labatut commandant du château de Fronsac à l’occasion de son entreprise sur Libourne où il a été tué, la Cour ordonne que son corps mort sera trainé et mis à quartiers, sa tete mise au bout d’une lance au haut du portail de ladit ville qui est vers la riviere, et les autres membres aux quatre carrefours des chemins publics, 2 may 1579. La Cour met le sgr de Chabannes pour commander dans le château de Fronsac pour le service du roy, 9 may 1579.
f° 388 v°
[1114]Lettres patentes portant confirmation de l’erection en duché du marquisat de Fronsac, 15 novembre 1634.
[1115]Commission pour etablir la gabelle en Limousin et Perigord, avec un conseiller au Parlement de Paris, 6 mars 1544. Un conseiller au Parlement de Paris porta au Parlement de Bordeaux l’edit qui exempte le Bordelois de la gabelle, le 2 mars 1544
Lettres patentes et missives de Sa Majesté adressantes à la Cour, concernant l’execution de l’edit de gabelles, 12 octobre 1546. Suppression de la gabelle en Poitou et Saintonge, 22 janvier 1549.
[1116]Les gages des jurats de Bordeaux etoient à 90#, 25 may 1543.
[1117]Un gentilhomme du roy de Navarre etant placé au Parlement près de la porte la dernier, le premier president lui raconte les maux que le roi de Navarre fait souffrir aux peuples de son gouvernement (de Guienne), avec d’autres plaintes, 19 janvier 1577.
[1118]Edit du roy portant creation de cinq cens gentilshomme, 18 juin 1696.
[1119]Gouvernement de Bordeaux etoit limité par le Loth riviere, 12 mars 1562.
Gouverneurs de la haute et basse Guienne. Lettre de nomination par Louis XI en faveur de Jean de Foix vicomte de Narbonne au lieu et place de Philippe de Savoye comte de Berangié, 24 mars 1467. Le gouverneur accorde des lettres de remission et pardon à son entrée, 2 novembre 1509 et 3 may 1519. (Le gouverneur) a droit de créer un [mai---] de chaque maitrise à Bordeaux, 26 may 1514. Les gouverneur et lieutenant du roy peuvent seuls donner des permissions pour les bleds, 21 mars 1517. L’archeveque de Bordeaux et gouverneur en meme temps, 4 mars 1532.
Ordres de François Ier au Parlement pour la reception du sgr de Lautrec lors de son entrée à Bordeaux, 15 may 1517.
Deux gouverneurs en Guienne, 12 mars 1562.
Lettres patentes accordées à Montluc, enregistrées au Parlement devant lui, 12 mars 1562.
Le duc de Montpensier gouverneur fait presenter ses lettres au Parlement, qui les enregistre avec modifications, 3 octobre 1562.
Lettres patentes du roy [------][1120] gouverneur et lieutenant pour Sa M. en Guienne ensemble pour celui d’amiral en faveur du prince de Navarre, 27 et 29 novembre 1563.
Le prince de Navarre vient au Palais avec nombre de sgrs, fait son compliment à la Cour, 10 avril 1564.
Desmêlés du Parlement avec le duc d’Epernon. Le roy donne la paix à la ville
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en changeant de gouverneur par la revocation du duc d’Epernon [--------][1121]
Nomination à sa place de mr le prince de Condé. La Cour assiste [--------][1122] en l’eglise de St André où il est chanté une messe haute pour rendre graces à Dieu de ces evenements, 21 juin 1651. [1123]Le prince de Condé fait son entrée à Bordeaux, 21 septembre 1641 ; entre au Palais, fait un discours au Parlement où est fait l’apologie de sa conduite, 23 septembre 1651 ; prie la Cour que pendant l’absence qu’il va faire pour aller en Saintonge et en Angoumoys, mr le prince de Conty[1124] commande en ses lieu et place, 8 novembre 1651. Vient au Palais avec mr le prince de Conty pour l’invective du Parlement, 13 nov. 1551. La Cour enregistre les lettres du roy en faveur de mr le prince de Conty pour l’etat de gouverneur de la province, 7 juillet 1655 ; fait son entrée en ville, 3 juin 1658, et au Palais, 6 juin 1658.
La Cour enregistre les lettres accordées à mr le duc d’Epernon pour la charge de gouverneur de la province de Guienne, 20 mars 1660.
[1125]Gouverneur du Limousin, le comte de Chambert ; ses lettres enregistrées, 16 janvier [16--][1126].
[1127]La cour procede à l’enregistrement de l’edit du roy portant suppression des gouverneurs, lieutenans et aydes majors des petites villes, 19 fevrier 1718.
Edit du roy qui eteint et supprime les offices de gouverneurs, lieutenants du roy creés dans les villes du royaume, 21 aoit 1724. (vide infra au folio suivant)
Gouverneur du Perigord : la cour procedera l’enregistrement du provision (sic) de l’etat de gouverneur et senechal du Périgord en faveur du sieur Thibault de La Brousse comte de Vertilhac (Verteillac) 24 juillet 1726.
Edit du roy portant retablissement des offices de gouverneurs lieutenants du roy etc., 16 janvier 1734.
Lettres patentes du roy concernant l’autorité des gouverneurs du pays et provinces du royaume ; la Cour differe la publication d’icelles, 9 janvier 1554.
La Cour enregistre les lettres patentes de provision et de pouvoirs accordées par le roy au sr de Pompadour pour le gouvernement du Limousin, 27 juin 1636.
[1128]La Cour enregistre les lettres patentes des provisions de gouverneur et grand sen échal en faveur du sieur de Bourdeilles, sous l’autorité du lieutenant general pour le roy en Guienne, 7 août 1641.
[1129]Gouverneur du Haut et Bas Limousin : la Cour enregistre les lettres patentes du roy en faveur de mr le marechal de Turenne, non obstant les oppositions faites par le clergé de France, 9 decembre 1653.
f° 389 v°
[1130]Gouverneur du Haut et Bas Limousin : la Cour enregistre les lettres patentes du roy en [sur---][1131] en faveur de mr le comte d’Auvergne, 25 juin 1665.
[1132]La Cour ordonne que le sr de Noailles (gouverneur de Bordeaux) sera mandé venir en la Cour, qu’il sera assis dans le parquet, à coté où s’assoient les conseillers laïcs , attendu l’eminent peril et urgente necessité de la guerre (des Anglois contre la France), et qu’il portera son epée, 6 aout 1556 ; vient plusieurs fois au Palais pour ce sujet, 1558 ; vient au Palais à l’occasion d’objets qui le concernent personnellement, et sur la perte que le roy et le royaume a fait par la cruelle mort de mr de Guise, 22 fevrier 1562. Noailles pourvoit à la sureté de la ville (contre les entreprises des huguenots), 18 avril 1562.
Le sr de Noailles vient au Palais annocer à la Cour la defaite du camp du sgr de Duras, 19 octobre 1562. La Cour ordonne de prendre au corps tous ceux que l’on trouvera avoir été en armes au camp et compagnie dudit seigneur de Duras, ou du capitaine Branhac, 19 octobre 1562.
Le sr de Noailles vient au Palais, la Cour lui represente qu’elle vient d’etre avertie que le sgr de Langoiran (freredu sr de Montferrand) qui a été condamné par deffaut (supra) à mort, avoit fait une assemblée à Langoiran de trois à quatre cens hommes et lui recommende la garde des portes de cette ville et d’en empêcher les saccagements et pilleries des soldats … 1568 … 14 septembre, 3 octobre.
Le sgr de Montferrand gouverneur de Bordeaux … 12 juin … 1570 … Le 8 juillet 1570, vient à la Cour et luy fait le recit du voyage qu’il a entrepris avec le sgr de La Riviere pour aller prendre le château de Barbezieux, et en outre ce qu’ils ont fait avec le sgr des Cars ; donne avis des entreprises des ennemis (protestans) sur Bordeaux. Les protestans sont chassés de Bordeaux, 21 juillet 1570 ; donne avis à la Cour, que la ville de Saintes a été rendue par composition, 4 août 1570 ; vient donner avis à la Cour de la paix avec les ennemis, 12 août 1570 ; y donne avis qu’il a reçu une missive du sgr de Duras par laquelle il luy communique la descente certaine du sgr de La Casse avec les forces du Bearn, qui pouvoient être de 4.000 hommes de pied et de 600 chevaux, et que Serignac descendoit aussi de Montauban avec 2.500 arquebusiers et 500 chevaux
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et venoient pour se joindre aux Anglois qui etoient à la cote [------] [1133] et se deliberoient d’assieger Bordeaux, pour donner [oc-------][1134] à Monsieur frere du roy d’abandonner La Rochelle[1135] dont il faisoit le siege, 16 may 1573.
[1136]Le sgr de Montferrand vient au Palais, et après avoir presenté une lettre de créance des sgrs des Cars, de la Vauguion, de Bourdeille et de Pompadour (senechaux etc.) dit qu’iceux seigneurs etant informés que le vicomte de Turenne s’etoit elevé contre le service du roy, ils avoient incontinent assemblé le plus qu’ils avoient pu de leurs parens, voisins et amis, 13 avril 1575[1137].
La Cour est informée de la mort dudit sgr de Montferrand qui a été tué par les rebelles, etant allé reconnoitre le château de Gensac, 11 juillet 1575. Le sgr de Sansac lui succede dans le gouvernement de Bordeaux, ses lettres de nomination sont presentées au Parlement le 10 juillet 1578.
Edit du roy qui eteint et supprime les offices de gouverneurs lieutenans du roy, maires, echevins, jurats créés dans les villes du royaume et generalement tous les offices municipaux et autres exprimés dans le dit edit, 21 aout 1724 (voyez supra au fol. precedent). Edit du roy portant retablissement des offices des gouverneurs lieutenans du roy, majors, maires, lieutenans de maire et autres officiers des hotels de ville, 16 janvier 1734.
[1138]Grands-Jours tenus à Agen, 2 aout 1540, à Limoges 14 août 1542, leytres patentes pour les Grands-Jours en saintonge, 11 jullet 1559 ; en Saintonge et Perigord, 30 avril 1565. [--] chambre des Grands-Jours etablie tant en Saintonge qu’en Perigord, etoit composée d’un president et huit conseillers de la Cour du Parlement de Bordeaux.
Les commissaires qui tiennent les Grands-Jours en Saintonge, en Perigord et autres lieux, ne doivent pas s’intituler les commissaires, mais bien la Cour, 7 may 1565. Conseiller d’etat preside les Grands-Jours, 11 may 1565 (vide supra).
Lettres patentes qui nomment des commissaires pour l’etablissement d’une jurisdiction des Grands-Jours à Perigueux pour reprimer les grands crimes et excès commis ez pays de Saintonge, Perigord et Limousin, 6 juin 1572.
[1139]La Cour enregistre les lettres patentes de la qualité de Grand d’Espagne en faveur de Jean-Charles de Talleyrand de Perigord, sgr de la principauté de Chalais, 29 janvier 1723.
f° 390 v°
Lettres patentes portant donation de l’office de senechal du pays et comté de Perigord, en faveur de Jean seigneur de La Rochefoucault, 13 janvier 1467. Autres pour Gaston de Montferrand et de Langoiran pour senechal de Bazadois, 15 mars 1486.
Le greffier en chef refuse de signer l’arret de reception du lieutenant general de Sarlat, en ce que cet officier ne l’avoit été voir en robe ; La Cour arrete que quoique le dit greffier fut du corps de la Cour, que neanmoins n’ayant pas la qualité de magistrat, il signeroit et livreroit l’arret en question sans attendre ni pretendre aucune visite, 1er juillet 1684 (1584 ?).
[1140]Lettres patentes portant prohibitions à toutes personnes soit hommes ou femmes, sauf les reservés, de porter habillements et ornements d’aucuns draps ni toile d’or ou d’argent, parfillures, et autres déclarées pae icelles, 2 juin 1547.
Lettres en forme de declaration du roy concernant la forme des habillemens, 7 fevrier 1563. Reglement de la Cour concernant les habillemens des femmes des huissiers, procureurs, marchands, et gens de basse condition, ensemble de leurs enfans, serviteurs et domestiques, 6 fevrier 1581.
Declaration du roy en forme d’edit portant inhibitions et deffences à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’ils soient, de porter en leurs habits ornemens en or ou en argent, 16 may 1657.
[1141]Habits que doivent porter messieurs du Parlement, 9 juin 1684.
La Cour arrete que tous les officiers de la compagnie se conformeront à l’edit du mois de mars 1684, concernant la decence des habits, 17 janv. 1714.
[1142]La Cour fait inhibitions et deffences au nommé Jean André natif de Padoue de plus lire en hebreu au couvent des Carmes, ni autres et maisons privées, à peinde de la hart, mais lui permet de lire publiquement en hebreu au College, depuis sept heures du matin jusques à huict, et qu’il sera averti par le principal et regents de ne lire choses contre la foy et determination de l’eglise, 21 novembre 1553.
Lettre missive du roi adressée à la Cour concernant la punition de ceux qui suivent les heresies, et secrets damnables nouvellement suscités, 1er juillet 1539.
La Cour commet un conseiller d’icelle pour aller à Marennes, proceder contre ceux qui se trouveront chargés du crime d’heresie, 1er avril 1546.
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[1143]Lettres du Parlement pour etre addressées aux seize sieges de [--------][1144] du ressort pour recouvrer toutes les révélations qui ont été faites devant les curés & vicaires, en ce qui concerne le crime d’heresie, et envoyer les informations, procedures et procès à la Cour, 13 nov. 1546.
Lettre ecrite par le roy au premier president pour choisir quelque bon et vertueux personage pour lui expedier lettres duu procureur general au ressort du Parlement de Bordeaux pour le fait des hérésies, 26 avril 1547.
Arret de la Cour à l’occasion des predicateurs qui doivent etre de bonne vie, mœurs et doctrine, non soubçonnés du crime d’heresie, 15 novembre 1547.
Autre qui ordonne qu’aucun regent ou pedagogue ne sera reçu à tenir ecole, tant à Bordeaux qu’en tous lieux du ressort, qu’il ne soit temoigné etre de bonne vie et mœurs et non taxé ni soubçonné de crime d’heresie, 15 novembre 1547.
Autre qui condamne Etienne de Lavigne, clerc, pour reparation des crimes d’heresie, blasphemes et autres excès, à etre etranglé et son corps brulé et mis en cendres, 39 octobre 1550. Cet arrêt a été approuvé par lettre missive du roy, 22 novembre 1550.
La Cour commet 2 conseillers d’icelle pour se transporter en la ville d’Agen proceder contre ceux qu’ils trouveront coupables du crime d’heresie, 30 octobre 1553 ; commet un conseiller pour aller à Libourne pour y informer contre quelques mal sentans de la foy qui avoient jetté par terre des images et etants ez eglises de cette ville de Libourne, 2 avril 1554 ; en commet 2 pour aller à St Savinien en Saintonge pour informer de ce qui a été fait de la Ste [-----][1145] et larcin du calice ensemble sur ce que plusieurs habitans de Saintonge sont chargés du crime d’heresie, et que l’eveque de Saintes sera conteraint fournir argent pour faire la procedure necessaire, 1er fevrier 1553 ; commet 2 conseillers pour se transporter à Saintes aux fins de l’inquisition ordonnée etre faite à l’encontre d’aucuns prisonniers accusés d’avoir pris des images de l’eglise de St Reverend et de les avoir jetées dans la Douhe ; ordonné que l’eveque de Saintes annoncera la somme de cent ecus pour faire la dite inquisition, 9 et 12 janv. 1554 ; commet un conseiller et le procureur du roy pour aller en Saintonge informer contre la charge d’heresie, 25 may 1554.
f° 391 v°
Lettres patentes contenant pardon que le roy octroye à certains personnages chargés d’heresie, pourvu qu’ils abjurent dans 4 mois devant leurs curés ou vicaires, 11 decembre 1555. Lettres missives du roy à l’occasion des lettres patentes ci-dessus, que sa Majesté n’entend comprendre en ladite remission et pardon les sacramentaires recidif. et dogmatisans, 3 et 4 mars 1555. Lettre missive du roy au Parlement qui lui enjoint de faire rigoureuse justice et punition contre ceux chargés du crime d’heresie, 22 novembre 1557.
Lettres du cardinal de Sens, garde des Sceaux, pour executer le vouloir du roy (relativement aux lettres supra), 22 novembre 1557. La Cour envoie 1 president, 5 conseillers et le procureur general pour aller à Nerac, en Agenois et ez Lannes pour informer du crime d’heresie, 13 juillet 1558. (La Cour) commet un conseiller et le procureur general pour se transporter en la ville d’Ayre, instruire le procès aux coupables dudit crime, 30 janvier 1559.
Lettres patentes du roy qui ordonne à la Cour d’envoyer un president et 5 conseillers pour juger les prisonniers détenus à Agen prevenus dudit crime, 28 juin 1560.
Edit attributif de jurisdiction aux prelats pour le fait dudit crime (supra), 5 aout 1560.
La Cour ordonne que les officiers du siege de Bergerac seront assignés à certain et competent jour pour apporter toutes les procedures par eux faites sur ledit crime, 1er aout 1558. La Cour commet 2 presidents d’icelle pour se transporter en la ville de Bergerac, et y informer du crime d’heresie et des excès commis par les heretiques, 9 octobre 1559.
[1146]Les heretiques jugés à la Tournelle. Les dogmatiques et sacramentaires le seront par la grande chambre. Arret de la Cour qui regle la manière de les punir, meme les serviteurs et sujets de la reine de Navarre, 8 janvier 1542.
La Cour appelle le procureur du roy au siege de Bergerac pour nommer aux commissaires d’icelles tous ceux qu’il saura etre chargés d’heresie, 11 decembre 1540. La Cour ordonne au lieutenant particulier de Bergerac qu’elle avoit mandé de punir les heretiques, 4 aout 1546. La Cour commet 2 conseillers pour icelle , avec un des gens du roy à Bergerac, Ste Foy, Montsegur, proceder contre les heretiques, 1er avril 1546.
La Cour arrete que doresnavant les procès contre les heretiques seront expediés et jugés à la chambre de la Tournelle, 29 aout 1547. La Cour commet 2 conseillers pour aller à Bergerac, Ste Foy et Montsegur, avec le procureur general, pour informer des excès commis par les dogmatiques et ennemis de la religion chrétienne, 3 fevrier 1559.
Le lieutenant criminel de Bergerac ecrit à la Cour sur les excès que commettent les heretiques, 15 mars 1559. Lettres du seigneur de Montreal capitaine à Bergerac et du lieutenant criminel concernant un prisonnier heretique, 8 avril 1559. Excès commis en la ville d’Agen par les heretique, 27 avril 1559.
f° 392 r°
Declaration du roy à l’heure d’entrer au Palais, en consequence la Cour arrete que messieurs [-------][1147] à huit heures du matin depuis la St Martin jusqu’à Pâques, et depuis Pâques jusqu’à la St Martin à 7 [------][1148].
[1149]Hommages dus au roy pour la duché de Guienne doivent etre rendus aux [threso----][1150], et non en la Chambre des Comptes de Pau, 11 avril 1650.
Lettres patentes par le roy Louis XI addressées aux chanoines de Saint Seurin à l’occasion des hopitaux en Maison-Dieu, 26 fevrier 1475.
[1151]Lettres patentes portant confirmation d’etablissement d’un hopital à Villefranche en Périgord, 9 decembre 1738. Lettres patentes portant confirmation de l’etablissement de l’hopital de la ville de Perigueux, 22 decembre 1741. Autres lettres patentes portant confirmation de l’etablissement de l’hopital de Montignac en Perigord, et qui lui permettent de recevoit jusqu’à concurrence de 60.000#, 9 mars 1763.
Lettres patentes accordées par le roy au sieur Louis prince de Camille de Lorraine, prince de Marsan, pour le retablissement de l’hopital de la ville de Pons, 2 mars 1764.
[1152]Edit du roy donné à Amboise faisant pardon et abolition generale aux prisonniers heretiques pour vivre à l’avenir comme il porte par icelluy, 22 mars 1559. La Cour envoye des huissiers d’icelle pour informer dans les lieux de Bergerac, Ste Foy, Thonneins, Eymet et Clairac, des predicateurs qui y prechent jour et nuit et des assemblées illicites qui s’y fait, 22 may, jusqu’au 28, 1560. Lettres patentes qui ordonnent au Parlement d’envoyer un president et 5 conseillers d’icellui pour juger les prisonniers Huguenots détenus à Agen, 28 juin 1560.
Rapport fait à la Cour par le lieutenant criminel au siege de Bergerac des prêches qui s’y font et que l’on continue faire, 24 octobre 1560.
[1153]La Cour est informée par un chanoine de Perigueux qu’en plusieurs lieux du Périgord, les Huguenots ont pillé les eglises, demoli les autels, brisé des images, brulé des livres, tellement qu’on n’y peut dire messe, et que si l’on vouloit le faire, il y auroit danger de la vie, 13 juin 1561… Les Huguenots veulent faite la Cène à Bordeaux, 26 novembre 1561. Les registres du Parlement sont remplis de remontrances et avis donnés au Parlement sur les violences , meurtres, impiétés etc., des Huguenots de toutes parts … à St Jean d’Angeli, Libourne, Bazas, Sauveterre, Mont-de-Marsan, Castillon, Agen et autres lieux, 1561-1562. Siege mis devant La reole.
[1154]Mrs les presidens de Roffignac et de La Chassagne demandent à la Cour ce qu’il etoit à propos de faire pour la sureté de la ville de Bordeaux, à l’occasion de la grande assemblée de troupes en la ville d’Orleans, la prise des villes de Bergerac, Ste Foy, Eymet, Agen, Saintes, Angoulème et le siege de La Réole par les Huguenots, 1er juin 1562.
f° 392 v°
Le procureur avertit la Cour qu’il a été informé que la nuit dernière en cette ville de Bordeaux, il y avoit eu une assemblée de 6 à 7 cens hommes de la nouvelle religion, 27 juin 1562. Representations faites à la Cour de Parlement à l’occasion des assemblées desdits huguenots et des precautions à prendre pour eviter toutes surprises de leur part, 23, 24 et 25 juin 1562. Conspiration par les memes gens pour se saisir du château Trompette et de la ville de Bordeaux, 29 juin 1562. La Cour donne une ordonnance, que les presidens, conseillers et autres officiers d’icelle, attendu l’éminent péril, iroient de deux en deux à la garde de chaque porte de la ville, avec robes longues et armes, 30 juin 1562. La Cour donne semblable arrêt que le Parlement de Paris qui fait inhibitions et deffences à tous ministres, diacres, officers et à tous autres de la nouvelle secte et reprouvée opinion, de ne prêcher, dogmatiser, faire prieres, exhortations et autres actes de ladite nouvelle secte sur peine de la hart, 31 août 1562. La Cour ordonne que les maisons de la nouvelle secte seront visitées pour le regard des armes, à laquelle visite assisteront les presidens et conseillers, deux par jurade, avec les jurats, 19 octobre 1562. La Cour est informée du desastre arrivé à Ste Foy, où le capitaine de Razet et autres ont été tués, qu’à Montguion il y a eu plus de huit cens hommes armés, delibère pour tenir cette ville et le pays circonvoisin en assurance, que 12 conseillers d’icelle auront chacun cent hommes en 12 quartiers de cette ville, 10 decembre 1562.. La Cour delibere pour pourvoir de garnison les villes de Libourne, Bourg, Blaye, St Macaire, Tallemont, Langon et Cadillac et eviter la prise d’icelles par les seditieux, 10 decembre 1562.
La Cour est avertie qu’il se fait à Mucidan de grandes assemblées des rebelles et seditieux, 6 & 8 mars 1562.
[1155]La Cour est avertie que les Huguenots voisins de Mucidan portent dans le château, où se fait poudre & boulets, le principal de leurs biens, et que les munitions qu’ils font sont pour secourir les Anglois, s’ils viennent descendre en Guienne, 10 fevrier 1563.
Commission à un president et 5 conseillers pour aller dans la senechaucée de du ressort de la Cour à l’occasion des troubles faits par les Huguenots, 6 juillet 1564.
La Cour fait inhibitions et deffences à ceux de la religion pretendument reformée de chanter les psaumes es lieux publics, rues ni boutiques ouvertes, et de travailler les jours de fêtes et dimanches, 22 juin 1565.
Les gens du roy et jurats remontrent à la Cour qu’il s’est fait un prêche à Blanquefort où s’est trouvé plus de douze mille personnes, venus les uns à pied, d’autres à cheval, et les autres sur des charettes, 27 may 1566.
f° 393 r° (registres du Parlement)
La Cour ordonne que les biens meubles et immeubles de ceux de la religion pretendument reformée qui se sont absentés seront saisis, pour après l’inquisition faite, [su------][1156] porté les armes contre l’autorité du roy, etre procédé à la confiscation et ventes desdits meubles, 24 septembre 1568. La Cour ordonne de mettre à location les maisons de ceux de la r. p. r. qui n’ont payé leur cotisation de 30.000 ecus d’emprunt et qui ont soustrait les imeubles d’icelle, 11 octobre 1568.
Les habitans de la r. p. r. se sont emparés d’eux-mêmes de la ville et château de Tallemont qu’ils detiennent pour ceux de leur secte, 23 septembre 1568.
La Cour ordonne à tous ceux de ladite secte ensemble aux femmes et familles de ceux qui ont pris et porté les armes contre le roy de vuider la ville de Bordeaux pour tout le jour, à peine de la hart, 23 janvier 1570.
Declaration du roy qui permet à tous gentilshommes et autres quelconques de la r. p. r. de vivre et demeurer avec leurs femmes, enfans et familles en leurs maisons, sous la protection de sa majesté, 4 septembre 1572 (11 jours après la St Barthelemy)
Declaration du roy qui enjoint aux officiers de justice et finance etant de la nouvelle religion de se deporter de l’exercice de leurs offices, et que ceux qui voudront les resigner aux personnes catholiques, se retireront vers sa majesté qui y pourvoira favorablement, 16 octobre 1572. La Cour est avertie que les huguenots sous le commandement de mr de Rostaing devoient faire incessament une entreprise contre les chateaux de Bordeaux, 6 avril 1573.
Meurtre commis près Clairac en Agenois en la personne du sgr de Mondocet, commissaire deputé pour le roy pour l’execution du dernier edit de pacification. Le Parlement ordonne au senechal d’Agenois d’en informer diligemment, 10 avril 1573.
Les prisonniers huguenots faits par le sgr de Montferand gouverneur de Bordeaux au lieu de Puch, retenus dans le château de Blanquefort, se rendent maitres dudit château et tuent les soldats catholiques qui les gardoient, la Cour decrete de prise de corps le sgr de La Plane gouverneur, à qui en etoit confié la garde, 12 juin 1573.
L’archeveque de Bordeaux et 3 conseillers de la Cour nommés pour verifier un emplacement au prieuré de St Antoine pour la sepulture des Huguenots, 14 aout 1576.
La Cour est avertie que les Huguenots faisoient des entreprises sur la ville de Bordeaux et le château Trompette, qu’ils etoient plusieurs compagnies assemblées à 6 et 7 lieues de cette ville, et que le capitaine Favars, leur chef, etoit à Langon, 26 decembre 1578.
La Cour suspend l’execution d’un edit du roy en leur faveur, jusqu’à ce qu’ils ayent remis la liberté de la religion catholique dans les places qu’ils tenoient, 9 juillet 1596.
f° 393 v°
L’Edit de Nantes est presenté à la Cour pour la verification et publication d’icelui. Elle delibere de faire des remontrances au roy, 5 juillet, 22, 23, 24, 26 et 30 août 1599. La Cour arrête que l’Edit de Nantes sera vérifié du très exprès et reiteratif commandement de Sa Majesté, 7 fevrier 1600.
Edit du roy en faveur des Huguenots, par lequel S. M. creoit pour servir à la Chambre de l’Edit, un president, six conseillers, un avocat, un procureur general et deux huissiers, 22 juillet 1600.
Mrs de Boisire et de La Cheze, envoyés de la part du roy pour l’execution de l’Edit de Nantes, viennent saluer la Cour, 23 decembre 1611.
Lettres patentes portant confirmation de l’Edit de Nantes, 5 fevrier 1613.
Lettres de declaration de paix accordées aux Huguenots, 26 novembre 1622.
Lettres patentes du roy pour que les Huguenots se mettent en leurs devoirs, et posent les armes bas, pour obtenir la clemence de Sa Majesté, 26 fevrier 1629.
La Cour fait inhibition et deffense de travailler les jours de fête et dimanches commendé par l’eglise, et aux ministres de faire des predications, ni chanter publiquement des psaumes, en autres lieux que ceux ordonnés, 6 avril et 27 juin 1629.
Lettres patentes portant que les gens de la religion prétendument réformée (r. p. r.) jouiront et auront l’exercice libre et ancien de ladite religion, 21 aout 1643.
A la persuasion de quelques Jesuites environ quatre cens etudians en leur collegese transportent dehors la porte Ste Eulalie pour demolir la muraille du cimetiere desdits Huguenots, 27 mars 1648.
Lettres patentes qui ordonnent que l’Edit de Nantes et autres edits arretés et relemens y enoncés seront gardés et observés, 6, 7 septembre 1656.
Declaration contre les huguenots relaps, 10 may et 12 juin 1663.
Edit du roy pour lequel Sa majesté ajoute de nouvelles peines contre les ministres, lesquels recevront à l’avenir aucun catholique à faire profession de la r. p. r., 26 avril 1683.
Declaration du roy portant faculté aux catholiques d’entrer dans les temples de ceux de la r. p. r. pour y entendre leurs prêches afin de les refuter si besoin est, 13 juillet 1683.
Declaration du roy portant que les enfans de 14 ans et au-dessus, dont les peres auront abjuré la r. p. r. seront élevés à la religion catholique, 3 aout 1683.
Declaration portant les peines auxquelles les huguenots doivent etre condamnés lorsqu’ils feront des assemblées, 29 juillet 1684. Autre portant qu’ils ne pourront tenir leurs consistoires qu’une fois en 15 jours, en presence d’un juge royal, 19 janvier 1685.
f° 394 r°
Declaration du roy portant l’interdiction de l’exercice de la religion pretendument reformée durant [------][1157] des temples, où il aura été fait des mariages entre personnes catholiques et ceux de leur secte, et fait des preches seditieux, 14 juillet 1685.
Declaration du roy contre lesdits huguenots qui sont sortis du royaume sans permission, 26 octobre 1685.
Declaration du roy portant deffence de vendre ou aliener leurs bien, 27 avril 1763.
Commission donnée à un huissier par la Cour, pour informer de ce que aucuns particuliers de la ville de Bordeaux s’en etoient allés à Genève, et pour se transporter à Libourne et à Guitres pour le meme sujet, 4 avril 1554.
[1158]Mr le president Goyet de la Ferriere remontre à la Cour qu’il a reçu lettres patentes du roy, pour etablir de concert avec mr l’archeveque de Bordeaux et autres commissaires un college de Jesuites en la ville de Bordeaux et leur accorder et donner lieu pour ce faire, 10 mars 1572. Lettres patentes en leur faveur concernant le prieuré de St Jacques et le college des Jesuites, 9 janvier 1574.
[1159]Les Jesuites sont chassés de France, le Parlement ecrit en leur faveur, 9 juillet 1598. La Cour reçoit les lettres de cachet pour les chasser de son ressort, 17 juillet 1598 (il ya 9 juillet – Leydet).
Lettres patentes portant confirmation d’un etablissement de deux Jesuites dans la ville de Sarlat, 7 may 1731.
La Cour ordonne que dans 3 jours, les supérieurs des 3 maisons de Bordeaux seront tenus chacun de remettre au greffe civil de la Cour un exemplaire de leurs constitutions, notamment de la derniere edition faite en 1757à [Pr--gues] [1160], ayant pour titre : Institutum Societatis Jesu, 8 mars 1762. La Cour ordonne que les gens du roy prendront communication au greffe des constitutions des soydisants Jesuites et en rendront compte à la Cour, 12 mars 1762. La Cour arrete que par mrs Marboutin, Baritaut, Guionnet, Malromé, La Montagne de Bacaan, Feger et Barbeguieres conseillers au Parlement, il sera incessamment procedé à l’examen des differents points de doctrine et de morale repandus dans differents ouvrages que les soydisants Jesuites ont publié pour en rendre compte à la dite Cour, 12 mars 1762.
La Cour arrete qu’avant (de) proceder à l’enregistrement de l’edit à elle adressé avec une lettre du roy, que par les commissaires nommés pour examiner la doctrine et la morale des soydisants Jesuites, il sera pareillement fait examen du contenu audit edit, 24 mars 1762. Les commissaires rendent compte de leur examen à la Cour, 21, 23, 28 avril 1762, 14, 26 may et 3 decembre 1762.
f° 394 v°
La Cour ecrit au Parlement de Paris pour lui demander un exemplaire duement collationné du recueil imprimé des affections dangereuses et pernicieuses en tout genre que les soydisants Jesuites ont dans tous les temps et perseveremennt soutenues et enseignées et publiées dans leurs livres, avec l’approbation de leurs supérieurs et generaux, 23 avril 1762. Reponse du Parlement de Paris en envoyant l’exemplaire demandé par le Parlement de Bordeaux, 13 may 1762. La Cour rend un arrêt au sujet des ex-Jesuites qui au mepris de celui rendu 26 may dernier, portoient l’habit de Jesuites, 9 mars 1763. Lettres patentes concernant l’administration d’une portion des biens des ci-devant Jesuites, 15 avril 1763. Lettres patentes concernant les revenus des Jesuites, 10 août 1763. Autres concernant les revenus des benefices reçus aux etablissements des Jesuites, 8 fevrier et 13 avril 1764. La Cour arrete qu’il sera demandé au Parlement de Paris le procès-verbal des assertions par lui fait, concernant l’instruit des cy-devant soydisants Jesuites, pour completter le premier procès verbal dejà envoyé en la Cour, 23 may 1764.
Edit du royconcernant les cy-devant Jesuites, 14 decembre 1764. Des Jesuites presentent differentes requetes pour obtenir des provisions, 2 juillet 1763. Exercent le ministere dans les eglises de Bordeaux, sans qu’aucun d’eux eut fait le serment porté par les arrets de la Cour, 4 avril 1764. La Cour permet au procureur general du roy d’informer devant l’avocat general d’Agen, contre quelques particuliers de ladite ville qui avoient reçu et recelé chez eux lors de l’expulsion des Jesuites des effets appartenants au college de ladite ville, 27 avril 1763.
Instruction pastorale au clergé regulier et seculier au diocese de Sarlat par le sieur eveque de Sarlat (mr de Montesquiou) imprimé etc. La Cour en a ordonné la suppression et l’a condamné au feu, 19 fevrier 1766.
Trois balles de livres reprouvés chez Boulanger imprimeur à Bordeaux, condamnées à etre brulées, par figure pour crime d’heresie en la place de l’Ombriere, 22 septembre 1558.
Joueurs de violon sont obligés de venir jouer dans la salle du Palais la veille et jour de la St Yves et, y ayant manqué quoique avertis, condamnés par la Cour en chacun 10# d’amande, et en outre un constitué en person., 28 may 1720.
Incendie du senechal de Guienne. La Cour nomme les commissaires pour en infomer, 22 novembre 1625.
La Cour fait dresser procès-verbal de l’incendie arrivé aux poudres du moulin de l’Hotel-de-Ville qui a causé la veille un degat tres considerable aux differents edifices du voisinage, la plupart des prisonniers morts, le college de Guienne et des pp. Jesuites, l’eglise de St Eloi, celle du [------][1161] des Carmes, et plusieurs autres, ont été beaucoup ruinés, grand nombre de maisons rompues et ceux qui les habitoient accablés sous les ruines, 14 decembre 1657. La cause en resta inconnue.
f° 395 r°
[1162]L’incendie arrivé au Palais la nuit du 31 janvier dernier qui a [con----------][1163] salle de l’audiance, la chambre du conseil, la Tournelle, et les registres [-----][1164] au dessus, 8 fevrier 1704.
Permis (par la Cour) d’informer contre le procureur general à raison d’injures dites sur le compte d’un president à mortier, 16 novembre 1569.
Peste à Bordeaux … 16 juillet 1546.
Intendans (par le roy) ou commissaires departis dans la generalité de Guienne, le sr d’Aulry presente ses lettres, 1er avril 1623 ; Abel de Sevian maitre des requêtes … 3 juillet 1626. ; le sieur de Lauzun … le sieur Hotman intendant, vient au Palais à son arrivée, 20 novembre 1658 ; declare au Parlement qu’il renonce à tout ce qui peut blesser son authorité, 29 novembre 1658 ; … Lejay intendant de Guienne … 21 juin 1663 ; Pellot … 22 … 1666 …. 14 juillet 1668, 3 ami 1669 … De Courson … 5 avril 1715.
Intendants fournis par leprocureur general sur le propos tenu en chaire sur la preference à donner à la famille des Bourbons sur celle des Valois, 7 mars 1758.
[1165]Ecrit du roy portant reduction des interests de l’argent à rente constituée au denier vingt-cinq, 19 juillet 1766.
Invitation faite à la compagnie d’assister à la lege du premier president Belcier, 31 decembre 1544.
Declaration du roy par laquelle Sa Majesté confirme dans la possession et jouissance droits de peche, peages, passage, sur les rivieres navigables de son royaume. Les proprietaires qui rapporteront des titres faits avec les rois ses predecesseurs avant l’année 1566, 29 mai 1683.
Juges de seigneurs peuvent etre destitués à volonté, lettres patentes à ce sujet, 9 juin 1544.
[1166]Juge-mage de Perigueux avoit été conseiller au Parlement, 3 juin 1556.
Juges et consuls (de la Bourse) etablis, 14 janvier 1563.
Le roy se reserve en cas de vacation du maire de Bordeaux d’y nommer, lettres patentes, 11 avril 1453.
[1167]La Cour enjoint aux jurats qu’incontinent ils ayent à faire et parfaire le college commencée de Bordeaux (college de Guienne) à peine de 500#, 26 août 1533 ; leur enjoint de fournir aux Florentins qui ont fait l’essay pour faire soyes en la ville de Bordeaux, maisons, moulins et autres choses requises, 5 août 1544 ; leur ordonne d’empecher les assemblées, et qu’aucunes personnes ne songeront de parler des affaires du roy et du royaume, 1er juillet 1553 ; leur ordonne que pour obvier aux inconveniens qui pourroient advenir à l’occasion d’un certain quidam ayant grande barbe et longs cheveux qui se dit etre (Jean l’Evangeliste), lequel s’ingere de prêcher au peuple qui s’assemble en grande multitude pour
f° 395 v°
[1168]l’ouir, detenu prisonnier à la Conciergerie, qu’icelui quidam sera tonsé et rasé et ensuite conduit le long de la riviere de Guionne, hors du ressort de la Cour, 8 juillet 1558.
[1169]Les jurats viennent au Palais au nom de la ville remercier le Parlement de son retour à Bordeaux, 21 janvier 1555 ; viennent porter plainte au Parlement d’une comedie jouée au college de Guienne, 5 mars 1556.
Peste à Agen … 26 mars 1556, à Toulouse et en Agenois … 5 juillet 1557.
[1170]Lettre du roy aux jurats, attendu le mecontentement que Sa Majesté avoit des avocats ; ordonne de nommer le sr Gruer Montaud avocat, juge et president des traites pour jurat, 2 août 1751.
[1171]Justice ambulante à envoyer à Bordeaux tous les ans ou tous les deux ans ; selon l’exigence des cas, un president et quatre conseillers du Parlement de Paris, qui appelleront avec eux des notables hommes du pays ; lettres patentes du roy Charles VII, 11 avril 1453.
Apres le decès de Charles IX, le duc d’Alençon, le roy de Navarre, le cardinal de Bourbon et autres princes du sang et sgrs du conseil privé et même les deputés de la cour du Parlement de Paris, supplient laa reine mere du roy d’etre regente en France en attendant que le legitime successeur dudit sgr soit de retour de Pologne, 21 juin 1574.
[1172]Lettre du roy au Parlement, pour le president et conseillers, commissaires deputés, pour se transporter à Bergerac, Ste Foye et autres lieux à l’occasion des Lutheriens, 8 juin 1545.
Autre lettre du roy à l’occasion du sr de Merville frere du sr des Cars pour commander à Bordeaux, en l’ansence du prince de Navarre, 5 juillet 1564 ; autre pour assister le 15 août en corps et en robes rouges à la procession et ceremonie qui se fera à St André, à l’occasion du renouvellement du vœu fait par Louis XIII en mettant son royaume sous la protection de la très Ste Vierge, 6 août 1738.
[1173]Lettres patentes de Louis XI données à Chinon, portant creation du Parlement de Bordeaux, 12 juin 1462. La publication de la creation du Parlement de Bordeaux fut faite à l’audiance, le 12 novembre 1462 ; nomination des premiers officiers du parlement, Me Jean Toudet (Toudert) fait premier president, 12 novembre 1462.
Lettres patentes portant confirmation d’attribution de ressort du senechal de Saintonge, pays du Bas et Haut Limousin, que semblablement celui du pays de Quercy, les Lannes, des sieges d’Agen et de Condomois, au Parlement de Bordeaux, 6 decembre et 7 fevrier 1462 (v. st.).
[1174]Autres qui ordonnent que les pays et senechaussées de Saintonge, gouvernement de La Rochelle, Angoumois, Limousin, Perigord, Quercy, en deça la Dordogne, l’Agenois, les Lannes,
f° 396 r°
et Bazadois ressortiroient au Parlement de Bordeaux, 26 mars 1463 [------][1175] portant retablissement du senechal du Bas-Limousin dans les villes de [----][1176] et Uzerches, qui se tenoit precedemment dans la ville de Tulle, aout 1463.
[1177]Lettres patentes portant donation ce capitaine de la ville et château de Bergerac en faveur du sgr Jean de La Rochefoucault, 12 janvier 1467 ; autres lettres patentes portant donation de l’office de senechal du pays et comté de Périgord en faveur du seigneur Jean de La Rochefoucault, 13 janvier 1467 (v. st.) ; autres lettres patentes qui retablissent le Parlement à Bordeaux, seant alors à Poitiers, 1er juin 1472. Autres portant nomination des offices de senechal des trois senechaussées de Guienne, Bazadois et des Lannes en faveur d’Odet d’Aydie ecuyer et sgr de Lescun, 16 decembre 1472. Autres portant attribution de la senechaussée d’Armagnac au Parlement de Bordeaux, 25 avril 1474. Autres portant attribution de la senechaucée du Quercy au Parlement de Bordeaux, 24 mars 1474 (confirmation de ce Parlement, may 1514).
[1178]Lettres patentes qui ordonnent que le concile de Milan sera publié, 16 juin 1512
Lettres patentes qui ordonnent que Me Jean de Selve vice-chancellier de Milan, jouissent des gages de premier president du Parlement de Bordeaux quoiqu’absent et servant à Milan, 28 decembre 1515. [1179]Autres portant evocation des differents mus entre le Parlement de Bordeaux et le sr d’Esparrois lieutenant general pour le roy en Guienne, à l’occasion des fermiers et offices de jurade, 5 août 1516. [1180]Convocation d’une chambre criminelle au Parlement composée d’un president et huit conseillers tous laïcs, may 1519.
Lettres patentes pour l’echange de Sedan contre le duché d’Albret, 30 aout 1653.
[1181]Lettres de jussion pour recevoir le president de Rouffignac en la place de president qu’occupoit le president Benoit l’Age baton., 14 decembre 1555.
[1182]Lettre du Parlement de Bordeaux au lieutenant pour le roy à l’occasion des assemblées de gens de guerre et de provision d’armes qu’on faisoit à Mucidan, 10 fevrier 1563.
[1183]Charles de Concis chevalier sgr de Burie presente ses lettres de lieutenant general pour le roy en Guienne en l’absence du roi de Navarre, 30 mars 1544 (Burie enterré / ses obsèques à Bordeaux 15 juin 1565).Le sr de Monench (celui qui fut tué en 1548) pourvu dudit etat presente ses lettres à la Cour, 1er juillet 1547. Le comte de Lud (enterré à Bordeaux 1er septembre 1557), lui succede, 11 avril 1549.
Le sr Antoine de Noailles (obseques 12 mars 1562), 21 aout 1551 (Desparrois en 1516 … le sgr d’Estissac .. 8 mars 1520). Le sgr de Burge est pourvu dudit etat par le roy, 28 fevrier 1557. Le sgr des Cars est pourvu dudit etat en l’absence du roy de Navarre et du sgr de Termes, vient à la Cour, 9 mars 1559. Le sgr des Cars … vient au Palais. [1184]La Cour lui communique une lettre du sgr de Montreal capitaine à Bergerac qui l’avertit que les Lutheriens sont en troupes, armés d’arquebuses et pistolets, faisant de grands excès, 11 mars 1559. Le sgr de Burie pourvu dudit etat est reçu en la Cour, 7 septembre 1560. Le sgr des Cars pourvu dudit etat, ses lettres sont enregistrées, 23 sept. 1561. Le marquis de Villars pourvu dudit etat presente ses lettres le 20 novembre 1570[1185].
f° 396 v°
Le sr marquis de Villars (lieutenant general etc.) vient à la cour et dit avoir reçu des nouvelles du Quercy, qu’en ce quartier l’on craint fort que ceux de la religion pretendument reformée (r. p. r.) ne prennent les armes contre l’autorité du roy depuis que le vicomte de Gourdon est entré à Montauban, 3 septembre 1572. Le sgr de La Valette est pourvu de l’etat de lieutenant general … 17 fevrier 1573 (meurt en 1575).
Le sgr de Biron, purvu dudit etat, presente ses lettres à la Cour, 8 août 1597. Le marechal d’Ornano, pourvu dudit etat, 18 may 1600. Le sgr de Roquelaure pourvu, etc., arrive le 26 may 1611. Le sgr de Themines pourvu etc., ses lettres enregistrées, 17 fevrier 1622.
Le sgr de Roquelaure vient representer à la Cour l’insulte faite à son epouse etans à la devotion de 10 heures en l’eglise des Carmes par l’archeveque de Bordeaux, prenant pretexte de ce qu’elle n’étoit pas voilée, la fit ignominieusement chasser hors de ladite eglise, ce qui fut un grand scandale au peuple, 5 fevrier 1613.
Enregistrement des lettres de lieutenant general en Guienne en faveur du prince de Condé, 11 may 1622.
Le marechal de Themines vient saluer la Cour et dire qu’il part pour aller en Quercy remedier aux seditions qui y sont survenues, 20 may 1624. Le sgr de Themines de St Luc marechal de France pourvu dudit etat, ses lettres sont enregistrées, 2 decembre 1627. Mr le marquis de Sourdis est pourvu dudit etat en la sceance de mr le prince de Condé, 26 may 1640. Mr de Scumberg pourvu …, enregist. 4 may 1641. Mr le marechal de Themines de St Luc continue à etre pourvu, 1643, … 1650… mr le comte d’Estrade pourvu, enregist. 5 juillet 1654, est en meme temps maire de Bordeaux, 1655. Le sr duc d’epernon pourvu etc., enregistré 20 may 1660. Le marechal duc de Berwick pourvu … pour commander en l’absence du comte d’Eu gouverneur, enregist. 5 et 6 août 1716. Mr d’Asfeld pourvu etc., enregist. 9 juin 1719. Mr le marquis de Bonnelle mestre de camp, etc., pourvu pour la Basse Guienne, enregist. 11 may 1726. Mr de Gelas vicomte de Lautrec pourvu etc., pour la Haute-Guienne, enregist. 7 may 1717.
[1186]Lettres de provision de lieutenant general pour le roy des provinces de Saintonge et Angoumois en faveur de mr d’Aubeterre, comte de Jonzac, 21 janvier 1728.
Lettres de lieutenant du roy au departement du Haut et Bas Limousin en faveur du vicomte de Dognon, 1er decembre 1731. Lettres pour ledit etat du Haut et Bas Limousin en faveur de Louis-François de Perusse, comte des Cars, 16 mars 1759.
Lieutenant criminel de Brive renvoyé pour cause d’ignorance, 6 mars 1553 ; réexaminé 7 mars 1553.
[1187]Liste des officiers composant la cour des Aydes de Perigueux dont on a formé la chambre des requêtes du Palais, 3 decembre 1557.
Arrêt de la Cour qui juge qu’il est dû des lots et ventes sur la couppe des bois eparts, 28 juillet 1742.
[1188]La Cour enjoint au procureur general (de) faire informer et administrer temoins contre les Lutheriens qu’il a dit etre en cette ville, 11 may 1540.
f° 397 r° (registres du Parlement)
[1189]Lettre missive du roy à mr le president de La Chassagne et [conf-------------][1190] la Cour commissaires députés du Parlement pour se transporter à Bergerac, Ste Foy et autres lieux à l’occasion des Luthériens, par lesquelles sa Majesté leur commande de faire rigoureuse justice et punition des coupables, qu’elle puisse servir de terreur et exemple à tous les autres sujets, 8 juin 1545.
[1191]Me Geoffroy de Pompadour conseiller au Parlement de Bordeaux et maitre des requetes à voix deliberative aux procès et tient le sceau de la chancellerie en vertu de lettres patentes, 4 may 1548. Le même comme maitre des requetes de l’hotel du roy a été installé et tenu le 1er lieu au rang des conseillers laïcs, 7 may 1548.
Le marechal de Biron remontre au Parlement de la part du roy et de la reine qu’il y a plusieurs parroisses du ressort dans lesquelles il ne se faisoit aucun exercice de la religion catholique, et qu’il etoit necessaire d’y remedier, 17 juin 1579. Ce marechal, marchant à la procession (du St Sacrement), marche entre le 1er president et le second, portant son baton et son cierge, 18 juin 1579 …. Dit la Cour qu’il avoit été averti de certaines assemblées de gens de guerre et enrollement qui se faisoient, malgré l’edit de pacification dont le roy lui avoit commandé execution, et que le sgr de Duras en etoit le chef, 21 août 1579.
[1192]Le marechal de Matignon vient au Palais, après avoir levé le siege de Blaye ; differend qu’il a avec la Cour, 232 25, 29 juillet 1593 ; meurt dans la parroisse de Lamarque en Medoc, 27 juillet 1597.
[1193]La Cour reçoit lettre du roy portant avis que le sgr duc de Biron avoit été arrêté avec le comte d’Auvergne, 17 juin 1602, et une autre du roy qui l’instruit de l’arret de condamnation à mort envers ce marechal, avec copie dudit arrêt, 9 août 1602.
[1194]Excès, meurtres et pillages commis dans la ville de Bordeaux ; par ce triste evenement, mrs de Guilloche et de Sevin conseillers en la Cour furent tués et plusieurs habitans de la ville, 4 septembre 1572.
Lettres patentes confirmatives d’un echange entre les missionnaires de Perigueux et le baron de La Valette, 30 juin 1759.
[1195]Lettres patentes sur un decret de l’eveque de Sarlat portant suppression d’un canonicat du chapitre de Montpasier, à la charge par le chapitre de fournir un 2e vicaire à la parroisse de Caap-Drot, 11 août 1753.
[1196]La Cour informée des assemblées illicites qui se font à Montjarre, chatellenie de Montravel, en nombre de 600 et quelques, voir 1.000 personnes et qu’un pretre nommé me Claude Rochier à été fiancé avec une fille [---------][1197] Bonnemaison, 30 octobre 1560.
f° 397 v°
Mort du premier president Belcier, 31 novembre 1544 ; de mr Delage, 1er president, 1er juillet 1555 (jour des obseques) ; du marechal de Matignon (17 juillet 1597 ; de mr le 1er president Leberthon, 11 août 1766 ; mort de Louis XIV, 11 septembre 1715 (Louis XIV est mort le 1er septembre, ainsi ces dattes ne sont que celles su registre où il est fait mention de ces morts).
Chambre de l’edit etablie à Nerac, 24 novembre 1600 ; elle commence sa seance et mr le president Nemond fait l’ouverture, 29 mars 1601.
On fait les obseques de mr Geoffroy de La Chassagne president à mortier le 19 may 1565 ; obseques du sr Jean de Calvimont conseiller au Parlement, 12 mars 1562 ; obseques du sieur Raymond Eyquem de Montaigne[1198] conseiller au Parlement, 4 juin 1563 (etoit peut-etre père, ou le frere de Michel, vide Leydet) ; obseques du sieur de La Bastie[1199], conseiller au Parlement, 21 août 1563 (il y a peut-être La Boëtie. Ces extraits sont remplis de fautes d’ecriture. Comparez la lettre de Montaigne sur la mort de son ami La Boëtie etc. – Leydet) ; obseques du sieur Amelin[1200], conseiller au Parlement, mort 14 juillet 1561, enterré aux Carmes de Bordeaux ; du sieur François de Fayard, 5 septembre 1570 ; du sieur Charles de Malvin conseiller au Parlement, 2 janvier 1581 ; du sr Florimond de Raymond[1201] conseiller au Parlement, 17 novembre 1601 ; du sieur Joseph de Montaigne conseiller etc., 4 octobre 1627 ; de la femme du sr de Sallegourde conseiller, 13 août 1647, de Gilles de Noailles eveque de Dax conseiller au Parlement depuis 47 ans, 9 septembre 1597 etc.
Offices du Parlement de Bordeaux supprimés, retablis par edit, 3 avril 1544.
L’archeveque de Bordeaux offre au Parlement d’employer tous les revenus de son archeveché pour la punition de ceux qui suivent la secte des Lutheriens qui sont dans son diocese, 28 juillet 1543.
Lettres patentes concernant la pacification des troubles avenus dans ce royaume pour le fait de la religion, ensemble les lettres missives du roy et de la reine pour l’enregistrement et la publication desdites lettres, 10 avril 1563.
Edit de pacification et de paix et lettres presentées à la Cour par d’Amours valet de chambre du roy … 23 aout 1570 … edit de pacification envoyé par le roy et presenté par un gentilhomme convoyé exprès, lequel a été lu et publié par tous les cantons de la ville, 26, 28, 29 may 1576. Lettre missive de la reine mere du roy contenant amendement, de le publier derechef l’edit de pacification, aux fins d’execution d’icelluy, 28 octobre 1578.
Le marechal de Biron vient à la Cour remontrer que Monsieur frere du roy lui avoit envoyé par un gentilhomme dans un paquet les articles de la paix et lettres pour la Cour, aux fins de les faire publier, ce quel a fait, et en a ecrit à Monsieur, 9 janvier 1581.
La Cour delibere sur les articles de l’edit da paix, donnés à Blois, et en consequence fait une deputation de 3 commissaires[1202] de la dite Cour pour aller faire humble remontrance au roy, 4 et 18 juillet 1616.
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La Cour enregistre la declaration de la paix envoyée par le roy et [------------][1203] traité de Loudun par les deputés de sa Majesté, 9 may 1616. Lettres patentes par [--------][1204] sa Majesté, accorde la paix, en consequence la Cour fait publier et assiste au Te Deum en actions de graces, 17 août 1620. La Cour enregistre et publie les lettres de declaration de paix accordée à ceux de la r. p. R., 26 novembre 1622.
En consideration de la paix accordée en cette ville par le roy, le changement de gouverneur par la revocation du duc d’Epernon, et la nomination en sa place de mr le prince de Condé, la Cour assiste en corps à St André, où est celebrée une messe haute, 21 juin 1651.
Publication de la paix entre la France et l’Angleterre etc., 14, 26, 27, 28 juin 1713. Publication de la paix de Rastad, 12 may 1714 ; d’Utrech, 27 juillet 1714 ; de la paix 18, 20 et 21 juin 1739, de la paix entre la France, l’Angleterre, la Hol. et la reine de Hongrie, 16 mars 1749 ; de la paix signée le 10 fevrier 1763 entre la France, le roy d’Espagne, le roy d’Angleterre et le roy du Portugal, 29 juin 1763.
[1205]Pour eviter que pareils excès et meurtres commis dans la ville de Paris n’adviennent en la ville de Bordeaux, la Cour fait des representations au sr de Montferrand gouverneur d’icelle et jurats, et ordonne qu’il sera mis six gentilshommes avec 150 soldats pour faire la garde en ladite ville, pour le service du roy, 30 aout 1572.
Arreté du Parlement, qu’en consequence du danger de la peste, [1206] la Cour se rendra dans 8 jours à Libourne, et que dans ce lieu les meilleurs logis seront donnés aux plus anciens, en gardant l’ordre de la reception, 29 avril 1528. Arreté du Parlement etant à St Emilion, qui prive les officiers absens de leurs gages, 12 novembre 1528. Arreté que le lendemain de la St Thomas, le Parlement sera à Bordeaux, 12 novembre 1528[1207]. La Cour ordonne, qu’attendu le danger de peste qui est à Bordeaux, le Parlement ira seoir en la ville de Libourne, le 2 aout prochain, 13 juillet 1546. Lettres patentes qui retablissent les officiers de Parlement de Bordeaux, et ordonnent que, dès la commencement de janvier, ils s’assemblent et tiennent la Cour comme auparavant la suspension, et que les commissaires ordonnés durant ladite suspension se retireront chacun ez cours dont ils sont, 4 janvier 1549. 8 janvier 1549, le Parlement etant au Palais [-------][1208] les Chambres.
[1209]Le Parlement envoye vers le roy deux conseillers et un des gens du roy pour informer sa Majesté des moyens et raysons qui ont mus la Cour de differer la publication de l’edit d’erection des sieges presidiaux en dernier ressort, 8 avril ( ?) 1551.
La Cour enjoint à Pierre Couseau huissier d’icelle, de se transporter à Libourne faire
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les logis pour mrs du Parlement selon leur ordre d’antiquité et ecrit au maire et jurats en consequence, 4 septembre 1555. Des deputés sont envoyés à Bordeaux pour scavoir si la ville etoit en etat de recevoir le Parlement, 7 janvier 1555 (v. st.).
Il est question d’etablir un Parlement à Clermont en Auvergne, auquel on donneroit le Haut et Bas Limousin, 12 juillet 1558.
Le roy ecrit au Parlement et lui marque sa satisfaction de ce que la Cour a observé pour arreter les excès qui se commettoient en la ville de Montsegur et pour punir les heretiques, 22 fevrier 1559.
Tout le Parlement assigné en la personne du 1er president par un particulier pour sommes qu’il avoit payées par ordonnance de la Cour, 3 juillet 1565.
En consequence de l’avis que le Parlement a eu que le prince de Condé apres avoir pris Angouleme a deliberé s’en venir à Bergerac ou à Blaye prendre divers arrangements pour pourvoir aux necessités de la ville et service du roy, 16 octobre 1568.
A la rentrée du Parlement fut publié un arrêt portant deffence sur peine de la vie d’exercer dans la ville ni dans le ressort, d’autre religion que la catholique apostolique romaine, 12 novembre 1592.
Different entre les premiers presidents des parlements de Bordeaux et de Grenoble à l’assemblée des notables convoquée par le roy, à l’occasion du 3e rang, 11 may 1627.
Arret qui deffend aux officiers du Parlement les bals, mascarades et autres divertissements, 5 fevrier 1627. …. Parlement transferé à Agenpar lettres du roy et de la reine mere regente, 3 may 1653. Se rend d’Agen à La Reole, pour continuer sa seance, attendu le [malc----tag.] [1210] dans Agen, 11, 18, 19 et 30 juillet 1653. Et y fait transporter toutes les tapisseries servant dans le palais de l’Ombriere, 1er decembre 1653. Rappelé à Bordeaux de La Reole par lettres patentes rapportées dans les registres, 1er decembre 1654. Le 2 decembre Te Deum à St André pour cette grace (1654)…. Quitte sa seance à Marmande à cause des maladies, 31 mars 1677. Declaration du roy qui le transfere de Marmande à La Reole, 12 may 1678, où il commence sa seance au couvent des Cordeliers, 20 may 1678. Lorsque le parlement ecrit au 1er president, il le qualifie de tres cher frere, 28 juillet 1684. Ce Parlement prend à Bordeaux le logement du senechal après l’incendie, 9 fevrier 1704.
Demelés du Parlement [----][1211], arreté du Parlement de Pau, lettre au roy du 17 may, et l’acte de demission tel qu’il a été adressé à sa Majesté et souscrits par tous mrs presents à la seance, au nombre de 40 à 50, 22 may 1765.
Lettres patentes portant etablissement d’un droit de peage sur la riviere de l’Isle en faveur du marechal duc de Richelieu, 21 novemvre 1757 ; pêches de la riviere de Dordogne retablies, 12 janvier 1513. Lettres patentes qui ordonnent que les peichières qui avoient été demolies sur la riviere de la Dordogne, en execution d’un arret du Parlement de Bordeaux, seront refaites et remises en bon état, 4 decembre 1513. Perdrix valoient 15 sols la piece, 2 janvier 1560.
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La Cour ordonne qu’il sera fait exprès commendement à Me Jacques [-------------][1212] de Perigord, sur peine de 10.000# d’envoyer incontinent et sans delai en ladite [-------------][1213] les procedures par lui faites, 15 janvier 1560.
[1214]La Cour informée que le peuple de la senechaussée de Perigord conduit par un gentilhomme nommé Lamothe-Laforest s’est soulevé et attroupé jusques au nombre de huit à 10.000 hommes armés incendioient les maisons et commettoient plusieurs violences, la dite Cour arrête en consequence.
Lettres patentes en faveur du sr marquis de Lauriere de la charge de gouverneur et grand senechal de Perigord, au lieu du feu sr de Bourdeilles, 1er fevrier 1678. Lettres patentes du roy en faveur du sieur marquis de Lauriere de la charge de senechal de Perigord, 4 may 1684.
Les commissaires deputés par le roy sur le fait des magazins de sel de la gabelle s’etant transportés à Perigueux, rebellion leur est faite à l’occasion de leur commission, 14 juillet 1545. Information en est faite, 14 juillet 1545.
L’eveque de Perigueux fait remontrer à la Cour qu’en plusieurs lieux du Perigord, on a pillé les eglises, demoli les autels, brisé les images, brulé des livres tellement qu’on n’y peut plus dire la messe, et que si on vouloit le faire, il y auroit danger de sa vie, 13 juin 1561.
Le roy de Navarre ecrit à la Cour de Parlement, et lui mande que la ville de Perigueux a été surprise, et qu’il est necessaire d’en informer, 30 juilet 1581.
La Cour enregistre les lettres patentes en faveur du petit seminaire de Perigueux, 2 may 1730. Lettres patentes portant confirmation d’union du prieuré de St Medard de Gurson à ce petit seminaire, 14 aout 1750.
Les officiers du senechal, en consequence des ordres de la Cour de Parlement viennent au Palais. Mr le premier president leur a fait l’admonition pour avoir requis et prononcé l’enregistrement de la declaration du roy des 10 octobre dernier, sans qu’il leur eut paru qu’elle eut été verifiée et enregistrée en la Cour, 27 fevrier 1756.
La Cour donne arret que le sr Munet principal du college de Perigueux seroit mis en possession de tous les biens des cy-devant Jesuites de Perigueux, 28 mars 1763.
Lettres de sarannation sur les lettres patentes accordées aux consuls et habitans de Perigueux, portant confirmation de leurs privileges, 12 decembre 1765. Lettres patentes ensembles les lettres de sarranation portant reunion au corps municipal de la ville de Perigueux des offices de gouverneur et lieutenant du roy, 31 janvier 1766.
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[1215]Permission accordée aux vingt habitans de Bordeaux bannis par Charles VII ainsi qu’à vingt autres de passer en Angleterre avec tous leurs biens, 9 octobre 1453.
[1216]La Cour ordonne qu’à l’occasion du danger de la peste qui est à Bordeaux, elle ira tenir ses seances à Libourne, le 2 aout prochain, 13 juillet 1546.
La Cour arrete de rester à Libourne jusqu’à Noël, et que si la peste continue ou augmente en la ville de Bordeaux, elle avisera en quelle des villes du ressort elle ira seoir, 13 novembre 1546. Quoiqu’il y eût danger de peste dans Bordeaux, la Cour ne desempare, 2 juillet 1555 ; le danger etant encore plus eminent, la Cour ne desempare, 8 aout 1555 ; mais supprime seulement les audiences, même jour ; delibere qu’attendu le danger de peste qu’il sera ecrit au roy qu’elle a d’avis que sous son bon plaisir, que la chambre des vacations se tienne à Libourne, 2 septembre 1555 ; arrete qu’à cause du danger de peste qui est dans Bordeaux, que pendant sa seance, la porte de la grand’salle du Palais demeurera fermée et qu’il n’y aura d’audiance publique, 20 avril 1556 ; pour meme raison cesse les audiances, et fait commandement à tous etrangers et solliciteurs de vuider la ville, sous peine de la hart, 2 août 1593 ; precautions prises pour la peste, 6 septembre 1564 ; idem 7 janvier 1579. Le mal contagieux fut si considerable qu’il mourut dix-huit mille personnes dans la ville et banlieue, du nombre desquels furent deux jurats et quarante chefs de famille considerables ; l’automne et l’hyver de cette année furent si pluvieux qu’on n’acheva les vendanges qu’après la Tous-Saints et de semer qu’après Mardy-Gras[1217], 17 may 1585. Menaces de peste, 13 et 22 novembre 1599, 18 aout 1606 ; ordonne de faire fermer les colleges, exhorte les vicaires generaux de faire cesser les sermons et etablir des prieres chaque jour aux eglises parroissiales pour implorer la misericorde de Dieu, et fait cesser les audiances tant civiles que criminelles, 3 aout 1629 ; idem 2 juillet 1631 ; brevet du roy pour la conservation des charges des officiers de la Cour qui decederoient pendant la peste, jusqu’au nombre de 30 conseillers outre les presidents, 17 juillet 1631 ; peste se fait sentir à Bordeaux, 1er juillet 1635 ; bureau de santé (pour) maladie contagieuse à Bordeaux ; 24 juillet 1636 ; les audiences cessent, 1er aout 1636 ; peste dans Bordeaux, 1645 ; retablissement d’un bureau de santé, 16 juin 1646 ; maladie contagieuse, 28 juin 1647.
[P-------te] [1218] etablie par lettres patentes pour Bordeaux et banlieue, 3 septembre 1766.
Placard scandaleux exhibé à la Cour concernant St Momolin, 9 aout 1560.
La Cour est informée que la ville de Tonneins a été prise par le vicomte de Turenne, 18 janvier 1576.
Playdoyer d’un avocat et d’un avocat general injurieux à la première des enquêtes, les avocats obligés de se retraiter, l’avocat et le procureur condamnés à l’amende, 30 août 1589.
Plainte des injures dites à un conseiller par un president, 27 novembre 1533 ; voyez 20 juin 1576, contre un conseiller qui en avoit insulté plusieurs, idem 17 juin 1582.
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[1219]La Cour enjoint que nul predicateur ne peut prêcher qu’il n’ait été [exam----------][1220] des gens doctes, 14 novembre 1545. Enjoint au vicaire general de la chambre de Bordeaux (de) donner ordre qu’aucun ne soit admis à prêcher qu’il ne soit examiné, et qu’auparavant il n’ait été enquis sur sa vie et mœurs, 23 novembre 1552. Deffense à toute espece de religieux de laisser prêcher dans leurs couvents autres que ceux qui auront été approuvés par l’eveque, 4 avril 1554. Lettre du roy addressée au Parlement concernant les predications et assemblées illicites, 13 avril 1557. La Cour ordonne qu’il sera informé par deux conseillers d’icelle contre un Augustin prêchant aux Augustins de Bordeaux, qui a tenu plusieurs propos tendant à sedition, 12 mars 1560.
Me Jean Tudert nommé premier president par Louis XI, 12 novembre 1462. Lettres patentes de François Ier qui ordonne que maitre Jean de Selve vice-chancellier de Milan jouisse des gages de premier president du Parlement de Bordeaux, quoique absent et servant à Milan, 28 decembre 1515. Il entre au conseil, 12 novembre 1544.
[1221]Décès de messire François de Belcier premier president, lequel ordonna que son corps seroit porté à Perigueux. La Cour arrete qu’elle iroit comme Cour à la lege[1222] qui se feroit à la maison dudit feu, et de là à la riviere avec le corps, ce qui fut fait le lendemain ; quatre plus anciens portoient le corps, trois presidents qu’on disoient les trois enfans, un huissier etc. La Cour portoit le manteau et un autre huissier le mortier, 31 novembre 1544.
Messire François Delage pourvu par le roy de l’office de 1er president, 31 août 1545, deceda à 10heures du matin le 30 juin 1555. Le lendemain la Cour assista en corps aux honneurs funebres dudit sieur inhumé au couvent de la Petite Observance, 1er juillet 1555.
Messire Jacques Benoit de La Gébaston president au Parlement de Bordeaux est pourvu par le roy de l’office de 1er president, 30 juillet 1555 ; rend compte à la Cour des conversations qu’il a eues avec le roy sur divers sujets, scavoir les heretiques, le domaine, la foule des subsides sur les peuples, les evocations, les dissentions de la compagnie, 21 novembre 1557 ; demande congé et pria la Cour de ne pas s’arreter aux faux bruits qui courent sur son compte, 14 janvier 1557 ; est insulté à la tête de la compagnie par un homme armé dans la chambre d’audience. Cette affaire eut des suites, 20 juillet 1562. Il est recusé par toute la noblesse de
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de Guienne dans l’oppositio, qu’elle forme aux lettres d’abolition des Huguenotes, 16 mars 1562. Il a des démêlés avec le sr de Noailles, 9 fevrier 1562, et avec le sr des Carts lieutenant pour le roy, 9 [--] 1563 ; fait des remontrances à la Cour à l’occasion des excès, violences et meurtres qui se commettent journellement par ceux de la nouvelle religion, contre les pretres, religieux et autres de la religion catholique romaine, 22 decembre 1563 ; en fait aussi sur les contravations à l’edit de pacification dans le ressort, et pour la deposition des armes à la garde du corps de la Cour, ainsi que des evocations obtenues pour plusieurs de la nouvelle religion, 5 juillet 1564 ; il ecrit au roy et à la reine touchant la ligue du sgr de Canduelle (contre lui), 5 août 1566. Il est privé de son office de 1er president par un arrêt du conseil en forme d’edit presenté à la Cour par le sgr baron de la garde commendant des galeres, 14 aout 1570. Le même jour fornit diverses requetes en recusation contre plusieurs de la compagnie devant laquelle étant recusé il soutient qu’il doit etre renvoyé au roy. Le 17 août 1570[1223], messire Louis Goyet de la Ferriere, 4ème president est pourvu par le roy de l’office de 1er president, le 17 aout 1570, au lieu de Jacques Benoit La Gebaston. Celui-ci recuse le procureur general, 26 aout 1570. Il se presente à la Cour, tous les presidens et conseillers lui disent qu’il est le bienvenu pour reprendre et faire les fonctions de son 1er etat, et fait un beau discours, etant assis en la place de 1er president, 12 novembre 1571. Va avec d’autres deputes, commissaires vers la reine mere, et la reine de Navarre qu’ils ont eté saluer à Blaye, 13 septembre 1578. Dit à la Cour qu’il etoit tombé entre ses mains une lettre portant avis d’entreprise sur Bordeaux et le château Trompette, que le vicomte de Turenne avoit pour cet effet envoyé mille ecus au sieur de Montferrand, 26 decembre 1578.
Messire le premier president presid. d’assis est installé, 14 avril 1586. Il fait la relation à la Cour de l’assemblée generale, et dit qu’il avoit eté assis après le 1er president de Paris et Toulouse, ensuite de lui etoient ceux de Rouen, Bretagne et Grenoble, 18 fevrier 1597.
Messire Marie Antoine de Gourgues est pourvu par le roy de l’etat de 1er president, 26 avril 1617.
Le premier president de Savoye (Faber) envoye au parlement de Bordeaux le Code Faber (dont il etoit l’auteur) pour sa bibliotheque, 11 janvier 1620 … (mort en août ou septembre 1628 à La Rochelle).
Messr. Antoine d’Aguesseau pourvu dudit office. Ses provisions sont presentées, le 9 janvier 1631.
Messire Joseph Dubernet (Duvernet) cy-devant premier president du Parlement de Provence est pourvu de l’office de 1er president au Parlement de Bordeaux pour la demission de messire Antoine d’Aguesseau, 15 janvier 1644 … des discussions avec quelques membres etc., 1644 …. Il rompt l’assemblée des chambres, ayant des affaires et pour le roy, 31 mars 1645. Ses differents avec le Parlement pour avoir envoyé de son chef une declaration à quelques senechaux, 4 août 1648. Les mailles sont vendus pour le payement de l’amande à laquel il avoit été condamné à raison de son absence, 23 aout 1649. Prié par le Parlement de quitter la ville, sans quoi il y seroit forcé, 2 octobre 1651.
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Arnaud de Pontacq pourvu de l’office de 1er president, 7 may 1653. Suivant la volonté du roy, la Cour permet à mr de Lavie[1224] premier president du Parlement de Pau de faire les fonctions de sa charge d’avocat general audit Parlement de Bordeaux (qu’il y avoit d’abord) jusqu’à la fin de la presente année, 2 aout 1658. Lorsque le Parlement ecrit au 1er president, il le qualifie de tres cher frere, 28 juillet 1684.
Le roy demande à mr Dalon, 1er president, sa demission de sa charge et d’en cesser les fonctions. Lettre de mr le chancellier adressées à mr de Montesquiou president, 17 novembre 1713. Mr le president Montesquieu, comme le plus ancien des presidens, est chargé par le roy de faire les fonctions de 1er president ; 17 novembre 1713.
Mr Dalon avocat general envoye à mr le chancellier un mémoire contre le 1er pressident ; le parlement en demande justice au regent et au chancellier ; mr Dalon a ordre de faire des excuses au premier president, qui de son coté a ordre de s’en contenter, 21 janvier 1722 et 30 juillet 1722.
Mort de messire Gillet larqui de Lacase, 1er president, decédé vers les 8h du soir, 9 decembre 1734, ses funerailles le 14 decembre 1734. Mr Leberton est pourvu par le roy de sa charge de 1er president, 21 decembre 1735 (on avoit appris sa nomination des le 26 juillet 1735. Messire André Jacques Hyacinthe Leberthon president à mortier est pourvu de la charge de 1er president à titre de survivance, 7 septembre 1753. Mr Leberthon père meurt , 11 août 1766. Son fils entre, 20 août 1766.
[1225]Dispute entre le doyen de l’eglise cathedrale de St Pierre de Saintes et l’un des chanoines d’icelle, et l’abbé regulier de Chancellade, disant devoir preceder ledit abbé au siège ordonné des gens d’eglise au parquet du plaid de la Cour. A ladit Cour, arreté et ordonné que ledit doyen de l’eglise St Pierre de Saintes precedera ledit abbé, et celluy-ci precedera les chanoines, 2 juin 1556.
Presentation au roy par le parlement des 3 sujets pour remplacer les charges de conseillers vacantes, 3 janvier 1532 ; autres exemples 19 avril 1532, 30 decembre 1533, 10 may 1542, 7 aout 1555. (arret de reglement sur la preseance des conseillers sur le procureur general, 19 novembre 1635. President et conseillers mandés pour aller vers le roy à Angouleme papporter les procès et procedures faites contre les chargés du crime d’heresie, reponse du roy en 1542, portée ensuite du 8 novembre 1544.
Les serviteurs du president à mortier ne doivent etre armés, 21 aout 1551. Mre Christophe de Roffinhac[1226] conseiller du roy et president aux enquetes du parlement de Paris pourvu de l’etat et office de president ‘à mortier) au parlement de bordeaux par la promotion de Benoit de La Gebaston 1er president. Deux presidents forment opposition à la requisition du sr de
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Roffinhac, qui demandoit à etre reçu, 30 juillet 1555 ; ils fournissent leurs moyens d’apposition, 1er aout 1555. La cour renvoye vers le roy, le sr de Roffinhac fait prelation, 2 aout 1555 Lettres patentes contenant finale jussion pour recevoir le president à mortier de Roffinhac au lieu, degré et seance qu’etoit messire Benoit de La Gebarton avant avant Sarpromoloni 1er president, 14 decembre 1555. Les autres presidents consentent à l’enregistrement de ces lettres, 14 decembre 1555 (le president de Feuquerolles deputé vers le roy, revient, 31 avril 1558. Mr de Rofinhac vient à la Cour, dit qu’il etoit allé en Cour, qu’il avoit été appelé aux affaires du roy, et que la dame reine lui avoit demandé comment alloient les affaires au pays de Guinne sur le fait de la religion, 6 juin 1561. Fait le recit de sa deputation vers le roy, 4 fevrier 1563 ; fait le recit du succès de sa deputation vers le roy, 10 may 1564.
[1227]Messire Joseph de La Chassagne remontre à la Cour qu’il etoit averi qu’en la ville de Castillon en Perigort, il y avoit grande assemblée de gens armés jusques au nombre de mille ou douze cens, qu’il seroit bon d’en avertir le roy, 16 avril 1562. Le premier president repond qu’il en avoit le jour precedent instruit sa Majesté, et qu’il y en avoit en Agenois jusques au portes d’Agen, 16 avril 1562.
Messire Leonard Alesme, conseiller du roy, president aux enquetes par le roy de l’office de president à mortier, 111 octobre 1570. Il fut pourvu d’un successeur apres sa mort, 22 may 1573. Messire Louis Goyet de Laferriere presente lettres patentes du roy pour etre continué en son etat de president à mortier, 13 novembre 1571.
En consequence du decès de messire de Roffinhac et des contestations mues entre le dit feu et messire Goyet de Laferriere, la Cour delibere de faire des remontrances au roy , pour supprimer l’etat vacquant, et que le nombre des presidents seroit restreint à six, 11 janvier 1572 (Jean de Pontou president à mortier se noye au moulin de Cyron ( ?), 8 janvier 1592).
Messire Louis de Jentils donne sa plainte à la Cour à l’occasion du meurtre commis en la personne de sa fille ainée par mr de Beaulieu conseiller, son mari, 1701, 17 decembre. Procedure contre le meurtrier, 31 decembre 1601, president à mortier accusé dans le procès-verbal de torture d’un criminel, est accusé ouvertement par les gens du roy du crime de fausse monoye ; il recuse tous les officiers de sa compagnie, 9 decembre 1639. Il est decreté de prise de corps deux commissaires et un du parquet envoyés pour faire etat et procès verbal de ces maisons et de ce qui s’y trouvera, 17 decembre 1639. Est condamné à avoir la tete tranchée et à etre degradéet arracher sa robe rouge, mortier et manteau, 30 janvier 1640.
Messire de Montesquieu pourvu de la charge de president à mortier au Parlement par la demission de messire de Pontac actuellement premier president, 30 avril 1653. Mr Sauvat de Pomiers president aux enquetes, 19 août 1547.
Messire Joseph d’Aymard conseiller en la Cour, pourvu de l’office de president à mortier, au lieu de feu messire Leonard Alesme, 22 may 1573. Ce Joseph Aymard fut maire de Bordeaux en 1577, et meurt en 1594.
Mr de Sallegourde conseiller du roy, est pourvu de l’etat de president aux enquetes au lieu de feu mr Tarnau, 20 decembre 1653. Mr André Hiacinthe Leberthon conseiller, est pourvu de l’office de president à la 2ème chambre des enquetes au lieu de mr d’Aratel son grand-père, 25 janvier 1736. Leberthon fils (Hyacinthe) epousa le 23 fevrier 1740 la demoiselle de Pontac sa cousine germaine.
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François d’Albessard president présidial lieutenant general en la senechaussée de Guienne [pourvu] par le roy de l’office de president en la 2ème (chambre) des enquetes, 13 novembre 1748.
Messire Louis Augustin Bertin conseiller clerc en la Cour et pourvu de l’office de president à la 2ème chambre des enquetes par la demission volontaire de mr Gillet de La Caze, 2 juillet 1759. Me Martial Franc de Vertamon d’Ambloy conseiller en la Cour, est pourvu dudit office par la demission volontaire de messire Louis Augustin Bertin, 23 may 1761. Mr d’Albessard conseiller en la Cour, pourvu dudit etat, 18 janvier 1762.
Le president aux requetes du Palais et celui de la Cour des Aides sont incorporés en la cour du Parlement suivant la volonté du roy, 14 novembre 1561.
Edit du mois d’août 1764, portant suppression en l’office de president presidial etc., 19 juin 1765.
Presidial de Sarlat etabli par lettres patentes, 23 may 1559 (date du registre).
Pretres de quelques qualités qu’ils soient, ne peuvent presider en la Cour, 13 novembre 1626. Un pretre condamné aux galeres perpetuelles doit être degradé, 12 juin 1634.
Union de deux places monacales au prieuré de Ste Gemme, 9 fevrier 1732 ; lettres patentes en faveur d’Antoine René Chabot pretre, pour prendre possession du prieuré de Notre Dame d’Astier, diocèse de Perigueux, 2 juillet 1732. Lettres d’attache sur provision de cour de Rome en faveur de Jean Nudy pretre pour la possession du benefice de St Pierre de Soursac diocese de Perigueux ; 2 decembre 1735. Lettres patentes en faveur de Jean Jarton religieux profès de la congregation de St Maur pourvu du benefice du prieuré de St Laurent de Mareuil diocèse de Perigueux, 16 janvier 1736.
Lettres d’attache sur bref de Cour de Rome qui prorogent pour dix années la permission donnée à mr de Beaumont eveque de Saintes de considerer en commande les benefices dependans du prieuré de Mortagne en Saintonge, 1er decembre 1741.
Prisonniers mutins coupables du meurtre de mr de Morench traduits au Parlement, 11 septembre 1548.
Me Pierre Blanchier conseiller du roy en la Cour detenu prisonnier de guerre par les seditieux qui ont pris la ville de Mucidan en Perigord, la Cour ordonne que le senechal de Perigord donnera decharge d’un nommé Borda, ministre, qu’il tient prisonnier par ordonnance d’icelle, le vendant pour la delivrance dudit sieur Blanchier, 23 mars 1562 (idem supra)
[1228]Procedure contre les colpoteurs de certains livres concernant le concile de Trente, 15 janvier 1551. Procedure faite par un president à mortier à l’occasion d’une emeute faite à Bergerac, 14 octobre 1559. Procedures sur les excès et assemblées faites à Clairac, Bergerac, Bazas, Villeneuve d’Agenois etc., Jonsac, 29 avril 1561.
f° 402 v°
Procession generale à laquelle etoient onze personnages dont 8 en chemises , pieds nudss, et les trois autres tete et pieds nuds qui sur un echaffaud dressé au-devant du grand clocher de St André firent amande honorable pour raison de crime d’heresie, 7 avril 1537. Autre procession pour la paix, où furent brulés les deux livres composés par frere Jean Cornieres cordelier [----][1229] de St François, comme reprouvés, 15 decembre 1553.
Le procureur general ecrit ses protestations contre les les lettres patentes pour l’erection de la duché d’Albret, lesquelles portent su plusieurs articles, 14 avril 1556. Le procureur general dit à la Cour que passant à Libourne il vit un homma allant par la rue, sonnant une cloche, auquel il demanda le sujet, lequel lui dit que c’etoit pour aller au preche du ministre, et soudain lui fit oter cette cloche et la fit porter au maire de ladite ville, 6 juillet 1562. Il instruit la Cour des grands desordres et contraventions qui se commettent en ce ressort, et surtout en Saintonge où il ne se fait aucun exercice de la religion catholique, les curés et les pretres n’osant y rester, 10 juin 1564. C’etoit Antoine de La Cure qui etoit procureur general. Il meurt le 18 ou 19 septembre 1564, jour auquel le parlement fit mettre les scellés chez lui à sa mort. Il presenta au Parlement ses lettres de provision de procureur general, 27 août 1544. Guillaume Lecomte fait fut reçu comme procureur general, 29 juillet 1527. Me Jean de Lahet avocat general est purvu de cette charge apres le décès d’Ant. De Lescure, 1er mars 1564. Romain Mallet est pourvu de cette charge, 12 nov. 1571.
Le procureur general rend compte à la Cour de la charge qu’elle luy avoit donné d’aller vers le roy pour lui faire entendre les insolences, crimes et excès commis par les sgrs de Pardailhan père et fils contre l’autorité du roy, 6 juin 1572[1230]. Il remontre à la Cour le meurtre commis en la personne du sgr de Caumont, dont il a fait informer par le lieutenant criminel en Guienne, qui avoit trouvé qu’il y a quelques gentilshommes de la compagnie du sgr de Clermont de Tallard qui en sont chargés, 14 août 1572. Dit avoir averti le sgr de Montferrand gouverneur de Bordeaux qui venoit d’arreter et constituer prisonniers en la Conciergerie le sgr de Laudun et le sgr de Launay, 14 août 1572[1231]. Le procureur general remontre à la Cour avoir été averti qu’on avoit fait passer du côté du Médoc mille harquebusiers de l’armée navale pour venir en cette ville saccager les maisons des presidens et conseillers de ladite Cour, et prendre si ils peuvent pour les amener comme a fait le sgr de Clermont Tallard envers Me Jean Mabrun conseiller en ladite Cour, 19 août 1572.
Me Jacques de Saigner (ou Saignes) pourvu par le roy de l’etat de procureur general, 26 août 1575.
Procureur demande permission d’informer sur les propos tenus en chaire (à Bordeaux) contre la reine des Bourbons en faveur des Valois, 5 mars 1578.
f° 403 r°
René de Pichon est pourvu par le roy de l’office de procureur general au lieu de Me Saignes, 19 [j-----][1232] Me Jean de Pontac, au lieu de feu Me Pichon, 11 may 1620 ; fait pouvoir son fils en survivance [-----][1233], 18 avril 1643. Me de Pontac fut reçu en ladite charge en survivance de de son père ; lettres patentes qui lui permettent de faire les fonctions de ladite charge en cas d’absence ou de maladie de son père, 9 juin 1657. Mr Denis pourvu dudit office au lieu et place de mr de Pontac, 24 mars 1683. Mr du Vigier père, etc… Me Pierre Armand Claude du Vigier conseiller du roy en la Cour pourvu de l’office de procureur general en survivance de son père (N. du Vigier), 14 juin 1752. Me Pierre Jules Dudan premier avocat general pourvu par le roy de l’office de procureur general en la Cour, 17 aout 1764.
Lettres patentes par François 1er portant creation d’un procureur du roy en tous et chacun les sièges et villages, senechaussées et jurisdictions du royaume dont les appellations ressortissent au Parlement, 25 août 1522 ; procureurs du roy des senechaux doivent etre examinés par les enquetes, et ceux des presidiaux à la grand’chambre, 11 mars [162-][1234] ; Mr le premier president a admonesté le sr Langoiran professeur de theologie en l’université de Bordeaux, au sujet de deux thèses soutenuess sous ses auspices et lui a enjoint d’etre plus circonspect à l’avenir, 17 août 1765.
Profession de foi ordonnée par le Parlement à faire pour mrs les presidents, conseillers et autres officiers du Parlement, avocats, procureurs et huissiers devant l’archeveque de Bordeaux, 17 juillet 1562 ; profession de foy ordonnée dans toutes les parroisses de la ville de Bordeaux par les habitans de ladite ville, en presence de deux commissaires de la Cour à la requisition de mr l’archeveque qui commettra des prêecheurs pour avertir le peuple, 28 août 1562. La Cour ordonne que tous manans et habitans de Bordeaux qui n’auront chacun en sa parroisse fait la profession de foy ordonnée par ladite Cour, ou qui n’auront continué d’aller à l’eglise ouïr le service divin selon les constitutions synodales seront assignés en personne en icelle Cour, 4 novembre 1562.
[1235]Protestation pour les privileges et de l’exemption de confiscation dans la publication des lettres du connetable, 9 octobre 1548.
Publication à son de trompe de l’ordre aux chefs de famille d’assister à la messe et au sermon, y entendre le vouloir du roy (il s’agissoit des protestans calvinistes), 13 août 1553.
Lettres de relief de surannation sur lettres patentes, portant permission au sieur Jean Jacques Chapt marquis de Rastignac de faire proceder à un nouveau terrier de sa terre de Puch, 18 août 1764.
Rapport fait par d’Aguesseau lieutenant general de St Jean d’Angely de ce qui se passoit dans son ressort (heresies, etc.), 26 juin 1562. Rapport fait par les gens du roy, qu’à Mucidan en Perigord,
f° 403 v°
il se fait de grandes assemblées des rebelles et seditieux, 6 ou 8 mars 1562.
[1236]Rapport fait par me le premier president des excès, violences et meurtres qui se commettent journellement par ceux de la nouvelle religion contre les pretres, religieux et autres de la religion catholique de la saintonge, Perigord et Agenois, 22 decembre 1563. Rapport fait par le premier president dès l’occasion des contraventions faites à l’edit de pacification dans le ressort de la Cour, 5 juillet 1564. Rapport pour la deposition des armes au regard du corps de la Cour, ainsi que des evocations obtenues par plusieurs de la nouvelle religion pour etre en franchise et liberté de mal faire, 5 juillet 1564. Il y a des rapports faits à la Cour sur divers sujets qui suivent dans cet ordre après le precedent : 9 janvier 1564, 28 fevrier 1564, 31 mars 1564, 16 avril 1564, 17 avril 1564, 26 avril 1565 [1237] (de ce que le 17 avril on comptoit encore 1564, et que le 26 avril on comptoit 1565, et Pâques étant tombée le 22 avril en 1565, je conclus : 1° que le Parlement ne commençoit qu’à Pâques – non le 1er janvier ni le 25 mars 2° que l’edit de Roussillon en Dauphiné qui fixoit le commencement de l’année au 1er janvier, et qui avoit été donné par Charles IX le mois de juillet de cette année n’avoit pas été encore reçu au Parlement 9 mois après qu’il avoit été rendu – Leydet - je chercherai l’année à laquelle le Parlement a commencé l’année au 1er janvier).
[1238]Le premier president fait le rapport de ce qu’il avoit fait au conseil privé pour La Rochelle et l’Angoumois à retablir dans le ressort, 26 avril 1565.
[1239]Rapports faits par les presidents de Roffinhac et La Ferriere au sujet des difficultés qui se trouvent dans l’edit de pacification, 28 avril 1565.
Le ravisseur d’une fille est condamné à epouser ou à etre pendu, 24 septembre 1631. Il choisit d’epouser.
[1240]A été lu au parquet de l’audience de la Cour l’arrêt donné par deffaut contre le sgr de Duras et autres y denommés (pour le crime de rebellion etc.) et l’arrêt a été executé par figure par l’executeur de la haute justice, 28 juillet 1562.
Sur le rapport fait à la Cour que mrs du bureau de police (dans le Parlement) avoient examiné un mémoire qui avoit pour objet de proposer à la Cour de rendre un arrêt qui ordonnât le recensement des peuples du ressort, ce qui a été fait, 27 fevrier 1565.
[1241]Reception des 1ers presidents : de messire Jean Tudert, 12 novembre 1462 ; de messire Jean de Selve (en blanc) ; de messire François de Belcier (en blanc), de messire François Delage, 31 août 1545 ; de messire Jacques Benoit de la Gebaston, 30 juillet 1555, de messire Louis Goyet de la Ferriere, 17 août 1570 ; Jacques Benoit de la Gebaston reprend la place de 1er president, 12 novembre 1571 ; mr d’Assis 1er president, 14 avril 1586 ; d’Antoine d’Aguesseau, 9 janvier 1632 ; de Joseph Dubernet, 15 janvier 1644 ; Arnaud de Pontac, 7 may 1653 ; d’Alon (en blanc) ; Gillet de Lacaze (en blanc) ; André François Benoit Leberthon, 21 decembre 1739 ; André Jacques Hiacinthe Leberthon president à mortier à sa survivance, 7 septembre 1753, entre pour ledit etat après la mort de son père, 20 aout 1766.
f° 404 r°
Liste des presidens à mortier |
Liste des presidens aux enquêtes |
A la creation du Parlement, 12 nov. 1462 |
De Lavie, 15 nov. 1606 |
René Brinon (c’est le 1er nommé) août 1542 |
Le Comte, 13 août 1608 |
Guillaume Lecomte ci-devant procureur general, 2 aout 1544. |
Jacques de Mons, 4 juin 1620 |
Retablissement de mr de Calvimont dans son dit office, 19 decembre 1547 |
François de Tarneau, 9 decembre 1642 |
Retablissement de me Geoffroy de La Chassagne par arret du Parlemt de Toulouse, 2 janvier 1550 |
N. de Pomiers, 11 mars 1642 |
Jacques Benoit, 22 juin 1551 |
Antoine de Tarneau, 18 juin 1644 |
Pierre Carle, 3 avril 1554 |
[1242]N. de Sallegourde, 20 decembre 1653 |
Lancelot de Mosnier de Fauquerolles, 13 decembre 1554 |
Du Vigier, 3 juillet 1684 |
Christophe de Roffinhac, 2 août 1555 |
De la Vie, 23 novembre 1735 |
Fronton de Beraud, 9 mars 1557 |
Mr Le Berthon, 25 janvier 1736 |
Guy Goulard de Brassac, 31 may 1569 |
Gillet de Lacaze, 29 juillet 1738 |
Leonard d’Alesme, 11 octobre 1570 |
De Loret, 13 avril 1738 |
Joseph d’Eymard, 22 may 1573 |
François d’Albessard, 13 novembre 1748 |
(j’en omets plusieurs – Leydet) |
De Pomiers, 16 juillet 1757 |
Geoffroy de Pontacq, 3 may 1617 |
Louis Auguste de Bertin, 2 juillet 1759 |
Marc Antoine de Gourgues, 23 decembre 1613 |
Martial François de Vertamon d’Ambloy, 23 may 1761 |
Jean Dubernet, 14 may 1620 |
D’Albessard, 18 janvier 1762 |
N. de Pontacq, 3 may 1631 |
Presidents aux requêtes |
N. Lecomte, 18 fevrier 1637 |
Maturin Gilibert (c’est le 1er), 3 may 1581 |
Jean de Gourgues, 11 decembre 1638 |
Jean Chillaud de Fieux (le dernier), 27 mars 1743 |
N. de Gourgues, 4 septembre 1642 |
Conseillers au Parlement |
Bernard de Pichon, 16 aout 1653 |
De la Borie (c’est le 1er), 24 decembre 1515 |
Messire de Montesquieu, 30 août 1653 |
Raymond Fayard, 13 novembre 1531 |
N. d’Albessard, 3 août 1726 |
Pierre de Lasles, 22 novembre 1531 |
Antoine Alexandre de Guscq, 11 juillet 139 |
Michel de Planis de Valon, 22 novembre 1531 |
Le comte de La Tresne, 20 novembre 1739 |
Charles Amalvin, 13 novembre 1542 |
Charles d’Augeard, 5 septembre 1742 |
Leonad Alesme, 17 avril 1543 |
Louis Vertamon St Fort, 11 fevrier 1749 |
Joseph de La Chassagne, 24 avril 1543 |
Pierre Emmanuel de Cazeaux, 1 novembre 1755 |
François Baulon, 26 avril 1543 |
Nicolas Pierre de Pichard, 13 juin 1760 |
Guy de Brassac, 4 may 1543 |
Presidens des enquetes reçus |
Jacques Benoit, 7 juin 1546 |
Sauvat de Pomiers, 22 novembre 1533 |
Gilles de Noailles (abbé de St Amand), 3 juillet 1551 |
Leonard Alesme 20 mars 1556 |
Antoine de Belcier, 16 novembre 1551 |
Arnaud de Mullet, 4 novembre 1570 |
Etienne de la Boëtie, 17 may 1554 |
|
Joseph Eymard, 27 juin 1554 |
f° 404 v° (suite du tableau de la page précédente)
De Montaigne, 29 mars 1564 |
Paul de Malvin, 27 janvier 1649 |
Leonard de Calvimont, 16 juin 1570 |
Geoffroy de Malvin, 21 novembre 1651 |
Florimond de Raymond, 2 octobre 1570 |
De La Montaigne, 23 novembre 1651 |
Pierre du Due, 5 decembre 1572 |
Jean de Pichard, 14 juillet 1653 |
Pierre Lebreton, 15 fevrier 1574 |
De Lestonnat d’Aulede, 20 may 1654 |
Raymond Vidal, 17 fevrier 1574 |
De Baratel (aïeul de mr Leberthon), 20 mars 1656 |
Guillaume Leblanc, 20 juin 1578 |
Jacques de Segur de Frans, 16 juillet 1664 |
Pierre de Laroche, 17 fevrier 1581 |
Gilles de Fayard, 2 septembre 1665 |
François de la Chassagne, 3 may 1581 |
Dussaud, 22 fevrier 1668 |
Aymery de Bascq, 10 juin 1587 |
De Sallegourde, 26 may 1677 |
De Montaigne, 22 novembre 1596 |
De Pichard fils, 5 aout 1681 |
De Fayard, 2 decembre 1598 |
Martial de Vertamon, 31 janvier 1685 |
D’Assis, 2 janvier 1601 |
Combabessouse, 31 may 1686 |
Roche d’Alesme, 19 novembre 1608 |
Vincent de La Montaigne, 1er aout [169-] |
De Marboutin, 12 avril 1612 |
D’Aiguille, 26 juin 1704 |
Jean Martin, 8 aout 1612 |
De Malvin, 16 janvier 1709 |
Geoffroy de Malvin, 30 janvier 1615 |
De Bertin, 10 decembre 1710 |
François de Blanc, 25 fevrier 1615 |
De la Vie, 19 juin 1715 |
Pierre Dusolier, 5 aout 1615 |
De la Tresne, 23 decembre 1716 |
Du Bernet, 30 aout 1621 |
Bel, 15 may 1720 |
Florimond de Raymond, 18 novembre 1626 |
Jean Dussauld, 14 fevrier 1721 |
Bernard d’Arche, 2 decembre 1626 |
De La Vie, 11 fevrier 1722 |
Etienne d’Espagne, 12 may 1627 |
De Griffacq, 22 janvier 1723 |
Henry de Montaigne, 20 fevrier 1630 |
De Montalier, 22 janvier 1723 |
Henry Raymond de Sallegourde, 19 avril 1630 |
De Coret, 16 juin 1728 |
Pierre Martin, 19 juin 1630 |
De Bigot, 6 avril 1729 |
André Denis, 30 janvier 1632 |
Gilles de Lacaze, 22 novembre 1730 |
Gabriel de Mullet, 7 juillet 1632 |
De Baritaut, 13 decembre 1730 |
Philibert Dussauld, 28 juillet 1632 |
Le Berthon, 17 decembre 1732 |
Gaston de Segondat, 10 juillet 1637 |
De la Colonie, 14 janvier 1733 |
D’Aiguille, 28 may 1642 |
Jean-Baptiste Secondat de Montesquieu, 30 janvier 1737 |
De Lacroix Maron, 20 avril 1646 |
De Sallegourde, 8 janvier 1737 |
Mullet de Volussan, 22 janvier 1648 |
Du Plancher, 8 may 1737 |
f° 405 r°
Chillard de Fieux, 16 juillet 1734. Martial François de Vertamon d’Ambloy, 10 fevrier 1740. Marc Alexandre Geneste de [-------][1244], 11 decembre 1743. François de La Montaigne, 24 aout 1746. Louis Auguste de Bertin, 30 aout 1747. Louis de Vertamon St Fort, 20 decembre 1747. Etienne Maignal, 17 mars 1752. Gabriel Raimond Rose Felicité Marie Therese Joseph Sauvat de Pomiers, 9 aout 1752. Philippe de Richon, 20 fevrier 1754. Leonard de Mons de St Pauly, 2 aout 1758. Annet François Souc de Plancher, 28 mars 1759. Jean François de Las Combes, 20 avril 1763.Jean Pierre Martiens de Lagubat, 4 juin 176658 (soit le dernier). En tout 471 conseillers nommés dans cette liste depuis 1515 jusqu’en 1766.
Conseillers commissaires aux requetes du Palias. Leon de Merle sous le nom de procureur general du roy en la cour des Aydes, presente une requete au Parlement aux fins que les presidens et conseillers generaux de ladite Cour des Aydes fussent reçus au serment de l’etat de conseiller de la chambre des requetes tous lesquels ont été reçus et prêté le serment devant mr le president de Roffinhac, et ont été instalés par mr Alesme, plus ancien conseiller en la qualité susdite de conseiller aux enquetes, 3 decembre 1557. Conseillers reçus depuis : Jean Poignet, 7 janvier 1557 etc., Raymond de Paty, 2 septembre 1622.
Godefroy Leydet, 14 juillet 1728 ; Joseph François Hubert Leydet, 5 septembre 1764 ; Jean Baptiste Valentin Lorman, 7 may 1760 ; Jean Joseph de Laliman[1245], 25 fevrier 1763 etc.
Avocats generaux : mrs … en 1462. Puis mr Jean Chambon l’an …. etc., mr Fronton Beraud l’an … etc., mr Bernard de Lahet l’an … etc., mr Jean de Lahet, 15 may 1554 ; mr Louis Goyet de la Ferriere, 23 juillet 1554 ; mr de Lahet fils, 2 decembre 1560 ; mr Charles Dussauld, 27 janvier 1569, Charles Dussault fils, 29 avril 1579 ; Dussaut Lepine, 15 avril 1587 ; N. de Mullet l’an … etc., Thibaut de La Vie, 11 juillet 1635, N. Dussault fils, 14 decembre 1657 ; N. Dalon, 30 juillet 1664 ; N. de La Vie, 2 juin 1685 ; N. Dudon, l’an … etc. ; Jean Baptiste d’Albessard, 22 septembre 1739 ; Pierre Jules Dudon fils, 23 decembre 1739 ; Louis Claude Miette de Ravannes 24 mars 1751 ; Nicolas Pierre de Pichard, 6 aout 1755 ; François Armand Saige, 9 juillet 1760.
Lors des examens des officiers du Parlement à recevoir, il n’est point permis aux presidents et conseillers de regarder les livres pour argumenter, 23 juillet 1554. Les receptions de messieurs du Parlement ne peuvent etre faitesqu’au nombre de 42 membres, 26 juin 1654, et pour les officiers subalternes au nombre de 15, 26 juin 1654. (Les receptions) peuvent etre faites au nombre de dix, en vertu de la declaration du roy enregistrée à Agen, 26 juin 1654.
[1246]Les receveurs generaux des finances sont mandés au Parlement qui leur deffend expressement d’obeir à l’ordonnance du roy de Navarre qui veut le transport de la recepte generale à Agen, 23 janvier 1577.
[1247]Le premier president est recusé, son domestique ayant exigé de l’argent, 5 juillet 1548.
f° 405 v°
(Contre les solliciteurs) Reglement par lequel il est deffendu à tous ceux qui ont entrée en la Cour d’y solliciter leurs propres affaires ni celles des etrangers, autres que celles du roy, 10 juillet 1561.
[1248]Reglement concernant les habillements des femmes, des huissiers, procureurs, marchands et gens de basse condition, ensemble de leurs enfans et serviteurs et domestiques, 6 fevrier 1581.
Reglement et nouveau tarif fait par le Parlement pour les taxes de depends, droits des avocats, procureurs, huissiers et actes de la procedure, ensemble sur les voyages et sejour de chaque etat et condition des parties, 22 janvier 1724. Les religieux sont avertis de donner mission et à aucun d’eux prêcher sans avoir été examinés, 18 novembre 1545.
Requisitoire sur les abus introduits dans les couvents de l’un et l’autre sexe, 16 fevrier 1668.
Arrêt de la Cour qui fait deffences à toutes communautés de permettre à leurs religieux de sortir du royaume sans une permission expresse du roy et par ecrit, 6 fevrier 1719.
Religieuses de l’Annonciation de Bordeaux, sans attendre la permission du provincial des Cordeliers, vont à la grand’mer à Soulac, pour se baigner. Une d’elles s’echappe et est ravie, et les autres sont accusées d’avoir mal vécu, 19 may 1561. Ordonné que l’archeveque de Bordeaux et le provincial appeles [-------][1249] et le procureur general procederent à leur punition. Lettres patentes portant permission aux religieuses de Belvès d’acquerir d’enfants, 24 juillet 1754. Lettres patentes en faveur des religieuses de Ste Claire à Sarlat, qui leur permet d’acquerir un domaine.
[1250]La Cour, instruite par le procureur general du roy, des grands desordres et contraventions qui se commettent en ce ressort contre les edits du roy et notamment en Saintonge, où ils ne se fait aucun exercice de la religion catholique, en ce que les curés ny pretres n’osent y resider, donne arret en consequence, 10 juin 1564.
f° 406 r°
La Cour arrete que mr de La Mothe de Authefort pourra prendre et lever la moitié des tailles ez seigneuries à luy appartentes, pour l’argent en etre emplyé à la levée d’un regiment de cavalerie, 13 septembre 1649 (lors des troubles).
Mrs des enquetes se plaignent de ce que mr le premier president avoit fait porter chez luy plusieurs des registres secrets, la Cour repond qu’ils ne peuvent empecher que mr le premier president ne les voye et fassent emporter aux occasions, comme aussi les autres presidents et anciens de la grand’chambre, et même les gens du roy, 25 et 28 janvier 1647.
La Cour arrete qu’il sera nommé des commissaires pour travailler à l’arrangement des registres et autres pour y avoir recours quand la Cour se trouve en avoir besoin ; ont été nommés mr de Baritaut et ….. de la grand’chambre, et mrs de Vertamon d’Ambloy et de Féger des enquêtes, auxquels ont été adjoints mrs les greffiers en chef, 25 janvier 1764. La Cour arrete qu’il sera nommé quatre commissaires pour veiller à la redaction et formation desdits registres et les faire transcrire exactement par le greffier, 15 may 1765. La Cour nomme mrs de Favars et de La Colonie, et mrs des enquetes nomment mrs de Vertamon d’Ambloy et Maignol Matuplane, 8 août 1766. (nota : mr de Vertamon s’est chargé du travail, qu’il a fait executer à grands frais, plus de 10.000#). Il y en a 2 exemplaires, le 1er en plusieurs gros volumes in folio est destiné pour le Parlement, l’autre exemplaire en 53 volumes in folio, ecrit fort lisiblement en assez gros caractere est pour mr de Vertamon d’Ambloy, qui le conserve dans sa bibliotheque. Les tables qui sont raisonnées ne sont pas encore finies, le redacteur s’est arreté au mot religion pretendument refformée[1251]. La destruction du Parlement est la cause de cette imperfection. Ces tables écrites en gros caracteres et dont les lignes sont bien espacées pourront encore former 2 gros volumes in folio. La redaction est faite année par année, et de faite depuis 1462 etc. - Leydet). Mr de la Montaigne conseiller au Parlement qui assista à la deliberation faite pour cette redaction m’a dit que les commissaires avoient été chargés de travailler à se procurer les registres et autres memoires qui se sont egarés pour les joindre à ceux qui sont dans le Trésor du Parlement, à fin de completer la suite du recueil le mieux qu’il seroit possible (Leydet), ce qui n’a pas été fait. Les tables auroient pu etre faites avec plus de soin. Il paroit que le redacteur n’avoit pas des idées bien etendues sur bien des choses interessantes, qu’il n’avoit pu noter. Au reste, dans la redaction des registres, on n’a pas eu egard à cette foule d’arrets particuliers qui eussent demandé un nombre effroyable de volumes in folio. On n’en a noté que quelques uns, mais on en a omis plusieurs qui eussent pu mieux fixer la jurisprudence etc. – Leydet.
Les registres des deliberations etoient chez plusieurs de messieurs, les enquetes s’en plaignent et demandent un arret de reglement, 24 janvier 1647. Les enquetes se plaignent du mauvais etat des registres, 8 avril 1743. La table raisonnée par ordre alphabetique, de … 151 cayers, chacun de 12 pages est precedée d’une autre table alphabetique beaucoup plus courte de … pages, jusqu’au mot religion, contenant le simple enoncé par un seul mot, des objets meritant consideration dans les registres secrets du parlement de Bordeaux, depuis sa creation, 12 juin 1462, jusqu’à 1767, il y a 1107 articles jusqu’au mot religion pretendument reformée, le reste de la table n’est pas faite – Leydet.
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Relevé des registres secrets du Parlement de Bordeaux
Louis par la grace etc., roy de France, à tous ceux etc. Savoir faisons que considerans les grands notables et recommendables services que notre amé et feal conseiller et chambellan Jehan sgr de La Rochefoucault chevalier nous a fait per ci-devant tant à l’entour de nous et au fait de nos guerres que autrement en plusieurs manieres etc. que etc. à ce nous mouvans, avons donné et octroyé, donnons et octroyons de grace special par ces presentes l’office de senechal de notre pays et comté de Perigort que souloit tenir notre amé et feal conseiller Pierre d’Acigue, lequel de son consentement et moyennant certaine recompense que lui avons faite baillée, nous en avons dechargé et dechargeons par ces dites presentes pour iceluy office de senechal avoir tenir et exercer par ledit sgr de La Rochefoucault, etc., mendons à nos amés et feaulx les tresoriers de France que par notre receveur ordinaire en ladite seigneurie de Perrigort que ils fassent payer et bailler audit sgr de La Rochefoucault les dits gages au dit office de senechal appartenans … Donné au Mans, le 13 janvier, l’an de grace 1467, de notre regne le 7eme etc. Par autres lettres patentes Louis XI donne au même Jean de La Rochefoucault l’office de sa ville et chastel de Bergerat que soulloit tenir son amé et feal conseiller Pierre d’Acigue, lequel de son consentement, moyennant certaine recompense que nous lui avons sur ce faite et donnée aux gages accoutumés, et le roy y ajoute tous les fruits, profits, cens et rentes et revenus dudit chastel, ville et seigneurie de Bergerac. Donné au Mans, le 12 janvier 1467.
[1252]Le Parlement de Bordeaux etabli par lettres patentes, 12 novembre 1462, commença sa seance le meme jour dans le château de l’Ombriere, en vertu des lettres patentes de Louis XI accordées ad supplicationem et requestam gentium trium statuum patriae Burdigalensis ac majoris et juratorum. Les presidents etoient Jean Tudert 1er president, mgr Joannes Aprilis consilirius clericus, mgr Johannes de Sauzaya consiliarius clericus. Tirés du Parlement de Paris, les conseillers qui furent reçus le meme jour avant la messe, furent : dominus Blasius[1253]
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Burdigalensis archiepiscopus, mgr Jacobus Lupi (conseillers clercs), et 2 autres conseillers laïcs.
[1254]Le 14 juillet 1545, en la chambre du Conseil, me Sebastien Mosnier avocat en la Cour du Parlement de Paris suivant la charge qu’il a dit lui avoir été baillée par me Jean Contel conseiller du roy et maitre des requetes ordinaire de l’Hotel, commissaire deputé pour ledit sgr, ainsi que ledit Mosnier a dit, pour connoitre de la rebellion faite à Perigueux aux commissaires deputés par le roy sur le fait de la gabelle du sel, a requis que me Jean Alesme conseiller du roy en la Cour eut à declarer l’origine des informations par lui faites sur la dite rebellion en ladite ville de Perigueux, par ordonnance de ladite Cour, ledit Alesme a dit qu’il est prêt à mettre au greffe d’icelle Cour l’original des dites informations et n’entend empecher que ledit original ne soit delivré audit Mosnier, pourvu qu’il en soit dechargé par ladite Cour. Sur quoi, le lendemain 15ème dudit mois, lue la deliberation, ladite Cour a ordonné et ordonne que la copie des dites informations etant vers icelle signée dudit Alesme et de me Jean de Belcier juge-mage de Perigord, qui a vacqué avec ledit Alesme à faire les informations, sera collationné par le greffier de ladite Cour avec l’original de celle presentement mis au greffe d’icelle par ledit Alesme ; la copie contenant 75 feuillets a été donnée audit Mosnier avec la copie de trois temoins ouis en icelle Cour sur les dites rebellions, et la minute des informations et auditions desdits 3 temoins a été mise dans un sac de l’armoire du grand tablier des sacs.
[1255]Le 8 juin 1545, ont été presentées les lettres missives du roy : de part le roy, nos amés et feaulx, nous avons été advertis de la charge et commission qui nous a été donnée par notre Cour de Parlement de Bordeaux pour vous transporter à Bergerac, Ste Foy et autres lieux des environs, où le peuple s’est levé et mis en armes pour favoriser aucuns precheurs dogmatisans aucunes propositions heretiques, scandaleuses, et pour ce que c’est une voye merveilleusement dangereuse et de consequence tres grande, à quoi il faut pourvoir en toute diligence, à ceste cause, nous vous prions et neanmoins
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mandons sur tout le service que vous desirez jamais faire, que vous ayez à vivement executer ce fait de votre commission, et du coupable faire telle si cruelle et rigoureuse justice et punition qu’elle puisse servir de terreur et exemples à tous autres, et de ce qui en aura été par vous fait, vous en avertirez incontinent le sgr de Burie, afin qu’il vous en donne avis, suivant ce que lui en avons donné à Essur le 1er juin 1545. Signé, François etc., et au bas à nos amés et feaux les president de La Chassagne et conseillers de notre Cour de Parlement de Bordeaux deputés par ladite Cour pour le fait des Lutheriens etant à Bergerac, Ste Foy et environs.
Le 4 aout 1546, en la grand’chambre ont été appelés me Leonard Desmaisons, leutenant particulier au siege de Bragerac, lequel avoit été mandé par trois fois venir en ladite Cour avec le procureur du roy et Jean de Baurien baillif audit Bragerac, auquel Desmaisons a été remonstré par me François Delage 1er president, que le roy et la Cour avoient été advertis que la plupart des habitans de la dite ville de Bragerac etoient infectés de cette pernicieuse et reprouvée secte lutherienne, et que neanmoins les officiers du roy audit Bragerac ne tenoient compte en faire … punition et correction [-----][1256] de connivence et dissimulation, contrevenant auxdits edits du roy et ordonnances de la dite Cour sur ce faites, qui leur avoient été envoyées, oultre a dit ledit 1er president, que le roy lui avoit commandé tenir la main à la purgation de ladite secte dont la Cour a voulu avertir lesdits officiers, et pour ce faire les avoit mandés, lesquels s’etoient excusés qu’ils etoient moins que suffisans, par ce leur a declaré que si à l’advenir ils n’y pourvoyoient, et ne se mettent en devoir de purger ladite ville de telle secte, la Cour se dechargera sur eux envers le roy, et neanmoins procedera contre eux par telle correction qui servira d’exemple à tous autres, et quant audit de Baurien, ladite Cour advertie qu’il s’en est tres bien acquité, lui a enjoint de continuer.
[1257]Pour l’an 1549, il n’y a qu’un article d’une page et demie, sans date de mois, mais seulement l’année, et on lit ceci : le connetable ayant entré avec luy monsieur de Nully maitre des requetes et huit ou dix conseillers de Provence, donna sentence contre la ville sans s’enquerir comme la chose s’etoit passée à Bordeaux, le
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Parlement ayant été interdit, sauf le 1er president Delage, le president de Brinon, et les avocats generaux, Bernard Delahet, et Fronton de Beraud, les presidents de La Chassagne et Antoine de Lescurre procureur general, n’ayant voulu reconnoitre messieurs de Nully autres conseillers commissaires, sont renvoyés par le roy au Parlement de Toulouse, et la commission pour faire la charge de procureur general fut donnée à Bernard Delahet, par lettres patentes du mois de juin 1549. Sa majesté envoya pour exercer la justice en 2 chambres, l’une pour le civil, l’autre pour le criminel, des commissaires, dix conseillers de Paris, huit de Toulouse et six de Rouen, leur commission et leurs noms sont au registres des lettres patentes.
[1258]Lettre du lieutenant criminel de Bergerac au president Christophe de Roffinhac : « Monseigneur, pour pourvoir que aucun ne default de la foy puis ne fut appellé à la Cour, j’ay separement averti chacun etat de personnes de perseverer en la foy, mais j’ai enquis et parti fait enquerir en toutes non seulement jurisdictions mais en toutes les parroisses du ressort sur le fait de la foy, et n’y ai eu nouvelles que aucun soit heretique ni mal sentans de notre religion, ce non obstant voyant qu’on faisoit bruit de quelque preche privé en cette ville de Bergerac, incontinent avec les conseillers, après avoir sur ce informé par toutes les passages de chacune rue, avons visité les maisons suspectes, ezquelles n’avons trouvé aucuns livres censurés. Cependant voyant le bruit dudit preche continuer, avons de plus fort enquis et trouvé que la nuit plusieurs hommes et femmes s’assemblent sans feu, passans par la rue, les hommes armés en nombre, et par nos informations, en y a de connus, et pour ce que nous aurions enjoint au sergent de Montreal capitaine du château du roy de la presente ville de Bergerac nous preter main forte, ce qu’il n’a voulu faire, nous voyans secretement qu’il avoit deliberé de nous tuer, disant que ainsi on l’avoit fait devers et à monsieur de Ravernuet à Paris et à Poictiers aux officiers du roy vous ay voulu du tout avertir pour y pourvoir, car disant que
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(que) meme assemblée est partout le royaume, mgr, vous suppliant tres humblement ne dire que je vous ai ecrit, ni à la Cour, ni à icelle, car autrement je suis mort, pour ce que pour la proximité de votre Parlement auxquel plusieurs de cette ville habitent, le lendemain sera seu nouvelle de ma mort.
Monseigneur je vois deliberer sauf le conseil de la Cour pour la main forte, que j’ai supercedé l’execution des decrets par moy sur ce baillés jusqu’à ce que pour cette fete de Pâques en chacune parroisse deux pretres non suspects decrieroient tous ceux qui recevront le saint sacrement auxquels se connoissent les gens de bien, toutes fois m’en gouvernerai par vous et par la Cour. Me plura scribere volentem, impedit dolor.
Monseigneur, priant notre Seigneur, etc. De Bergerac, le ii mars 1558 (v. st.), ainsi signé, votre humble serviteur, de Resbiers ». Et au dos est ecrit : à Monseigneur, mgr le president à Bordeaux. Cette lettre lue en deliberation, a été ordonné que me Guillaume de Vergoing et Jean de Auzaneau conseillers du roy en ladite Cour se transporteront à Bergerac et autres endroits de la generalité de Perigord et illec reprises les informations faites et icelles vous ensemble celles qu’ils feront faire proceder contre les coupables à leur faire leur procès jusqu’à sentence definitive, et pour les frais, ordonné que l’eveque de Perigueux, ses tresoriers receveurs seront tenus fournir et mettre ez mains du procureur general du roy ou son substitué, la somme de cent livres tournoises.
[1259]Autre lettre du meme au Parlement, luy donnant avis qu’il se fait des attroupements, qu’il a fait arreter et mis en prison un des chefs des heretiques orfevre de present à Bergerac, qu’il croit etre ministre par la facilité avec laquelle il cite les passages, qu’il paroit par ses reponses qu’il y a conspiration et conjuration etre telles gens de tuer quelques grands personnages qu’il n’a voulu ouvrir
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entierement, et pense qu’il a été deliberé entr’eux de tuer tous les officiers du roy qui leur resistent, non seulement nous (dit le lieutenant criminel) autres inferieurs, mais vous autres messieurs, ce que je conjecture [-------][1260] les menaces precedentes et qui se font journellement etc., 13 mars 1559. Cet orfevre se nommoit Lafleur. Il fut conduit à Bordeaux, où il rendit son audition, le Parlement en donne par une lettre au roy dans laquelle il dir à sa majesté que cet orfevre a dit dans son audition, en autres choses, que ses complices sont plus de six cens, tant gentilshommes que autres. La lettre du Parlement est du 15 mars 1559 (v. st.) [1261].
Le 15 mars 1559, le Parlement mande 2 conseillers au senechal de Bergerac auxquels il dit que la Cour a été avertie qu’il y a grand nombre de peuple qui tiennent les champs aux environs de Bergerac, et que l’on dit etre desesperés, ces conseillers disent qu’ils ne le savent pas. Les consuls de Bergerac tenoient les portes fermées, ces conseillers s’en plaignent parce que cala genoit le commerce, etc.
Lettre du roy Henry II au Parlement par laquelle il luy mande que trois mois avant la datte de sa lettre, il avoit été presenté à son Parlement certaines lettres de remission par luy roy octroyées à tous heretiques sans aucune exception par lesquelles ils sont absous et leur doivent etre rendus leurs biens saisis et adjugés pour raison dudit crime, en abjurant devant leurs prelats, curés ou vicaires. Ces lettres avoient été enterinées et le Parlement les avoit publiées, après avoir fait par le procureur general des remonstrances au roy, qui n’y avoit eu egard[1262].
[1263]Dans cette lettre, le roy declare qu’il n’a pas entendu comprendre dans l’abolition les sacramentaires recidifs et dogmatiques, la lettre est du 27 fevrier 1555, donnée à Blois
Le sr de Noailles (puis abbé de Coly etc.) entre assiduement comme conseiller en la 1ère chambre des enquetes, mars 1555 … Gilles de Noiailles (idem), 24 avril 1556.
[1264]Procès entre messire Jules de Beaumont appelant du senechal de Saintonge et messire Nicolas et Gilles de Beaumont appellés, 24 avril 1556.
Le Parlement fait saisir et inventorier les biens et meubles delaissés dans l’abbaye de St Romain de Blaye par feu me P. de Lagnes abbé de ladite abbaye, pour la conservation du [-----][1265] de l’eglise et des heritiers du dit abbé, même jour.
La Boëtie assiste assiduement en Palais … mars … juin etc. 1556.
Mentionné souvent en mars 1556 un conseiller nommé seulement Eyquem, entré en la grand’chambre, 20 juin 1556, [-----][1266].
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[1267]Le 2 de juin 1556 : sur ce que Lahet avocat general a proposé que dès hier y avoit en controverse entre le doyen de l’eglise cathedrale de St Pierre de Saintes et l’un des chanoines d’icelle et l’abbé regulier de Chancellade, disant devoir preceder ledit abbé au siège ordonné des gens d’eglise au parquet du plaids de la Cour, et ledit abbé de Chancellade disant au contraire qu’il le devoit preceder, requerant qu’il plut à la Cour pourvoir sur ce. La dite Cour sur ce deliberant a arreté et ordonné qu’ez sièges ordonnés des gens d’eglise au parquet du plaids d’icelle, le doyen de ladite eglise de St Pierre de Saintes precede ledit abbé de Chancellade, lequel precedera les chanoines de ladite eglise.
Le president de Roffignac est aussi appelé le president de Cousages, 3 juin 1556.
Les substituts du procureur general es sièges de Sarlat et du Perigord, etoient obligés de se rendre tous les ans et comparoir au Parlement aux jours ordinaires de Perigord. Me Antoine de Sales leutenant general de Sarlat est relevé de l’amande de 100# en laquelle il avoit été condamné envers le roy, faute de n’avoir comparu, et Jean de Belcier juge-mage de Perigueux, attendu sa vieillesseet antiquité, aussi qu’il a été conseiller en laditte Cour, a été tenu pour excusé pour cette année de comparoir aux jours ordinaires de Perigueux.
[1268]Religieux augustin arreté (Alain de Chef-de-Ville) [1269] et detenu prisonnier aux prisons archiepiscopales pour crime d’heresie etc., 26 aout 1556. Ses mœurs corrompues, preuve, 18 septembre 1556. Pendant qu’il prechoit le careme, avoit un cheval à lui, fut vendu pour faire nourrir etc. Procedure, dispute sur la jurisdiction entre le vicaire general Jacques de Pontac et les commissaires du Parlement, Jacques de Pontac appelle au St Siege, l’Augustin se tire d’affaire et le procureur d’office de l’archeveque avoit d’abord interjetté appel au roy. Registre, 26 août 1556.
Lorsqu’il y avoit à Bordeaux quelques personnes qui etoient attaquées de la peste, on leur donnoit une marque que les registres appellent une verge blanche[1270], pour qu’ils fussent reconnus par les non infectés qui ne devoient les frequenter, ensuite le danger augmentant, on les faisoit enfermer. Le Parlement avertit les jurats que la plupart des infectés mouroient de faim à faute d’etre visités, et que ceux qui portoient la verge blanche des infectés frequentoient le plus souvent avec les non infectés, et se rendoient aux portes de ladite ville de manière que telles choses pourvoient causer plus grand mal. Registre, 18 septembre 1556.
Deux femmes chargées d’avoir favorisé l’evasion et l’accouchement d’une nommée Anne de Montferrand dame de Beaulieux, appellent des maire et consuls de Perigueux. Dans leurs auditions, elles avouent que cette religieuse leur avoit fait entendre qu’elle avoit fait vœu à St Sicaire de Brantome, qu’elles s’etoient mis
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(mis) en marche à pied allant nuds pieds[1271], depuis Boulazac jusques à un logis où elle avoit changé de robe, disant qu’elle ne vouloit n’etre reconnue etc.
Formation des chambres du Parlement, 13 novembre 1556. Grand’chambre : president Jacques Benoit de La Gebaston 1er, Christophle de Roffignac. Conseillers, Jean Alesme, Arnaud de Ferron, Jean de Cyret, Raymond Eyquem de Montaigne, Arnaud de Guerin, etc. Tournelle : presidents, messire Pierre de Carles, Lancellot de Fauquerolles ; conseillers, Leonard Amelin … Leonard Alesme, etc. ; 1ère des enquêtes … conseillers Gilles de Noailles, Antoine de Belcier … Joseph Eymar, Etienne de La Boëtie, Jean Duduc etc.
Les jurats qui avoient mis une imposition sur la ville de Bordeaux pour les pauvres, pestiferez, viennet au Parlement pour lui dire qu’ils craignent que sous le pretexte d’un arret donné en la Cour des generaux des Aydes de Perigueux[1272], que les rolles des impositions faits de la dite ville depuis 5 ans seront portés[1273], on y voulut comprendre ladite imposition. Le Parlement y pourvoit.
N’y avoit que des chassis de papier aux fenetres du Palais, 4 janvier 1556 (v. st.)
Frere Bernard Floreau jacobin est envoyé par l’archeveque de Bordeaux 1° pour precher, 2° pour l’inquisition de la foi catholique, suivant les lettres patentes du roy qui à ces fins lui ont été expediées.
Le 3 may 1557, le president de Roffinhac etant entré en la premiere chambre, dit avoir reçu lettres patentes par lesquelles est mandé à la Cour contraindre les archeveques de Bordeaux, eveques, prelats, curés et autres ayant charge d’ame au ressort de la Cour, de se retirer chacun à son archeveché, eveché, cure et autres benefices, et y ayant à faire residence personnelle, et y precher et annoncer , et y faire precher et annoncer par personnages savants, ceus de bien et de bonnes vies et mœurs et exemple, la parole de Dieu ainsi qu’est contenu par les decrets et conciles, et à deffaut de ce faire proceder par saisie de leurs fruits et sur iceux commettre personnages de la susdite qualité pour prêcher. Et oultre, est mandé commettre aucuns des conseillers de ladite Cour pour, avec l’inquisiteur de la foy, enquerir contre les mal sentans en la foy, et proceder jusqu’au jugement definitif et execution d’iceux … Ordonné que le procureur general du roy verra les dites lettres[1274] et edit de l’an 1551, mentionnées par icelles, et viendra demain dire ce que bon lui semblera. Le lendemain il requiert l’enregistrement, qui est ordonné, suivant leur forme et teneur.
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[1275]Requete civile d messire Geoffroy d’Eydie chevalier seigneur de Guittinieres, 15 may 1557.
Arreté de nouvelles remontrances et deputation à faire au roy sur son edit de suppression de la Chambre des Aydes etablie à Perigueux et de son interpretation faite à la Cour du Parlement , et sur l’augmentation de jurisdiction donnée aux juges presidiaux et magistrats de connoitre en dernier ressort, jusqu’à la somme de 1.000# une fois payée et 60# de rente en matiere criminale. Le president de Roffignac est un des deputés, avec La Guionie, conseiller, etc., 30 juillet 1557. (mais il n’y fut pas, le president de Carle lui fut substitué).
Sur les bruits qui se repandoient que les Espagnols devoient venir assieger Bordeaux, le Parlement ecrit au roy pour faire munir la ville de troupes etc., qu’il seroit besoin de mander le arriere bans et créer plusieurs sgrs dudit pays pour capitaines, comme le sgr de Duras[1276] qui par ci-devant a eu charge au service du roy, de Caumont, de Limeuilh, de La Riviere, de Chanteloube, Mabrun et autres capitaines qui sont dez environs de cette ville, 17 aout 1557. Les arrieres bans de Bazadois, Quercy, Perigord, Limousin, Agenois, Armagnac, Astar. et Rouergue etoient assemblés sous la foule du peuple, meme jour.
Le president de Carle avec la Guionie rendit compte de la deputation faite au roy à l’occasion de la Cour des Aydes etc. Les deputés (partis de Bordeaux le 7 ou 8 août) avoient representé au roy les motifs du Parlement qui lui avoient fait differer la publication qui incorporait la chambre des generaux au Parlement, et qui creoit conseillers de la Cour 13 membres de ladite chambre, et les autres en qualité de presidents. Les motifs etoient 1° que le pays d’Aunis, gouvernement de La Rochelle, senechaussées d’Angoumois, d’Armaignac et une partie du Quercy avoient été eclypsées et separées de l’ancien ressort de ladite Cour, tellement qu’au ressort d’icelle n’etoient demeurés que ses petites seneschaussées et par ce moyen etoit devenu le Parlement le plus petit de ce royaume, car en icelluy parlement, y avoit plus d’officiers que d’affaires, que la multitude des officiers, sans qu’ils soient occupés de la distribution de la justice, engendroit au populaire contemptement et mepris de la justice, et que si sa justice et l’autorité de la Cour etoit aneantie, il seroit mal aisé que l’autorité de sa Majesté fut conservée par ladite Cour.
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Contre le nouvel edit qui augmentoit le ressort des presidiaux, ils remontroient que dejà le 1er edit qui, les autres, soit à juger de fruits venant jusqu’à 250 # t. et 500# tourn. par provision, avoit occasionné que la plus part du temps, en la chambre des enquetes, il n’y avoit aucun procès et demeuroit souvent sans etre occupée à l’expedition d’aucun procès, et que cela pourroit faire entendre quelle seroit l’incommodité, si le second edit avoit lieu, la Cour auroit le nom de Parlement seulement, sans qu’il luy restoit aucun effet, car si l’edit premier etant en icelle Cour privée de connoitre de 250# t. en somme, elle a reçu la susdite in commodité que sera ce si la connoissance des causes de 1.000# lui est otée. De cent causes, il n’y en aura par dix qui ne soient sujettes à l’edit, fors quelques causes beneficiales, lesquelles toutes fois sont la plus part evoquées au grand conseil pour raison de l’indult des cardinaux. Que si l’edit avoit lieu, les finances du roy les finances du roy en seroient diminuées pour la finance qu’il prenoit de plusieurs offices en sa cour de Parlement, meme du greffe etc. que la chancellerie s’en etoit grandement [----antie] [1277] etc. l’interest de la ville de Bordeaux qui est située en pays sterile, le revenu duquel etoit en vin tiré des vignes, qui au moyen de la sterilité d’icelles couloient autans ou plus encore qu’il y eut abondance de fruits qui ne rapportoient de profit aux proprietaires, sans tenir compte des années steriles ès quelles survenoit grêles ou tempêtes, ez quelles années le proprietaire, au lieu de tirer du profit desdites vignes, falloit qu’il employat de son autre substance pour supporter ledit inconvenient, et plusieurs fois vendre de la proprieté, que si les dits edits avoient lieu, les habitans de ladite ville n’auroient moyen de se defaire desdits vins, comme ils avoient, pour l’affluance du peuple qui frequentoit ladite ville, et consequemment n’ayant moyen de se deffaire desdits vins et en faire deniers, n’auroient moyens de payer les grands subsides et impositions faites par le roy en ladite ville et pays circonvoisins. Supplierent tres humblement le roy que son bon plaisir fut distribuer les generaux des
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des Aydes par luy ordonnés en la ville de Périgueux par les autres cours souveraines, et les installer en la chambre des requetes du Palais, erigée ci-devant en cette cout par l’edit du feu roy publié en icelle cour à Bordeaux, l’an mil cinq cent quarante neuf (1549) ; le roy, auquel ils avoient été presentés par le cardinal de Lorraine, les renvoya à son conseil, où les introduisit le cardinal de Sens garde des sceaux. On y dit qu’on ne retoucheroit point à l’edit des presidiaux, et que quant à l’incorporation de la cour des aydes de Périgueux, le garde des sceaux leur representa que par cette incorporation le Parlement connoitroit des tailles et des aydes ; les deputés repondirent qu’attendu la distraction qui avoit été faite de la jurisdiction attribuée auxdits generaux (sans doute par les elections) les causes qui leur etoient demeurées seroient expediées dans une semaine, ce qui n’etoit rien etc., que quant à la chambre des requetes, le garde des sceaux leur dit que si elle etoit dressée, proviendroit grande plainte du senechal au moyen de la distraction qui avoit été faite de sa jurisdiction en erigeant en duché la maison d’Albret. Les deputés remontrerent qu’il etoit plus raisonnable que le senechal portat cette incommodité petite, que si toute la Cour la portoit avec plusieurs autres qu’elle avoit déjà reçus … ce dernier expedient fut trouvé bon. Lamenie secretaire des finances eut ordre d’en dresser la depeche, mais la maladie qui survint au cardinal de Sens garde des sceaux en empecha l’expedition. Parce que l’edit qui devoit en etre adressé devoit etre lu en plein conseil, et ne se pouvoit faire sans ce cardinal. Enfin l’edit fut dressé après quelques difficultés survenues sur le rang des presidents des requetes et sur l’examen des officiers in corporis. On lit au Parlement l’edit du roy qui veut que la chambre des generaux de Perigueux tienne et soit etablie en une chambre des requetes au Palais de Bordaux, et il fut publié (le XI du mois d’octobre 1557) ; la reception des officiers de la chambre des generaux de Perigueux, idem celle des requetes à Bordeaux, est renvoyée à la 8ème après la St Martin. Dans des memoires (qui) avoient été precedemment presentés à la Cour de la part des officiers, is faisoient plusieurs demandes suer lesquelles on delibera, on dit entre autres choses, que là se trouvoit etrange qu’ils (les officiers) veulent marchander, trafiquer …
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Rentrée du Parlement après la St Martin 1557. Maitre Gilles de Noailles qui est à Venise pour le service du roy (excusé de son absence).
Me Raimond Eyquem de Montagne est excusé pour quinze jours suivant le congé à luy donné le parlement passé. Formation des chambres en grand’Chambre … conseillers Jean Alesme, Arnaud de Ferron, Jean de Ciret, le 4ème Ramond Eyquem de Montaigne, etc., Tournelle … conseillers Leonard de Amelin (le 1er) etc. 1ère des enquetes … Joseph Eymar.
Le 15 novembre 1557 arrete que doresnavant tous les avocats et procureurs viendront preter le serment le lendemain de la St Martin s’ils sont en ville, sinon qu’ils viendront au palais avant qu’ils s’ingerent de plaider, à peine d’été rayés du rolle desdits avocats et privés de leurs privilèges, et committimus.
En 1557, la ville de Bordeaux portoit 33 mille livres de taillon, ce qui est, dit le Parlement dans une lettre au roy[1278], plus que ne portent de taille et de taillon les trois senechaucées prochaines, après plusieurs articles de representation et remontrances faites au roy de la part le Parlement (president de Carle) sur la justice, les finances les evocations, etc., Pour la religion, le parlement dit que pour l’entretient de la religion, est requis et necessaire que l’edit de la residence des prelats et curés doit etre observé, qu’il doit etre procédé à la punition et correction de la grande et effrenée dissolution des pretres qui vivent scandaleusement, que l’exaction qui se fait par les prelats quant à l’octroi et expedition des collations des benefices, desquelles prennent indifferement six ecus et plus, et ce tant pour celui qui est de petite valeur que de celui qui est de la plus grande, ne peut etre toléré. [1279]Ces instructions furent données par le Parlement le 24 novembre 1557, au president Pierre de Carle qui etoit appelé auprès du roy.
Le vendredi 3 decembre 1557, chambres assemblées. Est presentée la requete de maitre Leon de Merle sous le nom de procureur general du roy en la Cour des Aydes, ci-devant etablie en la ville de Perigueux et à present translatée en icelle ville de Bordeaux, aux fins que les presidents et conseillers generaux de la dite cour des Aydes fussent reçus au serment des conseillers de la chambre des requetes du Palais de cette ville suivant l’edit du roy[1280] et l’arret de la Cour du 23ème octobre dernier, appelés les avocats et procureur
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(procureur) general du roy pour bailler leurs dires par ecrit, le procureur general declara ne vouloir empecher ladite reception, sans autre nouvelle provision, vu la declaration du roy et arret de la Cour, ni l’incorporation desdits presidents et conseillers (au corps de la Cour comme presidens et conseillers en la Chambre), à la chambre des requetes du Palais, et non comme etans de la cour des Aydes, laquelle est distincte et diverse de la jrisdiction de ladite cour. Requiert voir les receptions ou certifications signées par le greffier de la cour des Aydes de Perigueux pour scavoir le nom et surnom desdits presidents et conseillers qui furent reçus en ladite cour des Aydes à Perigueux, que les avocats et procureurs du roy en ladite chambre des Aydes ne peunvent ou doivent s’intituler avocat et procureurs generaux, mais que leur etat doit etre supprimé (ceux du parlement suffisants etc.), sur ce requisitoire arret qui, ordonné qu’en consequence de l’edit du roy et de l’arret du 23 octobre dernier, sera procédé à la reception des presidens et conseillers de la chambre des requetes etablie par le roy au palais de cette ville etant collegialement assemblés pour en jouir en la meme forme et maniere que jouissent les presidens et conseillers des requetes du palais à Paris, aussi sera procedé à la reception des avocat et procureur du roy etablis en la Cour des generaux des Aydes pour exercer les offices d’avocat et procureur du roy en ladite chambre des requetes, sans ce qu’ils se puissent intituler avocat et procureur generaux du roy des Aydes, et où il y aura appel interjetté des gens tenans ladite chambre en la Cour, si le procureur du roy ez dites requetes est en instance, le procureur general du roy en icelle cour prendra la cause pour son substitué ez dites requetes, et en outre ont été baillés les noms de ceux qui ont été pourvus à exercer les etats de la Cour des Aydes à Perigueux[1281]. Signé Rampnoul, suivant le requisitoire desdits gens du roy, dont la teneur s’ensuit.
Ce sont les noms de ceux qui ont été pourvus à exercer
les etats de la Cour des Aydes à Perigueux
Presidents
Messieurs
· Fronton de Beraud, chevalier[1282]
· Antoine de Pomiers
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Conseillers (de la Cour des Aydes de Perigueux)
Messieurs
· Bertrand de Macanam
· Michel Eyquem de Montaigne[1283]
· Bertrand de Lambert
· Jean de Saint-Angel
· Etienne Daringes
· François Fyard
· Jacques de Bruzac
· Jean Barbarin
· Pierre Blanchier
· François de Merle
· Jean Faure
Maitre Pierre de Saint Angel avocat général
Maitre Leon de Merle procureur général
· Me François Vigoureux, greffier
· Me Paul Chasnuette payeur
· Me Poncet Champignac receveur des amandes
Huissiers
Maitres
· François de Chayne, premier
· François Saulnier
· Claude Brassey.
Ainsi signé Rampnoul.
Ce fait, les presidents et conseillers de la dite Cour se sont retirés de la dite grand’chambre au parquet du playdoyé où etants, ont été appelés par ordonnance de ladite Cour lesdits Bertrand de Macanam, Michel Eyquem de Montaigne, Bertrand de Lambert, Jean de Saint Angel, Etienne Daringes, François Fayard, Jacques de Bruzac, Jean Barbarin, Pierre Blanchier, François de Merle et Jean Faure, conseillers, Pierre
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(Pierre) de St Angel et ledit Leon de Merle avocat et procureur du roy en ladite chambre des requetes et non d’autres, lesquels par ordonnance de ladite cour, sont entrés audit parquet mis au devant du second barreau d’icelluy, du coté de l’horloge[1284], auxquels l’ordonnance de ladite Cour a été declarée par le president de Roffinhac et sur ce ledit de St Angel a remonstré tant pour luy que pour ledit de Merle que dès l’an mil cinq cens cinquante trois (1553) que ladite cour des Aydes fut créée, erigée et etablie en laditte ville de Perigueux, lesdits de St Angel et de Merle furent pourvus de leurs dits etats et offices, desquels ils ont depuis joui avec les honneurs, prerogatives, authorités et preheminences appartenants à iceux, et ont accoutumé jouir les avocats et procureurs generauxdes cours de Parlements et autres souveraines de ce royaume, et puis peu de jours en ça par edit fait par le roy, laditte cour des Aydes a été unie et incorporée en la chambre des requetes du Palais, créée et erigée en l’an mil cinq cens cinquante trois[1285], et du tout fait un meme corps et collège composé par les memes presidents generaux, conseillers et autres officiers de ladite Cour pour exercer la justice, tant de ladite cour des Aydes que chambre des requetes, au moyen de quoy le tout a été et est incorporé en la cour de Parlement, et n’est aujourd’huy qu’un même corps et college, duquel corps et membres d’icelluy, lesdits de St Angel et de Merle sont et doivent etre comme tels et en ladite qualité leur est et leur doit etre loisible et permis jouir de leurs dits etats et offices, avec meme honneurs, authorités et preheminences qu’ils faisoient en ladite cour des Aydes seant en ladite ville de Perigueux et avoit lieu aux assemblées generales de la Cour qui se feront à l’avenir en leur rang avec les gens du roy d’icelle, et aux assemblées de la dite Cour en ce qui concerne l’interest general d’icelle, comme les dits gens du roy en ladite Cour, et à celle cause supplient la Cour de ne changer
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et innover aucune chose de ce qui concernera et pourra concerner les noms, titres, droits et autorités de leurs dits etats et offices, ains qu’ils en puissent jouir et user comme ils ont fait par cy-devant en la forme et manière que dessus.
Aussi, qu’il plut à la dite Cour, que lorsque les chambres s’assembleroient, qu’ils fussent appelés comme les conseillers aus requetes et les gens du roy en icelle, et eussent lieu et voix deliberative.
Auxquels de St Angel et de Merle a été declaré par ledit president de Roffignc qu’ils n’avoient entendu et n’entendoient ce qui s’observoit en Cour souveraine, car en aucunes les avocats et procureur generaux du roy n’avoient lieu, seance ne voix deliberative, ains seulement la proposition laquelle faite, sortoient et en leur absence la deliberation etoit faite par la Cour. Et en ce qu’ils demandoient etre appelés quand la Cour s’assemblera avec les presidents et conseillers de la chambre des requetes, la Cour y pourvoira cy-après, selon l’exigence des cas, et que au surplus l’ordonnance de la dite Cour sortira son effet.
Le dit de St Angel a requis son dire etre enregistré et acte de ses protestations pour sur icelles se pourvoir par le roy et autrement comme il appartiendra ; auxquels a été repondu par ledit de Roffignac president que la Cour n’use point de protestations et incontinent tous les susdits conseillers, avocats et procureurs du roy l’un apres l’autre selon l’ordre de leurs receptions, ayant un genou à terre, ont preté le serment et juré n’avoir baillé aucun argent qu’au roy, et instalés par maistre Leonard Amelin, plus ancien conseiller en la manière accoutumée.
Et ce fait, par ledit de Roffignac president, leur a été dit qu’ils fassent les bienvenus et surtout qu’ils ce fassent modestement à la taxe des épices, car les parties etoient pauvres, et prissent exemple aux taxes qui se font en ladite Cour, soit en la grand’chambre ou aux enquetes, et que la Cour les recevoit en qualité de conseillers aux requetes, à la charge de tenir rang et marche selon l’ordre de leur reception ce jourd’huy faite, et autrement jouir de leurs
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leurs offices, tout ainsi que jouissent les gens tenant les requetes du Palais à Paris et ce fait, parcequ’il etoit dix heures, la dite Cour s’est levée[1286].
Le même jour de relevée, à 2 heures après midi, le roy de Navarre gouverneur de Guienne vient au Palais, il demande à la Cour (qu’attendu que Bordeaux etoit menacée par l’empereur), il falloit faire travailler à ses fortifications pour la sureté de tout le pays, et qu’il seroit raisonnable que les pays qui se ressentiroient de se (sic) fortifications[1287], comme Perigord, Limousin, Agenois, Condomois, Quercy, Saint Sever, Rouergue, Riviere et Verdun y contribuassent par imposition, puiqu’ils seroient couverts et deffendus par le moyen de la ville de Bordeaux. Il fut arreté qu’on en previendroit le roy et qu’on supplieroit le roy que le plaisr de sa Majesté soit que le commandement qu’il plaira à lui faire sur le fait desdites impositions ne puisse pour l’avenir etre tourné à consequence … que le roy seroit supplié qu’il luy plut ordonner que les deniers qui ont ci-devant aparttenu à la maison de la ville et lesquels etoient dediés pour la fortification d’icelle ville et à present viennent à l’epargne soient employé selon leur premiere instruction aux dites fortifications. Dans la meme seance, le roi de Navarre dit qu’il etoit tres utile que l’eglise de St Seurin soit abatue[1288] pour la fortification de la ville, que le doyen et chanoines de St Seurin pourroient se retirer dans le grand couvent de l’Observance dont les religieux passeroient à l’autre petit couvent de l’Observance. Le president de Roffignac remet à en deliberer au lendemain (on n’en parla pas). Dans cette année 1557, on fit le boulevart qui deffendoit Bordeaux du coté de la porte de St Seurin, pour la garantir contre les entreprises de l’empereur et de son fils Philippe.
La chambre des requetes et des aydes est placée au Palais dans la chambre du greffe, 7 decembre 1557.
Le 20 decembre 1557, la Cour arrete la forme de la subscription et [int---lation] et superscription des lettres qu’elle ecrira au roy, reine, connetables, pairs lays, cardinaux, pairs d’eglise, garde des seaux de France, presidens, maitres des requetes de l’Hotel, conseillers du Conseil privé et autres conseillers de la Cour et gens du roy, comme au Parlement de Paris … aux eveques, reverend père en Dieu au dessus, reverend père en Dieu, le seigneur eveque de … (Condom)
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pour celles (missives) de monseigneur le garde des sceauxx notre très honoré sgr … les gens gens tenans le Parlement du roy vos freres er pour la superscription, à notre tres honoré sgr messire Jean Bertrand chevalier garde des sceaux de France etc., etc. *Prieurés de St James, Bardenac, Gayac, Belin Monge, 4 janvier 1557.
7 janvier, me Pierre Segondat tresorier de France en la generalité de Guienne est mandé pour ordonner les sommes necessaires à la reparation du Palais.
Me Antoine Poinet est pourvu par le roy de l’office de conseiller en la Cour president ez requetes est continué second president en la Cour des Aydes, et requiert la Cour etre reçu ez dits etats, la Cour, vu les lettres d’edit et declaration faites par le roy, données à St Germain en Laye au mois d’octobre dernier[1289], narratives de l’edit fait par le feu roy que Dieu absolve, au mois de janvier mil cinq cens quarante huit (1548) [1290], contenoit erection d’une chambre des requetes au Palais de cette ville de Bordeaux, aussi narratives d’autre edit fait par le roy moderne au mois de juin mil cinq cens quarante quatre (1544) contenant creation d’une cour des Aydes en la ville de Perigueux pour les generalités de Guienne, Poitou et Rioms[1291], composée de deux presidens, douze generaux conseillers, d’un avocat, d’un procureur & autres officiers, et pareillement narratives d’autre edit fait par ledit seigneur au mois de may dernier[1292] contenant incorporation faite de ladite cour des aydes en la Cour, davantage narratives d’autre edit fait par le roy au mois de septembre dernier par lequel ledit sgr avoit statué et ordonné que l’edit fait par le feu roy de la creation desdites requetes au Palais de Bordeaux sortiront effet[1293], et que ladite cour des aydes à Perigueux, supprimée par ledit edit du mois de may dernier, seroit remise et retablie pour etre tenue en ladite chambre des requetes dudit Palais à Bordeaux, par lesdits generaux conseillers et autres officiers d’icelle qui seroient selon la forme dudit edit dudit mois de may du corps de ladite Cour, et connoitroient et decideroient en premiere instance des causes, procès et differents entre toutes les parties privilegiées et qui avoient leurs causes commises en vertu de leurs lettres de committimus aux dites requetes dudit Palais
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en la forme contenue par ledit edit dudit mois de janvier mil cinq cens quarante trois (1543) [1294], et qu’en faisoient les gens tenans les requetes à Paris, dont les appellations ressortiront en la Cour, par quoy par les dittes lettres dudit mois d’octobre dernier le roy avoit declaré qu’il vouloit et entendoit que les officiers dela dite Cour des Aydes denommés par les dites lettres fussent conseillers en ladite Cour et du corps d’icelle, et qu’ils exerçassent leurs dits offices en icelle et ez dites requetes du Palais comme faisoient ceux du Palais à Paris. Autres lettres du roy pour ledit Poynet à St Germain en Laye le 4 mars dernier par lesquelles est mandé à ladite Cour recevoir … ledit Poynet en possession des dits offices de conseiller en icelle et president ez dites aydes et requetes dudit Palais de Bordeaux. La Cour en consequence le reçoit audit office de conseiller ez dites requetes, et en icelle cour pour le regard de l’incorporation seulement non la charge, et moyennant ce que ledit office de conseiller en ladite cour du dit Poynet, et pareillement les offices que les autres presidens et conseillers ez dites requetes ont en ladite cour ne pourront etre desunis et divisés et separés d’avec les offices de presidens et conseillers des dites requetes du Palais de la dite cour des aydes, et que tous lesdits offices seront censés et reputés un seul office et sans ce que pour raison desdits offices de conseillers en ladite cour le dit Poynet et autres presidens et conseillers ez dites requetes et aydes puissent jouir d’aucuns profits, emoluments et avantages que de ceux qui proviendront ez ditess requetes et aydes, et non la charge, que ledit Poynet et autres presidens et conseillers ez dites requetes, n’auront aucun ordre, preheminence et siege sinon du jour de leur reception en ladite cour, pour le regard des conseillers en icelle, le tout suivant ce qui est observé pour le regard des presidens et conseillers des requetes du Palais à Paris, lesquelles qualités, conditions et modifications la dite Cour a ordonné etre mises sur le repli des lettres de provision dudit Poynet, et enregistrées ez registres d’icelle, et incontinent a été appellé ledit Poynet auquel a été déclarée l’ordonnance de la Cour, contre laquelle
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Poynet a fait sa protestation, disant qu’il alloit se retirer devers le roy etc.
Le 14 janvier 1557 (1558 n. st.), la chambre etant assemblée, la Cour delibere que celle des requetes n’y sera point appellée pour le present, parcequ’il ne s’y agit que de traiter des gages de la Cour.
Malgré l’arreté de la Cour le 14 janvier 1557 que les presidens et conseillers de la Cour des Aydes et requetes ne viendroient point d’eux-mêmes à l’assemblée des chambres, mais qu’ils attendroient qu’ils en eussent la permission de la Cour qu’ils feroient demander, les presidens et tous les conseillers entre lesquels se trouve Michel Eyquem de Montaigne viennent le 19 de ce mois sans etre appellés et representent leur droit d’assister aux chambres assemblées. La Cour leur enjoint de sortir, ils le refusent, contestations à ce sujet. La Cour fait entendre sa deliberation aux conseillers des requetes.
La Cour, le meme jour 19 janvier, arrete des remontrances sur la nouvelle creation de 3 offices de presidens, scavoir le cinquième president au dit Parlement, de president des requetes du Palais et de premier president en la cour des generaux des aydes, desquels trois offices a été pourvu maitre Fronton de Beraud nagueres president en ladite cour des generaux des aydes à Perigueux, que cette reunion de trois offices sur une seule tete est contre les ordonnances et loix du royaume, que un chacun merite avoir personne qui soit sans discontinuation à l’exercice d’iceux, et que ledit Beraud etoit assez empêché à Perigueux à l’exercice dudit etat de president aux generaux, et la Cour demande au roy la suppression de ce 5ème president. Il fut reconnu par l’edit du mois de septembre 1557, sur les remontrances faites à sa majesté par les deputés de la Cour du parlement, que les causes des generaux des aydes (reunis aux requetes du Palais) ressortiroient en la Cour, cependant le president Fronton de Beraud fut reçu. Je le trouve en cette qualité au Parlement (de) La Tournelle le 13 novembre 1560.
Le 13 novembre 1560, fut excusé (pour absence) Me de Montaigne (c’est Raymond) pour six jours etc.
Le meme jour, a été proposé que en la parroisse de Jussac (Lissac) de laquelle l’abbé de Verteuil prend les dixmes (comme general decimateur – 14 novembre), est mort un enfant à deffaut de pretre sans bapteme, aussi en ladite parroisse ne se disent les messes, et le service divin n’y est fait, comme il est requis ; pour sur ce pourvoir, a été arreté que l’abbé de Verteuil (messire de La Chassagne) sera mandé venir demain en la Cour. Le lendemain l’abbé s’excuse sur ce que le vicaire perpetuel qu’il y a mis ayant fait cette faute, doit etre corrigé par l’archeveque de Bordeaux, qu’il l’en informera et en avertira l’archeveque, que quant à la messe, le vicaire perpetuel etant malade, il se retira dans son abbaye, et jour de fete, il y a envoyé un des religieux de l’abbaye pour dire la messe et y precher.
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Le sgr de Burie dit à la Cour (29 novembre 1560) que le sgr de Biron auquel il avoit donné charge de prendre un nommé Bois-Normand ministre à Bergerac, lui a ecrit qu’il n’osoit l’entreprendre par la grande multitude de peuple qui le suivoit, et que pour pourvoir, de plus grandes forces est requise retirer au roy, car de luy n’a ce pouvoir (ce ministre fut ensuite precher à Leytoure en 1560).
Etienne de La Boëtie avoit été deputé par le Parlement pour aller à Paris faire des remontrances au roy sur les gages du Parlement et autres diverses affaires (4 decembre 1560). Comme Etienne de La Boetie etoit déjà auprès du roy François II avec Jacques de Pontac president du Parlement, lorsque ce prince mourut, le Parlement deputa pour se joindre à eux les presidens de Faiguerolles et Beraud, Bernard Alesme, Jacques Robert de Lineyrac president ez enquetes et Antoine de Lescurre procureur general, pour faire la reverence à sa Majesté, preter le serment de fidelité accoutumé etc., pour poursuivre les autres affaires.
15 janvier 1560 (1561 n. st.), la Cour ordonne à me Jacques André senechal de Perigord, d’envoyer les procedures qu’il avoit faites contre un ministre par lui constitué prisonnier et autres de la seneschaucée de Perigord pour le fait de la religion en la ville de Sarlat que autres endroits de Perigord ; ordre de venir comparoitre pour rendre compte de sa conduite et repondre aux conclusions que le procureur general prendra contre lui. A Bergerac un ministre agé au plus de 18 ans, precedemment bateleur, disoit-on, preche dans l’eglise des Jacobins [-----------------][1295] 2.000 personnes – deposition d’un temoin oculaire du 17 janvier 1560 (1561 n. st.).
25 mars 1560, la Cour n’entre pas pour l’honneur de la fete Notre-Dame (ainsi la datte de l’enregistrement de l’edit de Perigord dans le Dictionnaire des Fiefs par Dupin est fausse – Leydet)
Le 26 mars, Etienne de La Boëtie rend compte à la Cour de la poursuite et diligence qu’il avoit faite vers le roy[1296] et nos sgrs de son privé conseil pour le fait de l’assignation des gages de ladite Cour par ordonnance d’icelle, finalement a dit qu’il a obtenu assignation perpetuelle desdits gages sur le receveur general d’Agen, puis 21ème jour de janvier passé de laquelle assignation il a exhibé lettres patentes du roy donné à Fontainebleau le 4 mars (1561 n. st.), a dit aussi que suivant la charge qu’il avoit de ladite Cour, il avoit parlé du fait des evocations meme des generaux, et particulierement de l’evocation generale obtenue par le greffier de ladite Cour, de laquelle il a obtenu revocation, dont il en a lu les lettres patentes ; a dit qu’à son Parlement, prenant congé de mgr le chancelier, ledit sgr chancelier le chargea de presenter ses recommendations à ladite Cour, et l’avertir que le roy, pour pourvoir au fait de la religion,
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et à ce qu’il n’advint sedition ne emotion, ledit sgr leur avoit envoyé ses edits, l’execution desquels demeuroit en la direction et sagesse de ladite Cour, laquelle doit bien adviser de ne irriter le mal par la rigueur, et aussi ne l’augmenter par la licence. Le 25 mars, ne sont entrés pour l’honneur de la fete de Notre-Dame (nota : que le Dictionnaire des Fiefs par Dupin avocat de Perigueux met à ce jour l’enregistrement de l’edit de Perigord) [1297].
26 mars 1560 (v. st.), un religieux augustin, prechant le careme aux Augustins de Bordeaux avance des propositions séditieuses et heretiques ; procedures à ce sujet. Sur l’avis que mr Raymond Eyquem de Montaigne reçoit de mr de Burie lieutenant general en Guienne d’un tumulte qui s’etoit elevé dans cette eglise des Augustins la veille, et fait rapport au Parlement que mr de Burie avoit donné ordre à un jurat (Jean de Salignac) d’aller assister au sermon dans l’eglise des Augustins pour empecher le desordre, le jurat trouva que plusieurs personnes chantoient à haute voix le psaume de David en françois, il voulut leur imposer silence, mais on refusa. Salignac voulut faire conduire un en prison (un garçon armurier au marché), mais on degaina les épées[1298] ; pour obvier à un plus grand tumulte, il le laissa aller, et incontinent mr de Burie qui en fut instruit, manda les jurats de se rendre en armes à ce couvent avec leurs dixainiers, ce qu’ils firent. Burie s’y transporta ensuite, calma les esprits, fit rentrer les gens qui sortoient de l’eglise, pour qu’ils entendissent le sermon, et fit retirer les jurats procedans contre les auteurs du tumulte.
Arret qui deffend de chanter ez eglises de Bordeaux les psaumes de David en françois ou autrement devant ni après les sermons, troubler ni empecher le service divin qui se fait ez dites eglises sous peine de la harte (26 mars 1560 v. st.) [1299]. Mr de Curie ne fut pas d’avis qu’on interdisit la predication au religieux augustin, mais qu’on fit de nouvelles informations s’il avoit mal parlé, et s’il a mal fait, il assure qu’il le mettra à la justice de la Cour, et approuve la deffence de chanter les psaumes etc. La Cour arrete qu’elle continuera ses seances la Semaine Sainte pour prevenir les troubles qu’on craignoit, on fait des preparatifs de deffence.
9 avril 1561, Burie rapporte à la Cour que le jeudi de la Cene, à Biron quelque grand nombre de gens armés etoient venus forcer et voler l’eglise et rompre le Saint Sacrement. Un nommé Doyen fait la Cene à Cadilhac (en avril 1561) à un grand nombre de gens et a si bien suborné les gens au dit lieu que les peres sont bandés contre les enfans et leurs femmes à ce contraire, lequel Doyen pour celle façon de faire se fait faire de grands presens, comme de batiser à la mode de Genesve, se fait bailler sept ecus. Par informations faites à Ste Foye, apert que ce ministre a créé des officiers pour connoitre des causes que ledit ministre juge(16 avril 1561).
[-----------][1300] à la Cour qu’à Castilhon lès Perigord, se doit suivre la Cene où doit se trouver comme l’on dit plus de 2.000 personnes entre lesquelles il doit y avoir plusieurs de Bordeaux. La Cour arrete d’ecrire au roy sur les scandales arrivés dans son ressort depuis le 22 mars dernier ; elle en avoit ecrit le 12 mars une sur [Bl---le] [1301], et la Cour n’avoit pas eu de reponse.
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26 avril 1561. Le vicaire de l’archeveque de Bordeaux (Jacques de Pontac), et doyen de St André presente requete au Parlement, disant qu’il avoit inhibé à l’augustin prieur du couvent de precher sous peine de [----fication] [1302], toutesfois qu’il craignoit que non obstant ce qu’il precheroit[1303], il demande que la Cour lui fasse pareilles inhibitions. Interrogé, ledit de Pontac par la Cour, quelle occasion il avoit de deffendre la prediction audit augustin, repond qu’il a entendu 2 fois ledit augustin ez quelles il l’avoit fort mal edifié et tous messieurs du chapitre, l’une au commencement du Careme, et le jour de St Sebastien, 1° qu’il n’invoqua point l’intercession de la Ste Vierge, comme l’on a accoutumé, 2° ne fit aucune commemoraison de la priere des saints, jaçoit que l’Evangile fut à propos et se adoptat, 3° qu’il avoit dit que si n’etoit la crainte heredienne, nous seions bien etre tous d’accord, qu’un chanoine de Bayonne luy avoit dit que cet augustin avoit été repris à Bayonne pour avoir mal preché, que le sgr de Burie[1304] le jour du Mardi-Gras l’envoya prier bailler congé audit augustin de precher, ce qu’il fit de bouche, [t---][1305] le mercredi premier jour de Caresme. Ledit augustin ne se contentoit pas de cette permission de parolle, l’avoit voulu avoir par ecrit, lequel ledit Pontac luy auroit baillée sous condition de precher catholiquement suivant les constitutions de l’eglise catholique et romaine, suivant decrets, edits du roy, arrets de la Cour et determination de la Sorbonne, et à la charge d’invoquer la Vierge Marie … qu’il a preché plusieurs propositions ambigues, toutesfois pour n’emouvoir rien, il l’avoit laissé laissé precher tout le Careme. Burie, par la bouche de Raymond Eyquem de Montaigne fait prier à la Cour de ne depecher ladite requete sans luy en communiquer, car il semble qu’on n’aye deffendu audit augustin de ne precher, sinon pour depit de lui[1306] (6 juin 1561). Un soir, on avertit Burie qu’il se fait une assemblée près de sa maison. Thomas de Ram, lieutenant general en la senechaussée de Guienne requit main forte pour la dissiper. Burie lui offrit pour compagnie son lacquais, Ram remontra qu’il falloit bien d’autres gens, et que ledit sgr de Burie y devoit envoyer forces pour surprendre ladite assemblée à faire garder les edits du roy, ledit sgr de Burie lui voulut donner quelques cinq ou six halbardiers, et neant moins, lui dit que l’heure n’etoit oportune, aussi que le roy ne deffendoit point de prier Dieu. (Par tous les registres, il paroit que Burie faisoit semblant de vouloir faire executer les edits du roy, mais cependant il trouvoit moyen de faire differer les operations, temporisoit en tout etc. – Leydet) [1307]. A la procession de la Fete-de-Dieu 1561, de la parroisse de St Michel, plusieurs personnes etant dans sa maison, tirerent des cailloux contre le pretre qui portoit la Ste Hostie, et sur ce la Cour et Burie en sont instruits, on fit des informations, mais elles n’eurent pas de suites, malgré la poursuite du procureur general Lescurre. Le menu peuple et les petits enfans crioient et demandoient l’execution de la justice,
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9 juin 1561). Me Antoine de Lescurre procureur general a presenté à la Cour certaines lettres missives et procès verbeaux, tant de Sarlat que du senechal de Perigord contenant les excès et troubles qui se font en ce païs pour le fait de la religion. Le meme jour Antoine de Salis lieutenant general en la senechaussée de Perigord au siege de Sarlat occupé à certaines procedures qu’il fait contre les rebelles et seditieux en son ressort, a été excusé de venir aux jours ordinaires de Perigord. Le Parlement est instruit de toutes parts des excès commis par les protestans dans son ressort. Le 13 juin, de [------][1308] ce jourd’huy est venu en la Cour Me Gantons de La Voire[1309] chanoine de Perigueux dit et remontré avoir charge tant du seneschal de Perigort que de l’eveque de Perigueux et clergé, de remontrer très humblement les troubles ez quels l’on est au pays de cause des differents de la religion qui on procedé si avant que l’on en a en plusieurs lieux dudit pays pillé les eglises, demoli les autels, brisé les images, brulé les livres, missels et ornements, tellement qu’on ne peut y dire messe, et qui plus est, quand on la voudroit dire, se seroit au danger de la vie. Au demeurant, il se fait journellement assemblée, tant en la ville de Perigueux que ailleurs pour faire les prières et presches à la façon de Geneve contre les edits et ordonnances du roy et de sa Cour de Parlement, et en plusieurs lieux font Cesnes, baptesmes, mariages et enterrements à la façon de Genesve, avec telle assurance qu’il ne reste si ce n’est de chasser et expeller les bons chretiens et catholiques, lesquels, pour la crainte qu’ils ont d’entrer en scandale se contiennent le mieux et le plus doucement qu’ils peuvent, et les autres au contraire continuent de se renforcer de jour en autre, et à aggrandir leur nombre par tous les moyens qu’ils peuvent, a sans[1310] des dites assemblées, sans avoir aucun respect à l’autorité du roy, de ses cours de parlements et magistrats, & deffences par eux faites, et ces choses sont en tel point que s’il n’y est mis ordre promptement, il y a danger de quelque desordre pour auquel obvier, contenir le peuple en obeissance de son prince, supplie tres humblement la Cour de recevoir la presente remonstrance et y pourvoir ainsi signé : De La Noiere[1311]. (Les protestans s’appelloient eux-memes les gens des eglises (juin 1561), ou nouveaux Chretiens (26 juin 1561)).
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Informations faites contre ceux qui n’avoient pas paré le devant de leurs maisons le jour du Sacre[1312], 3 juillet 1561. C’est ainsi qu’on nomme passim dans les registres le jour de la Fete-Dieu. Christophe Achard ecuyer sgr de Vieux-Romans en Poitou, decouvre une conspiration des protestantes contre 3 conseillers, 3 juillet 1561. Le capitaine du guet de bordeaux soutenoit ou favorisoit les assemblées protestantes.
Louis de Genoillac eveque de Tulle, vient le 9 juillet 1561 au Palais, porter une lettre close de la Reine, on le fit sortir pour la lire. [1313]Bientôt après l’eveque rentre de lui-meme, et sans demander la permission, il porte plainte contre le premier president qu’il lui avoit refusé l’audiance pour un procès touchant la tresorerie de Tulle[1314]. Le premier president lui represente qu’il avoit dû se conformer au reglement etc. Genoillac, en colere, luy dit qu’il n’etoit point homme de qualité pour mandier si souvent une audiance. Lagebaston repondit avec beaucoup de douceur, il enjoignit à l’eveque de sortir. Genoillac, tout emu de colere et ayant le bonnet sur la tete, se leve pour se retirer, et comme il s’en alloit, etant au milieu de la Chambre debout, et sans que personne lui dit autre chose, il se retourne vers le premier president, dit qu’il ne solliciteroit jamais icelluy president de susdite audiance pour ladite tresaurerie de Tulle, et que jamais ledit president ne seroit son juge, et qu’il l’en garderoit bien. Et incontinent, l’eveque sortit de la Chambre. Sur quoi, ouï les gens du roy, arret qui ordonne que l’eveque sera admonesté par le premier president pour raison de ses propos et façons de faire, par lui irreveraments tenues et faites en la Cour, et inhibitions à luy faire, de ne plus en user à l’avenir de semblables, sous telles peines qu’il plaira à la Cour d’arbitrer, et en oultre le condamne à 100 livres d’amende payables par tout le jour, 50# au roy et 50# au petit couvent de l’Observance de Bordeaux. Ce qui fut fait, l’eveque fut mandé et placé pres de la porte du barreau, au rand des autres conseillers. Là, on lui prononça l’arret.
XI août 1561. Ce jourd’huy Me Pierre de Marquessac juge mage de Perigueux a été appellé en la Cour, lequel interrogé s’il avoit aucune chose à remontrer à icelle, tant pour le fait de la justice que pour le fait de la religion[1315], a dit que quant au fait de la justice il n’en sçavoit rien que dire, car il n’y a que six ou sept mois qu’il est pourvu dudit office de juge mage, et que depuis ledit temps, il n’y a connu aucun abus, car le diroit.
Quant au fait de la religion, le senechal de Perigord (Bourdeilles) lui a donné charge de remontrer à la Cour que en la ville de Perigueux, il y a plusieurs marchands qui font provisions de gandes quantités d’armes
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et que plusieurs avocats et procureurs du siege et autres habitans en acheptent et tellement qu’il y a bien aujourd’huy en ladite ville deux cens corselets et plusieurs arquebuses, pistolets et pistolles, et toutes sortes autres armes.
Aussi, plusieurs nobles ont des armes chez eux, plus qu’il ne leur en faut pour leur provision, dont les gens du roy n’en tiennent aucun compte et n’osent, aussi a dit que en la ville se fait ez maisons quelques priere et assemblées, lesquelles ledit senechal empeche le plus qu’il luy est possible.
Dehors de la ville se font des prêches, lesquels il inhibe, mais l’on ne tient compte de leurs inhibitions, et s’il plait à la Cour leur commender se saisir desdites armes et les mettre en la maison du consulat, ou les mettre entre les mains des chefs des maisons, et qu’ils aillent rompre les presches qui se font hors la ville par voye de fait, le feront, et pensent etre assez forts pour ce faire, autrement que ne leur otera les armes meme aux artisans se doutent que s’etant emparés des armes, ils procederont à autres choses que prieres.
Sur quoy eue deliberation, lui a été enjoint tant à luy qu’au dit senechal et tous autres magistrats auxquels il fera scavoir sous peine de suspension & privation de leurs offices & toutes autres peines que de droit , qu’ils aient à proceder au fait concernant la religion en telle diligence & sagesse, discretion & magnanimité que bons juges & magistrats representant l’effigie & auctorité du roy ont accoutumé et sont tenues faire & qu’ils regardent par tous les moyens qu’ils pourront, que Dieu soit honnoré, leurs consciences dechargées, l’autorité du roy maintenue, & que les scandales, seditions ni emotions n’en adviennent.
Et pour le regard de la saisie des armes qu’il a requise, qu’il se retirera par devers le seigneur de Burie lieutenant general en absence du roy de Navarre, etant present en cette ville auquel il fera bien au long entendre les raisons et circonstances qui l’ont meu de requerir ladite saisie d’armes.
[1316]Ledit jour, vu par la Cour les lettres missives à elle écrites le 6e jour de ce mois par le lieutenant criminel et consuls de la ville de Sarlat & procès verbal par eux envoyé contenant certains scandales
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(scandales) advenus dans ladite ville pour le fait de la religion, ensemble aussi Me Pierre de Marquessac juge-mage de Perigueux et entendu par icelle Cour plusieurs autres advertissements touchant la religion, a été ordonné que ledit sgr de Burie sera adverti de la part de ladite Cour des choses dessus dites par un conseiller d’icelle.
Aussi, qu’on envoyera au roy le double desdites lettres & procès verbal de Sarlat, ensemble l’audition dudit de Marquessac & autres advertissements qu’elle a reçu et qu’il sera enjoint audit seneschal de Perigord de mettre à execution le decret et ordonnance de la Cour mis au pied dudit procès-verbal … Burie temporisoit toujours malgré les plaintes apportées de tous cotés pour se justifier, et disoit aux commissaires que le Parlement luy envoyoit pour le solliciter à preter main forte, il disoit qu’il a presque journellement de tels advertissements de tous cotés, qu’il en a adverti le roy, lequel ne lui baille le moyen de prendre les armes, bien dit qu’on luy a mandé de contenir le peuple, qu’il ne fasse aucune emotion, et que s’il y avoit quelque moyen d’y donner ordre, il le feroit très volontairement, que si la Cour ecrit, il fera courir le parquet d’icelle et de sa part ecrira au roy … qu’il ecrit aux sgrs d’Aussun, Montluc et autres sgrs d’Agenois qu’ils tiennent leurs compagnies prêtes, ayant deliberé de s’en aller en ce haut pays pour faire punition des mutins. Le 2 septembre, la Cour, chambres assemblées, arrete que le procureur general ira vers le roy luy representer les troubles elevés dans son ressort, faire entendre les reponses du sgr de Burie, lequel dit qu’il n’a point de forces pour y obvier, donner ordre et supplier le chancelier de leur envoyer edits que l’on dit avoir été publiés à Paris & à Toulouse, par l’un desquels les assemblées sont deffendues, et par l’autre est permis à la justice de prendre les armes pour contenir le peuple.
4 septembre 1561, a été fait venir Geraud Faure official de Perigueux, lequel moyennant serment sur ce interrogé par quoy il est venu en cette ville[1317].
A dit avoir charge de Monseigneur l’eveque de Perigueux et du clergé pour remontrer à la Cour, suivant les edits et arrets d’icelle, les scandales survenus audit Perigueux et ez lieux circonvoisins, et même puis
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(puis) six semaines en ça, en la maison du seigneur de Mesmy en s’assemblant en nombre de deux cens ou plus, de laquelle assemblée le juge criminel dudit Perigueux etant adverti se transporta avec les gens du roy à ladite maison, où les ayant trouvées assemblés, leur remontra qu’ils contrevenoient aux edits et arrets de la Cour, leur faisant inhibitions et deffences sous les peines contenues ez dits edits, de ne s’assembler pour precher ni baptiser à la forme de Genesve. Depuis, continuant au mepris des dits edits, se seroient rassemblés en plus grand nombre qu’auparavant en une chapelle de la ladrerie près la ville, où le juge criminel se seroit aussi transporté et fait memes remontrances que dessus, auquel iceux assemblés l’auroient sommé d’assister à leur presche et prieres, et que pour deffences fussent faites du roy ou de la Cour, ils ne se soucioient, et continuant leur mauvaise volonté, auroient introduit un ministre nommé Brossier[1318] qui preschoit et baptisoit à la forme de Genesve, dont adverti ledit official auroit fait faire charges et informations et icelles decreté de prise de corps contre ledit ministre, lequel auroit été executé par le seneschal de Perigueux ou son lieutenant et icelluy Brossier ouï et son audition avec les dites charges mise par devers les gens du roy pour advertir ladite Cour, lequel ledit official obtemperant auroit bien voulu faire, suppliant humblement ladite Cour y remedier comme elle verra etre à faire.
Dit davantage que en ladite ville de Perigueux, ceux qui font les susdites assemblées sont la plupart gens artisans et mecaniques, et que puis peu de jours en ça, se saisissent d’armes de toutes sortes, ains ne sçait à quelles fins, fors qu’il se craint d’une emotion populaire, ce qui ne peut fuir s’il n’y est promptement pourvu.
A dit oultre que peut avoir deux ans ou plus que le feu seigneur de Reynaudie[1319] fut à la maison dudit official à Nontron où lors il residoit, et luy tenant propos le dit de La Reynaudie dit que etoit
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(que etoit[1320]) grand folie que un tel royaume fust gouverné par un roy seul, et que si ledit official y vouloit entendre, qu’il luy feroit un grand avantage, car on delibereroit (forte « deliberoit » – Lt) de faire un canton à Perigueux & un autre à Bordeaux[1321], dont il esperoit avoir la superintendance, & lors luy tenant ledit propos, retira à part ledit official, sans que autre l’entendist, ainsi signé : Faure.
Vendredy 5 septembre, ordonné que toutes les deliberations etant ez registres secrets faites ces jours passés en la Cour seront delivrées au procureur general du roy, lequel la Cour envoya vers sa Majesté pour les affaires d’icelles … avec lettres missives au roy, à la reine, roy de Navarre, et tous messeigneurs du conseil privé, princes, cardinaux, & autres. (il me paroit par tous ces registres qu’il y avoit dans le parlement de Bordeaux un grand nombre de membres tachés de l’heresie, qui faisoient avorter les projets de resistance formelle ; on deliberoit, on faisoit des informations, procedures & puis on remettoit le tout, ou à Burie homme gagné aux Calvinistes ou tout au moins un esprit gentilhomme qui craignoit les demarches d’eclat, ou on ecrivoit à la Cour pour avoir des ordres exprès et la Cour etoit tellement divisée. Le respect pour le peuple contenoit le parlement et faisoit user de menagements, et vouloit paraitre zelé pour la religion etc. De tous les membres qui le composoient, le president de Roffignac me semble etre celui qui y alloit le plus sincerement, il avoit un grand credit dans la compagnie, après luy le president Beraud[1322] se montroit assez bien, puis Alesme, Ferron, Malvin, etc. (Leydet).
Lundi 8 septembre 1561, la Cour deliberant sur les lettres patentes du roy en forme d’edit, données à St Germain en Laye au mois d’août, par lesquelles le roy a eteint, supprimé et aboly la Cour des Aydes de cette ville et Chambre des Requetes en cette ville[1323], et ordonne que la Cour connoitra des procès dont la dite Cour des Aydes connoit en dernier ressort etc. A ces fins, le roy evoque toutes les dites causes et icelles renvoye au douzième jour prochainement venant en ladite Cour, en laquelle il veut que Me Antoine Poynet president, messires Bertrand de Macanam, Michel Eyquem de Montaigne, Jean de St Angel, Etienne Darniges, François Fayard, Jacques Bruzac, Jean Barbarin, Pierre Blanchier, François de Merle, Jean Faure, Remond Bouchier, Bertrand Duplessis, conseillers d’icelle Cour des Aydes demeurent conseillers, sans qu’ils soient tenus de prester autre serment que celui qu’ils ont jà fait en presté en icelle, et pareillement que messires Pierre de St Angel & Leon de Merle
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avocat et procureur du roy en la Cour des Aydes et des Requetes soient tenus etc., institués conseillers en ladite Cour du Parlement, sans aucun examen, & ce dans le rang, ordre & degré que chacun des dits avocats et procureur ont été reçus en ladite Cour en laquelle, partant que de besoin seroit, le dit seigneur les crée, erige et etablit aux honneurs, authorités, prerogatives, preheminences, franchises, libertés, droits, profits & emolumens semblables que les autres conseillers de ladite Cour du Parlement, & les trois huissiers pareillement incorporés aux gages contenus en icelles lettres.
&, après avoir été par messire Jacques Benoit de La Gebaston 1er president proposé et recité le fait des dites lettres & icelles lettres lues avant que entre en deliberation sur le fait des dites lettres, sont sortis messires Pierre de Carle, Fronton Beraud presidens, Arnaud de Ferron, Raymond Eyquem de Montaigne, Louis de Pontac, Jean de Calvimont, Antoine de Belcier, Etienne de La Boëtie, Richard de Lestonnac, François Le Comte, Joseph de Alis & Jean de Merignac conseillers du roy en la Cour, lesquels ont declaré etre aucuns d’iceux parens dans le quart degré, les autres alliés des dits conseillers de la dite Cour des Aydes et requetes, au moyen de quoi,
Eue sur ce deliberation s’ils assisteront au jugement qui se fera sur la verification des dittes lettres d’edit de suppression & incorporation, a été ordonné que les dits de Carle et de Beraud, presidens, de Feron, Eyquem, de Pontac, Calvimont, de Belcier, de La Boëtie, de L’Estonnac, Le Comte, de Merignac n’assisteront à la deliberation qui se fera sur la verification des dites lettres d’edit et suppression et incorporation, et ce fait parce que la verification et enterinement des dites lettres de suppression et incorporation concerne le fait desdits conseillers des Aydes et Requetes, en ce qu’ils en pourroient avoir profit et domage, a été aussi mis en deliberation, non obstant qu’il soit mandé par missive au procureur general du roy de poursuivre la verification et enterinement desdites lettres d’edit, si on appellera lesdits presidens des dites Aydes et Requetes, pour scavoir s’ils en veulent requerir l’enterinement & verification, attendu que le dit procureur general … n’a fait aucunes remontrances, par lesquelles il semble que de ladite publication s’en peuvent ensuive plusieurs inconveniens pour lesquels on ne doit proceder à la verification
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verification et enterinement des dites lettres, sur quoi a été ordonné que les dits presidens et conseillers des Aydes et Requetes seront appellés & sont venus messire Antoine Poynet president, Bertran de Macanam, Michel Eyquem de Montaigne et le premier president leur a demandé s’ils requeroient la publication desdites lettres, ceux après etre sortis pour deliberer ensemble, sont rentrés et ont dit par la bouche de Poynet, que quant à eux, se contentent de la volonté du roy ; ils presentent leur requete à la Cour pour requerir cette publication, vu ladite requete et ouï sur ce le procureur general du roy, la Cour avant procede à la verification et enterinement desdites lettresde suppression et incorporation, a ordonné … que remontrances des incommodités et inconveniens qui peuvent en suivre de la dite incorporation seroient faites au roy pour après avoir sur ce entendu le vouloir dudit sgr etre procedé comme de raison.
13 septembre 1561, avant entrer en l’audiance, est venu en la Cour messire Charles de Coucis, sgr de Burie, lieutenant general pour le roy au pays et duché de Guienne en l’absence du roi de Navarre, lequel assis au lieu accoutumé a dit que, obeissant au vouloir du roy, s’en alloit partir demain de cette ville pour aller au pays d’Agenois, où il avoit mandé de se trouver aucuns des chefs des compagnies de la gendarmerie suivant l’intention dudit seigneur, et qu’il ne vouloit partir sans prendre congé de ladite Cour, et a lu la lettre que le roy lui a ecrite. Elle est concçue en ces termes :
[1324]« Mr de Burie, je vous ecrivis il y a quelques mois pour aller à Leytoure afin de pourvoir & remedier aux insolences qui avoient été faites, et depuis vous me mandates le peu de moyen que vous aviez d’exécuter mes commendements, tant pour n’avoir les forces suffisantes, que pour n’avoit moyen de desloger et faire les frais qu’il convenoit faire, à quoi je ne fis pour lors aucunes reponses, de tant que j’etais sur la conclusion de l’edit[1325], qui fut resolu de ma Cour de Parlement de Paris , duquel j’esperois trouver beaucoup de fruit pour la tranquillité publique, le repos universel de tous mes sujets, toutesfois ayant depuis consideré combien il seroit mal aisé de le faire observer là où les peuples sont accoutumés de longue main, et jà la plus part envieillis ez choses deffendues, par icelluy, je n’ai pas trouvé qu’il fut expediant de l’envoyer en mon pays de
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(de) Guienne, encore que je ne visse ce que ceux de l’eglise qui sont à Poissi feroient pour le fait de la religion, d’autant que ce seroit, au lieu d’appaiser et pacifier toutes choses, comme je desire & cherche pricipalement, allumer en beaucoup de lieux le feu plus grand qu’il n’a point été, & par un desespoir les contraindre et forcer à faire une folie ; si n’a pas il semble neanmoins qu’il fut utile et expedient pour le bien de mon service & la sureté de mes sujets de laisser les choses en l’etat qu’elles sont, d’autant que je n’ay toujours autres nouvelles que des insolences, excès et scandales, port d’armes et emotions qui se font ordinairement en une infinité de lieux de mon pays de Guienne, par gens qui n’ont nulle religion, au moins les actes le demontrent. Et pour cette cause, d’autant que cela en quelque sorte que ce soit est croyable que tels malheureux seront dessavoués par tous les gens de bien de quelque religion qu’ils soient, j’ay avisé,, avant que le mal passe plus oultre, d’y pourvoir et remedier en faisant chatier ceux qui sont auteurs de tels malefices, et pour ce que ce n’est pas chose qui se puisse faire sans moyens, et forcer je vous prie incontinent la présente reçue avertir les chefs des compagnies des gendarmes qui sont en mon pays de Guienne suivant ce comme vous avois mandé par le capitaine Arne, qui avec ce qu’ils pourroient presentement assembler de leurs compagnies, ils ayent à vous venir trouver au lieu où vous les manderés. Semblablement, je vous envoye une commission pour faire lever trente arquebusiers à cheval, dont vous baillerez la charge à quelque gentilhomme, homme de bien, et vous envoye le payement d’iceux pour deux mois. Je vous envoye pareillement une demie douzaine de lettres au baillifs et senechaux des lieux où vous irez que vous ferez remplir à ce qu’ils ayent à vous assister et favoriser, & s’il est besoin assembler le ban et l’arriere-ban de leurs seneschaucées, pour vous donner le moyen de me faire obeir, et chastier ceux que j’oye dire tous les jours faire tant de malhonnetetés, semblablement etre secouru de la noblesse ; je vous envoye une douzaine de lettres en blanc aux principaux de la dite noblesse, soit chevaliers de mon ordre, gentilshommes de ma chambre, ou autres que vous connoitrez avoir moyen, que vous ferez
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(ferez) remplir comme vous connoitrez qu’il en sera besoin pour vous accompagner et assister de ce qu’ils pourront en ce que vous aurez à faire pour le bien de mon servise.
En cela, je ne vous parle point des prevosts des mareschaux, pour ce que je m’assure que vous ne faudrez de les mander & faire venir avec vous, pour faire executer ceux que vous trouverez l’avoir merité.
J’ai semblablement commendé, outre les deux mille livres qui vous furent dernierement envoyés, qu’on vous envoye l’etat des 300 francs par mois que vous avez accoutumé pour deux mois, afin que vous ayez moyen avec cela de soutenir la depense que vous serez contraint de faire durant votre voyage. Voilà, Monsieur de Burie, quant aux forces & argent que je vous puis bailler pour cette heure, ce que ay ordonné quant à la force que je veux que vous gouvernez.
Vous verrez par une liste qui vous est envoyée les noms de quelques hommes, qu’il est besoin recouvrer, qui sont principalement auteurs de toutes folies, lesquels etant bien & severement chatiés, je crois que nous n’oyrons plus tant dire d’emotions et scandales que nous faisons tous les jours, vous verrez aussi par les memoires que je vous envoye, les lieux où j’ay envie que telles choses se commettent, ainsi vous vous transporterez avec les forces que vous aurez et selon qu’il vous sera plus commode, et etant sur ces lieux vous ferez bien entendre aux principaux, que vous ne venez point là pour les chatier pour la religion qu’ils tiennent, que vous n’etes envoyé & n’avez commission de moy que de punir ceux qui abusent du nom à faire une infinité de scandales, violences, meurtres & seditions qui ne sentent rien moins que la profession qu’ils font & le nom de Chretien qu’ils portent, lesquels font tant de tort à leur reputation & à leur cause, qu’ils devroient par tous moyens tascher et procurer d’exterminer telles gens d’entr’eux qui ne servent que de aigrir moy et tout mon Conseil & mon royaume contr’eux et ceux qui les favorisent, et pour cette cause qu’ils demeurent en paix et vous aident & assistent, comme ils ont offert, à faire punir tels seditieux qui se couvrent d’eux, de leur nom et faveur à toute impiété & scandale, etant certain & assuré que pour leur religion vous ne les molesteres & travaillerez aucunement, pourvu aussi que de leur part ils se comportent avec tant de modestie & direction qu’ils ne nous
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(nous) donnent occasion de changer de deliberation et traiter plus rigoureusement que n’en avez la commission. J’estime que leur tenant ce langage, eux-mêmes vous mettront dans les mains tous ceux qui sous leur autorité, nom et faveur, font ordinairement tous les beaux actes qu’on m’ecrit, et pour ce qu’il y a une infinité de plaintes, qu’ils prennent les biens des gens d’eglises, se mettent dans leurs benefices, & empechent qu’ils n’en soient payés, je vous prie me mander ce qui en est, et leur dire & faire entendre afin qu’ils donnent ordre que l’on ne fasse plus telles choses, car je veux, Monsieur de Burie, que vous les en chassiez s’ils y sont, fassiez chasser ceux que vous y trouverez, et tenir la main forte aux dits gens d’eglise, à ce qu’ils puissent jouir & percevoir les fruits de leurs benefices comme il est vraysemblable, & que le leur ay promis, sans y etre troublés ne travaillés aucunement.
Je suis semblablement averti qu’en une infinité de lieux de la Guienne, ils se pourvoyent d’armes & en acheptent une grande quantité dont je vous prie enquerir & aux lieux où vous passerez, & scavoir qu’ils en auront fait provision, le veux que leurs ostiez & fassiez mettre en l’hostel de ville, dont le corps de la ville vous repondra, car il est besoin que ceux, tant d’une religion que de l’autre, en repondent, a fin qu’esta nt par ce moyen assuré des deux parties, l’on en puisse demeurer en plus de repos, et s’ils faisoient les fols, vous avez de quoy les y contraindre, les assurant bien que s’ils n’obeissent au commandement, je ferai marcher à eux de si bonnes et grandes forces, que j’auray moyen de les y faire obeir.
Le temps où nous sommes ne requiert point que en telles choses on use de longueur & dissimulation, et pour ce il faut que vous y mettiez la main à bon escient, & que vous mettiez peine d’executer ce que je vous mande, de façon que j’en puisse voir un chastiment pour intimider les autres, vous avisant que si après vous avoir accomodé de tout ce qu’il m’a semblé vous estre necessaire, vous differez cette execution, je croiray que ne sera que pour n’en avoir la volonté, et ne pourray me prendre des choses qui surviendront par cy-après à autres qu’à vous, que j’estimeray y eust bien pû pourvoir, s’il aist seulement voulu entreprendre, qui est tout ce que je vous muis dire, priant Dieu, Monsieur de Burie vous avoir en sa sainte & digne garde, de St Germain en Laye, le 4 de septembre l’an 1561, ainsi signé Charles, plus bas, Robertet.» (cette fin est remarquable sur les intentions [---][1326] de Burie – Leydet)
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Après cette lecture, le sr de Burie a supplié la Cour ne trouver mauvais si pour le service du roy il menoit avec luy audit pays d’Agenois Me Etienne de La Boëtie[1327] conseiller du roi en ladite Cour, à quoy a été repondu qu’il pouvoit prendre pour le service du roy non seulement ledit de La Boëtie mais tel autre de ladite Cour qu’il aviseroit, ce qu’elle trouveroit bon, et à tant ledit sgr de Burie a pris congé de ladite Cour et s’en est allé (Burie se conformoit en cela aux ordres du roy, car le 24 septembre 1561, le lensemain, on lut une lettre du roy addressée à la Cour par laquelle sa Majesté luy donnoit avis qu’elle envoyoit mr de Burie en quelques lieux de la Guienne pour reprimer l’audace et insolence d’aucuns de ses sujets, et en consequence, pour ce qu’il luy est besoin d’avoir avec luy quelque homme de justice pour le conseiller et faire son procès verbal ; le roy mande à son Parlement qu’il ait à commettre et deputer quelqu’un de son corps pour cet effet, auquel il fera taxer ses journées, tant de luy que de son greffier et enjoindre au receveur des amandes de son dit Parlement de les faire payer des deniers provenant d’icelles. Donné à St Germain en Laye le 17 septembre 1561. Signé Charles, et plus bas Robertet. Sur ce, eue deliberation, a esté suivant l’ordonnance faite le jourd’hier à la requete dudit sgr de Burie, commis et deputé ledit de la Boëtie suivant le vouloir du roy. Le 24 septembre, Me Etienne de la Boëtie est aussi venu en ladite Cour, lequel a dit qu’il s’en alloit en Agenois avec ledit sgr de Burie, s’il plaisoit à ladite Cour aucune chose lui commander, qur quoi s’en est allé. C’est après sa sortie que la Cour a fait lire la lettre du roy supra, du 17 septembre, et a commis ledit de la Boëtie, supra.
Le 23 septembre, sur ce que le sieur des Cars avoit presanté quelques jours avant des lettres patentes du roy qui le nomment son lieutenant general du roy en Guienne en l’absence du roy de Navarre. Burie demanda à la Cour que le mot « general » fut oté, n’y ayant que lui de lieutenant general du roy en Guienne en l’absence du roy de Navarre. La Cour a renvoyé au sieur des Cars ses lettres et sa requete, pour oter le mot « general ».
25 septembre, on denonce à la Cour que cette nuit environ 10 heures, quelques personnages seroient allés au couvent de l’Annociad de Bordeaux, où on auroit fait un grand trou, et etoient sortis quatre religieuses, dont on avoit trouvé l’habit d’une plié dans une maison voisine. On fait quelques legeres recherches, et les choses restent là. [------ et agir contre les catholiques ---- des heretiques] [1328].
13 octobre 1561, messire Eyquem conseiller a remontré à la Cour que le sgr de Burie leur avoit envoyé du païs d’Agenois la resolution des affaires dudit pays touchant le fait de la religion, dont le dit sgr de Burie luy avoit ecrit le communiquer à ladite Cour pour entendre sur ce son vouloir et après envoyer ladite resolution vers la Majesté du roy (ce Raymond Eyquem etoit fort lié avec Burie, c’est presque toujours lui qui parle de la part de celui-ci, dont il avoit sans doute les sentimens supra etc. – Leydet).
3 novembre 1561, le sgr de la Roquette maire de Bordeaux est dit frere du president de Carle. Memme jour, rappel du tumulte arrivé dans l’eglise St Remi, 1er novembre. Faibles demarches.
3 novembre, requete de l’archeveque de Bordeaux qui demande à la Cour que deffences fussent faites à frere Mazautin religieux de St François qui a preché dès longtemps en cette ville doctement avec grand fruit, de s’en aller et absenter hors de la presente ville, comme il avoit deliberé faire demain, ains lui enjoindre de continuer la predication qu’il avoit accoutumé faire jusqu’à ce que par ladite Cour autrement en fut ordonné. La Cour, ouï le procureur general, a repondu que le dit frere Mazautin demeureroit en la presente ville, et en icelle continuera la predication accoutumée, jusqu’à ce qu’autrement par ladite Cour autrement en ait été ordonné.
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A la rentrée du Parlement, 13 novembre 1561, maitre Raymond Eyquem de Montaigne, conseiller du roy en la Cour, est dit oncle de maitre Michel Eyquem de Montaigne[1329] conseiller ez requetes, me Antoine de Belcier, conseiller en la Cour, cousin germain dudit Eyquem conseiller ez dites requetes, maitre Richard de Lestonnac conseiller en icelle, est dit beau-frere dudit Eyquem, conseiller desdites requetes.
Sur ce qu’il y avoit eu une seconde jussion du roy que l’edit d’incorporation et union des requetes fut enregistrées sur la demande des dites requetes, est arreté que les dits presidens et conseillers desdites requetes seront reçus sans examen, et que avant proceder à aucune publication dudit edit et reception desdits presidens et conseillers des requetes, lesdits presidens et conseillers donneront par ecrit les parentelles et alliances qui sont entr’eux et ceux de ladite Cour, pour plus commodement faire la distribution des chambres en consequence, le 14 novembre Michel Eyquem de Montaigne conseiller du roy en la Cour et commissaire aux requetes , declare suivant l’ordonnance de la Cour avoir parens et alliés en icelle, mr de Bussaguet son oncle, mr de Belcier cousin germain, mr de La Ruderie, de ce qu’il est marié avec une sienne cousine remuée de germain. S’il y en a d’autres, sont en degré fort éloigné et lesquels il ignore, ainsi signé Michel de Montaigne (il ne parle pas ici de Raymond Eyquem).
Jean de St Angel conseiller du roy en sa Cour des Aydes et Requetes du Palais, dit qu’il est frere germain de me Pierre de St Angel avocat general en ladite Cour des Aydes, et cousin germain de me Jean Faure conseiller du roy en icelle.
Etienne Daringes, que me Jean de Calvimont conseiller du roy en icelle est son oncle, frere de sa feue mere … François de Fayard conseiller en la Cour des Aydes, dit avoir en ladite cour des Aydes me Raymond de Bouchier son neveu, et en la Cour mes Jacques de Massiot et Jean de Merignac cousins remués de germain … Jacques de Brusac qu’il est afin et alié de messire Fronton de Beraud chevalier, conseiller du roy et president en ladite Cour, par le moyen de Françoise de Beraud femme dudit de Brusac, et sœur dudit de Beraud … Jean Barbarin conseiller du roy en ses cours des Aydes et Requetes, qu’il a pris femme et epouse une sœur de mes François et Leon de Merle conseiller et procureur du roy en ladite Cour … Pierre Blanchier, que feue Jeanne de Tricard sa premiere femme etoit sœur uterine de me Joseph
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de Alis et sœur germaine de demoiselle Lucrece de Tricard femme de messire Antoine de Poynet conseiller du roy et president ez dites chambre ; François de Merle qu’il est beau-frere de me J. Barbarin et frere germain de Me Leon de Merle procureurs du roy ez dites chambres ; Ramond de Bouchier que messieurs de Massiot et de Merignac sont cousins au 4e degré selon ledit canon, et mr de Fayard son oncle maternel ; Jean Faure que messire Louis de Pontac conseiller du roy en la Cour est oncle de sa femme, et messire Jean de Pontac greffier en la Cour est son beau-père, pour cousins germains messires Jean et Pierre de St Angel ; Pierre de Saint-Angel avocat general etc., qu’il est frere germain de Jean de St Angel et cousin germain de Jean Faure ocnseiller en la Cour des Aydes ; Leon de Merle conseiller du roy procureur general en la Cour des Aydes, qu’il est frere germain de messire Fr. de Merle et beau-frere de Jean de Barberin. Pinet etc. (Bertrand de Macanam et Bertrand Du Plessy etoient absens), mais Belcier conseiller en la Cour a testé que le dit de Macanam est son cousin germain remué de germain ; messire Ferron conseiller en la Cour a testé que ledit Du Plessi est son gendre, ayant épousé une sienne fille ; et messire Merignac, aussi conseiller en ladite Cour a declaré que ledit du Plessis est son neveu (il ne s’agit ici que des parens aux degrés prohibés par les ordonn. Pour entrer dans les memes chambres).
Le 1er president n’a aucun parent ni allié en la Cour. Le president de la Chassagne a dit que messire Joseph de la Chassagne conseiller du roy en ladite Cour est son fils, et que messire Raymond Eyquem de Montaigne a épousé une sienne fille, laquelle est decedée huit ans a, dont il y a enfans, et a ledit Eyquem depuis epousé une autre femme, aussi le dit Alis est son cousin germain et la femme dudit Poinet est en meme degré que ledit Alis.
Le president de Roffignac n’a aucun parens ni alliés en degré prohibé.
Le president Pïerre de Carle est beau-frere dudit Ferron qui a epousé la sœur du dit de Carle ; messire Jean Alesmes conseiller en ladite Cour, que messire Bernard Alesmes president ez enquetes est son cousin germain.
Messire Raymond Eyquem de Montaigne a dit que le dit de Belcier est son neveu. Le dit messire Michel Eyquem de Montaigne conseiller es requetes du Palais, aussi est son neveu, et ses autres alliances sont finies par le decès de sa 1ère femme.
A été attesté que messire Jean de Calvimont conseiller du roy en la Cour est cousin germain de messire Etienne de la Boëtie conseiller du roy en la Cour, et oncle dudit Daringues conseiller aux requetes … De Belcier a dit que me Raymond Eyquem de Montaigne conseiller du roy est son oncle, et Michel de Montaigne conseiller ez requetes son cousin germain.
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A été attesté que messire Legier de Montaigne absent, n’a en ladite Cour aucun parent ne allié en degré prohibé par l’edit etc.
A été attesté que Me Etienne de la Boëtie absent est beau-frere du president de Carle[1330], ayant epousé la sœur dudit president de Carle, et est cousin germain dudit president de Calvimont ; Me de Lestonnac a dit que ledit Me Michel de Montaigne conseiller ez requetes est son beau-frere.
Ensuite, on a publié et enregistré l’edit d’incorporation de la Cour des Aydes au parlement, puis on a procédé à former les chambres en cette grand-chambre (presidens messires Jacques Benoit de la Gebaston, 1er, Geoffroy de la Chassaigne, Chistophe de Roffignac conseillers etc., & Raymond Eyquem de Montaigne est le 3ème. Tournelle : presidens messires P. de Carle, Lancelot de Fauquerolles, Fronton de Beraud, conseillers[1331] : 14. 1ère chambre des enquetes : presidens messieurs Leonard d’Alesme, François de La Guionnie, conseillers maitres Bertrand d’Arnoul, Etienne de La Boëtie, Joseph Eymar, JeanDudud, Joseph de Alis, Jean de Massey, François Le Comte, Hugues de Caseaulx, Bertran de Macanam, Michel Eyquem de Montaigne, François de Fayard, Jacque de Brussac, Bertrand Duplessy, Pierre de St Angel. 2ème chambre des enquetes : presidens, messieurs Pierre de Lavergne, Jacques Robert de Lineyrac conseillers : Mes Joseph de Valier, Legier de Montaigne, Jean de Belot, Pierre de Pomiers, Richard de Lestonnac, Denys de Baulon, Pierre Ducasse, Pierre Sevin, Etienne de Beaumont, Sarran de Lalanne, Antoine de Poynet, Jean de St Angel, Etienne Darninges, Ramond de Blanchier, Leon de Merle.
[1332]La [------] avocat general.
Le [------] avocat general.
Lescurre autre procureur general.
En novembre 1561, arrivent à Bordeaux plusieurs scandales à St Michel etc., des images de l’eglise St André et de plusieurs autres eglises sont abattues, le 22 novembre 1561.(voyez registres 24 novembre et plusieurs autres scandales). Le Parlement reçoit dans le meme temps avis des excès commis en divers lieux de l’Agenois, à La Reole etc., et surtout à Marmande, dont le consul nommé Pierre Vidal vient à la Cour faire le rapport de tout ce qui s’y était passé.
Le 26 novembre 1561, le meme jout, chambres assemblées, eues deliberation sur tout ce que dessus. A été arreté « que le roy sera averti de la rupture desdites images et de l’avertissement dudit Vidal consul dudit Marmande … et de l’avertissement qu’il a reçu pour le regard de La Reolle (menacée d’etre assiegée par les protestants), & pareillement ledit sgr de Burie auquel sera ecrit s’en venir le plutôt qu’il luy sera possible, et pour dresser lesdites missives, a été commis Christophle de Roffignac president, & arreté que pour
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lire et accorder, la Cour s’assemblera une heure après midy sur peine à ceux qui se faudront de privartion de leurs gages du mois. Lesquelles missives seront envoyées par maitre Michel Eyquem de Montaigne conseiller du roy en la Cour, s’en allant en Cour pour autres affaires (registres secrets du novembre , vers la fin) [1333]. Ledit jour, 26 novembre 1561, de relevées chambres assemblées, les missives du roy de Navarre (forte « pour le roy » –Lt) et dudit sgr de Burie ont été lues & accordées, et eue deliberation, a été arreté qu’elles seront ecrites ainsi que ledit president de Roffignac les avoit couchées, quant à celle de la reine et de monsieur le chancellier, a été ordonné au greffier les dresser & expedier aujourd’huy, parceque ledit de Montaigne vouloit partir la nuit, comme il disoit, sur le formulaire d’icelles du roy et royne de Navarre.
Aussi, a été arreté que la Cour donnera, comme aussi elle donne charge auxdits premier president et de Ferron, conseiller du roy en ladite Cour allans devers la majesté du roy par son commandement, de faire plainte audit sgr et à nos sgrs de son privé conseil du retranchement du cinquième des gages du passé, et faire instance grande que cela n’ait lieu pour l’avenir, parler aussi des torches et flambeaux pour suivre la reunion de la comté d’Armagnac au ressort de la Cour, pareillement s’il est parlé de la qualité des ressorts pour suivre et demander angoumois, La Rochelle et toutes les enclaves etans au ressort de ladite Cour suivant les memoires qui en seront sur ce dressés par Me Jean Alesme conseiller en ladite Cour.
[1334]Le 28 novembre, le Parlement reçoit avis par le 1er president que le sieur de Fumel, gentilhomme de bonne part et qui a fait beaucoup de service au roy, avoit été assiegé dans son château de Fumel (en Agenois), et en icelluy tué par aucuns seditieux de la nouvelle religion, et sa femme aussi blessée (à mort ex infra) d’un coup de pistollet et d’un coup d’epée de tarble sur le visage, et le maitre d’hotel dudit sgr ; on fait aussi le rapport de la sedition & scandales arrivés le 22 dans l’eglise de St Remy de Bordeaux, que les heretiques avoient enfoncé les portes du cimetiere pour y en retirer un enfant d’un des leurs, et d’autres scandales arrivés au college de Guienne & à St Seurin où un soldat (le lendemain de la publication de l’edit) portant un paquet de la dame de Noailles au secretaire de l’eveque de Limoges ambassadeur du roy en Espagne, avoit été blessé par des Calvinistes qui abbattoient des images etc., le 4 decembre 1561. Ce que dessus, eue deliberation, chambres assemblées (le 4 decembre 1561 et de la mort du seigneur de Fumel et des choses avenues depuis le partement de Maitre Michel Eyquem de Montaigne conseiller du roy en cette Cour, le roy en sera amplement averti par lettre (registre du Parlement jeudy 4 decembre 1561, vers la fin).
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Le mardy 16 decembre 1561, sur les avis qu’on donnoit à Burie leutenant genral etc., des plaintes portées par le clergé du Bordelois, Agenois, et des villes, qui vouloient en ( ???°), Burie repond qu’il n’etoit besoin aller en la Cour pour ouïr ceux du clergé et de ladite ville, mais s’ils ont à luy remontrer quelque chose, qu’ils le fassent et lui baillent par ecrit, et si est de sa charge, le sçaura tres bien faire et y pourvoir … Quant à ces mignons (parlant de ceux de la nouvelle religion), disoit ledit sgr qu’ils n’avoient foy ne religion, leur (à la Cour) recita que etant à Agen et en Agenois toutes choses etoient bien composées et tranquiles, quant à la diversité de religion, c’etoit chose à laquelle ne pouvoit etre pourvu que par le roy, attendu que pareilles choses se faisoient in aula principis, mais empecheroit que ces mignons ne feroient les fols, comme ils avoient fait à Agen et Marmande, et qu’il ne falloit point craindre en cette ville, et trouveroit bon que messieurs de la Cour s’assurassent de gens et d’armes chez eux etc. … disoit qu’il etoit bon serviteur de Dieu et du roy, remontrant que s’il n’empechoit la sedition, il lui alloit de sa vie, de son honneur & reproches, mais qu’il garderoit bien qu’il n’en y auroit.
Dans la seance du 19 decembre 1561 en Grand’Chambre, vint le sr de Burie ; le president de Roffignac lui remontra que ses predecesseurs n’avoient jamais entendu et n’avoit été oncques vû ce que l’on voit avenir de jour à autre entre les sujets du roy, (le president[1335]) a dit que le lendemain de Nostre-Dame de septembre, s’en allant en Perigord, etant averti qu’une grande compagnie de gens en armes marchoient vers Bergerac, lequel le mena au haut de la montagne de laquelle il entendit qu’on marchoit comme on a accoutumé marcher en bataille, une grande troupe de gens, tant à cheval que à pied, et à l’avant-garde vit marcher trente cinq rangs d’arquebusiers, et y avoit des gens à cheval ayant la lance sur la cuisse, et sur les chemins trouva plusieurs troupes ayant armes qui s’en alloient rendre en ladite troupe de laquelle etoit conductée un gentilhomme qui etoit en sa maison (de Burie), sans jamais en avoir été puni, lequel il nommera quand il plaira audit sgr de Burie, dont il avoit averti ledit sgr de Burie, et pour ce qu’il ne luy avoit (fait) reponse, croyoit qu’il n’avoit reçu la lettre,
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Ledit sgr de Burie a dit qu’il avoit reçu lesdites lettres, et à icelles fait reponses ensemble au lieutenant criminel de Bergerac qui luy en avoit pareillement ecrit. Roffignac representa que l’abbé de Ste Croix etoit venu donner avis à la Cour des images abbatues à St Seurin (le 22), fut dit à la Cour par ledit abbé qu’on leur avoit dit que cela n’etoit, et qu’ils verroient bien par lesquels actes s’ils font demonstration evidente de l’entiere subversion de la republique, tellement qu’on ne parle plus de la religion, de laquelle ledit sieur president de Roffignac a protesté ne vouloir parler audit sgr de Burie, mais des volleries, homicides qualifiés, sacrileges, brulements des temples et eglises, forces publiques, assemblées illicites, le tout advenu depuis l’edit publié tant par l’autorité du roy que de la Cour au mois de novembre dernier, que montrent avec les qualités des crimes que dessus, une notoire et manifeste sedition et rebellion, et voyant ladite Cour le scandale se preparer d’heure à autre, avoit ecrit audit sgr de Burie etant en icelle ville, cependant ladite Cour a deffendu à ceux du corps d’icelle de non aller aux preches des ministres qui ne sont approuvés. Et par meme moyen, la Cour reputant[1336] les avocats et procureurs en icelle etre de leur suite et ministres necessaires de la justice, leur a deffendu de non aller aux presches, lesquels avant la prononciation dudit arret auroient presenté requete à la Cour sous un nom confus (des avocats en general, signée d’un seul procureur, Moreau), et portant equivocation telle que malaisement pourroit non entendre si ce sont tous les avocats qui baillent ladite requete ou partie d’iceux, et n’etant icelle requete signée par ceux qui pretendoient l’avoir baillée[1337], laquelle depuis avoit été signée par quelque petit nombre d’avocats et procureurs s’avouant de la religion reformée (35 avocats, avec à leur tete Leblanc & Lavergnac), et 18 procureurs – 10 decembre), ayant regard à l’universel nombre et encore par une petite partie d’avocats, que la Cour n’a oncques vû, ne ouy plaider, et despuis lesdits avocats et procureurs se seroient retirés vers ledit sgr de Burie, lequel avoit ecrit à la Cour qu’il ne scavoit si ladite Cour avoit commandement du roy de faire telle prohibition, et si elle ne l’avoit, prioit la Cour de vouloir retarder la prononciation de l’arrest jusqu’à sa venue, ce que la Cour auroit fait, par quoy a dit que la Cour requiert ledit sgr de Burie pour le service du roy, prendre la cause de la republique dans ses mains, et que punition exemplaire soit faite des seditieux et des scandales faits contre l’autorité du roy et repos de ses sujets.
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(sujets), l’assurant que aussitôt qu’il (Roffignac) s’en fut allé hors Bergerac, ils furent plus excessifs que devant, tellement que depuis n’a été celebré aucune messe audit Bergerac[1338], remontrant derechef audit sgr de Burie que si le roy ou lui ne pourvoyoient promptement, tout s’en va en sedition et desolation.
Lange avocat au conseil, parlant à la Cour à mr de Burie pour le clergé de Bordeaux et d’Agenois & habitans de Bordeaux etc., representa que sous aucun pretexte, qui que soit en France ne peuvent assembler et créer syndics, officiers ou administrateurs, pour leur reglement, police ou poursuite, faire capitation, faire bourse, assembler deniers, presenter requetes, autres actes appartenant à université ou communauté licite et approuvée si ce n’est par exprès commendement, congé et permission du roy dont il aparoisse par lettres scelées de son sceau etc., et encore est besoin en l’execution appeler les officiers dudit sgr pour l’obeissance qu’ils veulent et doivent porter au roy leur souverain seigneur sous lequel ils vous font offre de leurs vies et de tous leurs biens ; en leurs assemblées et creation des syndics ils ont voulu observer tout ce que dessus comme en toutes autres choses ils protestent de ne vouloir en aucun point contrevenir, innover ni prejudicier à l’autorité dudit sgr etc. Et aux protestations susdites remontrent vous etre notoire que sous le nom de religion, il y a plusieurs scissures, haine et divisions, toutes autres qu’il ne fut jamais vû en France, car ce n’est pas contrées ne provinces, ce n’est pas lignées, parentées ou familles, mais en meme pays, en meme ville, en meme maison[1339], le mari divisé de la femme, le père du fils, le frere du frere, le parent du parent, le voisin du voisin, chose du tout monstrueuse, et qui par necessaire evenement, sans la puissance absolue de Dieu, promet une ruine et entrera perdition de l’etat publique et de tous particulierement etc. Il reclame l’autorité des loix anciennes et des edits des rois qu’on doit faire executer sans dissimulation, il peint les heretiques du temps, leur pretentions à mieux honorer Dieu que les autres, et ajoute que comme leur forme de vivre est nouvelle, aussi le nom de leurs officiers sont nouveaux comme ministres confidens, surveillans, protecteurs, mandés et autres, auxquels ils donnent particulierement etats et gages, comme si c’etoient officiers publics d’autorité et d’administration, font synodes, ont un conseil, qu’ils appellent consistoire qu’ils tiennent deux fois par semaine, comme s’ils ne pouvoient entendre la parole sans tous ces trafics qui sont plus propres et convenans à la sedition qu’à
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(qu’à) la religion ; s’excusent qu’avec tout cela en leur troupe ne se fait autre chose que precher l’evangile et psalmodier, comme si en l’eglise catholique cela meme ne se faisoit, et il montre qu’en telles prieres Dieu ni Jesus-Christ ne sont appellés comme il faut, que leur predication engendre un tres mauvais fruit, on s’en remet aux plaintes de plusieurs certifications des officiers du roy, informations sur ce faites. Tout cela que contient il en Agenois en la plupart d’icelluy les temples violés et forcés, plusieurs assemblées avec ports d’armes, meurtres cruels et inhumains, assiegement des villes, jusques à les mesurer & compasser pour regarder les moyens de les prendre, tenir les champs, tenir synode, en iceux faire les conjurations et deliberations palliées le plus qu’ils peuvent de paroles, l’execution toutes fois d’icelles montrant tout le contraire dont cela reçoit et admet si peu d’excuses que particulièrement parlant à lui, il ne dira que cela est mal fait, et ceux qui font telles choses ne sont de l’eglise refformée, à quoi ils disent verité etc. Lange fait observer à mr de Burie, que depuis son voyage en Agenois et Basadois, les choses y sont en pire qu’elles l’etoient avant son voyage, que le sang des morts innocents crient vengeance devant Dieu, les monuments abbatus serviront de perpetuelle mémoire et enseigne de la sedition et du peu de fruit qu’a fait son voyage.
Ram lieutenant general de sa Majesté en Guienne fit un discours à la Cour, present mr de Burie, tendant à la meme fin, il dit [-----][1340] autre chose que non obstant les inhibitions faites, se font chacun jour des prieres non accoutumées depuis que le sgr de Burie est venu en la presente ville et seneschaucée, et dit qu’il a été declaré plusieurs prises de corps, lesquelles on n’ose mettre à execution pour ce qu’on dit contre la verité qu’ils sont plus grand nombre de gens[1341], que si l’on en prend un, qu’il sera couru dessus, sous pretexte de la religion , aussi se jactent que la Cour ou ledit sgr de Burie ‘qui etoit occasion de la confusion et pertubation qui est en la ville de Bordeaux), avoir contraire declaration du roy, a supplié la Cour et ledit sgr de Burie s’il y a contraire declaration, qu’il luy plaise la faire entendre aux officiers du roy en Guienne, pour l’embrasser et y obeir, ez là où il n’en y auroit de contraire qu’il lui plut faire entretenir les edits du roy ; que le capitaine du guet en la ville de Bordeaux, au lieu de faire service au roy, sembloit de servir ceux de la nouvelle religion, qu’il y en a des informations, que les ministres
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(ministres) contre l’autorité du roy jugent et decident des differents des particuliers de leur religion, et leur font deffences de n’aller devant autres juges que devant ceux qui par eux sont delegués, et ces jours passés, un nommé Lauvergnac avocat en la Cour et un nommé Michau Fery vendeur de bonnets et escarcelles on decidé un procès de certaines parties de ladite religion etc.
Parla ensuite pour le clergé Me François de Salignac[1342], auditeur de l’archeveque de Bordeaux. Il representa que si en quelques uns qui sont appelés en l’etat et ministere de l’eglise, s’y trouve quelque chose de reprehensible, l’etat pour ce ne doit etre blamé, ains la personne seulement, ni l’on ne doit pourchasser l’entiere extermination, ainsi que plusieurs font & ce qu’il confirme au long par l’ecriture. Il protesta devant la majesté divine et devant la Cour et les asistans (tout ainsi que la congregation de l’eglise gallicane l’a fait, dit et protesté devant la majesté du roy et assemblées des etats generaux dont ledit sgr et mes sgrs de son conseil privé ont pris une si certaine assurance) de volontés de faire le devoir en la vocation qu’il a plu à Dieu nous appeler et de reformer ce qu’on pourroit trouver digne de reprehension & refformation en nous que sa majesté nous a reconnus pour les vrais et naturels ministres de l’eglise de notre Dieu, et non autres, et comme tels nous a pris sous sa protection et declaré n’avoir jamais eu d’autre desir que d’entre(te)nir la religion catholique et que les edits et ordonnances sur ce faites soient gardées, et pour perpetuel temoignage de sa volonté, a voulu ledit sgr que de ses lettres nous en a été baillées addressantes à ses cours de Parlement pour y etre lues, publiées et enregistrées que j’ay à main, et pour la cause qui se offre à present, nous vous en demandons Mgrs la publication et l’enterinement, et avons mgr de Burie que vous representes la personne de notre souverain sgr et prince, supplions et requerons tenir la main que à une si sainte volonté soit effectuellement obei, que n’est autre sinon que les sujets vivent en toute paix, union et tranquilité sous un Dieu, un roy, une foy et une religion etc., et après avoir parlé des ministres qui prechent sans mission & s’emparent des biens ecclesiastiques, il conclut, en se joignant à ceux qui venoient de parler, à demander l’execution des edits, et surtout de celui du mois de juillet dernier qui a été fait avec l’avis et meure deliberation d’une si notable et honorable compagnie qu’il y en ait en Europe, que parmi ces troubles que sa majesté ne peut esperer aucune subvention du clergé à qui on refuse les cens, rentes, dixmes, sous pretexte de la liberté, etc. Signé de Salignac. Aux registres, 19 decembre 1561.
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Le meme jour, parlent successivement aux memes fins me Guillaume Martin procureur et syndic de la ville de Bordeaux, Dunoyer pour le syndic du pauvre clergé du diocèse d’Agen (ou toutes les eglises universellement ont été prises ou brulées), de Me Antoine de la Chassaigne prieur de Marmande (il dit que le sgr de Burie etant à Marmande, entendant des plaintes dudit de la Cassagne et ses vicaires, les avoit mis sous la sauvegarde des consuls et habitans de Marmande qui etoient du consistoire de la nouvelle religion), portant plaintes de desordre. Discours du maire de Libourne (Jean Gautier), (il) se plaint des excès commis par ceux de la nouvelle religion (dans cette seance, Lange accuse Dubois jurat de Bordeaux, d’avoir été favorable aux heretiques, et conclut à ce qu’il soit declaré inhabile à tenir jamais l’office de jurat). Dubois y repond et veut se justifier. La Ferriere pour le procureur general, s’enonce avec force contre les abus, et conclut en bonne partie aux reglements suivans donnés le lendemain, 20 decembre 1561. Arrete que le roy sera averti de toutes les plaintes ci-dessus. Ordre à tous les etrangers vagabons etc., et autres n’ayant affaire à Bordeaux de vider la ville, deffence d’assister à aucune Cène, consistoire, synode, colloque, à Bordeaux ni ailleurs, defences à autres qu’aux ecoliers d’entrer dans le college de Guienne, que l’arret qui deffend aux avocats et procureurs en ladite Cour et tous autres administarteurs de justice de frequenter les preches, sera prononcé. La Cour arrete que des commissaires de ladite Cour iront en instruire de ces arrets le sr de Burie, ils font leur rapport à leur retour, et Burie en modifie et eloigne plusieurs, celui qui regarde la Cène est suspendu, pour ce que Burie avoit demandé qu’on en ecrivit au roi.
Du mardi 23 decembre 1561, le president de Beraud a presenté une missive du seneschal de Perigord[1343], et sur ce a été ouï Jacques Philippes banquier, consul de Perigueux qui avoit porté la dite lettre, lequel moyen [---][1344] serment enquis, a dit que au mois d’octobre dernier, il plut au sgr de Burie lieutenant general pour le roy en ce pays de Guienne en l’absence du roy de Navarre, ecrire une lettre au sgr de Mesmy à Perigueux, lequel obeissant à icelle fit cesser de precher en sa maison jusqu’à ce que il eut entendu la publication du dernier edit par lequel le roy n’entend qu’aucun soit recherché en sa maison, et le lendemain commença permettre de precher en ladite maison ordinairement chaque jour comme il fait encore, par des ministres qui sont logés en sa dite maison, lesquels baptisent enfans ordinairement et entres autres un depuis douze jours en ça de Maitre
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Pasquet[1345] avocat pour le roy au siege de Perigueux, lequel a été mis en cause par devant le seneschal à la requete des syndics des chapitres, qui ont presenté requete, & le peuple sortant de ladite maison du presche, s’en vont querir les corps decedés de plein jour et iceux portent inhumer hors la ville sans aucune ceremonie, tellement qu’ils ont volonté, comme le commun bruit est, de faire en ladite maison qui est la plus forte de la ville & à la place publique au village du lieu où l’on tient la justice le jour de Noël prochain une Cène, où il viendra & assistera grand nombre d’etrangers, et s’il est ainsi, il sera fort à craindre que etant les etrangers dedans, ils voudront faire chose qui ne sera agreable au peuple comme il est à présumer, joint qu’aucuns de la dite ville n’ont voulu obeir aux edits du roy, et en ce faisant remettre les arquebuses, pistolles et pistolets, sinon deux maisons, ains s’en tiennent saisis, joint aussi que dimanche dernier, il arriva nouvelle à l’abbé de Chancellade[1346] qu’un nombre de gens qui se disent de l’eglise refformée, partie duquel après avoir pillé et saccagé les eglises devers Saint Meyme, Campsecret, Douze Ville (Douzille), et plusieurs autres, entrepris s’emparer du lieu de Chancellade, et en jetter l’abbé & religieux, et ses gens tiennent les champs pour tenir en subjection la ville qui en est en proximité d’un quart de lieue, ainsi signé Philippe.
Le 30 decembre 1561, la Cour arrete que Lescure (Antoine) procureur general ira vers sa Majesté pour lui exposer les nouveaux desordres arrivés depuis peu, à Bazas, Bordeaux et des remontrances faites supra etc. Il s’excuse sur maladie, il l’accepte ensuite et rend compte le 28 janvier (1561 (1562 n. st.)
Les protestans de Bordeaux formant le dessein de damander pour leurs prieres prescher les eglises de St André et de la Grande Observance de Bordeaux (registres 9 janveir 1561 (v. st.)), et qu’ils ne vouloient celle des Augustins, qu’ils croioient qu’on leur offriroit.
Les protestans, en recevant quelqu’un dans leur eglise, en luy faisant faire abjuration, lui faisoient preter serment[1347].
Lettre du 13 janvier 1561 de Blaise de Montluc (averti par un de ses amis protestants) à Burie (registres du 17 janvier 1561 (v. st.)), que les ministres à leurs synodes et consistoires ont accoutumé faire belles et saintes ordonnances devant le peuple afin de l’attirer à eux, mais après les ministres arretent tout au contraire, et font dire secretement que l’on fasse telles choses, ce que le menu peuple n’entend point, que les protestans d’Agenois avoient arreté qu’il falloit se deffaire de moy (Montluc) comme du sgr de Monenh[1348] et du sgr de Fumel, jaçoit qu’il n’y ait maison en France qui seroit plus favorisé que la notre de Montluc, et que jamais je n’aye parlé contre leur religion. Il dit plus haut à Burie que les protestans, en arretant de le tuer, avoit dit qu’ils scavent bien qu’ils en eussent bon marché de vous (Burie), car vous n’eussiez fait sinon ce qu’ils eussent voulu, voilà leurs deux propos.
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[1349]Samedy 19 janvier, Beraud president dit que hier un chanoine de Perigueux nommé Montignac, luy avoit dit que les ministres de Perigord jugeoient tous procès, non tant seulement inter volentes, mais aussi inter invitos, et meme les proces de grande consequence, comme un d’une veuve de Chanteyrac où il est question de plus de quinze mille livres , et prenoient lesdits ministres epices des parties, et un autre de cette ville qui dinoit avec lui auroit lors dit que Leblanc et Labarthe avocats en cette Cour, lesquels comme l’on dit sont juges du consistoire prenoient pareillement epices, quand ils jugeoient les procès de leur religion, qui sont choses contre l’autorité du roy, et seroi bon ouyr sur ce ledit de Montignac.
Marie de Foix vicomtesse de Riberac, 5 fevrier 1561 v. st. (1562 n. st.)
Le 9 janvier, enregistrement de l’edit du roy donné à St Geramin en Laye en janvier touchant la religion… le capitaine du guet est suspendu de son office en fevrier ou mars 1561. Il continue à soutenir les Huguenots de Bordeaux avec 30 ou 40 hommes armés.
Du 14 mars 1561 v. st., a été arreté qu’il sera ecrit à Maistre Jacques de Massiot, Michel Eyquem[1350] et Duplessy conseillers absens, venir faire la charge de leurs offices, aussi à Me Legier de Montaigne, si faire le peut, ce qui a été fait.
[1351]Au 18 fevrier 1561 v. st., le premier president etoit revenu de la Cour chargé des ordres du roy. (Il) represente au Parlement, entre autre chose, qu’on avoit trouvé etrange à la Cour que la Cour envoye si souvent vers le roy : tant de voyages sont bien souvent depenses superflues … Les presidents de La Cassagne et de Roffignac repondent que la Cour n’y a envoyé sauf qu’il ne fut bien necessaire, et quand elle y envoya Me François de Baulon, cela fut aux depends des particuliers de la Cour et non du roy ; aussi quand ledit procureur general y est allé, l’on a pris que cent ecus sur la recepte des amandes, joint que le roy a souvent commandé à la Cour l’avertir souvent de ce qui surviendroit, et ycelle ne peut faire si elle n’y envoye, car les paquets se perdent et s’egarent et ne sont rendus surement. (Peut-etre est-ce une preuve que Michel de Montaigne ne fut pas precisément envoyé par le Parlement, mais que cette cour profita de l’occasion du voyage de Montaigne pour ecrire au roy etc. – Leydet).
21 mars 1561 v. st., a été dit par le 1er president qu’il avoit été averti que à Castillon en Perigort, dimanche dernier, ainsi que ceux de la religion catholique alloient en procession comme l’on a accoutumé le jour des Rameaux, où assistoit l’eveque de Bazas, au dit lieu de Castillon, et etoient advertis que ceux de la nouvelle religion faisoient leurs preche encore que la procession eut accoutumé passer par le lieu auquel se faisoit ledit preche, toutes fois, pour eviter scandale, fut avisé que la dite procession ne passeroit point, ce non obstant ainsi qu’ils passoient par une des rues de ladite ville, aucuns de la nouvelle religion etant aux fenetres des maisons jettoient de l’eau chaude, des brandons de paille allumée sur ceux qui entroient en la procession, lesquels pouvant endurer tels excès, ruerent quelques coups de pierre, et incontinent ceux de ladite religion descendirent des maisons et s’en vinrent outrager les autres à coups de pierre, tellement que la procession fut interrompue, et ledit eveque de Bazas contraint de se retirer en sa maison et ne fut possible faire dire une grande messe haute, ains seulement une basse, ce que ledit eveque n’a pas ecrit, mais ce a été un sien maitre d’hostel qui l’a ecrit au solliciteur dudit eveque qui est dans cette ville (arreté qu’on ira informer à Castillon).
Foucault de Biron frere de Armand de Gontaud de Biron (30 decembre 1561) vient à la Cour du Parlement etc.
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Registre secret du Parlement de Bordeaux commençant le 12 novembre 1581 et finissant le 12 decembre 1613, recueilli et mis en ordre par les soins de François Martial de Verthamon d’Ambloy, Bordeaux 1770, tome XXVI. C’est le titre de tous les volumes mutatis mutandis.
[1352]François, frere de Henri III etoit à Coutras vers le 3 decembre 1580, qui y manda le sr de Lansac, gouverneur de Bordeaux.
13 decembre, de Larbe, jurat vient communiquer à la Cour une lettre du mareschal de Biron, qui mande aux jurats qu’il se seroit dejà acheminé (pour venir à Bordeaux) sans un mal qui lui est venu à une jambe, et ayant entendu qu’il y avoit suspension d’armes[1353], j’ai bien voulu laisser un peu fortifier ma jambe, cependant ceux de l’autre parti n’ont cessé de ravager et ont pris ez environs d’icy une grande quantité de bœufs après qu’ils ont scu que j’avois congedié cinq compagnies de gens à cheval et 4 de pied pour s’aller raffraichir pendant ladite suspension et se sont bien gardés d’aller ez environs de la ville de Beaumont[1354], pour ne les mettre en allarme, et executer l’entreprise qu’ils avoient pour la prendre comme ils font la nuit. Du dimanche tirant au lundi dernier, j’avois averti deux des consuls dudit Beaumont qui m’etoient venus trouver quelques jours auparavant, qu’ils se donnassent de garde non obstant la suspension d’armes, d’autant que ceux de l’autre parti ne cessent de faire des entreprises sur les villes du roy, et je vous laisse à penser s’ils ne feroient pas une entreprise sur la ville de Bordeaux qui est cause qu’il faut que vous preniez garde à vous, et ne vous fiez à personne qui aye communication avec l’ennemy, esperant vous voir bientôt, je me recommende affecttueusement à vos bonnes graces, priant Dieu de vous donner, messieurs, une santé heureuse et longue vie, votre affectionné à vous faire service, signé Biron, à Grimon ce 8 decembre 1580. La Cour enjoint aux jurats de bien pourvoir à la garde de la ville, et qu’il n’y arrive aucun inconvenient contre le service du roy, comme il a été fait, il n’y a guères en la ville de Beaumont, laquelle a été surprise par les ennemis du roy.
22 decembre, sont representées à la Cour les lettres de jussion aux fins de verification et publication de l’edit de creation d’une chambre des requetes au Palais de Bordeaux avec le nom d’officiers y mentionnés. Le presidial de Guienne y avoit fait opposition.
X janvier 1581, enregistrement de lettres patentes addressantes au marechal de Biron par luy presentées au Parlement, par lesquelles le roy ordonne que tous et chacuns les deniers, tant ordinaires que extraordinaires de sa recepte genera le de Bordeaux demeurent destinés et affectés pour les frais, depenses et entretiennement et ordonnances dudit sieur marechal (de Biron)
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La Cour enregistre aussi autres lettres patentes en faveur du meme mareschal contenant le pouvoir à luy donné pour le fait de la guerre. Ces pouvoirs etoient fort amples puisque la Cour y met la clause sauf la souveraineté de ladite Cour en cas de ressort, et reglement [------][1355] fait par le roy entre icelle Cour et les lieutenans du roy.
9 janvier 1581, le roy envoye au Parlement la confirmation des articles des conferances de paix, arretés au Fleix entre Monsieur frere du roy et le roy de Navarre. Le Parlement les enregistre purement et simplement sans aucunes modifications ny remontrances. Dès le 19 decembre Lansac etoit venu à la Cour pour lui faire part d’une lettre de Monsieur qui lui mandoit (à lui, Lansac) que pour couper chemin à ceux qui avoient accoutumé de vivre et faire un profit du mal public, ledit sgr avoit fait publier la suspension et cessations d’armes, sans aucune limite de temps.
Le 14 janvier, Biron remontre que le roy l’avoit envoyé par deça, pour se tenir près la personne de mr le duc d’Anjou fere du roy, et pour visiter de la part de ladite Cour.
Le roy de Navarre ecrit de Castillon le 13 janvier, pour remercier la Cour de ce qu’elle a enregistré les articles du Fleix. Un des ses gentilshommes nommé Constant porte la lettre. Le 19 janvier, le duc d’Anjou fait son entrée au Palais, que suivoient le marechal de Biron, les eveques d’Agen, de Bazas, de Pamiers et Bellievre, etc.
20 janvier, le Parlement en corps va à St André pour une procession generale pour la fete de St Sebastien, en action de graces pour la paix. Le duc d’Anjou s’y trouve, Biron assista à la messe entre le 1er et le second president, la procession marche en cet ordre : 1° 24 rangs de soldats, cinq à chacun rang des jurades de la ville, armés d’épées et d’arquebuses, avec la meche alumée, avec six sergens de bande, 2° le guet, 3° le clergé des couvents de Cordeliers de la Grande et Petite Observance[-----][1356] Carmes, Jacobins et pretres des Parroisses avec leurs croix, 4° le prevot du duc avec ses archers, 5° son lieutenant des gardes suivi d’arquebusiers avec leurs livrées de velours cramoisi, 6° les Suisses du duc, 7° les chapitres de St André, St Seurin et Ste Croix ayant leurs chappes d’eglise sur eux, 8° après eux, marchoient le marechal de Biron monté sur un cheval d’Espagne pour ne pas pouvoir aller à pied à cause de son indisposition à la jambe, et avec luy plusieurs seigneurs et gentilshommes à pied ayant chacun d’eux un cierge blanc à la main, 9° la musique, 10° l’archeveque portant le Corpus Domini au dessous du poele, ayant sa chappe et sa mitres episcopale, marchant au devant de luy l’eveque de Vannes ayant son rochet et après les eveques de Dax et de Bazas ayant pareillement leurs rochets, 11° après eux marchoit ledit sgr duc assisté de deux gentilshommes de sa maison, 12° après luy marchoit la reine de Navarre soutenue
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des sieurs de Merville grand senechal de Guienne et de Lauzun chevalier de l’ordre du roy ayant leurs tetes decouvertes, suivie des dames de Lansac et de Duras assistées chacune d’un gentilhomme, 2 pages de la reine luy portoient la queue de sa robe, 13° puis le Parlement, les presidents et conseillers, robes d’ecarlate etc., 14° le senechal, 15° les jurats avec leurs robes de livrées. La procession se rendit aux Augustins, où precha Ancelin Cotte Blanche, docteur en theologie et chantre de St André.
6 fevrier, reglement pour les habits. Arret qui fait inhibition et deffense aux femmes des huissiers, procureurs et marchands, et autres de quelque etat et condition qu’elles soient, excepté celles des officiers du roy et des avocats en la Cour de porter aucuns chaperons de velours, robes de soye, ni cotillons ni en leurs autres robes et cotillons faire poser aucunes bandes de velours ni decoupures, ains une seule bande de la largeur de trois doigts ou environ. L’arret sera publié par les cantons et carrefours accoutumés de la presente ville, à la diligence des maire et jurats auxquels sera enjoint, ensemble au capitaine [-----][1357] de faire garder et entretenir iceluy, arreter et executer chacun en son particulier sur peine de 500 ecus en leur propres et privés noms.
Le sr de Poynet ayant été pourvu par le roy d’un office de 6e president. (En) la Cour, on y dit le 6 fevrier, que ce seroit une chose monstrueuse d’avoir en cette cour sept presidents, vû qu’en la Cour de Parlement de Paris qui est la capitale, et en toutes cours le Parlement de France, il n’y en a que six, et encore meme dernierement qu’il fut question de recevoit le sieur de Pivrac (pour Pibrac) en l’etat et office de sixieme president en la dite cour de Parlement de Paris, jaçoit qu’il fut homme d’un grand merite et de qualité comme un chacun scait et de beaucoup de valeur, ce non obstant la dite Cour de Parlement de Paris ne l’avoit jamais voulu recevoir, et auroit fallu enfin que le roy fut allé en ladite Cour pour le faire recevoir, le voulant par ce moyen gratifier de la peine, labeur et hazard dans lequel il s’etoit exposé au voyage de Pologne avec le roy, et neantmoins pour la consequence, le roy declara à ladite Cour de Parlement de Paris que si l’office dudit de Pivrac seroit supprimé par mort, sans qu’il put le resigner.
Et fut arreté dans les conferances du Fleix entre le duc d’Anjou frere du roy et le roy de Navarre, qu’il seroit envoyé en ce duché et païs de Guienne, pour decider des differents des p. refformés une chambre de justice qui seroit composée de deux presidens et 14 conseillers pris du Parlement de Paris, du grand conseil, et autres cours souveraines de ce royaume, à cause du soubçon que ceux de la religion reformée allegeoient contre la Cour de Parlement de Bordeaux.
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[1358]Du lundy dernier juillet (1581) Mr le 1er president (de La Gebaston) a presenté deux lettres closes, l’une du roy addressante à la Cour, en faveur de mr de Villepray pourvu de l’office de president aux élus, aux fins de recevoir audit etat, et l’autre de roy de Navarre concernant la reduction de Marmande et la surprise faite de la ville de Perigueux, ville reservée par l’edit de pacification, et après lecture d’icelle fait, ledit premier president a remontré qu’il etoit très necessaire de deliberer sur la lettre du roy de Navarre meme en ce qu’elle contient requisition d’informer sur ladite surprise, scavoir s’il est besoin d’en informer ou non, attendu ce dont est question. Sur ce ouï, et ce requerant le procureur general du roy qui a ces fins auroit été mandé venir, et après meure et grande deliberation, arret s’en est ensuivi, et en même instant estant entré en la Chambre de Larbe l’un des jurats de la presente ville, et apres luy avoir fait entendre la surprise de la ville de Perigueux, lui a été enjoint d’avoir le soing à la garde de cette ville pour eviter tous les inconvenients.
9 août, les chambres assemblées, Molieres et de Larbe, jurats, sont venus, et leur a été enjoint de veiller à avoir soin de la garde de cette ville, et que aucuns inconveniens en advienne, ayant la Cour été avertie de l’evasion du sieur de Saint-Aulary prisonnier, et que un gentilhomme de Perigord nommé le sieur de Longua dit Larmandie avoit dit à certains gentilshommes qui sont en ville, que avant peu de jours on verroit en cette ville plusieurs gens pour la surprendre, les persuadant de s’en aller[1359], et à ces fins[1360] de se transporter au château du Ha pour avertir le sieur de Merville ou son lieutenant de faire bonne garde et de ne permettre qu’aucun festin de nopces ne se fasse dans ledit château. La Cour ayant été avertie qu’on y vouloit faire certaines nopces, offre ladite Cour d’y tenir la main, et empecher de tout son pouvoir tous inconveniens, ayant à ces fins commendé aux sieurs de La Roque Merignac, de St Jullien que à Gilles de Lescurre de venir en la Cour pour etre ouïs sur les propos à eux tenus par le dit de Longua sieur de Larmandie
[1361]Jeudi 31 août 1581. Le procureur general etant entré en la Chambre, a dit avoir reçu les informations faites par autorité de la Cour de la surprise de la ville de Perigueux, lesquelles il a mises devers le greffe, et à m^me instant etant baillées par ordonnance de la Cour à Me Pierre de Cruzeau conseiller du roy en icelle, pour, ouï son rapport, y etre baillé tel secret que de raison.
(p. 286, on trouve cette note à la fin de l’an 1580, finissant au 13 novembre 1581, depuis le 12 septembre 1580 jusqu’au 5 septembre 1581. A deffaut du registre original, a été copié sur le 3e volume de mr de Labat de Savignac conseiller en la Cour, tous les objets ici rapportés).
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A l’information des chambres, 13 novembre 1581. En Tournelle, Me de Merle seigneur de Montgualhard etc …
5 decembre 1581, entre en la Cour messire Jacques de Matignon marechal de France, et lui fait entendre qu’il etoit acheminé en ce païs et duché de Guienne pour le parachevement et entière execution de l’edit de pacification suivant la volonté du roy contenue dans son pouvoir qu’il presente à la Cour.
XI decembre 1581, est entré en la Cour mr le marechal de Matignon, lequel a dit qu’ayant été averti de certaines assemblées qui se faisoient vers Montlieu, il y avoit soudain pourvû pour empêcher leurs entreprises, ayant mandé à tous les seneschaux de la Cour pour en enquerir et faire informer ce qu’il avoit bien voulu faire. Entedra à la Cour avant son partement vers le roy de Navarre, où il deliberoit aller pour trouver ledit sgr pour le service du roy concernant le fait de la ville de Perigueux. Le 1er president, après avoir remercié le sgr de Matignon, a dit que la Cour aussi de sa part y avoit pourvû et fait un arret portant injonction de se retirer et poser les armes et permission de leur coure sus à faute de ce faire.
13 decembre 1581, sont enregistrées les lettres patentes du roy contenant l’installation de la chambre de l’edit ordonné par ledit sgr en ce duché de Guienne, au lieu de la chambre provisionnelle tripartie etablie en cette ville par son edit de pacification, publiées le 14 decembre.
[1362]Le 26 janvier 1582, la chambre de l’edit tient sa premiere seance aux Jacobins de Bordeaux, dans laquelle Loiseau qui faisoit la charge d’avocat du roy avoit dit entre choses qu’ils etoient venus (presidents et conseillers de la chambre de l’edit) pour remettre l’autorité de la justice en ce que les troubles l’avoient aneantie et y etoit du tout morte, et deprima entierement toute la justice d’icy (du Parlement). Le Parlement s’en plaignit, Loiseau nia ou expliqua son discours, et les deux corps s’accomoderent ; à la tete de cette chambre etoit le president Seguier (vide infra)
[1363]Les deputés du Parlement rendent compte à la Cour, 12 fevrier 1582, qu’ils avoient été saluer le 9 decembre le roi de Navarre à Cadillac, que sur les 9heures du matin, ils trouverent que la reine de Navarre s’en alloit à la messe et le dit sgr roy jouoit au jeu de paume.
22 fevrier, requete de François de Noailles, eveque de Dax, conseiller du roy en son conseil privé d’etat. [1364]Il s’agit du prieuré de la Reolle, dont s’etoit emparé François de Foix eveque d’Aire, l’eveque de Dax aide frere Pierre. Y est parlé d’un procès qu’a la dame de Riberac contre le vicomte de Carlus, neveu dudit eveque.
Le 20 mars, les gens du roy portent plainte contre un religieux cordelier qui avoit preché la veille
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jour de St Joseph, 19 mars, aux Jacobins en presence de la Cour etc., au grand scandale du peuple, chose de tres grande animadversion. [1365]Le 21, le procureur general, parlant de ces propos tendant dit-il au scandale et au mepris du service du roy, ajoute que ce Cordelier parla du prince de Condé et de d’Ancelot ; le procureur general ajouta encore que quoiqu’ils soient morts, toutesfois il ya avoit des vivans qui s’en pouvoient ressentir, et parlant des edites etc., le predicateur avoit dit : « ces mechants et malheureux edits ». L’archeveque meme l’avoit trouvé mauvais ; le Cordelier fut mandé, il voulut se justifier mais il fut reprimandé. Pour se justifier sur cee qu’il avoit avancé sur le prince de Condé, il repondit qu’il n’en voit dit que la verité, et les ministres de la pretendue religion nouvelle, parlent bien ordinairement et indiscretement des rois et des princes, ensemble des edits, tans par ecrit que par leurs preches, toutesfois il n’y a personne qui les contredise … que l’edit de janvier n’eut été fait, qu’il ne fut advenu au royaume, tant des maux a fait, et s’il a dit que cet edit n’etoit pas bon, que le roy l’avoit bien trouvé depuis, car il l’a revoqué, car chacun sçait combien de prejudice il a fait en la pauvre France. Le Parlement ne reçoit ses excuses, les reprimande, lui ordonne de se retraiter, continuer de precher le Careme à St Pierre et au plus le renvoye à l’archeveque.
Assemblée des 130 à l’hotel de ville pour deliberer sur ce que le roy lui demande huit mille ecus pour la reparation de la tour de Cordouan, autre mille ecus d’imposition, et 4.000 ecus pour la chambre de l’edit, 21 may 1582. 31 may, on parle d’un emprunt sur les bourgeois de Bordeaux pour les deniers etre baillés au roy de Navarre, pour le rachapt de la ville de Bazas.
Dans la nouvelle chambre des requetes, un nommé Paty beau-frere de Grimard conseiller au Parlement achete un office de conseiller auxdites requetes, 13 juillet 1582.
Le 8 septembre (quoique jour de Notre-Dame) … Dussaut avocat general a dit qu’il ne pouvoit dissimuler une chose qui avoit été faite ces jours passés par Arnoul conseiller de ladite Cour. C’est un combat qu’on dit avoir été presenté par lui à un gentilhomme de Perigord, pour lequel empecher avoit fallu que le sieur marechal de Matignon y mit la main. La Cour ordonne d’informer.
Après le 31 octobre, on ne trouve plus rien jusqu’en ….. mais on lit cette note en cette année 1582, et les suivantes jusqu’en l’année 1614. Il ne se trouve point de registres secrets en forme, et il y a meme lieu de croire qu’il n’en a point été exactement tenu, du moins depuis 1582 lusqu’en 1598[1366], soit à cause du malheur du temps où la compagnie etoit dissipée par le mal contagieux qui ravagea la dite ville de Bordeaux à plusieurs reprises, et par les differentes factions qui eurent successivement le dessus, soit parce qu’il
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ne se trouvent point de vestiges de registres, ni au greffe du Parlement, ni parmi les memoires de divers anciens officiers qui avoient pris soin d’extraire lesdits registres au commencement de ce siecle. Ce qu’on a donc ici inseré pour remplir ce vuide, afin qu’une si grande lacune ne defigurât pas l’ouvrage, est pris des memoires de plusieurs officiers considerables dudit Parlement, personnages de merite distingués par leur probité, avec cette precaution que l’on a comparé et collationné plusieurs memoires venants de differents lieux, en sorte que l’on a rien ecrit sur la foy d’un seul, en manière qu’on peut qualifier que des choses consignées à la posterité par plusieurs et differentes personnes de vertu & de reputation doivent passer pour des verités constantes et indubitables.
En cette année 1582 et les deux suivantes, 1583 et 1584, il se trouve peu de chose ; en celle-ci on on a rencontré un vieux fragment duquel il resulte que le roy Henri III à l’instance des Huguenots envoya une chambre de justice en ladite ville de Bordeaux, laquelle etoit composée d’officiers pris du conseil de sa Majesté et du Parlement de Paris, dont voici la liste : messieurs le president Segnier, J. de Seguier maitre des requetes, E. de Fleury, J. Hierome Auguenoust, J. Hierome de Montholon, J. Scaron, G. Bernard, A. du Drac, P. Seguier, L. Coqueley, J. de Thumery, C. Dupuy, J. A. de Thou[1367], M. Hurault de l’Hopital. Depuis la page 717 de ce 26 avril jusqu’à la page 735, est un extrait des registres de la chambre de l’Edit, Etienne Gault etoit procureur en la Cour, puis receveur des amandes en 1583, p. 720. Cette chambre prenoit le titre de chambre du Parlement de Bordeaux y etablie par l’edit de pacification du 21 août 1581. Et [---] arrêt de la Cour de Parlement de Bordeaux et chambre y etablie suivant l’edit. Page 723, requete presentée par Pierre Mosnier archipretre de Fronsac, de ses annexes de Bousac et Galgon, attendu qu’au moyen des empêchements baillés par François de Segur sgr de St Aulaye, la Cour ordonne que tant que ledit de St Aulaye que ses complices seront assignés à comparoir en icelle par exploits en affiches qui seront mises au poteau de Libourne.
Page 735, 1er septembre 1583, le 1er president de la Gebaston mourut, le roy Henri III donne la commission pour faire sa charge à mr Giraud de Coton maitre des requetes. Le Parlement fit des remontrances, le roy dit qu’il vouloit etre obei. Le 1er janvier 1584 mr de Coton commença à presider par commission, ce qu’il fit jusqu’en 1586, que mr d’Assis fut fait premier president.
10 juillet 1584, mourut François de Valois frere du roy Henri III, jour auquel s’eleva un vent le plus impetueux qu’on eu jamais vû, et dura depuis 3h. d’après midy du samedi jusqu’à 3 h. du mardy suivant.
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15 avril 1585, la château de Castets fut assiegé et pris par le marechal de Matignon, ensuite rasé par arret de la Cour. Le 17 may commença à Bordeaux le mal contagieux dont il mourut au nombre de dix huit mille personnes, dans la ville ou banlieue, desquels furent deux jurats et 40 chefs de familles considerables, et l’hyver de cette année fut si pluvieux qu’on n’acheva les vendangges qu’après la Tous-Saints, et de semer qu’après Mardy-Gras. (Le) 27 janvier 1586, fut vu dans l’air dans la ville de Bordeaux une espece de grande armée avec bruit et cliquetis d’armes[1368].
14 avril, le 1er president d’Assis fut installé et tint sa 1ere audience.
15 avril 1587, la Cour assemblée pour la reception du sr Dussault de Lepine avocat general, en survivance de son père. La Cour se retire avec effroy sur la nouvelle de la prise de Castillon par les Huguenots, qui se trouve fausse.
2 janvier 1589, la Cour reçut la lettre du roy Henri III sur la mort du duc de Guise et du cardinal de Guise son frere ; ordonné, les chambres assemblées, quelle sera imprimée avec la relation y jointe.
17 avril, chambres assemblées, fut presenté un edit portant creation d’une chambre des comptes en cette ville, à l’instar de celle de Paris, lequel la Cour recusa.
17 aout 1589, les chambres assemblées, le marechal de Matignon, l’archeveque de Bordeaux Dussault le procureur general de Saignes proposa quid facto opus le roy Henri III etant mort, après trois seances, les eveques exhortés de faire prier Dieu pour le repos, paix et tranquillité de cette province et couronne de France, sous l’observation de la religion catholique, apostolique et romaine, suivant les edits et ordonnances du roy, meme sous l’observation des edits de juillet, octobre, decembre, 3 et 23 avril dernier, avec inhibitions à tous officiers de rien innover en leurs ressorts au prejudice des dits edits et religion catholique, apostolique et romaine.
[1369]Le 31 dudit mois d’aout, Roussanes avocat ayant plaidé une requete civile contre un arret au rapport de mr Du Noyer en la 1ère chambre des Enquetes, avec injures pour les juges et contre les pieces, mr Dussault avocat general adherant au plaidoyer, mrs de la 1ère s’en plaignent, fut arreté que Dussaut revoqueroit son plaidoyer à la premiere audiance, et que malicieusement Roussanes lui avoit donné ses memoires à quoy assisteroit Roussanes, lui condamné en X ecus d’amandes envers les familles, le procureur en pareille somme, envers les Petits Cordeliers, et tous deux interdits de postuler dans cette cause, l’arret fut executé en l’audiance suivante.
20 septembre, le Parlement assiste aux honneurs funebres rendus à Henry III à St André.
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[1370]25 septembre 1589, un gentilhomme nommé Dupin porta au Parlement une lettre du duc du Maine. La Cour n’etant en nombre, il fut revoyé au procureur general, lequel prit la lettre et la porta le lendemain. Question : si on l’envoyeroit aux chambres. Le president Aymard la prit et ne la porta plus, parce qu’elle supplioit la Cour d’adherer à un prince heretique. Le 26 septembre 1589, après 5 seances, la Cour, chambres assemblées, deputa 2 conseillers vers les cardinaus de Vendosme et de Lanencourt, tenant le conseil à Tours, pour leur remontrer l’impossibilité qu’il y avoit de faire reconnoitre Henry de Bourbon pour roy, dans le ressort qu’il ne fut catholique romain, et qu’on sursoiroit la deliberation sur la declaration envoyée par le dit sieur quelques jours auparavant.
14 novembre 1589, La Cour reçut des lettres de messieurs les cardinaux de Vendosme et de Lanencourt. Fut arreté, chambres assemblées, de repondre et deputer 2 de messieurs pour aller vers eux, et messieurs les princes au 1er jour, le 1 et 2 decembre 1589. La Cour s’assembla pour la 7e et 8e fois sur la declaration du roy portée par le sieur de Frontenac. 21 furent d’avis de l’enregistrer et deputés pour le rencontrer, lui faire remontrance de l’etat du [-----] en ce qu’il se fit catholique romain pour vivre paisible et heureux, 23 furent d’avis de surseoir, jusqu’à l’assemblée des etats, et onze de deputer vers messieurs les princes sur cette declaration ; etant une heure, le marechal de Matignon dit qu’il se trouvoit mal, et la chose fut remise.
21 janvier 1590, lues les lettres patentes du roy par lesquelles il confirme les officiers et privileges aux officiers du Parlement sans financer, enregistrées à telles fins que de raison, disant que quoique les conseillers soient les conseillers du roy, neantmoins les parlements ont besoin de confirmation pour faire partie de l’etat, et ne meurent jamais, non plus que la royauté.
6 juillet 1590, mr le 1er president d’Assis, d’Alesme doyen, Gabriel de Cluzeau president de la 2e ds Enquetes et Michel Eyquem de Montaigne deputés vers le roy, font leur relation à la Cour, le roy fut exhorté doctement par le 1er president de se faire catholique.
29 mars 1591, chambres assemblées, le procureur general dit que le roy avoit ecrit pour l’incorporation des requetes et pour les 6 conseillers de [-------][1371] et pour une 3e chambre des enquetes, fut dit neant, et que la paix faite, le roy seroit supplié de joindre au ressort le Quercy et l’Armagnac que le roy promettoit, en ayant aussi ecrit au procureur general.
17 octpbre 1591, messire Prevot archeveque de Bordeaux mourut agé de 85 ans, ayant été 35 ans archeveque de Bordeaux. 8 janvier 1592, Jean de Pontac se noya au moulin de Cyron, on fit ces vers :
Pontac ponte cadens Ciri submergeris unda
Pons et aquae signant nomen et exitium
12 novembre 1592, le prêche fut fait chez Catherine de Bourbon, ou plusieurs habitans et autres allerent. Elle s’excusa n’etant de son [s--u] [1372] et contre le gré de ses gardes ; ledit jour fut faite l’ouverture
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des parlements, et fut publié un arret portant deffances sur peine de la vie d’exercer dans la ville, ni dans le ressort d’autre religion que la catholique, apostolique et romaine. Le 1er et second president remontrerent à madame l’importance des prêches, et la Cour decreta la prise de corps de ceux de la ville qui avoient assisté à celui qui se fit chez ladite dame, et d’ajournement personnel contre le sr de Mirambeau et le capitaine Naudin auquel ensuite on fit vuider la ville
23 juillet 1593, la marechal de Matignon, après avoir levé le siège de Blaye, le 19 dudit mois, entra au palais pour demander le moyen de continuer la guerre et fut arreté que chacun contribueroit et par arret les impositions de 3 ecus par tonneau de vin et de 4 pour cent des autres marchandises furent abolies, et fut conclu que l’arret seroit publié, à quoi le marechal s’opposa aigrement.
13 août 1593, chambres assemblées, sur l’avis de la conversion du roy Henri IV, fut arreté que le dimanche suivant fete de St Roch seroit faite une procession generale, qu’on chanteroit le Te Deum, et qu’il seroit fait des feux de joye. Le 19 août 1593, la treve fut enregistrée et publiée à l’audiance. Le 1er decembre Matignon fait investir le château du Hâ, par ordre du roy, le marquis de Merville etant en Limousin. Celuy qui commendoit refusa de sortir du château, neanntmoins par composition, le château fut remis au president de Cadillac pour y commender, attendant l’ordre du roy.
[1373]XI mars 1594, la dame de Riberac prie la Cour par requete d’assister en corps aux funerailles de François de Candale eveque d’Aire, soy disant l’ainé de la maison de Candale. A été arrêté qu’elle y ira sans tirer à consequence, attendu ses rares vertus.
Le 26 mars, mr de Merville arriva à Bordeaux avec lettres du roy afin que la château du Ha lui fut remis, ce qui fut fait.
[1374]Le 18 mars 1594, messire de la Marthonie eveque de Limoges qui avoit tenu le parti de l’union vient au palais preter le serment de fidelité au roy Henry IV, fut à l’audiance sans opiner, où etoient aussi les eveques de Sarlat et de Condom.
Le 19 mars 1594, le petit-fils du marechal de Montluc fut reçu senechal de Guienne, où assisterent les eveques de Limoges, Sarlat et Condom.
Le 9 juillet 1596, la Cour reçut une jussion, pour avoir à verifier l’edit de 1577, ensemble des lettres de cachet pleines d’outrages et de menaces ; mr le marechal de Matignon fit aussi lire celle que le roy lui ecrivoit à ce sujet, sur quoy l’on opina, et fut arreté que l’edit seroit enregistré, l’execution sursise jusqu’à ce que les Huguenots eussent remis la liberté de la religion catholique dans les places qu’ils tenoient.
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[1375]9 septembre 1597, la Cour assista en corps aux funerailles de Gilles de Noailles eveque d’Ax conseiller en la Cour depuis 47 ans, et ambassadeur en Angleterre, Ecosse, Pologne & Constantinople.
9 juillet 1598, la Cour, les chambres assemblées, reçut des lettres de cachet pour chasser les Jesuites du ressort, la Cour ecrivit en leur faveur.
[1376]22 aout 1599, apres diverses assemblées, a été deliberé quels de mrs les presidents et conseillers on deputera vers le roy pour rendre compte à sa majesté du motif de la Cour sur ce qu’elle n’a pu verifier l’edit de Nantes principalement en trois articles, scavoir pour la chambre mi partie l’admission de ceux de la religion aux offices indifferemment et l’ampliation de la religion. Et fut attêté au registre secret que si mrs les commissaires ne pouvoient obtenir du roy ces 3 articles, qu’en ce cas la Cour jamais de sa bonne volonté ni de son consentement ne le ferait, aimant mieux que le roy le fit de son authorité royale, que de nous degrader nous-meme.
Le 31 aout 1599, les chambres assemblées, fut arreté concernant les edits … de deputer le president de Nesmond, de Malvin conseiller, et de saignes procureur general pour supplier le roy d’envoyer une declaration contenant modification aux articles concerant l’ampliation de l’exercice de la religion pretendument refformée sans approbation d’icelle, ni de la clause appelée en la preface de l’édit, où il est porté que Dieu peut etre servi par deux moyens, pourvu que ce soit à meme intention, ensemble sur l’instruction des enfans de ladite religion, sur les hopitaux et aumones, sur les mariages aux degrés deffendus par les canons, sur les admissions aux offices et sur les chambres mi-parties, pour ne bigarrer la justice et est ecrit au registre que la declaration reçue, l’edit seroit publié.
Le 20 may 1600. Mr le duc d’Epernon fit part à la Cour d’une lettre à lui ecrite par le roy au sujet de la conferance de Fontainebleau dont la teneur s’ensuit : « Mon ami, le diocese d’Evreux a gagné celui de Saumur, et la douceur dont on y a procedé ote l’occasion à quelques Huguenots que ce soit de dire que rien y aye été forcé que la verité. Et parteur y ecrit qui vous comptera comme j’y ai fait merveille, certes c’est un des grands coups pour l’eglise de Dieu que ce soit fait il y a longtemps, suivant ces erres, nous ramenerons plus de separés de l’eglise en un an, que par un autre en cinquante. Il a ouï le discours d’un chacun qui seroit trop long à discourir par ecrit. Il vous dira la façon que je veux que mes serviteurs tiennent pour retirer fruit de cet œuvre. Bon soir mon amy, sachant le plaisir que vous en aurez, vous etes le seul à qui je l’ay mandé. De Fontainebleau, le 5 may 1600. Signé Henry, et au dessus : à mon cousin le duc d’Epernon ».
Le 27 août 1600, la Cour alla en corps en procession generale avec robes rouges, conduisant les corps saints de St Seurin, St Amand, St Fort, la veronique et benedicte, depuis l’eglise St Remy où ils avoient été mis depuis l’année 1568 à cause des troubles, jusqu’à l’eglise de St Seurin où mr le cardinal celebra la messe et prêcha.
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Dispute entre le marechal d’Ornano et le duc d’Epernon à Bordeaux, Ornano pretendant qu’etant lieutenant du roy de la province, c’etoit au duc d’Epernon à le saluer et visiter le premier. Au contraire le duc disoit qu’il etoit pair de France. Ornano proteste qu’il fera sortir le duc de la ville. La Cour envoie six commissaires vers Ornano pour le prier de surseoir pour ce jour (30 août 1600), lesquels iroient ensuite vers le duc, lequel avoit quantité de noblesse avec luy. Cependant le marechal fit armer quatre mille hommes de la ville qu’il passa en revue à la Corderie, lesquels commençoient à marcher vers la maison de Puy Paulin et le marechal menaçoit de mener du canon pour faire tirer sur ladite maison si le duc ne sortoit promptement de la ville ; les commissaires firent convenir que le marechal manderoit au duc de demeurer, et le duc diroit que puisqu’il vouloit qu’il demeurât, il s’en iroit le lendemain, ce qu’il fit après s’etre promené par la ville. Les commissaires l’accompagnerent jusqu’au bateau et le laisserent pour satisfait. Le 4 septembre, le duc ecrivit au marechal pour se trouver devant le roy, pour luy faire raison de l’affront qu’il luy avoit fait ; dans la suite, le roy les reconcilia à la satisfaction de d’Epernon.
[1377]31 janvier 1601, mr de Montaigne le Jeune qui avoit été pourvu ci-devant de l’office de conseiller de son ayeul, lequel avoit été supprimé et ensuite retabli à la charge de la suppression par sa mort, presenta des lettres patentes aux fins que non obstant l’arret du conseil qui ordonnoit ladite suppression, il luy fut permis de resigner, quand bon lui sembleroit, ce qui luy fut permis, conformement aux dites lettres patentes.
[1378]29 mars 1601, la chambre de l’edit commença la seance à Nerac, le president de Nesmond avoit sa robe ecarlate, le manteau presidental, et le mortier à la main, les conseillers catholiques avoient la robe rouge et furent à la messe qui fut celebrée par mr Duchemin eveque de Condom, le president Harangua et le sieur Bacalan avocat du roy ; les huguenots avoient aussi la robe rouge, les ordres y etoient, et on les appella comme au Parlement, le clergé, la noblesse, les officiers des seneschaucées d’Agen & Condom, les jurats de Nérac, et 2 des maitres des requetes de Navarre ?
5 decembre 1601, lettres d’erection de la baronie de Biron en duché pairie ont été verifiées et publiées, y assistant mr le cardinal de Sourdis et mr le duc d’Epernon, le procureur general Harangua.
17 novembre 1601, est decedé le sieur Florimond de Raymond[1379] conseiller en la Cour et très grand personnage, a été enseveli aux Feuillans, la Cour y etant priée par mr de Lancre et de Tastes conseillers en icelle, et y assista. Mr le cardinal luy fit faire des honneurs dans l’eglise de St Projet et à ses propres frais, fit mettre une chapelle ardente, dire une oraison funebre et autree grande pompe. (oraison funebre et autre grande pompe). 23 septembre, mr de Raymond a été reçu en l’office de feu son père etc.
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[1380]17 decembre 1601, chambres assemblées, mr le president Gentils sieur de Cadillac a donné sa plainte à la Cour et demandé permission d’informer du meurtre commis en la personne de sa fille ainée par mr de Beaulieu conseiller en la Cour, ce qui a été octroyé, et ont été deputés pour ce fait mrs d’Alesme et Gaufreteau, le meme jour quoiqu’il trois temoins de auditu et des circonstances et presomptions jointes avec des lettres produites par ledit president, la Cour decrete de prise de corps contre ledit de Beaulieu, et ordonna que tous ses domestiques seroient arretés, la plupart de messieurs avoient la larme à l’œil de compassion du père qui avec larmes et paroles pleines de deuil demandoit justice de la mort de sa fille agée seulement de seize ans, et aussi de voir un jeune homme de 23 ans leur collegue dans cette misere. [1381]Le XI janvier 1602, Beaulieu fut condamné par deffaut, chambres assemblées, d’avoir la tete tranchée et neantmoins qu’avant l’execution il seroit degradé et en oultre condamné en plusieurs amandes envers le roy, les hopitaux et les couvents, son office declaré vacquant par forfaiture et supprimé, ses valets condamné à la roue ; le meme jour la degradation a été faite. Il fut dressé un echaffaut près le parquet de mrs des requetes, là on mit ephigie du condamné, un huissier lui ota premierement son bonet carré. A chaque fois qu’il luy otoit quelque chose luy disoit : « Pierre Beaulieu, je vous degrade, et en signe de ce je vout ote etc. » Etant mis en pourpoint, on lui mit un chapeau sur la tete, fut conduit aux [B---tes] [1382] et de là par les carrefours accoutumés puis executé en son ephigie (effigie). Le 23 janvier 1607, le president Gentils ayant fait traduire en la Conciergerie de la Cour ledit sgr de Beaulieu son gendre qu’il avoit fait arreter à Paris. Dejà condamné par deffaut en 1602, mrs de Pichon et de Briet, oncles dudit Beaulieu proposerent la recusation, le president Pontac etoit proche parent, etc. L’accusé fut ouï sur la sellette de fer aux pieds, et en habit privé de robe longue, il repondit avec une contenance d’homme qui n’etoit nullement effrayé … L’affaire ayant renvoyée par le roy au Parlement de Rennes, au mois de mars 1608, ledit de Beaulieu y fut condamné d’avoir la tete tranchée, ce qui fut executé.
[1383]Le 17 juin 1602, la Cour a reçu lettres du roy portant avis que le marechal de Biron et le comte d’Auvergne avoient été arretés, le 9 août 1602. Les chambres assemblées a été lue une lettre du roy donnant avis de l’arret de condamnation à mort du marechal de Biron, avec copie d’icellui.
Pendant les vacations de 1605, le roy etant venu jusqu’à Limoges pour le fait de mr le duc de Bouillon[1384], la Cour deputa mr le president Gentils et 4 conseillers pour aller saluer sa majesté, mais ils trouverent le roi parti.
[1385]12 novembre 1607, chambres assemblées, fut verifié l’edit pour la reunion du domaine (ancien domaine des rois de Navarre) à
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la Couronne, lequel fut publié en l’audiance, avec exception du Bearn et de la Navarre, bien qu’il y eut des hommages rendus par les vicomtes de Bearn au duc de Guienne et au roy de France en ladite qualité de duc.
[1386]4 juin 1608, furent presentées à la Cour des lettres patentes du roy contenant institution d’une chambre de justice en forme de Grands-Jours composée d’un president du Parlement de Paris, un maitre des requetes, dix conseillers dudit Parlement, 2 de la chambre de l’Edit de Castres, et 2 de celle de Nerac, pour connoitre tant en premiere instance que par appel, de tous crimes de quelque nature que ce puisse etre, et generalement de tout ce qui est attribué par les ordonnances aux Grands-Jours, et ce pour les ressorts et cenechaussées de Limosin, Perigord et Xaintonge de ce Parlement, Montmorillon, Civray, Angoumois, la Haute et Basse Marche et l’Auvergne du Parlement de Paris, de Vivarès, Cevennes, Quercy et Rouergue pour Toulouse. Il etoit mandé tant par lesdites lettres patentes que par les lettres closes du roy et de mr le Chancellier, de les publier et enregistrer. Ces lettres closes traitoient durement la Cour, car mr le Chancellier ecrit que nous fassions ensemble en sorte que le roy ne soit point contraint d’envoyer autres juges. La Cour ne voulut point deliberer le meme jour sur quelque nouvelle qui s’etoit repandue de la suspension de la dite chambre, neantmoins le 9 dudit mois, ayant apris que le Parlement de Toulouse l’avoit verifié, il fut ordonné que les dites lettres seroient enregistrées & non publiées, pour avoir lieu lors de l’installation de ladite chambre et que le roy seroit supplié d’y vouloir mettre des officiers de ladite Cour. Jacques de Pontac, tresorier general de France assassiné et tué le 20 novembre 1611 à 8 ou 9 heures du soir.
Le 21, informations remises par devers Geofroy de Montaigne et Gaufreteau conseillers de ladite Cour. L’affaire renvoyée devant le roy etc.
Le 23 decembre 1611, mrs de Boisise et de La Cheze, envoyés de la part du roy pour l’execution de l’edit de Nantes, viennent saluer la Cour, où ils sont bien reçus.
Le 23 juillet 1612, Joseph de Montaigne et Jacques de Lescurre conseillers servant en la 1ère des enquetes sont deputés par cette chambre pour representer à la Cour, que quoique ce fut au rang d’icelle d’examiner le premier officer royal des senechaux et presidiaux qui se presenteroient pour etre reçus, neantmoins la grand-chambre avoit renvoyé en la seconde des enquêtes un nommé Jacques Arlot[1387] lieutenant particulier au siege de Limoges, suppliant ladite Cour maintenir la 1ère des enquetes en leurs droits, ce qui est accordé, par deliberation à laquelle a presidé me Geoffroy de Montaigne conseiller comme plus ancien conseiller à defaut de president.
[1388]19 novembre 1612, vient en la Cour mr de Roquelaure lieutenant general pour le roy en Guienne, il s’excuse sur
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(sur) ce qu’il a tant tardé à revenir à Bordeaux, ajoutant qu’en venant d’un voyage pour le service du roi, il a été obligé d’exhorter les habitans des villes qui sont le long de la Garonne depuis Agen jusqu’ici, de prendre garde à eux et tenir les villes pour le service de sa Majesté.
[1389]Le 28 novembre 1612, le procureur general a dit qu’il était averti qu’il se fait quelques assemblées de gens de guerre vers Ste Foy sans permission du roy. Arrete qu’il en sera informé.
5 fevrier 1613, mr de Roquelaure a dit à la Cour qu’elle savoit quel affront sa femme avoit reçu ces jours passés dans le couvent des Carmes où elle etoit allée fort modestement habillée pour prier Dieu, la devotion y etant à cause de l’oraison de 10 heures ordonnée par mr le cardinal de Sourdis, icelluy sieur de Sourdis prenant pretexte de ce qu’elle n’etoit voilée[1390], la fit ignominieusement chasser hors de ladite eglise, ce qui fut d’un grand scandale au peuple, et qu’au surplus, il avoit beaucoup injurié tant ledit sieur de Roquelaure que la dame son epouse, suppliant la Cour d’y mettre bon ordre … etant certain que le dit sr cardinal n’a aucune jurisdiction sur les personnes laïques. La Cour envoya des commissaires au cardinal qui vient en la Cour le 6 fevrier, chambres assemblées. Il y dit que le sr de Roquelaure avoit proposé quelque sujet de mecontentement, de ce qui s’etoit parlé dans l’eglise des Carmes qui le regardoit, qu’on ne pouvoit ignorer que l’ordonnance de faire voiler les femmes avoit été faite de l’avis des predicateurs particuliers et autres docteurs de l’eglise, qu’il savoit bien que ladite dame meritoit toutes sortes d’honneurs, sur quoy le procureur general a dit qu’il plut à la Cour dequel n° 2 de mrs vers mr de Roquelaure[1391], ce qui a été fait avec le procureur general (il n’est plus parlé de cette affaire).
Le 2 mars 1613, François Robin bourgeois de Nontron, redemande son fils François Robin qui s’etoit fait jesuite. Le père, le fils et le procureur des Jesuites sont appelés. Le fils ayant repondu que sa vocation luy a été inspirée de Dieu, et qu’il y a trois ans qu’il est dans cette volonté, la Cour remet cet enfant de 17 ans entre les mains du père, sauf à luy de la representer à la Cour en six semaines pour etre ordonné ce que de raison lui fait deffence de violenter ni contraindre sondit fils en sa religion, ni autrement user en son endroit que comme un bon père.
[1392]Le 30 mars 1613, mr le cardinal de Sourdis archeveque de Bordeaux est entré en grand chambre o il a remontré que dans son diocese il y a quelques couvents de St François vulgairement appellés Cordeliers de la Grand-Manche, savoir à Libourne, St Emilion, Lesparre, Casteljaloux et Condom, la plupart desquels ne tiennent compte de se reformer et vivre suivant leur regle et profession, au contraire servent
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(servent) de scandale dont il y en a quelques uns d’eux prisonniers entre les mains du prevôt, au prejudice & deshonneur de l’ordre ecclesiastique, ce qui a occasioné mr le cardinal d’ecrire au general de leur ordre, de luy envoyer un bref et delegation pour y pourvoir, en attendant prie la Cour de tenir la main à la dite reforme. Mr le premier president luy a repondu que la Cour tiendra toujours la main à l’execution de ses bonnes et saintes intentions.
Dans l’affaire du cardinal de Sourdis avec le Parlement, à l’occasion de l’appel [-------][1393] comme d’abus de l’excommunication prononcée par le cardinal de Sourdis contre le curé de Ludon, le 1er arrêt de la Cour[1394] fut signifié au cardinal, qui dit qu’il avoit été donné par des ministres du diable, qu’il n’y obeiroit point. Il deffendit à tous les curés de la ville de donner l’absolution à aucun de ceux qui avoient assisté audit arrêt, dont il donna la liste, leur enjoignant de les renvoyer à son penitencier. Le sr de Lacouture chanoine de St André, la Cour en est avertie et mande le penitencier les curés de la ville pour se faire representer la liste. La Cour est aussi instruite le meme jour qu’un nommé Bouchet curé de Puy Paulin alloit le dimanche precher sur la croix du marché aux revendeuses, chose insolite et non jamais pratiquée ; l’envoya aussi chercher et scut de luy que c’etoit par le commendement dudit cardinal, lui fut defendu de ce faire à l’avenir, et fut donné arret par lequel ladite Cour declare abusive et contre les libertés de l’eglise gallicane la façon dont en avoit usé le dit cardinal (d’avoir excommunié les magistrats), enjoint aux curés de donner l’absolution, que les mots proférés par ledit cardinal bissés et rayés, et lui bissé de la matricule de la Cour, pour la façon de faire, condamné à 15.000 # livres d’amende … inhibé à un chacun des presidents et conseillers de l’aller visiter ni assister à ses predications.
Nota (dudit registre) : que le curé de Ludon avoit été excommunié faute de residence dans sa cure, il etoit aumonier et domestique de mr le marechal d’Ornano.
Le sept fevrier, chambres assemblées, fut opiné sur la verification de l’édit de Nantes, laquelle fut ordonnée, et que sur le registre seroit mis du très exprès et reiteratif commendement du roy et sans approbation d’autre religion que de la catholique apostolique et romaine (voyez supra).
[1395]Le 14 novembre 1612, Dussaut avocat genberal pour le procureur general dit qu’il seroit à delivrer que la Cour ne reçut aucune incompatibilité en sa compagnie suivant la rigueur de l’ordonnance de Blois, article 116, renouvellant l’article 32 de l’ordonnance d’Orleans, où il seroit à souhaiter que ceux qui sont reçus par elle et qui savent etre incompatibles eussent des dispenses avant ou après leur reception.
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FIN
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Extraits du registre de la chambre du conseil du Parlement de l’an 0, à commencer de … contenant les entrées, congés et absences des presidents, conseillers de la Cour. Actes, ordonnances et deliberations secretes faites en la grand-chambre.
Vendredy 3 juillet 1556, controverse entre me Jacques de Pontac doyen de Bordeaux et vicaire de l’archeveque et Jean Circal auditeur dudit archeveque, savoir lequel des deux doit presider au procès criminel ordonné etre fait à frere Alain de Chef-de-Ville religieux de l’ordre de St Augustin[1396].
Jean de Calvimont, 2e president etant mort, on procede à le remplacer, 12 fevrier 1556.
Contestation entre frere Quentin Fournier gardien du couvent des Cordeliers de la ville d’Aurillac, qui avoit commencé à precher la Caremeà St Pierre de Bordeaux et frere Guerin autre Cordelier, homme savant et catholique, envoyé par Jacques de Pontac doyen de St André grand vicaire de l’archeveque. Guerin est forcé de ceder, et preeche à St Michel, et depuis seroit arrivé un Jacobin inquisiteur de la foy, docteur et penitencier du pape, auquel l’archeveque avoit donné la chaire de St Pierre, frere Quentin refuse encore, les fabriqueurs fermerent la chaire au Jacobin qui fut contraint de precher dans le mur contre un milier et contre le muraille, au grand scandale du peuple. Jacques de Pontac vient au Parlement porter plainte contre les fabriqueurs etc.
4 mars 1556, a été appellé dans la chambre frere Bernard Floreau jacobin, lequel a dit etre envoyé dans la presente ville par mr l’archeveque à deux fins, l’une pour le fait de la predication et l’autre pour l’inquisition de la foy catholique[1397], suivant les lettres patentes du roy qui à ces fins lui ont été decernées et expediées, et que puisqu’il a été presenté à l’eglise de St Pierre où il a déjà preché les deux derniers jours passés au chœur de ladite eglise, ne veut quitter ladite eglise ni le fait de sa commission, suppliant la Cour vouloir tenir la main à ce qu’il soit maintenu, attendu que le vicaire et autres officiers y consentent tous aussi bien que le second ouvrier, n’y ayant qu’un des dits ouvriers qui ait fermé la chaire et empeché qu’on ait sonné les cloches pour les messes ni autrement, ce qui est un esprit d’heresie.
Jean Montferrat fabriqueur de St Pierre, se faisant fort pour tous les autres parroissiens a dit que les dits parroissiens ont toujours accoutumé se pourvoir de
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de precheurs, comme ils ont fait dudit cordelier duquel se contentent, et n’en veulent d’autre, auquel ils ont déjà avancé les provivisions de Careme, suivant la coutume, que ledit Floreau n’en use ainsi que par avarice etc. La Cour a ordonné que pour l’extirpation des heresies si aucunes y en a, frere Quentin prechera pendant le Careme en l’eglise de St Projet, et qu’il sera nourri aux frais de l’archeveque, sur l’offre qu’en a fait qu’en a fait Jacques de Pontac, que frere Floreau aura la chaire de St Pierre … deffend aux dits precheurs de n’user aucunement de paroles scandaleuses ni medire les uns des autres. Fait en Parlement, chambres assemblées.
4 may 1557, enregistrement des lettres patentes données à Villers-Cotterets le 13 avril 1556 avant Pâques, portant ordre aux eveques de resider. En outre, est mandé par le roy commetre aucuns des conseillers de ladite Cour pour , avec l’inquisiteur de la foy, enquerir contre les mal sentants de la foy et proceder jusques à jugement definitif et execution d’icelles. La Cour enregistre, à condition que l’inquisiteur de la foy et ceux qui par lui seront commis exhbent au prealable leur charge et commission en ladite Cour, sans prejudice de la jurisdiction, et connoissance attribuée au siege presidiaux du ressort, tant par l’edit de Chateaubriant qu’autres.
30 juillet 1557, la Cour, chambres assemblées, envoye vers le roy pour faire les remontrances ci-devant ordonnées sur la suppression de la chambre des Aydes etablie à Perigueux, et incorporation d’icelle faite à ladite Cour, arrete que pour faire ledit voyage, chacun des officiers du Parlement bailleront 3 ecus, sauf le greffier, ar il est criminel, 20 sols. Le president de Roffinhac etFrançois de Laguyonie conseiller furent deputés.
[1398]13 decembre 1558, se sont presentés en la Cour suivant l’ordonnance d’icelle, François de Salignac auditeur de l’archeveque de Bordeaux, Laurent Bellaroche lieutenant dudit auditeur, Martial Eyrault official, et les 2 procureurs d’offices dudit archeveque. La Cour leur demande raison de l’evasion de feu Alain d Chef-de-Ville augustin, lequel avoit été renvoyé par la Cour par devant ledit archeveque et depuis procede au jugement de son procès avec aucuns des conseillers et presidens de la dite Cour, pour raison du cas privilegié, par lequel jugement ledit Chef-de-Ville comme atteint et convaincu du crime d’heresie, avoit été degradé[1399]. Salignac dit que les prisons de l’archeveque sont en mauvais etat, qu’il n’est arrivé en cette ville que le 7 du mois passé, et qu’il n’y avoit pas de sa faute de l’evasion dudit Chef-de-Ville etc.
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On luy a remontré que quoique ledit Chef-de-Ville eut été dégradé, toutesfois avoit dit la messe, etant es dites prisons. Le dit Salignac a dit que veritablement ayant icelluy Chef-de-Ville requis permission de celebrer la messe, icelluy de Salignac, comme vicaire dudit archeveque, lui avoit permis de celebrer messe, et en ce l’avoit dispensé, suivant laquelle dispense autoritate superiore le dit Chef-de-Ville avoit dit messe[1400].
… n’a que le vendredy 14 septembre 1556, le procureur general dit à la Cour que l’Augustin qui est prisonnier à St André chargé d’heresie, avoit été confronté à une femme qu’il avoit connu charnellement le Careme dernier, qu’il prechoit au couvent des Augustins, laquelle femme etant devenue enceinte des œuvres dudit augustin, avoit été mise chez le doyen de St André[1401], et parceque le dit doyen demande d’en etre dechargé, le procureur general demande que la Cour ordonne que ladite femme fut mise en quelque lieu, et qu’un cheval que l’Augustin avoit fut vendu pour l’entretien de la dite femme et de son fruit.
10 avril 1559, vu les charges et informations faites à la requete du substitut du procureur general au siege de St Jean d’Angely par le lieutenant particulier audit siege, ensemble le decret de prise de corps donné contr me Jacques de Bezet soy disant vicaire general de l’eveque de Saintes, la Cour a ordonné que le dit de Bezet sera mené prisonnier en la Conciergerie de la Cour sous bonne et sure garde, et que le procureur general fera venir en la Cour les temoins nommés ez charges et informations pour etre plus amplement ouïs sur le contenu en icelles.
1er juin 1559, mr de Biron dont les causes etoient renvoyées an la Cour, se presente. Arrete qu’il sera appelé dans la chambre pour dire ce que bon lui semblera, mais qu’il ne se soiera, toutefois s’appuyera sur le bout du barreau.
Le dit de Biron entre, apres s’etre appuyé sur le bout du barreau et avoit fait la reverence et offert sa personne et ses biens pour le service de sa Majesté et bien de la justice, luy a été dit par le president de Roffinhac qu’attendu qu’il est le premier baron du Perigort[1402], issu de grande lignée et parens fort nobles, qui ont toujours maintenu la justice, qu’il doit avoir l’œil dans ses terres, que aucune chose ne se commette contre Dieu et la religion, et que ses sujets donnent bon exeple de vie et d’honneteté
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et que la justice soit sincerement administrée.
20 septembre 1559, chambres assemblées, messire François de la Guiyonie conseiller en la Cour a dit avoir été envoyé des le mois de decembre dernier vers le roy et mrs son privé conseil, au sujet des gages de la Courn dit qu’à près l’enterrement du feu roy, il fut presenté au roy moderne par le roy de Navarre, presens le cardinal de Lorraine, et le marechal de St André, par lesquels furent tenus propos à sa Majesté fort avantageux pour l’honneur et l’autorité de la Cour, disant le dit sieur marechal que le feu roy avoit plus de contentement de cette Cour que de toute autre de son royaume, meme pour le fait de la religion, disant quelle n’avoit acception de personne. Le roy moderne dit qu’il l’avoit bien aussi entendu.
Extraits des registres du parlement de diverses années et sur diverses matieres.
Translations et etablisements du Parlement de Bordeaux
Ce fut en 1462, le 12 novembre que le Parlement fut etabli à Bordeaux par lettres patentes de Louis XI. La Guinne ayant été donnée à Charles, frere de Louis, le Parlement fut transferé à Poictiers, et il fut retabli à Bordeaux après la mort de Charles, le 1er juin 1472., par lettres patentes de Louis XI.
Le 6 juillet 1528, le Parlement arreta, à cause de la contagion, d’aller tenir sa seance à Libourne. Le 2 novembre de la meme année, le parlement tient sa seance à St Emilion, le lendemain de St Thomas, il retourne à Bordeaux.
Le 3 juillet 1546, la Cour, pour le meme sujet, arrete d’aller à Libourne, elle retourne à Bordeaux le 17 janvier suivant 1546. L’année commençoit alors à Pâques.
En 1555, la Cour pour le meme sujet siege à Libourne depuis le 16 septembre jusqu’au 22 janvier suivant.
Seance du Parlement hors du Palais
Le 22 janvier 1581, la Cour arrete d’aller aux Jacobins à cause des immondices du Palais
Le 30 avril 1631, la Cour sous le bon plaisir du roy a tenu ses seances à la grande congregation des Jesuites, la peste etant à la Conciergerie.
Table des diverses seances du Parlement hors de Bordeaux
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La Cour etoit seante à St Emilion aux mois de novembre et decembre |
1471 |
A St Jean d’Angely en decembre |
1473 |
A Libourne en janvier et fevrier 1473 & avril |
1474 |
A Bergerac en novembre |
1496 |
A St Emilion en août & septembre |
1501 |
A Perigueux en novembre |
1506 |
A Saintes en juillet, août, septembre |
1507 |
A Libourne en août …. le XI août |
1508 |
A Bergerac en novembre |
1515 |
A Libourne en juin … 27 août, 2 septembre |
1518 |
A Perigueux en novembre et decembre |
1518 |
A Libourne en juillet, septembre et octobre |
1528 |
A St Emilion en novembre |
1528 |
A Libourne en septembre, octobre, novembre, decembre |
1546 |
A Libourne en septembre, octobre, novembre, decembre |
1555 |
A Marmande |
1676 |
etc., etc.
Premiers presidents
En 1521, le roi François 1er depute mr de Belcier premier president pour la reduction de la coutume de Bordeaux.
En 1555, François Delage est entré en habit de cordelier, la Cour y assista en corps.
Il [------][1403] par les lettres patentes de l’etablissement du Parlement que Me Jean Tudert vint etablir le Parlement à Bordeaux, il y presida jusqu’à sa mort qui arriva, à ce que l’on pretend, et 1482.
Louis Tiudo lui succeda. Il est nommé à la tete des officiers du Parlement dans les lettres de confirmation donnée par Charles VIII.
Mondot de la Marthonie est le 3e premier president. Des lettres patentes du 4 septembre 1513 font mention de luy dans une mission qui fut donnée par la Cour avec Jean de Calvimont conseiller pour demolir et retablir les pescheries sur la Dordogne[1404].
Dans les lettres patentes du 12 janvier 1514, par lesquelles François 1er confirme le Parlement, Mondot de La Martonie y est qualifié de premier president. Jean de Selva fut fait premier president après la Martonie, on ne scait pas bien en quel temps, on trouve seulement dans les registres des lettres patentes àprès l’année 1517/1515[1405], par lesquelles il est dispensé du service de la Cour en qualité de premier president pendant le temps qu’il sera vice-chancellier à Milan, ce que non obstant cela il recevra ses gages de 1450#. Il ne fut pas longtemps premier president.
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François de Belcier qui lui succeda eut la commission du roy François pour arreter notre coutume (de Bordeaux). Il mourut en 1544. Son corps fut porté à Perigueux, dont il etoit natif. La Cour en corps l’accompagna jusques hors la ville.
François Delage lui succeda, et fut reçu en 1545, le 20 août.
Jacques Benoit de La Gebaston fut reçu et preta le serment le 30 juillet 1555. Il fut depossedé de cette place par le president La Ferriere qui fut reçu premier president moyennant 200.000# qu’il donna au roy. Il fut reçu et installé le 18 août 1570.
Par le registre de novembre 1571, il paroit que le 1er president Lagebaston etoit retabli. Le 12 novembre, etant en sa place, il presenta en la Cour l’arret du Parlement de Paris qui le retablissoit et les lettres patentes de sa Majesté. Sur ce prie la Cour d’examiner le tout. Permis d’exercer sa charge [----][1406] les gens du roy, il fait l’ouverture le lendemain. Le president de La Ferriere se plaint de l’arret.
Après la mort du premier president Lagebaston, arrivée suivant les memoires du sieur Estienne de Cruzeau en septembre 1583, Gerard Cotton exerça la charge de premier president par commission pendant deux ans. Il etoit maitre des requetes. Ses provisions etoient du 19 novembre 1583. Il demeura en exercice depuis le 2 may 1584 jusqu’au 31 mars 1586, auquel jour Guillaume d’Assis fut reçu 1er president. Il fit la 1ère seance en l’audience le 14 avril 1586, les provisions etoient du 19 octobre 1585. Il mourut le 4 août 1610.
André de Resmond lui succeda. Il fut reçu 1er president le 28 mars 1611.
Marc Antoine de Gourgues fut reçu 1er president le 26 avril 1617. Mr Mangot avoit été nommé par le roy 1er president après la mort de mr André de Nesmond, mais ayant été fait garde des sceaux, mr de Gourgues qui etoit president à mortier traite avec luy. Les provisions furent enregistrées chambres assemblées, il fut mandé par un notaire secretaire de la Cour, harangué par le president Pransac, et preta le serment à genoux.
An 1628, ledit de Gourgues deputé vers le roy à La Rochelle, en fut si mal reçu qu’il mourut de deplaisir.
Antoine d’Aguesseau luy succeda, le 10 janvier 1632, il preta le serment à genoux.
Par sa demission et retraite à la Cour dudit d’Aguesseau, Joseph du Bernet, autrefois avocat au grand conseil, ensuite president en ce Parlement, ensuite 1er president au Parlement d’Aix lui succeda, et fut installé le 15 janvier 1544.
Arnaud de Pontac fut fait 1er president en 1653. Jean Denis d’Aulede de
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(d’Aulede de) Lestonnac en 1673. Jean-Baptiste Lecomte de la Tresne en 1695. Romain D’Alon premier president au Parlement de Pau fut nommé et succeda au premier president de La Tresne, il se presenta le 6 septembre 1703, pour etre installé. Ayant été obligé de se demettre de cette place … Joseph de Gillet marquis de Caze president à mortier fut nommé pour le remplacer en 1713. Mr de la Caze etant mort en 1734, Me André François Benoit Le Berthon president à mortier fut nommé 1er president en 1735, et en survivance André Jacques Hyacinthe Le Berthon son fils a été reçu 1er president en 1753. Monsieur Dalon Avesin jusques en 1750.
Presidens à mortier, observations sur leurs rangs, privileges au Parlement
La Grand’Chambre et proprement le Parlement, à laquelle ont été ajoutées les chambres des enquetes, non pour faire un corps separé qui soit dispensé de reconnoitre les chefs de tout le Parlement (les 1ers presidens et presidens à mortier), mais pour soulager la grand’chambre et vacquer au jugement des procès, qu’elle ne pouvoit juger, etant occupée d’autres affaires publiques et particulieres.
Du rang des presidens etc.
Le 11 avril 1562, arreté, grand’chambre, Tournelle assembl. Les 4 presidens des enquetes, que les presidens en toutes les assemblées precederont l’archeveque sauf à l’eglise faisant la fonction où il tiendra la place accoutumée. On en voit plusieurs exemples etc.
Presidens des enquetes
Les presidens à mortier ont droit d’aller presider dans toutes les chambres en sorte que les presidens des enquetes sont comme leurs vicaires, et presidents subsidiares, ils ne sont pour ainsi dire que 1ers conseillers de leur chambre, aussi sont-ils sans ornements, parure ni marque de president quelque part qu’ils soient.
Bertrand Golard dit de Brassac president des enquetes, meurt en 1533. Le 19 avril, suivant la coutume, la Cour nomma 3 sujets au roy. Le 22 novembre 1533, Sauvat de Pomiers fut reçu en la place.
Assemblées des chambres demandées par mrs des enquetes, etc., le 19 fevrier 1616.
Presidens des enquetes etc.
Conseillers clercs
Ils etoient pourvus autrefois de commission pour presider aux enquetes. Dans l’absence meme des presidens laïques, ils presidoient, quoiqu’ils ne fussent pas les anciens de la chambre. Dans la suite, mrs des enquetes ne voulurent pas qu’un pretre
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(pretre) ni autre ayant office clerc non laïze les preside dans leurs chambres où leurs presidens ne sont pas clercs actu aut habitu, comme ils etoient autrefois ; leurs raisons sont que les conseillers clercs avoient ce droit lorsque les presidens d’enquetes etoient necessairement clercs, mais que les choses ont changé, 2° que les clercs ne presiderent pas dans la Grand’Chambre ni aux chambres assemblées, d’ailleurs que la justice du roy etoit laïque, par toutes les chambres.
Neantmoins de doyen de la Cour quoique pretre, jouit de tous les avantages de doyen et des droits des autres conseillers lorsqu’il tient la première place chambres assemblées, quand les presidens y sont, rapporte les lettres des officiers, et ne peut point neantmoins mener la compagnie, ni etre à sa tete.
Archeveques de Bordeaux
En l’année 1642, l’archeveque etant à Carpentras, où il avoit été exilé par le roi, s’etant brouillé avec le cardinal de Richelieu, Tessé, neveu de l’archeveque [-----t][1407] vicaires generaux. La fete de St André se rencontrant le dimanche, ils la remirent au lendemain jour d’audiance, et ordonnerent qu’il seroit feté ce jour là, sans en donner avis à la Cour, suivant l’usage, ce qui fut cause, le president Pichon president (sic), que la Cour grand’chambre et Tournelle assemblée, ordonne qu’elle entreroit le lundy, et qu’il y auroit audiance, les syndics, procureurs et le seneschal en sont avertis, et arreté fut pris le 29 novembre. L’ordonnances des vicaires generaux avoit eté publiée aux prones et affichée à l’ordinaire, si bien que le lundy fut fete dans la ville et qu’il y eut audiance au Palais, ce qui donna sujet à l’archeveque de faire une lettre addressante au peuple de son diocese d’aller à Lille( ?) le jour de St Thomas de Cantorbery 1642, très injurieuse pour le Parlement. Sur quoy le 7 fevrier 1643, sur la requisition du procureur general, il y eut arret contre cette lettre comme contre un libelle diffamatoire. Cet arret fut donné les chambres assemblées. Il fut ensuite arreté qu’il ne sera rendu à l’archeveque de Bordeaux aucun des honneurs portés par le reglement de 1631, mais qu’il sera traité ainsi qu’un conseiller d’icelle, comme etant un des plus grands honneurs qu’il y ait d’etre premier conseiller clerc d’icelle Cour, qui est la qualité en vertu de laquelle il y vient prendre seance avec voix deliberative et droit de rapporter, qualité aussi qui l’oblige à un plus grand respect pour la Cour, et qui le soumet à sa discipline.
[1408]En juillet 1643, l’archeveque etant de retour de Lormont, eut divers
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(divers) demelés avec les ordres seculiers et reguliers, le chapitre de St André luy fit faire un acte au sujet du bruit que faisoit son trompette et ses chiens pendant les offices[1409]. Les religieux implorent la justice du Parlement. Enfin il s’en alla à Paris et donna requete au roy, sur laquelle intervint l’arret. Etant de retour de Paris, il continua de persecuter les reguliers quoiqu’il fut indisposé ; la Cour les deffendit contre les entreprises de l’archeveque.
Le 27 mars 1645 apres la mort de l’archeveque, l’inventaire est fait de ses papiers par un notaire et secretaire de la Cour. Un substitut du procureur general et [--en][1410] greffier assistent à l’inventaire particulier du coffre où etoient les papiers concernant l’hopital des metiers. Les clefs lui furent remises.
Eveques
Tous les eveques ont l’entrée et seance dans les parlements, mais non pas voix deliberative, si ce n’est qu’ils ayent été conseillers ou presidents en un Parlement, sans avoir degeneré avant d’etre eveques autrement et faut qu’ils soient pourvus par le roy de lettres de conseillers honoraires suivant ce qui se pratique aujourd’huy.
Le 4 decembre 1634, Raoul eveque de Saintes cy-devant conseiller à Rennes et puis lieutenant general à Nantes, ayant degeneré, porte des lettres patentes, pour avoir voix deliberative.
[1411]Le 1er juillet 1533 frere Antoine Pascalis natif du Puy en Auvergne, eveque de Rose est ouï moyennant serment, accusé d’avoir pris de l’argent de ceux qu’il donnoit les ordres.
Procureurs generaux
Les lettres patentes de l’etablissement du Parlement ne portent point qu’il fut créé de procureur general. Il est parlé seulement de Bermondet avocat general. La perte des registres est cause qu’on ne scait pas en quel temps fut fait procureur general Jacques Chaussade que la chronique met le 1er, non plus que les deux suivans Jean et Geoffroy de La Chassaigne. Lecomte qui les suit est lee, il fut reçu le 29 juillet 1527.
27 aout 1544, Antoine de Lescurre procureur general. Le 29 fevrier, De La Het avocat fait procureur general, presente ses lettres, etoit mort le 22 mars 1571.
Le 12 novembre 1571, Romain Mulet presente ses provisions, reçu etc. decedé le 9 juin 1575.
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Jacques de Saigues nommé le 31 decembre 1576, resigne à son fils, celuy-ci meurt le 17 janvier 1618. Mr Le Pichon gendre de ce dernier fut reçu en survivance 23 decembre 1616. Ce Pichon est reçu en la charge de procureur general, 20 janvier 1618. Jean de Pontac reçu après la mort de Pichon, 11 may 1620. Le XI avril 1575, les sgrs de Perigord ayant ecrit à la Cour et demandé du secours en attendant l’ordre du roy, leur est accordé, & le 13, le procureur general Noulat est commis pour aller vers eux faire executer l’arret. Le 30 avril, le dit procureur etant de retour de sa commission, porte à la Cour un duplicata de la resolution prise au Conseil de guerre par messieurs de Montluc, mareschal de France, Bourdeille, Escars, Pompadour et autres en presence dudit procureur general, envoyée au roy par le sr de Pompadour, portant entre autres choses que mrs du Parlement en seront avertis, priés l’avoir agreable et icelle favoriser de tous leurs moyens et autorité, sous signée de Montluc, Escars, Biron, Lavauguion, Bourdeilles, Baiaumon, Lausun, Baiordan, Pompadour, Casseneuil, Montferrant, Lascours, Perigord. Fait au Conseil tenu en la ville de Montclar en Agenois, en presence du procureur general, le 26 avril 1575.
Antoine de Lescurre etoit procureur general lors de la sedition de 1548.
Jean Bermondet etoit avocat general lors de l’etablissement du Parlement.
La Cour siegeoit à St Jean d’Angely le 30 juillet 1464.
Par lettres patentes du 27 octobre 1577 (forte 1537) [1412], le roy crea un second avocat general. Fronton Beraud fut pourvu de cette charge, ses lettres publiées le 26 novembre.
Procureurs generaux : Jacques Chaussade 1483 ; P. Boucher, Jean de La Chassaigne, 1512, 6 mars. Geoffroy de La Chassaigne 1514 ; Gilles Lecomte 1531-1538. Antoine Lescurre 1544. Bernard de La Het 1554, Jean de La Het, 1564. Romain Mullet 1571. Jacques des Aigues 1576. Guillaume de Saigues 1597. René Pichon, 1616, en survivance. Jean de Pontac 1621, Jacques de Pontac 1643, en survivance. Etienne Denis, Jean du Vigier 1698 ; Jacques Arnaud du Vigier 1710, XI fevrier. Pierre-Arnaud-Claude du Vigier reçu en au mois de juin sans exercice, 1752, en exercice le 14 novembre 1752 etc., etc., ... avocats generaux.
27 juin 1581, Delgua, clerc de mr Dandraud fut pendu pour avoir falsifié le sein de son maitre, en un comparant.
15 may 1626, chambres assemblées, plaintes entre les clercs des conseillers, arreté que les anciens reglements pour leurs droits seront vus, cependant leur est deffendu sous peine de 500 # de porter chapeau de castor, bas, ni habits de soye.
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Cour des Aydes
[1413]Le roy ordonne l’incorporation au Parlement d’une Cour des Aydes etablie à Perigueux depuis quelques années, le 30 juillet 1557. La Cour deputa le president Carle et Laguionie, president aux Enquetes, pour faire à ce sujet des remontrances au roy. Le XI octobre suivant, ils font leur rapport, n’ayant pas obtenu que l’edit fut revoqué. Ils proposerent d’unir les Aydes à la chambre des Requetes creée par edit non verifié de 1343. Ce qui fut accepté, et ils cofortent l’edit de nouveau le 23 octobre 1557. Le procureur general des Aydes donne requete sur laquelle, chambres assemblées, il fut ordonné que mrs de la Cour des Aydes se rendroient à Bordeaux dans huit jours après la St Martin, pour tenir la Chambre des Requetes, et connoitre des Aydes, avec le rang et seance qu’ont les requetes à Paris. Le 3 decembre 1557, requete des generaux des Aydes pour etre requis à preter serment de conseillers aux Requetes. Chambres assemblées, arreté qu’ils le preteront, que les gens du roy se qualifieroient procureur general et avocat general des Aydes, qu’ils serviroient aux aydes et aux requetes du Palais, qu’en cas d’appel, le procureur general du Parlement prendroit la cause pour son substitut, à l’instar de Paris. Le XI janvier 1557 (v. st.), Poinet est reçu 2e president des Aydes. Le 1er septembre 1561, edit d’incorporation de cette chambre. Remontrances. Il y eut deux jussions, pour le verifier, ce qui fut fait le 15 novembre 1561. Avant la faction des chambres, de expressissimo regis mandato, iteractis vicibus facto. Le 14 novembre, ils furent distribués dans les Enquetes, dont les six plus anciens monterent dans la Grand’Chambre par cette incorporation. Le 15 novembre, les huissiers des Aydes et des Requetes furent incorporés & reçus dans la Cour
Chambre des Requetes
Le 13 novembre 1580, l’edit de creation de la chambre des Requetes est presenté, le 30 decembre les presidiaux de Guienne s’opposent par requete à cette cour, chambres assemblées. Le 14 janvier 1581, le marechal de Biron et me De Believre surintendant des finances etant entrés, ledit de Believre dit avoir ordre du roy de dire à la Cour de proceder à la publication de cet edit, sans attendre d’autre commendement que celui qu’il avoit envoyé, sous peine d’encourir son indignation, que ces derniers etoient destinés pour la guerre, & à sa priere, les chambres assemblées, arreté, sans avoir egard à l’opposition des presidiaux, qu’il seroit au 1er jour procedé à la verification, et publication de cet edit, le 14 avril 1581. Les lettres patentes sur le sujet de la chambre des Requetes sont enregistrées.
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Le 12 janvier 1616, Merville capitaine du château du Ha grand senechal de Guienne, le 24[1414] juin 1566, arreté que le lundy à l’audiance, il sera reçu grand senechal par mr le premier president.
12 janvier 1616, vue l’inquisition de Frederic de Foix comte de Gurson (ou forte Curson), arreté que ce matin il sera reçu en l’audiance grand senechal de Guienne.
Le 11 decembre 1557, ayant été proposé de deloger le senechal pour loger les Aydes et Requetes, les gens du senechal s’y opposent, disent que le roy seul peut les deloger, qu’ils sont etablis en ce lieu il y a huit cens ans, que lorsqu’il fut question de loger la 2e chambre des Enquetes, les 3 etats assemblés à l’hotel de ville furent d’avis que le senechal ne quittat pas le lieu où il est.
L’on ne voit pas dans les registres qui restent l’etablissementdu presidial de Bordeaux, il n’y est parlé de luy que le 30 juillet 1557. Chambres assemblées, la Cour depute pour faire des remontrances sur l’augmentation de jurisdiction donnée aux presidiaux[1415] en dernier ressort jusques à 1.000 # une fois payées, et 60 # de rente, et au criminel, s’il n’est question de la mort.
[1416]Le 4 avril 1578, en la place de l’office de juge prevot de l’Ombriere, et de vigueur supprimé par le roy et uni au corps du presidial, dont etoit pourvu Thibaut, a été créé et luy a été donné un office de conseiller au siege de Guienne.
Apres la sedition de 1548, les 12 jurats furent reduits à six, et leur election qui se faisoit le 25 juillet fixée au 1er août.
En 1622, Dubernet avocat jurat de Bordeaux, le cardinal de Sourdis fait faire un pont de bois pour aller de sa salle à la galerie ... le pont etoit appuyé sur les murs de la ville etc.
Le 26 avril 1564, chambres assemblées, edit de creation de juge et consuls de la Bourse[1417], vérifié et publié après deux jussions.
Les tresoriers et generaux des finances avoient des charges differentes, ceux-ci connoissoient des finances, ceux-là du domaine.
Le 12 octobre 1548, le general Secondat est commis par lettres patentes avec un conseiller en la Cour sur le fait de la gabelle ... c’est depuis le 22 may 1551 que les tresoriers sont aussi generaux et connoissent du domaine et des finances.
Le 8 juin 1627 appel par Mr de la Rochefoucault de l’ordonnance de mr d’Epernon ayant imposé pour deolir la fortification de Bergerac.
23 janvier 1571, Pichard reçu lieutenant particulier de Basas.
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Blaise de Greole archeveque de Bordeaux fut mis dans la Parlement comme conseiller clerc lors de la creation de cette cour. On ne voit pas precisement le temps auquel mourut cet archeveque, il est certain que Bertrand eveque d’Ax fut pourvû de cet office de conseiller clerc, nous en avons les lettres patentes du 3 novembre 1467. [1418]Geoffroi de Pompadour etoit conseiller au Parlement de Bordeaux en 1530, 10 juillet.
Avocats generaux |
2nds avocats generaux |
Jean Bermondet, 1462 |
|
Martial Bermondet, 1483 |
|
Jean Chambon, 1497 |
|
Thomas Cousiners, 1514, 1529 |
|
Bernard de La Het, 1530 |
Fronton de Beraud, 1537 |
Jean de La Het, 1554 |
Louis Goyot, 1554 |
Charles Dussault, 1569 |
François de La Roche, 1568 |
Charles Dussault de Lepine, 1578 |
Louis de Gentils |
Jean Olivier Dussault, 1607 |
Denys de Mulet de La Tour, 1588 |
Jean Louis Dussault, 1657 |
Thibault de La Vie, 1635 |
Romain Dalon, 1702 |
Pierre Dudon, 1702 |
Jean Baptiste d’Albessard, 1739 |
Jean-Baptiste de La Tresne, 1726 |
L. Et. De Ravanes, 1751 |
Pierre Jules Dudon, 1739 |
Chevaliers d’honneur
Par edit de juillet 1702, il fut créé deux charges de chevaliers d’honneur, Louis Armand Lecomte marquis de la Tresne en mars 1703, Jacques Leon Gabriel de Lavergne comte de Guilleragues en juillet 1707, Pierre François Lassalle de Roquefort en 1739, Joseph Gombaud de Razac en mars 1748.
Le Parlement de Bordeaux, dans son etablissement eut pour ressort les seneschaucées de Guienne, des Lanes, d’Agenois, Bazadois[1419], Perigord et Saintonge. Louis XI, par ses lettres patentes du 8 may 1464 declare qu’en ressort du parlement de Bordeaux sont les seneschaucées de Guienne, Saintonge, Perigord, gouvernement de La Rochelle, Angoumois, Limousin, Quercy, au deça de Dordogne[1420], Agenois, Les Lanes et Basadois.
Charles, duc de Bercy, frere puisné de Louis XI ayant été fait duc de Guienne en 1469, le Parlement fut transféré à Poitiers, ne pouvant faire ses fonctions dans Bordeaux qui reconnoissent autre autorité
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que celle du roy. Le duc Charles etablit à Bordeaux une cour souveraine qu’il appella les Grands-Jours. Il ne reste aucun vestige de l’exercice de cette jurisdiction dont la durée fut très courte, la Guienne ayant été reunie à la Couronne par la mort de Charles arrivée à Bordeaux le 12 may 1472. Louis XI retablit le Parlement à Bordeaux par ses lettres patentes du 1er janvier de la même année 1472 (v. st.). Ces lettres contenoient aussi une creation de 4 nouveaux officiers, en sorte qu’avec ceux qui y etoient dejà, le nombre fut augmenté jusqu’à quinze. On trouve aussi des lors un procureur du roy dont la creation est inconnue.
François 1er etablit la chambre appelée Tournelle par edit du mois de may 1519.
En 1516, il (est) parlé d’une chambre des Enquetes, dont l’epoque est inconnue, de 3 presidents fixes (creation de 2, inconnue). Sur la fin de 1542 François 1er crea une seconde chambre des enquetes, et en même temps 15 offices de conseillers, 8 laïcs et sept clercs.
Au mois d’août 1543 : edit de creation d’une chambre des requetes du Palais. L’edit fut enregistré le 25 janvier 1543. Cependant il n’eut pas alors d’execution, on a vu (supra) le sort de cette chambre, et comment elle fut unie à la cour des Aydes, et ensuite incorporée l’une et l’autre au Parlement. En 1580, Henry III crea la chambre des requetes du Palais par edit qu’on appelle de St Maur des Fossés au mois d’août, elle fut composée de 2 presidents et 8 conseillers, et fut enregistrée (le) 4 avril 1581.
Jean Leberton 10 septembre 1568 conseiller au Parlement, calviniste, veut rester pendant les vacations, et demande à la Cour permission d’envoyer son fils ainé et son cler jusques au lieu d’Aguilhe pour faire vendanges.
Lettres patentes de Louis XI du 17 mars 1477 à Jean de Foix etc. (que m’a données mr de Candale – Leydet).
12 octobre 1546, Pierre Descondat general des finances du roy en la generalité de Guienne [---][1421] fut pendant que la justice fut administrée à Bordeaux par des commissaires après l’emeute de 1548-1549, que les commissaires ordonnerent que les requetes seroient repondues en langue vulgaire, et non en latin.
En 1559, le revenu du royaume ne montoit qu’à huit millions et tant de livres, l’etat redevable de 40 millions six cens tant de mille livres, les pensions qui se montoient à 4 millions sont retranchées.
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8 juillet 1561, Cordeliers disputent en public, main forte donnée pour empecher les scandales.
27 juillet 1562, lu au parquet de l’audiance de la Cour, les huis ouverts et grande affluance de gens, l’arret donné par defaut et contumace contre le sgr de Duras, et de relevée le dit arret executé par figure, par l’execution de la haute justice.
21 septembre 1571, verification des lettres du gouverneur de Bordeaux obtenues par Montferrand. [------des] [1422] 25 may 1569. Bourg assiegé par les ennemis du roy, par mer et par terre. Le capitaine Ste Colombe etoit dans la ville en garnison, c’etoit une chose triste dans ce temps que l’en eprouvent autant de mauvais traitements de la part de ceux qui etoient chargés de la deffense des villes que des ennemis meme. Les capitaines Condat[1423] et Lamothe Montgausi, qui etoient auparavant dans cette ville pour la deffendre avoient pillé les principales maisons lors qu’ils sortirent de Bourg, avoient emporté les vivres et munitions, et avoient brulé diverses fortifications faites pour la deffense de Bourg.
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[1424]Le prince de Condé[1425] vient saluer la Cour, allant trouver le prince de Bearn, 29 fevrier 1572.
Le 3 avril 1572, jour de la Quasimodo, dispute entre les conseillers du Parlement et les jurats pour le pas à la procession. Dans le procès verbal, ont signé Alesme-prevot archeveque de Bordeaux, Lange, de Montange, de Morcins (que ce Montange est de Montaigne ?) reçoit, 14 avril 1572
L’an 1521, le sgr de La Rochebeaucour fut commis par lettre patentes du 20 mars au dit an, et 2e juillet en suivant pour informer et proceder contre les usuriers du Perigord, Xaintonge et Angoumois, les evocations duquel sont evoquées au Grand Conseil, avec interdiction à la Cour de Parlement de Bordeaux d’en connoitre, lesquelles lettres ledit sgr de La Rochebeaucourt n’execute que premierement il ne les eut presentées en la Cour en ce qui concerne son ressort.
En 1536 et 1537, le roy ordonna que la dame de La Force et Marie de Vallée seroient mandées devers la royne de Navarre pour y etre nourries et elevées en sa compagnie, jusqu’à ce qu’il s’offrit parti sortable pour les marier, selon l’avis de leurs parens, et à ces fins commenda lettres patentes pour executer de ce que dessus au premier conseiller dudit grand conseil et au seigneur de St Aulaire[1426], ensemble à Me Briant de Vallée conseiller en ladite Cour, lesquelles lettres patentes, lesdits sgrs commissaires ne voulurent executer sans prealablement les presenter à la Cour et entendre sur ce son jugement.
Dubernet jurat en 1572. (dimanche 18 may 1572), veille de St Yves, ont assisté à Vespres à la chapelle du Palais, mrs de La Ferriere, d’Alesme presidents, Malvin, Montaigne (forte Geoffroy de Montaigne, (infra) à la formation des chambres en 1573), d’Amalby etc. (en 1572, may, disette de bled à Bordeaux, où il se trouvoit beaucoup de bleds pourris (registres en avril et may)
[1427]Vendredy 6 juin 1572, les chambres sont assemblées où etoient ... Massay, Mulet, Eyquem, Jean et François de Gascq etc. ... Me Romain de Mulet procureur general du roy a dit qu’il avoit plu à la Cour luy donner charge d’aller vers le roy pour luy faire entendre les insolences, crimes et excès que les sgrs de Pardaillan père et fils avoient commis contre l’autorité du roy et sa Cour de Parlement de Bordeaux ... que messieurs du privé conseil avoient trouvé n’etre raisonnable que la Cour de Parlement de Bordeaux qui avoit été injuriée (par les sgrs de Pardaillan) ni autre Cour de ce royaume, pour la confederation universelle desdits parlements[1428] fussent juges de cette cause, mais que le roy ayant trouvé bien etrange et de pernicieuse consequence les façons desdits de Pardaillan, avoient (sic) deliberé d’en faire (ensemble, forte) meme telle
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(telle) justice que toutes les cours de parlement auroient occasion de s’en contenter[1429].
Aussi, le dit procureur general du roy a dit avoir rendu compte au roy en son conseil privé des grands & enormes crimes & excès et contraventions aux edits qui avec grande impunité etoient journellement commises ez pays de Xaintone, Perigord & Limousin, et que pour les reprimer il autoit obtenu la jurisdiction des Grands-Jours qui seroit exercée par aucuns deputés de la Cour de Parlement dès le premier jour de juillet jusques au dernier jour d’octobre prochain, comme la Cour verroit par les commissions qui en avoietnété expediées, desquelles le procureur general a requis lecture etre faite ; ce que a été fait, et après icelluy procureur general a requis la publication desdites commissions et a declaré à la dite Cour que monseigneur de Bellièvre, conseiller au privé conseil du roy rapporteur des articles dudit procureur general, luy auroit dit que le roy et messieurs du conseil privé entendoient que mrs dudit Parlement qui tiendroient lesdits Grands-Jours[1430], ne prissent point d’epices pour le soulagement du peuple, qui faisoit l’entretennement desdits commissaires, et que l’intention du roy etoit de rembourser ledit peuple des amandes qui proviendroient des jugements desdits sgrs commissaires, & que aussi pour le soulagement des sujets du roy, on n’avoit point ordonné de chancellerie, ains qu’on vouloit qu’il fut procedé à l’execution des arrets & ordonnances desdits sgrs commissaires, en vertu du simple dictum de leurs arrêts, tout ainsi que par cy-devant avoit été fait en la même ville de Perigueux[1431], quand une chambre de laditte Cour de Parlement y fut envoyée. Le roy etant en cette ville de Bordeaux, a pareillement dit qu’à sa requete le roy avoit de nouveau prohibé le port des harquebouzes, pistolles et arbalettes et revoqué tous les particulières provisions qu’il avoit octroyées puis l’edit de pacification ... Sur quoy, après lecture a été faite des lettres patentes du roy concernant les Grands-Jours de Perigueux, ensemble de la commission des commissaires nommés par le roy contenus en icelle, données à Bloy le vingt sixième d’avril dernier (mil cinq cent soixante douze), signées par le roy etant en son Conseil, de Neufville, et de certaines autres lettres de revocation du port d’armes seront lues et publiées au 1er jour de l’audiance de la Cour. Aussi eue deliberation si la nomination des commissaires deputés par le roy pour tenir les Grands-Jours tiendra, ou si la Cour nommera d’autres commissaires, a été
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(a été) arreté, lesdite chambres assemblées, que la nomination faite par le roy desdits commissaires tiendra sans prejudice de l’autorité de la Cour de nommer, et d’en faire remontrances au roy pour l’avenir, pour la nommination qu’elle a accoutumé faire pour semblable cause ... La Cour reçoit les excuses des commissaires nommés par le roy et contenus en ladite commission, [----][1432] elles sont de la qualité contenues es susdites lettres. Ceux qui s’excusent sont le president Lalanne[1433], Pomiers, Eymar, Masseynart, Gaultier, d’Andrault, Castera, Pierre de Cruzeau, Dussaut avocat du roy (general). Le procureur general devoit rester à Bordeaux, la Cour ne reçoit les excuses de Lalanne, Pomiers, Gautier, Andrault, Castera, Cruseau conseiller, et Dussault avocat general. Dans cette assemblée des chambres, est Eyquem conseiller en la Cour, et en icelle du 7 juin.
[1434]Le 29 août 1572, de relevée, est porté à la Cour par Montferrand gouverneur de Bordeaux, un paquet du sgr de Montpezat qu’on dit etre lieutenant pour le roy en Guienne en l’absence du roy de Navarre et du sgr mareschal de Savoye[1435] dans laquelle il a trouvé des lettres du roy et dudit de Montpesat[1436]. On les lit chambres assemblées[1437]. Copie d’autre missive ecrite par le roy audit sgr de Montpesat de Paris le vingt-quatre de ce mois, contenant ce qui etoit advenu touchant l’execution faite en ladite ville de Paris en la personne tant du feu admiral de Chastillon[1438] que autres gentilshommes en plusieurs endroits d’icelle dite ville, n’y ayant rien en celle de la rupture de l’edit de pacification, lequel ledit sgr vouloit au contraire etre entretenu autant que jamais, et etoit mandé audit sgr de Montpesat faire au plus tot publier et entendre par les lieux et endroits de son gouvernement que chacun eut à demeurer en paix, repos et sureté en sa maison, ne prendre les armes, et s’efforcer l’un l’autre sur peine de la vie, faisant garde et soigneusement observer ledit edit de pacification à ces fins, et pour punir les contrevenans et courir sus à ceux qui se voudroient elever et desobeir à son intention, assembler le plus de forces que ledit sgr pourroit de ses amis & des ordonnances du roy et autres, avertir les capitaines & gouverneurs des villes et chateaux de son dit gouvernement, prendre garde à la conservation de leurs places, de telle sorte qu’il n’en advienne faute, et l’avertir au plutôt de l’ordre qu’icelluy de Montpezat y auroit donné et comme toutes choses passeroient en l’etendue de ladite charge. Montferrand requiert que la Cour avise à la seureté de la ville de Bordeaux, le 1er president de La Gebaston mande les jurats, ordonné que les gentilshommes et autres qui seront etrangers vuideront la ville et on deffence à ceux des 2 religions de s’injurier, etc., prend des precautions pour qu’il n’arrive à Bordeaux aucune sedition, à raison de ce
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qui est advenu à Paris, qu’il sera mis sur pied 300 [----][1439] au choix du sr de Montferrand aux depends de ladite ville etc. Montferrand les reduit à 150 arquebusiers, il avertit de tout ce que dessus les villes circonvoisines aux fins qu’elles fissent des proclamations et inhibitions à toutes manieres de gens de quelque religion que ce soit de ne se quereler ni provoquer à injure l’une à l’autre et de n’y contrvenir directement ni indirectement à l’edit de pacification, et aux gentilshommes desdits lieux de tenir la main, à peine de s’en prendre à eux-memes, de se contenir et ains de vivre en union, suivant ledit edit de pacification. Se trouvent à l’assemblée des chambres le 30 septembre 1572, Jacques Benoit de La Gebaston 1er president, le president de Villeneuve, conseillers Charles de Macoin, Baulon, Guilloche, Mabrun, Auzanneau, Lasserre, Eymar, Nort, Mulet, Eyquem[1440], Leon de Merle, Cazeauz, Babiaud, Poynet, Laguyonie, François et Guillaume Alesme freres, Gaufreteau, Feydeau, Fayard, Barre, Chazettes, Pichon, St Genès, Pontac, Bouchier, Tustal, Grimard, Ruchaud, Tarneau et Camin.
Ordres donnés à Bordeaux pour que les protestants ne sortent point de leurs maisons et ne puissent point aller aux foires etc., sans permission. On suspend ces permissions parce que le procureur general est instruit que vers Bergerac et Ste Foy, ceux de la religion pretendument reformée s’assembloient vers Montauban et autres lieux, tellement que sous pretexte d’aller aux foires, ceux de ladite religion s’en pourroient aller joindre et s’assembler ez dits lieux, 3 septembre 1572.
4 septembre, le procureur general porte à la Cour un paquet du roy, dans lequel s’est trouvé des lettres closes dudit sgr, les aucunes adherentes à ladite Cour, les autres au sgr de Montferrand gouverneur de Bordeaux. Dans le paquet de Montferrand, etoit une declaration du roy par laquelle sa Majesté declare la cause & occasion de la mort de l’amiral et autres ses adherans et complices, veut et entend que ceux de la religion pretendument reformée puissent vivre et demeurer dans leurs maisons en toute sureté et liberté avec leurs familles, avec inhibitions de faire aucunes assemblées pour quelque cause que ce soit. La lettre à la Cour est du 29 août, celle à Montferrand du 28 & 29 août 1572.
[1441]La declaration du roy est telle : sa Majesté desirant faire scavoir & connoitre à tous sgrs gentilshommes & autres ses sujets la cause & occasion de la mort de l’admiral & autres ses adherans & complices advenue en cette ville de Paris le 24e jour de ce present mois d’août, d’autant que le dit fait leur pourroit etre deguisé, sa dite Majesté declare que ce qui en nest advenu a été fait et executé
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(executé) par son exprès commendement et non pour cause aucune de religion ne contrevenant à ses edits de pacification qu’il a toujours entendu comme encore entend observer, garder et entretenir, ains pour obvier et prevenir l’execution d’une malheureuse et detestable conspiration faite par ledit admirailh, chef et auteur d’icelle, et susdits adherans & complices en la personne dudit sgr roy, la royne sa mere, mgrs ses freres, le roy de Navarre et autres princes & sgrs etant près d’eux, par quoi sadite Majesté fait savoir par cette declaration & ordonnance à tous gentilshommes et autres quelconques de la religion pretendurem reformée, qu’elle veut et entend qu’en toute sureté et liberté ils puissent vivre et demeurer avec leurs femmes, enfans & familles en leurs maisons, sous la protection dudit sgr roy, tous ainsi qu’ils ont par ci-devant fait et pourroient faire suivant le benefice des edits de pacification, commendant et ordonnant tres expressement à tous gouverneurs & lieutenants generaux en chacun de ses pays & provinces et tous autres sgrs ses justiciers et officiers, qu’il apatiendra de n’attenter, permettre ou souffrir etre attenté ou entreprins en quelque sorte ou manière que ce soit ez personnes et biens des dits de la religion, leurs dites femmes, enfans et familles sur peine de la vie contre les delinquans et coupables, et neantmoins pour obvier aux troubles, scandales et defiances qui seroient pour intervenir à cause des preches et assemblées qui se feroient tant ez maisons desdits gentilshommes que ailleurs, selon et ainsi qu’il est permis par les susdits edits de pacification, sa Majesté fait tres expressement inhibitions et deffences à tous les gentilshommes et autres etant de ladite religion, de ne faire assemblée pour quelque occasion que ce soit, jusqu’à ce que ledit sgr, après avoir pourvu à la tranquilité de son royaume en ait autrement ordonné, sur peine de desobeissance. Fait le 28 jour d’août 1572, ainsi signé Charles, et plus bas de Neufville (plus bas on dit (à fixer) que cette ordonnance est du 24 août 1572).
Formation de la chambre des vacations, 6 septembre, où se trouvent Benoit de La Gebaston premier president, Guerin, Malvin, Guilloche, Monench, Eymer, de Gascq, Mabrun, Auzanneau, Gentilhs, Guillaume de La Chassaigne conseiller clerc.
15 septembre 1572, sont presentées à la chambre des vactions les lettres du roy du 8 septembre, celle du roy aux jurats, en cette sorte : « De par le roy, chers et bien aimés, nous demeurons tres contens
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(contens) du bon devoir de fidelles subjets que vous avez fait et commis pour l’execution de nos intentions, nous desirons de vous garder & defendre, et n’avons d’autre desir qu’etablir notre autorité à fin de faire rendre et distribuer justice en toute equité à tous nos sujets. Nous avons été contrains pour les causes qu’avez entendues ce que s’est passé à l’encontre de ceux qui avoient conspiré contre notre personne, et notre etat, Dieu les a punis de leur temerité et detestable conjuration, notre vouloir et intention est d’empecher par tous moyens que notre royaume n’entre par cette occasion aux troubles, nous vous admonestons & commendons y tenir de votre par la main & vous efforcer de nous servir selon que vous serez requis de faire par ceux qui nous representeront par de là, où nous vous envoyons notre cousin le marquis de Villars[1442] amiral de France, donné à Paris le huitième jour de septembre 1572, signé Charles », etc. Au dessus : « à nos chers et bien amés les maire et jurats et habitans de notre ville de Bordeaux ». La lettre du roy à Montferrand en cette sorte ... « Monsieur de Montferrand, j’ay reçu vos lettres du 30e du passé et 2nd du present mois, je demeure tres content du bon ordre que vous avez mis en ma ville de Bordeaux et etendue de votre gouvernement pour me rendre obei, & mettre à execution mon intention[1443], j’estime que le sgr de Montpezat arrivera bientôt à ma ville de Bordeaux, luy ayant fait plusieurs recharges pour le hater. Mon cousin monsieur le marquis de Villars admirailh de France, part presentement pour s’y rendre, cependant, monsieur de Montferrand, je veux contenir toutes choses en tel etat que je demeure obei, & mes commendemens suivis, uzant de toute hostilité à l’endroit de ceux qui s’eleveront et prendront les armes pour s’opposer à ma volonté & au contraire, conservant et deffendant de toute injure & oppression ceux qui se contiendront et demeureront à vivre doucement en leurs maisons, faisant chatier ceux qui les y voudroient inquieter. Au demeurant, ce n’est de cette heure que je connois votre afffection à mon service dont je demeure tres content et satisfait, vous priant de continuer, je prie Dieu, mr de Montferrand etc., 8 septembre etc. »
Le 20 septembre, le seigneur de Montpezat lieutenant general du roy en Guienne en l’absence
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(en l’absence) du roy de Navarre et du sgr marquis de Villars vient à la Cour, à laquelle il dit qu’il avoit reçu des nouvelles du Quercy[1444] par lesquelles on luy mande qu’en ce quartier là, on craint bien fort que ceux de la religion pretendue reformée levent et prennent les armes contre l’autorité du roy depuis que le vicomte de Gourdon est entré à Montauban qui est le quatorzième de ce mois, et hier il en eut lettre du senechal ou son lieutenant, et à son arrivée, n’a laissé sortir aucun de ceux de la religion catholique, ains les a tous retenus en la ville, aussi qui etoient en leur dite ville de ladite religion pretendue reformée etc. Le seigneur de Villars demande qu’on se tienne sur ses gardes à Bordeaux, on ordonne qu’on recommandera au peuple d’etre tranquille (tout à été en paix à Bordeaux jusqu’au 3 octobre 1572).
La Cour entre encore le 19 novembre.
N’a que la Cour n’est entrée depuis le 20 septembre (exclusivement) jusqu’au 3e d’octobre prochain inclusivement, pendant lequel temps n’a été fait aucun registre, ainsi qu’a dit et declaré Rondeau ,clerc du greffe ecrivant dans laditte chambre, ledit temps.
Le 4 octobre 1572, presidens messires de Villeneuve, de Nesmond, conseillers Malvin, Cazeaux, Alesme, Boulon, Calmeil, Monench, Gentils, Gascq le Jeune, Barret, Nort, Merignac, Auzanneau, Cruzeau, Maledent, Montaigne[1445], Babiaut. Montferrand va chez le president de Villeneuve, pour lui demander d’assembler la Cour, pour pourvoir aux affaires mesmes à ceux qui se passerent le jour d’hyer, à cause de l’execution qu’avoit eté faite, et bientôt après, le dit gouverneur vint en sa maison pour luy faire semblable remonstrance, ce que ledit sgr president auroit fait, et commendé à l’huissier Leblanc d’assembler cette compagnie à cette cause a esté dit par ledit dgr president ce qu’avoit passé ledit jour, et comment maitre Jean Guilloche et Pierre de Sevin conseillers du roy avoient été tués en leurs maisons, ensemble plusieurs autres habitans, et que les pillages s’augmentoient d’heure à autre, à quoi etoit besoin pourvoir et mander ledit sgr de Montferrant pour entendre de luy comment le fait avoit passé, et pourvoir auxdits pillages. De Laroche et Mullet avocat et procureur general parlant par ledit de Laroche, ont dit qu’il n’etoit pas besoin de reciter ce qui s’etoit passé, et parceque l’avoit été fait à leur [de---][1446] et de la Cour, laquelle pourra etre informée par ledit sgr de Montferrant, et que la Cour scait que la fonction de la justice est separée du fait des armes, lesquelles apartiennent
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aux lieutenant du roy ou ses gouverneurs, pour en rendre compte au roy... Supplient la Cour de mander ledit de Montferrand, non pour lui faire rendre compte des choses passées, mais pour lui remontrer les inconveniens qui adviendront si les armes ne sont mises bas, meme par les banlieues et le peuple qui est sans discretion, et que par la diligence dudit sgr de Montferrand qui a les armes en main et des jurats n’y est promptement pourvu, il est à craindre qu’il n’advienne pis, et que les catholiques bons sujets du roy en souffrent, luy remontrer des banlieues pour y pourvoir ... aussi que desormais soit deffendu de piller, thuer, mais que ceux qui ont porté les armes contre le roy, chefs d’icelles, les coupables desdites conspirations ou sur lesquels il a commandement, il soit exhorté de les faire constitué prisonnierss pour y proceder suivant l’intention du roy et pour contenir le peuple en union. Montferrant etant venu en la Cour, ledit president luy a representé ... d’adviser que ceci prenne quelque fin, et surtout que sous pretexte de punir les mechans, les bons catholiques n’en soufrent, ayant été rapporté que Duperjat, marchant catholique, avoit été pillé, & Montferrant dit qu’il supplioit la Cour de penser que le roy l’avoueroit de ce qui a été fait, et si tout n’a été executé comme il l’eut bien voulu pour son service, ce a été pour n’avoir trouvé ceux qu’on receloit, car après Dieu, il ne reconnoissoit rien que le commandement et service du roy pour lequel il emplyeroit toujours sa vie et son bien. Ne pouvoit dire librement comment cela etoit advenu, etant chose dont il rendra compte au roy ... qu’il avoit depeché quelques gentilshommes aux banlieues pour leur faire laisser les armes. Quant à Duperjat catholique, que c’etoit les 1eres nouvelles qu’il eut entendues qu’il ait été pillé, que si ses capitaines l’avoient fait, qu’il les chatiroit bien exemplairement, l’ayant prohibé sur peine de la vie, et que pour eviter la cruauté du peuple, il avoit commendé qu’on luy amenât ceux qu’on trouveroit de ladite religion ayant porté les armes et qu’il esperoit que le roy seroit obéi, meme que le peuple etoit bien aise de savoir dechargé de telles gens et s’assuroit qu’avec la grace de Dieu, on ne tueroit ni ne saccageroit plus, suppliant la Cour de croire qu’il mettroit toute la peine qu’il pourroit de servir fidelement le roy, et qu’il luy sentiroit gré de ce qui avoit été fait en general et en particulier, laquelle il reconnoit comme representant la personne du roy, et qu’il etoit bien marry que messire Jacques Benoist de Lagebaston, 1er president, se fut epouvanté et absenté (il s’etoit refugié dans le château du Ha, où il resta encore quelques jours, sous pretexte de maladie[1447]).
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Mardy 9 decembre 1572, le president de Villeneuve represente à Montferrand que la Cour avoit reçu des plaintes auxquelles etoit besoin de remedier, entre autres des pillages qu’on faisoit aux champs ez environs de la dite ville par ceux de la pretendue nouvelle religion, et aussi sur aucuns des catholiques, aussi avise de ceux d’icelle nouvelle opinion qu’ont fait profession de foy habitans de la presente ville, n’osent continuer l’exercice de la religion catholique apostolique et romaine, et les autres qui n’ont encore fait ladite procession de foy, n’osent sortir pour la faire de crainte d’etre tués et occis par les rues comme avoient été aucuns de leur religion ces jours passés ...
A repondu ledit de Montferrand que, quant aux pillages, ils etoient veritablement plus grands qu’on ne pensoit et qu’on ne scaurait croire, et qu’ainsi fut, les jurats de Libourne luy avoient ecrit à ce matin, et que quelques uns avoient dressé des compagnies environ dudit Libourne, lesquels pilloient indiferemment les biens tant des catholiques que des autres, disans avoir permission et mandements pour ce faire dudit de Montferrant, ce qui à correction de ladite Cour, etoit faux. Montferrand demande que la Cour envoye le procureur general sur les lieux pour faire cesser telles pilleries, et constituer prisonniers lesdits pillards, et iceux amener à la justice pour etre procedé contre eux ... d’autant que sa Majesté entendoit que nul ne fut pillé ni saccagé, et qu’ainsi fut. Le seigneur marquis de Villars amiral de France lui avoit ecrit que l’intention de sadite Majesté etoit de faire magazin de tout ce qui avoit été pillé le jour de l’execution faite en ladite ville, le vendredy tiers jour de ce mois.
A aussi dit icelluy de Montferrand que ledit sgr amiral lui avoit ecrit que ceux de la nouvelle opinion en six ou sept villes des environs de Montauban commencant à celle d’iceluy Montauban, avoient coupé la gorge à tous les catholiques etant en icelle, de quoi lui avoit commandé ... de s’assurer de tous ceux de la pretendue nouvelle opinion, indifferemment tant de ceux qui avoient fait profession de foy que autres de la presente ville, et iceux constituer prisonniers, et les mettre en bonne & sure garde, remontrant iceluy de Montferrand qu’il y avoit la plus part des catholiques de cette ditte ville qui recelloient tant les personnes que les biens de ceux de la pretendue nouvelle religion contre l’intention du roy[1448], qu’avoit été la cause qu’icelui de Montferrand avoit fait faire ce matin une criée par tous les cantons et carrefours accoutumés de ladite ville, à ce qu’il n’y eut aucuns qui eussent à receler lesdits biens sur peine d’etre declarés rebelles et desobeissans à la majesté du roy, et si cas etoit, qu’il en trouvât aucuns de la qualité susdite, declaroit à la dite Cour qu’il en feroit une telle punition qui en seroit exemplaire aux autres.
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... Semblablement a remontré ledit de Montferrand avoir été averti qu’il y avoit aucun de ladite Cour qu’avoient ecrit audit sgr amiral qu’iceluy de Montferrand ne s’amusoit que aux pillages, et qu’il n’avoit été tué ces jours passés en cette ville que dix ou douze hommes, chose[1449], Ô correction de ladite Cour, qui etoit du tout fausse, car en premier lieu, quant à ceux qui avoient été occis, il y en avoit plus de deux cens cinquante de bon nombre, ainsi qu’il scavoit bien, s’il y avoit aucun qui voulut voir le roole de ceux qui avoient été tués[1450], et lui montreroit, suppliant la dite Cour ne permettre qu’il fut calomnié de cette sorte, mais qu’il rendroit toujours compte de ses actions au roy, bien dire très vrai qu’aucuns qu’il a constitués prisonniers lui ont voulu donner de l’argent qu’il n’a voulu prendre, pour ce que le roy lui pouvoit faire plus de bien en une heure que les autres en dix ans, et du tout il en a averti sa Majesté, aussi avoit fait vider les capitaines des maisons de cette ville dont ils s’etoient saisis etc.
Merville, senechal de Guienne et commandant au château du Ha declare aux jurats Ledoux et Lestonnac (envoyés par Montferrand) qu’il n’a retiré, de ceux de la nouvelle opinion, que l’avocat Leblanc et 2 autres hommes, dont l’un etoit son couturier et l’autre son apoticaire, et pour le regard des catholiques, il n’avoit que le 1er president de La Gebaston. Montferrant se plaint encore à la Cour que plusieurs sous son nom vont piller et saccager les uns et les autres, chose qu’il n’a jamais commandé ni entendu, et à cette cause supplie la Cour les faire punir ...
Eyquem vient en la Cour le meme jour 9 octobre 1572.
Laroche demande qu’on remplace à la chambre des vacations Guilloche et Sevin tués etc., et messires Arnaud de Galvin et Bertrand Arnoul aussi conseillers et autres de la religion pretendue reformée, contre lesquels il entend requerir que l’exercice de leur office leur soit interdit. Eue deliberation, arreté par la Cour, que ceux de la pretendue religion qui ont abjuré et fait profession de leur foy depuis le 24 août 1572 et autres non ayant porté les armes pour eux, seront mis ez couvents des Carmes, Jacobins et grand couvent des Cordeliers, de la Grande Observance, pour illec rester et demeurer avec bonnes et sures gardes jusqu’à ce que autrement en soit ordonné, et pour le regard de ceux qui ont eu commendement fait pratiques et menées, occupé les armes contre [1451] ceux de la pretendue religion seront pris au corps et leurs biens confisqués et mis sous la main du roy, suivant les arrets particuliers.
10 octobre 1572, sur ce qu’a été rapporté qu’en certains lieux et endroits du païs de Xaintonge[1452] plusieurs de ceux de la pretendue religion s’etoient elevés et pris les armes contre le roy, et commençoient de s’assembler ainsi que la Cour en pouvoit etre certoriée plus amplement par le sgr de Fleac, chevalier de l’ordre du roy, lequel venu en la Cour, a dit avoir entendu par un
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nommé Guerin chevaucheur de Montlieu, que au dit pays de Xaintonge, les sgrs de Bertonille, Brassac, Bernilh, Jonzac, et plusieurs autres gentilshommes ensemble le capitaine Arrerac et un autre nommé Daniere et plusieurs autres marchands de Barbezieux, Saintes & Cognac s’etoient assemblés et pouvoient etre environ de deux ces chevaux, et disoit-on que leur rendez-vous etoit à la maison et château du sgr de Fontaines-des-Roys, et continuent la susdite assemblée, et faisoit-on bruit par delà que c’etoit pour se soutenir et rallier ensemble, et ne scait toutefois les lieux où se doivent rallier ... un autre gentilhomme arrivé de Saintonge et nommé Jean Guihem du lieu de Tugires, vint en la Cour, et dit qu’il partit hier de Saintonge et fut contraint de se retirer dans cette ville d’autant que mardy au soir (7 sept.) il fut averti que ceux de la pretendue religion s’assembloient et pouvoient etre en nombre de 6 à 7 vingt chevaux, lesquels cherchoient les catholiques pour les tuer, et n’ayant pu trouver dans leurs maisons 2 soldats qui avoient porté les armes pour le roy aux troubles derniers, de depit avoient percé tout le vin qu’ils avoient trouvé ez dites maisons desdits soldats, et iceluy laissé aller, et disoit-on que le fils de feu sgr de Pardaillan etoit le chef desdits de la r. p., et se retiroient au château d’Ozillac, que le bruit est qu’ils font fortifier le château de Fontaines ... lequel ne pourroit etre pris sans canon, lesquels deux chateaux sont tenus par ceux de ladite pretendue religion, parce que les sgrs d’iceux sont d’icelle pretendue religion. La Cour ordonne qu’on ecrira au ca pitaine Reytaut[1453] qu’il garde la ville de Talmont (dont ceux de la pretendue religion s’etoient emparés dans les derniers troubles), qui est de grande importance au service du roy, et qu’il leve pour la deffendre 25 soldats.
Laroche, avocat du roy a dit que le sgr de Montferrand gouverneur de Bordeaux avoit été averti que à Aubeterre ceux de la pretendue religion faisoient assemblée et faisoient leur fait de mettre quatre mille hommes sur pied en campagne et quatre cens chevaux, combien qu’icelui de Montferrand trouvât fort difficile que pour le present on trouvat tel nombre de soldats et de chevaux. Arreté par la Cour que le sgr marquis de Villars sera averti de tout ce que dessus. Aussi a été arreté que la Cour en ecrira au sgr baron de Lagarde general des galeres du roy qu’on dit etre roy... (sans doute « à Royan »), ensemble au sgr de Pons et seront priez et exhortés d’aviser que le pays de Xaintonge ne retourne en rebellion et prenne les armes contre sa Majesté, et au cas qu’il se fasse quelques assemblées en aucun château et maisons privées, les vouloir empecher et garder qu’il ne soit rien fait contre la volonté du roy et de ses edits.
Samedy XI octobre a été dit que messire Jacques Benoit de Lagebaston premier president, qui presidoit à la chambre
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des vacations n’estoit entré depuis le quatre de ce mois qui fut le jour de l’execution advenue en cette ville, non plus que Mes Arnaud Guerin et Bertrand Arnoul conseillers.
Lundy 13 octobre, Montferrand a remontré s’etre informé de la recherche qui a été faite pour se saisir de ceux de la pretendue religion, et les mettre en prison suivant le commandement que le sgr de Villars luy en avoit fait, et aussi suivant la deliberation sur ce faite par ladite Cour, et a trouvé que ceux qui ont été mis prisonniers aux couvents sont des pauvres gens de metier qui vivent du jour à la journée, et n’y en avoit des grands, ains sont cachés ez maisons dedits catholiques[1454], lesquels les recelent, requerant qu’il fut le plaisir de la Cour vouloir deputer des commissaires pour en informer. Les jurats viennent aussi en la Cour, requerant etre informés contre les capitaines et soldats etrangers etant en garnison en icelle, disant qu’ils tenoient cachés la plus grande partie de ceux de ladite pretendue religion, et meme ceux qui avoient porté les armes contre le roy. Montferrant dit qu’il trouvoit bon que si lesdits capitaines soldats ont failli qu’ils soient punis, suppliant la Cour aussi etre informé contre les dits jurats qui ont recelé des plus gros et des plus celebres ... A été arreté que Mes Jean Deciret, Arnaud de Guerin, Bertrand Arnoul, François de Gascq conseillers du roy en la Cour, Michel de Geneste dit Auzia, et La Johannie conseillers magistrats au siege presidial de Guienne, Du Perrier ... et Laysiere avocat en ladite Cour qui sont de la dite pretendue religion tiendront prison en leurs maisons, à la charge qu’ils ne communiquent aucunement avec ceux de ladite pretendue religion, de vivre selon la religion catholiqu, apostolique et romaine.
Le dit de Montferrand a dit qu’il avoit été averti qu’il y a au pays de Saintonge un grand nombre de gentilshommes, entre autres Boisron, Berthoule, Plassac & Las Vibrac et Nonchan et plusieurs autres qui se sont élevés et ont leur retraite à Aubeterre, pareillement à Ste Foy, Geoffre s’est élevé avec 40 ou 50 hommes qui coupent la gorge à tant de catholiques qu’ils trouvent ensemble à ceux de leur dite religion de manière que les officiers sudit Ste Foy en ont informé et averti le sgr de Villars, et ont pris un desdits voleurs, lequel il espere qu’ils meneront en cette ville pour en faire justice, et un fauconnier du sgr Souillac capitaine du château Trompette qui vient du Perigord, lui a dit qu’il avoit trouvé ledit Geoffre avec sadite troupe, lequel s’en alloit à Montauban[1455].
14 octobre, le president de Villeneuve a remontré que le baron de Lagarde general des galeres etoit allé le jour precedent en sa maison, et lui avoit montré des lettres du roy et de la reine mere du quatrieme de ce mois et remonstré que leurs majestés avoient trouvé
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(trouvé) mauvaise l’execution faite le tiers jour de ce mois en cette ville, et l’avoit supplié la Cour de sa part de surseoir l’execution des affaires de par deça, jusqu’à ce qu’elle eut sur ce plus amplement entendu l’intention et volonté de sa Majesté.
16 octobre, ouïes les lettres du roy à l’amiral de Villars etc., arreté par la Cour que ceux qui ont été mis dans les couvens seront elargis, à la charge de faire profession de foy et vire cy-après dans la religion catholique, apostolique et romaine. La Cour fait tres expresses deffences à toutes manieres de gens de quelque etat, qualité et conditions qu’ils soient, de tuer, massacrer ni piller ceux qui ont été et sont encore de present de la nouvelle opinion ne autres, sur peine de la vie, et permet ladite Cour à ceux d’icelle nouvelle opinion, qui sont encore vivans, presens ou absens, et ne se trouveront chargés ni coupables de la derniere conspiration[1456], n’y avoir attenté contre le roy et son etat, depuis son dernier edit de pacification, de rentrer dans leurs maisons ensemble en la possession, jouissance de tous leurs biens, et que les veuves et heritiers de ceux qui sont morts apprehenderont tous et chacuns leurs dits biens etc. ... deffences à toutes personnes de quelque etat etc., de n’attenter ni offenser lesdits de la nouvelle opinion en leurs personnes ni biens, sur peine de la vie, et neanmoins ordonne la dite Cour que iceux de la dite nouvelle religion se soumettront et promettront, sur peine d’etre declarés rebelles et criminels de leze-majesté, de vivre doresnavant dans l’obeissance du roy, sans rien attenter ni adherer à ceux qui attenteront contre le dit seigneur et son etat, et où ils sauront que l’on attentera aller contre d’icelle sa dite majesté, de son etat et service, de la luy reveler incontinent et à ses officiers, comme bons et loyaux sujets sont tenus faire, [1457]enjoignant à tous capitaines, lieutenans, enseignes, soldats et autres qui tiennent prisons privées et ont les prisonniers de la dite nouvelle opinion ou autres, envoyer incontinent par declaration à la dite Cour le nom et surnom desdits prisonniers, et à un chacun de reveler où sont les dits prisonniers, pour y etre pourvu selon l’intention du roy, sur peine d’etre pris comme infracteurs de la volonté dudit sgr etc. Sera ce present arret publié par tout [----][1458] de Bordeaux etc., et envoyé par toutes les seneschaussées, villes bourgs et bourgades du ressort de ladite Cour, à la diligence du procureur general pour etre faite semblable publication.
17 octobre, Montferrant etant venu en la Cour, a dit que quant à bailler le nom et surnom des prisonniers qu’il tient, il cuide que la Cour scait que ce n’est luy qui les a emprisonnés de son autorité, ains c’est du commendement du roy et dudit sgr amiral (Villars – Cl. R.), suppliant la Cour de s’en fier à luy, l’assurant qu’il n’en laissera aller
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(aller) aucun, et l’excuser en cela s’il n’obeit à ladite Cour, que prealablement il n’en ait averti ledit sgr amiral. Et quant aux capitaines et soldats qui en peuvent avoir particulierement, il ne fera faute presentement sortans du Palais de s’enquerir s’ils en ont aucun, et de le mettre entre les mains de la dite Cour.
Comme on avoit reproché audit de Montferrand d’avoir donné mal à propos des sauvegardes à quelques uns, il dit dans cette meme seance, qu’il ne faut que la Cour trouve etrange des sauvegardes qu’il a baillées à ceux dont mention est faite ci-dessus, d’autant que le dit sgr amiral avoit baillé charge au capitaine Salignac, lequel porta les armes aux premiers troubles contre le roy pour ceux de la nouvelle opinion, de lever des gens pour aller à Montauban, après avoir reçu son serment d’etre bon et fidelle serviteur du roy et de vivre toujours en la religion catholique apostolique et romaine, et après que lecture a été faite en presence dudit de Montferrand de la missive du roy ecrite à la dite Cour, de Paris le dernier septembre dernier, ledit de Montferrand a supplié ladite Cour de lui donner avis de ce qu’il devoit faire des prisonniers qu’il a commencé faire prendre par les villes circonvoisines, vû que le roy par ladite lettre veut qu’ils soient mis en liberté. Le president de Villeneuve a dit qu’il ne les falloit elargir sans connoissance de cause, et qu’il falloit bien mander aux jurats desdites villes de luy envoyer les noms et surnoms et qualité desdites personnes afin de les envoyer au roy, ce que ledit de Montferrand a promis faire.
Lues les lettres closes du roy du 30 septembre qui commendoit d’elargir ceux de la nouvelle opinion qui seront prisonniers, excepté les factieux, la Cour, sur les conclusions du procureur general, arrete et declare que, sous ce mot de factieux, elle comprend les ministres, diacres, [---mandés][1459], surveillans anciens, espions, juges et ceux qui ont servi à ceux de ladite nouvelle opinion de conseils, tant aux villes occupées (prises) par eux que aux armes et ailleurs, tous ceux qui ont eu maniment, charge & distribution des finances, tous ceux qui ont batu monoye[1460] pour ceux de ladite nouvelle opinion, tous sacrileges qui ont demoly, pillé et saccagé les temples, les eglises de catholiques, ensemble toutes personnes ayant commendement et charge d’icelle nouvelle opinion, scavoir les capitaines, lieutenans, enseignes, caporaulx, sergens de bande, marechaux des logis, ferriers, canoniers, salpetriers, ingenieux et tous autres qui ont commendé sous eux, sauf & excepté que ladite Cour a ordonné que audit nombre ne seront compris ceux qui ont porté les armes ou fait autres factions aux premiers troubles advenus en l’année 1562, et qui depuis le dit temps se sont reduits ou contenus en leurs maisons sous l’obeissance du roy et de ses edits,
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(edits), sinon qu’ils eussent depui monopolé, fait faction ou pratiques secretes, le tout jusqu’à ce que autrement par ledit sgr en soit ordonné, et faisant sur le surplus des conclusions dudit procureur general, luy permet de continuer de proceder de nouveau à la capture des personnes et saisir des biens desdits factieux, suivant la volonté du roy. (Gabriel Gentils et Hugues Cazeau conseillers vinrent faire le serment et promettent ne plus assister aux preches etc). Le 23, Leuchault aussi conseiller en fait autant.
5 novembre 1572, Laroche avocat general pour le procureur general, a dit que la Cour scait ce qui s’est passé en cette ville le troisieme octobre dernier ... qu’il en a averti le roy, et que sa Majesté par ses reponses deffend pour l’avenir que tels massacres ne se fassent, etant bien marry de ceux qui se sont fais du passé, et comme naturellement on suivoit ce qui etoit mauvais et plus que ce qui etoit bon, on avoit fait le semblable en plusieurs villes du ressort de la dite Cour, entre autres à Bazas[1461], où avoient été homicidés plusieurs hommes etant prisonniers par autorité de justice. Les veuves et enfans des executés avoient bailli requete narrative, que ceux qui avoient été tués n’avoient jamais porté les armes contre le roy, ains s’etoient comporté et vecu sous le benefice de ses edits et avoient abjuré ladite nouvelle opinion, et que lorsqu’il leur fut commendé de se rendre prisonniers, ils avoient obei aux dits commendements, et avoient, comme dit est, été tués en la prison, par quoi leurs veuves et heritiers demandoient permission d’en informer, et sur ce, la Cour avoit ordonné que leur requete seroit communiquée au procureur general, ce qui avoit été fait, à cete cause ledit de Laroche supplioit la Cour vouloir avertir le roy de tout ce qui s’est passé par deça. Sur ce eue deliberation : la Cour arrete que son arret du 20 octobre sera envoyé au roy qui sera supplié de vouloir eclaircir ladite Cour sur l’interpretation du mot factieux.
Jeudy 6 novembre 1572, assistent au Parlement les presidens de Villeneuve et Lalanne[1462].
8 novembre 1572, Thomas Ram lieutenant general et Du Perrier procureur du roy au seneschal de Guienne, viennent dire à la Cour que Merville senechal de Guienne leur avoit communiqué une missive du roy par laquelle etoit mandé de informer des massacres qui avoient été faits par les villes de ce ressort, et contre tous ceux qui s’etoient jactés avoir eu commendement du roy de ce faire, ce qui avoit été fait, et de leur faire le procès et faire exhiber ledit commendement, et aussi etoit mandé de faire publier ladite missive par tout le ressort. La Cour declare aux dits Ram etc., qu’elle n’empeche qu’ils n’executent la volonté du roy.
Formation des chambres, 12 novembre 1572. On y trouve Eyquem (Geoffroy Eyquem de Montaigne en la 1ère des enquetes), Leon de Merle en grand chambre, La Marthonie en la 1ère des enquetes, Jean Faure en grand chambre, en tout 60 membres, presidens ou conseillers. Jacques Benoit de Lagebaston est excusé [-----] [convain--][1463] , Geoffroy de la Marthonie et Guillaume de Lachassaigne conseillers clercs.
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Florimond de Raimond conseiller en la 1ère des enquetes, à la formation des chambres, 12 novembre 1572.
Vendredy 12 decembre 1572, le procureur general dit qu’il a appris que ceux de la nouvelle opinion de Villandraut ont brulé l’eglise d’Uzeste et 15 maisons, et ont voulu surprendre toutes les villes circonvoisines pour attirer le sgr marquis de Villars de l’entreprise de Montauban, et menassent de venir à Bordeaux. La Cour mande Montferrant pour chasser ceux qui se sont emparés de Villandrault, qu’ils fortifioient. Montferrant ajoute qu’il a pourvû à la sureté du château de Fronsac, et de celuy de Coutras, qu’il avoit trouvé celui-ci bien garni de forces et de vivres, et avoit parlé au sgr des Aguys qui avoit le commendement de tout pour le sgr de Caumont. Montferrand ayant assemblé ceux de la noblesse de Guienne qui avoient voulu le suivre, s’avance vers Villandraux, ceux qui s’en etoient emparés et qui ravageoient les environs etoient en boonne partie des troupes bearnoises, à son approche, ils capitulent avec luy, sans qu’il eut fait aucun acte d’hostilité, (et) luy rendent le château et obtiennent une sauvegarde pour retourner chez eux, le roy la confirme à la demande de Montferrand. Ils arretent avec luy que tous les capitaines et soldats sortiront avec leurs chevaux, armes et bagages, pour se retirer la part où ils voudront, et y seront conduits et menés en toute seureté par les seigneurs de Langoiran[1464] et de Pujols, auxquels sera baillé force suffisante pour ce faire. Montferrand donne avis au Parlement de cette capitulation, par une lettre qu’il ecrit de Budos, le 19 decembre 1572, et vint en rendre compteluy-meme le 22 decembre, meme année.
Lundy 5 janvier 1572 (v. st.) (1573 n. st. – Cl. R.), le 1er president de Lagebaston reparoit au Parlement pour la 1ère fois, on y rend compte des recherches qu’on avoit fait (d’où venoit) sur le bruit qui s’etoit repandu dans Bordeaux le 3 janvier 1572 (v. st.), qu’on etoit en danger d’un massacre plus grand que celui qui fut fait en cette ville de Bordeaux le 3 octobre dernier (on disoit que mr frere du roy devoit venir à Bordeaux et que si on avoit vu massacre à Bordeaux, on en verroit bien un autre). Ce bruit venoit de chez Pomiers, conseiller.
C’etoit une conversation qu’il y avoit eue entre Pomiers et Duroy conseillers qui entrerent en propos sur la misere de ce temps, Duroy luy proposa 2 ou 3 exemples, Duroy ajouta qu’en ce propos nous etions pour aujourd’huy à mesmes termes, avoit-on vû que sous pretexte de la religion, on s’etoit vengé, les uns pour les inimitiez particulieres, les autres pour avoir moyen de piller et se faire riches sur les uns et sur les autres, et que selon les discours humains, iceluy Duroy vist que cela n’avoit encore pris fin, et qu’il etoit dangereux qu’on ne se rueroit seulement sur ceux de la nouvelle opinion, mais aussi sur ceux qui pourroient etre suspects, etc., etc.
FIN DU TOME XXI
(depuis 22 fevrier 1572 – 24 fevrier 1573).
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Formation des chambres 1550, 12 novembre. Grand Chambre : François Delage 1er president, Jean de Calvimont, 2nd. Conseillers : Clinet de Chaumont (1), Leonard Amelin (2), Guillaume de Lur (3), P. de Carle (4), Etienne Aymar (5), Jean Alesme (6), Arn. de Ferron (7), Guill. Boyer (8), J. Decivet (9), Raymond Eyquem (10), Guil. Vergoins (11), Gaillard de Lavie (12), Jean de Guilloche (13). Chambre des enquetes : presidents Sauvat de Pomiers, Hugues de Cazeaux, conseillers , etc. Bernard de Lahet procureur general. ..
14 novembre 1551, Me Fronton Beraud avocat general du Parlement rend compte de sa deputation au roy (il passa donc à la Cour des Aydes de Perigueux pour en etre president – Leydet). Le meme Fronton Beraud est dit avocat general, 5 janvier 1550 (v. st. ? – note Cl. R.). Antoine de Belcier presente ses lettres de conseiller au Parlement, 5 novembre 1549. Bernard de Lahet et Beraud avocats du roy au Parlement pendant la commission faite de conseillers des parlements de Paris, Toulouse et Rouen, XI août 1549. François Delage 1er president, comme sous l’ancien parlement etc. Gilles de Noailles en la 1ère (chambre) des enquetes, 13 novembre 1551, à la formation des chambres, non à celle de 1550.
14 novembre 1551, maitre Geoffroy d’Aydie[1465] sgr de Guitinieres et de Castillon presente requete à la Cour pour faire ouïr et examiner des presidens et conseillers de la dite Cour qui scauroient des faits par luy proposés au procès qui est pendant au Parlement de Paris, entre luy d’une part et messire François d’Aydie chevalier sgr de Riberac et Paul d’Andoings chevalier sgr dudit lieu d’autre. La Cour ordonne que les presidens & conseillers de ladite Cour ne seront entendu à l’avenir comme temoins, sans licence du roy, neanmoins le permet pour le present.
14 novembre 1551, est parlé des juges presidiaux ...
Le sgr de Cugnac lieutenant du château du Ha, 27 may 1560.
Un pretre nomme Lestonnac du lieu de Cauzun est denoncé à la Cour, comme dogmatisant à Eymet en Perigord, et qu’il est suivi des heretiques, et que les officiers de Bergerac ne font aucune suite, 27 may 1560.
Formation des chambres, 13 novembre 1562, où se trouve present Michel Eyquem de Montaigne, 1er president Jacques Benoit de Lagebaston etc., Tournelle, Raymond Eyquem de Montaigne. 1ère chambre des enquetes : Etienne de La Boëtie (1er), Michel Eyquem de Montaigne (10e), Bertand de Machanam (9e), François de Fayard XIe, Jacques de Bruzac (XIIe), François de Merle 15e, Pierre de St Angel (14e ).
14 novembre, le procureur general rapporte à la Cour que le sgr de Langoyran[1466] qui a été condamné par arret de la Cour par deffaut à mort, chargé de la sedition de cette ville de Bordeaux, avoit fait une assemblée à Langoyran, près de 3 3 lieues de cette ville de bien 3 à 400 hommes de pied et de cheval. C’etoit pour aller joindre la capitaine Mesmes, mais cela a été rompu.
28 novembre, chambres assemblées, donné contre ledit Langoyran, les sgrs de Grand et Petit Puech, Pubastas,
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Sarcius, Francs, les Savignac ... et autres denommés dans l’arret, ordonné que le dit arret sera executé et que les dits seront pris au corps et menés sous sure garde ez prisons de la Concierg. de ladite ville, et parce que le lieu de Langoyran où il se fait plusieurs assemblées, et fort sur le bord de la riviere de Garonne et près de cette ville[1467], et grandement dommageable pour le service du roy, sera iceluy château saisi si faire ce peut, et mis ez mains du roy.
12 decembre, Foix, comte de Candalle, dit à la Cour que le sgr de Langoyran ne fait qu’aller et venir, tantot avec 40 soldats, quelques fois avec autre nombre, pour prendre les avertissements, et pratique un chacun pour les appeler à sa faction[1468].
[1469]14 decembre 1562, la Cour reçoit les lettres du lieutenant commandant de Bergerac mandant que la compagnie du prince de Navarre et les argotes du capitaine Sendat entrerent dans Ste Foy, et qu’il pense que le senechal de Perigord est arrivé à Bergerac aujourd’huy avec bonnes forces, comme il luy a mandé (il ne fit rien – Leydet). Il ne put empecher les coups de main du sgr de Pilles et là leur apprit, 27 decembre, que la compagnie du prince de Navarre etoit à Bergerac.
Dimanche 27 decembre, chambres assemblées), d’Escars vient faire la relation de la bataille de Dreux gagnée par les troupes du roy.
Je ne retrouve nulle part dans les registres de 1562, Michel Eyquem de Montaigne. Il etoit absent, au moins le 4 fevrier 1562, jour auquel fut ordonné par la Cour à Me Nicolas Bresson commis du payeur de ladite Cour de fournir et avancer sur les gaiges de Maistres Raymond Eyquem de Montagne, Michel de Montaigne, Jean de Fauris, Jacques de Brusac, François de Merle, Pierre de Blanchier, Jacques Robert de Lineyrac, Legier de Montaigne (ou Montaignac) et autres absens, les sommes ez quels ils ont été taxés et cotisés (1er decembre 1562) par la Cour pour la subvention des pauvres et ce pour les mois de decembre, janvier, present mois de fevrier, et autres mois subsequents. (Je crois que c’est de Raimond[1470] de Montaigne qu’il est dit avant la formation des chambres, 13 novembre 1562, quant à maître Beaunon (c’est sans doute Raymond) Eyquem de Montaigne, vue sa missive du 7e de ce mois, a été excusé et congedié, jusqu’à ce qu’il aura achevé les commissions, tant de la dame de Riberac, du sgr de la Marthonie, que de la dame de Velote[1471].
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A la formation des chambres, le 12 novembre 1563, sont entrés ... Michel Eyquem de Montaigne, Raymond Eyquem de Montaigne n’y paroit pas, et dans la liste des chambres, on ne trouve plus Raymond Eyquem de Montaigne, mais à la 1ère des enquetes est au 8e rang parmi les conseillers Michel Eyquem de Montaigne, Bertrand de Machanam y est aussi, Etiesne de la Boëtie ne paroit aussi nulle part (sans doute il s’etoit retiré[1472]) (ce qui montre la fausseté de ce que l’on dit que Montaigne se retira lorsque son oncle fut mort – Leydet) Raymond Eyquem etoit alors mort, puisque le 14 decembre 1563, page 577 des registres tome 15 [-----][1473] dessus dit feu Me Raymond Eyquem conseiller du roy en ladite Cour etc.
Le 18 decembre 1562, il y eut de grands debats entre le premier president et un grand nombre de mrs du Parlement à l’occasion de mr d’Escars lieutenant du roy en Guienne. Le 1er president pretendoit que ceux qui etoient du conseil particulier (en ses affaires privées et particulieres) du sgr d’Escars et ses amis, ne pouvoient pas etre admis dans la Cour à recuser tels qu’ils voudroient, le premier president (il cherchoit à les recuser), eut ordre de nommer ceux de messieurs qu’il disoit etre amis et familiers de D’Escars, il nomma (page 609, tome 15) les presidens Geoffroy de Lachassaigne, Christophe de Roffignac, Lancelot de Fauquerolles, les conseillers Antoine Prevot archeveque de Bordeaux, Charles de Malvin, Michel Eyquem de Montaigne et 5 autres comme amis et alliés. Quand survint le tour de Michel de Montaigne, il s’exprima avec toute la vivacité de son caractère[1474].
Montaigne dit qu’il n’y avoit lieu qu’ils sortissent, car ledit 1er president n’etoit recevable par les arrets de la Cour de proposer de recuser aucun par forme de remontrance, ne autrement lorsqu’il etoit recusé, et en sortant a dit qu’il nommoit toute la Cour[1475]. Montaigne est rappelé, la Cour luy a ordonné de dire ce qu’il entendoit par les mots qu’il nommoit toute la Cour, lequel ledit Eyquem[1476] a dit qu’il n’avoit aucune affection en la presente matiere ni inimitié aucune contre ledit premier president, ains sont amis et l’a été ledit premier president de tous ceux de la maison dudit Eyquem, et voyant l’ouverture mauvaise que l’on faisoit à la justice et que jacta erat alea,
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et que l’on recevoit les accusés contre les arrets de la Cour à recuser d’autres juges, qui n’y avoient aucun interest, non plus que lui. Avoit dit que si ce la leur etoit permis, il pourroit aussi recuser toute la Cour, mais n’entendoit pour cela nommer aucun, et se departoit de son dire, en ce qu’il avoit nommé toute la Cour. Et comme plusieurs presidens et conseillers etoient sortis (ceux nommés supra), la Cour, chambres assemblées, arrete et ordonne qu’il sera remontré que ses divisions ne sont bonnes pour le service du roy, et repos public, et que la Cour les exhorte tous de vivre en paix et union, et au demeurant ordonné que en absence desdits presidents et conseillers nommés par ledit premier president, sera procédé au jugement des recusations presentées par ledit sgr d’Escars.
22 decembre 1562, on fait rapport à la Cour des massacres et vexations contre les pretres de Xaintonge, Perigord etc., de pretres tués ou blessez à l’autel, & qu’à Bergerac, quoique l’exercice de la religion qu’on dit etre refformée y soit permis par le roy, à quoy on ne donne aucun empechement, toutesfois au dit lieu, on ne veut permettre que aucun exercice de la religion [-----nne] [1477] s’y fasse, et contens de cela parce qu’il y a couvents de Cordeliers, Jacobins et Augustins, ils ne veulent permettre que aucun religieux y habite, tellement qu’ils sont contrains se retirer à Bordeaux, à Libourne ou autres lieux, et y meurent de faim. Le procureur general voulut faire en sorte que les religieux se retirassent à Bergerac, ils luy ont declaré qu’ils n’osoient, et le procureur du roy substitué du procureur general de Bergerac luy avoit dit qu’ils ne seroient sans peril de leurs vies s’ils y alloient.
Depuis 3 demaines en ça, au lieu de Vern en Perigord[1478], deux pretres disant la messe ont été meurtris et inhumainement tués, aussi dimanche dernier eut huit jours à St Martin de Double en Perigord, un pretre au devant de l’eglise de la parroisse sortant de dire la messe fut tué et mis en pieces par des verriers de la nouvelle religion. La Cour arrete des remontrances au roy, en donne avis à Burie et à Montluc en enjoints à tous senechaux, juges royaux etc., d’informer sur la contravention à l’edit de pacification et des assemblées qui se font meme en Perigord. (Page 640).
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Le 15 novembre 1564, (le vieux style [------][1479] au Parlement), Michel de Montaigne n’est point present, et neanmoins il n’ecrit pas pour s’excuser, malgé cela je le trouve encore (Michel de Montaigne dans la 1ère chambre des enquetes, il est le conseiller).
A Montreaux près Condom le jour de la fete 1565 du Corpus Christi, l’on mena quatre anes et une anesse avec un poele par la ville, au grand scandale du peuple (haec horrenda ignosce, lector), dont le sgr de Montluc averti y avoit déjà envoyé forces pour le prendre (registre 9 juillet 1565, page 809).
L’année 1565, 6, 7, 8 9 1570 dans le tome 18. (l’année 1568 en detail dans le tome 17).
En mars 1565, je ne trouve pas la faction des chambres, mais Montaigne etoit entré au parlement, puisque le 13 novembre 1565, on lut entre autres la lettre de Michel de Montaigne qui s’excuse de son absence selon la coutume [-----][1480], page 7 vol. 18.
[1481]Le registre du parlement de l’année 1565, compte le 31 decembre 1565, et le lendemain il marque en tete 1566, 1er, 2, 3 janvier, etc. Ainsi l’edit de Roussillon touchant le commencement de l’année fixé au 1er janvier et non plus à Pasques comme ci-devant, a été reçu par le Parlement de Bordeaux en 1566. Je n’ay pas le temps de chercher si c’est en vertu d’une deliberation qui ait été prise en parlement, et si elle est consignée dans les registres, ce qu’il y a de certain, c’est qua celuy qui a fait cette compilation nouvelle et en a fait une analyse raisonnée en 2 vol. in folio, n’en parle pas – Leydet).
[1482]On n’a point de registres depuis le 30 aout 1566, jusqu’au 13 novembre 1569, sauf qu’on a trouvé chez un libraire qui avoit acheté une bibliothèque d’un particulier, parmi les livres duquel on a trouvé un registre de l’an 1568 (c’est le vol. 17), duquel j’ay tiré quelques extraits en petit nombre, n’etant rempli que des tumultes des religionnaires et l’entrée de la Cour pour 1569, commençant en novembre 1568.
Confection des chambres 1568, 12 novembre, première des enquêtes ... Antoine Poinet, 1er conseiller, Eyquem de Montaigne, second conseiller de la 1ère des enquetes, etc.
[1483] Il n’y a point de Montaigne en 1569, ainsi Geoffroy qu’on a trouvé apres, ne doit pas etre pris pour celui qui est encore ici.
f° 457 v°
5 juillet 1569 (il y a 1568, c’est une faute), chambres assemblées, mr de Montferrand prie la Cour de de cesser la justice, eue deliberation, arreté que la Cour continuera sa seance.
[1484] 7 fevrier 1569, le sr de Montardy envoyé par mr frere du roy porter lettres de creances, assis auprès des gens du roy.
Un commissaire du roy dans la cour de parlement, rendant compte de sa commission au Parlement, dit quant au pays de Perigort à la verité n’est perdu, mais tant vaut eux il n’y a lieu en tout notre ressort où nous y ayons trouvé plus de rebellion, que la Cour ayant envoyé des commissaires aux seneschaux[1485] de Perigueux, Sarlat, Limousin, pour faire les saisies de ceux de ladite religion qui ont pris les armes contre leur roy, ensemble informer et faire la procès aux officiers royaux, tant de la susdite qualité que autre, d’icelles dite nouvelle religion, ils n’ont tenu aucun compte de ce faire, combien que nous les ayons suspendus de leurs etats et offices.
Aucun Montaigne à la faction des chambres en novembre 1569.
Le dit jour 28 mars 1557 (v. st.), est entré en la Cour messire Jean d’Aubeterre eveque de Perigueux, lequel ayant fait la reverence à la Cour, la supplia le vouloir tenir pour excusé de ce qu’il a demeuré si longtemps à venir faire son devoir en icelle, lequel eveque de Perigueux a été admonesté de faire son devoir à purger son diocese de ceux qui sont mal sentans de la foy et religion chretienne[1486].
f° 458 r°
Le 54e volume des registres contient les edits, declarations, lettres patentes en registrées au Parlement de Bordeaux.
Edit de Henri II portant l’abolition de la gabelle dans les pays des 3 etats de Poitou, Saintonge, Chatellerault, gouvernement de La Rochelle, Angoumois, Haut et Bas Limosin, Haute et Basse Marche et Perigord au 28 septembre 1549. Donné à Compiègne, enregistrées le 9 octobre 1549. 6e registre.
En juin 1554, données à Nizy-le-Château, enregistrée le 7 septembre 1554, sous des modifications, edit de creation dr la cour des aydes de Guienne, Auvergne, Poitou, etablie à Perigueux, comme etant le milieu des trois generalités.
En janvier et mars 1551, donnés à Fontainebleau et à Rheims, enregistrés avec 3 ordres du roy le 1er juillet 1552, (page 298 du 6e registre), deux edits concernant les sieges presidiaux qui existoient dejà en quelques lieux, mais qui etendent leur jurisdiction, et en crée de nouveaux.
Au mois d’octobre 1558, données à Paris, enregistrées le 23 may 1559, lettres d’etablissement d’un presidial à Sarlat, par Henry II
8e registre
3 avril 1556, données à Villers-Cotterets, enregistrées 4 may 1557, lettres patentes par lesquelles le roy permet aux jurats de Bordeaux de mettre une horloge entre les deux tours de l’hotel de ville (l’ancienne avoit en 1549 etc.)
En may 1557, données à Feré en Tardenois, edit de Henri II qui supprime la Cour des Aydes de Perigueux et incorpore les offices d’icelle en la Cour de Parlement de Bordeaux.
Declaration du roy Charles IX, 8 janvier 1565 (v.st.) données à Narbonne, enregistrées le 21 may audit an[1487], sur l’observation des edits concernant les insinuations ecclesiastiques.
Il n’est parlé nulle part dans ce recueil des edits & enregistrés de celui de Perigord, ni de la creation du presidial de Perigueux ou extension de ses droits, etc.
22 octobre 1710, données à Versailles, enregistrées le 13 avril 1711 (page 34 du 35e registre), declarations du roy[1488] (Louis XIV) qui ordonne que les chanoines reguliers de la congregation de Chancellade pourvus des curés, vicaires perpetuels prieurés autres curés dudit ordre, pourront par l’abbé leur supérieur etre revoqués et retirés desdits benefices, du consentement toutes fois des archeveques et eveques du ressort, et ce sans forme ni figure de procès (vim des lettres pat. en faveur de Chancellade sur son privilege de Louis XIII).
En tout 54 volumes in folio, 53 volumes des registres, et un volume des edits et declarations simplement enoncés.
f° 458 v°[1489]
[1490]6 fevrier 1635, le sieur de Verthamon maitre des requetes vient au Palais, etc. Le duc d’Epernon et le sieur de Verthamon maitre des requetes viennent au Palais, 4 juin 1635. Sedition à Bordeaux en juin à la creation de l’impot sur les [------][1491] etc. (v. Dom de Vienne). 23 juin 1635, la Cour apprend la sedition faite à Age, dimanche dernier.
Page 389, il est parlé d’un arrêt du 24 avril 1635 contre Geuraud pour cause d’excès, & cependant le registre ne met rien ni tenue de la Cour au 24 avril 1635. Rien sur la sedition de Perigueux en 1635, où Verthamon etc., mais il est parlé de la sedition du Perigord en 1637 (sic).
4 may 1637, est venu en la grand’chambre de Pontac procureur general, lequel a dit etre averti que le peuple de la seneschaucée de Perigort conuit par un gentilhomme nommé Lamothe-Laforet est soulevé et a attroupé jusques au nombre de 8 à 10.000 hommes armés d’armes à feux et autrement tenoient la campagne, incendioient les maisons, et commettent plusieurs violences dans les lieux où ils passent, qui sont des actions tres pernicieuses et grandement prejudiciables aau service du roy, bien et repos public.
C’est pourquoi le dit procureur general a requis lui etre permis de faire informer de ce que dessus, et [-------][1492] enjoindre à toutes sortes de personnes attroupées dans la dite seneschaussée de Perigord de se retirer promptement dans leurs maisons, à peine de la vie, et d’etre procedé extraordinairement contre eux comme criminels de leze-majesté et perturbateurs du repos public, et à tous seneschaux sgrs hauts justiciers et gentilshommes sur telles peines qu’il plaira à la Cour de leur courir sus, se saisir de leurs personnes, de les tailler en pieces en cas de resistance[1493].
Sur quoy, eue deliberation, la Cour faisant droit de ladite requisition dudit procureur general du roy, luy a permis et permet informer des susdits excès par devant le senechal de Perigord, ses lieutenans premiers des officiers des sieges de Perigueux, Sarlat, Bergerac et autres juges royaux chacun en son detroit, à la diligence des substituts dudit procureur general, enjoint etc., ut supra (mot à mot supra), de leur courir sus se saisir ... etc., se saisir ... & resistance, à peine de privation de leurs charges, fiefs et justices, et d’etre punis comme rebelles et adherens auxdits seditieux, et afin que personne ne pretende cause d’ignorance, sera le present arret, lu, publié et affiché en tous lieux etc.
Le 27 may, à la requisition du procureur general, la Cour a ordonné[1494]
f° 459 r°
que maitre Jean de Monench conseiller du roy en la Cour avec un des substituts du procureur general se porteront dans les seneschaucées de Perogord et autres lieux que besoin sera pour informer, faire et parfaire le procès à ceux qu’ils trouveront coupables desdits soulevements et emotions populaires, les juger souverainement en dernier ressort, en y appellant le nombre des juges portés par l’ordonnance.
Enjoint à tous senschaux, vice-seneschaux, prevots des mareschaux, sgrs hauts justiciers, gentilshommes et maires, echevins consuls des villes et autres sujets de venir assister et preter main forte, que la force en demeure au roy et à la justice, et ce à peine de la privation de leurs charges, fiefs et justices et d’etre punis comme rebelles et adherens auxdits seditieux.
[1495]Les presidents et conseillers de la grand’chambre servans à la Tournelle ayant été mandés (à la grand’chambre) le 10 juillet 1637, la Cour enregistre les lettres d’abolition envoyées par sa Majesté sur le sujet des emotions populaires de la seneschaucée de Perigord, dattées du mois de juillet 1636 (c’est une faute, il faut 1637 – Leydet).
Tome 12, 19 octobre 1562, sur la defaite de Duras, peu de choses.
15 octobre, plainte du prieur de St Eutrope de Saintes de ce que les joyaux de son prieuré avoient été volés. Il attaquoit le sr de Verneuil fils du sgr de Mirambeau. Decreté de prise de corps, et detenu au château Trompette par messire François de Genoilhac sgr de Vaillac, capitaine de ce château.
(Tome 22, p. 607) Le 13 (non, le 11) avril 1575, sont entrés en la Cour le sr de Montferrand ensemble le sr de La Roderie conseiller en cette Cour, ayant iceluy de La Roderie un manteau noir doublé de velours jeaune, un chapeau troussé et esgaronné
f° 459 v°
et s’etant mis près du grand bureau de la grand’chambre du conseil, luy a été commendé de s’aller seoir auprès du duc de Monteferrant du coté des fenetres etc., et a dit, après avoir presenté une lettre de creance des sieurs d’Escars, de Lavauguyon, de Bourdeille et de Pompadour, que ce sieurs ayant entendu que le vicomte de Turenne s’estoit eslevé contre le service du roy, ils avoient incontinent assemblé, le plus qu’ils avoient pu, leurs parens, voisins, amis etc.
f° 460 r°
[1496]Extrait des registres du Parlement de Bordeaux, entre Henri de Bourdeilles [1497] baron vicomte dudit lieu, capitaine de 50 hommes d’armes disant par Mauriac [-------][1498] les baillifs et senechaux etoient envoyés par le roy aux provinces certain temps avec authorité et puissance sur la justice, force et police et etoient deputés à cette charge et commission [---------][1499] gentilhommes de la Cour extimés ceux appelés missi et missi dominici, le champ du nom et armes de la maison du sr de Bourdeilles est semé de fleurs des maisons des princes de Vendôme, de Montpensier, de Nemours, de Savoye et de plusieurs autres illustres et grandes maisons de France, que ses devanciers ont été honorés des ordres de chevaliers de St Michel et du St Esprit dès l’institution, et appelés à très belles et grandes charges de l’etat, meme lieutenant pour le roy en Guienne, conseillers au conseil privé et d’etat, capitaine de 50 hommes d’armes, gouverneurs de Bordeaux, de La Rochelle et de Blaye, seneschaux et gouverneurs de Perigord, que le sgr vicomte de Bourdeilles present en cette audience est legitime successeur de ses devanciers, et a les qualités que gentilhomme doit avoir pour etre veritablement capable noble, et pour un gage et recompense de son merite, le roy l’a pourvu des etats de senechal et gouverneur de Perigord. Supplie la Cour de le recevoir à preter serment et lui donner place et seance, et que ses lettres soient enregistrées, ce que la Cour a ordonné.
FIN DU TOME XI
_______________
[1] en marge gauche : Inventaire du thrésor des Chartes tome IX, miscellanea.
[2] en marge gauche : 5.
[3] en marge gauche : 4.
[4] en marge gauche : 2.
[5] en marge gauche : 37.
[6] en marge gauche : 5.
[7] en marge gauche : 7.
[8] en marge gauche : 59.
[9] en marge gauche : Tome IX.
[10] en marge gauche : 21.
[11] non compris.
[13] en marge gauche : fol. 4.
[14] en marge gauche : 2.
[15] en marge gauche : 3.
[16] en marge gauche : 4.
[17] en marge gauche : 5.
[18] en marge gauche : 6.
[19] en marge gauche : fol. 40.
[20] en marge gauche : fol. 41 v°.
[21] en marge gauche : fol. 47 v°.
[22] en marge gauche : 10.
[23] en marge gauche : fol. 53 v°, 32.
[24] en marge gauche : 97.
[25] en marge gauche : fol. 101 v°.
[26] en marge gauche : 45.
[27] en marge gauche : 1er.
[28] en marge gauche : 2.
[29] en marge gauche : 16.
[30] en marge gauche : 20.
[31] en marge gauche : 22.
[32] en marge gauche : 24.
[33] en marge gauche : 73.
[34] en marge gauche : 17.
[35] en marge gauche : fol III.
[36] en marge gauche : n° 95.
[37] en marge gauche : n° 41.
[38] en marge gauche : n° 51.
[39] en marge gauche : n° 15.
[40] en marge gauche : n° 16.
[41] en marge gauche : n° 61.
[42] en marge gauche : n° 28.
[43] en marge gauche : Inventaire du Trésor des Chartes, tome VI, miscellanea.
[44] en marge gauche : 37.
[45] en marge gauche : 38.
[46] en marge gauche : 94.
[47] en marge gauche : 104.
[48] en marge gauche : 122.
[49] en marge gauche : 430.
[50] en marge gauche : 515.
[51] en marge gauche : 592.
[52] en marge gauche : 645.
[53] en marge gauche : 662.
[54] en marge gauche : 668.
[55] en marge gauche : 702.
[56] en marge gauche : 55.
[57] en marge gauche : 26.
[58] en marge gauche : 27.
[59] en marge gauche : 102.
[60] en marge gauche : 3.
[61] en marge gauche : 4.
[62] en marge gauche : 9.
[63] en marge gauche : Inventaire du Thrésor des Chartes, tome IV.
[64] en marge gauche : 1°.
[65] en marge gauche : 25.
[66] en marge gauche : 1.
[67] texte ainsi interrompu sur le microfilm (Note Cl. R.)
[68] en marge gauche : fol. 228 v°.
[69] en marge gauche : 1.
[70] en marge gauche : 14.
[71] en marge gauche : 11.
[72] en marge gauche : 12.
[73] en marge gauche : Châlus.
[74] en marge gauche : C.
[75] en marge gauche : Inventaire du Thrésor des Chartes, tome VII, miscellanea.
[76] en marge gauche : 3.
[77] en marge gauche : 4.
[78] en marge gauche : 18.
[79] en marge gauche : 23.
[80] en marge gauche : 39.
[81] en marge gauche : 39.
[82] en marge gauche : 71.
[83] en marge gauche : Inventaire du Thrésor des Chartes, tome VIII, miscellanea.
[84] en marge gauche : 14.
[85] en marge gauche : Je crois que cet extrait est suffisant.
[86] en marge gauche : 15.
[87] en marge gauche : 72.
[88] en marge gauche : 81.
[89] en marge gauche : 83.
[90] en marge gauche : Inventaire du Thrésor des Chartes, Laiette, Obligations I, Num. III.
Voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/arch_nat/Layettes_tresor_chartes.htm (Note Cl. R.)
[91] en marge gauche : Chambre des Comptes, archives de la vicomté de Turenne, 2e liasse.
[92] non compris.
[93] en marge gauche : Bertrand de Chavagnac chevalier.
[94] en marge gauche : vente du château de St Germain au vicomte de Turenne.
[95] en marge gauche : mariage de Jeanne de Beaufort avec Gui de Chauvigny.
[96] en marge gauche : Jeanne de Beaufort veuve de Raymond de Baux, tutrice de ses enfans.
[97] en marge gauche : Acquisition des châteaux et châtellenies de Mallemort, de Vergin, d’Ussac, de Ste Hylaire pour 12.000 ecus.
[98] en marge gauche : Bertrand de Malafayda reconnoit devoir à Bertrande Chavanhac 80 francs d’or.
[99] en marge gauche : hommage au vicomte de Turenne par Pierre Fourcade chevalier.
[100] mot non compris.
[101] en marge gauche : 1er livre de [non compris], f°s 23 à 25, 2e liasse, 3e partie.
[102] mot non compris.
[103] sur cette page, tous les fins de ligne ont été tronquées (reproduction défectueuse).
[104] toponyme non compris.
[105] en marge gauche : à l’armoire de Beaulieu.
[106] en marge gauche : Dame Claude de Chambard comme veuve dudit Gilles rendit hommage de la Chaume etc. en septembre 1677. Gilles le Comte avoit fait son testament le 21 octobre 1676.
[107] ce que nous lisons, sans aucune certitude.
[108] prénom non déchiffré.
[109] en marge gauche : 1172.
[110] en marge gauche : IIIIC XI.
[111] en marge gauche : IIIIC XIIII.
[112] en marge gauche : Cotté IIIIC XXXI.
[113] en marge gauche : cotté 8, in instrumento.
[114] en marge gauche : cotté XIX et XXI, in instrumento.
[115] en marge gauche : cotté 78 et 106, in instrumento.
[116] fin de ligne tronquée.
[117] en marge gauche : C. 1023.
[118] en marge gauche : C. 1024.
[119] en marge gauche : C. 1182.
[120] en marge gauche : C. 1187.
[121] en marge gauche : C. 1316.
[122] en marge gauche : C. 1775.
[123] ce que nous déchiffrons, sans aucune certitude (peu lisible).
[124] en marge gauche : C. 1876.
[125] en marge gauche : C. 1925.
[126] non déchiffré.
[127] fin de ligne tronquée à la reproduction.
[128] en marge gauche : C. 2442.
[129] plusieurs fins de ligne tronquées à la reproduction sur cette page.
[130] en marge gauche (peu lisible) : vide infra . C. 92.
[131] en marge gauche (peu lisible) : vide infra hominium ejusdem Arnaldi.
[132] Louis de Brézé (note Cl. R.)
[133] fin de ligne peu lisible.
[134] non déchiffré.
[135] non déchiffré.
[136] tronqué en fin de ligne ( ?)
[137] en marge gauche : mss. de Dupui, à la bibliothèque du Roi, p. 183, n° 219.
[138] en marge gauche : p. 185.
[139] en marge gauche : fol. 179 v°.
[140] en marge gauche : fol. 253.
[141] en marge gauche : fol. 321.
[142] en marge gauche commentaire non déchiffré : Nota : … belli ….appellatio.
[143] 2 mots en surcharge non déchiffrés. on lit seulement : [prom ……illibus].
[144] supposition, peu lisible.
[145] peu lisible, taché, supposition.
[146] non compris.
[147] non compris.
[148] illisible.
[149] page peu lisible.
[150] voir sur ce site : BnF, Fonds Périgord, tome 10, recueil n° 7, p. 76 (note Cl. R.).
[151] en marge gauche: 6700 francs distribués aux consuls de Perigueux. Mss. de Gagnieres, 6641, Perigord.
[152] en marge gauche: 1439. Mss. de Gagnieres, 641.
[153] en marge gauche: Preuve que la terre d’Hautefort est une ancienne baronie du Perigord.
[154] en marge gauche: 1356. Hommage d’Hautefort cedé au comte de Perigord.
[155] en marge gauche: 1439. Siege de Thenon appartenant à Jehan sire d’Hautefort.
[156] non déchiffré.
[157] en marge gauche : obscurité du repertoire. Il falloit ajouter : « official ». Archeveque est un nom propre.
[158] non déchiffré.
[159] en marge gauche (peu lisible) : faute de l’inventaire d’Armagnac. Il y a 1307, 7 madii. Date fausse. A voir. Pontificat. Clementis p. quinti, anno secundo
[160] mot non déchiffré
[161] références peu lisibles, sous toute réserve.
[162] en marge gauche (peu lisible) : Histoire de Geoffroy de [----]. Suivi d’un texte peu lisible écrit verticalement en marge, en latin, et ne semblant pas correspondre au texte principal.
[163] chiffre non lisible
[164] mot non déchiffré.
[165] en marge gauche : forte Aubrac. Mot qui seroit radié
[166] « cotte » illisible. en marge gauche : trouvée
[167] en marge gauche : il etoit un des chefs des compagnies. Voyez l’extrait des archives de Figeac du president de Doat.
[168] fin de ligne illisible
[169] en marge gauche : deux textes peu lisibles écrits verticalement en marge, en latin, et ne semblant pas correspondre au texte principal
[170] nom (en surcharge) non déchiffré
[171] en marge gauche : privilege extraordinaire des ordres majeurs, etc. théologie, etc
[172] mot non déchiffré.
[173] en marge gauche : 52ème pièce.
[174] en marge gauche : 76ème pièce.
[175] en marge gauche : pièce 1ère, élections
[176] en marge gauche : 2ème pièce.
[177] en marge gauche : 1ère pièce.
[178] en marge gauche : 2 Eudes roys de France / elections etc.
[179] en marge gauche : 2ème pièce / justice exercée par les comtes.
[180] ce que nous lisons.
[181] en marge gauche : 6ème pièce.
[182] en marge gauche : 13ème pièce.
[183] en marge gauche : 14ème pièce / droit, jurisprudence, etc./ loy salique etc. / definition de ceux qui etoient regis par le droit romain ou par la loy salique.
[184] en marge gauche : scripturae dominicae, quid forte les ordonnances des rois françois ou de leurs envoyés, missi dominici - Leydet. A l’an 929 finissent les [capit---] de nos rois – Henault
[185] mot non déchiffré.
[186] mot non déchiffré.
[187] en marge gauche : (il) n’étoit que clerc et commendataire / infra / mitre etc. à l’abbé commendataire.
[188] en marge gauche : vassi dominici, jurisprud.
[189] patronymes peu lisibles, ce que nous lisons
[190] en marge gauche : faiditz, quid ? glossar.
[191] en marge gauche : P. de Ladouze (d’Abzac), abbé de la Grasse 1480.
[192] en marge gauche : vid. lib. VI de Re Diplomat. par Dom Germain.
[193] en marge gauche : le 7e concile general approuva les canons du concile in Trullo de l’an 692 disent Dom Precieux et Dom Poirier dans leur mémoire contre le general de la Congregation de St Maur, page 15, intitulé : Question de droit public ecclesiastique sur l’etat et les droits des prelatures in partibus infidelium, Paris, Etiene Chenault 1772, in 4° de 80 pages / abus
[194] Raymond Ier, vicomte de Béziers, etc. (note Cl. R.).
[195] très peu lisible (note Cl. R.).
[196] peu lisible : 9, 19 ou 29 juillet ?
[197] non déchiffré.
[198] en marge gauche : croisade, permission de se croiser.
[199] en marge gauche : régale
[200] en marge gauche :maison de Talayrand en Languedoc, 1280, differente de celle de Perigord.
[201] en marge gauche :vid. Histor. Albig. a Petro de Vallis Cernerio.
[202] en marge gauche : diplomatique / cause des mauvaises ecritures sous Philippe le Bel.
[203] en marge gauche : cardinal de Talayrand, vid. Hist. de Montpellier par mr de Ville.
[204] en marge gauche : St Suaire de Cadouin.
[205] non déchiffré.
[206] mot non déchiffré.
[207] mot écrit en caractères grecs, non déchiffré
[208] en marge gauche : parroissiale, cette eglise qui dependoit de Thoulouse fut erigée en collegiele par Jean [--], qui l’unit au diocese de Montauban..
[209] en marge gauche : tradition de Capdenac en 1320. Peu d’accord avec l’opinion reçue aujourd’huy de fixer Uxellodunum au Puech d’Yssoulu. L’etymol. qu’on donne ici à Uxellodunum qu’on altere est visiblement fausse / Vicelugdunum.
[210] en marge gauche : que De Doat [illis.] avoir donné par testament pour y batir un monastere de religieuses.
[211] fin de ligne tronquée.
[212] fin de ligne tronquée, supposition.
[213] ou « Garin » ou Garcin ?
[214] expression non comprise.
[215] en marge gauche : aleu en Saintonge.
[216] fin de ligne illisible.
[217] en marge gauche : Guillaume eveque de Perigueux, 1079, Hélie comte de Perigord, 1079.
[218] texte des notes en marge gauche peu lisible en ce haut de page.
[219] en marge gauche : mitre permise aux abbés.
[220] texte en surcharge peu lisible, notre interprétation.
[221] texte en surcharge.
[222] en marge gauche : violence de l’eveque d’Agen pour faire visite etc.
[223] ce premier prénom peu lisible : « Arnaud » ?.
[224] passage non déchiffré.
[225] en marge gauche : Castelnau de Berbiguieres, diocese de Sarlat. Voyez l’extrait des archives de Lavaur à la fin de ce volume. Bertrand d’Abzac occupoit le château de Berbiguieres.
[226] en marge gauche : Statuts et reglements faits en faveur des habitans de Montauban par Jean Ducis chantre de Rouen, clerc du roi et par Philippe sgr de Planciaco chevalier, commissaires etablis dans les seneschaucées de Perigord et de Quercy pour la refforme du païs, en execution des lettres du roy Philippe le Bel y inserées par lesquelles il leur ordonne de se transporter dans la dite seneschaucée de Perigord et de faire reparer les griefs et dommages faits à ses sujets par des seneschaux, des baillifs, par des vicomtes, des viguiers et par d’autres officiers. Les lettres sont du samedi après la St Luc 1302, et les statuts du lundi pares les octaves de la Purification de la Vierge 1302.
[227] en marge gauche : Histoire ecclesiastique.
[228] texte placé en marge gauche, au bas de la page 16, et que nous avons volontairement réintégré dans le corps du texte, considérant qu’il ne s’agissait pas d’une note, mais du descriptif d’un acte comme les autres (note Cl. R.).
[229] patronyme non assuré, peu lisible.
[230] non déchiffré.
[231] non déchiffré.
[232] en marge gauche : mitre permise aux religieux.
[233] en marge gauche : monoye de Cahors, 1212.
[234] en marge gauche : Cahors, contre les Albigeois.
[235] en marge gauche : canal de communication à Cahors.
[236] effacé.
[237] en marge gauche : monoye ancienne.
[238] en marge gauche : monoye caorcienne.
[239] peu lisible.
[240] non déchiffré.
[241] Ce passage –non rayé – nous semble avoir été repris et corrigé par le paragraphe qui le suit.
[242] en marge gauche : concession de la chasse (et de la) pêche en Perigord et Quercy – droit royal.
[243] en marge gauche : comput. exitus mensis de quod nota.
[244] en marge gauche : c’est Philippe le Bel, ou il y a faute dans la datte.
[245] en marge gauche : pariage des ecclesiastiques.
[246] en marge gauche : voyage de Philippe de Valois roy de France vers 1336 [illis.] de nos rois [illis.] pour l’Histoire de France, p. 88. On ne trouve à l’article de Philippe de Valois, aucune direction de voyage vers Marseille ou en Guienne, seulement après Noël 1332, Philippe de Valois etoit à Rochemadoux (peut-etre Rocamadour) le 26 decembre 1335. (A Brive, où je l’ai aussi trouvé – Leydet)
[247] en marge gauche : date de Pons de Gourdon ?
[248] non compris.
[249] non compris.
[250] en marge gauche : François de Senectaire eveque de Sarlat. Voyez mes extraits des archives de Montpazier.
[251] passage peu lisible.
[252] non compris.
[253] non compris.
[254] en marge gauche : D’Abzac / Berbiguieres en Perigord / Boucicaut.
[255] en marge gauche : histoire du grand schisme, favorable à la faction françoise.
[256] en marge gauche : Gabriel du Mas eveque de Perigueux, ides de mars 1485.
[257] il semblerait ici qu’une partie du manuscrit (ou de sa copie) soit absente. D’où notre difficulté à interpréter la première ligne de cette page (note Cl. R.).
[258] non compris.
[259] non compris.
[260] fin de ligne tronquée ( ?), non compris.
[261] fin de ligne tronquée.
[262] en marge gauche : il y a dans le texte 240.000 francs en toutes lettre
[263] non compris.
[264] en marge gauche : on devoit faire jurer les dits capitaines anglois qu’ils ne retourneroient ni ne feroient guerre ni dommage aux dits pays et royaume de France et duchié de Guienne, et qu’ils n’ont fait mines, fossés, ne autres engins pour quoy ils ou autres puissent tourner ne occuper les dits lieux, et si fait avoient, qu’ils le reveleroient sur serment.
[265] non compris.
[266] en marge gauche : chronologie : commencement (du regne du) regne du roy Robert fixé.
[267] passage non compris, mots manquants ?
[268] fin de ce toponyme illisible.
[269] Voir à propos de ce titre l’article « Moines de Moissac et faussaires » par M. Régis de La Haye : http://home.kpn.nl/r.delahaye/faussaire3.pdf. Nous ne nous engageons ici dans aucune polémique, nous contentant de présenter ici la lecture de Leydet, du moins, ce que nous en avons ici décrypté (note Cl. R.)
[270] en marge gauche : « Auvarnus » ou « Agvarnus », eveque de Cahors.
[271] en marge gauche : St Rustique eveque de Cahors.
[272] mot en fin de ligne illisible.
[273] en marge gauche : 673 / Louis d’Outremer
[274] mot illisible.
[275] en marge gauche : pour le Pouillé de l’eveché de Perigueux.
[276] en marge gauche : c’est Les Vaissieres pres de Dome, dont il ne subsiste que l’eglise, abandonnée, quoique entiere.
[277] en marge gauche : « faidimentum », gloss.
[278] en marge gauche : St Louis devant Sidon, 1243.
[279] fin de ligne tronquée.
[280] mot non déchiffré.
[281] fin de ligne peu lisible.
[282] en marge gauche : de La Faia Vellia / de La Faia Montivernos, in manso Garambalt.
[283] mot non déchiffré.
[284] Les nombreux toponymes reproduits ici le sont sous toute réserve. Leydet a lui-même beaucoup hésité et beaucoup raturé, et notre interprétation est sans doute parfois erronée (Note Cl. R.).
[285] fin de page peu lisible, certains mots partiellement effacé
[286] mot non déchiffré.
[287] mot non déchiffré.
[288] mot non déchiffré.
[289] en marge gauche : Cette histoire est fite par un juge de Rodez comme il se declare au commencement du chapitre 4, livre I, appelé BONAL. Cette histoire msc. des comtes de Rhodez est citée par le père Le Long, Bibliotheque de l’Histoire de France.
[290] passage peu lisible.
[291] en marge gauche : Cet Alphonse retira la comté de Thoulouse des mains du duc d’Aquitaine qui s’en etoit emparé pendant que ce comte etoit à la croisade.
[292] mot non déchiffré.
[293] en marge gauche :dans les lettres du comte d’Artois, elle est appelée d’Aix
[294] en marge gauche : par ce chapitre I, il paroit que l’auteur de cette histoire s’appeloit BONAL. Il y nomme son père : Jean Bonal secretaire de Henri d’Albret et Marguerite de France sa femme, roy et reine de Navarre, et greffier du conseil de leur domaine en Rouergue. Cet auteur etoit catholique car il loua le Rationale divinorum officiorum de Guillaume Durant qu’il appelle [2 mots non compris]. Livr. 3, chap. 3.
[295] référence non déchiffrée.
[296] en marge gauche : pour la distinguer de la vieielle Gascogne proprement dite, qui etoit en Espagne.
[297] il sagit de Philippe le Bel bien sûr ici. Leydet a rompu la séquence chronologique de son discours, avec la digression concernant Philippe le Long (note Cl. R.)
[298] en marge gauche : monoye de Guienne, sous les Anglois : « guyane ».
[299] en marge gauche : en 1364, le prince de Gales mit une imposition sur chaque maison, que le peuple trouva fort dure. On l’appela fouage (de feu, focum). Froissard dit (T. I, ch. 244) que [mot non compris] 20 sols ou un franc par feu, le fort portant le faible. L’auteur dit que les titres qu’il a veus faisant mention de cette imposition ne parlent point de franc, mais disoit qu’il fut imposé sur chaque feu, un guyanes qui pouvoit valoir autant que le franc. Les Anglois firent forger cette monoye tandis qu’ils tinrent l’Aquitaine, et lui donnerent le nom de leur duché de Guyenne, et l’appelerent guianes ou guianeses, en langage de ce pays.
[300] non compris.
[301] en marge gauche : Le sire d’Albret etoit neveu par sa mere de Jean d’Armagnac et le comte de Perigord etoit le père de la bru de ce Jean I, car Jean second avoit epousé Jeanne de Perigord, fille ainée de Roger-Bernard.
[302] en marge gauche : cependant, nous avons vu qu’en 1343, Philippe de Valois avoit donné la comté de Gaure au comte d’Armagnac. (Contrad. apparente à lever – Lt).
[303] en marge gauche : Il faudra comparer cette date à celle du parlement de Nyort pour voir si celle-ci est posterieure à la premiere
[304] ??? ce que nous lisons.
[305] en marge gauche : Gaston Phoebus.
[306] en marge gauche : les querelles entre les comtes d’Armagnac et de Foix s’etant renouvellées par une guerre ouverte pendant la prison dur roi Jean, les 2 comtes resolurent enfin d’en venir à une bataille dont ils assigneroient le lieu pres de la ville de Launac, non loin de Mont-de-Marsan. Le comte d’Armagnac la perdit et fut fait prisonnier avec le sire d’Albret, le comte de Cominge et plusieurs autres. Cette bataille valut à Gaston de Foix un million de livres (Froissard, Liv. I). Le comte d’Armagnac ne sortit de prison qu’en payant sa rançon, mais restoit encore 20.000 # à payer, dont le comte de Fois ne voulut jamais le quitter. Le prince de Gales en arrivant à Bordeaux en 1362, reconcilia les 2 comtes qui ne le furent qu’en apparence. Le comte de Foix ne voulut jamais relacher le reste de la rançon, quoique le comte d’Armagnac employat tous les [mots illis.] moyens possibles pour les [mot illis.] jusques à lui en faire porter par la princesse de Gales, car le prince de Gales s’en excusa, mais initialement le comte de Foix ne relacha que 6.000#. Froissard … [fin de la note manque ici].
[307] mot non compris.
[308] mot non compris.
[309] en marge gauche : remarques importantes pour l’appel du comte de Perigord, etc., sur quoy appuyé.
[310] en marge gauche : années de Froissard commencent à la Nativité (25 decembre).
[311] mot non compris.
[312] en marge gauche : c’est ainsi que l’auteur de cette Hist. des comtes de Rodez l’a verifié dans un grand nombre de titres qui font mention de luy.
[313] en marge gauche : d’où Du Gueclin chassa le seneschal en 1371
[314] mot non compris.
[315] mots non compris.
[316] en marge gauche : A verifier, de là sans doute le titre de comte de Perigord donné au comte d’Armagnac.
[317] mot non compris.
[318] mot non compris.
[319] verbe non compris.
[320] 2 mots non compris.
[321] patronyme non compris
[322] en marge gauche : Pons, Ribérac.
[323] en marge gauche : qui etoit oncle du dit de Beaufort.
[324] en marge gauche : simplement apanage.
[325] en marge gauche : Marguerite, femme de Guillaume vicomte de Narbonne, et Jeanne qui epousa le sgr de Lesparre.
[326] en marge gauche : il falloit dire 1386, ou il y a faute plus haut.
[327] ce que nous déchiffrons, sans aucune assurance.
[328] ibid.
[329] en marge gauche : voyage projeté en Angleterre. Froissart, vol. 3, ch. 44 en parle.
[330] non compris.
[331] en marge gauche : la preuve que le comte de Foix traitoit (en) sous main avec les compagnies, c’est qu’on retrouve Chopin de Badefol faire un traité en l’an … avec le comte de Foix etc. (à examiner l’année). Ce traité est dans mon VIIe recueil de Pau (Leydet).
[332] mot non compris.
[333] en marge gauche : parmi ces capitaines nommés dans ces conventions, on rappelle Merigot Marquès, Chopin de Badefol, comme je l’ai lu dans le volume du president de Doat.
[334] en marge gauche : « Bourg » ou « Bort ». On trouve dans le For de Morlaas ce mot Vortz, qui signifie dans cet endroit « bastard ». Ainsi le Bourg de Gartenex vaudroit dire le Batard de Gardenex (Leydet).
[335] en marge gauche : quoique ces soldats fussent des pillards, c’etoient des gens vrayment experimentés à la guerre par un usage de 25 à 30 ans.
[336] en marge gauche : le principal de ces capitaines etoit Perot le Bearnois qui tenoit le fort du château de Chalucet, et qui etoit le souverain en Auvergne et enLimousin, car les apatis duroient jusques à La Rochelle. Guillaume de Ste Foix tenoit Bouteville, et Geoffroy Tete-Noire tenoit Ventadour, etc. Froissard, vol. 7( ?), chap. 95.
[337] en marge gauche : La Roche-Vaudoys. Ce Geoffroy Tete-Noire s’intituloit dans ses lettres, de comte de Limousin, sire et souverain de tous les capitaines d’Auvergne, Rouergue et Lymousin (Froissard).
[338] en marge gauche : dattée de Paris le dernier janvier.
[339] en marge gauche : sans doute une partie, et garda l’autre pour son voyage d’Italie.
[340] mot non compris.
[341] en marge gauche : ces troupes y perirent et se fondirent dans divers combats livrés en diverses provinces du roy d’Arragon.
[342] texte qui suit (jusqu’à la fin de la page) peu rédigé. Il s’agit plutôt ici d’une succession de notes (Cl. R.).
[343] en marge gauche : mené en Angleterre.
[344] non compris.
[345] illisible.
[346] non compris.
[347] en marge gauche : Chap. 3 Chronique sans nom, sous l’an 1452. L’auteur cite souvent cette chronique
[348] illisible.
[349] en marge gauche : c’etoit Jean V d’Armagnac.
[350] en marge gauche : Castilhon mis en Perigord.
[351] en marge gauche, note( hors contexte) sur la croisade des Albigeois, écrite verticalement : Dans le 3e ou 4e vol. de ce recueil [texte effacé], les legats apostoliques des personnes accusées de l’heresie des Albigeois. Presque tous tous disent qu’ils l’ont été, et qu’ils ne le sont plus. D’autres qu’ils ont vu tel venir en tel lieu, que tels s’y sont rendus et l’ont adoré, mais que lui ne l’a pas adoré, « et non adoravit ». Cette expression est particuliere dans cette occasion. Seroit l’adoration qu’on reprochoit aux Templiers pour signifier une infamie ? Glossar.
[352] en caractères grecs.
[353] prénom non compris.
[354] mots non compris.
[355] en marge gauche : Histoire de la Ligue.
[356] en marge gauche : ambition de la maison de Lorraine, cause des troubles du XVIe siecle.
[357] sur cette page, les fins de lignes sont tronquées. Nous avons interprété parfois les mots manquants (Cl. R.).
[358] mot non compris.
[359] fin de ligne tronquée.
[360] fin de ligne tronquée.
[361] en marge gauche : Indult antérieur à celuy accordé par Jean XXIII à Paris, naissance en France.
[362] toponyme non compris
[363] en marge gauche : « alopiare », glossar.
[364] en marge gauche : Pierre, dom d’Aubrac, en 1375, 17 decembre.
[365] en marge gauche : « patus », glossar
[366] ainsi se termine le texte de l’abbé Leydet. Les dernières lignes sontici très peu lisibles.
[367] en marge gauche : pag. 38 v°.
[368] en marge gauche : pag. 39 r°.
[369] en marge gauche : pag. 39 v°.
[370] en marge gauche : pag. 40 v°.
[371] en marge gauche : pag. 41 r°.
[372] en marge gauche : pag. 43 r°.
[373] en marge gauche : pag. 46 v°.
[374] en marge gauche : pag. 52.
[375] en marge gauche : pag. 41 r°.
[376] en marge gauche : pag. 60 r°.
[377] en marge gauche : pag. 62 v° / Heleine de Caumont 1361.
[378] en marge gauche : pag. 75 / Arnaud de Gironde, 1333.
[379] en marge gauche : pag. 76.
[380] en marge gauche : pag. 86.
[381] en marge gauche : pag. 92 / Bergerac 1576.
[382] en marge gauche : pag. 98 v° / Guill. de Caumont, 1297.
[383] en marge gauche : pag. 114 / Brandelis de Caumont, 1461.
[384] en marge gauche : pag. 125 v° / Simon de La Romagière.
[385] en marge gauche : pag. 129 v° / Jean de Foucaud, 1588.
[386] en marge gauche : pag. 132 r° / Maurigot de Bideren, 1451.
[387] en marge gauche : pag. 234 / Alexandre de Caumont, 1309.
[388] en marge gauche : Natalesse de Caumont, 1310.
[389] en marge gauche : pag. 236 / Jean de Calvimont, 1499.
[390] en marge gauche : pag. 243.
[391] en marge gauche : pag. 268 / Hélie de Caumont.
[392] en marge gauche : pag. 270.
[393] en marge gauche : Tome II, pag. 59 v° / Jean et Radulphe Vigier.
[394] en marge gauche : pag. 62 Jean de Caumont.
[395] en marge gauche : pag. 105.
[396] en marge gauche : pag. 115 / Antoinette de Vassal 1618.
[397] en marge gauche : pag. 163 / Bertr. de Belcastel, B. de Casnac, 1234.
[398] en marge gauche : pag. 163 v° / Olivier de Belcastel, 1357 (texte effacé, note Cl. R.)
[399] en marge gauche : pag. 169.
[400] en marge gauche : pag. 169 v°.
[401] en marge gauche : pag. 185 / Raymond Bernard de Fumel.
[402] en marge gauche : pag. 186 r° / Alexandre de Caumont.
[403] en marge gauche : pag. 190 / P. de Galard, 1341.
[404] Trois lignes partiellement effacées.
[405] en marge gauche : pag. 243 / Gerald de Maumont.
[406] en marge gauche dans l’original. Replacé ici par nos soins dans le corps du texte (note Cl. R.).
[407] en marge gauche : fol. 10 v°.
[408] en marge gauche : fol. 12 v°.
[409] en marge gauche : fol. 15.
[410] en marge gauche : fol. 15 v°.
[411] en marge gauche : fol. 17
[412] en marge gauche : fol. 19.
[413] en marge gauche : pag. 26.
[414] en marge gauche : pag. 27.
[415] en marge gauche : fol. 32.
[416] en marge gauche : pag. 33 v°.
[417] en marge gauche : fol. 34 v° / François Cotet, 1541.
[418] en marge gauche : pag. 36.
[419] en marge gauche : fol. 37 / Auberoche.
[420] en marge gauche : fol. 38.
[421] en marge gauche : fol. 39 v°.
[422] en marge gauche : fol. 40.
[423] en marge gauche : id. v°.
[424] en marge gauche : Falque de Claraus, forte Clarens.
[425] en marge gauche : Tonnet de Gontaud, 1369.
[426] fin de ligne effacée.
[427] ibid.
[428] ibid.
[429] en marge gauche : Aymeric Vigier.
[430] en marge gauche : Joubert de Minzac / Bertran de Monpiac.
[431] en marge gauche : fol. 42 / le sgr de Badefol, 1276.
[432] en marge gauche : fol. 49 / Helie de Fayole, 1330.
[433] en marge gauche : Arnaud de Fayole, 1466.
[434] en marge gauche : fol. 52 v° / Ademar de Losse.
[435] en marge gauche : fol. 53 / Henri de Cugnac, 1400.
[436] en marge gauche : fol. 55 / Ymbert Flamenc.
[437] en marge gauche : Jean de Fayole.
[438] en marge gauche : Jean de Clarens.
[439] en marge gauche : fol. 57 / le comte de Périgord, 1270.
[440] en marge gauche : Pierre de Gontaud, 1295.
[441] en marge gauche : Marie de Clarens / Raymond de St Astier / Geraud Bertrandi / Aymeric de Biron.
[442] en marge gauche : fol. 60 / Pierre de St Astier (lignes effacées).
[443] texte effacé.
[444] en marge gauche : Olivier et Guillaume de St Astier, 1312.
[445] en marge gauche : Guillelm. Lamberti, 1312.
[446] en marge gauche : Marie Vigier fille d’Helis (lignes partiellement effacées).
[447] en marge gauche : fol. 83 / Bertrand de Grimohard, 1471.
[448] en marge gauche : pag. 136 / Gui Arnaud de Bideren, 1460.
[449] en marge gauche : pag. 137 v° / Archambaut comte de Périgord, 1287.
[450] en marge gauche : pag. 137 / Etiene de Cugnac (forte).
[451] en marge gauche : Jean de Cugnac (forte).
[452] en marge gauche : pag. 139 v°.
[453] en marge gauche : pag. 140 / Pierre de Royère, 1432.
[454] en marge gauche : noble Bernard de Cotet, 1432.
[455] en marge gauche : pag. 150.
[456] en marge gauche : pag. 154 / Mainfroi de Salignac.
[457] en marge gauche : pag. 157 / le sr Hautefort / Helyot de Milhac.
[458] en marge gauche : pag. 158 r°.
[459] en marge gauche : pag. 161 / Carlus et Comarque, 1406.
[460] en marge gauche : pag. 162 v° / Jean de Pompadour, de Salaignac, de Calvimont, 1496.
[461] en marge gauche : pag. 167.
[462] en marge gauche : pag. 182.
[463] en marge gauche : pag. 191 / Arnaud de St Astier mari de Marie de Magnac, 1321.
[464] en marge gauche : pag. 205 / Archambaut de Perigord.
[465] en marge gauche : pag. 206.
[466] en marge gauche : pag. 206.
[467] en marge gauche : id.
[468] en marge gauche : p. 207 / testament de Renaud de Pons, 1302.
[469] en marge gauche : p. 208 / (testament) de Guillaume de Magnac, 1252.
[470] en marge gauche : p. 208 / testament de Ytier de Magnac père de Guillaume et Gui, 1271.
[471] en marge gauche : testament d’Henri de Cugnac (forte), 1416.
[472] en marge gauche : p. 221 / Geoffroi de Saint-Astier, 1498.
[473] en marge gauche : p. 237.
[474] en marge gauche : pag. 244 v°.
[475] en marge gauche : pag. 260.
[476] en marge gauche : 263 v°.
[477] en marge gauche : pag. 274, 1249.
[478] en marge gauche : pag. 276.
[479] en marge gauche : Bibliotheque du roi.
[480] en marge gauche : pag. 276.
[481] en marge gauche : pag. 279 v°.
[482] en marge gauche : pag. 280.
[483] en marge gauche : pag. 288.
[484] en marge gauche : pag. 289.
[485] en marge gauche : pag. 291.
[486] en marge gauche : Jean d’Abzac fils d’autre Jean d’Abzac sgr de La Douze, 1496.
[487] texte effacé.
[488] ibid.
[489] texte effacé, et fin de ligne illisible.
[490] ibid.
[491] en marge gauche : Jean de Gontaud ,1510.
[492] en marge gauche : pag. 296.
[493] en marge gauche : pag. 302 / nobles Renaud et Jean de Beaulieu, 1416.
[494] en marge gauche : pag. 306.
[495] manuscrit détérioré à partir d’ici et jusqu’à la fin de la page.
[496] fin de ligne illisible.
[497] en marge gauche : pag. 324.
[498] peu lisible.
[499] peu lisible.
[500] en marge gauche : pag. 345 / noble Jacques Bechade, capitaine du château d’Aixe pour mr de Bourdeilles, senechal du Perigord, 1422.
[501] en marge gauche : Guinot de Rouffignac, 1447.
[502] en marge gauche : Julien de Beaupoil de Ste Aulaire, 1456.
[503] en marge gauche : pag. 350.
[504] en marge gauche : Guillaume Cotet, 1302.
[505] en marge gauche : noble Guillaume Cotet, 1359.
[506] en marge gauche : Guillaume de Pestours 1322, Geral de Pestours son ayeul paternel.
[507] en marge gauche : pag. 382 / Arnaud de Calvimont ecuyer, 1356.
[508] en marge gauche : pag. 383.
[509] en marge gauche : pag. 391 v° / Geraud de Clarol chevalier, 1260.
[510] en marge gauche : pag. 397 / Pierre de la Marthonie, 1330.
[511] en marge gauche : Helies de Vallebrou donzel, 1338.
[512] en marge gauche : pag. 398 / Guillaume de la Marthonie, 1256.
[513] en marge gauche : pag. 398, 1410.
[514] en marge gauche : pag. 399 / Ademar de Puyguilhem, 1258.
[515] en marge gauche : pag. 401 / Pierre de Bort donzel de Bruzac, 1282.
[516] en marge gauche : Raymond de la Marthonie fils d’Helies, 1445.
[517] en marge gauche : pag. 428 / Helie de Chabans chevalier, 1258.
[518] en marge gauche : pag. 430 / Guillaume et Pierre Aiz chevaliers, 1241.
[519] en marge gauche : pag. 440 / Gui de Villeneuve chevalier.
[520] en marge gauche : pag. 440 v°/ Gui de Lodes chevalier, 1345.
[521] en marge gauche : pag. 442 / Noble Aimeri de Caulmont, Pierre de La Porte sr de Juillac chevalier.
[522] en marge gauche : pag. 443 / Noble Bernard de Sancta Visa, 1330.
[523] en marge gauche : pag. 444 / Geoffroi de Todio donzel, 1304.
[524] en marge gauche : pag. 445 / François de Coignac, 1514.
[525] en marge gauche : pag. 447.
[526] en marge gauche : pag. 448 / Pierre Vigier abbé de Tourtoirac, 1445.
[527] en marge gauche : pag. 459 / Jean Aymeric, sr de Royere.
[528] en marge gauche : pag. 465 / Jean de Beaupoil.
[529] en marge gauche : pag. 467.
[530] en marge gauche : pag. 478 et seq.
[531] en marge gauche : Henri de Cugnac (forte).
[532] en marge gauche : pag. 490 v° / chap. 39, Bordeilles.
[533] en marge gauche : erreur dans la date il faut 1336 / manuscrit détruit dans sa partie centrale du bas de page. Reconstitution partielle à partir du manuscrit E 607 des AD 64 (note Cl. R.).
[534] en marge gauche : p. 493 / Grunrard Vigier, 1291.
[535] en marge gauche : Bibliothèque du roi. Toute cette page est tachée verticalement en son milieu. La tache d’encre s’étale plus largement encore vers sa partie inférieure. Nous nous sommes aidés du document E 607 des AD de Pau, pour restituer les mots manquants (note Cl. R.)
[536] en marge gauche : p. 502 v° / noble Geoffroi de Lions, 1304.
[537] dans le docuement E 607 : 50 sols de rente, et non 40 (note Cl. R.).
[538] en marge gauche : p. 503 / noble Raimond Duval / noble Guillaume de La Filolie, 1339.
[539] en marge gauche : noble Guillaume de La Fayole, 1333.
[540] en marge gauche : nobles Geraut et Pierre Duval, père et fils, 1282.
[541] en marge gauche : p. 506 / noble Hugues du Cluzel, 1330.
[542] en marge gauche : p. 507 v° / noble Hugues La Roche / noble Raymond Duval, 1305.
[543] en marge gauche : Richard de Badefol, 1437.
[544] en marge gauche : Limeuil, Miremont et Clerans, 1350.
[545] en marge gauche : p. 524 / Pierre de Murello donzel d’Auberoche, 1336.
[546] en marge gauche : p. 529 / Vern.
[547] en marge gauche : noble Bernard de Piru 1366.
[548] en marge gauche : nobles Pierre, Guillaume, Helies et Bernard de Piru.
[549] en marge gauche : p. 532. Chap. 47e, St Astier et Montagrier.
[550] en marge gauche : p. 535. Chap. 48, Montpon.
[551] en marge gauche : p. 537.
[552] en marge gauche : p. 541 v° / Bertrand Martin, 1451.
[553] en marge gauche : p. 542 / Jean de Martin ecuyer, 1464.
[554] en marge gauche : p. 548.
[555] en marge gauche : p. 554 / Chap. 51 (Roussilhe).
[556] en marge gauche : p. 556 / Aymeri de Clarens chevalier, 1248.
[557] en marge gauche : p. 566 / Chap. 55 (Dome et la Tour-Blanche).
[558] en marge gauche : p. 572 / Chap. 58 (terres d’Albret, Puynormand, etc.).
[559] manuscrit effacé, se rapporter SVP au dossier E 607, chapitre (58) et article (19) correspondant – note Cl. R.).
[560] en marge gauche : chap. 59 (Moncuc).
[561] en marge gauche : role de la montre des nobles de la chatellenie d’Exidueil, 28 sept. 1471 (2 lignes peu lisibles – note Cl. R.).
[562] en marge gauche : archives de Pau, Montignac et Bergerac, chap. 42.
[563] en marge gauche : archives de Pau, 8e chapitre des procurations, commissions et mandements (Cotté 60).
[564] en marge gauche : ex Chronico Petri Vosiensis. Cotté 17.
[565] en marge gauche : nouvel inventaire d’Albret à Pau / Perigord et Limousin chapitre 46, cotté 18.
[566] en marge gauche : nouvel inventaire d’Albret, vol. de Pau.
[567] en marge gauche : chap. Albret / 3 lignes assez peu lisibles (note Cl. R.).
[568] illisible.
[569] document taché à cet endroit (note Cl. R.).
[570] ce passage écrit à l’envers.
[571] en marge gauche :bibliothèque du Roi, manuscrit 2904. Nous lisons ce numéro, sans en être sûr. Cette page est d’ailleurs d’un écriture partiellement effacée et assez peu lisible parfois (Note Cl. R.)
[572] en marge gauche :bibliothèque du Roi, manuscrit 25239 fol. 23 r° / ibid.)
[573] en marge gauche : ibid.)
[574] en marge gauche :bibliothèque du Roi, manuscrit 5452, fol. IX.
[575] en marge gauche :ibid. pag. X, v°.
[576] en marge gauche :ibid. pag. XI, v°.
[577] en marge gauche :ibid. pag. 14, v°./ Voir sur ce même site : http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Recueil_Bouquet/recueil_des_historiens_t21.htm (note Cl. R.)
[578] en marge gauche :ibid. fol. 24, v°.
[579] en marge gauche : fol. 25 r°, ibid..
[580] en marge gauche : fol. 25 v°.
[581] en marge gauche : ibid.
[582] en marge gauche : fol. 26 r°.
[583] en marge gauche : id.
[584] en marge gauche : fol. 26 v°.
[585] en marge gauche : fol. 29 r°.
[586] en marge gauche : fol. 29 v°.
[592] en marge gauche : fol. 82 r°.
[593] en marge gauche : fol. 84 v° / non, ceci doit être rapporté à Pépin.
[594] en marge gauche : idem mss., fol. 96.
[595] en marge gauche : fol. 98 r°.
[596] en marge gauche : fol. 98 v°.
voir aussi : http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Recueil_Bouquet/recueil_des_historiens_t21.htm
[597] en marge gauche : fol. 99 r°.
[598] en marge gauche : fol. 99 v°.
[599] en marge gauche : fol. 100 r° & v°.
[600] en marge gauche : fol. 101 r°.
[601] en marge gauche : fol. 101 v°.
[602] en marge gauche : fol. 102.
[603] en marge gauche : mss. de la Bibl. du roi 2601, cotté « Balduini sermones historia Albigensium ». Ecrit du 13ème siècle. Autore : Petro Vallium Sernaii (Pierre des Vaux-de-Cernay).
Voir en ligne le texte intégral en latin et sa traduction :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/vaulx/albigeois3.htm (consulté le 11/07/2014 - Cl. R.)
[604] en marge gauche : mss. du roi n° 6010 / fol. 991 et seq. / cotté : « anciens testamens des comtes de Toulouse, Provence, La Marche, Engoulesme etc. »
[605] en marge gauche : mss. du roi n° 5365, cotté vitae Sanctorum distrib. per menses. L’ecriture est du 13e siecle.
[606] en marge gauche : fol. 105, 6, 7, 8 etc..
[607] en marge gauche : Lenquais.
[608] mot en surcharge peu lisible, non déchiffré (note Cl. R.).
[609] abréviation non comprise (Note Cl. R.).
[610] mot partiellement effacé, non compris (Note Cl. R.).
[611] en marge gauche : mss. id., fol. 99.
[612] en marge gauche : mss. du roi, n° 5696, fol. 42 et seq.
[613] en marge gauche : Charles Martel etoit le fils de Pépin et d’Alpays sa concubine. Il avoit été envoyé en exil par ordre de Bletilde la femme de Pepin à Cologne. G. N..
[614] en marge gauche : après la prise du château de Beleme sur Pierre Mauclere comte de Bretagne.
[615] mot non compris (note Cl. R.).
[616] en marge gauche : icest roy fu simple e sage e peu [parl---t], fier estoit come un lion en regardance (G. de N.).
[617] en marge gauche : en 1323, selon Moreri.
[618] en marge gauche : d’autres là ne les Anglois ne vindrent point et partant delivra la ville et de là vint à St Sever qui est le cap de Gascogne, qu’il prit d’assaut.
[619] en marge gauche : mss. du roi n° 5956, cotté varia.
[620] en marge gauche : fol. 55.
[621] tache d’encre à cet endroit (note Cl. R.)
[622] en marge gauche : mss. de la bibl. du roi n° 5927 / Ann. 864 /fol. 201.
[623] en marge gauche : An. 866.
[624] en marge gauche : An. 877.
[625] en marge gauche : An. 888.
[626] en marge gauche : An. 893.
[627] en marge gauche : fol. 202 v°.
[628] mot peu lisible, non déchiffré (note Cl. R.).
[629] en marge gauche : An. 877.
[630] en marge gauche : mss. du roi 5486. Cotté Exordia ordinis Praedicatorum.
[631] en marge gauche : p. 56.
[632] en marge gauche : fol. 58.
[633] en marge gauche : ann. 1255.
[634] en marge gauche : p. 121 et 122.
[635] en marge gauche : p. 131.
[636] en marge gauche : p. 250.
[637] illisible.
[638] en marge gauche : p. 162.
[639] en marge gauche : p. 337.
[640] en marge gauche : p. 405.
[641] en marge gauche : Chronique Saint-Denis.
[642] il manque ici un mot : « contre » peut-être (note Cl. R.).
[643] en marge gauche : chronique de S. Denis, bibl. du roi.
[644] en marge gauche : mss. de la bibliotheque du roi n° 9656 / fol. 32 r°.
[645] en marge gauche : fol. 38.
[646] en marge gauche : fol. 39 v°.
[647] en marge gauche : Hist. De Charles VI par Juvenal des Ursins, à Paris, de l’Imprimerie royale, 1653, par Denis Godefroi.
[648] en marge gauche : Juvenal des Ursins.
[649] en marge gauche : 1404.
[650] en marge gauche : 1406.
[651] en marge gauche : 1406.
[652] ce que nous lisons (note Cl. R.).
[653] en marge gauche : 1412.
[654] en marge gauche : 1412.
[655] en marge gauche : imprimé par Denis Godefroi.
[656] en marge gauche : Juvenal des Ursins.
[657] en marge gauche : annotations sur l’histoire de Charles VI par Denis God. / Juvenal des Ursins.
[658] en marge gauche : chronique de Monstr., vol. 3, fol. 33 v° et r°, edit. 1603.
[659] en marge gauche : chronique de Saint-Denis.
[660] en marge gauche : Pierre Louvain, Geoffroy de St Belain, Joachin Roault, chronique de Saint-Denis.
[661] en marge gauche : 600, chronique de Saint-Denis.
[662] en marge gauche : le mois d’octobre ensuivant, chronique de Saint-Denis.
[663] en marge gauche : et y arriverent en octobre (chr. St Denis).
[664] en marge gauche : fol. 35 v° - 36 r°.
[665] en marge gauche : fol. 63 v°.
[666] en marge gauche : n° CXIX 541 / cotté Touraine, Anjou etc., Poitou etc / Limousin Perigord.
[667] 1 ou 2 mots effacé(s) en fin de ligne.
[668] fin du nom illisible.
[669] début du mot illisible.
[670] phrase peu compréhensible, mots manquants ?.
[671] illisible.
[672] illisible.
[673] ici, 4 lignes pratiquement effacées et illisibles (note Cl. R.).
[674] mot peu lisible.
[675] plusieurs mots pratiquement effacés.
[676] en marge gauche : Poitou, 1er sac, cottée 106, 1177.
[677] prénom non déchiffré (Note Cl. R.).
[678] lire 1177 (Note Cl. R.).
[679] mot partiellement effacé, non déchiffré (Note Cl. R.).
[680] en marge gauche : Toulouse 4e sac, p. 41, 1299.
[681] 1 ou 2 mot(s) effacé(s), non déchiffré(s) - (Note Cl. R.).
[682] mots effacés partiellement ou en totalité jusqu’à la fin de cette page (Note Cl. R.).
[683] ibid.
[684] ibid.
[685] en marge gauche : lisés 1571.
[686] mot non compris (Note Cl. R.).
[687] mot non déchiffré (Note Cl. R.).
[688] mot partiellement effacé, non déchiffré (Note Cl. R.).
[689] mot effacé (Note Cl. R.).
[690] patronyme partiellement effacé, non déchiffré (Note Cl. R.).
[691] mot partiellement effacé, non compris (Note Cl. R.).
[692] espace laissé à blanc (Note Cl. R.).
[693] mot effacé (Note Cl. R.).
[694] mot partiellement effacé, non compris (Note Cl. R.).
[695] espace laissé à blanc (Note Cl. R.).
[696] mot effacé.
[697] en marge gauche : texte illisible.
[698] 3 mots effacés.
[699] mot pratiquement effacé, supposition donc dans ce contexte (note Cl. R.).
[700] en marge gauche : (note Cl. R.) long texte pratiquement illisible. On y lit cependant à la fin : …Henri III, ayant fait expedier en 1588 une commission à Erard II de Grossoles dit : nous avons avisé de commettre gentilhome de marque et autorité.
[701] en marge gauche : cette branche est éteinte il y a plus de 300 ans.
[702] en marge gauche : après Jean et Begon de Casenac, Ademar et et Aymeric de [illis.], Raimond de Sirueil sgr de Siorac tous ses petits-fils qu’il institue ses heritiers, à condition que les substitues porteroient son nom et armes.
[703] en marge gauche : Antiquit. in Occitan. Benedic.
[704] fin de ligne tronquée.
[705] en marge gauche : fol. 493, Fragmentorum, tom. IV, n° 563.
[706] en marge gauche : fol. 224, Fragmentorum, n° 564.
[707] en marge gauche : Fragment., fol. 96 ad 97, Tom. III, n° 562 in D.
[708] en marge gauche : N. mss. Castrum in pago Petragorico olim munitum juxta Brantolmium.
[709] en marge gauche : Idem, fol. 235.
[710] en marge gauche : Idem, fol. 289.
[711] en marge gauche : Idem, fol. 297.
[712] en marge gauche : fol. 293, fragm. N° 558.
[713] en marge gauche : fol. 11., fragm. n° 560.
[714] en marge gauche : fol. 117.
[715] Voir Chroniques de St Martial de Limoges (note Cl. R.)
[716] en marge gauche : fol. 119.
[717] en marge gauche : fol. 148, Peyrusse.
[718] en marge gauche : fol. 149.
[719] ce que nous lisons, sans aucune certitude (Cl. R.)
[720] en marge gauche : fol. 154, de Gains.
[721] en marge gauche : fol. 157.
[722] en marge gauche : fol. 170, Foucaud.
[723] illisible.
[724] en marge gauche : fol. 180.
[725] en marge gauche : fol. 182.
[726] en marge gauche : fol. 193.
[727] en marge gauche : fol. 226.
[728] en marge gauche : fol. 231 / de France ancien à 3 tours d’or 2.1.
[729] en marge gauche : fol. 237.
[730] en marge gauche : fol. 52, fragm. n° 561 / Royere.
[731] non compris.
[732] en marge gauche : fol. 559 / Gui de Foucauld.
[733] en marge gauche : frangment., fol. 65, n° 54.
[734] en marge gauche : fol. 285 / Foucaud.
[735] en marge gauche : fol. 455 / Roffinhac.
[736] en marge gauche : fol. 618 / Royere / ex cart. Allodiensis.
[737] en marge gauche : fol. 619 / Royere.
[738] en marge gauche : fol. 678.
[739] en marge gauche : fol. 737.
[740] en marge gauche : n° 542, fragm., fol. 199.
[741] uu Gareg ???.
[742] en marge gauche : fol. 248 / Royere.
[743] en marge gauche : fol. 252.
[744] en marge gauche : fol. 296.
[745] non compris.
[746] en marge gauche : fol. 126, fragm. n° 540 / Foucaud.
[747] peu lisible, comme tout ce passage.
[748] en marge gauche : fol. 176, fragm., n° 549.
[749] en marge gauche : fragm., n° 556.
[750] en marge gauche : A. : Theganus in vita Ludovici Pii.
[751] non compris.
[752] en marge gauche : fol. 19.
[753] en marge gauche : fol. 29.
[754] en marge gauche : fol. 33.
[755] en marge gauche : Helies de Bourdeille 1114.
[756] en marge gauche : Geraud de Sales.
[757] en marge gauche : Hélie de Bournel.
[758] en marge gauche : fol. 49 et seq.
[759] en marge gauche : fol. 53.
[760] en marge gauche : fol. 55.
[761] en marge gauche : fol. 57.
[762] en marge gauche : fol. 69 et seq.
[763] en marge gauche : fol. 75 et seq.
[764] en marge gauche : fol. 81 et seq.
[765] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 37.
[766] en marge gauche : fol. 87.
[767] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 34.
[768] en marge gauche : fol. 95.
[769] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35.
[770] en marge gauche : fol. 99.
[771] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35.
[772] en marge gauche : fol. 107.
[773] en marge gauche : fol. 119.
[774] en marge gauche : Couhé.
[775] en marge gauche : Ecartelé de … et de … à quatre merlettes de l’un en …
[776] en marge gauche : le monastère d’Excideuil.
[777] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35, f° 112 r°.
[778] en marge gauche : le monastère de St Medard.
[779] en marge gauche : l’abbaye d’Aubeterre.
[780] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 33, f° 6 r°.
[781] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35, f° 124r°.
[782] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 33, f° 1 r° & tome 35, f° 226r°.
[783] en marge gauche : coenobium de Fanlaco.
[784] en marge gauche : monasterium S. Benedicti de Ligurio Minori.
[785] en marge gauche : abbatia beate Mariae de Fonte Gauferii.
[786] en marge gauche : abbatia beate Mariae de Albugio.
[787] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 77, f° 100 r° & seq.
[788] en marge gauche : Elogium Sti Geraldi de Salis.
[789] en marge gauche : Helias de Bordelia.
[790] en marge gauche : Ebolus, Heliae filius.
[791] en marge gauche : Petrus, Petri de Turre filius.
[792] en marge gauche : Helias de Bordelia, pater Eboli.
[793] en marge gauche : Aymericus filius Heliae de Bordelia, Vierna avuncula Heliae soror, Vierna altera filia Elyae.
[794] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 77, & tome 34, fol. 83 v°.
[795] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 33, fol. 180 v°.
[796] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 33, fol. 246 v°.
[797] en marge gauche : Marie de Ramefort.
[798] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 33, fol. 192 r° & tome 77.
[799] mot non déchiffré.
[800] en marge gauche : fol. 197.
[801] en marge gauche : fol. 199.
[802] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35, fol. 249 v°.
[803] en marge gauche : fol. 213.
[804] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35, fol. 272 r°.
[805] en marge gauche : fol. 215.
[806] en marge gauche : fol. 219.
[807] en marge gauche : fol. 221.
[808] en marge gauche : fol. 223.
[809] en marge gauche : fol. 227.
[810] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 37, fol. 311 v°.
[811] en marge gauche : fol. 231.
[812] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 77, fol. 10 r°.
[813] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 77, fol. 16 r° & tome 34.
[814] en marge gauche : droit précaire.
[815] en marge gauche : ab interposita.
[816] en marge gauche : ex litteris ipsis et cartulario S. Martialis Lemovic.
[817] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 34, f° 102 r°.
[818] Voir à ce propos sur ce même site,
http://guyenne.fr/ArchivesPerigord/Cartulaires/cartulaire_de_paunat.htm
[819] Voir aussi sur ce même site, BnF, Fonds Périgord, tome 35, f° 110 v°.
[820] en marge gauche : fol. 247.
[821] en marge gauche : fol. 249.
[822] en marge gauche : fol. 255.
[823] en marge gauche : fol. 259.
[824] en marge gauche : fol. 263.
[825] en marge gauche : fol. 265.
[826] en marge gauche : fol. 267.
[827] en marge gauche : fol. 275.
[828] en marge gauche : fol. 288.
[829] en marge gauche : Fragment. hist., D. Estiennot n° 541, p. 37.
[830] en marge gauche : fol. 275.
[831] en marge gauche : p. 168.
[832] en marge gauche : fol. 207.
[833] en marge gauche : fol. 265 & seq..
[834] en marge gauche : Bernardis uxor Aenrici de Rofiniaco et filli ejus.
[835] en marge gauche : fol. 269.
[836] en marge gauche : fol. 270.
[837] en marge gauche : fol. 272 / Alaidis uxor Geraldi de Rofiniac et filii ejus.
[838] en marge gauche : fol. 279.
[839] en marge gauche : fol. 286.
[840] en marge gauche : Geraud de Toucheboeuf.
[841] en marge gauche : fol. 294.
[842] en marge gauche : fol. 296. / Geraud de Royere, Ours, son fils.
[843] en marge gauche : fol. 316.
[844] en marge gauche : fol. 317.
[845] en marge gauche : fol. 320 / Robert de Rofiniac, père d’Etienne, 1116.
[846] en marge gauche : fol. 333.
[847] en marge gauche : Etienne Geraud de Lubersac, vers 1146.
[848] en marge gauche : fol. 334.
[849] en marge gauche : fol. 335.
[850] en marge gauche : fol. 354.
[851] en marge gauche : fol. 432. / Elye de Comarque.
[852] en marge gauche : fol. 326, refer. supra.
[853] en marge gauche : Geraud Ademar de Lubersac, vers 1128.
[854] ce que nous lisons.
[855] en marge gauche : Ex bundell. in turre Londin. / n° 9 (voir aussi BnF, Fonds Périgord, tome 78, f° 115 r° - Cl. R.)
[856] en marge gauche : Pierre de Galard.
[857] en marge gauche : Pro Johane de Galardo / 22 may 1357. (voir aussi sur ce site :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t3.htm - note Cl. R.)
[858] en marge gauche : Pat. et chart. Vascon., an. 38. Henry III, p. 1, memb. 5 / 6 mars 1254 : Lille.
[859] en marge gauche : Rym. Collect., tome III, n° 47 / coll. Sur le rolle.
[860] en marge gauche : Montfaucon.
[861] en marge gauche : 13 juin 1293.
[862] en marge gauche : Vascon. Rot., an. 23, Edw. III, memb. 6 / Guillaume de Arenton / Clermont. (voir aussi sur ce site :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/bnf/Tome78/BNF_Tome%2078.htm, f° 147 r° - note Cl. R.)
[863] en marge gauche : 21 juin 1348.
[864] en marge gauche : Vascon. Rot., an. 22, Edw. 3, memb. 16 (ce que nous lisons _ note Cl. R.).
[865] en marge gauche : 4 août 1348.
[866] en marge gauche : Rot. Vasc., Rich. II, memb. 2 / 30 janv. 1379.
[867] en marge gauche : 1er mai 1349.
[868] en marge gauche : Vascon. Rot., an. 1, Henry 4, memb. 12 / Golfier de St Astier, Arnaud son fils / 1399 – 1400.
[869] en marge gauche : Vascon. Rot., an. 29, Henry 6, m. 18 / Gaston de Foix / Castillon en Perigord.
[870] en marge gauche : 20 fevrier 1440 ???. Nous pensons que cette note est erronnée – Cl. R.
[871] en marge gauche : Vascon. Rot. An. 20, Henry VI, m. 22. / N.B. Les lettres de confirmation d’Henri V, vidimées par Henri VI sont imprimées dans Rymer, tome 4, part. 2, p. 188,. Col. 1.
[872] mot non déchiffré.
[873] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 17, Edw. I, memb. 15 [---] / 22 avril 1289 / (voir aussi sur ce site :
[874] en marge gauche : Ex bondellis, in turre London.
[875] en marge gauche : Juifs.
[876] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 32-35, Edw. I, memb. 22 / 1er avril 1305.
[877] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 32-35, Edw. I, memb. 21 / 3 avril 1305.
[878] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 15, Edw. III, memb. 28 / 1er juin 1341.
[879] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 4 & 5, Edw. II, memb. 11 / 13 juillet 1311.
[880] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 26, Edw. III, memb. 10 / Gilbert de Pelagrue /6 mars 1352. (voir aussi BnF, Fonds Périgord, tome 78, http://www.guyenne.fr/archivesperigord/bnf/Tome78/BNF_Tome%2078.htm – note Cl. R.)
[881] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 1, Henry IV, memb. 16 / 12 decembre 1399 / Isarn de Rouffinhac.
[882] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 1, Henry IV, memb. 16 / 16 mars 1401.
[883] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 19, Henry VI, memb. 19 et 18.
[884] en marge gauche : Montcuq.
[885] notre supposition, mot manquant visiblement (Cl. R.).
[886] ce que nous lisons (Cl. R.).
[887] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 22, Henry VI, memb. 7.
[888] ce que nous lisons (Cl. R.).
[889] ce que nous lisons (Cl. R.).
[890] en marge gauche : Cotton., Julius E I, folio 66. / attestation avec serment de la treve conclue au nom du roi d’Angleterre avec les habitans de Bergerac (1254).
[891] nous lisons « Sic. de Grey ». Mais à cette époque John de Grey était sénéchal de Gascogne pour le roi d’Angleterre, et Richard de Grey « deputized for John de Grey » (source : Oxford Dictionary of National Biography) (Cl. R.).
[892] ce que nous lisons – très douteux (Cl. R.).
[893] en marge gauche : Ex bondell. in turre Londin. (voir aussi sur ce site :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/bnf/Tome78/BNF_Tome%2078.htm, f° 111 r° - note Cl. R.)
[894] en marge gauche : Pat. et chart. Vascon., an. 38, Henry III, memb. 16. / Olivier de Chaleys (1253).
[895] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 11 / 1318 / Lalinde.
[896] en marge gauche : Ex rot. Vascon. in turre London., an. 5, Edward Ier, memb. 4. / 1279. / (voir aussi :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 334 - note Cl. R.)
[897] en marge gauche : Ex rot. Vascon., an. 17, Edward Ier, memb. ( ?). / 2 avril 1288 / (voir aussi :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 1720, où la transcription de cette charte est beaucoup plus complète - note Cl. R.)
[898] en marge gauche : Ex rot. Vascon. In turre Londin., an. 20 et 21, Edward Ier, memb. 4. / 13 juin 1293 / (voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 2135, - note Cl. R.)
[899] en marge gauche : Vascon. rot., an. 16, Edward III, memb. 13. / André de Budos / Mussidan.
[900] en marge gauche : Ex rot. Vascon. an. 17, Edward Ier, ps. 2a, memb. 5. / 13 juin 1293 / (voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 1643, - note Cl. R.)
[901] en marge gauche : Rot. Vascon. an. 32-35, Edward Ier, memb. 21. / 30 mars 1305 / Pierre de Gontaud /(voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t3.htm n° 4790, - note Cl. R.)
[902] en marge gauche : Rot. Vascon. an. 17, Edward Ier, ps. 2a, memb. 4. / 30 mai 1289 / (voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 1646, - note Cl. R.)
[903] en marge gauche : Vascon. rot., an. 5°, Edward III, memb. 3. / 10 septembre 1375.
[904] en marge gauche : Vascon. rot., an. 17, Edward Ier, memb. 2. / 9 juin 1289.
[905] en marge gauche : Ex bundell. in turre Londin. / n° 22 (voir aussi : books.google.fr/books?id=gUoCOHBNgaUC, p. 577 & 578- Cl. R.)
[906] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 1 - 3, Edward II, memb. 5 / 26 octobre 1309.
[907] en marge gauche : Ex rot. Vascon., an. 17, Edward Ier, ps. 2a, memb. 4./ (voir aussi : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm n° 1664, - note Cl. R.)
[908] ( ???) Il semble ici il y avoir une erreur.
[909] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 17, Edward Ier, memb. 15, ps. 2.
[910] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 11 dorso / 16 mars 1318.
[911] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 13 - 14, Edward II, memb. 10 / 28 avril 1320.
[912] mot non compris.
[913] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 13 - 14, Edward II, memb. 12 dorso / 23 fevrier 1320.
[914] en marge gauche : ex bundellis in turri Londin.
[916] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 8, Edward II, memb. 3 / 6 mai 1315 / Molieres.
[917] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 9, Edward II, memb. 7 / 18 mai 1316 / Molieres.
[918] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[919] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 9, Edward II, memb. 9 / 14 mai 1316 / Molieres.
[920] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 14. / 3 decembre 1317 / Faydit de Montbreton, capitaine de Molieres.
[921] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 14 dorso. / Molieres.
[922] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[923] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[924] non compris.Wyndsor ???.
[925] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 10. / 3 avril 1318 / Molières.
[926] en marge gauche ex bundellis in turre Londin., an. 14, Edward II.
[927] en marge gauche : vers 1300.
[928] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[929] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[930] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 17, Edward I, memb. 15, ps. 2 / 24 avril 1289 / Montpazier.
[931] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[932] en marge gauche ex bundellis in turre Londin., vers 1320.
[933] en marge gauche : Vol. Ier n° 162 / Melun, n° 6, p. 57.
[934] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[935] en marge gauche : Valois 11, deuxieme partie, n° 18.
[936] en marge gauche : n° 19, idem.
[937] en marge gauche : n° 11. Chartres III.
[938] en marge gauche : Anjou, 4e partie, n° 1.
[939] mss. rongé ici en partie gauche, jusqu’au bas de la page.
[940] mot illisible.
[941] en marge gauche : Poitou, liasse 1ere partie, n° 74.
[942] en marge gauche : Berri II.
[943] en marge gauche : Poitou 1er sac, 2e partie, n° 23.
[944] en marge gauche : ex rol. Vascon., an. 17, Edward I, ps. 2, memb. 3. / 2 juin 1289 / voir aussi sur ce site :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm (note Cl. R.).
[945] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[946] en marge gauche : Vascon. rot., de anno X, Edward I, memb. 2. / 11 novembre 1282.
[947] en marge gauche : Bibl. Cotton. Julius E I / 5 juin 1287 / Elie Taleran.
[948] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 2, Edward III, memb. 8 dorso. / 9 mars 1328.
[949] mot non compris.
[950] fin de ligne illisible.
[951] mss. rongé ici en partie gauche, jusqu’au bas de la page.
[952] en marge gauche : Vascon. rot., ps. 2a, an. 32, Edward III, memb. 7. / 4 août / Jean de Galard.
[953] mss. rongé ici en son milieu, jusqu’au bas de la page.
[954] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 5, Edward III, memb. 2. / 3 decembre 1331.
[955] la date « 1774 » est ainsi indiquée (date de rédaction ?) - note Cl. R..
[956] en marge gauche : Rymer Collect. Tome III n° 47. Coll. Sur le rolle. / Galhard de Rayals, Raimond de Verneuil / Rot. Vascon., an. 20 – 21, Edward I, memb. 4. / 13 juin 1293.
[957] en marge gauche : Ex rot. Vascon. In turri Lond., an. 4, Edw. I, memb. 2. / Etienne Feriol senechal 5 juin 1276. / voir aussi sur ce site : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t2.htm (note Cl. R.).
[958] en marge gauche : Vascon. rot., an. 19, Heny VI, memb. 18. / Gaston de Foix.
[959] ce que nous lisons, sans comprendre.
[960] en marge gauche : Vascon. rot., an. 50, Edward III, memb. 6. / Raimond de Montaud / 6 aoust 1375.
[961] en marge gauche : Rot. Vascon., ps 2a, an. 32, Edward III, memb. 6. / Jean de Galard chevalier sgr de Limueil / 20 juillet 1357.
[962] en marge gauche : Vascon. rot., an. 2°, Richard II, memb. 4. / 30 janvier 1379. / Raymond de Pelagrue / voir aussi sur ce site : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/foedera_rymer.htm (note : Cl. R.)
[963] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 32-35, Edward I, memb. 17. / 8 avril 1305 / Arnaud de Caupene, senechal. / Ecriture parfois presque effacée et peu lisible jusqu’à la fin de la page, de la main d’un autre scribe (note Cl. R.)./ voir aussi sur ce site : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/roles_gascons_t3.htm (note : Cl. R.)
[964] en marge gauche : Rymer collect., tome II n° 100. / Jean de Greilli / ex orig. in Turr.
[965] ce que nous lisons, lettre par lettre, sans comprendre.
[966] peu lisible, non compris.
[967] peu lisible, non compris.
[968] peu lisible, non compris.
[969] en marge gauche : Vascon. rot., an. 16, Edward III, memb. 9, d. / 1er juin 1342.
[970] en marge gauche : 3 juin, an 1347, rot.Vascon., an. 21, Edward III, memb. 6. / 30 octobre 1346 / Bertrand de Pomiers.
[971] en marge gauche : Rymer suppl. t. III, ... 8 (rostre 1357, n° 152).
[972] en marge gauche : Vascon. rot., an. 32, Edward III, memb. 11. / 1er mai 1357.
[973] non compris.
[974] non compris.
[975] non compris.
[976] non compris.
[977] non compris.
[978] en marge gauche : Vascon. rot., an. 5°, Edward III, memb. 4 / 6 aoust 1335.
[979] en marge gauche : Vascon. rot., an. 17, Edward I, memb. 15 / 12 juin 1289 / Elie de Caupene.
[980] en marge gauche : Rymer collect., tome III, n° 4 / pat. ann. 5°, Johan. memb. 5a / 1203.
[981] non compris.
[982] en marge gauche : Rot. Vascon., pat. Cart., Henry III, ann. 26, memb. 5 / 24 sept. 1242.
[983] en marge gauche : Ex rot. Vascon. in turri Londin., ann. 4, Edward I / 5 juin 1276.
[984] en marge gauche : Bibl. Cotton., Julius E 1 / 1288.
[985] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 17, Edward I, memb. 18, p. 2a. / 12 avril 1289.
[986] en marge gauche : Ex rot. Vascon., an. 17, Edward I / 7 juin 1289.
[987] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 4 et 5, Edward II, memb. 4 / 7 mars 1312.
[988] non compris.
[989] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 7, Edward II, memb. 4 / 11 avril 1314.
[990] Et non « filio », comme il est écrit ici dans le manuscrit de la BnF (note Claude R.).
[991] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 13 / 4 janvier 1318. / voir aussi (charte plus complète) sur ce site : http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Thema/Coutumes/Saint_Barthelemy.htm (note Cl. R.)
[992] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 11 et 12, Edward II, memb. 11 / 6 mars 1318.
[993] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 22, Edward III, memb. 13 / 4 aoust 1347.
[994] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 22, Edward III, memb. 13 / 4 aoust 1347.
[995] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 5, rot. 2, memb. 13. / 6 septembre 1371.
[996] toponyme partiellement effacé, non compris.
[997] toponyme non compris.
[998] en marge gauche : Vascon. rot., an. 29, Henry VI, memb. 2. / 26 aoust 1451.
[999] en marge gauche : 6 septembre 1350.
[1000] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 12, Edward I, memb. 2. / 16 juillet 1284.
[1001] mot non compris.
[1002] en marge gauche : ex bondellis in turre London. / vers 1320. / texte peu lisible (note Cl. R.)
[1003] en marge gauche : Vascon. rot., an. 2, Henry IV, memb. 25.
[1004] en marge gauche : Bibl. Cotton., Julius E1, f° 57 r° & verso.
[1005] mot non compris.
[1006] en marge gauche : Bibl. Cotton., Julius E1, f° 57 verso, 58 recto / 1259.
[1007] en marge gauche : vers 1266.
[1008] en marge gauche : copié sur le registre de Jean Maynard, tiré du coffre de l’office des remembrances de l’Echiquier / Edward III, 1er juin 1347. / voir aussi sur ce site :
http://www.guyenne.fr/archivesperigord/Nat_arch/foedera_rymer.htm (début de page peu lisible parfois ici - (note Cl. R.).
[1009] en marge gauche : Supplem. Rymer, ed. III, t. X, n° 23. / Rot. Vascon., an. 35, Edward III, memb. 11 / avril 1360.
[1010] en marge gauche : Liv. de Jean Maynard,VIII partie, dans le coffre de l’office des remembrances de l’Echiquier. / 8 octobre 1370.
[1011] en marge gauche : Supplem. Rymer, ed. III, t. XI, n° 157. / Rot. Vascon., an. 50, Edward III, memb. 5 / 8 novembre 1375.
[1012] en marge gauche : Rot. Vascon., an. 32, Edward III, P. 1, memb. 11 / 12 avril 1357.
[1013] en marge gauche : Vascon. rotul., an. 28, Edward III, P. 1, memb. 8 / 8 juillet 1353.
[1014] en marge gauche : Manuscript. Biblioth. …. 1773.
[1015] en marge gauche : Sablonceaux.
[1016] en marge gauche : Vigeois.
[1017] en marge gauche : S. Amand de Coly.
[1018] en marge gauche : Userche.
[1019] en marge gauche : Saint sauveur de Blaye.
[1020] en marge gauche : Chancelade.
[1021] en marge gauche : Academie.
[1022] en marge gauche : Estissac.
[1023] en marge gauche : Agen.
[1024] mot partiellement effacé, non compris.
[1025] en marge gauche : silence des evêques.
[1026] non compris.
[1027] en marge gauche : religieux forcés par le Parlement de vivre conformement à la Réforme.
[1028] non compris.
[1029] en marge gauche : religion / arrêts.
[1030] en marge gauche : Perigord.
[1031] en marge gauche : heresies, 1542.
[1032] en marge gauche : an 1563 (siege en 1568) ed. de Thou, etc..
[1033] en marge gauche : Coutras 1577.
[1034] en marge gauche : paix de Blaignac rompue, 1577.
[1035] en marge gauche : Fronsac.
[1036] en marge gauche : Perigueux.
[1037] en marge gauche : Bergerac.
[1038] en marge gauche : heresies.
[1039] fin de ligne effacée.
[1040] ibid.
[1041] ibid.
[1042] en marge gauche : heretiques.
[1043] en marge gauche : duché de Biron.
[1044] en marge gauche : Bonneguise, marquisat.
[1045] en marge gauche : St Barthelemy, 1572.
[1046] en marge gauche : c’etoit mr de Montferrant qui etoit le gouverneur de Bordeaux [peu lisible], 1573.
[1047] en marge gauche : meteores, aurores boreales.
[1048] en marge gauche : evêque de Saintes, 1476.
[1049] en marge gauche : livres censurés, 1551.
[1050] en marge gauche : Caumont.
[1051] il semble manquer un ou deux mots ici (note Cl. R.).
[1052] fin de ligne absente, document dechiré (note Cl. R.).
[1053] ibid.
[1054] en marge gauche : College, études, etc. on ne peut y representer la comedie au College de Guienne que laquelle a été vue par le Parlement, 1556.
Le 19 janvier 1561, defences furent faites au College de Guienne de jouer des comedies. Le 5 mars 1556, les jurats vinrent à la Cour porter plainte de ce qu’on y avoit joué dimanche dernier au College de Guienne des jeux diffamatoires, lassifs et medisans auxdits jurats qui sont fondateurs du dit College, ayant mis au bout des batons qu’aucuns portoient des formes de rats, disant « rats pelés », et puis les jettoient par terre, disant : « vous irès, Jus Rats, rats pelés… » Qu’entre ceux qui jouoient au dit College, y avoit un pretre fuyant et habillé en fou, qui n’est chose decente et honnete, et moins d’avoir joué devant la jeunesse dudit college des farces lascives et impudentes, etc. Deffences faites au principal de souffrir de semblables à l’avenir, et de ne representer tous edits en comedie audit College avant qu’elles ayent été vues par [nom illis.] ou de Montgelos (Nicolas de Mongeloux), avril 1561. De Montgelon etoit principal du college de Guienne en 1577. Voyez registres, 9 fevrier 1557 (1558 n. st.).
[1055] en marge gauche : Commendants en Guienne, 1549 etc..
[1056] en marge gauche : mr de Montrevel marechal de France arrive à Bordeaux le 2 septembre 1704, en qualité de commandant de la province.
[1057] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1058] ibid.
[1059] ibid.
[1060] en marge gauche Estissac, 1520.
[1061] en marge gauche : gabelle en Perigord, 1544.
[1062] en marge gauche : heresies.
[1063] en marge gauche : Perigord, 1636.
[1064] en marge gauche : concile de Milan, 1512.
[1065] en marge gauche : concordat.
[1066] effacé partiellement, non compris (note Cl. R.).
[1067] passage non compris.
[1068] En 1548, la révolte des « Pitauds » contre la gabelle s'étend en Angoumois, Périgord et Saintonge. Les insurgés, au nombre de 50.000 environ, s’empareront même brièvement de la ville de Bordeaux. La brutalité de la répression sera terrifiante, conduite par le duc d’Aumale (François de Guise) et le maréchal de Montmorency. Anne de Montmorency proposera au roi l’extermination totale des populations de Saintonge à l’origine de cette révolte, proposition qui ne sera heureusement pas acceptée par le roi. Certains auteurs ont suggéré (avec raison nous semble-t-il) que le développement rapide et généralisé du calvinisme dans les provinces du Sud-Ouest n’est pas sans relation avec l’ampleur et la la démence de cette répression (note Cl. R.).
[1069] en marge gauche : religion calviniste.
[1070] en marge gauche : heresie.
[1071] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1072] ibid.
[1073] en marge gauche : précautions contre le calvinisme.
[1074] en marge gauche : Mussidan, 1562.
[1075] en marge gauche : sedition à Bordeaux (St Barthelemy), 1572.
[1076] en marge gauche : St Emilion garenti de surprise dans le temps que per Jacq. [illis.] étoit déjà pris. Ce fut un averissement pour les autres villes, (Lt.).
[1077] en marge gauche : Ferouchat.
[1078] en marge gauche : gabelle, 1544.
[1079] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1080] ibid.
[1081] en marge gauche : contumace.
[1082] en marge gauche : Cour des Aydes.
[1083] en marge gauche : Aubeterre.
[1084] en marge gauche : Langoiran.
[1085] en marge gauche : elections, 1544.
[1086] en marge gauche : Carlux.
[1087] en marge gauche : Bergerac, 1633.
[1088] mot en caractères grecs non déchiffré (note Cl. R.).
[1089] en marge gauche : Belcier.
[1090] en marge gauche : insinuations ecclesiastiques.
[1091] en marge gauche : luxe, soye.
[1092] en marge gauche : hérétiques, 1561.
[1093] en marge gauche : Fronsac, Odet d’Aidie / Louis XI donne 2000# de rente à prendre sur la terre et seigneurie de Fronsac, à Odet d’Aydie, ecuyer, sgr de Lescun, decembre 1472 Au mot Fronsac. Par lettres patentes du mois de may 1473, Louis XI fit cession et donation [illis.] cette terre pour l’aneantissement de ces 2.000# de rente.
[1094] en marge gauche : Grands-Jours en Périgord, 1565.
[1095] en marge gauche : eveques.
[1096] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1097] ibid.
[1098] en marge gauche : negligence des eveques à poursuivre les heretiques, 1546.
[1099] en marge gauche : eveque de Perigueux fauteur d’heresie, c’est Gui Bouchard d’Aubeterre, depuis apostasia de la religion catholique pour se faire calviniste.
[1100] en marge gauche : eveque de Saintes fauteur d’heretiques.
[1101] en marge gauche : eveque de Limoges fauteur de la Ligue.
[1102] en marge gauche : eveques de Perigueux et de Sarlat.
[1103] en marge gauche : eveque de Perigueux, 1667.
[1104] en marge gauche : fetes chomées en Perigord, lettres patentes etc., 1734.
[1105] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1106] ibid.
[1107] ibid.
[1108] en marge gauche : Etats d’Orleans, 1561.
[1109] en marge gauche : gentilshommes de Perigord, faux-monnoyeurs etc., 1656.
[1110] en marge gauche : fete de St Charlemagne établie au Parlement.
[1111] en marge gauche : Paté devant Blaye.
[1112] en marge gauche : franc-fief pour Bordeaux non exigible etc., 1763.
[1113] en marge gauche : Burée capitaine, 1579.
[1114] en marge gauche : duché de Fronsac.
[1115] en marge gauche : gabelle en Perigord, 1544.
[1116] en marge gauche : gages des jurats en 1543 à 90#.
[1117] en marge gauche : plaintes contre le roi de Navarre, 1577.
[1118] en marge gauche : gentilshommes nouveaux, 1696.
[1119] en marge gauche : limites du gouvernement de Bordeaux en 1562.
[1120] non compris.
[1121] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1122] ibid.
[1123] en marge gauche : prince de Condé gouverneur de Guienne, 1651.
[1124] en marge gauche : prince de Conty commande en son absence etc.
[1125] en marge gauche : Limousin.
[1126] date en fin de ligne illisible.
[1127] en marge gauche : gouverneurs particuliers des villes, 1718.
[1128] en marge gauche : Bourdeilles, 1641, gouverneur de Périgord, voyez les lettres de Mme de Sevigné, etc..
[1129] en marge gauche : du Limousin, mr de Turenne, le clergé s’y oppose, 1653.
[1130] en marge gauche : Limousin, 1665.
[1131] mot non compris (note Cl. R.).
[1132] en marge gauche : Noailles, gouverneur de Bordeaux, 1562.
[1133] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1134] ibid.
[1135] en marge gauche : diversion pour le siege de La Rochelle, 1573.
[1136] en marge gauche : Bourdeille 1575.
[1137] en marge gauche : ceci pourra servir pour la justification des habitans de Périgueux contre les plaintes du roy de Navarre qui leur reprochera en 1581 d’avoir violé les edits de la pacification en expulsant les protestans de leur ville. En 1575, l’edit de pacification de 1574 avoit lieu et neanmoins il fut violé par la surprise que les protestans meme firent de Perigueux, le 6 may 1575 (Leydet).
[1138] en marge gauche : Grands-Jours en Perigord, 1565, à Limoges, etc.
[1139] en marge gauche : Grandesse d’Espagne, Jean-Charles Talayrand prince de Chalais, 1723.
[1140] en marge gauche : habillements … somptuaires.
[1141] en marge gauche : habits des officiers du Parlement réglés.
[1142] en marge gauche : hebreu enseigné à Bordeaux, 1553, deffendu en particulier, mais en public sous conditions.
[1143] en marge gauche : precautions contre les heretiques qui se cachoient.
[1144] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1145] mot presque effacé, non compris (note Cl. R.).
[1146] en marge gauche : sacramentaires plus sevèrement jugés, 1542, et avec plus de solemnité.
[1147] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1148] ibid.
[1149] en marge gauche : hommages doivent etre rendus à Bordeaux etc.
[1150] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1151] en marge gauche : [mot illis.] à Marmande, 7 sept. 1684) / hopital de Perigueux.
[1152] en marge gauche : Huguenots.
[1153] en marge gauche : Perigord : un chanoine instruit le Parlement des ravages que les Huguenots ont fait, 13 juin 1561.
[1154] en marge gauche : Bergerac et Eymet pris par les Huguenots.
[1155] en marge gauche : Mussidan en Périgord.
[1156] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1157] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1158] en marge gauche : Jesuites.
[1159] en marge gauche : Le Parlement de Bordeaux ecrit en faveur des Jesuites, chassés de France, à Paris etc. 1598 (9 juillet). Le meme jour, la Cour, les chambres assemblées, avoit reçu des lettres de cachet pour chasser les Jesuites, c’est à cette occasion que le Parlement ecrivit en leur faveur, registres, 9 juillet 1598.
[1160] non compris (note Cl. R.).
[1161] non compris, illisible (note Cl. R.).
[1162] en marge gauche : incendie du Palais de Bordeaux arrivé en 1704.
[1163] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1164] ibid.
[1165] en marge gauche : interêt à 25.
[1166] en marge gauche : juge-mage de Perigueux, 1556.
[1167] en marge gauche : college de Guienne / manufacture de soye, etablie 1544.
[1168] en marge gauche : faux prophete, 1553.
[1169] en marge gauche : retour du Parlement à Bordeaux / college de Guienne.
[1170] en marge gauche : avocats : lorsqu’ils furent interdits par le Parlement, 1751.
[1171] en marge gauche : justice ambulante, 1453.
[1172] en marge gauche : Bergerac, vide supra.
[1173] en marge gauche : erection du Parlement de Bordeaux, 1462.
[1174] en marge gauche : lettres patentes de Louis XI portant attribution de la senechaussée de Quercy au Parlement de Bordeaux, 24 may 1474.
[1175] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1176] en marge gauche : Brive / fin de ligne absente, document détérioré. L’indication en marche gauche permet de deviner le nom « Brive » à cet endroit (note Cl. R.).
[1177] en marge gauche : Bergerac, 1467 / Perigord, 1467.
[1178] en marge gauche : concile de Milan / demelés de la cour de Rome / Jean de Selves.
[1179] en marge gauche : d’Esparrois lieutenant general en Guienne, 1516.
[1180] en marge gauche : Tournelle, 1519.
[1181] en marge gauche : president de Rouffignac.
[1182] en marge gauche : Mussidan, 1563.
[1183] en marge gauche : lieutenant generaux en Guienne..
[1184] en marge gauche : Bergerac 1559.
[1185] Voir sur ce site les lettres du marquis de Villars à St Petersbourg transcrites par Ernest Gauilleur, http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Gauilleur.htm (note Cl. R.)
[1186] en marge gauche : Aubeterre, Jonzac / Limousin / Brive.
[1187] en marge gauche : Cour des aydes de Perigueux fondue dans le Parlement, 1557 / forme la chambre des requetes du Palais.
[1188] en marge gauche : Lutheriens à Bordeaux, 1540.
[1189] en marge gauche : à Bergerac, Lutheriens, 1545.
[1190] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1191] en marge gauche : Pompadour : je crois que c’est celui qui fut depuis eveque de Perigueux, Leydet.
[1192] en marge gauche : siege de Blaye.
[1193] en marge gauche : Charles duc de Biron.
[1194] en marge gauche : St Barthelemy executée à Bordeaux, 1572.
[1195] en marge gauche : Montpazier.
[1196] en marge gauche : Montravel en Perigord.
[1197] peu lisible (note Cl. R.).
[1198] en marge gauche : Raymond Eyquem Montaigne.
[1199] en marge gauche : La Bastie, forte Boëtie.
[1200] en marge gauche : Bernard Amelin, forte l’auteur, Sarladois - Lt.
[1201] en marge gauche : Florimond de Raymond, forte l’auteur - Lt.
[1202] en marge gauche : mrs de Gourgue president, de Geneste presid. aux enquêtes, et Gaufreteau le Jeune, consul.
[1203] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1204] ibid.
[1205] en marge gauche : St Barthelemi.
[1206] en surcharge (non compris) : … parlement rappelé de Poitiers 1472 (peu lisible)…
[1207] en surcharge (non compris) : conseillers au Parlement .. novembre 1543 (edit de [illisible]).
[1208] peu lisible, non compris.
[1209] en marge gauche : presidiaux.
[1210] peu lisible, non compris.
[1211] peu lisible, non compris.
[1212] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1213] ibid.
[1214] en marge gauche : Lamothe-Laforest chef des revoltés du Perigord, 1637.
[1215] en marge gauche : Fargele, Francalleu (peu lisible) etc. pour translat. - Lt.
[1216] en marge gauche : parlement à Libourne, 1546.
[1217] en marge gauche : semences tardives.
[1218] en marge gauche : Fargele, Francalleu (peu lisible) etc. pour translat. - Lt.
[1219] en marge gauche : predication.
[1220] fin de ligne absente, document détérioré. Sans doute : « examiné par des gens doctes » etc. (note Cl. R.).
[1221] en marge gauche : François de Belcier, 1er president, enterré à Perigueux (sa patrie), où il fut porté de Bordeaux, 1544.
[1222] en marge gauche « lege » : priere pour les morts / lorsqu’il ya [illis.] et installé à Bordeaux.
[1223] en marge gauche : le même jour, le 1er presdient de La Gebaston proteste contre la reception du president La Ferriere.
[1224] en marge gauche : Lavie, c’est celui dont il est parlé dan les troubles de Bordeaux en 1649 et 1650.
[1225] en marge gauche : abbé reguulier de Chancelade, 1556.
[1226] en marge gauche : Christophe de Roffinhac, Petragoricus, selon Gabriel de Lurbe, De viris illustribus Aquitaniae.
[1227] en marge gauche : Castilhon dit en Perigort, 1562.
[1228] en marge gauche : concile de Trente, 1551.
[1229] mot peu lisible, non compris.
[1230] en marge gauche : les trois articles suivans prouvent que les Protestants n’etoient pas aussi tranquiles qu’ils le disent lorsqu’on exerça contre eux la vengeance publique connue sous le nom de la St Barthelemy. / Leydet qualifie donc ici la St Barthelemy de « vengeance publique » (note Cl. R.).
[1231] en marge gauche : les prisons furent forcées par plusieurs gentilshommes de la compagnie du seigneur de Clermont Tallard et du sgr de Grilhon qui en ont enlevé le sgr de Laudun et de Chiles. La Cour decrete de prise de corps le dit sgr de Clermont et Autin, 18, 19 & 20 août 1572.
[1232] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1233] ibid.
[1234] dernier chiffre tronqué en fin de ligne (note Cl. R.).
[1235] en marge gauche : privileges de Bordeaux, 1548 (contre le connetable de Montmorency).
[1236] en marge gauche :prêtres et religieux & tués & par les Calvinistes en Perigord, 1563..
[1237] en marge gauche : Nota : l’année commence à Pâques dans les registres du Parlement.
[1238] en marge gauche :l’Angoumois autrefois du ressort du Parlement de Bordeaux.
[1239] en marge gauche : edit de pacification, 1565.
[1240] en marge gauche : Duras condamné pour crime de rebellion etc, battu à Ver (Vergt) en Perigord par mr de Montluc.
[1241] en marge gauche : liste receptions des officiers du Parlement.
[1242] en marge gauche : president de Sallegourde aux enquetes (president non à mortier).
[1243] en marge gauche : rien pour Aymard de Ranconnet.
[1244] fin de ligne absente, document détérioré (note Cl. R.).
[1245] patronyme peu lisible, sous toute réserve (note Cl. R.).
[1246] en marge gauche : roy de Navarre, 1577.
[1247] en marge gauche : recusation de juge.
[1248] en marge gauche : lois somptuaires.
[1249] illisible, non compris.
[1250] en marge gauche : [illis.] en 1107 articles jusqu’au mot religion.
[1251] en marge gauche (écrit en travers de la marge) : franc alleu ; deputation de la noblesse, arrêt de deffence s à ce sujet, août 1625.
[1252] en marge gauche : creation du Parlement de Bordeaux, 1462.
[1253] en marge gauche : Blaise, archeveque de Bordeaux, 1462, quod nota … Gall. Christ. auctor.
[1254] en marge gauche : sedition à Perigueux, 1545.
[1255] en marge gauche : Heresie à Bergerac, 1545.
[1256] mot(s) non compris.
[1257] en marge gauche : page derniere du tome IV.
[1258] en marge gauche : registre mardi 31 mars 1558 (1559 n. st.) / lettre du lieutenant criminel de Bergerac au president de Roffignac des desordres [illis.] à Bergerac, [---] 1558 (v. st.).
[1259] en marge gauche : 11 mars 1559 (v. st.).
[1260] mot non compris.
[1261] en marge gauche : prelude de la conjuration d’Amboise en Perigord, 15 mars 1559 (v. st.) = 1560 (n. st.) / La conjuration d’Amboise eclatee en 1560.
[1262] en marge gauche : heretiques relaps etc.
[1263] en marge gauche : registres, 3 mars 1555.
[1264] en marge gauche : Beaumont de Saintonge.
[1265] mot non compris.
[1266] ajout en surcharge non compris, se termine par « 1556 … en grand’chambre ».
[1267] en marge gauche : abbé de Chancellade dispute le pas au doyen de saintes succombe, et l’emporte sur un simple chanoine.
[1268] en marge gauche : Augustin preche des professions heretiques, 1556 / autre infra 1561.
[1269] ce que nous lisons.
[1270] en marge gauche : c’etoit un baton blanc au bout duquel on leur donnoit le pain, etc., pour eviter communication - Leydet.
[1271] en marge gauche : libertés des religieuses, n’observent la cloture, 2 octobre 1556. / pretexte des pelerinages, abus etc.
[1272] en marge gauche : Cour des Aides de Perigueux comprenoit dans sa jurisdiction Bordeaux etc.
[1273] ce que nous lisons, style lapidaire, peu compréhensible (note Cl. R.) .
[1274] en marge gauche : ces lettres sont dattées de Villers-Cotterets, 13 avril 1556 avant Pasques.
[1275] en marge gauche : Geoffroy d’Aydie, sgr de Guitinieres, 15 may 1557 / voyez la prise de Verteuil par les Huguenots, 1577.
[1276] en marge gauche : le sgr de Duras avoit servi le roy de France avant de se mettre à la tête des Huguenots / Il y eut un arret contre le sgr de Duras, 27 juillet 1562 / La bataille de Vergt en Perigord qu’il perdit, 19 octobre 1562. / Rapporté dans les registres, Duras fit le siege de Sarlat le … Leydet..
[1277] mot non compris.
[1278] en marge gauche : le roy avoit ecrit au Parlement le 20 octobre 1557, entre autres choses, de s’employer à la meilleure diligence qu’il pourroit en tout ce qu’il estimeroit etre requis pour l’entiere purgation et extermination des heresies et fausses doctrines, faisant faire si rigoureuse justice et punition de ceux qu’il en trouvera chargés, et meme des dogmatisans pertinans et sacramentaires, qu’elle soit exemplaire, leur recommandant en surplus d’administrer [passage illis.] à ce sujet. Le premier president de La Gebaston qui etoit [illis.] fut porteur de la lettre. Le premier president dit après lecture de cette lettre, que le roy lui avoit dit en presence du cardinal de Lorraine que sa volonté etoit que la Cour procedat le plus diligemment qu’elle pourroit, et toutes autres affaires postposées à l’extirpation et purgation des heresies et fausses doctrines. Registres, 22 novembre 1557.
[1279] en marge gauche : ces instructions portoient encore que le president de Carle remontreroit au roy les grandes exactions que font les presidiaux en leurs salaires et epices, que les dits presidiaux doivent preter le serment en la dite Cour, pour la grande insuffisance qui est en la plupart d’entre eux … que l’on doit demander pareils privileges qu’ont ceux de la cour de Parlement de Paris et de Bretagne, comme nomination de benefices, et exemption des deniers pour les clercs, et autres qui se trouveront enregistrés en ladite cour de Parlement de Paris etc..
[1280] en marge gauche : l’edit d’incorporation est du mois de may 1557, vide infra fol. 5 page 2.
[1281] en marge gauche : liste des officiers de la cour des aydes reçus à Périgueux.
[1282] en marge gauche : Ce Fronton Beraud etoit en meme temps president au generaux à Perigueux, et fut encore pourvu d’un office de cinquième president au Parlement, vide infra fol. 5 page 4.( 4e president des requetes du Palais – Leydet).
[1283] en marge gauche : Michel Eyquem de Montaigne vient de Perigueux à Bordeaux comme membre de la Cour des aydes de Perigueux incorporée à la chambre des requetes du palais à Bordeaux, 1557 / [illis.] comment. sur la coutume de Bordeaux par M. de Montaigne ....
[1284] en marge gauche : horloge au Palais 1557.
[1285] en marge gauche : il faut qu’il y ait faute ici, et qu’au lieu de 1553, il y ait dans l’original 1543, parce qu’on verra infra (fol. 5 page 2, qu’il est dit que cette chambre des requetes a été etablie par le feu roy, or ce feu roy qu’on pouvoit nommer ainsi en 1557 etoit François 1er mort en 1547, ainsi la creation des requetes à Bordeaux est anterieure à 1547, et n’est pas par consequent 1553. On aura sans doute lu M Vc LIII au lieu de M Vc XLIII. Il faut se mefier de celui qui a transcript les registres pour mr de Vertamont d’Ambloy (note de Leydet).
[1286] en marge gauche : Le Parlement levoit ses seances à X heures du matin (il les commençoit à 7 heures), et la séance de relevée commençoit à 2 heures après midy.
[1287] en marge gauche : fors ceux qui seroient frontieres : d’Acqs, Bayonne, Blaye, Libourne et la Rochelle.
[1288] en marge gauche : projet d’abattre l’eglise de Saint Seurin.
[1289] en marge gauche : epoques des etablissements des requetes et de la cour des aydes de Perigueux et de la reunion de celle-ci à la premiere.
[1290] note en bas de page : il faut qu’il y ait faute dans cette copie des registres, on a vu plus haut, (fol. 3 page 3) que cette chambre fut créée en 1543. On dit ici 1548. Mais cette derniere datte n’est pas bonne, puisqu’on dit ici que cette chambre avoit été créée par le feu roy, or le dernier roy en partant en 1557 sous Henri II, etoit François 1er mort en 1547. Ainsi, selon cet énoncé ci, l’erection est anterieure à 1547 - Leydet.
[1291] en marge gauche : etendue du ressort de la Cour des Aydes de Perigueux etablie en 1554.
[1292] en marge gauche : ces dates pour fixer les faits ci-dessus etc.
[1293] en marge gauche : il suivroit de là que cette chambre des requetes fut retardée jusqu’à 1557 par la resistance du Parlement de Bordeaux - Leydet.
[1294] en marge gauche : ainsi cette datte soutient la note que j’ay faite de l’autre part - Leydet.
[1295] plusieurs mots presque effacés.
[1296] en marge gauche : La Boëtie etoit au mois de decembre passé 1560 en Cour, en la ville d’Orleans, 25 août 1561 - registres.
[1297] en marge gauche : l’edit de Perigord donné par Henri II en 1555. La datte de cet enregistrement est donc fausse, les registres ne contiennent rien pour le 25 mars 1560 : c’est peut-etre une faute de copiste … - Leydet.
[1298] en marge gauche : qui avoit tiré l’épée contre Salignac qu’il eut tué sans une manche de maille dont il etoit vetu muni … / les épées au dehors du couvent. Plusieurs sortirent du prêche et se jetterent sur le jurat en criant « Vive Dieu, tue, tue » Dans le tumulte le prisonnier fut relaché et les habitans de la ville garentirent le jurat de la mort dont il etoit menacé..
[1299] en marge gauche : un autre augustin precha le Careme de 1556 avec la meme licence. Il fut emprisonné à l’archevêché. Comme il y eut des disputes entre le vicaire general et les commissaires pour le juger, Jacques de Pontac fit appel en cour de Rome, et l’augustin se tira d’affaire (par connivence etc. – vide supra)
[1300] début de ligne illisible.
[1301] toponyme non compris.
[1302] non compris.
[1303] en marge gauche : le religieux disoit qu’il vouloit se justifier en public, que deux predicateurs de la ville avoient medit de luy, qu’il etoit de son honneur de se disculper. Sur la defence que lui fit le vicaire de l’archeveque, l’augustin dit qu’il etoit prieur de son couvent, qu’il pouvoit precher et lire. Sur nouvelle defence, l’augustin lui dit que s’il ne pouvoit precher dedans une chaire, il precheroit dedans un coffre.
[1304] en marge gauche : Burie fauteur des heretiques.
[1305] mot non compris.
[1306] en marge gauche : voici l’arreté du Parlement que la Cour ne toucheroit point au fait de la requete du doyen de St André, mais que me Jean Desiret (notre lecture) et Jean de Guilloche conseillers iroient vers mr de Burie lui remontrer ce que dessus, et qu’il seroit bon que ledit augustin ne prêchoit point, ou s’il luy plaisoit qu’il prêchoit, qu’il lui devoit remontrer, qu’il ne medit d’aucuns, mais prechât simplement son Evangile (c’est tout)
[1307] en marge gauche : un religieux franciscain, de la reguliere observance (nommé frere Jean Goupil) avoit ecrit une lettre à De Porta gardien du grand couvent de l’ordre, prechant lors à Marmande. Il luy mandoit que le religieux augustin prêchant à present le Careme au couvent desdits Augustins prêchoit sans contradictions propositions heretiques, et que ceux qui se faisoient precher et l’alloient ouïr, etoient malheureux. Le Parlement mande frere Goupil, l’admoneste, comme ayant ecrit une lettre scandaleuse, et la fait lacerer en sa presence, luy renvoyé à son gardien pour plus grande punition. Registre 24 mars 1560 (141 . N3).
[1308] mot non compris.
[1309] en marge gauche : je soupçonne qu’il y a dans l’original : « un chanoine de Perigueux vient avertir la Cour des excès des protestans en Perigord ».
[1310] ce que nous lisons (note Cl. R.).
[1311] en marge gauche : puisque ce nom n’est pas ecrit ici, comme il l’est au commencement de ce recit, il est possible que le copiste a mal lu. Peut-etre que dans l’un et l’autre endroit, peut-etre y-a-t’il Arnaud de La Borie.
[1312] en marge gauche : Jour du Sacre, quid ?, gloss. / Christophe Achard.
[1313] en marge gauche : fierté de l’eveque de Tulle.
[1314] en marge gauche : desirant qu’il fut plaidé en sa presence en premier, qu’il [illis.] pour aller devers le roy où il etoit mandé aller comme les autres eveques du royaume (sans doute pour le [illis.] de Poissy) quod. Nota..
[1315] en marge gauche : avis donné au Parlement par le juge-mage de Perigueux des desordres arrivés en Perigord, de la part des protestants.
[1316] en marge gauche : le lieutenant criminel et les consuls de la ville de Sarlat ecrit au Parlement sur le meme sujet.
[1317] en marge gauche : L’official de Perigueux vient de la part de l’eveque de cette ville porter des plaintes sur les desordres que commettent les protestants à Perigueux etc., 1561.
[1318] en marge gauche : Brossier ministre à Perigueux est arreté. (Voyez Theodore de Beze, Histoire ecclesiastique, dans mes extraits - Leydet).
[1319] en marge gauche : Reynaudie, sans doute le chef de la conjuration d’Amboise.
[1320] en marge gauche : voyez l’Histoire ecclesiastique, par Theodore de Beze, dans mes extraits – Leydet.
[1321] en marge gauche : projet de La Renaudie & des conjurés d’Amboise d’etablir dans le royaume de France un gouvernement semblable à celuy des cantons suisses, ou à ce qu’ils etablirent ensuite en Hollande. Le Perigord devoit etre un des cantons de la nouvelle republique.
[1322] en marge gauche : pendant les vacations, il residoit dans sa terre de Taillecabat (ce que nous lisons – Cl. R.). Où est cette terre ? [illis.], registres 2 sept. 1561.
[1323] en marge gauche : la Cour des Aydes et Chambre des Requetes supprimées et incorporées au Parlement, Michel de Montaigne devient conseiller au Parlement, 1561 / opposition du Parlement.
[1324] en marge gauche : lettres de Charles IX à mr de Burie, pour faire connoitre, etc.
[1325] en marge gauche : c’est l’edit envoyé aux Parlements de Paris et toulouse, et que le Parlement de Bordeaux demandoit supra.
[1326] petit mot non compris (abrev. ?).
[1327] en marge gauche : La Boëtie conseiller originaire de Sarlat est envoyé avec Burie qui le choisit de luy-meme.
[1328] passage en surcharge, peu lisible (note Cl. R.).
[1329] eEn mare gauche : Michel Eyquem de Montaigne neveu de Raymond de Montaigne.
[1330] en marge gauche : la Boëtie (de Sarlat) a epousé la sœur du president de Carle. La Boëtie est l’auteur du seditieux ouvrage Le Contre-Un, que le president de Thou appelle Antinoticon, (Voyez de Thou Hist …. Oeuvres de Montaigne, etc. memoires mss du capitaine Vivant que j’ay recueillis – Leydet).
[1331] en marge gauche : Pierre de Blanchier, François de Merle, Jean du Faure sont les 3 derniers.
[1332] peu lisible (note Cl. R.).
[1333] en marge gauche : Michel de Montaigne est chargé par le Parlement de Bordeaux d’une commission auprès du roy, 26 novembre 1561.
[1334] en marge gauche : le sieur de Fumel tué par les protestants.
[1335] notre précision (note Cl. R.).
[1336] ce que nous lisons, sans aucune certitude (note Cl. R.).
[1337] en marge gauche : elle fut defendue en plein Parlement par Jean du Pont conseiller en la Cour, qui dit qu’il ne doit etre defendu d’ouïr les ministres, car ils prechent la vraye et pure et sainte parole de Dieu, laquelle n’a rien que de pure farine, et n’a rien de son( ?) ni de far(d) et d’hypocrisie, voulant que son opinion soit ecrite et le veut maintenir telle (9 decembre). Geoffroy de la Chassaigne en son opinion, dit que la doctrine que les ministres prechent est fausse doctrine, non veritable, immonde, heretique et schismatique contre les Saints, le nom & autorité du roy, et a requis son opinion etre enregistrée.
Me Jean du Pont a dit qu’il fut dimanche dernier au preche pour voir si le ministre traitoit aucune cause de sedition, et qu’il iroit encore, et s’il y a quelqu’un qui se veuille rendre partie à lui, il lui repondra.
Neanmoins la Cour donne arret pour deffendre à tous ses membres d’aller aux preches etc. – 9 decembre
[1338] en marge gauche : à Bergerac, la messe est abolie, 1561.
[1339] en marge gauche : division de religion cause celle des familles etc.
[1340] mot non compris.
[1341] en marge gauche : faux pretexte de Burie … Burie cause de tout le mal en Guienne.
[1342] en marge gauche : François de Salignac (forte depuis eveque de Sarlat en 1567, par resignation de François de Sennectaire).
[1343] en marge gauche : le seneschal de Perigord instruit la Parlement des desordres arrivés à Perigueux et dans la province.
[1344] mot non compris.
[1345] en marge gauche : Pasquet, avocat du roy à Perigueux, calviniste.
[1346] en marge gauche : l’abbé de Chancellade reçoit avis que les Calvinistes vont venir se saisir de son abbaye.
[1347] en marge gauche : et jurent de ne jamais reveler leurs entreprises (voir dans les Commentaires de Montluc sur cette lettre y est rapportée).
[1348] en marge gauche : ce qui indique que Monenh tué à Bordeaux en 1548, le fut par le parti protestant - Leydet.
[1349] en marge gauche : un chanoine de Perigueux denonce les ministres de Perigord comme exerçant la justice, (et) prennent epices, 19 janvier 1561 (v. st.).
[1350] en marge gauche : Michel Eyquem de Montaigne est mandé par le Parllement de revenir remplir ses fonctions.
[1351] en marge gauche : ce paragraphe est en fait, dans le manuscrit de Leydet, une longue note placée en marge gauche. Pour sa lisibilité, nous avons choisi de la placer ici dans le corps du texte (note Cl. R.).
[1352] en marge gauche : p. 51.
[1353] en marge gauche : 1580, suspension d’armes.
[1354] en marge gauche : ville de Beaumont en Perigord surprise par les Calvinistes malgré la suspension d’armes (represailles à Perigueux l’année suivante – Leydet) / 19 decembre 1580.
[1355] mot non compris.
[1356] mot non compris.
[1357] mot non compris.
[1358] en marge gauche : 31 juillet 1581. Le roy de Navarre se plaint au Parlement de ce que les catholiques avoient surpris la ville de Perigueux qui avoit été donnée pour une des villes de sureté par les derniers edits.
[1359] en marge gauche : Le sieur de Longua Larmandie donne avis des desseins de Huguenots sur Bordeaux. (Longua etoit calviniste – Leydet).
[1360] en marge gauche : « et à ces fins » : ceci est sans doute relatif à la Cour qui enjoint aux jurats de se transporter etc., non à Larmandie qui avertit [illis.] les gentilshommes etc - Leydet.
[1361] en marge gauche : 31 août 1581, le parlement fait informer sur la surprise de Perigueux, on n’en voit point de suite.
[1362] en marge gauche : chambre de l’edit, 1582.
[1363] en marge gauche : exercice de la religion catholique chez le roy de Navarre.
[1364] en marge gauche : Meymard religieux pour le mettre en possession de ce prieuré.
[1365] en marge gauche : attention du Parlement pour empecher les seditions des 2 partis.
[1366] en marge gauche : registre secrets manquent depuis 1582 jusqu’en 1598.
[1367] en marge gauche : Jacques Augustin de Thou (historien de France) est de la chambre de l’edit.
[1368] en marge gauche : aurore boreale.
[1369] en marge gauche : avocat general et avocat reprimandés.
[1370] en marge gauche : affaire de la Ligue.
[1371] mot non compris.
[1372] mot non compris.
[1373] en marge gauche : la dame de Riberac / François de Foix Candale eveque d’Aire, soy-disant l’ainé de la maison de Candale.
[1374] en marge gauche : eveque de Limoges quitte la Ligue / eveque de Sarlat.
[1375] en marge gauche : Gilles de Noailles eveque de Dax, abbé de St Amand, meurt en 1597. Il n’avoit que le titre d’eveque d’Ax, puisque nous avons vu ci-dessus Jacques de Noailles eveque d’Ax.
[1376] en marge gauche : edit de Nantes refusé.
[1377] en marge gauche : Montaigne.
[1378] en marge gauche : chambre de l’edit à Nerac, commence le 29 mars 1601.
[1379] en marge gauche : Florimond de Raymond, auteur de Antechrist etc..
[1380] en marge gauche : histoire de Pierre de Beaulieu, uxoricide, decapité.
[1381] en marge gauche : 7 janvier, le cardinal de Sourdis porte à la Cour un bref du pape contenant delegation pour mettre les religieux Recollets au petit couvent de l’Observance à Bordeaux. Le meme jour, le provincial des Cordeliers y installa les Recollets, present ledit cardinal. Histoire des 2 autels de St André etc., comme dans Dom de Vienne.
[1382] non compris.
[1383] en marge gauche : Charles de Biron arreté et decapité.
[1384] en marge gauche : Henri IV ira à Limoges pour le fait du duc de Bouillon.
[1385] en marge gauche : reunion du Perigord etc., à la Couronne.
[1386] en marge gauche : Grands-Jours pour le Perigord, etc.
[1387] en marge gauche : Arlot, lieutenant particulier au siege de Limoges (arlot en anglois, signifie etc.) / remarque : « harlot » : prostituée (note Cl. R.).
[1388] en marge gauche : 1er indice des mouvements, 1612.
[1389] en marge gauche : assemblées à Ste Foy, 1612.
[1390] en marge gauche : rigueur du cardinal de Sourdis pour la modestie dans les eglises.
[1391] mot manquant ici ??? (note Cl R.).
[1392] en marge gauche : reformation des moines.
[1393] mots raturés, peu lisibles, avec texte en surcharge (note Cl R.).
[1394] en marge gauche : ordonnant que l’archeveque absoudroit le curé de Ludon ad cautelam.
[1395] en marge gauche : jurisprudence : page 989, tome 26. Citation des ordonnances de Blois et d’Orleans, dont là ( ?) qu’on dit n’etre reçus au Parlement de Bordeaux.
[1396] en marge gauche : procès contre un religieux augustin.
[1397] en marge gauche : inquisiteur de la foy, 1556, par lettres patentes.
[1398] en marge gauche : François de Salignac, 1558 / 7 decembre 1558 [illis.] conseiller en la Cour, dit que son bien ne vaut pas 700 # (de revenu) [illis.].
[1399] en marge gauche : degradation a lieu.
[1400] en marge gauche : religieux degradé dit la messe avec permission du grand vicaire de l’archeveque.
[1401] en marge gauche : femme enceinte mise chez le doyen de St André.
[1402] en marge gauche : Biron dit premier baron du Perigord.
[1403] mot non compris.
[1404] en marge gauche : La Martonie premier president / Pecherie sur la Dordogne.
[1405] les deux années sont présentes, l’une au desus de l’autre dans le mss. (note Cl. R.).
[1406] mot non compris.
[1407] mot non compris.
[1408] en marge gauche : affaire des reguliers avec l’archeveque de Bordeaux.
[1409] en marge gauche : l’archeveque de Bordeaux chasseur.
[1410] mot non compris.
[1411] en marge gauche : eveque simoniaque.
[1412] en marge gauche : il faut 1537, ex infra, page [illis.] des avocats generaux.
[1413] en marge gauche (peu lisible) : Trichet, poete, avocat au Parlement de Bordeaux, son père etoit de Saintonge, etabli à Bordeaux, ... de luy un recueil de poesie, [non compris], imprimée à Bordeaux, voyez le Dictionnaire historique des Grands Hommes, VIe vol., in 8°, ... verbo Fresne.
[1414] en marge gauche : Baur, au jour de la St Jean, assemblée de la Cour.
[1415] en marge gauche : presidiaux existoient déjà avant Henri II, mais il augmenta leur jurisdiction et leur donnant droit de juger en dernier ressort, jusques à 1.000 # une fois payés et 60 # de rente etc.
[1416] en marge gauche : suppression du prevôt de l’Ombriere, 1578.
[1417] en marge gauche : Bourse consulaire à Bordeaux, 1564.
[1418] en marge gauche : Geoffroy de Pompadour conseiller du parlement de Bordeaux, puis eveque de Perigueux.
[1419] en marge gauche : voir Histoire du Languedoc, 1462.
[1420] en marge gauche : quod nota pour la seneschaussée de Perigord ? - Leydet.
[1421] mot non compris.
[1422] non compris.
[1423] ce que nous lisons, sans certitude (note Cl. R.).
[1424] en marge gauche : tome 21.
[1425] mot partiellement effacé (Cl. R.).
[1426] en marge gauche : St Aulaire / registres, 3 avril 1572.
[1427] en marge gauche : Eyquem, 1572, 6 juin (je trouve un Montaigne le 21 may 1572, forte Geoffroy.
[1428] en marge gauche : confederation des parlements en 1572, pour celui de Bordeaux.
[1429] en marge gauche : le parlement de Bordeaux avoit decerné un decret de prise de corps contre lesdits de Pardaillan, [passage illisible] le 13 mars 1572 (voyez les registres à ce jour).
GASCQ : les de Gascq viennent du Bazadois. Pendant les troubles de 1569 et 1570, on avoit pourvu aux offices de ceux qui etoient calvinistes, lors de la pacification des troubles en 1570 et 1571, le roy qui avoit dejà pourvu à l’office de lieutenant general au siege de Bazas, qu’occupoit me François de Gascq, depuis par arret du conseil privé, a été ordonné que ledit de Gascq seroit pourvu selon l’edit de pacification d’un office de conseiller au parlement de Bordeaux, ce qui a été effectué (registres du 21 mars 1572)
[1430] en marge gauche : etablissement des Grands-Jours à Perigueux & sur les plaintes du procureur general contre les excès commis par les protestans en Perigord, Limousin & Saintonge.
[1431] en marge gauche : il faut que le mot « Perigueux » ait été publié plus haut par le copiste. Grands Jours à Perigueux en 1564 ou 1563. Voyez le Voyage d’Abel Jouan pour la chronologie, et le Journal (l’itinéraire) des rois de France dans le Recueil du marquis d’Aubaïs.
[1432] raturé, non compris (note Cl. R.).
[1433] en marge gauche : ily fut, voyez extraits du papier de mr de Noyan.
[1434] en marge gauche : St Barthelemy.
[1435] Honorat de Savoie, marquis de Villars est nommé en 1571 à la succession de Monluc dans le Sud-Ouest. Voir certaines de ses lettres à la reine mère, au roy et au duc d’Anjou sur ce site à l’adresse :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Notes_EG.htm .Sur la Saint-Barthelemy, voir en particulier :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Lettre_13_14.htm (note Cl. R.).
[1436] en marge gauche : jusqu’à present, il n’est question d’aucun trouble dans les registres depuis le rapport du procureur general, immediat supra - Leydet.
[1437] en marge gauche : St Barthelemy.
[1438] Coligny (note Cl. R.).
[1439] illisible.
[1440] en marge gauche : Eyquem se trouve aussi à l’assemblée des chambres le 1er septembre.
[1441] en marge gauche : declaration du roy sur la St Barthelemy.
[1442] voir, en comparaison, le discours dudit marquis de Villars sur ces evenements, à l’adresse :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Notes_EG.htm et notamment :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Lettre_13_14.htm (note Cl. R.).
[1443] Montpezat, dépêché par le roy, sera l’ordonnateur de la replique bordelaise de la St Barthelemy le 3 octobre, Montferrand en sera l’executeur (note Cl. R.).
[1444] en marge gauche : trouble en Quercy, le vicomte de Gourdon se jette dans Montauban, 1572.
[1445] en marge gauche : c’est Geoffroy de Montaigne (Leydet).
[1446] mot non compris.
[1447] sauvé ainsi avec d’autres que de Merville, senechal et commandant du château du Ha, protégea à l’abri des murailles du Ha (note Cl. R.).
[1448] en marge gauche : les catholiques sauvent beaucoup de protestans à la St Barthelemy.
[1449] en marge gauche : Montferrand prend à jugement qu’on diminue le nombre de ceux qu’il a fait tuer à Bordeaux.
[1450] en marge gauche : on avoit dressé un roolle de ceux qu’on avoit fait perir.
[1451] en marge gauche : il faut qu’il y ait faute de copiste, c’est les religionnaires eux-memes - Leydet.
[1452] en marge gauche : revolte en Saintonge.
[1453] ce que nous lisons, sans certitude aucune (note Cl. R.).
[1454] en marge gauche : catholiques cachent les protestants.
[1455] Geoffre, dit Grande Dent, qui fut pendu par les protestants eux-mêmes, voir la lettre de Villars à ce sujet :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gauilleur/Lettres_25_26.htm (note Cl. R.).
[1456] en marge gauche : on presente aux gouverneurs des provinces la resolution violente du roy, comme une suite d’une conspiration decouverte.
[1457] en marge gauche : arret publié dans tout le ressort pour relacher tous les protestans etc.
[1458] mot non compris.
[1459] non compris.
[1460] en marge gauche : les protestants faisoient battre monoye pendant les troubles.
[1461] en marge gauche : la St Barthelemy executée en plusieurs villes du ressort, à Bazas etc.
[1462] en marge gauche : Lalanne president assiste au Parlement, il avoit tenu les Grands-Jours à Perigueux.
[1463] 2 mots non compris.
[1464] en marge gauche : Langoiran à Villandrault. Il prit Perigueux 3 ans après – Leydet. / il était le frere cadet de Montferrand ! (note Cl. R.).
[1465] en marge gauche : d’Eydie sgr de Guitinieres (mort les troubles) / d’Eydie sgr de Ryberac.
[1466] en marge gauche : fils puisné de Montferrand (voy. [-] decembre 1562), Langoiran.
[1467] en marge gauche : l’entreprise sur Bordeaux pour la surprendre fut eventée le 27 janvier 1561. registres.
[1468] en marge gauche : (Guillaume Leblanc, avocat principal de roi et roine de Navarre en novembre 1562, registres du Parlement, nov. 1562, p. 42).
[1469] en marge gauche : Lavie etoit chargé de leurs affaires, et eut d’abord la judicature de [B------] p. 42.
[1470] en marge gauche : qui n’est pas present, en effet dans la liste de ceux qui sont entrés le 12 novembre, Michel Eyquem s’y trouve.
[1471] ce que nous lisons (note Cl. R.). Suivent 2 lignes rayées par Leydet, avec le texte suivant : (et comme Raymond de Montagne paroit bientôt après dans ces registres, peut-etre que Michel son neveu aura été prendre sa place à Paris pour ses affaires – Leydet).
[1472] en marge gauche : « il etoit mort » (Leydet corrige sa remarque en marge – note Cl. R.).
[1473] non compris.
[1474] en marge gauche : page 624, 626, 627.
[1475] en marge gauche : comme etant attaché au premier president.
[1476] en marge gauche : ceci est sans doute la cause de la retraite de Michel de Montaigne.
[1477] mot non compris.
[1478] (note Cl. R.) : le 9 octobre 1562, deux mois auparavant donc, l’armée du sgr de Duras avait été défaite près de Vergt en Perigord par les troupes royales avec leur tête Montluc et Burie. Voir le récit de cette bataille sur ce site à l’adresse :
http://www.guyenne.fr/ArchivesPerigord/Gironde/Documents%20Gironde/Bataille_Vergt.htm .
[1479] non compris. A Bordeaux, le changement de calendrier qui fait commencer l’année au 1er janvier (nouveau style) entre en vigueur pour l’an 1566 (voir ci-dessous) (note Cl. R.)
[1480] non compris.
[1481] en marge gauche : chronologie / comput « nouveau style », fixé au Parlement en 1566.
[1482] en marge gauche : page 665, tome 18.
[1483] en marge gauche : Montagne 1568, je crois que c’est Michel.
[1484] en marge gauche : Montardit, tome 18, page 670.
[1485] en marge gauche : page 683, tome 18.
[1486] en marge gauche : tome 8, page 116.
[1487] en marge gauche : s’il y a ainsi dans les registres, le Parlement avoit dejà l’edit de Roussillon - Leydet.
[1488] en marge gauche : page 260 de ce recueil.
[1489] Plus on approche de la fin de ce tome 11, plus l’ecriture de Leydet est lapidaire, presque « sténographique », les phrases de moins en moins composées (note Cl. R.).
[1490] en marge gauche : tome 31, page 230 / Verthamon.
[1491] mot non compris.
[1492] mot non compris.
[1493] en marge gauche : le Parlement ajoute une peine, infra.
[1494] en marge gauche : sans doute qu’on avoit dejà reçu les informations etc. - Leydet.
[1495] en marge gauche : page 547.
[1496] en marge gauche : 14 decembre 1593.
[1497] fin de ligne tronquée, par déduction (note Cl. R.).
[1498] fin de ligne tronquée et illisible (note Cl. R.).
[1499] fin de ligne tronquée, debut de ligne suivante non compris (note Cl. R.).